Matignon et l'hôpital
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Matignon et l'hôpital
Pour soulager des « métiers en tension », Matignon prévoit également une série de hausses de primes. En premier lieu, la prime d’engagement dans la carrière hospitalière, qui concerne les médecins et les paramédicaux va être revalorisée. Le but : attirer à nouveau des métiers qui ont des difficultés à recruter, comme les infirmiers spécialisés ou les manipulateurs radio. Pour les médecins praticiens hospitaliers, les quatre premiers échelons seront fusionnés « afin d’accélérer l’entrée dans la carrière » et l’indemnité de service public exclusif sera attribuée dès la période probatoire.
Pour les 40 000 infirmiers et aides-soignants de la région parisienne qui, à moins de 1 900 euros par mois, ont du mal à se loger, le gouvernement prévoit d’attribuer « de façon pérenne » une prime annuelle de 800 euros.
Il « veut être aux côtés des Français qui sont en première ligne dans la crise sanitaire et de ceux qui viennent en renfort, comme le personnel sanitaire des armées », a commenté un peu plus tôt dans la journée la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Depuis Mulhouse, Emmanuel Macron a salué l'engagement des soignants mais aussi de ceux qui sont en deuxième ligne (agriculteurs, livreurs, caissiers…). Il a aussi rendu hommage aux médecins décédés.
Les Echos
Pour les 40 000 infirmiers et aides-soignants de la région parisienne qui, à moins de 1 900 euros par mois, ont du mal à se loger, le gouvernement prévoit d’attribuer « de façon pérenne » une prime annuelle de 800 euros.
Il « veut être aux côtés des Français qui sont en première ligne dans la crise sanitaire et de ceux qui viennent en renfort, comme le personnel sanitaire des armées », a commenté un peu plus tôt dans la journée la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye. Depuis Mulhouse, Emmanuel Macron a salué l'engagement des soignants mais aussi de ceux qui sont en deuxième ligne (agriculteurs, livreurs, caissiers…). Il a aussi rendu hommage aux médecins décédés.
Les Echos
Dernière édition par Ryanne le Jeu Nov 11, 2021 2:13 pm, édité 2 fois
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
Je connais des infirmières, ce qu'elles veulent c'est surtout qu'on embauche plus de personnel pour qu'elles ne soient pas obligées de boser 12H d'affilé.
Evidement pour ça il faut former du monde.
Ensuite il y a le problème des "déserts médicaux" et ce gouvernement (des grandes villes) ne se soucie absolument pas des territoires ruraux.
Evidement pour ça il faut former du monde.
Ensuite il y a le problème des "déserts médicaux" et ce gouvernement (des grandes villes) ne se soucie absolument pas des territoires ruraux.
Monsieur Trololo- Vénérable
- Messages : 15509
Date d'inscription : 03/08/2021
Re: Matignon et l'hôpital
Les jeunes médecins diplômés ne sont pas du tout intéressé de travailler en province ."Monsieur Trololo"
Ensuite il y a le problème des "déserts médicaux" et ce gouvernement (des grandes villes) ne se soucie absolument pas des territoires ruraux.
Pour diverses raisons pécunières.
Info de mon généraliste.
oscarire- Sage
- Messages : 5359
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Matignon et l'hôpital
Trololo a écrit:Ensuite il y a le problème des "déserts médicaux" et ce gouvernement (des grandes villes) ne se soucie absolument pas des territoires ruraux.
Vous avez entièrement raison, ce gouvernement se soucie uniquement des entreprises qui financent leurs campagnes, les mêmes qui développement l'austérité, la précarité et la compétitivité malsaine du capitalisme! Les territoires urbains sont le repère des vaniteux, des des centralistes, on se croirait au XVIIIe siècle avec des nouvelles technologies pour asservir la population, une belle régression. A l'époque de la royauté, les corrompus finissaient à la guillotine, aujourd'hui c'est en prison qu'il faudrait les mettre. Le Français doit aimer les délinquants qui détournent et se cachent derrière la loi!
