Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
quand il y a récidivisme , il n'y a pas de pardon de Dieu , car c'est de la démence ,ou prémédité !darbut a écrit:Non, nous n'avons rien à attendre des élus, il y a des lois pour ces actes interdits, ce dossier doit être le plus vite passé entre les mains de la justice avant que les curés manipulateurs , en plus, arrivent à faire avaler à tous qu'il y a eu confession et pardon...de DIEU !!!!!
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
les GVTS du monde dans la pédocriminalité , et là même des ministres , des juges , des profs qui le font en toutes impunité et en cachette et qui ces enfants peuvent être assassiné ensuite ou passé dans la traite des blanches (comme les affiches d'enfants disparu) !
rien qu'en France des enfants disparaissent toute les 10 minutes chaque année = vers 50 000 par an!
et là volog , un commentaire.... ????
rien qu'en France des enfants disparaissent toute les 10 minutes chaque année = vers 50 000 par an!
et là volog , un commentaire.... ????
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
darbut a écrit:Non, nous n'avons rien à attendre des élus, il y a des lois pour ces actes interdits, ce dossier doit être le plus vite passé entre les mains de la justice avant que les curés manipulateurs , en plus, arrivent à faire avaler à tous qu'il y a eu confession et pardon...de DIEU !!!!!
C'est ce qu'il devrait être fait, on ne peut accepter que les religieux remplacent la justice de la république.
Ils en pensent quoi les intégristes chrétiens du forum ?
Dernière édition par Volog le Mer 6 Oct 2021 - 23:42, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Volog a écrit:aPOTRE a écrit:c'est pas tout les prètres , mais une minorité , dis moi!!! 3000 prètres sur 50 ans , sur combien en fonction de prètres en France sur 50 ans ????Volog a écrit:aPOTRE a écrit:pour que ce soit une secte , il faut un laissé passé pour y participer (aux messes ) ,et donc entré interdit à tout public !!Volog a écrit:aPOTRE a écrit:non , car dans ce cas tu veux que ce soit sectaire , et le Christianisme ne l'est pas !
https://www.clicanoo.re/Zot-Clicanoo/Article/2012/05/19/Leglise-catholique-est-bien-une-secte_208649
L'abstinence.
Ca reste quand même une spécialité de la religion catholique, l'une des rares a imposer l'abstinence. Par ailleurs, ce n'est surement pas un hasard si les prêtres assouvissent leurs désirs avec des enfants, avec lesquels il est plus facile de sceller un secret et soumettre au silence.
Enfin si l'abstinence ne crée surement pas la pédophilie, comment expliquer cette invraisemblable épidémie de pédophilies chez les prêtres catholiques ?
330000 victimes c'est quand même pas une paille, et c'est pas d'hier !
Ce qui est certain c'est que ça va devenir compliqué de trouver des enfants de chœur....
"Le Pape exprime sa honte".
Mais bon sang, il devrait annoncer dans la foulée que tous les prêtres pédophiles sont virés de l'Eglise.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
La perversité de ces hommes de robe à qui l’on confie des enfants dont ils vont abuser mérite autre chose qu’une excommunication.
Le parquet doit s’en saisir et l’église les chasser.
Rien ne rendra aux victimes ce qu’elles ont subi et qui les tourmentera toute leur vie, même pas les dommages-intérêts qui leur seront versés.
Le parquet doit s’en saisir et l’église les chasser.
Rien ne rendra aux victimes ce qu’elles ont subi et qui les tourmentera toute leur vie, même pas les dommages-intérêts qui leur seront versés.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Pourquoi les prêtres ont-ils pu se marier pendant 1.000 ans ?
Les prêtres n'ont pas toujours eu l'obligation d'être célibataires. Les choses ont changé seulement à partir du XIe siècle.
La question du mariage des prêtres ne cesse de diviser les fidèles catholiques. Pour ses adversaires, le célibat est un dogme qui organise le clergé depuis des siècles, d'autres souhaitent une Église plus moderne. À l'origine les compagnons du Christ n'étaient pas tous célibataires, Pierre par exemple, premier évêque de Rome, était marié.
Aucun texte conservé des premiers siècles de l'église ne fait mention du célibat pour les prêtres. Ce n'est qu'à partir du Concile d'Elvire, vers l'an 305, que l'église interdit aux membres du clergé de prendre une épouse dans un souci d'élévation morale. Le Concile de Nicée en 325 même interdit de cohabiter avec une femme.
Mais aucune consigne de célibat n'est respectée. L'église recrutait ses prêtres parmi les hommes mariés, et des papes ont même eu des enfants. Felix III en a deux, Hormisdas en 514 a un fils qui deviendra lui-même pape à son tour.
Les prêtres n'ont pas toujours eu l'obligation d'être célibataires. Les choses ont changé seulement à partir du XIe siècle.
