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Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
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Frère Barnabé
Monsieur Trololo
Jeannot Lapin
Vladimir de Volog
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Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Il y a trois semaines, l’Hôpital Al-Farabi, à Oujda, recevait Zeineb, une enfant de 11 ans, dans un état critique avec les cheveux rasés et des traces de torture bien visibles sur tout son corps, des contusions à la tête et une haute fièvre à cause des brûlures dans la bouche et les parties génitales. Elle avait aussi des coupures et des contusions sur différentes parties du corps.
Sa famille a accusé son employeur ( un juge de la ville d’Oujda) et son épouse.
Plusieurs associations civiles se sont mobilisées pour éclaircir l’affaire et demandé de prendre les mesures adéquates contre les agresseurs. Malgré que la petite fille avait dénoncé le couple employeur, la justice essaie de diminuer la gravité de l’affaire en limitant l’accusation à l’épouse du juge inculpé par la famille de la victime.
Ainsi le procureur général du Roi près la cour d’appel d’Oujda a annoncé que l’épouse a été déférée devant le Parquet général du tribunal de première instance de la ville, en état d’arrestation.
Un communiqué du procureur général du Roi près la cour d’appel d’Oujda, parvenu jeudi à la MAP, indique que le parquet général près le tribunal de première instance de la ville a décidé de poursuivre l’accusée pour les faits qui lui sont reprochés.
Le procureur général près la cour d’appel d’Oujda indique également avoir présenté une requête au Premier président de la même juridiction pour ouvrir une enquête sur cette affaire avec le juge, époux de la personne poursuivie.
Le juge d’instruction près la même cour a été chargé d’entamer la procédure d’enquête avec ledit juge, précise la même source. Le cas de la petite Zeineb illustre la situation dans laquelle se trouvent les petites filles devant le regard complice du Gouvernement. Elles sont pratiquement réduites à l’esclavage et leur situation a été dénoncée par deux organisations nord-américaines, Human Rights Watch et Domestic Child, dans leurs rapports. Pour ces créatures la rémunération se limite à un peu de viande et quelque chose pour s’habiller. Et elles seront contentes si elles n’ont pas ét abusées sexuellement.
La réalité vécue par les enfants marocains issus de familles citadines ou rurales défavorisées est bien éloignée de l’idéal énoncé par l’ONU. La violence, les enfants la subissent sous plusieurs formes. Selon l’Organisation Internationale du Travail, le Maroc reste aux côtés de la Chine et de l’Inde "l’un des pays présentant les pires formes de travail des enfants". Leur nombre est évalué à 600.000, dont l’âge s’échelonne entre 6 et 15 ans. Les salaires se situent en dessous de toutes les normes, les heures ne sont aucunement réglementées. Les garçons occupent des emplois dans les commerces ou des entreprises.
Les filles sont employées dans le textile et de nombreuses autres, entre 7 et 10 ans, recrutées dans les campagnes et littéralement achetées à des parents très pauvres, deviennent les "petites bonnes" taillables et corvéables à merci dans les familles citadines. Des tentatives pour scolariser quelques heures par semaines ces enfants travailleurs restent des exceptions. Ceux qui ne peuvent plus supporter les conditions de travail accompagnées assez souvent de brutalités commises par l’employeur, s’enfuient et vont grossir le flot des "enfants des rues" issus de familles pauvres déstructurées, enfants de mères célibataires, enfants abandonnés.
Ces enfants, certains très jeunes, vivent dans l’insécurité totale de la rue, sans aucune hygiène, mal nourris, exposés à l’exploitation sexuelle dès dix ans, aux rafles de la police, emprisonnés souvent puisque le vagabondage est un délit...
Cela se passe au Royaume du Maroc, pays qui, aux yeux de l’Union Européenne, a mérité un statut avancé par rapport aux autres pays du Maghreb, et aux yeux de la France, est un exemple en matière de droits de l’homme et démocratie.