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
Evidement pour ça il faut former du monde."Monsieur Trololo"]Je connais des infirmières, ce qu'elles veulent c'est surtout qu'on embauche plus de personnel pour qu'elles ne soient pas obligées de boser 12H d'affilé.
Evidement pour ça il faut former du monde.
Ils n'ont pas les moyens financiers , les études médicales sont difficiles
pour un salaire misérable.
Le budget globale de la santé vise toujours plus d'économie.Pour info:
A la création du SAMU les conducteurs étaient des gardiens de la paix.
Ensuite , des infirmiers avec permis de conduire CCA. ( solution trop cher )
Actuellement, les conducteurs du SAMU de Paris sont de simple ambulanciers.
Les directeurs d'hôpitaux ne cessent de réorganiser les postes et les fonctions du personnel hospitalier pour palier au manque permanent de personnel.
Les cadres des hôpitaux bidouillent les plannings pour boucher les trous.
L'ambiance dans les hôpitaux est délétère, conflictuel .
Les démissions du personnel qualifié sont en progression au profit du secteur public
où le l'hospitalisation à domicile .
Le futur candidat aux élections présidentielles aurait intérêt à évoquer ce problème urgent de la santé.
D'autant plus, que la pandémie du covid n'est pas fini.
Voilà un thème de campagne que Mr Zemmour ne va pas aborder pas assez racoleur.
oscarire- Sage
- Messages : 5359
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Matignon et l'hôpital
Oscarire a écrit:Evidement pour ça il faut former du monde.
Ils n'ont pas les moyens financiers , les études médicales sont difficiles
pour un salaire misérable.
C'est vrai que les médecins sont à plaindre!!!
N'importe quoi!!
LA FAUTE AUX POLITIQUE ET LE NUMERUS CLAUSUS, ZEMMOUR N'A CESSE DE LE REPETER!!
MEME APRES UNE PANDEMIE, LES MOYENS NE SONT TOUJOURS PAS LA!!
ZEMMOUR PRESIDENT!!
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
Un conseil: rester dans le domaine de la propagande de Zemmour !Ryanne a écrit:Oscarire a écrit:Evidement pour ça il faut former du monde.
Ils n'ont pas les moyens financiers , les études médicales sont difficiles
pour un salaire misérable.
C'est vrai que les médecins sont à plaindre!!!
N'importe quoi!!
LA FAUTE AUX POLITIQUE ET LE NUMERUS CLAUSUS, ZEMMOUR N'A CESSE DE LE REPETER!!
MEME APRES UNE PANDEMIE, LES MOYENS NE SONT TOUJOURS PAS LA!!
ZEMMOUR RESIDENT en maison de retraite !
Pour le médical: vous ne valez pas coup cidre dans l'argumentation !
Dernière édition par oscarire le Ven Oct 15, 2021 10:35 am, édité 1 fois
oscarire- Sage
- Messages : 5359
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Matignon et l'hôpital
Oscarire a écrit:Un conseil rester dans le domaine de la propagande pour Zemmour !
Pour le médical vous ne valez pas coup cidre dans l'argumentaire !
Donnez des arguments valables et on en reparle, vous ne soutenez aucun candidat et critiquez tout le monde en vous cachant derrière vos dessins...
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
Vous ne comprenez pas un simple texte , même avec un dessin !Ryanne a écrit:Oscarire a écrit:Un conseil rester dans le domaine de la propagande pour Zemmour !
Pour le médical vous ne valez pas coup cidre dans l'argumentaire !
Donnez des arguments valables et on en reparle, vous ne soutenez aucun candidat et critiquez tout le monde en vous cachant derrière vos dessins...
on ne peut rien pour vous !
oscarire- Sage
- Messages : 5359
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Matignon et l'hôpital
Oscarire a écrit:Vous ne comprenez pas un simple texte , même avec un dessin !
on ne peut rien pour vous ! xptdr
Malheureusement vous n'avez pas d'arguments valables que de simples dessins comme ceux qu'on fait en primaire, pathétique !!!