La question du mariage des prêtres ne cesse de diviser les fidèles catholiques. Pour ses adversaires, le célibat est un dogme qui organise le clergé depuis des siècles, d'autres souhaitent une Église plus moderne. À l'origine les compagnons du Christ n'étaient pas tous célibataires, Pierre par exemple, premier évêque de Rome, était marié.
Aucun texte conservé des premiers siècles de l'église ne fait mention du célibat pour les prêtres. Ce n'est qu'à partir du Concile d'Elvire, vers l'an 305, que l'église interdit aux membres du clergé de prendre une épouse dans un souci d'élévation morale. Le Concile de Nicée en 325 même interdit de cohabiter avec une femme.
Mais aucune consigne de célibat n'est respectée. L'église recrutait ses prêtres parmi les hommes mariés, et des papes ont même eu des enfants. Felix III en a deux, Hormisdas en 514 a un fils qui deviendra lui-même pape à son tour.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
les GVTS du monde dans la pédocriminalité , et là même des ministres , des juges , des profs qui le font en toutes impunité et en cachette et qui ces enfants peuvent être assassiné ensuite ou passé dans la traite des blanches (comme les affiches d'enfants disparu) !Volog a écrit:La perversité de ces hommes de robe à qui l’on confie des enfants dont ils vont abuser mérite autre chose qu’une excommunication.
Le parquet doit s’en saisir et l’église les chasser.
Rien ne rendra aux victimes ce qu’elles ont subi et qui les tourmentera toute leur vie, même pas les dommages-intérêts qui leur seront versés.
rien qu'en France des enfants disparaissent toute les 10 minutes chaque année = vers 50 000 par an! 90% actes par des hommes !!
et là volog , un commentaire.... ????
et bien sur ils vont les chasser et ou les mettre dans des couvents cloitré ,une fois jugé et la sentence effectué!
Dernière édition par aPOTRE le Jeu 7 Oct 2021 - 0:31, édité 1 fois
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Volog a écrit:Pédocriminalité dans l’Eglise : Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes , et entre 2.900 et 3.200 prêtres concernés en France depuis 1950, dit le rapport Sauvé
Il y a eu « entre 2.900 et 3.200 pédocriminels », hommes – prêtres ou religieux – au sein de l’Eglise catholique en France depuis 1950, a déclaré Jean-Marc Sauvé, le président de la Commission qui enquête sur la pédocriminalité dans l’Eglise. « Il s’agit d’une estimation minimale », fondée sur le recensement et le dépouillement des archives (Eglise, justice, police judiciaire et presse) et sur les témoignages reçus par cette instance, a-t-il ajouté. C’est un chiffre à rapporter à une population générale de 115.000 prêtres ou religieux au total sur cette période de soixante-dix ans.
Après deux ans et demi de travaux, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase) rend mardi les conclusions, dans un rapport, qui annexes comprises, montera finalement à « 2.500 pages », a-t-il précisé. Le rapport donnera un état des lieux quantitatif du phénomène, et notamment du nombre de victimes. Il comparera la prévalence des violences sexuelles dans l’Eglise à celle identifiée dans d’autres institutions (associations sportives, école…) et dans le cercle familial.
La commission évaluera également les « mécanismes, notamment institutionnels et culturels » qui ont pu favoriser la pédocriminalité et listera 45 propositions.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Pédocriminalité, séisme idéologique et mutisme officiel
Quand l'épiscopat piétine la République et ses lois.
En guise de chapeau, cette déclaration du ministre de l'intérieur en place à l'occasion du débat parlementaire sur la loi traitant du "séparatisme"
«Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d’écrire sur un papier qu’ils sont parfaitement compatibles évidemment avec les lois de la République, que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu»
Imaginez que le président de la ligue de football ou de tennis déclarent que les règlements de leur fédération internationale sont supérieurs aux lois fiscales de la France et ainsi couvre les fraudeurs usant des paradis fiscaux.
Inconcevable ?
Imaginez que durant un prêche religieux un prédicateur d’une des versions du livre commun des religions dominantes assure que le respect des dogmes du livre et de leurs rédacteurs est supérieur aux lois du pays où il entend de gré ou de force les faire appliquer.
Tout aussi inconcevable ?
C’est pourtant ce que vient de déclarer le président de la conférence des évêques de France.
Parlant du " secret de la confession ", après la révélation publique le 5 octobre de la dimension des crimes sexuels taraudant son institution, il a déclaré " il est plus fort que les lois de la République ". Notez au passage la stigmatisation es qualité de cette dernière.
Pour limiter les dégâts que son propos va déclencher, vite un contre-feu. Il ne parle que de l’exercice de cette pratique pour les enfants (il ne dit pas les mineurs.) et évacue la question des adultes coupables.
