Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
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Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Des centaines de millions d’humains cherchent aujourd’hui les voies possibles d’un avenir émancipateur, démocratique, pacifique, écologique, contribuant aux potentialités de bonheur. Pour cela, il est nécessaire de sortir d’un capitalisme ignoblement injuste, terriblement pillard, horriblement guerrier, non respectueux des droits et menaçant la planète. Le socialisme n’apporte pas toutes les réponses mais des pistes qui doivent être nécessairement connues et discutées.
A l’heure où les dirigeants du Parti Socialiste, en France comme ailleurs renient totalement cet héritage et veulent qu’il se fasse "hara-kiri" (François Hollande), il devient difficile de se revendiquer du socialisme mais que gagnerions-nous à jeter le bébé avec l’eau du bain ?
« Toute pensée qui s’élève et qui cherche vers l’avenir rencontre un des souffles, un des courants de la pensée socialiste. » (Jean Jaurès, 9 juillet 1905)
Oui, le socialisme, malgré les trahisons et tragédies
J’avais mis en ligne sur ce site un petit texte pour argumenter la nécessité de ne pas abandonner l’utilisation du concept "socialisme" aux vendus, traîtres et tartuffes.
Ne laissons pas le socialisme aux vendus, traîtres, tartuffes et insignifiants
Depuis, des amis m’ont donné pour avis que le socialisme est à présent assimilé aux politiques de François Hollande et Manuel Valls, aux lois Macron et El Khomri, qu’il est donc préférable de se revendiquer d’un autre terme.
L’état des courants progressistes dans le monde ne me paraît pas pousser à cet abandon de la référence théorique au socialisme.
Premièrement, le socialisme n’est pas la propriété des félons qui profitent de ce nom pour tromper les peuples : Strauss-Kahn, Hollande, Valls, Blair, Schröder, Lamy, Zapatero, Craxi, Papandréou et autres.
Deuxièmement, je constate qu’aujourd’hui des forces nouvelles se lèvent de par le monde qui utilisent ce drapeau du socialisme. C’est le cas par exemple de Camila Vallejo au Chili, de Morales en Bolivie et de Chavez au Venezuéla, de Bernie Sanders aux USA et de Jeremy Corbyn en Grande Bretagne.
De même, Paul Ariès (théoricien de la décroissance) emploie 32 fois le mot socialisme dans l’introduction de son ouvrage Le socialisme gourmand (2012) « Le socialisme (ou le communisme) reste un horizon possible pour notre temps. Ce livre est un appel à faire scission d’avec le capitalisme... afin de créer... ici et maintenant des "petits bouts" de socialisme, dans l’espoir de permettre un basculement vers un autre monde... Il ne peut y avoir de Bien-vivre, de société bonne qui ne soit socialiste ; il ne peut davantage exister de socialisme qui ne soit celui du Bien-vivre... »
Le mouvement socialiste, porté par les revendications, les aspirations et le haut idéal de centaines de millions d’humains, constitue, jusqu’à présent, la plus belle épopée du processus d’émancipation.
Divers courants s’en sont réclamés depuis deux siècles : le républicanisme révolutionnaire d’un Blanqui, la social-démocratie (Jaurès, Otto Bauer, Rosa Luxembourg, Olof Palme, Allende...), le communisme (Marx, Lénine, Trotsky...), le socialisme libertaire (Bakounine, Durruti...), le conseillisme (Internationale Communiste Ouvrière, d’Anton Pannekoek), l’anarcho-syndicalisme (syndicalisme révolutionnaire), le bordiguisme, Mao Tsé Toung, Che Guevara, Sankara et Mandela ("Ne m’attachant à aucun système social autre que le socialisme"), la théologie de la libération, le populisme de gauche...
A l’heure où les dirigeants du Parti Socialiste, en France comme ailleurs renient totalement cet héritage et veulent qu’il se fasse "hara-kiri" (François Hollande), il devient difficile de se revendiquer du socialisme mais que gagnerions-nous à jeter le bébé avec l’eau du bain ?
« Toute pensée qui s’élève et qui cherche vers l’avenir rencontre un des souffles, un des courants de la pensée socialiste. » (Jean Jaurès, 9 juillet 1905)
Oui, le socialisme, malgré les trahisons et tragédies
J’avais mis en ligne sur ce site un petit texte pour argumenter la nécessité de ne pas abandonner l’utilisation du concept "socialisme" aux vendus, traîtres et tartuffes.
Ne laissons pas le socialisme aux vendus, traîtres, tartuffes et insignifiants
Depuis, des amis m’ont donné pour avis que le socialisme est à présent assimilé aux politiques de François Hollande et Manuel Valls, aux lois Macron et El Khomri, qu’il est donc préférable de se revendiquer d’un autre terme.
L’état des courants progressistes dans le monde ne me paraît pas pousser à cet abandon de la référence théorique au socialisme.
Premièrement, le socialisme n’est pas la propriété des félons qui profitent de ce nom pour tromper les peuples : Strauss-Kahn, Hollande, Valls, Blair, Schröder, Lamy, Zapatero, Craxi, Papandréou et autres.
Deuxièmement, je constate qu’aujourd’hui des forces nouvelles se lèvent de par le monde qui utilisent ce drapeau du socialisme. C’est le cas par exemple de Camila Vallejo au Chili, de Morales en Bolivie et de Chavez au Venezuéla, de Bernie Sanders aux USA et de Jeremy Corbyn en Grande Bretagne.
De même, Paul Ariès (théoricien de la décroissance) emploie 32 fois le mot socialisme dans l’introduction de son ouvrage Le socialisme gourmand (2012) « Le socialisme (ou le communisme) reste un horizon possible pour notre temps. Ce livre est un appel à faire scission d’avec le capitalisme... afin de créer... ici et maintenant des "petits bouts" de socialisme, dans l’espoir de permettre un basculement vers un autre monde... Il ne peut y avoir de Bien-vivre, de société bonne qui ne soit socialiste ; il ne peut davantage exister de socialisme qui ne soit celui du Bien-vivre... »
Le mouvement socialiste, porté par les revendications, les aspirations et le haut idéal de centaines de millions d’humains, constitue, jusqu’à présent, la plus belle épopée du processus d’émancipation.
Divers courants s’en sont réclamés depuis deux siècles : le républicanisme révolutionnaire d’un Blanqui, la social-démocratie (Jaurès, Otto Bauer, Rosa Luxembourg, Olof Palme, Allende...), le communisme (Marx, Lénine, Trotsky...), le socialisme libertaire (Bakounine, Durruti...), le conseillisme (Internationale Communiste Ouvrière, d’Anton Pannekoek), l’anarcho-syndicalisme (syndicalisme révolutionnaire), le bordiguisme, Mao Tsé Toung, Che Guevara, Sankara et Mandela ("Ne m’attachant à aucun système social autre que le socialisme"), la théologie de la libération, le populisme de gauche...
