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La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
1847
Guerre du Sonderbund: la Suisse est déchirée par une guerre de religion.
Les cantons catholiques, dont les gouvernements sont fortement influencés par des conseillers jésuites, fondent une alliance militaire spéciale (Sonderbund), qui réclame l'annexion aux cantons catholiques des régions catholiques des cantons majoritairement protestants.
Ils appellent les monarques catholiques d'Autriche à leur aide, puis engagent les hostilités. Seule la victoire rapide des troupes fédérales/protestantes permet d'éviter une intervention autrichienne, qui aurait provoqué une extension du conflit à l'échelle européenne.
Les protestants se livrent pour leur part à des féroces "Chasses aux catholiques" dans les campagnes genevoises.
Les Jésuites, considérés comme responsables de la guerre, sont expulsés de Suisse, et leur expulsion restera en vigueur jusqu'aux années 1970.
Guerre du Sonderbund: la Suisse est déchirée par une guerre de religion.
Les cantons catholiques, dont les gouvernements sont fortement influencés par des conseillers jésuites, fondent une alliance militaire spéciale (Sonderbund), qui réclame l'annexion aux cantons catholiques des régions catholiques des cantons majoritairement protestants.
Ils appellent les monarques catholiques d'Autriche à leur aide, puis engagent les hostilités. Seule la victoire rapide des troupes fédérales/protestantes permet d'éviter une intervention autrichienne, qui aurait provoqué une extension du conflit à l'échelle européenne.
Les protestants se livrent pour leur part à des féroces "Chasses aux catholiques" dans les campagnes genevoises.
Les Jésuites, considérés comme responsables de la guerre, sont expulsés de Suisse, et leur expulsion restera en vigueur jusqu'aux années 1970.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
quand il n"y a pas de pédagogie , c'est ce qui arrive !parole des évangiles !!!Volog a écrit:1847
Guerre du Sonderbund: la Suisse est déchirée par une guerre de religion.
Les cantons catholiques, dont les gouvernements sont fortement influencés par des conseillers jésuites, fondent une alliance militaire spéciale (Sonderbund), qui réclame l'annexion aux cantons catholiques des régions catholiques des cantons majoritairement protestants.
Ils appellent les monarques catholiques d'Autriche à leur aide, puis engagent les hostilités. Seule la victoire rapide des troupes fédérales/protestantes permet d'éviter une intervention autrichienne, qui aurait provoqué une extension du conflit à l'échelle européenne.
Les protestants se livrent pour leur part à des féroces "Chasses aux catholiques" dans les campagnes genevoises.
Les Jésuites, considérés comme responsables de la guerre, sont expulsés de Suisse, et leur expulsion restera en vigueur jusqu'aux années 1970.
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
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Localisation : saint Etienne
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
1848
La population de Rome se révolte contre la dictature papale.
Le pape Pie IX est chassé.
Une république est proclamée et les murs du ghetto de Rome sont abattus.
Le Pape sera est remis au pouvoir en 1849 par les troupes françaises dépêchées sur place par Louis - Napoléon Bonaparte, président de la république française.
Les opposants sont fusillés. L'Etat de l'Église redevient une monarchie absolue dont le souverain est le pape.
Le ghetto est refermé: les juifs de Rome devront attendre la chute du régime papal en 1871 pour pouvoir enfin circuler librement dans la ville éternelle.
En 1849, à l'occasion d'un débat au parlement français, Victor Hugo décrira de manière poignante la réalité de l'Etat de l'Église catholique:
"Pour toute législation, un chaos de lois féodales et monacales, qui produit la barbarie des juges criminels et vénalité des juges civils. Quatorze tribunaux d'exception qui fonctionnent en permanence; devant ces tribunaux, aucune garantie. Les débats sont secrets.
La défense orale est interdite. Des juges ecclésiastiques jugent les causes et les personnes laïques.
Les juifs sont parqués et enfermés tous les soirs comme au XVème siècle; le clergé est mêlé à tout, même à la police.
Les gens de finance ne rendent compte qu'à Dieu, Deux censurent pèsent sur la pensée: la censure politique et la censure cléricale. L'une garrotte l'opinion, l'autre bâillonne la conscience. On vient en outre de rétablir l'inquisition".
Le pape Pie IX sera béatifié en septembre 2000.
La population de Rome se révolte contre la dictature papale.
Le pape Pie IX est chassé.
Une république est proclamée et les murs du ghetto de Rome sont abattus.
Le Pape sera est remis au pouvoir en 1849 par les troupes françaises dépêchées sur place par Louis - Napoléon Bonaparte, président de la république française.
Les opposants sont fusillés. L'Etat de l'Église redevient une monarchie absolue dont le souverain est le pape.
Le ghetto est refermé: les juifs de Rome devront attendre la chute du régime papal en 1871 pour pouvoir enfin circuler librement dans la ville éternelle.
En 1849, à l'occasion d'un débat au parlement français, Victor Hugo décrira de manière poignante la réalité de l'Etat de l'Église catholique:
"Pour toute législation, un chaos de lois féodales et monacales, qui produit la barbarie des juges criminels et vénalité des juges civils. Quatorze tribunaux d'exception qui fonctionnent en permanence; devant ces tribunaux, aucune garantie. Les débats sont secrets.
La défense orale est interdite. Des juges ecclésiastiques jugent les causes et les personnes laïques.
Les juifs sont parqués et enfermés tous les soirs comme au XVème siècle; le clergé est mêlé à tout, même à la police.
Les gens de finance ne rendent compte qu'à Dieu, Deux censurent pèsent sur la pensée: la censure politique et la censure cléricale. L'une garrotte l'opinion, l'autre bâillonne la conscience. On vient en outre de rétablir l'inquisition".
Le pape Pie IX sera béatifié en septembre 2000.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Bon là, ce passage je le connais... Page noire de notre histoire.
Pour ça que je différencie catholicisme et christianisme.
Pour ça que je différencie catholicisme et christianisme.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
1858
La police pontificale enlève un enfant juif sur ordre du Pape:
Une bonne (catholique) a fait secrètement baptiser un enfant juif dont elle avait la garde.