Diaspora Sahraouie
Sa famille a accusé son employeur ( un juge de la ville d’Oujda) et son épouse.
Plusieurs associations civiles se sont mobilisées pour éclaircir l’affaire et demandé de prendre les mesures adéquates contre les agresseurs. Malgré que la petite fille avait dénoncé le couple employeur, la justice essaie de diminuer la gravité de l’affaire en limitant l’accusation à l’épouse du juge inculpé par la famille de la victime.
Ainsi le procureur général du Roi près la cour d’appel d’Oujda a annoncé que l’épouse a été déférée devant le Parquet général du tribunal de première instance de la ville, en état d’arrestation.
Un communiqué du procureur général du Roi près la cour d’appel d’Oujda, parvenu jeudi à la MAP, indique que le parquet général près le tribunal de première instance de la ville a décidé de poursuivre l’accusée pour les faits qui lui sont reprochés.
Le procureur général près la cour d’appel d’Oujda indique également avoir présenté une requête au Premier président de la même juridiction pour ouvrir une enquête sur cette affaire avec le juge, époux de la personne poursuivie.
Le juge d’instruction près la même cour a été chargé d’entamer la procédure d’enquête avec ledit juge, précise la même source. Le cas de la petite Zeineb illustre la situation dans laquelle se trouvent les petites filles devant le regard complice du Gouvernement. Elles sont pratiquement réduites à l’esclavage et leur situation a été dénoncée par deux organisations nord-américaines, Human Rights Watch et Domestic Child, dans leurs rapports. Pour ces créatures la rémunération se limite à un peu de viande et quelque chose pour s’habiller. Et elles seront contentes si elles n’ont pas ét abusées sexuellement.
La réalité vécue par les enfants marocains issus de familles citadines ou rurales défavorisées est bien éloignée de l’idéal énoncé par l’ONU. La violence, les enfants la subissent sous plusieurs formes. Selon l’Organisation Internationale du Travail, le Maroc reste aux côtés de la Chine et de l’Inde "l’un des pays présentant les pires formes de travail des enfants". Leur nombre est évalué à 600.000, dont l’âge s’échelonne entre 6 et 15 ans. Les salaires se situent en dessous de toutes les normes, les heures ne sont aucunement réglementées. Les garçons occupent des emplois dans les commerces ou des entreprises.
Les filles sont employées dans le textile et de nombreuses autres, entre 7 et 10 ans, recrutées dans les campagnes et littéralement achetées à des parents très pauvres, deviennent les "petites bonnes" taillables et corvéables à merci dans les familles citadines. Des tentatives pour scolariser quelques heures par semaines ces enfants travailleurs restent des exceptions. Ceux qui ne peuvent plus supporter les conditions de travail accompagnées assez souvent de brutalités commises par l’employeur, s’enfuient et vont grossir le flot des "enfants des rues" issus de familles pauvres déstructurées, enfants de mères célibataires, enfants abandonnés.
Ces enfants, certains très jeunes, vivent dans l’insécurité totale de la rue, sans aucune hygiène, mal nourris, exposés à l’exploitation sexuelle dès dix ans, aux rafles de la police, emprisonnés souvent puisque le vagabondage est un délit...
Cela se passe au Royaume du Maroc, pays qui, aux yeux de l’Union Européenne, a mérité un statut avancé par rapport aux autres pays du Maghreb, et aux yeux de la France, est un exemple en matière de droits de l’homme et démocratie.
Diaspora Sahraouie
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
C'est une pratique et même une habitude déconcertante d'un bon nombre de Marocains aisés qui relèvent du pays pauvre d'antan.
A partir d'un certain milieu on considère les gens d'un milieu moins aisé comme des esclaves "consommables" pour le travail ou n'importe quoi. En particulier les enfants.
On a des parents très démunis qui littéralement vendent leurs enfants pour leur travail ou autres services. Cette pratique est très courante et relève apparemment de la structure de la société même.
