Les sanctions sont une entrave de l’agression russe

[Michel_Morel]

Ces derniers joursde plus en plus souvent certains politiques européens - le ministre des affaires étrangères de l’Allemagne Sigmar Gabriel, le ministre fédérale autrichienne de l’Europe, de l’Intégration et des Affaires étrangères Karin Kneissl, le président de la Chambre économique d’Autriche Christoph Leitl et les autres - parlent de la nécessité de la suppression graduelle des sanctions à l’encontre de la Russie. Cependant peut-on en parler tandis qu’à l’est de l’Ukraine les militants soutenus par le Kremlin violent régulièrement les accords de paix signés à Minsk et les civils souffrent et périssent ? La Mission spéciale de surveillance en Ukraine de l’OSCE et les organisations internationales des droits de l’homme fixent régulièrement les pilonnages des maisons d’habitation et de l’infrastructure civile exercés par les militants pro-russes, ainsi que de nombreux cas de violation de la Convention européen des droits de l’homme de 1950 et la Convention de Genève concernant le traitement des prisonniers de guerre de 1949. Il y a quelques exemples connus grâce aux volontaires et les représentants des organisations des droits de l’homme.

Un Ukrainien, Alexander Klimuk, se trouve depuis 4 ans dans la captivité chez les militants pro-russes et pour aujourd’hui son destin est inconnu. On sait seulement qu’on l’emportait en Crimée sur les travaux forcés, mais il a été rendu à Lougansk il y a une année. Autrefois on a reçu ses lettres, mais il n’y a rien d’aucunes nouvelles de lui pendant cette dernière année. Ses proches ne connaissent pas où est-il et qu’est-il advenu de lui?

Les militaires ukrainiens Roman Belenkiy, Maxime Houdan, Nikolay Samofalov, ils sont allés comme les volontaires au front pour protéger sa Patrie, auparavant, en 2014, ils ont participé à la Révolution de la Dignité à Kiev. Le 27 août 2014 ils sont disparus près du village Rosa Luxembourg dans la region de Donetsk. La mère de Romana appris, grâce à la défenseuse des droits de l’homme Helena Vasilieva, que son fils se trouvait dans l’hôpital à Rostov-sur-le-Don. En mai 2015 d’après l’information des militaires anciens russes (en temps ils ont fait parti du contingent militaire à l’Afghanistan) il est parvenu que les militaires ukrainiens ont été emportés sur les travaux forcés à la Russie, où ils ont été revendus. On sait que les prisoniers de guerre ukrainiens sont emmenés à la Tchétchénie, au Daghestan et à la République d’Adyguée. Hormis ces faits, les représentants d’Amnesty International fixent de nombreux faits destortues, des massacres et des enlèvements commis par les militants.

D’après l’information de la journaliste ukrainienne et la volontaire Anna Ivinskaya, qui s’occupe des recherches des Ukrainiens disparus dès 2014, Maxime Houdan et Roman Belenkiy sont les prisonniers de guerre, qui sont considérés très importants. C’est pourquoi ils sont tenus au centre de détention provisoir Lefortovo à Moscou. Une grande quantité de prisonniers de guerre ukrainiens se trouve dans de différentes villes de la Russie aux centres de détention provisoir du FSB. De plus ni les médecins, ni les parents, ni l’aide juridique, ni les consuls ukrainiens ne peuvent pas les contacter. Ces histoires et centaines d’autres sont semblables aux histoires d’autres patriotes ukrainiens protégeant sa Patrie : Kolchenko, Klykh, Karpuk.

La Russie, en niant sa participation au conflit militaire en Ukraine, emporte les citoyens ukrainiens pris à la captivité sur le territoire de l’Ukraine. Cela est l’infraction grave de l’article 5 de la Convention européenne des droits de l’homme (droit à la liberté et à la sûreté, qui régit tous les éléments de la privation de liberté), les travaux forcés sont la violation de l’article 4 de cette Convention (interdiction de l’esclavage et du travail forcé).

Selon des informations des défenseurs des droits de l’homme et les volontaires il y a « un marché des esclaves » illégal non loin de la ville russe Krasnodon, où on vend les prisonniers ukrainiens et pour lesquels on donne environs $ 500, et ensuite on les emporte au Caucase, à la République d’Adyguée et on les utilise en travaux excessivement dangereux, dans les mines. Ainsi, plusieurs militaires ukrainiens qui sont devenus les prisonniers au Donbass ont été emportés à la Russie et vendus à l’esclavage.

La guerre à l’est de l’Ukraine, éclatant du fait de Kremlin et soutenu par les militaires professionnels russes, continue à mutiler les vies des patriotes ukrainiens protégeant leur pays. Actuellement, c’est le soutien de l’Ukraine par la communauté internationale et les sanctions à l’encontre de l’agresseur qui retiennent l’agression russe. Il faut marquer que seulement grâce à la pression internationale la Russie a donné - à la fin de l’année passée - le feu vert aux marionnettes de « RPD » et « RPL » d’échanger des prisonniers de guerre, grâce à quoi 74 Ukrainienssont revenus chez eux.

Il est claire qu’on ne peux pas parler de la levée des sanctions jusqu’au moment que la Russie évacue ses troupess du territoire de l’Ukraine, donne la possibilité de restaurer le contrôle sur la frontière pour l’ONU et cesse le conflit armé, dont des milles d’Ukrainiens sont devenus des victimes. Il est très important de préserver la position commune non seulement sur la question de la prolongation des sanctions, mais aussi sur la question de leur renforcement, puisque ce sont les sanctions qui sont devenues le moyen unique efficace de freiner l’agression russe et de faire Poutine se mettre à la table des négociations.