Sa motivation était que l'enfant était malade, et il fallait le sauver avant qu'il n'aille aux enfers en mourant. Hélas, cela se passe dans les états de l'Église:
dès qu'elle est informée du baptême, la police pontificale enlève de force l'enfant à la famille.
L'enfant, Edgardo Mortara, est adopté par le bienheureux Pape Pie IX (béatifié par Jean-Paul II en septembre 2000), qui l'élève pour qu'il devienne un prêtre.
La police pontificale enlève un enfant juif sur ordre du Pape:
Une bonne (catholique) a fait secrètement baptiser un enfant juif dont elle avait la garde.
Sa motivation était que l'enfant était malade, et il fallait le sauver avant qu'il n'aille aux enfers en mourant. Hélas, cela se passe dans les états de l'Église:
dès qu'elle est informée du baptême, la police pontificale enlève de force l'enfant à la famille.
L'enfant, Edgardo Mortara, est adopté par le bienheureux Pape Pie IX (béatifié par Jean-Paul II en septembre 2000), qui l'élève pour qu'il devienne un prêtre.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
la page blanche du Christianisme DEPUIS plus de 2000 ans
Jean-Marie Lustiger, né Aaron Lustiger le 17 septembre 1926 à Paris[1] et mort le 5 août 2007 à Paris, était un dignitaire de l'Église catholique romaine et membre de l'Académie française. Il fut archevêque puis cardinal-archevêque de Paris de 1981 à 2005.
Jean-Marie Lustiger est né le 17 septembre 1926, dans le 12e arrondissement de Paris[2]. Ses parents, originaires d'une famille juive ashkénaze venant de Pologne (Bendzin en Haute-Silésie), tiennent un commerce de bonneterie. Il reçoit à sa naissance le prénom d' Aaron. Durant la Semaine-Sainte 1940, dans la cathédrale d'Orléans, il a ressenti le désir de se convertir au catholicisme ; le 25 août 1940 à l'âge de 14 ans, il reçoit le baptême à Orléans, où sa famille est réfugiée. Il opte pour les prénoms Jean et Marie[2]. Cette période coïncide avec l'obligation faite aux citoyens juifs d'arborer l'étoile jaune. Sa mère est arrêtée en 1942 sur dénonciation de son employeur, internée au Drancy puis déportée vers le camp d'Auschwitz où elle est décédée en 1943[2]. Son père, n'acceptant toujours pas la conversion de son fils, essaie en vain de faire annuler le baptême[2].
Après avoir fait ses études secondaires au lycée Montaigne de Paris puis au lycée Pothier d'Orléans, il s'inscrit à l'université de la Sorbonne pour faire des études de lettres[1].
Sa vocation sacerdotale le conduisit à entrer au séminaire des Carmes de l'Institut catholique de Paris en 1946. Il fut ordonné prêtre le 17 avril 1954 à l'âge de 27 ans, dans l'église du séminaire des Carmes.
Jusqu'en 1969, il fut aumônier de la paroisse universitaire de Paris, connue sous le nom de Centre Richelieu[1], rassemblant des enseignants de l'école publique, aumônier des étudiants en lettres et sciences de la Sorbonne ainsi que des grandes écoles (École spéciale d'architecture, ENS de Fontenay-Saint-Cloud, École des Chartes). En 1969, il est nommé curé de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal, dans le 16e arrondissement de Paris et à comme vicaire, Mgr André Vingt-Trois, son successeur à la tête de l'archevêché de Paris.
Ordonné évêque d'Orléans, le 8 décembre 1979[1], il fut nommé archevêque de Paris le 27 février 1981, succédant au cardinal Marty[1]. Deux ans plus tard, le 2 février 1983, il est créé cardinal par le pape Jean-Paul II[1]. En février 2005, ayant atteint l'âge de 75 ans, il présenta au pape sa démission de l'archevêché de Paris pour raison d'âge ; selon la coutume il porta depuis le titre d'archevêque émérite de Paris[1].
En octobre 2006, Mgr Lustiger avait annoncé aux prêtres et diacres de Paris qu'il était atteint d'« une maladie grave dont le traitement a commencé ». Le 31 mai 2007, il fit une brève apparition à l'Académie française pour adresser ses adieux aux « Immortels ». « Vous ne me reverrez pas », leur avait-il lancé. Sa dernière apparition en public remontait au 26 janvier 2007, quand il avait concélébré la messe d'obsèques de l'Abbé Pierre à Notre-Dame. Il est décédé à l'âge de 81 ans, le dimanche 5 août 2007 à 19h 30 à la Maison Médicale Jeanne-Garnier (15e arrondissement de Paris), un établissement de soins palliatifs dépendant de la fondation des Dames du Calvaire, où il avait été admis le 23 avril, afin de soigner le cancer dont il était atteint depuis plusieurs années.
Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, il s'attela également à lancer de nouveaux médias : Radio Notre-Dame juste après la légalisation des radios libres en 1981, la chaîne de télévision KTO en 1999, le bulletin hebdomadaire du diocèse de Paris : Paris Notre-Dame[1][3].
Novateur et réformateur, il mit en place une série de réformes au sein du diocèse de Paris : formation des prêtres (création d'une année de formation spirituelle, dispersion des séminaristes dans de petits centres de formation au sein de Paris, de préférence à un grand-séminaire unique), fondation d'une faculté de théologique indépendante au sein de l'école cathédrale de Paris, distincte de l'Institut catholique. Il encouragea un renouveau des paroisses de Paris, la construction de sept nouvelles églises et la mission des communautés nouvelles au sein du diocèse (Communauté de l'Emmanuel, communauté du Chemin neuf).
Passionné d'art[réf. nécessaire], il soutiendra la refonte de la maîtrise de la cathédrale Notre-Dame et la création d'une école de formation professionnelle incluant l'animation des offices à la cathédrale, permettant ainsi un nouveau déploiement de la tradition de l'Église dans la cathédrale de Paris. Les différentes oeuvres d'art moderne installées à Notre-Dame ou à l'archevêché suscitèrent quelques controverses[réf. nécessaire].