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Quel contenu pour le mot "socialisme" ?
Dans le texte ci-dessous, socialisme est employé comme concept générique comprenant tous ces courants nés en opposition au capitalisme pour soutenir les luttes ouvrières, affermir les droits démocratiques et porter un projet d’émancipation humaine.
De la prochaine grande montée de luttes populaires et de victoires progressistes naîtra probablement un nouveau mot pour s’identifier mais nous n’en sommes pas là.
Quiconque veut aujourd’hui lutter contre les oppressions, les exploitations, les dangers écologiques du capitalisme, quiconque veut participer à construire un autre monde, quiconque veut critiquer les expériences progressistes passées doit nécessairement connaître et se référer au socialisme : à ses expériences, à ses orientations, à ses courants, à ses principaux théoriciens...
Nous devons bien sûr prendre également en compte tout ce que des mouvements ont apporté plus récemment, en matière de féminisme, d’écologie, d’émancipation sexuelle et culturelle, d’autogestion, de services publics...
Là où il y a une volonté, il y a des chemins pour arriver. Nous avancerons, fut-ce par des sentiers improbables. Avec beaucoup d’autres, nous franchirons la montagne des doutes. Oui, un autre monde est possible.
"En même temps qu’il organise la lutte révolutionnaire de la classe exploitée par le vieux monde, le socialisme prépare par cela même, une révolution d’idéal." (Jean Jaurès)
Dans le texte ci-dessous, socialisme est employé comme concept générique comprenant tous ces courants nés en opposition au capitalisme pour soutenir les luttes ouvrières, affermir les droits démocratiques et porter un projet d’émancipation humaine.
De la prochaine grande montée de luttes populaires et de victoires progressistes naîtra probablement un nouveau mot pour s’identifier mais nous n’en sommes pas là.
Quiconque veut aujourd’hui lutter contre les oppressions, les exploitations, les dangers écologiques du capitalisme, quiconque veut participer à construire un autre monde, quiconque veut critiquer les expériences progressistes passées doit nécessairement connaître et se référer au socialisme : à ses expériences, à ses orientations, à ses courants, à ses principaux théoriciens...
Nous devons bien sûr prendre également en compte tout ce que des mouvements ont apporté plus récemment, en matière de féminisme, d’écologie, d’émancipation sexuelle et culturelle, d’autogestion, de services publics...
Là où il y a une volonté, il y a des chemins pour arriver. Nous avancerons, fut-ce par des sentiers improbables. Avec beaucoup d’autres, nous franchirons la montagne des doutes. Oui, un autre monde est possible.
"En même temps qu’il organise la lutte révolutionnaire de la classe exploitée par le vieux monde, le socialisme prépare par cela même, une révolution d’idéal." (Jean Jaurès)
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Le socialisme, tournant majeur de l’histoire
- premier collectif humain s’affirmant défenseur de la classe opprimée et groupes sociaux opprimés
- premier collectif humain à avoir nommé et essayé d’analyser le mode de production en place : le capitalisme. Antiquité comme féodalité n’avaient abrité un seul penseur à la hauteur d’un tel objectif.
- premier collectif humain à se donner pour objectif : une société meilleure sur terre
- premier collectif humain à essayer de construire une théorie critique générale de l’économie, de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie, de la politique comme outil pour avancer vers une société meilleure sur terre
- premier collectif humain à essayer de s’organiser en parti dont la fonction consiste en particulier à penser et agir comme porteur des intérêts historiques de l’humanité (liberté, égalité, écologie, fraternité, citoyenneté...)
- premier collectif humain à poser pour perspective complémentaire émancipation humaine en général, émancipation de groupes sociaux, nationaux ou de genre et émancipation individuelle
- premier collectif humain à tenter d’allier combat politique immédiat, théorie et perspective historique
- premier collectif humain vraiment universaliste
Aucun progressiste, aucun militant, aucun politique se disant socialiste, ne peut passer à côté de sa responsabilité individuelle : ai-je contribué réellement à faire avancer ce projet collectif du socialisme ? A plus forte raison, aucun mouvement, aucun parti, aucune génération ne peut s’abstenir du même bilan exigeant. Comment jauger si l’on a été utile en fonction des fondements du socialisme.
Depuis le début de cet article j’emploie "le socialisme" au singulier. Pourquoi pas "les socialismes" vu leur diversité historique et actuelle ? parce que ce texte se veut politique plus qu’historique, insistant justement sur les fondements du socialisme qui ne se réinventent pas au gré des échéances électorales.
- premier collectif humain s’affirmant défenseur de la classe opprimée et groupes sociaux opprimés
- premier collectif humain à avoir nommé et essayé d’analyser le mode de production en place : le capitalisme. Antiquité comme féodalité n’avaient abrité un seul penseur à la hauteur d’un tel objectif.
- premier collectif humain à se donner pour objectif : une société meilleure sur terre
- premier collectif humain à essayer de construire une théorie critique générale de l’économie, de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie, de la politique comme outil pour avancer vers une société meilleure sur terre
- premier collectif humain à essayer de s’organiser en parti dont la fonction consiste en particulier à penser et agir comme porteur des intérêts historiques de l’humanité (liberté, égalité, écologie, fraternité, citoyenneté...)
- premier collectif humain à poser pour perspective complémentaire émancipation humaine en général, émancipation de groupes sociaux, nationaux ou de genre et émancipation individuelle
- premier collectif humain à tenter d’allier combat politique immédiat, théorie et perspective historique
- premier collectif humain vraiment universaliste
Aucun progressiste, aucun militant, aucun politique se disant socialiste, ne peut passer à côté de sa responsabilité individuelle : ai-je contribué réellement à faire avancer ce projet collectif du socialisme ? A plus forte raison, aucun mouvement, aucun parti, aucune génération ne peut s’abstenir du même bilan exigeant. Comment jauger si l’on a été utile en fonction des fondements du socialisme.
Depuis le début de cet article j’emploie "le socialisme" au singulier. Pourquoi pas "les socialismes" vu leur diversité historique et actuelle ? parce que ce texte se veut politique plus qu’historique, insistant justement sur les fondements du socialisme qui ne se réinventent pas au gré des échéances électorales.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Quel plan pour traiter du socialisme ?
Généralement, un plan doit suivre un ordre logique dans lequel chaque partie apporte des éléments pour introduire la suivante.