Deux jours après la publication du rapport Sauvé au lendemain de cette déclaration publique, c’est silence radio du côté de la place Vendôme, idem à Beauvau pourtant légalement chargé de superviser dans le cadre laïc des lois de la République. Redisons-le, l’article 40 du CdPP ne semble pas soulever de réflexe de ce côté là.
La seule réaction de l’Élysée, le 06 octobre, à propos du rapport de la commission dont le Président "salut la responsabilité " réside dans ce propos sibyllin : "Je souhaite que ce travail puisse se poursuivre dans la lucidité et dans l’apaisement".
Pourtant, tous les juristes le savent, toutes les personnes gravitant autour de situation concernant juridiquement des mineurs le savent, l'article 434-3 du code pénal indique que "le fait, pour quiconque ayant connaissance d'agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives ou de continuer à ne pas informer ces autorités tant que ces infractions n'ont pas cessé est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende". Il indique également que "lorsque le défaut d'information concerne une infraction commise sur un mineur de 15 ans, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende".
Ce qu’à juste titre les autorités répriment, demande renforcement de l’arsenal en s’adossant à des forces politiques maniant l’exclusion et la stigmatisation le plus souvent raciste ne serait-il pas applicable dans les mêmes termes à la partie idéologiquement dominante dans la société française ?
La loi de 1905 passée aux oubliettes ?
Avec la dimension du crime – au total plus de 300 000 victimes sur 70 ans – chacun peut le mesurer, nous sommes devant un séisme sociétal qui devra conduire à ce que la justice s’applique sans faiblesse contre l’institution et ses animateurs à tout niveau de responsabilité.
Il serait bien du point de vue de l’exercice de la citoyenneté de montrer combien dans les périodes de crise politique, sociale , depuis Cyprien le saint carthaginois du 3e siècle et son "hors de l’église point de salut" jusqu’à nos jours, les actes et positionnement idéologique de la haute hiérarchie ecclésiastique s’est toujours révélé être du coté des responsables des turpitudes et a usé de son poids idéologique pour ne pas devoir assumer ses responsabilités.
"Point de salut" disait Cyprien, mais plein de salauds.
En guise de chapeau, cette déclaration du ministre de l'intérieur en place à l'occasion du débat parlementaire sur la loi traitant du "séparatisme"
«Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d’écrire sur un papier qu’ils sont parfaitement compatibles évidemment avec les lois de la République, que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu»
Imaginez que le président de la ligue de football ou de tennis déclarent que les règlements de leur fédération internationale sont supérieurs aux lois fiscales de la France et ainsi couvre les fraudeurs usant des paradis fiscaux.
Inconcevable ?
Imaginez que durant un prêche religieux un prédicateur d’une des versions du livre commun des religions dominantes assure que le respect des dogmes du livre et de leurs rédacteurs est supérieur aux lois du pays où il entend de gré ou de force les faire appliquer.
Tout aussi inconcevable ?
C’est pourtant ce que vient de déclarer le président de la conférence des évêques de France.
Parlant du " secret de la confession ", après la révélation publique le 5 octobre de la dimension des crimes sexuels taraudant son institution, il a déclaré " il est plus fort que les lois de la République ". Notez au passage la stigmatisation es qualité de cette dernière.
Pour limiter les dégâts que son propos va déclencher, vite un contre-feu. Il ne parle que de l’exercice de cette pratique pour les enfants (il ne dit pas les mineurs.) et évacue la question des adultes coupables.
Deux jours après la publication du rapport Sauvé au lendemain de cette déclaration publique, c’est silence radio du côté de la place Vendôme, idem à Beauvau pourtant légalement chargé de superviser dans le cadre laïc des lois de la République. Redisons-le, l’article 40 du CdPP ne semble pas soulever de réflexe de ce côté là.
La seule réaction de l’Élysée, le 06 octobre, à propos du rapport de la commission dont le Président "salut la responsabilité " réside dans ce propos sibyllin : "Je souhaite que ce travail puisse se poursuivre dans la lucidité et dans l’apaisement".
Pourtant, tous les juristes le savent, toutes les personnes gravitant autour de situation concernant juridiquement des mineurs le savent, l'article 434-3 du code pénal indique que "le fait, pour quiconque ayant connaissance d'agressions ou atteintes sexuelles infligés à un mineur de ne pas en informer les autorités judiciaires ou administratives ou de continuer à ne pas informer ces autorités tant que ces infractions n'ont pas cessé est puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende". Il indique également que "lorsque le défaut d'information concerne une infraction commise sur un mineur de 15 ans, les peines sont portées à cinq ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende".
Ce qu’à juste titre les autorités répriment, demande renforcement de l’arsenal en s’adossant à des forces politiques maniant l’exclusion et la stigmatisation le plus souvent raciste ne serait-il pas applicable dans les mêmes termes à la partie idéologiquement dominante dans la société française ?