Jusqu'à la fin de son épiscopat, le cardinal Lustiger a pris des mesures parfois très fermes, bien que discrètes, pour assurer la discipline de son clergé et la fidélité de l'enseignement dispensé dans le diocèse au magistère pontifical. Passioné et volontaire, son tempérament parfois un peu rugeux et son intelligence brillante supportaient mal la médiocrité. Fréquemment, le dimanche soir, il prêchait et célébrait la messe dans sa cathédrale.
Le cardinal Lustiger fut, jusqu'en juin 2006, l'évêque accompagnateur de la Communauté de l'Emmanuel, sur un plan international, à la demande du Saint-Siège[réf. nécessaire].
Le cardinal Lustiger a été élu à l'Académie française, le 15 juin 1995, au fauteuil 4, succédant au cardinal Decourtray.
Les discussions concernant ses chances de succéder à Jean-Paul II émurent un temps les médias, peu au fait des réalités ecclésiales. Alors qu'à l'annonce de la maladie du Pape, en 2002, il figurait parmi les papables favoris pour la succession de Jean-Paul II[réf. nécessaire], au début d'avril 2005, on ne parlait plus de lui que comme d'un possible outsider. L'inconvénient de sa candidature, outre son âge et sa santé déjà atteinte, aurait été les complications diplomatiques qu'aurait pu amener l'élection d'un pape pro-israélien[réf. nécessaire].
Le cardinal Lustiger avait de nombreux points communs avec Jean-Paul II[réf. nécessaire], parlant comme lui le polonais aussi bien que le yiddish et le français, pour ne rien dire de leur analyse souvent très proche de la situation ecclésiale et mondiale.
Jean-Marie Lustiger est né le 17 septembre 1926, dans le 12e arrondissement de Paris[2]. Ses parents, originaires d'une famille juive ashkénaze venant de Pologne (Bendzin en Haute-Silésie), tiennent un commerce de bonneterie. Il reçoit à sa naissance le prénom d' Aaron. Durant la Semaine-Sainte 1940, dans la cathédrale d'Orléans, il a ressenti le désir de se convertir au catholicisme ; le 25 août 1940 à l'âge de 14 ans, il reçoit le baptême à Orléans, où sa famille est réfugiée. Il opte pour les prénoms Jean et Marie[2]. Cette période coïncide avec l'obligation faite aux citoyens juifs d'arborer l'étoile jaune. Sa mère est arrêtée en 1942 sur dénonciation de son employeur, internée au Drancy puis déportée vers le camp d'Auschwitz où elle est décédée en 1943[2]. Son père, n'acceptant toujours pas la conversion de son fils, essaie en vain de faire annuler le baptême[2].
Après avoir fait ses études secondaires au lycée Montaigne de Paris puis au lycée Pothier d'Orléans, il s'inscrit à l'université de la Sorbonne pour faire des études de lettres[1].
Sa vocation sacerdotale le conduisit à entrer au séminaire des Carmes de l'Institut catholique de Paris en 1946. Il fut ordonné prêtre le 17 avril 1954 à l'âge de 27 ans, dans l'église du séminaire des Carmes.
Jusqu'en 1969, il fut aumônier de la paroisse universitaire de Paris, connue sous le nom de Centre Richelieu[1], rassemblant des enseignants de l'école publique, aumônier des étudiants en lettres et sciences de la Sorbonne ainsi que des grandes écoles (École spéciale d'architecture, ENS de Fontenay-Saint-Cloud, École des Chartes). En 1969, il est nommé curé de la paroisse Sainte-Jeanne-de-Chantal, dans le 16e arrondissement de Paris et à comme vicaire, Mgr André Vingt-Trois, son successeur à la tête de l'archevêché de Paris.
Ordonné évêque d'Orléans, le 8 décembre 1979[1], il fut nommé archevêque de Paris le 27 février 1981, succédant au cardinal Marty[1]. Deux ans plus tard, le 2 février 1983, il est créé cardinal par le pape Jean-Paul II[1]. En février 2005, ayant atteint l'âge de 75 ans, il présenta au pape sa démission de l'archevêché de Paris pour raison d'âge ; selon la coutume il porta depuis le titre d'archevêque émérite de Paris[1].
En octobre 2006, Mgr Lustiger avait annoncé aux prêtres et diacres de Paris qu'il était atteint d'« une maladie grave dont le traitement a commencé ». Le 31 mai 2007, il fit une brève apparition à l'Académie française pour adresser ses adieux aux « Immortels ». « Vous ne me reverrez pas », leur avait-il lancé. Sa dernière apparition en public remontait au 26 janvier 2007, quand il avait concélébré la messe d'obsèques de l'Abbé Pierre à Notre-Dame. Il est décédé à l'âge de 81 ans, le dimanche 5 août 2007 à 19h 30 à la Maison Médicale Jeanne-Garnier (15e arrondissement de Paris), un établissement de soins palliatifs dépendant de la fondation des Dames du Calvaire, où il avait été admis le 23 avril, afin de soigner le cancer dont il était atteint depuis plusieurs années.
Auteur d'une vingtaine d'ouvrages, il s'attela également à lancer de nouveaux médias : Radio Notre-Dame juste après la légalisation des radios libres en 1981, la chaîne de télévision KTO en 1999, le bulletin hebdomadaire du diocèse de Paris : Paris Notre-Dame[1][3].
Novateur et réformateur, il mit en place une série de réformes au sein du diocèse de Paris : formation des prêtres (création d'une année de formation spirituelle, dispersion des séminaristes dans de petits centres de formation au sein de Paris, de préférence à un grand-séminaire unique), fondation d'une faculté de théologique indépendante au sein de l'école cathédrale de Paris, distincte de l'Institut catholique. Il encouragea un renouveau des paroisses de Paris, la construction de sept nouvelles églises et la mission des communautés nouvelles au sein du diocèse (Communauté de l'Emmanuel, communauté du Chemin neuf).
Passionné d'art[réf. nécessaire], il soutiendra la refonte de la maîtrise de la cathédrale Notre-Dame et la création d'une école de formation professionnelle incluant l'animation des offices à la cathédrale, permettant ainsi un nouveau déploiement de la tradition de l'Église dans la cathédrale de Paris. Les différentes oeuvres d'art moderne installées à Notre-Dame ou à l'archevêché suscitèrent quelques controverses[réf. nécessaire].