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
Ne vous vexez pas, refaites nous une édition propagande: Zemmour président !Ryanne a écrit:Oscarire a écrit:Vous ne comprenez pas un simple texte , même avec un dessin !
on ne peut rien pour vous ! xptdr
Malheureusement vous n'avez pas d'arguments valables que de simples dessins comme ceux qu'on fait en primaire, pathétique !!!
avec une photo !
oscarire- Sage
- Messages : 5359
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Matignon et l'hôpital
Toujours rien pour l'hôpital?
c'est l'hôpital que se fou de la charité
c'est l'hôpital que se fou de la charité
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
PAS DE RHÉTORIQUE C'EST POUR LES DÉMAGOGUES JUSTE DES FAITS :
GOUVERNEMENT MACRON AUX ABONNES ABSENTS
On vous soigne, on nous saigne ». Alors que le plan d’urgence pour l’hôpital public doit être dévoilé ce mercredi 20 novembre par le Premier ministre, Edouard Philippe, des milliers de médecins, d’aide-soignants, d’infirmiers et d’étudiants ont manifesté ce 14 novembre pour faire « entendre la souffrance de l’hôpital », celle des patients, comme des soignants. Une mobilisation d’une rare ampleur pour fustiger un criant manque de moyens, humains et financiers, et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Le personnel hospitalier appelle à une nouvelle manifestation unitaire le 30 novembre à Paris.
Laëtitia Romain et Zaher Azzaher
Ce mercredi 20 novembre, le « plan d’urgence » pour l’hôpital public sera présenté par le Premier ministre Edouard Philippe, pour répondre à la grande mobilisation qui a eu lieu le 14 novembre dernier. Le mouvement de grève a commencé en mars 2019 avec les services des urgences et s’est étendu à tous les services et à tous les soignants des hôpitaux publics français.
Médecins, aide- soignants, infirmières, étudiants se sont unis pour scander « soignants épuisés, hôpital en danger ! » afin que le gouvernement « entende la souffrance de l’hôpital », comme l’explique Christine, infirmière clinicienne dans l’équipe mobile de soins palliatifs du Centre hospitalier de Versailles. « On est là pour répondre à la souffrance des patients et de leur familles, mais il faut que la souffrance des soignants soit entendue. »
Baisse des moyens, burn-out et départs vers le privé
Le constat est unanime. Depuis une dizaine d’années les conditions de travail se dégradent, les départs vers le privé ou pour cause de burn-out s’accélèrent et les moyens humains et financiers s’amenuisent. Le collectif inter-hospitalier attend en premier lieu des annonces de la part du gouvernement sur une augmentation du budget hospitalier, à hauteur de l’augmentation des besoins et des charges (au minimum de 4%).
En effet, le budget prévu par le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, actuellement en cours d’examen au Sénat, est limité à 2,1% pour l’Hôpital. « Une augmentation complètement insuffisante pour couvrir les besoins de santé de la population », selon Véronique, pédiatre au Centre hospitalier de Versailles et membre du comité organisationnel local du collectif inter-hospitalier, qui affirme que des économies supplémentaires feraient « exploser l’hôpital public ».
Les revendications portent également sur une augmentation significative des salaires des personnels hospitaliers, avec comme objectif la moyenne des salaires des pays de l’OCDE pour des postes équivalents. Par exemple, la France se trouve en 26 ème position sur 29 pour la rémunération des infirmiers. Ainsi Morgan, infirmier à l’hôpital de Dinan en Bretagne, témoigne : « on a du mal à finir les fins de mois, ça devient compliqué d’un point de vue personnel ».
