Marie Touchet
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Marie Touchet
Marie Touchet, unique amour de Charles IX
Marie Touchet naît vers 1549, à Orléans. Elle est la fille de Jean Touchet, lieutenant du bailliage d’Orléans et de Marie Mathy. Marie appartient à une famille d’huguenots. Elle rencontre en 1566 à Orléans, le jeune roi de France, Charles IX, pendant d’une partie de chasse. Le roi, Charles IX qui, la voyant, tombe immédiatement sous le charme de la jeune Marie Touchet.
Il faut le dire, qu’à cette époque Marie Touchet est dite par ses contemporains comme étant fort jolie : elle a un visage rond, des cheveux noirs, des grands yeux noirs, un nez d’une juste taille, une bouche petite et sensuelle, des épaules admirables et une fort belle gorge. Non seulement elle est très belle mais elle est aussi spirituelle, charmante, instruite et intelligente. Elle est aussi bonne que belle. Elle devient rapidement la maîtresse du jeune roi de France, Charles IX. Elle joue un rôle clé sur le roi de France en l’adoucissant. Charles IX, qui à l’origine, est méchant et cruel, devient doux et gentil quand il est avec sa maîtresse. Cette liaison n’est pas supportée par la reine-mère, Catherine de Médicis, qui, en effet, doute et craint une grande influence que la jeune Marie peut avoir sur son royal amant. Même si le roi est marié à Élisabeth d’Autriche (qu’il a épouse le 22 Octobre 1570), il continue à être avec Marie. Bien que Marie Touchet est sure de l’ascension qu’elle peut avoir sur le roi, elle ne joue aucun rôle politique préférant rester en aparté avec son royal amant. Et il est réellement impossible qu’elle joue de rôle politique puisque c’est la reine-mère, Catherine de Médicis, qui maintient le pouvoir du royaume. En 1572, Marie donne un fils à son royal amant mais l’enfant meurt étant encore très jeune. Mais finalement, le 28 Avril 1573, elle donne naissance à un second enfant, un fils encore au château de Fayet, à Barraut, dans le plus grand secret. Cette naissance ne fait que donner la plus grande joie au jeune roi. La reine finit par l’apprendre et ce qui la blesse énormément (elle n’a donné qu’une fille à son époux). L’enfant sera légitimé à sa naissance. Il sera prénommé Charles en l’honneur de son père. Il sera titré plus tard : comte d’Auvergne, duc d’Angoulême. Il sera compromis plus tard avec sa demi-sœur, Catherine-Henriette et son beau père, François de Balzac d’Entragues dans un complot attentant aux jours du roi et visant aussi à faire reconnaître le fils d’Henriette, Gaston-Henri comme dauphin de France à la place du jeune Louis, futur Louis XIII. Marie Touchet qui est de religion huguenote, pousse son royal amant à soutenir l’amiral Gaspard de Coligny. Charles IX le considérera comme son second père. L’Amiral de Coligny est bien traité à la cour à la grande colère de Catherine de Médicis. En fait, celle-ci ne veut pas que
Il faut le dire, qu’à cette époque Marie Touchet est dite par ses contemporains comme étant fort jolie : elle a un visage rond, des cheveux noirs, des grands yeux noirs, un nez d’une juste taille, une bouche petite et sensuelle, des épaules admirables et une fort belle gorge. Non seulement elle est très belle mais elle est aussi spirituelle, charmante, instruite et intelligente. Elle est aussi bonne que belle. Elle devient rapidement la maîtresse du jeune roi de France, Charles IX. Elle joue un rôle clé sur le roi de France en l’adoucissant. Charles IX, qui à l’origine, est méchant et cruel, devient doux et gentil quand il est avec sa maîtresse. Cette liaison n’est pas supportée par la reine-mère, Catherine de Médicis, qui, en effet, doute et craint une grande influence que la jeune Marie peut avoir sur son royal amant. Même si le roi est marié à Élisabeth d’Autriche (qu’il a épouse le 22 Octobre 1570), il continue à être avec Marie. Bien que Marie Touchet est sure de l’ascension qu’elle peut avoir sur le roi, elle ne joue aucun rôle politique préférant rester en aparté avec son royal amant. Et il est réellement impossible qu’elle joue de rôle politique puisque c’est la reine-mère, Catherine de Médicis, qui maintient le pouvoir du royaume. En 1572, Marie donne un fils à son royal amant mais l’enfant meurt étant encore très jeune. Mais finalement, le 28 Avril 1573, elle donne naissance à un second