Jusqu'à la fin de son épiscopat, le cardinal Lustiger a pris des mesures parfois très fermes, bien que discrètes, pour assurer la discipline de son clergé et la fidélité de l'enseignement dispensé dans le diocèse au magistère pontifical. Passioné et volontaire, son tempérament parfois un peu rugeux et son intelligence brillante supportaient mal la médiocrité. Fréquemment, le dimanche soir, il prêchait et célébrait la messe dans sa cathédrale.
Le cardinal Lustiger fut, jusqu'en juin 2006, l'évêque accompagnateur de la Communauté de l'Emmanuel, sur un plan international, à la demande du Saint-Siège[réf. nécessaire].
Le cardinal Lustiger a été élu à l'Académie française, le 15 juin 1995, au fauteuil 4, succédant au cardinal Decourtray.
Les discussions concernant ses chances de succéder à Jean-Paul II émurent un temps les médias, peu au fait des réalités ecclésiales. Alors qu'à l'annonce de la maladie du Pape, en 2002, il figurait parmi les papables favoris pour la succession de Jean-Paul II[réf. nécessaire], au début d'avril 2005, on ne parlait plus de lui que comme d'un possible outsider. L'inconvénient de sa candidature, outre son âge et sa santé déjà atteinte, aurait été les complications diplomatiques qu'aurait pu amener l'élection d'un pape pro-israélien[réf. nécessaire].
Le cardinal Lustiger avait de nombreux points communs avec Jean-Paul II[réf. nécessaire], parlant comme lui le polonais aussi bien que le yiddish et le français, pour ne rien dire de leur analyse souvent très proche de la situation ecclésiale et mondiale.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
1863
Le bienheureux Pape Pie IX publie le Syllabus.
Ce document est un recensement des "erreurs" de la pensée moderne, que le pape condamne sans appel.
Sont entre autres condamnées:
Le mariage civil,
la tolérance en pays catholique de rites d'autres religions,
la liberté de religion,
le panthéisme,
le libéralisme,
le socialisme,
la rébellion contre un souverain "légitime",
la critique au pouvoir temporel du pape,
la possibilité de progresser par la raison,
la non-intervention du religieux dans les sciences et la philosophie.
En 1870, il fera voter par le concile Vatican I l'infaillibilité du pape avec effet rétroactif, pour s'assurer que ses condamnations ne soient plus remises en question.
Le bienheureux Pape Pie IX publie le Syllabus.
Ce document est un recensement des "erreurs" de la pensée moderne, que le pape condamne sans appel.
Sont entre autres condamnées:
Le mariage civil,
la tolérance en pays catholique de rites d'autres religions,
la liberté de religion,
le panthéisme,
le libéralisme,
le socialisme,
la rébellion contre un souverain "légitime",
la critique au pouvoir temporel du pape,
la possibilité de progresser par la raison,
la non-intervention du religieux dans les sciences et la philosophie.
En 1870, il fera voter par le concile Vatican I l'infaillibilité du pape avec effet rétroactif, pour s'assurer que ses condamnations ne soient plus remises en question.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
C'était peu de temps avant l'infaillibilité pontificale, on peut y voir dans cette réaction clérical une dynamique parallèle à celle de la montée des lumières bourgeoises.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Mais il est déjà là, sous la forme d'esprit saint à travers la communauté chrétienne.
Et Franchement Jésus c'est le Socrates Juif...
Et Franchement Jésus c'est le Socrates Juif...
Plaristes Evariste- Vénérable
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oscarire- Sage
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ztylo aime ce message
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
comme l'Apocalypse de Jean prévu , comme de nouveau le retour du Christ par vaisseau (extraterrestre ) pour venir chercher les dernières Brebis , viendra !!! les moutons et les pass sanitaire seront exclu , sans oublier les mentalités de §erpents aussi!!!
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
1871
Le pape, qui est officiellement infaillible avec effet rétroactif depuis 1870, excommunie toute personne qui participerait à une quelconque élection de l'état italien, qui est défini comme étant "diabolique", car il avait privé les papes de leur état séculier.
Cette sentence d'excommunication automatique n'empêchera pas le pape de bénir quelques années après un nouvellement fondé "Partito populare", d'inspiration catholique, fondé et dirigé par un prêtre.
1881
Les Pogroms russes commencent.
Excités par des prélats orthodoxes, qui répandent une fausse rumeur comme quoi le Tzar Alexandre II aurait été assassiné par un juif, des foules se rassemblent dans plus de 200 villes russes, et détruisent les biens des juifs.
Les Pogroms deviendront communs dans la pieuse Russie tsariste, surtout entre 1900 et 1907. Le plus violent d'entre eux à lieu à Kishinev en 1903:
les autorités civiles et religieuses de la ville excitent la foule, qui s'en prend violemment au juifs: pendant deux jours, la foule tue 45 juifs, en blesse environ 600, et pille 1500 maisons.
Bien sûr, les responsables (Popes et politiciens) ne seront jamais inquiétés par la justice.
Le pape, qui est officiellement infaillible avec effet rétroactif depuis 1870, excommunie toute personne qui participerait à une quelconque élection de l'état italien, qui est défini comme étant "diabolique", car il avait privé les papes de leur état séculier.
Cette sentence d'excommunication automatique n'empêchera pas le pape de bénir quelques années après un nouvellement fondé "Partito populare", d'inspiration catholique, fondé et dirigé par un prêtre.
1881
Les Pogroms russes commencent.
Excités par des prélats orthodoxes, qui répandent une fausse rumeur comme quoi le Tzar Alexandre II aurait été assassiné par un juif, des foules se rassemblent dans plus de 200 villes russes, et détruisent les biens des juifs.
Les Pogroms deviendront communs dans la pieuse Russie tsariste, surtout entre 1900 et 1907. Le plus violent d'entre eux à lieu à Kishinev en 1903:
les autorités civiles et religieuses de la ville excitent la foule, qui s'en prend violemment au juifs: pendant deux jours, la foule tue 45 juifs, en blesse environ 600, et pille 1500 maisons.