Un exemple, le premier qu'on peut rencontrer, c'est que pour faire du tourisme solo ou en famille, il faut prendre les services d'un boy.
Bien sûr, beaucoup de ces choses non dites ou qu'on trouve naturelles et sont acceptées au Maroc, choquent chez nous. Est-ce que nous avons connu par la passé, les siècles précédents de telles pratiques ? C'est possible. On en a quelques soupçons. Il est probable qu'elles étaient moins courantes que dans les pays du Sud, l'Italie et l'Espagne, et moins courantes dans les pays du Nord de l'Europe.
Donc le Maroc n'est pas très éloigné de nous que par l'état de son avancement et sa richesse économique.
Je me rappelle qu'en Italie, un pays comparable au notre aujourd'hui (même avantageusement), dans le Sud, dans les années 70, les parents chômeurs faisaient travailler leurs enfants de moins de 10 ans, 12h par jour dans les mines. Beaucoup, s'ils ne disparaissaient pas dans un effondrement, car c'est eux qui ouvraient la voie, finissaient détruits physiquement. Et le niveau du Maroc d'aujourd'hui est encore loin de l'Italie de l'époque.
Cette situation de l'Italie de l'époque, on a retrouve dans les pays les plus avancés d'Amérique du Sud, qui sont encore devant le Maroc.
Si vous descendez sous le niveau du Maroc, vous retrouvez de l'esclavage, et la famine, quand ce ne sont pas des massacres.
La Maroc est cependant un pays qui avance, se modernise et s'enrichit. Ces pratiques disparaîtront d'elles-mêmes avec un petit coup de pouce.
A partir d'un certain milieu on considère les gens d'un milieu moins aisé comme des esclaves "consommables" pour le travail ou n'importe quoi. En particulier les enfants.
On a des parents très démunis qui littéralement vendent leurs enfants pour leur travail ou autres services. Cette pratique est très courante et relève apparemment de la structure de la société même.
Un exemple, le premier qu'on peut rencontrer, c'est que pour faire du tourisme solo ou en famille, il faut prendre les services d'un boy.
Bien sûr, beaucoup de ces choses non dites ou qu'on trouve naturelles et sont acceptées au Maroc, choquent chez nous. Est-ce que nous avons connu par la passé, les siècles précédents de telles pratiques ? C'est possible. On en a quelques soupçons. Il est probable qu'elles étaient moins courantes que dans les pays du Sud, l'Italie et l'Espagne, et moins courantes dans les pays du Nord de l'Europe.
Donc le Maroc n'est pas très éloigné de nous que par l'état de son avancement et sa richesse économique.
Je me rappelle qu'en Italie, un pays comparable au notre aujourd'hui (même avantageusement), dans le Sud, dans les années 70, les parents chômeurs faisaient travailler leurs enfants de moins de 10 ans, 12h par jour dans les mines. Beaucoup, s'ils ne disparaissaient pas dans un effondrement, car c'est eux qui ouvraient la voie, finissaient détruits physiquement. Et le niveau du Maroc d'aujourd'hui est encore loin de l'Italie de l'époque.
Cette situation de l'Italie de l'époque, on a retrouve dans les pays les plus avancés d'Amérique du Sud, qui sont encore devant le Maroc.
Si vous descendez sous le niveau du Maroc, vous retrouvez de l'esclavage, et la famine, quand ce ne sont pas des massacres.
La Maroc est cependant un pays qui avance, se modernise et s'enrichit. Ces pratiques disparaîtront d'elles-mêmes avec un petit coup de pouce.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Jeannot Lapin a écrit: Est-ce que nous avons connu par la passé, les siècles précédents de telles pratiques ?
Oui en France au 19ème on avait ça, rappelez vous "les misérables" Cosette et les Ténardiers. Enfin c'était au 19ème pas au 21ème évidement.