Un manque d’attractivité financière auquel s’ajoute la pénurie de personnel, entraîne des pertes en qualité de soin « On s’inquiète pour l’avenir de notre hôpital et pour la population qui en dépend », déclare Morgan. Véronique, infirmière de nuit au service des urgences du Centre hospitalier de l’agglomération Montargoise dans le Centre-Val de Loire, n’en perd pas son humour : « On pourrait comparer l’infirmière à une pieuvre, il faudrait qu’elle ait un cerveau et 36 bras ! »
La dérive de l’hôpital comme entreprise
Cette situation est en partie liée au mode de gestion de l’hôpital public, qui tend de plus en plus vers des logiques de rentabilité inadaptées à la mission même de l’institution. Ainsi, avec la tarification à l’acte instaurée en 2004, l’hôpital ne reçoit plus une dotation globale, mais une allocation des ressources fondée à la fois sur la nature et le nombre d’actes médicaux opérés. Or, bien souvent les actes demandés à l’hôpital public ne sont pas rentables. Le personnel hospitalier dénonce une dérive vers un « hôpital entreprise », poussant à favoriser des actes générant plus de bénéfices au détriment des besoins de la population.
La mobilisation de jeudi a rassemblé 10 000 personnes à Paris selon les organisateurs et 7 500 selon la police. Ainsi que plusieurs centaines dans d’autres villes de France. Ce mouvement national traduit une réalité présente sur tout le territoire. Pierre, étudiant originaire de Guadeloupe, venu faire son externat à Paris, estime que : « la situation est similaire à Paris et en Guadeloupe. Même si, en Guadeloupe il y a encore moins de matériel et un besoin d’aide un peu plus appuyé, c’est pareil. Le manque de moyens et de personnel crée des tensions avec les patients et les soignants. »
Un mouvement qui n’en est qu’à son début selon Victor, ancien aide-soignant et secrétaire de syndicat CGT, qui qualifie de « phénoménal » le fait que tout le personnel hospitalier soit représenté dans la rue, en précisant « il n’y a pas un secteur à l’hôpital qui n’est pas en souffrance ». Le collectif inter-hospitalier appelle à une nouvelle manifestation unitaire le 30 novembre à Paris.
GOUVERNEMENT MACRON AUX ABONNES ABSENTS
On vous soigne, on nous saigne ». Alors que le plan d’urgence pour l’hôpital public doit être dévoilé ce mercredi 20 novembre par le Premier ministre, Edouard Philippe, des milliers de médecins, d’aide-soignants, d’infirmiers et d’étudiants ont manifesté ce 14 novembre pour faire « entendre la souffrance de l’hôpital », celle des patients, comme des soignants. Une mobilisation d’une rare ampleur pour fustiger un criant manque de moyens, humains et financiers, et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Le personnel hospitalier appelle à une nouvelle manifestation unitaire le 30 novembre à Paris.
Laëtitia Romain et Zaher Azzaher
Ce mercredi 20 novembre, le « plan d’urgence » pour l’hôpital public sera présenté par le Premier ministre Edouard Philippe, pour répondre à la grande mobilisation qui a eu lieu le 14 novembre dernier. Le mouvement de grève a commencé en mars 2019 avec les services des urgences et s’est étendu à tous les services et à tous les soignants des hôpitaux publics français.
Médecins, aide- soignants, infirmières, étudiants se sont unis pour scander « soignants épuisés, hôpital en danger ! » afin que le gouvernement « entende la souffrance de l’hôpital », comme l’explique Christine, infirmière clinicienne dans l’équipe mobile de soins palliatifs du Centre hospitalier de Versailles. « On est là pour répondre à la souffrance des patients et de leur familles, mais il faut que la souffrance des soignants soit entendue. »
Baisse des moyens, burn-out et départs vers le privé
Le constat est unanime. Depuis une dizaine d’années les conditions de travail se dégradent, les départs vers le privé ou pour cause de burn-out s’accélèrent et les moyens humains et financiers s’amenuisent. Le collectif inter-hospitalier attend en premier lieu des annonces de la part du gouvernement sur une augmentation du budget hospitalier, à hauteur de l’augmentation des besoins et des charges (au minimum de 4%).