Bien sûr, les responsables (Popes et politiciens) ne seront jamais inquiétés par la justice.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
1881
Les Pogroms russes commencent. Excités par des prélats orthodoxes, qui répandent une fausse rumeur comme quoi le Tzar Alexandre II aurait été assassiné par un juif, des foules se rassemblent dans plus de 200 villes russes, et détruisent les biens des juifs.
Les Pogroms deviendront communs dans la pieuse Russie tsariste, surtout entre 1900 et 1907.
Le plus violent d'entre eux à lieu à Kishinev en 1903: les autorités civiles et religieuses de la ville excitent la foule, qui s'en prend violemment au juifs:
pendant deux jours, la foule tue 45 juifs, en blesse environ 600, et pille 1500 maisons. Bien sûr, les responsables (Popes et politiciens) ne seront jamais inquiétés par la justice.
1881-1882
Civiltà Cattolica, journal romain contrôlé par des Jésuites, qui continuera à publier des articles sur la culpabilité de Dreyfuss des années après la réhabilitation de ce dernier, publie une série d'articles accusant les juifs de crucifier des enfants chrétiens.
Le père Giuseppe Oreglia de San Stefano, Jésuite, remet sur la place publique une vieille accusation: les juifs pratiqueraient des meurtres rituels d'enfants chrétiens. Cela est trop fréquent, écrit le bon père jésuite.
En Europe de l'Est, dit savoir le bon père, l'emploi de sang chrétien est une loi générale pesant sur la conscience de tous les hébreux.
Chaque année, poursuit-il, les juifs crucifient un enfant chrétien en le faisant mourir dans les tourments.
Le ton et le contenu de ces articles sont malheureusement assez typiques pour la presse catholique de l'époque.
La Croix, en France, publie des articles de nature semblable à la même époque.
Pour évaluer à sa juste mesure le poids de ces mots, il faut rappeler que ces articles paraissent alors que les personnes qui seront au pouvoir dans les années 30-40 du XXème siècle (dont le pape Pie XII) sont alors des enfants:
ils grandiront baignés dans la haine des juifs, et pourront mettre en pratique au cours de la deuxième guerre mondiale ce qu'ils auront appris en tant qu’enfants.
Les Pogroms russes commencent. Excités par des prélats orthodoxes, qui répandent une fausse rumeur comme quoi le Tzar Alexandre II aurait été assassiné par un juif, des foules se rassemblent dans plus de 200 villes russes, et détruisent les biens des juifs.
Les Pogroms deviendront communs dans la pieuse Russie tsariste, surtout entre 1900 et 1907.
Le plus violent d'entre eux à lieu à Kishinev en 1903: les autorités civiles et religieuses de la ville excitent la foule, qui s'en prend violemment au juifs:
pendant deux jours, la foule tue 45 juifs, en blesse environ 600, et pille 1500 maisons. Bien sûr, les responsables (Popes et politiciens) ne seront jamais inquiétés par la justice.
1881-1882
Civiltà Cattolica, journal romain contrôlé par des Jésuites, qui continuera à publier des articles sur la culpabilité de Dreyfuss des années après la réhabilitation de ce dernier, publie une série d'articles accusant les juifs de crucifier des enfants chrétiens.
Le père Giuseppe Oreglia de San Stefano, Jésuite, remet sur la place publique une vieille accusation: les juifs pratiqueraient des meurtres rituels d'enfants chrétiens. Cela est trop fréquent, écrit le bon père jésuite.
En Europe de l'Est, dit savoir le bon père, l'emploi de sang chrétien est une loi générale pesant sur la conscience de tous les hébreux.
Chaque année, poursuit-il, les juifs crucifient un enfant chrétien en le faisant mourir dans les tourments.
Le ton et le contenu de ces articles sont malheureusement assez typiques pour la presse catholique de l'époque.
La Croix, en France, publie des articles de nature semblable à la même époque.
Pour évaluer à sa juste mesure le poids de ces mots, il faut rappeler que ces articles paraissent alors que les personnes qui seront au pouvoir dans les années 30-40 du XXème siècle (dont le pape Pie XII) sont alors des enfants:
ils grandiront baignés dans la haine des juifs, et pourront mettre en pratique au cours de la deuxième guerre mondiale ce qu'ils auront appris en tant qu’enfants.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
les mensonges sur la foi en Dieu et ou le Christ , seront maudit toute l'éternité !
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Pour la Civilitta Cattolica il a pas tord lisez les exemplaire des années 20-30 et pendant la seconde guerre mondiale ceux publiés en Amérique du sud...aPOTRE a écrit:les mensonges sur la foi en Dieu et ou le Christ , seront maudit toute l'éternité !
Quand je vous die que Pie XI et Pie XII était des papes fascistes je déconne 0 !!!
Tout bon chrétien qui se respecte devrai vomir l'aristocratie de la curie Romaine, comem christ vomissait les pharisiens.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
cela équivaut à tous (sans distinction de bords )Plaristes a écrit:Pour la Civilitta Cattolica il a pas tord lisez les exemplaire des années 20-30 et pendant la seconde guerre mondiale ceux publiés en Amérique du sud...aPOTRE a écrit:les mensonges sur la foi en Dieu et ou le Christ , seront maudit toute l'éternité !
Quand je vous die que Pie XI et Pie XII était des papes fascistes je déconne 0 !!!
Tout bon chrétien qui se respecte devrai vomir l'aristocratie de la curie Romaine, comem christ vomissait les pharisiens.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
aPOTRE a écrit:les mensonges sur la foi en Dieu et ou le Christ , seront maudit toute l'éternité !
Encore un qui se croit encore au temps de l'inquisition ...
Vade retro satanas ...
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
non je ne croit pas à l'inquisition , c'est pas ainsi on a la Foi ! l'islam est de cette trempe là ! et force de voir que la foi n'existe pas chez eux et elles depuis les guerres d'inquisition qu'ils ont mené! ils ne sont pas fait pour respecter la Volonté du Père Eternel , sur Terre comme Aux Cieux !!!que je classifierait en secte inquisitrice , le coran le prouve !Volog a écrit:aPOTRE a écrit:les mensonges sur la foi en Dieu et ou le Christ , seront maudit toute l'éternité !