Monsieur Trololo- Vénérable
- Messages : 15509
Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
vous êtes sur dans les année 1970 en Italie????Jeannot Lapin a écrit:C'est une pratique et même une habitude déconcertante d'un bon nombre de Marocains aisés qui relèvent du pays pauvre d'antan.
A partir d'un certain milieu on considère les gens d'un milieu moins aisé comme des esclaves "consommables" pour le travail ou n'importe quoi. En particulier les enfants.
On a des parents très démunis qui littéralement vendent leurs enfants pour leur travail ou autres services. Cette pratique est très courante et relève apparemment de la structure de la société même.
Un exemple, le premier qu'on peut rencontrer, c'est que pour faire du tourisme solo ou en famille, il faut prendre les services d'un boy.
Bien sûr, beaucoup de ces choses non dites ou qu'on trouve naturelles et sont acceptées au Maroc, choquent chez nous. Est-ce que nous avons connu par la passé, les siècles précédents de telles pratiques ? C'est possible. On en a quelques soupçons. Il est probable qu'elles étaient moins courantes que dans les pays du Sud, l'Italie et l'Espagne, et moins courantes dans les pays du Nord de l'Europe.
Donc le Maroc n'est pas très éloigné de nous que par l'état de son avancement et sa richesse économique.
Je me rappelle qu'en Italie, un pays comparable au notre aujourd'hui (même avantageusement), dans le Sud, dans les années 70, les parents chômeurs faisaient travailler leurs enfants de moins de 10 ans, 12h par jour dans les mines. Beaucoup, s'ils ne disparaissaient pas dans un effondrement, car c'est eux qui ouvraient la voie, finissaient détruits physiquement. Et le niveau du Maroc d'aujourd'hui est encore loin de l'Italie de l'époque.
Cette situation de l'Italie de l'époque, on a retrouve dans les pays les plus avancés d'Amérique du Sud, qui sont encore devant le Maroc.
Si vous descendez sous le niveau du Maroc, vous retrouvez de l'esclavage, et la famine, quand ce ne sont pas des massacres.
La Maroc est cependant un pays qui avance, se modernise et s'enrichit. Ces pratiques disparaîtront d'elles-mêmes avec un petit coup de pouce.
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
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Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Cet article fait le jeu du Front National.
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Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Oui 100% sûr. Reportages d'actualités vus à la télé à cette époque. il n'y avait pas que les mines mais c'était le truc le plus sinistre.aPOTRE a écrit:vous êtes sur dans les année 1970 en Italie????Jeannot Lapin a écrit:C'est une pratique et même une habitude déconcertante d'un bon nombre de Marocains aisés qui relèvent du pays pauvre d'antan.
A partir d'un certain milieu on considère les gens d'un milieu moins aisé comme des esclaves "consommables" pour le travail ou n'importe quoi. En particulier les enfants.
On a des parents très démunis qui littéralement vendent leurs enfants pour leur travail ou autres services. Cette pratique est très courante et relève apparemment de la structure de la société même.
Un exemple, le premier qu'on peut rencontrer, c'est que pour faire du tourisme solo ou en famille, il faut prendre les services d'un boy.
Bien sûr, beaucoup de ces choses non dites ou qu'on trouve naturelles et sont acceptées au Maroc, choquent chez nous. Est-ce que nous avons connu par la passé, les siècles précédents de telles pratiques ? C'est possible. On en a quelques soupçons. Il est probable qu'elles étaient moins courantes que dans les pays du Sud, l'Italie et l'Espagne, et moins courantes dans les pays du Nord de l'Europe.
Donc le Maroc n'est pas très éloigné de nous que par l'état de son avancement et sa richesse économique.