La loi de 1905 passée aux oubliettes ?
Avec la dimension du crime – au total plus de 300 000 victimes sur 70 ans – chacun peut le mesurer, nous sommes devant un séisme sociétal qui devra conduire à ce que la justice s’applique sans faiblesse contre l’institution et ses animateurs à tout niveau de responsabilité.
Il serait bien du point de vue de l’exercice de la citoyenneté de montrer combien dans les périodes de crise politique, sociale , depuis Cyprien le saint carthaginois du 3e siècle et son "hors de l’église point de salut" jusqu’à nos jours, les actes et positionnement idéologique de la haute hiérarchie ecclésiastique s’est toujours révélé être du coté des responsables des turpitudes et a usé de son poids idéologique pour ne pas devoir assumer ses responsabilités.
"Point de salut" disait Cyprien, mais plein de salauds.
Vladimir de Volog- Vénérable
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330 000 enfants victimes de violences sexuelles : le rapport choc sur l’Église
330 000 enfants victimes de violences sexuelles : le rapport choc sur l’Église
Fruit de deux ans et demi d’enquête, le rapport Sauvé, présenté ce mardi 5 octobre lors d’une conférence de presse, estime qu’entre 2 900 et 3 200 prêtres ou religieux pédocriminels ont sévi dans l’Eglise en France depuis près de 70 ans. L’ampleur des abus mis en lumière par la Ciase (Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise) est bien supérieure à ce qu’on imaginait. Et bien plus importante dans l’Eglise qu’ailleurs.
330 000 victimes depuis les années 1950.
Depuis quelques jours déjà, la hiérarchie catholique tentait de préparer les esprits à un « chiffre effarant ».
En effet, le nombre de victimes de pédophilie au sein de l’Eglise catholique se révèle bien supérieur à tout ce qui avait été évoqué jusque-là. Impressionnant, choquant (inimaginables pour certains), ce chiffre révèle à quel point l’institution a longtemps refusé d’ouvrir les yeux et a posé un voile discret sur les crimes portés à sa connaissance. Désormais, avec la lumière crue que jette le rapport de la commission Sauvé (du nom de Jean-Marc Sauvé, ex vice-président du conseil d’Etat, qui l’a dirigée), plus personne ne peut nier la profondeur du drame.
Dans l’Eglise, les crimes n’étaient pas l’apanage du seul clergé. Sur les 330 000 cas, les deux-tiers (soit 216 000) ont été commis par des prêtres, des religieux et des religieuses. Des abuseurs (la Ciase en a identifié 2900 à 3200, une « estimation minimale » selon Jean-Marc Sauvé) qui ont particulièrement profité du pouvoir spirituel qu’ils exerçaient.
On apprend par ailleurs que plus de 30% des abus ont été commis par des laïcs, salariés ou bénévoles, présents dans les aumôneries, les établissements d’enseignement catholique, les camps de vacances.
Fruit de deux ans et demi d’enquête, le rapport Sauvé, présenté ce mardi 5 octobre lors d’une conférence de presse, estime qu’entre 2 900 et 3 200 prêtres ou religieux pédocriminels ont sévi dans l’Eglise en France depuis près de 70 ans. L’ampleur des abus mis en lumière par la Ciase (Commission Indépendante sur les Abus Sexuels dans l’Eglise) est bien supérieure à ce qu’on imaginait. Et bien plus importante dans l’Eglise qu’ailleurs.
330 000 victimes depuis les années 1950.
Depuis quelques jours déjà, la hiérarchie catholique tentait de préparer les esprits à un « chiffre effarant ».
En effet, le nombre de victimes de pédophilie au sein de l’Eglise catholique se révèle bien supérieur à tout ce qui avait été évoqué jusque-là. Impressionnant, choquant (inimaginables pour certains), ce chiffre révèle à quel point l’institution a longtemps refusé d’ouvrir les yeux et a posé un voile discret sur les crimes portés à sa connaissance. Désormais, avec la lumière crue que jette le rapport de la commission Sauvé (du nom de Jean-Marc Sauvé, ex vice-président du conseil d’Etat, qui l’a dirigée), plus personne ne peut nier la profondeur du drame.
Dans l’Eglise, les crimes n’étaient pas l’apanage du seul clergé. Sur les 330 000 cas, les deux-tiers (soit 216 000) ont été commis par des prêtres, des religieux et des religieuses. Des abuseurs (la Ciase en a identifié 2900 à 3200, une « estimation minimale » selon Jean-Marc Sauvé) qui ont particulièrement profité du pouvoir spirituel qu’ils exerçaient.