enfant, un fils encore au château de Fayet, à Barraut, dans le plus grand secret. Cette naissance ne fait que donner la plus grande joie au jeune roi. La reine finit par l’apprendre et ce qui la blesse énormément (elle n’a donné qu’une fille à son époux). L’enfant sera légitimé à sa naissance. Il sera prénommé Charles en l’honneur de son père. Il sera titré plus tard : comte d’Auvergne, duc d’Angoulême. Il sera compromis plus tard avec sa demi-sœur, Catherine-Henriette et son beau père, François de Balzac d’Entragues dans un complot attentant aux jours du roi et visant aussi à faire reconnaître le fils d’Henriette, Gaston-Henri comme dauphin de France à la place du jeune Louis, futur Louis XIII. Marie Touchet qui est de religion huguenote, pousse son royal amant à soutenir l’amiral Gaspard de Coligny. Charles IX le considérera comme son second père. L’Amiral de Coligny est bien traité à la cour à la grande colère de Catherine de Médicis. En fait, celle-ci ne veut pas que
Coligny influence trop son fils. Il en résultera le massacre de la Saint-Barthélemy et Coligny sera tué durant ces massacres. Charles IX meurt en 1574. Après la mort du roi, Marie quitte la cour et se fait oublier. Elle épouse en 1578, François de Balzac, sieur d’Entragues et lui donnera deux filles : Catherine-Henriette (1579-1633) et Marie-Charlotte, elles seront toutes les deux également maîtresses du roi de France, Henri IV. En 1599, elle aura l’honneur de voir l’une de ses filles, Henriette, devenir la favorite du roi de France, Henri IV. En 1604, Marie est compromise dans un complot qui a été ourdi par ses enfants, Charles d’Angoulême et Henriette d’Entragues,
favorite en titre du roi Henri IV, et son époux, François de Balzac, visant à faire reconnaître Gaston-Henri, fils d’Henriette, comme l’héritier d’Henri IV. En 1613, son époux, François de Balzac, meurt. Le 9 Février 1633, sa fille, Henriette d’Entragues, ancienne favorite du roi de France, Henri IV, s’éteint à son tour. Marie mourra le 28 Mars 1638, dans son hôtel, place des Vosges, peu de mois avant la naissance du futur roi de France, Louis XIV.
Le bon peuple du Val de Loire composa une petite chanson narquoise que l'on chante encore de nos jours entre Beaugency et Châteauneuf :
Le bon peuple du Val de Loire composa une petite chanson narquoise que l'on chante encore de nos jours entre Beaugency et Châteauneuf :
C'est Marie d'Orléans,
Touchez là, ma commère, touchez là,
C'est Marie d'Orléans,
Qui a de beaux bras blancs.
En son jardin d'amour,
Touchez là, ma commère, touchez là,
En son jardin d'amour,
Un roi vient tous les jours.
S'en vont jusqu'à Chécy,
Touchez là, ma commère, touchez là,
S'en vont jusqu'à Chécy,
Pour y passer la nuit.
Touchez là, ma commère, touchez là,
C'est Marie d'Orléans,
Qui a de beaux bras blancs.
En son jardin d'amour,
Touchez là, ma commère, touchez là,
En son jardin d'amour,
Un roi vient tous les jours.
S'en vont jusqu'à Chécy,
Touchez là, ma commère, touchez là,
S'en vont jusqu'à Chécy,
Pour y passer la nuit.
Cette biographie a été rédigée en collaboration avec le site Histoire-et-secrets.com
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Re: Marie Touchet
Dans la série les femmes célèbres dont tout le monde se fout ,
il ya
Jeanne de Belleville , qui fût corsaire bretonne par amour qui serait la première , à moins que cela ne soit Inghen Ruaidh ( La fille rouge )
je vous sens intrigués et dubitatifs .
il ya
Jeanne de Belleville , qui fût corsaire bretonne par amour qui serait la première , à moins que cela ne soit Inghen Ruaidh ( La fille rouge )
je vous sens intrigués et dubitatifs .
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Re: Marie Touchet
Sophie Germain, mathématicienne (1776-1831)
Une des premières mathématiciennes de l’époque moderne, étudiante clandestine, Sophie Germain n’a pas hésité à s’attaquer à certains des problèmes mathématiques les plus complexes.
https://femmessavantes.pressbooks.com/chapter/sophie-germain-mathematicienne-1776-1831/
Une des premières mathématiciennes de l’époque moderne, étudiante clandestine, Sophie Germain n’a pas hésité à s’attaquer à certains des problèmes mathématiques les plus complexes.
https://femmessavantes.pressbooks.com/chapter/sophie-germain-mathematicienne-1776-1831/
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