Je me rappelle qu'en Italie, un pays comparable au notre aujourd'hui (même avantageusement), dans le Sud, dans les années 70, les parents chômeurs faisaient travailler leurs enfants de moins de 10 ans, 12h par jour dans les mines. Beaucoup, s'ils ne disparaissaient pas dans un effondrement, car c'est eux qui ouvraient la voie, finissaient détruits physiquement. Et le niveau du Maroc d'aujourd'hui est encore loin de l'Italie de l'époque.
Cette situation de l'Italie de l'époque, on a retrouve dans les pays les plus avancés d'Amérique du Sud, qui sont encore devant le Maroc.
Si vous descendez sous le niveau du Maroc, vous retrouvez de l'esclavage, et la famine, quand ce ne sont pas des massacres.
La Maroc est cependant un pays qui avance, se modernise et s'enrichit. Ces pratiques disparaîtront d'elles-mêmes avec un petit coup de pouce.
On voyait les gosses chétifs avec des cernes dévoués à leurs parents qui allaient aux casse-pipe rentrer crevés du boulot. Le plus dur c'était de voir les parents assis dans leurs fauteuils se servir de leur gosses comme d'esclaves en se plaignant de pas trouver de boulot.
Mais le sud de l'Italie c'était quelque chose à l'époque. Déjà en voiture avec mon père, qui conduisait vite une petite sportive, pas mal d'italiens, hommes (toute manière 0 femmes au volant chez ces gens à l'époque), n'acceptaient pas de se faire doubler sur route ou au démarrage et se lançaient à votre poursuite en klaxonnant, et surtout en voyant que vous êtes un étranger... certains vous annonçant qu'ils allaient vous balancer à la police, on sait pas trop pour quelle raison... (probablement pour avoir mis à dure épreuve leur amour propre).
En plus des effractions systématique de votre voiture dès que vous vous parquiez, j'en garde de très mauvais souvenir et mon père aussi, qui n'est plus descendu au sud de Rome depuis. Il a dû changer les clés et serrures de portes, toutes forcées sans ménagement, au retour en France.
Bon mais à l'époque la vitesse était illimitée sur autoroute et on respectait pas la limite ailleurs. Si je me souviens bien, en plus d'illimité sur autoroute, c'était 100 sur route et 70 en ville. N'importe quelle 504 roulait à 150 constants sur l'autoroute, sa vitesse de confort et les DS entre 110 et 170 selon le conducteur, les Porsche 911 autour de 190, les SM à 170, les Ferrari ou autre Jaguar Type E souvent à vitesse max au-dessus de 200 km/h jusqu'à près de 300 km/h. C'est ce dont je me souviens, en roulant sur autoroute avec mon père ou les copains de mon père qui avaient ce genre de sportive (Ferrai Dino ou 365 et Jaguar Type E). Je pense qu'il s'agit de vitesse max de confort selon le véhicule. Aujourd'hui une 308 1.2 Puretech 130 doit tranquillement pouvoir rouler confortablement à 190 sur nos autoroutes dans ces mêmes conditions.
Bon, c'était le bon temps pour nous en France.
Par ailleurs, ceintures avant à peine obligatoires et ABS et autres assistances électroniques quasi-inexistants. les boîtes auto arboraient leurs 3 vitesses et les 5 vitesses manuelles étaient une nouveauté.
Ca n'a d'ailleurs jamais été la vitesse, la raison des accidents, mais les PV un bon moyen de gratter l'automobiliste de quelques sous supplémentaires.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Selon des témoignages de personnes âgés il semble que dans certaines de nos campagnes, il y ait eu des cas de maltraitance d'enfants l'assistance placés en famille d'accueil, et corvéables à merci dans les années 60. Mais je ne pense pas qu'on soit sur un phénomène de grande ampleur.
Et a l'époque de la colonisation,des enfants indigènes arrachés à leur famille pour servir de larbins dans nos campagnes, mais ça date plus des années 50 et avant.
Et a l'époque de la colonisation,des enfants indigènes arrachés à leur famille pour servir de larbins dans nos campagnes, mais ça date plus des années 50 et avant.