On apprend par ailleurs que plus de 30% des abus ont été commis par des laïcs, salariés ou bénévoles, présents dans les aumôneries, les établissements d’enseignement catholique, les camps de vacances.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Un risque trois fois plus élevé dans l’Eglise que dans les autres lieux accueillant des mineurs.
Pas question, pour autant, d’en conclure, comme le font certains catholiques, que ce qui s’est passé dans l’Eglise n’est que le reflet d’un phénomène de société plus large.
Le rapport de la Ciase est, sur ce point, sans aucune ambiguïté. En chiffres absolus, la pédocriminalité dans l’Eglise se situe au-delà des autres institutions accueillant des enfants :
la commission Sauvé estime à 141 000 le nombre de victimes dans les écoles publiques,
103 000 dans les activités sportives,
103 000 également dans les colonies de vacances et autres accueils collectifs et
51 000 dans les activités culturelles et artistiques.
Et le taux de prévalence (le risque couru par un enfant d’être victime d’abus dans une institution rapporté au nombre de mineurs fréquentant cette institution) est sans appel :
il est de 1,16% dans l’Eglise,
contre 0,36% dans les colonies,
0,34 dans les écoles publiques et
0,28% dans le sport.
Pas question, pour autant, d’en conclure, comme le font certains catholiques, que ce qui s’est passé dans l’Eglise n’est que le reflet d’un phénomène de société plus large.
Le rapport de la Ciase est, sur ce point, sans aucune ambiguïté. En chiffres absolus, la pédocriminalité dans l’Eglise se situe au-delà des autres institutions accueillant des enfants :
la commission Sauvé estime à 141 000 le nombre de victimes dans les écoles publiques,
103 000 dans les activités sportives,
103 000 également dans les colonies de vacances et autres accueils collectifs et
51 000 dans les activités culturelles et artistiques.
Et le taux de prévalence (le risque couru par un enfant d’être victime d’abus dans une institution rapporté au nombre de mineurs fréquentant cette institution) est sans appel :
il est de 1,16% dans l’Eglise,
contre 0,36% dans les colonies,
0,34 dans les écoles publiques et
0,28% dans le sport.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Soit un risque deux à trois fois plus élevé dans l’Eglise catholique qu’ailleurs.
Les victimes attendent beaucoup du rapport Sauvé et de ses 45 préconisations face aux réticences de l’Eglise. Jusqu’à ces derniers jours, celle-ci refusait, en effet, de reconnaître sa responsabilité collective, une partie du clergé, des fidèles et de l’épiscopat estimant qu’ils ne pouvaient l’assumer au nom de prêtres et de religieux déviants.
En établissant le caractère quasi institutionnel du silence, voire de la dissimulation, dressé autour des abus sexuels et de la protection accordée aux coupables, la Ciase oblige toute la communauté catholique à assumer les dérives commises en son sein.
Elle l’incite à reconnaître formellement sa responsabilité.
Demande de reconnaissance des victimes.
« Réparer » le mal fait aux victimes implique « la reconnaissance de la qualité de victime des personnes, par une institution indépendante mise en place par l’Eglise », a estimé Jean-Marc Sauvé mardi.
« La question de l’indemnisation n’est pas un don, c’est un dû », a-t-il ajouté, plaidant pour cette solution plutôt qu’un allongement des délais de prescription.
Les victimes attendent beaucoup du rapport Sauvé et de ses 45 préconisations face aux réticences de l’Eglise. Jusqu’à ces derniers jours, celle-ci refusait, en effet, de reconnaître sa responsabilité collective, une partie du clergé, des fidèles et de l’épiscopat estimant qu’ils ne pouvaient l’assumer au nom de prêtres et de religieux déviants.
En établissant le caractère quasi institutionnel du silence, voire de la dissimulation, dressé autour des abus sexuels et de la protection accordée aux coupables, la Ciase oblige toute la communauté catholique à assumer les dérives commises en son sein.
Elle l’incite à reconnaître formellement sa responsabilité.
Demande de reconnaissance des victimes.
« Réparer » le mal fait aux victimes implique « la reconnaissance de la qualité de victime des personnes, par une institution indépendante mise en place par l’Eglise », a estimé Jean-Marc Sauvé mardi.
« La question de l’indemnisation n’est pas un don, c’est un dû », a-t-il ajouté, plaidant pour cette solution plutôt qu’un allongement des délais de prescription.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
une question volog , est ce que LFI a commenté cette pédocriminalité ???
car à première vu , j'entend rien des politicien(ne)s !!!c'est une honte , c'est ça La France Insoumise ???
car à première vu , j'entend rien des politicien(ne)s !!!c'est une honte , c'est ça La France Insoumise ???
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
c'est marrant quand c'est Jack, Dany ou Frédéric qui sont accusés de pédophilie les gauchos s'indignent de ces accusations, et quand c'est des prêtres les voilà qui jouent les parangons de vertu. Cherchez l'erreur.