Le socialisme, comme toute réalité historique, est bien plus complexe. Il est autant un héritage qu’une promesse, une démarche rationnelle qu’une réaction morale, une philosophie que le camp social des salariés conscients. Les luttes, son idéal, son histoire, son anticapitalisme... constituent des points de départ comme d’arrivée. Les opposants au socialisme choisissent toujours un à deux mots qu’ils déconstruisent, jamais la cohérence d’ensemble ; ainsi, François Furet définit le socialisme par un concept ( l’égalité) et une méthode (la rupture) afin d’argumenter sa mort.
Lecteur, ne me reproche pas le plan ci-dessous ; sinon, tu peux aussi commencer au milieu (anticapitalisme) ou par la fin (matérialisme historique, écosocialisme).
Généralement, un plan doit suivre un ordre logique dans lequel chaque partie apporte des éléments pour introduire la suivante.
Le socialisme, comme toute réalité historique, est bien plus complexe. Il est autant un héritage qu’une promesse, une démarche rationnelle qu’une réaction morale, une philosophie que le camp social des salariés conscients. Les luttes, son idéal, son histoire, son anticapitalisme... constituent des points de départ comme d’arrivée. Les opposants au socialisme choisissent toujours un à deux mots qu’ils déconstruisent, jamais la cohérence d’ensemble ; ainsi, François Furet définit le socialisme par un concept ( l’égalité) et une méthode (la rupture) afin d’argumenter sa mort.
Lecteur, ne me reproche pas le plan ci-dessous ; sinon, tu peux aussi commencer au milieu (anticapitalisme) ou par la fin (matérialisme historique, écosocialisme).
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
La naissance du socialisme
B1) Les résistances face à la misère (famine, froid, maladies...) comme terreau du socialisme
Longtemps, l’espérance religieuse en la venue prochaine d’un Messie salvateur a apporté une croyance sécurisante aux pauvres ; les deux exemples les plus intéressants sont ceux des taborites tchèques et de la guerre des paysans en Allemagne. Cette espérance motivait encore les prêtres des guérillas latino-américaines comme Camilo Torres.
15 février 1966 Mort de Camilo Torres, prêtre guerrillero colombien
Dès ses premiers pas au 16ème siècle, l’économie de type capitaliste se développe de façon totalement contradictoire à l’intérêt général. Ainsi, au début du 16ème siècle, les nobles anglais chassent les paysans des communaux (terres collectives) et les enclosent pour faire paître des moutons dont la laine est vendue à l’industrie textile. Des centaines de milliers de paysans sont réduits à la mendicité et au vagabondage ; l’Etat national se construit pour tenir en laisse ces miséreux : de 1544 à 1547, l’Angleterre pratique environ 70000 exécutions de nécessiteux .
En France, le premier grand édit de libéralisation économique est pris par Turgot en 1774. Il s’agit de la liberté du commerce des grains. Des spéculateurs en profitent pour stocker afin de faire monter les prix des farines et du pain ; les prix ne cessent dès lors de monter. Un immense mouvement social secoue tout le pays au printemps 1775, obtenant le retour à un rôle de l’Etat. Durant la Révolution française, robespierristes et babouvistes puisent des exemples et arguments dans cet évènement.
Peu à peu, un projet politique naît des résistances populaires, des chartistes anglais aux canuts français, des tailleurs allemands aux ouvriers agricoles italiens, celui de la république sociale, du socialisme.
Etudions à présent une grève décisive dans la naissance d’un socialisme de masse en France : celle de Decazeville en 1886. Il s’agit effectivement d’une lutte due à la faim, au froid, au désespoir. En 1878, les salaires courent de 150 à 200 francs par mois. De 1878 à 1886, la Compagnie des houillères et fonderies de l’Aveyron pousse à des réductions pour préserver les profits des actionnaires. Le patron, nommé Watrin, touche 10% sur toute réduction de la masse salariale ; de 180 francs en moyenne, le salaire tombe à 33 francs. Le 26 janvier 1886, les salariés reçoivent des bulletins de paie sur lesquels la Compagnie a encore pratiqué une nouvelle baisse de 34%. La grève explose aussitôt. Un cortège de femmes marche sur la mairie où s’est réfugie le patron et le tue. L’armée occupe massivement le Bassin houiller. La répression est extrêmement dure. Cependant, le 12 juin la grève tient toujours et le patronat cède sur quelques revendications salariales. C’est au travers de ce type de grève que naît le socialisme comme courant politique soutenant les travailleurs face à la bourgeoisie et au républicanisme lié à elle.
B1) Les résistances face à la misère (famine, froid, maladies...) comme terreau du socialisme
Longtemps, l’espérance religieuse en la venue prochaine d’un Messie salvateur a apporté une croyance sécurisante aux pauvres ; les deux exemples les plus intéressants sont ceux des taborites tchèques et de la guerre des paysans en Allemagne. Cette espérance motivait encore les prêtres des guérillas latino-américaines comme Camilo Torres.
15 février 1966 Mort de Camilo Torres, prêtre guerrillero colombien
Dès ses premiers pas au 16ème siècle, l’économie de type capitaliste se développe de façon totalement contradictoire à l’intérêt général. Ainsi, au début du 16ème siècle, les nobles anglais chassent les paysans des communaux (terres collectives) et les enclosent pour faire paître des moutons dont la laine est vendue à l’industrie textile. Des centaines de milliers de paysans sont réduits à la mendicité et au vagabondage ; l’Etat national se construit pour tenir en laisse ces miséreux : de 1544 à 1547, l’Angleterre pratique environ 70000 exécutions de nécessiteux .
En France, le premier grand édit de libéralisation économique est pris par Turgot en 1774. Il s’agit de la liberté du commerce des grains. Des spéculateurs en profitent pour stocker afin de faire monter les prix des farines et du pain ; les prix ne cessent dès lors de monter. Un immense mouvement social secoue tout le pays au printemps 1775, obtenant le retour à un rôle de l’Etat. Durant la Révolution française, robespierristes et babouvistes puisent des exemples et arguments dans cet évènement.
Peu à peu, un projet politique naît des résistances populaires, des chartistes anglais aux canuts français, des tailleurs allemands aux ouvriers agricoles italiens, celui de la république sociale, du socialisme.