Monsieur Trololo- Vénérable
- Messages : 15509
Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
je n'ai pas ce souvenir là , quand j'allait en vacance annuel en Sicile avec mes parents et mes frères (en voiture) !!!Jeannot Lapin a écrit:Oui 100% sûr. Reportages d'actualités vus à la télé à cette époque. il n'y avait pas que les mines mais c'était le truc le plus sinistre.aPOTRE a écrit:vous êtes sur dans les année 1970 en Italie????Jeannot Lapin a écrit:C'est une pratique et même une habitude déconcertante d'un bon nombre de Marocains aisés qui relèvent du pays pauvre d'antan.
A partir d'un certain milieu on considère les gens d'un milieu moins aisé comme des esclaves "consommables" pour le travail ou n'importe quoi. En particulier les enfants.
On a des parents très démunis qui littéralement vendent leurs enfants pour leur travail ou autres services. Cette pratique est très courante et relève apparemment de la structure de la société même.
Un exemple, le premier qu'on peut rencontrer, c'est que pour faire du tourisme solo ou en famille, il faut prendre les services d'un boy.
Bien sûr, beaucoup de ces choses non dites ou qu'on trouve naturelles et sont acceptées au Maroc, choquent chez nous. Est-ce que nous avons connu par la passé, les siècles précédents de telles pratiques ? C'est possible. On en a quelques soupçons. Il est probable qu'elles étaient moins courantes que dans les pays du Sud, l'Italie et l'Espagne, et moins courantes dans les pays du Nord de l'Europe.
Donc le Maroc n'est pas très éloigné de nous que par l'état de son avancement et sa richesse économique.
Je me rappelle qu'en Italie, un pays comparable au notre aujourd'hui (même avantageusement), dans le Sud, dans les années 70, les parents chômeurs faisaient travailler leurs enfants de moins de 10 ans, 12h par jour dans les mines. Beaucoup, s'ils ne disparaissaient pas dans un effondrement, car c'est eux qui ouvraient la voie, finissaient détruits physiquement. Et le niveau du Maroc d'aujourd'hui est encore loin de l'Italie de l'époque.
Cette situation de l'Italie de l'époque, on a retrouve dans les pays les plus avancés d'Amérique du Sud, qui sont encore devant le Maroc.
Si vous descendez sous le niveau du Maroc, vous retrouvez de l'esclavage, et la famine, quand ce ne sont pas des massacres.
La Maroc est cependant un pays qui avance, se modernise et s'enrichit. Ces pratiques disparaîtront d'elles-mêmes avec un petit coup de pouce.
On voyait les gosses chétifs avec des cernes dévoués à leurs parents qui allaient aux casse-pipe rentrer crevés du boulot. Le plus dur c'était de voir les parents assis dans leurs fauteuils se servir de leur gosses comme d'esclaves en se plaignant de pas trouver de boulot.
Mais le sud de l'Italie c'était quelque chose à l'époque. Déjà en voiture avec mon père, qui conduisait vite une petite sportive, pas mal d'italiens, hommes (toute manière 0 femmes au volant chez ces gens à l'époque), n'acceptaient pas de se faire doubler sur route ou au démarrage et se lançaient à votre poursuite en klaxonnant, et surtout en voyant que vous êtes un étranger... certains vous annonçant qu'ils allaient vous balancer à la police, on sait pas trop pour quelle raison... (probablement pour avoir mis à dure épreuve leur amour propre).
En plus des effractions systématique de votre voiture dès que vous vous parquiez, j'en garde de très mauvais souvenir et mon père aussi, qui n'est plus descendu au sud de Rome depuis. Il a dû changer les clés et serrures de portes, toutes forcées sans ménagement, au retour en France.