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Ferdinand de Talmont- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
La pédophilie est un sujet éprouvant !
Que dire de plus !
Rien , sinon que c'est la quintessence prédatrice du comportement humain.
Et pour couronner le tout, cela vient des "hommes d'église "
Je pourrai faire des dessins hard sur la pédophilie des prêtres.
je les laisse aux caricaturistes à Charlie Hebdo.
Que dire de plus !
Rien , sinon que c'est la quintessence prédatrice du comportement humain.
Et pour couronner le tout, cela vient des "hommes d'église "
Je pourrai faire des dessins hard sur la pédophilie des prêtres.
je les laisse aux caricaturistes à Charlie Hebdo.
oscarire- Sage
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
selon une statistique , cela représente 4 % de prêtres qui ont le diable dans la peau , maintenant tolérance zéro pédophile !oscarire a écrit:La pédophilie est un sujet éprouvant !
Que dire de plus !
Rien , sinon que c'est la quintessence prédatrice du comportement humain.
Et pour couronner le tout, cela vient des "hommes d'église "
Je pourrai faire des dessins hard sur la pédophilie des prêtres.
je les laisse aux caricaturistes à Charlie Hebdo.
Frère Barnabé- Vénérable
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Rapport Sauvé : défendre les victimes des abus sexuels ou l’Eglise ?
Rapport Sauvé : défendre les victimes des abus sexuels ou l’Eglise ?
Dans sa présentation publiée par La Croix il définit l’objectif de la commission :
« 1/faire la lumière sur les violences sexuelles en son sein depuis 1950 ; 2/examiner comment ces affaires ont été ou non traitées ; 3/ évaluer les mesures prises par l’Église pour faire face à ce fléau ; 4/ faire toute recommandation utile… »
L’enquête souligne que le nombre de violences sexuelles commises à l’encontre de mineurs par des clercs, religieux ou religieuses s’élèvent à 216000. La hiérarchie s’est protégée en tant qu’institution et, écrit le rapporteur, « a manifesté une indifférence complète et même cruelle à l’égard des personnes ayant subi des agressions… » est-ce nouveau ?
Certes non ! Auparavant, la place de l’église dans les relations sociales, l’influence de la doctrine catholique en France, les œuvres sociales, politiques, syndicales et culturelles qui maillaient la société française, faisait qu’elle était en capacité d’étouffer la souffrance des victimes et de leurs familles.
L’effondrement des effectifs du clergé, soutenu à flot malgré tout par la politique bonapartiste des gouvernements de la Vème République, notamment par l’aide considérable apporté à l’enseignement confessionnel, ou à l’aide à la construction d’édifices religieux sur fonds publics, traduit une incapacité de l’église à répondre à la mission que lui demande l’Etat.
Auparavant, les prêtres se rendant coupables de violences sexuelles sur mineurs, la hiérarchie les changeait soit d’affectation de paroisse, soit d’école confessionnelle.
Après avoir fait pénitence et demandé l’absolution de l’évêque, ils pouvaient recommencer, puisqu’ils n’étaient pas punis par un acte de justice civile.
Ne sous-estimons pas cette affaire : la hiérarchie catholique est une institution qui a toujours eu une pensée politique à la hauteur du développement de l’histoire des sociétés humaines depuis le concile de Nicée en 325, qu’elles soient esclavagistes, féodales ou capitalistes.
Sur les violences sexuelles sur mineurs, elle est obligée aujourd’hui de publier son « rapport Khrouchtchev ».
Le problème n’est pas le pardon et l’obtention de dédommagement des victimes, mais la condamnation des intéressés comme citoyens et de l’église pour complicité devant la justice civile.
Dans sa présentation publiée par La Croix il définit l’objectif de la commission :
« 1/faire la lumière sur les violences sexuelles en son sein depuis 1950 ; 2/examiner comment ces affaires ont été ou non traitées ; 3/ évaluer les mesures prises par l’Église pour faire face à ce fléau ; 4/ faire toute recommandation utile… »
L’enquête souligne que le nombre de violences sexuelles commises à l’encontre de mineurs par des clercs, religieux ou religieuses s’élèvent à 216000. La hiérarchie s’est protégée en tant qu’institution et, écrit le rapporteur, « a manifesté une indifférence complète et même cruelle à l’égard des personnes ayant subi des agressions… » est-ce nouveau ?
Certes non ! Auparavant, la place de l’église dans les relations sociales, l’influence de la doctrine catholique en France, les œuvres sociales, politiques, syndicales et culturelles qui maillaient la société française, faisait qu’elle était en capacité d’étouffer la souffrance des victimes et de leurs familles.