En effet, le budget prévu par le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, actuellement en cours d’examen au Sénat, est limité à 2,1% pour l’Hôpital. « Une augmentation complètement insuffisante pour couvrir les besoins de santé de la population », selon Véronique, pédiatre au Centre hospitalier de Versailles et membre du comité organisationnel local du collectif inter-hospitalier, qui affirme que des économies supplémentaires feraient « exploser l’hôpital public ».
Les revendications portent également sur une augmentation significative des salaires des personnels hospitaliers, avec comme objectif la moyenne des salaires des pays de l’OCDE pour des postes équivalents. Par exemple, la France se trouve en 26 ème position sur 29 pour la rémunération des infirmiers. Ainsi Morgan, infirmier à l’hôpital de Dinan en Bretagne, témoigne : « on a du mal à finir les fins de mois, ça devient compliqué d’un point de vue personnel ».
Un manque d’attractivité financière auquel s’ajoute la pénurie de personnel, entraîne des pertes en qualité de soin « On s’inquiète pour l’avenir de notre hôpital et pour la population qui en dépend », déclare Morgan. Véronique, infirmière de nuit au service des urgences du Centre hospitalier de l’agglomération Montargoise dans le Centre-Val de Loire, n’en perd pas son humour : « On pourrait comparer l’infirmière à une pieuvre, il faudrait qu’elle ait un cerveau et 36 bras ! »
La dérive de l’hôpital comme entreprise
Cette situation est en partie liée au mode de gestion de l’hôpital public, qui tend de plus en plus vers des logiques de rentabilité inadaptées à la mission même de l’institution. Ainsi, avec la tarification à l’acte instaurée en 2004, l’hôpital ne reçoit plus une dotation globale, mais une allocation des ressources fondée à la fois sur la nature et le nombre d’actes médicaux opérés. Or, bien souvent les actes demandés à l’hôpital public ne sont pas rentables. Le personnel hospitalier dénonce une dérive vers un « hôpital entreprise », poussant à favoriser des actes générant plus de bénéfices au détriment des besoins de la population.
La mobilisation de jeudi a rassemblé 10 000 personnes à Paris selon les organisateurs et 7 500 selon la police. Ainsi que plusieurs centaines dans d’autres villes de France. Ce mouvement national traduit une réalité présente sur tout le territoire. Pierre, étudiant originaire de Guadeloupe, venu faire son externat à Paris, estime que : « la situation est similaire à Paris et en Guadeloupe. Même si, en Guadeloupe il y a encore moins de matériel et un besoin d’aide un peu plus appuyé, c’est pareil. Le manque de moyens et de personnel crée des tensions avec les patients et les soignants. »
Un mouvement qui n’en est qu’à son début selon Victor, ancien aide-soignant et secrétaire de syndicat CGT, qui qualifie de « phénoménal » le fait que tout le personnel hospitalier soit représenté dans la rue, en précisant « il n’y a pas un secteur à l’hôpital qui n’est pas en souffrance ». Le collectif inter-hospitalier appelle à une nouvelle manifestation unitaire le 30 novembre à Paris.
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
Une "course à la rentabilité" ?
Résultat : “L'hôpital a intérêt à se concentrer sur des spécialités médicales rentables", observe Jean-Paul Domin. "Par exemple, il est plus rentable d’avoir un malade soigné dans un service de chirurgie orthopédique que dans un service de médecine interne”. L’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, considérait elle-même que “ce système a fait croire à l’hôpital public qu’il devait se concentrer sur des activités rentables, qu’il devait se sentir une âme d’entreprise”, dans une interview à Libération en décembre 2017.