Etudions à présent une grève décisive dans la naissance d’un socialisme de masse en France : celle de Decazeville en 1886. Il s’agit effectivement d’une lutte due à la faim, au froid, au désespoir. En 1878, les salaires courent de 150 à 200 francs par mois. De 1878 à 1886, la Compagnie des houillères et fonderies de l’Aveyron pousse à des réductions pour préserver les profits des actionnaires. Le patron, nommé Watrin, touche 10% sur toute réduction de la masse salariale ; de 180 francs en moyenne, le salaire tombe à 33 francs. Le 26 janvier 1886, les salariés reçoivent des bulletins de paie sur lesquels la Compagnie a encore pratiqué une nouvelle baisse de 34%. La grève explose aussitôt. Un cortège de femmes marche sur la mairie où s’est réfugie le patron et le tue. L’armée occupe massivement le Bassin houiller. La répression est extrêmement dure. Cependant, le 12 juin la grève tient toujours et le patronat cède sur quelques revendications salariales. C’est au travers de ce type de grève que naît le socialisme comme courant politique soutenant les travailleurs face à la bourgeoisie et au républicanisme lié à elle.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
B2) L’opposition morale au capitalisme comme point de départ du socialisme
Le socialisme commence au moment où un individu, un groupe dit NON à une injustice.
C’est le point de vue que défendait par exemple Léon Blum « De quoi est né le socialisme ? De la révolte de tous les sentiments blessés par la vie, méconnus par la société. Le socialisme est né de la conscience de l’égalité humaine alors que la société où nous vivons est tout entière fondée sur le privilège. Il est né de la compassion, de la colère que suscite en tout coeur honnête ce spectacle intolérable : la misère, le chômage, le froid, la faim. » (Pour être socialiste, 1919)
Le Manifeste électoral du peuple (8 novembre 1848) en soutien à la candidature de Raspail pour les élections présidentielles argumentait le socialisme à partir du même point de départ « Le socialisme n’est point pour nous un système ; c’est tout simplement une protestation. »
Le socialisme est né dans la lutte contre l’exploitation souvent terrible des ouvriers de par le monde. Il est né d’un refus de voir des enfants mourir d’épuisement au fond des mines, mourir de faim, de froid et de maladie dans des caves ignobles. Il est né du refus de l’oppression et de l’exploitation des femmes. Il est né du refus de la guerre et des générations de jeunes gens fauchés à la fleur de l’âge. Il est né du refus de la colonisation qui se poursuit aujourd’hui par la main mise des multinationales sur les richesses naturelles de nombreux pays. Sur tous ces sujets, malgré faiblesses et trahisons, les seuls courants politiques conséquents depuis deux siècles se sont réclamé du socialisme.
Le socialisme commence au moment où un individu, un groupe dit NON à une injustice.
C’est le point de vue que défendait par exemple Léon Blum « De quoi est né le socialisme ? De la révolte de tous les sentiments blessés par la vie, méconnus par la société. Le socialisme est né de la conscience de l’égalité humaine alors que la société où nous vivons est tout entière fondée sur le privilège. Il est né de la compassion, de la colère que suscite en tout coeur honnête ce spectacle intolérable : la misère, le chômage, le froid, la faim. » (Pour être socialiste, 1919)
Le Manifeste électoral du peuple (8 novembre 1848) en soutien à la candidature de Raspail pour les élections présidentielles argumentait le socialisme à partir du même point de départ « Le socialisme n’est point pour nous un système ; c’est tout simplement une protestation. »
Le socialisme est né dans la lutte contre l’exploitation souvent terrible des ouvriers de par le monde. Il est né d’un refus de voir des enfants mourir d’épuisement au fond des mines, mourir de faim, de froid et de maladie dans des caves ignobles. Il est né du refus de l’oppression et de l’exploitation des femmes. Il est né du refus de la guerre et des générations de jeunes gens fauchés à la fleur de l’âge. Il est né du refus de la colonisation qui se poursuit aujourd’hui par la main mise des multinationales sur les richesses naturelles de nombreux pays. Sur tous ces sujets, malgré faiblesses et trahisons, les seuls courants politiques conséquents depuis deux siècles se sont réclamé du socialisme.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
A2) Quel contenu pour le mot "socialisme" ?
Dans le texte ci-dessous, socialisme est employé comme concept générique comprenant tous ces courants nés en opposition au capitalisme pour soutenir les luttes ouvrières, affermir les droits démocratiques et porter un projet d’émancipation humaine.
De la prochaine grande montée de luttes populaires et de victoires progressistes naîtra probablement un nouveau mot pour s’identifier mais nous n’en sommes pas là.
Quiconque veut aujourd’hui lutter contre les oppressions, les exploitations, les dangers écologiques du capitalisme, quiconque veut participer à construire un autre monde, quiconque veut critiquer les expériences progressistes passées doit nécessairement connaître et se référer au socialisme : à ses expériences, à ses orientations, à ses courants, à ses principaux théoriciens...
Nous devons bien sûr prendre également en compte tout ce que des mouvements ont apporté plus récemment, en matière de féminisme, d’écologie, d’émancipation sexuelle et culturelle, d’autogestion, de services publics...
Là où il y a une volonté, il y a des chemins pour arriver. Nous avancerons, fut-ce par des sentiers improbables. Avec beaucoup d’autres, nous franchirons la montagne des doutes. Oui, un autre monde est possible.
"En même temps qu’il organise la lutte révolutionnaire de la classe exploitée par le vieux monde, le socialisme prépare par cela même, une révolution d’idéal." (Jean Jaurès)
A3) Le socialisme, tournant majeur de l’histoire
- premier collectif humain s’affirmant défenseur de la classe opprimée et groupes sociaux opprimés
- premier collectif humain à avoir nommé et essayé d’analyser le mode de production en place : le capitalisme. Antiquité comme féodalité n’avaient abrité un seul penseur à la hauteur d’un tel objectif.
- premier collectif humain à se donner pour objectif : une société meilleure sur terre
- premier collectif humain à essayer de construire une théorie critique générale de l’économie, de l’histoire, de la philosophie, de la sociologie, de la politique comme outil pour avancer vers une société meilleure sur terre
- premier collectif humain à essayer de s’organiser en parti dont la fonction consiste en particulier à penser et agir comme porteur des intérêts historiques de l’humanité (liberté, égalité, écologie, fraternité, citoyenneté...)
- premier collectif humain à poser pour perspective complémentaire émancipation humaine en général, émancipation de groupes sociaux, nationaux ou de genre et émancipation individuelle
- premier collectif humain à tenter d’allier combat politique immédiat, théorie et perspective historique
- premier collectif humain vraiment universaliste
Aucun progressiste, aucun militant, aucun politique se disant socialiste, ne peut passer à côté de sa responsabilité individuelle : ai-je contribué réellement à faire avancer ce projet collectif du socialisme ? A plus forte raison, aucun mouvement, aucun parti, aucune génération ne peut s’abstenir du même bilan exigeant. Comment jauger si l’on a été utile en fonction des fondements du socialisme.