Encore un qui se croit encore au temps de l'inquisition ...
Vade retro satanas ...
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
aPOTRE a écrit:non je ne croit pas à l'inquisition , c'est pas ainsi on a la Foi ! l'islam est de cette trempe là ! et force de voir que la foi n'existe pas chez eux et elles depuis les guerres d'inquisition qu'ils ont mené! ils ne sont pas fait pour respecter la Volonté du Père Eternel , sur Terre comme Aux Cieux !!!que je classifierait en secte inquisitrice , le coran le prouve !Volog a écrit:aPOTRE a écrit:les mensonges sur la foi en Dieu et ou le Christ , seront maudit toute l'éternité !
Encore un qui se croit encore au temps de l'inquisition ...
Vade retro satanas ...
Mais ce topic traite de la page noire du christianisme, rien d'autre, on dirait que ça vous dérange, mais faut pas être aussi sectaire et dogmatique, cela vous enlève toute réflexion.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
Génocide des cathares et crimes contre l’humanité perpétrés dans le Languedoc au 13ème siècle ?
Pourquoi ? Qui en porte la responsabilité ?
1) Un génocide parfait
La croisade organisée par le pape Innocent III sur les terres languedociennes au début du 13ème siècle a prémédité, mis en pratique, de façon planifiée, de façon systématique, sur un critère idéologique et religieux, l’extermination de la totalité des cathares en tant que groupe humain : cela s’appelle évidemment un génocide parfait. Plusieurs historiens ont avancé un nombre de victimes de l’ordre d’un million, d’autres l’évaluent plutôt à une centaine de milliers. Il s’agit bien d’un crime de masse.
La phrase "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens", prononcée par le légat du pape correspond à la mentalité générale des croisés et symbolise une volonté génocidaire. Le quatrième concile œcuménique du Latran en 1215 a confirmé très officiellement cette logique génocidaire, particulièrement en établissant des tribunaux et l’essentiel de la procédure pour juger les hérétiques, embryon de la future inquisition.
Je suis très sensible à cette question parce que mon village aveyronnais fut cathare à l’époque et fit partie des bourgs où la répression fut la plus systématique et la plus longue. Le château du 12ème dresse toujours ses deux tours et j’aime dormir, par héritage et par défi, dans une porte fortifiée de l’époque
Pourquoi ? Qui en porte la responsabilité ?
1) Un génocide parfait
La croisade organisée par le pape Innocent III sur les terres languedociennes au début du 13ème siècle a prémédité, mis en pratique, de façon planifiée, de façon systématique, sur un critère idéologique et religieux, l’extermination de la totalité des cathares en tant que groupe humain : cela s’appelle évidemment un génocide parfait. Plusieurs historiens ont avancé un nombre de victimes de l’ordre d’un million, d’autres l’évaluent plutôt à une centaine de milliers. Il s’agit bien d’un crime de masse.
La phrase "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens", prononcée par le légat du pape correspond à la mentalité générale des croisés et symbolise une volonté génocidaire. Le quatrième concile œcuménique du Latran en 1215 a confirmé très officiellement cette logique génocidaire, particulièrement en établissant des tribunaux et l’essentiel de la procédure pour juger les hérétiques, embryon de la future inquisition.
Je suis très sensible à cette question parce que mon village aveyronnais fut cathare à l’époque et fit partie des bourgs où la répression fut la plus systématique et la plus longue. Le château du 12ème dresse toujours ses deux tours et j’aime dormir, par héritage et par défi, dans une porte fortifiée de l’époque
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
2) Pourquoi l’Eglise a-t-elle organisé ce génocide ?
* L’extermination des apostats et hérétiques faisait indiscutablement partie de l’héritage canonique transmis par les Pères de l’Eglise. Le pape pouvait se référer par exemple à l’attitude de Saint Augustin, à ses textes vis à vis des donatistes d’Afrique du Nord aux 4ème et 5ème siècles. Sur ce point, je n’incrimine pas plus le christianisme que l’Islam ou la religion juive ; les trois se fondent pour partie sur un terreau idéologique monothéiste qui laissera toujours place à des objectifs théocratiques et totalitaires.
* L’Eglise s’était développée sur la fin de l’Empire romain dans un contexte d’affaiblissement des notions de droit dont elle avait profité pour imposer son monopole idéologique, monopole qu’elle tenait à sauvegarder coûte que coûte.
* L’hérésie cathare se développait assez rapidement sur la fin du 12ème siècle, début du 13ème, en particulier dans le Midi occitan languedocien. La prédication comme les bûchers de petits groupes avaient montré leurs limites. Or, l’Eglise produit à ce moment-là un grand nombre d’articles en droit canonique dont le fondement est raciste et totalitaire ; l’Eglise cherche à protéger la pureté raciale et religieuse de sa communauté. L’exemple le plus connu est cette décision du douzième concile oecuménique " Des Chrétiens ont des rapports sexuels avec des femmes juives ou sarrasines. De façon que le crime d’un tel mélange maudit ne puisse plus avoir d’excuse dans le futur, nous décidons que les Juifs et les Sarrasins des deux sexes, dans toutes les terres chrétiennes, se distinguent eux-mêmes publiquement des autres peuples par leurs habits". Les cathares ne bénéficieront pas d’un traitement seulement symbolique puisqu’ils seront exterminés de façon planifiée, jusqu’au dernier.
* Aucune religion organisée ne survit indépendamment de ses moyens économiques. Or, dans le Languedoc, les intérêts économiques et le rôle politique de l’Eglise étaient, me semble-t-il, plus inquiétés qu’ailleurs en raison d’une part de Communes urbaines à la démocratie assez avancée, d’autre part d’une résistance de petits féodaux à l’ambition de terres, d’argent et de pouvoir du clergé. Surtout, une partie de ces petits féodaux trouvaient dans le catharisme une justification idéologique et un allié face à l’Eglise ; cette confluence menaçait évidemment la place dominante du clergé au sein du mode de production féodal.
