La lutte pour de droits de l'homme dans la Russie doit se poursuivre

[peeters]

Les élections en Russie se sont terminées assez pronostiquement - Poutine a été réélu pour un autre mandat, et par conséquent aucun changement dans le pays ne serait pas prévus. La Russie continue de plonger dans l'abîme de l'autoritarisme. La démocratie et la liberté de parole sous le régime actuel n'est pas possible, car Poutine et son entourage comprennent bien que les transformations démocratiques mettront fin à leur régime kleptocratique.

La situation dans le domaine des droits de l'homme se détériore rapidement: l'opposition politique fait l'objet de poursuites, la critique publique du gouvernement en place est sévèrement réprimée, les participants des manifestations pacifiques font l'objet des enquêtes, les persécutions politiques des militants publiques sont portés sur des accusations criminelles d'extorsion et de possession d'armes. Par exemple, dans la Crimée des perquisitions à domicile d’activistes pro-ukrainiens et Tatars de Crimée sont menées sous le prétexte de chercher des armes ou des enquêtes sur les attaques terroristes éventuelles et vérification de l'identité des terroristes. Tous ces faits sont reflétés dans le rapport de Human Rights Watch, qui a été presenté le 18 janvier 2018.

Le nombre de prisonniers politiques a augmenté. Selon le Centre des droits de l'homme « Memorial », qui publie son rapport chaque année le 30 Octobre, la Journée de la commémoration des victimes des répressions politiques, au 29 Octobre, 2017, le nombre de détenus politiques était 117 personnes. Le Centre a également noté que parmi les prisonniers politiques il y a de nombreux citoyens de l'Ukraine residant dans la Crimée: Oleg Sentsov, Alexander Kolchenko, Gennadi Afanasyev et bien d'autres qui ont été arrêtés en Crimée par des représentants des services spéciaux russes en mai 2014, accusés d'avoir organisé des attentats terroristes. En août 2015, ils ont été reconnus coupables d'avoir préparé des actes terroristes dans la Crimée.

Tous ces gens sont « inacceptable » pour le régime de Vladimir Poutine, ils sont tous sous enquête ou condamnés. La même tactique a été appliqée pour tous ces gens: l'arrêt sur la base d'accusations fausses, la torture pendant l'enquête, le verdict, la peine de prison. Le cinéaste Sentsov a été condamné à 20 ans d'emprisonnement dans une colonie pénitentiaire à régime strict, Kolchenko - à 10 ans. La Cour Suprême de la Fédération de Russie a refusé d'examiner la cassation de leurs sentences. En raison des conditions sévères de détention Sentsov et Kolchenko subissent une forte détérioration de la santé. Ce dernier a été posé un diagnostic d'arythmie. De plus, il souffrait de rhumatisme aigu et avait des problèmes cardiaques. Si nous parlons de Sentsov, les dents lui tombent et les cheveux aussi.

Les organisations des droits de l'homme Amnesty International, Russie - Liberts, « Agora » et bien d'autres tentent de liberer les personnes condamnées arbitrairement et détenues dans les prisons russes, s'adressent à les organisations internationales et aux dirigeants des pays européens et occidentaux, en accentuant sur la malfondé des accusations, implications politisés de ce qui se passe.
La communauté internationale exprime sa solidarité avec les prisonniers politiques. Ainsi, la pétition en aide de Sentsov a été remise à l'Ambassade de Russie par des artistes français à Paris. Elle a été initiée en novembre 2017 sur le site change.org. et signée par plus de 3500 personnes.
Mais de telles actions sont plutôt non systématiques et spontanées. Peut-être, par conséquent, aucun résultat positif n'a été atteint dans cette direction, et la Russie continue d'ignorer les appels de la communauté mondiale. Peut-être pour atteindre un résultat positif, nous devons être plus unis, développer une position unifiée et agir comme un front uni! Et saisir donc à la volée, car on verra prochainement La Coupe du monde de football de 2018. Il est clair que la Russie s'efforcera d'obtenir de sérieux dividendes politiques et de reputation en cas de mise en application réussie.

Les dirigeants occidentaux et européens doivent simplement donner à la Russie un signal clair et sans compromis que le sport sera une excellente occasion de démontrer leur « grande » noblesse en « pardonnant » les prisonniers politiques. Une telle tactique peut fonctionner car tout le monde sait que Poutine est sensible à son image et très souvent il a utilisé de grandes compétitions internationales pour améliorer sa cote de popularité. De plus, en tant que personne ambitieuse, il veut indiscutablement que les dirigeants du haut niveau viennent à cet événement, exprimant ainsi leur respect au chef de l'Etat. Poutine comprend que cette option n'est possible que si la Russie fait un progrès dans la question des prisonniers politiques comme c'atait le cas des Jeux olympiques de Sotchi!

[Merl1]

[Alpha55]

Les "droits de l'homme" ? Mais on y croit encore ? Faut arrêter d'emmerder la Russie. C'est la seule Nation qui peut encore nous sortir de l'islamisation à venir ! 
Laissons Poutine tranquille ! Il est plus sérieux que Trump !

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