Depuis le début de cet article j’emploie "le socialisme" au singulier. Pourquoi pas "les socialismes" vu leur diversité historique et actuelle ? parce que ce texte se veut politique plus qu’historique, insistant justement sur les fondements du socialisme qui ne se réinventent pas au gré des échéances électorales.
A4) Quel plan pour traiter du socialisme ?
Généralement, un plan doit suivre un ordre logique dans lequel chaque partie apporte des éléments pour introduire la suivante.
Le socialisme, comme toute réalité historique, est bien plus complexe. Il est autant un héritage qu’une promesse, une démarche rationnelle qu’une réaction morale, une philosophie que le camp social des salariés conscients. Les luttes, son idéal, son histoire, son anticapitalisme... constituent des points de départ comme d’arrivée. Les opposants au socialisme choisissent toujours un à deux mots qu’ils déconstruisent, jamais la cohérence d’ensemble ; ainsi, François Furet définit le socialisme par un concept ( l’égalité) et une méthode (la rupture) afin d’argumenter sa mort.
Lecteur, ne me reproche pas le plan ci-dessous ; sinon, tu peux aussi commencer au milieu (anticapitalisme) ou par la fin (matérialisme historique, écosocialisme).
B) La naissance du socialisme
B1) Les résistances face à la misère (famine, froid, maladies...) comme terreau du socialisme
Longtemps, l’espérance religieuse en la venue prochaine d’un Messie salvateur a apporté une croyance sécurisante aux pauvres ; les deux exemples les plus intéressants sont ceux des taborites tchèques et de la guerre des paysans en Allemagne. Cette espérance motivait encore les prêtres des guérillas latino-américaines comme Camilo Torres.
15 février 1966 Mort de Camilo Torres, prêtre guerrillero colombien
Dès ses premiers pas au 16ème siècle, l’économie de type capitaliste se développe de façon totalement contradictoire à l’intérêt général. Ainsi, au début du 16ème siècle, les nobles anglais chassent les paysans des communaux (terres collectives) et les enclosent pour faire paître des moutons dont la laine est vendue à l’industrie textile. Des centaines de milliers de paysans sont réduits à la mendicité et au vagabondage ; l’Etat national se construit pour tenir en laisse ces miséreux : de 1544 à 1547, l’Angleterre pratique environ 70000 exécutions de nécessiteux .
En France, le premier grand édit de libéralisation économique est pris par Turgot en 1774. Il s’agit de la liberté du commerce des grains. Des spéculateurs en profitent pour stocker afin de faire monter les prix des farines et du pain ; les prix ne cessent dès lors de monter. Un immense mouvement social secoue tout le pays au printemps 1775, obtenant le retour à un rôle de l’Etat. Durant la Révolution française, robespierristes et babouvistes puisent des exemples et arguments dans cet évènement.
Peu à peu, un projet politique naît des résistances populaires, des chartistes anglais aux canuts français, des tailleurs allemands aux ouvriers agricoles italiens, celui de la république sociale, du socialisme.
Etudions à présent une grève décisive dans la naissance d’un socialisme de masse en France : celle de Decazeville en 1886. Il s’agit effectivement d’une lutte due à la faim, au froid, au désespoir. En 1878, les salaires courent de 150 à 200 francs par mois. De 1878 à 1886, la Compagnie des houillères et fonderies de l’Aveyron pousse à des réductions pour préserver les profits des actionnaires. Le patron, nommé Watrin, touche 10% sur toute réduction de la masse salariale ; de 180 francs en moyenne, le salaire tombe à 33 francs. Le 26 janvier 1886, les salariés reçoivent des bulletins de paie sur lesquels la Compagnie a encore pratiqué une nouvelle baisse de 34%. La grève explose aussitôt. Un cortège de femmes marche sur la mairie où s’est réfugie le patron et le tue. L’armée occupe massivement le Bassin houiller. La répression est extrêmement dure. Cependant, le 12 juin la grève tient toujours et le patronat cède sur quelques revendications salariales. C’est au travers de ce type de grève que naît le socialisme comme courant politique soutenant les travailleurs face à la bourgeoisie et au républicanisme lié à elle.
B2) L’opposition morale au capitalisme comme point de départ du socialisme
Le socialisme commence au moment où un individu, un groupe dit NON à une injustice.
C’est le point de vue que défendait par exemple Léon Blum « De quoi est né le socialisme ? De la révolte de tous les sentiments blessés par la vie, méconnus par la société. Le socialisme est né de la conscience de l’égalité humaine alors que la société où nous vivons est tout entière fondée sur le privilège. Il est né de la compassion, de la colère que suscite en tout coeur honnête ce spectacle intolérable : la misère, le chômage, le froid, la faim. » (Pour être socialiste, 1919)
Le Manifeste électoral du peuple (8 novembre 1848) en soutien à la candidature de Raspail pour les élections présidentielles argumentait le socialisme à partir du même point de départ « Le socialisme n’est point pour nous un système ; c’est tout simplement une protestation. »
Le socialisme est né dans la lutte contre l’exploitation souvent terrible des ouvriers de par le monde. Il est né d’un refus de voir des enfants mourir d’épuisement au fond des mines, mourir de faim, de froid et de maladie dans des caves ignobles. Il est né du refus de l’oppression et de l’exploitation des femmes. Il est né du refus de la guerre et des générations de jeunes gens fauchés à la fleur de l’âge. Il est né du refus de la colonisation qui se poursuit aujourd’hui par la main mise des multinationales sur les richesses naturelles de nombreux pays. Sur tous ces sujets, malgré faiblesses et trahisons, les seuls courants politiques conséquents depuis deux siècles se sont réclamé du socialisme.
B3) Le socialisme naît dans le sillage de la révolution industrielle générée par le capitalisme
Les premières occurrences du mot socialisme datent de 1922 à 1935 (Robert Owen, Pierre Leroux, Charles Fourier, Étienne Cabet, Blanqui...).
Voici par exemple ce qu’écrivait Victor Considérant, un socialiste fouriériste ( premier député à avoir défendu le droit de vote des femmes), à cette époque. "Où sont les hommes libres ? Vous faites semblant de regarder comme libres ces masses innombrables de prolétaires sans capitaux, sans instruments de travail et qui sont contraints de par la mort qui plane incessamment sur eux et leur famille, de trouver chaque jour un maître... La guerre industrielle, succédant à la guerre militaire, a constitué un servage, non plus personnel et direct, mais indirect et collectif, la domination de la classe des possesseurs de capitaux, de machines et d’instruments de travail sur les classes déshéritées."