* L’extermination des apostats et hérétiques faisait indiscutablement partie de l’héritage canonique transmis par les Pères de l’Eglise. Le pape pouvait se référer par exemple à l’attitude de Saint Augustin, à ses textes vis à vis des donatistes d’Afrique du Nord aux 4ème et 5ème siècles. Sur ce point, je n’incrimine pas plus le christianisme que l’Islam ou la religion juive ; les trois se fondent pour partie sur un terreau idéologique monothéiste qui laissera toujours place à des objectifs théocratiques et totalitaires.
* L’Eglise s’était développée sur la fin de l’Empire romain dans un contexte d’affaiblissement des notions de droit dont elle avait profité pour imposer son monopole idéologique, monopole qu’elle tenait à sauvegarder coûte que coûte.
* L’hérésie cathare se développait assez rapidement sur la fin du 12ème siècle, début du 13ème, en particulier dans le Midi occitan languedocien. La prédication comme les bûchers de petits groupes avaient montré leurs limites. Or, l’Eglise produit à ce moment-là un grand nombre d’articles en droit canonique dont le fondement est raciste et totalitaire ; l’Eglise cherche à protéger la pureté raciale et religieuse de sa communauté. L’exemple le plus connu est cette décision du douzième concile oecuménique " Des Chrétiens ont des rapports sexuels avec des femmes juives ou sarrasines. De façon que le crime d’un tel mélange maudit ne puisse plus avoir d’excuse dans le futur, nous décidons que les Juifs et les Sarrasins des deux sexes, dans toutes les terres chrétiennes, se distinguent eux-mêmes publiquement des autres peuples par leurs habits". Les cathares ne bénéficieront pas d’un traitement seulement symbolique puisqu’ils seront exterminés de façon planifiée, jusqu’au dernier.
* Aucune religion organisée ne survit indépendamment de ses moyens économiques. Or, dans le Languedoc, les intérêts économiques et le rôle politique de l’Eglise étaient, me semble-t-il, plus inquiétés qu’ailleurs en raison d’une part de Communes urbaines à la démocratie assez avancée, d’autre part d’une résistance de petits féodaux à l’ambition de terres, d’argent et de pouvoir du clergé. Surtout, une partie de ces petits féodaux trouvaient dans le catharisme une justification idéologique et un allié face à l’Eglise ; cette confluence menaçait évidemment la place dominante du clergé au sein du mode de production féodal.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
3) Ethnocide de la société occitane. L’Eglise ne s’est pas limitée au génocide des cathares. Elle a organisé l’écrasement des terres du Languedoc. Elle a fourni les forces nécessaires pour en assurer la conquête. Pourquoi ?
C’est elle qui a prêché sans cesse, organisé sans cesse une rotation de renforts venus d’une bonne partie de l’Europe occidentale pour prendre Béziers, puis Carcassonne puis Lavaur, puis Toulouse... Ce faisant, elle a laissé, de fait, la croisade évoluer en une guerre de conquête et de sociocide (anéantissement d’une société).
De nombreux prélats ont joué un rôle important, y compris dans la constitution et la direction de troupes. Il fallait pour cela des raisons profondes.
1) Il est probable qu’Innocent III a cru possible au début du XIIIème siècle de se tailler un vaste territoire vassal du Saint Siège dans le Languedoc.
2) La fonction sociale, l’idéologie et les intérêts de l’Eglise du Moyen Age sont inextricablement liés à la hiérarchie féodale. Or, le processus d’émancipation collective en cours dans de nombreuses villes du Languedoc menace le clergé plus qu’ailleurs. Dans ces communes assez laïcisées, face à des parfaits cathares qui ne cherchent pas à diriger ou contrôler la société mais seulement à lui apporter l’Evangile, le clergé est objectivement menacé. Aussi, la papauté a déjà organisé une croisade contre la commune de Montpellier au XIIème en l’absence de tout hérétique. Lorsque les croisés papaux arrivent devant Béziers en 1209, cette ville leur fait savoir qu’elle n’acceptera aucun accord qui "puisse entraîner un changement quelconque dans le gouvernement de leur ville". Lorsque ces mêmes croisés papaux approchent de Toulouse en 1211, cette commune en plein développement économique craint surtout une main mise féodale et choisit de se défendre les armes à la main.
La puissance sociale et politique de l’Eglise connaît au début du XIIIème siècle son zénith. La papauté essaie d’imposer une forme de théocratie européenne. Les rois d’Aragon, de Bulgarie, du Portugal puis d’Angleterre se reconnaissent vassaux du pape. Innocent III se comporte en arbitre de toute la féodalité. Il mène en même temps une lutte déterminée contre les processus d’émancipation démocratique dans les villes. Or, l’existence en Languedoc, à la fois d’une contestation idéologique forte et de traditions urbaines assez démocratiques, menaçait cette puissance et cet objectif théocratiques.
Face à des parfaits cathares essayant de pratiquer une Evangile de respect d’autrui, de respect de la vie, de solidarité, d’enseignement... le clergé romain n’avait aucune chance, à long terme, de l’emporter sans faire brûler ses opposants et sans briser le contexte social de moins en moins féodal dans lequel cette hérésie s’était développée.
C’est elle qui a prêché sans cesse, organisé sans cesse une rotation de renforts venus d’une bonne partie de l’Europe occidentale pour prendre Béziers, puis Carcassonne puis Lavaur, puis Toulouse... Ce faisant, elle a laissé, de fait, la croisade évoluer en une guerre de conquête et de sociocide (anéantissement d’une société).
De nombreux prélats ont joué un rôle important, y compris dans la constitution et la direction de troupes. Il fallait pour cela des raisons profondes.
1) Il est probable qu’Innocent III a cru possible au début du XIIIème siècle de se tailler un vaste territoire vassal du Saint Siège dans le Languedoc.