Bon mais à l'époque la vitesse était illimitée sur autoroute et on respectait pas la limite ailleurs. Si je me souviens bien, en plus d'illimité sur autoroute, c'était 100 sur route et 70 en ville. N'importe quelle 504 roulait à 150 constants sur l'autoroute, sa vitesse de confort et les DS entre 110 et 170 selon le conducteur, les Porsche 911 autour de 190, les SM à 170, les Ferrari ou autre Jaguar Type E souvent à vitesse max au-dessus de 200 km/h jusqu'à près de 300 km/h. C'est ce dont je me souviens, en roulant sur autoroute avec mon père ou les copains de mon père qui avaient ce genre de sportive (Ferrai Dino ou 365 et Jaguar Type E). Je pense qu'il s'agit de vitesse max de confort selon le véhicule. Aujourd'hui une 308 1.2 Puretech 130 doit tranquillement pouvoir rouler confortablement à 190 sur nos autoroutes dans ces mêmes conditions.
Bon, c'était le bon temps pour nous en France.
Par ailleurs, ceintures avant à peine obligatoires et ABS et autres assistances électroniques quasi-inexistants. les boîtes auto arboraient leurs 3 vitesses et les 5 vitesses manuelles étaient une nouveauté.
Ca n'a d'ailleurs jamais été la vitesse, la raison des accidents, mais les PV un bon moyen de gratter l'automobiliste de quelques sous supplémentaires.
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Oui, alors la Sicile c'est un peu différent. Déjà c'est une île. Je parle de Naples, la Calabre...aPOTRE a écrit:je n'ai pas ce souvenir là , quand j'allait en vacance annuel en Sicile avec mes parents et mes frères (en voiture) !!!Jeannot Lapin a écrit:Oui 100% sûr. Reportages d'actualités vus à la télé à cette époque. il n'y avait pas que les mines mais c'était le truc le plus sinistre.aPOTRE a écrit:vous êtes sur dans les année 1970 en Italie????Jeannot Lapin a écrit:C'est une pratique et même une habitude déconcertante d'un bon nombre de Marocains aisés qui relèvent du pays pauvre d'antan.
A partir d'un certain milieu on considère les gens d'un milieu moins aisé comme des esclaves "consommables" pour le travail ou n'importe quoi. En particulier les enfants.
On a des parents très démunis qui littéralement vendent leurs enfants pour leur travail ou autres services. Cette pratique est très courante et relève apparemment de la structure de la société même.
Un exemple, le premier qu'on peut rencontrer, c'est que pour faire du tourisme solo ou en famille, il faut prendre les services d'un boy.
Bien sûr, beaucoup de ces choses non dites ou qu'on trouve naturelles et sont acceptées au Maroc, choquent chez nous. Est-ce que nous avons connu par la passé, les siècles précédents de telles pratiques ? C'est possible. On en a quelques soupçons. Il est probable qu'elles étaient moins courantes que dans les pays du Sud, l'Italie et l'Espagne, et moins courantes dans les pays du Nord de l'Europe.
Donc le Maroc n'est pas très éloigné de nous que par l'état de son avancement et sa richesse économique.
Je me rappelle qu'en Italie, un pays comparable au notre aujourd'hui (même avantageusement), dans le Sud, dans les années 70, les parents chômeurs faisaient travailler leurs enfants de moins de 10 ans, 12h par jour dans les mines. Beaucoup, s'ils ne disparaissaient pas dans un effondrement, car c'est eux qui ouvraient la voie, finissaient détruits physiquement. Et le niveau du Maroc d'aujourd'hui est encore loin de l'Italie de l'époque.
Cette situation de l'Italie de l'époque, on a retrouve dans les pays les plus avancés d'Amérique du Sud, qui sont encore devant le Maroc.
Si vous descendez sous le niveau du Maroc, vous retrouvez de l'esclavage, et la famine, quand ce ne sont pas des massacres.
La Maroc est cependant un pays qui avance, se modernise et s'enrichit. Ces pratiques disparaîtront d'elles-mêmes avec un petit coup de pouce.