Les conditions de vie des ouvriers en France (par Ange Guérin, 1835)
Venez voir les plaies saignantes de ce Christ qu’on nomme le peuple ! (Victor Hugo, Les caves de Lille)
B4) L’héritage culturel : Racines, précurseurs et références antérieures du socialisme
Nous venons de voir comment la classe ouvrière, le mouvement ouvrier ont constitué le terreau sur lequel le socialisme a pu se développer. Il serait cependant erroné de ne voir que cet aspect.
Le socialisme représente aussi une étape de la pensée :
- héritière des avancées intellectuelles de l’Antiquité et du Moyen Age (« la "gauche avicénnienne", d’origine islamique, par exemple, s’approcha du matérialisme » précise Ernest Mandel).
Dernière édition par Volog le Dim 5 Sep 2021 - 20:31, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
B5) Révolution française, république sociale et socialisme
L’historien Michel Winock considère qu’à partir de la Révolution française « Le socialisme d’imagination devient un socialisme d’action. La Révolution occupe le centre de l’histoire européenne de 1789 à 1799, voire 1815, provoque une réflexion, offre une réserve de références, une tradition. Trois apports :
- une technique du pouvoir (le gouvernement révolutionnaire, le salut public, plus tard la dictature du prolétariat)
- une technique du contre-pouvoir : un pouvoir populaire, des assemblées siégeant en permanence, la minorité la plus politisée du peuple de Paris, artisans, compagnons, boutiquiers .. (les sans culottes). Démocratie directe, mandat impératif, révocabilité des élus, manifestation de masse, voire insurrection armée.
- une technique de prise du pouvoir : Babeuf et la Conspiration des Egaux. Une organisation clandestine dirige une insurrection au moment choisi et prend le pouvoir au nom du peuple...
Pour les socialistes français de la Troisième République le socialisme est le parachèvement de la Révolution. »
Révolution française, république et socialisme
Jean Jaurès défend l’héritage des révolutionnaires de 1789 1794 avec plus d’enthousiasme « Ils ont donné à la France et au monde un si prodigieux élan vers la liberté que, malgré la réaction et les éclipses, le droit nouveau a pris définitivement possession de l’histoire. Ce droit nouveau, le socialisme le revendique et s’y appuie. Il est au plus haut degré un parti de démocratie, puisqu’il veut organiser la souveraineté de tous dans l’ordre économique comme dans l’ordre politique. Et c’est sur le droit de la personne humaine qu’il fonde la société nouvelle, puisqu’il veut donner à toute personne les moyens concrets de développement qui seuls lui permettront de se réaliser toute entière... Ainsi le socialisme se rattache à la Révolution sans s’y enchaîner. Et c’est pourquoi nous avons suivi d’un esprit libre et d’un cœur fervent les héroïques efforts de la démocratie révolutionnaire. »
L’historien Michel Winock considère qu’à partir de la Révolution française « Le socialisme d’imagination devient un socialisme d’action. La Révolution occupe le centre de l’histoire européenne de 1789 à 1799, voire 1815, provoque une réflexion, offre une réserve de références, une tradition. Trois apports :
- une technique du pouvoir (le gouvernement révolutionnaire, le salut public, plus tard la dictature du prolétariat)
- une technique du contre-pouvoir : un pouvoir populaire, des assemblées siégeant en permanence, la minorité la plus politisée du peuple de Paris, artisans, compagnons, boutiquiers .. (les sans culottes). Démocratie directe, mandat impératif, révocabilité des élus, manifestation de masse, voire insurrection armée.
- une technique de prise du pouvoir : Babeuf et la Conspiration des Egaux. Une organisation clandestine dirige une insurrection au moment choisi et prend le pouvoir au nom du peuple...
Pour les socialistes français de la Troisième République le socialisme est le parachèvement de la Révolution. »
Révolution française, république et socialisme
Jean Jaurès défend l’héritage des révolutionnaires de 1789 1794 avec plus d’enthousiasme « Ils ont donné à la France et au monde un si prodigieux élan vers la liberté que, malgré la réaction et les éclipses, le droit nouveau a pris définitivement possession de l’histoire. Ce droit nouveau, le socialisme le revendique et s’y appuie. Il est au plus haut degré un parti de démocratie, puisqu’il veut organiser la souveraineté de tous dans l’ordre économique comme dans l’ordre politique. Et c’est sur le droit de la personne humaine qu’il fonde la société nouvelle, puisqu’il veut donner à toute personne les moyens concrets de développement qui seuls lui permettront de se réaliser toute entière... Ainsi le socialisme se rattache à la Révolution sans s’y enchaîner. Et c’est pourquoi nous avons suivi d’un esprit libre et d’un cœur fervent les héroïques efforts de la démocratie révolutionnaire. »
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
le socialiste a bien changer, la gauche caviars la remplacer
le socialiste qui bouffer du curé
cire les pompes aux islamistes, pour grignoter quelques voix aux municipal
le socialiste a trahis le peuple
notre chère Ségoléne (royale)
incapable de défendre la libertés d expression, et soutenir MILA
la maire de Lille favorable aux piscines , séparé
socialiste , faire du social, avec l argents des travailleurs, vaste programme
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cire les pompes aux islamistes, pour grignoter quelques voix aux municipal
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lambertini- Chef
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Monsieur Trololo aime ce message
Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
@Lambertini ça a commencé avec Jean Jaurès et son courant réformiste un courant de traître, si Jaurès lui même est resté fidèle au socialisme devenant le dernier des grand socialiste réformistes ses confrère ont craché sur sa tombe et ont jauni la CGT.
Les capitaliste ont besoin du gauchisme et de la gôôôche du capital pour se maintenir en place, pour ça que je suis impitoyable avec le gauchisme sous toutes ses formes au grand dame de Volog.
Les capitaliste ont besoin du gauchisme et de la gôôôche du capital pour se maintenir en place, pour ça que je suis impitoyable avec le gauchisme sous toutes ses formes au grand dame de Volog.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Plaristes a écrit:@Lambertini ça a commencé avec Jean Jaurès et son courant réformiste un courant de traître, si Jaurès lui même est resté fidèle au socialisme devenant le dernier des grand socialiste réformistes ses confrère ont craché sur sa tombe et ont jauni la CGT.
Les capitaliste ont besoin du gauchisme et de la gôôôche du capital pour se maintenir en place, pour ça que je suis impitoyable avec le gauchisme sous toutes ses formes au grand dame de Volog.
je suis entièrement d accord avec toi, sauf que pour moi le déclin
c est Mitterrand , bien avant 1981
je suis issus d une famille de socialiste, j ai vue la rupture de l intérieur
depuis je suis algique a toutes cette gauche qui veut faire le bonheur du monde ouvrier
les naufrages, comme les 35 h, et la retraite a 60 ans sont les preuves
de leurs incompétences
lambertini- Chef
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Plaristes a écrit:@Lambertini ça a commencé avec Jean Jaurès et son courant réformiste un courant de traître, si Jaurès lui même est resté fidèle au socialisme devenant le dernier des grand socialiste réformistes ses confrère ont craché sur sa tombe et ont jauni la CGT.