2) La fonction sociale, l’idéologie et les intérêts de l’Eglise du Moyen Age sont inextricablement liés à la hiérarchie féodale. Or, le processus d’émancipation collective en cours dans de nombreuses villes du Languedoc menace le clergé plus qu’ailleurs. Dans ces communes assez laïcisées, face à des parfaits cathares qui ne cherchent pas à diriger ou contrôler la société mais seulement à lui apporter l’Evangile, le clergé est objectivement menacé. Aussi, la papauté a déjà organisé une croisade contre la commune de Montpellier au XIIème en l’absence de tout hérétique. Lorsque les croisés papaux arrivent devant Béziers en 1209, cette ville leur fait savoir qu’elle n’acceptera aucun accord qui "puisse entraîner un changement quelconque dans le gouvernement de leur ville". Lorsque ces mêmes croisés papaux approchent de Toulouse en 1211, cette commune en plein développement économique craint surtout une main mise féodale et choisit de se défendre les armes à la main.
La puissance sociale et politique de l’Eglise connaît au début du XIIIème siècle son zénith. La papauté essaie d’imposer une forme de théocratie européenne. Les rois d’Aragon, de Bulgarie, du Portugal puis d’Angleterre se reconnaissent vassaux du pape. Innocent III se comporte en arbitre de toute la féodalité. Il mène en même temps une lutte déterminée contre les processus d’émancipation démocratique dans les villes. Or, l’existence en Languedoc, à la fois d’une contestation idéologique forte et de traditions urbaines assez démocratiques, menaçait cette puissance et cet objectif théocratiques.
Face à des parfaits cathares essayant de pratiquer une Evangile de respect d’autrui, de respect de la vie, de solidarité, d’enseignement... le clergé romain n’avait aucune chance, à long terme, de l’emporter sans faire brûler ses opposants et sans briser le contexte social de moins en moins féodal dans lequel cette hérésie s’était développée.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
4) Intérêts privés dans l’écrasement de la civilisation occitane
Une fois la croisade lancée, l’Eglise a couvert les agissements de groupes ayant des intérêts privés dans l’écrasement de toute la civilisation occitane.
Quels groupes ?
* d’une part une fraction du clergé ( le légat du pape Arnaud-Amaury, des prédicateurs comme Foulques, Thédise, Saint Dominique...) qui voulait aller jusqu’au bout dans l’extermination des cathares et l’anéantissement de la civilisation occitane.
Des appréciations conjoncturelles différentes sont apparues à certains moments entre tel ou tel prélat et même entre le pape et ses légats au sein de la croisade. Cependant, ces derniers ont toujours fait prévaloir, en fin de compte, leur volonté jusqu’au-boutiste.
Toute religion produit un pourcentage élevé de fous furieux prêts à tout pour imposer leur croyance ; ce pourcentage est d’autant plus fort parmi les professionnels de la religion concernée, parmi les personnes dont la survie économique et le statut social dépend fortement du rôle de la religion, surtout à l’époque de la féodalité européenne, mode de production dans lequel l’Eglise romaine disposait d’un monopole idéologique.
* d’autre part des féodaux comme Simon de Montfort qui construisent leur carrière et celle de leurs enfants en dépossédant des féodaux occitans pourtant inattaquables quant à leur foi chrétienne romaine.
* enfin de nombreux aventuriers mercenaires alléchés par les combats, le butin et les tueries
5) On ne peut évidemment exclure les rois de France de cette responsabilité
Au début de la croisade, ils ont seulement donné la permission à leurs vassaux d’y participer mais peu à peu, ils vont y jouer un rôle plus important jusqu’au moment où ils vont en devenir les principaux bénéficiaires.
Jacques Serieys
Une fois la croisade lancée, l’Eglise a couvert les agissements de groupes ayant des intérêts privés dans l’écrasement de toute la civilisation occitane.
Quels groupes ?
* d’une part une fraction du clergé ( le légat du pape Arnaud-Amaury, des prédicateurs comme Foulques, Thédise, Saint Dominique...) qui voulait aller jusqu’au bout dans l’extermination des cathares et l’anéantissement de la civilisation occitane.
Des appréciations conjoncturelles différentes sont apparues à certains moments entre tel ou tel prélat et même entre le pape et ses légats au sein de la croisade. Cependant, ces derniers ont toujours fait prévaloir, en fin de compte, leur volonté jusqu’au-boutiste.
Toute religion produit un pourcentage élevé de fous furieux prêts à tout pour imposer leur croyance ; ce pourcentage est d’autant plus fort parmi les professionnels de la religion concernée, parmi les personnes dont la survie économique et le statut social dépend fortement du rôle de la religion, surtout à l’époque de la féodalité européenne, mode de production dans lequel l’Eglise romaine disposait d’un monopole idéologique.
* d’autre part des féodaux comme Simon de Montfort qui construisent leur carrière et celle de leurs enfants en dépossédant des féodaux occitans pourtant inattaquables quant à leur foi chrétienne romaine.
* enfin de nombreux aventuriers mercenaires alléchés par les combats, le butin et les tueries
5) On ne peut évidemment exclure les rois de France de cette responsabilité
Au début de la croisade, ils ont seulement donné la permission à leurs vassaux d’y participer mais peu à peu, ils vont y jouer un rôle plus important jusqu’au moment où ils vont en devenir les principaux bénéficiaires.
Jacques Serieys
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: La page noire du christianisme 2000 ans de crimes, terreur, répression
l'inquisition invention des mahométans , pas des catholiques ,ni des Chrétien(ne)s !!!Volog a écrit:aPOTRE a écrit:non je ne croit pas à l'inquisition , c'est pas ainsi on a la Foi ! l'islam est de cette trempe là ! et force de voir que la foi n'existe pas chez eux et elles depuis les guerres d'inquisition qu'ils ont mené! ils ne sont pas fait pour respecter la Volonté du Père Eternel , sur Terre comme Aux Cieux !!!que je classifierait en secte inquisitrice , le coran le prouve !Volog a écrit:aPOTRE a écrit:les mensonges sur la foi en Dieu et ou le Christ , seront maudit toute l'éternité !
Encore un qui se croit encore au temps de l'inquisition ...
Vade retro satanas ...
Mais ce topic traite de la page noire du christianisme, rien d'autre, on dirait que ça vous dérange, mais faut pas être aussi sectaire et dogmatique, cela vous enlève toute réflexion.
Frère Barnabé- Vénérable
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