On voyait les gosses chétifs avec des cernes dévoués à leurs parents qui allaient aux casse-pipe rentrer crevés du boulot. Le plus dur c'était de voir les parents assis dans leurs fauteuils se servir de leur gosses comme d'esclaves en se plaignant de pas trouver de boulot.
Mais le sud de l'Italie c'était quelque chose à l'époque. Déjà en voiture avec mon père, qui conduisait vite une petite sportive, pas mal d'italiens, hommes (toute manière 0 femmes au volant chez ces gens à l'époque), n'acceptaient pas de se faire doubler sur route ou au démarrage et se lançaient à votre poursuite en klaxonnant, et surtout en voyant que vous êtes un étranger... certains vous annonçant qu'ils allaient vous balancer à la police, on sait pas trop pour quelle raison... (probablement pour avoir mis à dure épreuve leur amour propre).
En plus des effractions systématique de votre voiture dès que vous vous parquiez, j'en garde de très mauvais souvenir et mon père aussi, qui n'est plus descendu au sud de Rome depuis. Il a dû changer les clés et serrures de portes, toutes forcées sans ménagement, au retour en France.
Bon mais à l'époque la vitesse était illimitée sur autoroute et on respectait pas la limite ailleurs. Si je me souviens bien, en plus d'illimité sur autoroute, c'était 100 sur route et 70 en ville. N'importe quelle 504 roulait à 150 constants sur l'autoroute, sa vitesse de confort et les DS entre 110 et 170 selon le conducteur, les Porsche 911 autour de 190, les SM à 170, les Ferrari ou autre Jaguar Type E souvent à vitesse max au-dessus de 200 km/h jusqu'à près de 300 km/h. C'est ce dont je me souviens, en roulant sur autoroute avec mon père ou les copains de mon père qui avaient ce genre de sportive (Ferrai Dino ou 365 et Jaguar Type E). Je pense qu'il s'agit de vitesse max de confort selon le véhicule. Aujourd'hui une 308 1.2 Puretech 130 doit tranquillement pouvoir rouler confortablement à 190 sur nos autoroutes dans ces mêmes conditions.
Bon, c'était le bon temps pour nous en France.
Par ailleurs, ceintures avant à peine obligatoires et ABS et autres assistances électroniques quasi-inexistants. les boîtes auto arboraient leurs 3 vitesses et les 5 vitesses manuelles étaient une nouveauté.
Ca n'a d'ailleurs jamais été la vitesse, la raison des accidents, mais les PV un bon moyen de gratter l'automobiliste de quelques sous supplémentaires.
Et c'était les années 70, pas 80. En terme d'aménagements et entretien, sécurité, propreté, l'Italie a fait un bond énorme depuis cette époque alors que ça a reculé pendant ce temps en France, notamment Paris.
Actuellement, on peut assez facilement estimer que le cadre de vie en Italie, à partir de Rome et toute la moitié nord, est supérieur à celui de la France alors que dans les années 70 ça ne se comparait pas à la faveur de la France.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Ferdinand de Talmont a écrit:Cet article fait le jeu du Front National.
c est la vérité qui te dérange
michou- Sage
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Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Non je pense que Prince se foutait de la gueule de Volog.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Plaristes Evariste a écrit:Non je pense que Prince se foutait de la gueule de Volog.
apprêt réflexion, je le pense aussi, toutes mes excuses prince
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Maroc 20 août 2009 : Un juge torture sa bonne de 11 ans à Oujda
Jeannot Lapin a écrit:Ca n'a d'ailleurs jamais été la vitesse, la raison des accidents, mais les PV un bon moyen de gratter l'automobiliste de quelques sous supplémentaires.
Tu as parfaitement résumé.....
la vitesse est un prétexte commode puisque dès qu'on roule on a forcément une certaine vitesse !
Clavier- Sage
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Date d'inscription : 18/02/2019
Localisation : Golfe du Morbihan
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