Les capitaliste ont besoin du gauchisme et de la gôôôche du capital pour se maintenir en place, pour ça que je suis impitoyable avec le gauchisme sous toutes ses formes au grand dame de Volog.
Le donneur de leçon, celui qui se regarde le nombril, et s'écoute écrire, parler, bref le nombriliste du forum a décidé que j'étais un gauchiste, mais lui, qui est-il ?
Il ne respecte pas l'avis des autres, se prétendant "tacticien" , il se dit communiste, mais crache sur tout qui est proche des communistes, de prés ou de loin,
C'est un manipulateur, l'un de ces rouge brun, rouge en surface, facho dedans.
Au fait s'il se dit si jeune (24 ans) pourquoi ne cherche-t-il pas un boulot , au lieu de perdre du temps sur un forum, le matin, le midi, le soir et une partie de la nuit, non, non, ce n'est pas un jeune mais un vieux con ?
Finalement plaristes, c'est l'idiot utile du forum, au service des idées d'extrême droite, royalisme compris
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
lambertini a écrit:le socialiste a bien changer, la gauche caviars la remplacer
le socialiste qui bouffer du curé
cire les pompes aux islamistes, pour grignoter quelques voix aux municipal
le socialiste a trahis le peuple
notre chère Ségoléne (royale)
incapable de défendre la libertés d expression, et soutenir MILA
la maire de Lille favorable aux piscines , séparé
socialiste , faire du social, avec l argents des travailleurs, vaste programme
Le constat ?
Le parti, dit socialiste, n'est pas un parti de gauche. Dans ses statuts il ne prévoit pas de mettre en cause le capitalisme, mais de gérer loyalement ses intérêts.
Les gouvernements successifs, socialistes compris, ont tous pratiqués la même politique, celle qui sert les intérêts du capital (politique ultra libérale, macron poursuit la même).
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
SOCIALISME : Un projet, une conception du monde, une utopie
C1) De la République politique à la République démocratique, laïque et sociale
Le premier courant socialiste organisé naît de la révolution montagnarde de 1793. Il s’agit de la Conjuration des Egaux. Après que les membres de cette avant-garde aient été guillotinés ou marginalisés, des personnalités comme Buonarotti, Blanqui, Raspail... poursuivent le combat.
La Commune de Paris de 1871 illustre parfaitement la nature socialiste de la République démocratique, laïque et sociale à laquelle aspirent les républicains avancés comme les militants du mouvement ouvrier.
Dans la seconde internationale, les partis mettent également en avant la perspective d’une République sociale, en particulier en France, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Espagne...
C2) L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes
Plutôt que de longs développement, voici un extrait des statuts de la Première Internationale (AIT) rédigés par Karl Marx :
Considérant :
Que l’émancipation de la classe ouvrière doit être l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ; que la lutte pour l’émancipation de la classe ouvrière n’est pas une lutte pour des privilèges et des monopoles de classe, mais pour l’établissement de droits et de devoirs égaux, et pour l’abolition de toute domination de classe ;
Que l’assujettissement économique du travailleur au détenteur des moyens du travail, c’est-à-dire des sources de la vie, est la cause première de la servitude dans toutes ses formes, de la misère sociale, de l’avilissement intellectuel et de la dépendance politique ;
Que, par conséquent, l’émancipation économique de la classe ouvrière est le grand but auquel tout mouvement politique doit être subordonné comme moyen ;
Que tous les efforts tendant à ce but ont jusqu’ici échoué, faute de solidarité entre les travailleurs des différentes professions dans le même pays et d’une union fraternelle entre les classes ouvrières des divers pays ;
Que l’émancipation du travail, n’étant un problème ni local ni national, mais social, embrasse tous les pays dans lesquels existe la société moderne et nécessite, pour sa solution, le concours théorique et pratique des pays les plus avancés ;
Que le mouvement qui vient de renaître parmi les ouvriers des pays industriels avancés de l’Europe, tout en réveillant de nouvelles espérances, donne un solennel avertissement de ne pas retomber dans les vieilles erreurs et de combiner le plus tôt possible les efforts encore isolés ;
Pour ces raisons, l’Association Internationale des Travailleurs a été fondée...
L’émancipation sociale des travailleurs (Jean Jaurès)
C1) De la République politique à la République démocratique, laïque et sociale
Le premier courant socialiste organisé naît de la révolution montagnarde de 1793. Il s’agit de la Conjuration des Egaux. Après que les membres de cette avant-garde aient été guillotinés ou marginalisés, des personnalités comme Buonarotti, Blanqui, Raspail... poursuivent le combat.
La Commune de Paris de 1871 illustre parfaitement la nature socialiste de la République démocratique, laïque et sociale à laquelle aspirent les républicains avancés comme les militants du mouvement ouvrier.
Dans la seconde internationale, les partis mettent également en avant la perspective d’une République sociale, en particulier en France, en Allemagne, en Autriche, en Italie, en Espagne...
C2) L’émancipation des travailleurs sera l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes
Plutôt que de longs développement, voici un extrait des statuts de la Première Internationale (AIT) rédigés par Karl Marx :
Considérant :
Que l’émancipation de la classe ouvrière doit être l’oeuvre des travailleurs eux-mêmes ; que la lutte pour l’émancipation de la classe ouvrière n’est pas une lutte pour des privilèges et des monopoles de classe, mais pour l’établissement de droits et de devoirs égaux, et pour l’abolition de toute domination de classe ;
Que l’assujettissement économique du travailleur au détenteur des moyens du travail, c’est-à-dire des sources de la vie, est la cause première de la servitude dans toutes ses formes, de la misère sociale, de l’avilissement intellectuel et de la dépendance politique ;
Que, par conséquent, l’émancipation économique de la classe ouvrière est le grand but auquel tout mouvement politique doit être subordonné comme moyen ;
Que tous les efforts tendant à ce but ont jusqu’ici échoué, faute de solidarité entre les travailleurs des différentes professions dans le même pays et d’une union fraternelle entre les classes ouvrières des divers pays ;
Que l’émancipation du travail, n’étant un problème ni local ni national, mais social, embrasse tous les pays dans lesquels existe la société moderne et nécessite, pour sa solution, le concours théorique et pratique des pays les plus avancés ;
Que le mouvement qui vient de renaître parmi les ouvriers des pays industriels avancés de l’Europe, tout en réveillant de nouvelles espérances, donne un solennel avertissement de ne pas retomber dans les vieilles erreurs et de combiner le plus tôt possible les efforts encore isolés ;
Pour ces raisons, l’Association Internationale des Travailleurs a été fondée...