L’effondrement des effectifs du clergé, soutenu à flot malgré tout par la politique bonapartiste des gouvernements de la Vème République, notamment par l’aide considérable apporté à l’enseignement confessionnel, ou à l’aide à la construction d’édifices religieux sur fonds publics, traduit une incapacité de l’église à répondre à la mission que lui demande l’Etat.
Auparavant, les prêtres se rendant coupables de violences sexuelles sur mineurs, la hiérarchie les changeait soit d’affectation de paroisse, soit d’école confessionnelle.
Après avoir fait pénitence et demandé l’absolution de l’évêque, ils pouvaient recommencer, puisqu’ils n’étaient pas punis par un acte de justice civile.
Ne sous-estimons pas cette affaire : la hiérarchie catholique est une institution qui a toujours eu une pensée politique à la hauteur du développement de l’histoire des sociétés humaines depuis le concile de Nicée en 325, qu’elles soient esclavagistes, féodales ou capitalistes.
Sur les violences sexuelles sur mineurs, elle est obligée aujourd’hui de publier son « rapport Khrouchtchev ».
Le problème n’est pas le pardon et l’obtention de dédommagement des victimes, mais la condamnation des intéressés comme citoyens et de l’église pour complicité devant la justice civile.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Les mesures envisagées dans les conclusions du rapport sont destinées à protéger l’avenir de l’église et à écarter ce qui pour elle serait intolérable : ainsi le célibat des prêtres est déclaré comme ne conduisant pas à ce type d’abus.
Rappelons que les prêtres catholiques ont été ou non mariés jusqu’au XIIème siècle et que l’obligation du célibat imposé par le droit canon l’a été pour des raisons de développement de la puissance temporelle de l’église et de transmission des biens.
Comment ne pas admettre que le renoncement à une vie sexuelle et affective normale conduise à des comportements de ce type. Au journal catholique « la Vie » du 5 octobre le rapporteur fait une réponse d’ancien novice des jésuites :
« Si le célibat n’est pas la cause des abus (il faut le dire clairement), le regard porté sur lui a pu constituer un facteur aggravant : il y a une héroïsation du célibat qui contribue à mettre le prêtre sur un piédestal et à favoriser des rapports de dépendance.
La sacralisation excessive de la figure du prêtre ne date pas d’hier.
Voyez ce Nouveau manuel de civilité chrétienne qui date de 1913, qui appartenait à mon beau-père :
« Respect envers les ecclésiastiques. Les prêtres dans l’exercice de leur saint ministère tiennent auprès de nous la place de Dieu.
Ils doivent être à ce titre l’objet d’une vénération toute particulière. » Je ne soutiens pas le contraire.
Mais ce type de discours a facilité les entreprises de prédateurs qui se sont abrités derrière lui. »
Rappelons que les prêtres catholiques ont été ou non mariés jusqu’au XIIème siècle et que l’obligation du célibat imposé par le droit canon l’a été pour des raisons de développement de la puissance temporelle de l’église et de transmission des biens.
Comment ne pas admettre que le renoncement à une vie sexuelle et affective normale conduise à des comportements de ce type. Au journal catholique « la Vie » du 5 octobre le rapporteur fait une réponse d’ancien novice des jésuites :
« Si le célibat n’est pas la cause des abus (il faut le dire clairement), le regard porté sur lui a pu constituer un facteur aggravant : il y a une héroïsation du célibat qui contribue à mettre le prêtre sur un piédestal et à favoriser des rapports de dépendance.
La sacralisation excessive de la figure du prêtre ne date pas d’hier.
Voyez ce Nouveau manuel de civilité chrétienne qui date de 1913, qui appartenait à mon beau-père :
« Respect envers les ecclésiastiques. Les prêtres dans l’exercice de leur saint ministère tiennent auprès de nous la place de Dieu.
Ils doivent être à ce titre l’objet d’une vénération toute particulière. » Je ne soutiens pas le contraire.
Mais ce type de discours a facilité les entreprises de prédateurs qui se sont abrités derrière lui. »
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Les mesures préconisées dans la conclusion du rapport sont une redéfinition des rapports entre l’église et l’Etat, entre le droit canon modifié par la société ecclésiale et le droit civil, donc entre les règles que s’est donné l’église au long de son histoire et l’Etat, son appareil judiciaire, en quelque sorte un nouveau Concordat si on aborde la question du financement des indemnisations. Le rapporteur déclare au même journal :
« Il est par ailleurs souhaitable que l’État crée un fonds d’indemnisation des victimes de violences sexuelles dans le prolongement des travaux de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), lancée par le président de la République début 2021. »
Vous avez bien compris : ce n’est pas l’église qui va payer l’indemnisation des victimes mais l’Etat, c’est-à-dire nous, nouvelle mesure réactionnaire qui nous a échappé prise par le gouvernement de Macron, eh bien oui dans la continuité des lois antilaïques.