L’émancipation sociale des travailleurs (Jean Jaurès)
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Vous allez parler de Sorel?
J’ai dit Sorel pas Soral et des diverse subtilités.
Vous parler de socialisme sans parlez de régime de propriété, j'ai fait ctrl + f propriété et j’ai trouvé que ça :
Premièrement, le socialisme n’est pas la propriété des félons qui profitent de ce nom pour tromper les peuples : Strauss-Kahn, Hollande, Valls, Blair, Schröder, Lamy, Zapatero, Craxi, Papandréou et autres.
Êtes vous incapable de m'expliquer en quoi ces types ne sont pas socialistes? Mais Socialopes?
Êtes-vous incapable d'expliquer en quoi le socialisme c'est pas essayer de rendre le capitalisme vivable pour les prolos?
Pouvez-vous au moins définir le capitalisme?
De même pouvez-vous me dire en quoi Hitler les nazis, les frères Strasser et Oswald Spengelr et son "socialisme" prussien n'étaient pas socialistes?
Vous prêchez une religion dont vous ignorez les fondements.
J’ai dit Sorel pas Soral et des diverse subtilités.
Vous parler de socialisme sans parlez de régime de propriété, j'ai fait ctrl + f propriété et j’ai trouvé que ça :
Premièrement, le socialisme n’est pas la propriété des félons qui profitent de ce nom pour tromper les peuples : Strauss-Kahn, Hollande, Valls, Blair, Schröder, Lamy, Zapatero, Craxi, Papandréou et autres.
Êtes vous incapable de m'expliquer en quoi ces types ne sont pas socialistes? Mais Socialopes?
Êtes-vous incapable d'expliquer en quoi le socialisme c'est pas essayer de rendre le capitalisme vivable pour les prolos?
Pouvez-vous au moins définir le capitalisme?
De même pouvez-vous me dire en quoi Hitler les nazis, les frères Strasser et Oswald Spengelr et son "socialisme" prussien n'étaient pas socialistes?
Vous prêchez une religion dont vous ignorez les fondements.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Plaristes a écrit:Vous allez parler de Sorel?
J’ai dit Sorel pas Soral et des diverse subtilités.
Vous parler de socialisme sans parlez de régime de propriété, j'ai fait ctrl + f propriété et j’ai trouvé que ça :
Premièrement, le socialisme n’est pas la propriété des félons qui profitent de ce nom pour tromper les peuples : Strauss-Kahn, Hollande, Valls, Blair, Schröder, Lamy, Zapatero, Craxi, Papandréou et autres.
Êtes vous incapable de m'expliquer en quoi ces types ne sont pas socialistes? Mais Socialopes?
Êtes-vous incapable d'expliquer en quoi le socialisme c'est pas essayer de rendre le capitalisme vivable pour les prolos?
Pouvez-vous au moins définir le capitalisme?
De même pouvez-vous me dire en quoi Hitler les nazis, les frères Strasser et Oswald Spengelr et son "socialisme" prussien n'étaient pas socialistes?
Vous prêchez une religion dont vous ignorez les fondements.
Je ne proche aucune religion, car je suis athée, mais ceux qui se réclament du communisme feraient mieux de faire des propositions concrètes, de notre siècle, plutôt que de jouer les donneurs de leçons, et jamais rien proposer.
On appelle ces gens là, des révolutionnaires en carton.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Plaristes a écrit:
Les capitaliste ont besoin du gauchisme et de la gôôôche du capital pour se maintenir en place, pour ça que je suis impitoyable avec le gauchisme sous toutes ses formes
Mais je ne suis pas gauchiste, trotskyste, non, non, je suis seulement anti con ...
au grand damede Volog. (Au grand dam signifie « au grand désavantage de », « au grand dépit de », « au grand détriment de ». )
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Ha je viens de voir les nouvelles banderoles.
On en a plein !
Voyez vous une fois tous les réseaux grands moyens de production et d'échange nationalisés.
Nous avons des idées de salaire à la qualification de mutualiser les salaires (les salaires ne seront plus à la charge des petits patrons, il y aura une mutuelle des salaires.)
Les révolutionnaires en cartons sont au gouvernement espagnol.
Vous êtes marrants vous les utopistes. De reprocher au socialistes scientifiques de pas être assez concrets et réalistes !
Volog a écrit:du communisme feraient mieux de faire des propositions concrètes,
On en a plein !
Voyez vous une fois tous les réseaux grands moyens de production et d'échange nationalisés.
Nous avons des idées de salaire à la qualification de mutualiser les salaires (les salaires ne seront plus à la charge des petits patrons, il y aura une mutuelle des salaires.)
Les révolutionnaires en cartons sont au gouvernement espagnol.
Vous êtes marrants vous les utopistes. De reprocher au socialistes scientifiques de pas être assez concrets et réalistes !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Plaristes a écrit:Ha je viens de voir les nouvelles banderoles.Volog a écrit:du communisme feraient mieux de faire des propositions concrètes,
On en a plein !
Voyez vous une fois tous les réseaux grands moyens de production et d'échange nationalisés.
Nous avons des idées de salaire à la qualification de mutualiser les salaires (les salaires ne seront plus à la charge des petits patrons, il y aura une mutuelle des salaires.)
Les révolutionnaires en cartons sont au gouvernement espagnol.
Vous êtes marrants vous les utopistes. De reprocher au socialistes scientifiques de pas être assez concrets et réalistes !
""""On en a plein !""""
Ben alors faut les dire et les montrer ....
""""les utopistes""""
rigolade, hier j'étais anar, gaucho, franc maçon etc ... etc ... et aujourd'hui je suis un utopiste .......
ce plaristes nous fera bien rigoler, c'est l'idiot utile du forum ...........
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Socialisme ! histoire, anticapitalisme, idéal, camp social, théorie, parti
Anar, utopiste, gauchiste...... Même chose !
Et puis même :
SOCIALISME : Un projet, une conception du monde, une utopie
Vous vous dîtes vous même utopiste !
Alors que prenez votre carte vitale.... le socialisme est pas si loin qu'on ne le pense.
Et puis même :
SOCIALISME : Un projet, une conception du monde, une utopie
Vous vous dîtes vous même utopiste !
Alors que prenez votre carte vitale.... le socialisme est pas si loin qu'on ne le pense.
Plaristes Evariste- Vénérable
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