Ce rapport Sauvé, par les faits qu’il met en lumière, soulève l’indignation de la population, y compris et surtout les citoyens de confession catholique.
Il remet encore à l’ordre du jour la nécessité d’abolir les liens créés par les institutions bonapartistes entre l’Etat et l’église et de rétablir dans sa plénitude la laïcité, la séparation réelle de 1905.
Mr Sauvé, malgré ses élans de jésuite contrit, est le prototype de ce nouveau Concordat, cette synthèse entre le haut fonctionnaire sous les lambris de la République et le clérical protégeant les intérêts de l’église. Ce qu’il est !
« Il est par ailleurs souhaitable que l’État crée un fonds d’indemnisation des victimes de violences sexuelles dans le prolongement des travaux de la Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants (Ciivise), lancée par le président de la République début 2021. »
Vous avez bien compris : ce n’est pas l’église qui va payer l’indemnisation des victimes mais l’Etat, c’est-à-dire nous, nouvelle mesure réactionnaire qui nous a échappé prise par le gouvernement de Macron, eh bien oui dans la continuité des lois antilaïques.
Ce rapport Sauvé, par les faits qu’il met en lumière, soulève l’indignation de la population, y compris et surtout les citoyens de confession catholique.
Il remet encore à l’ordre du jour la nécessité d’abolir les liens créés par les institutions bonapartistes entre l’Etat et l’église et de rétablir dans sa plénitude la laïcité, la séparation réelle de 1905.
Mr Sauvé, malgré ses élans de jésuite contrit, est le prototype de ce nouveau Concordat, cette synthèse entre le haut fonctionnaire sous les lambris de la République et le clérical protégeant les intérêts de l’église. Ce qu’il est !
Vladimir de Volog- Vénérable
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Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
oscarire a écrit:La pédophilie est un sujet éprouvant !
Que dire de plus !
Rien , sinon que c'est la quintessence prédatrice du comportement humain.
Et pour couronner le tout, cela vient des "hommes d'église "
Je pourrai faire des dessins hard sur la pédophilie des prêtres.
je les laisse aux caricaturistes à Charlie Hebdo.
330 000 victimes, et ce n'est avoué que maintenant.
L'église est désavouée.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
ah parce que t'aurais voulu devenir catholique ????Volog a écrit:oscarire a écrit:La pédophilie est un sujet éprouvant !
Que dire de plus !
Rien , sinon que c'est la quintessence prédatrice du comportement humain.
Et pour couronner le tout, cela vient des "hommes d'église "
Je pourrai faire des dessins hard sur la pédophilie des prêtres.
je les laisse aux caricaturistes à Charlie Hebdo.
330 000 victimes, et ce n'est avoué que maintenant.
L'église est désavouée.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Volog a écrit:oscarire a écrit:La pédophilie est un sujet éprouvant !
Que dire de plus !
Rien , sinon que c'est la quintessence prédatrice du comportement humain.
Et pour couronner le tout, cela vient des "hommes d'église "
Je pourrai faire des dessins hard sur la pédophilie des prêtres.
je les laisse aux caricaturistes à Charlie Hebdo.
330 000 victimes, et ce n'est avoué que maintenant.
L'église est désavouée.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Pédocriminalité dans l'Eglise : Les prêtres ont « l'impérieuse obligation » d'alerter, estime Eric Dupond-Moretti sur le secret de la confession
SECRET DE LA CONFESSION
Alors que les révélations du rapport Sauvé sur le nombre de victimes de la pédocriminalité au sein de l’Eglise vire au débat sur le secret de la confession, le ministre de la Justice s’est montré ferme sur LCI
AFP
SECRET DE LA CONFESSION
Alors que les révélations du rapport Sauvé sur le nombre de victimes de la pédocriminalité au sein de l’Eglise vire au débat sur le secret de la confession, le ministre de la Justice s’est montré ferme sur LCI
AFP
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Pédocriminalité dans l’Eglise : Au moins 216.000 victimes depuis 1950 , dit le rapport Sauvé
Mercredi, le président de la conférence des évêques, Monseigneur de Moulins-Beaufort, a pourtant affirmé que le secret de la confession était « plus fort que les lois de la République ».
Une phrase qui n’a pas manqué de faire réagir, surtout dans un contexte où le débat sur le séparatisme religieux supposé de l’islam est régulièrement remis sur le tapis.
Les églises ne doivent pas/plus être des zones de non droit
Une phrase qui n’a pas manqué de faire réagir, surtout dans un contexte où le débat sur le séparatisme religieux supposé de l’islam est régulièrement remis sur le tapis.
Les églises ne doivent pas/plus être des zones de non droit
Dernière édition par Volog le Ven 8 Oct 2021 - 18:29, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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