"On a l'impression d'une course à la rentabilité, à la diminution des parcours", abonde Frédéric Bizard, "même si c'est le moins mauvais des systèmes de financement, c'est inadapté pour la prise en charge de pathologies chroniques ou les soins palliatifs, par exemple. De plus, certains hôpitaux n'étaient pas en capacité de réaliser de la chirurgie ambulatoire, alors ils sont incapables d'avoir une durée de séjour adaptée à la T2A."
Les prix appliqués aux hôpitaux publics et aux cliniques privées sont différents, car le public a des contraintes de fonctionnement que le privé n’a pas. On y soigne tous les malades, 24h/24, 365 jours par an, et on y réalise un large éventail d’activités. Mais “l'hôpital public est tout de même pris dans des injonctions paradoxales : faire des actes rentables et remplir des missions de service public, qui ne sont pas des actes qui rapportent”, explique Nathalie Coutinet, économiste de la santé et membre des Économistes Atterrés.
La Tarification à l'activité a ainsi favorisé la “mise en concurrence” des établissements, “au détriment du public” auquel “on demande d’être rentable, de mimer le comportement d'une entreprise, alors qu’on verse un prix pour les actes qui est inférieur aux coûts de production", juge Nathalie Coutinet. "Les hôpitaux privés, eux, se désengagent des activité les moins rentables, alors que l’hôpital public a des missions non rentables à remplir.”
FRANCE INTER
Résultat : “L'hôpital a intérêt à se concentrer sur des spécialités médicales rentables", observe Jean-Paul Domin. "Par exemple, il est plus rentable d’avoir un malade soigné dans un service de chirurgie orthopédique que dans un service de médecine interne”. L’ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn, considérait elle-même que “ce système a fait croire à l’hôpital public qu’il devait se concentrer sur des activités rentables, qu’il devait se sentir une âme d’entreprise”, dans une interview à Libération en décembre 2017.
"On a l'impression d'une course à la rentabilité, à la diminution des parcours", abonde Frédéric Bizard, "même si c'est le moins mauvais des systèmes de financement, c'est inadapté pour la prise en charge de pathologies chroniques ou les soins palliatifs, par exemple. De plus, certains hôpitaux n'étaient pas en capacité de réaliser de la chirurgie ambulatoire, alors ils sont incapables d'avoir une durée de séjour adaptée à la T2A."
Les prix appliqués aux hôpitaux publics et aux cliniques privées sont différents, car le public a des contraintes de fonctionnement que le privé n’a pas. On y soigne tous les malades, 24h/24, 365 jours par an, et on y réalise un large éventail d’activités. Mais “l'hôpital public est tout de même pris dans des injonctions paradoxales : faire des actes rentables et remplir des missions de service public, qui ne sont pas des actes qui rapportent”, explique Nathalie Coutinet, économiste de la santé et membre des Économistes Atterrés.
La Tarification à l'activité a ainsi favorisé la “mise en concurrence” des établissements, “au détriment du public” auquel “on demande d’être rentable, de mimer le comportement d'une entreprise, alors qu’on verse un prix pour les actes qui est inférieur aux coûts de production", juge Nathalie Coutinet. "Les hôpitaux privés, eux, se désengagent des activité les moins rentables, alors que l’hôpital public a des missions non rentables à remplir.”
FRANCE INTER
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
oscarire a écrit:Evidement pour ça il faut former du monde."Monsieur Trololo"]Je connais des infirmières, ce qu'elles veulent c'est surtout qu'on embauche plus de personnel pour qu'elles ne soient pas obligées de boser 12H d'affilé.
Evidement pour ça il faut former du monde.
Ils n'ont pas les moyens financiers , les études médicales sont difficiles
pour un salaire misérable.Le budget globale de la santé vise toujours plus d'économie.Pour info:
A la création du SAMU les conducteurs étaient des gardiens de la paix.
Ensuite , des infirmiers avec permis de conduire CCA. ( solution trop cher )
Actuellement, les conducteurs du SAMU de Paris sont de simple ambulanciers.
Les directeurs d'hôpitaux ne cessent de réorganiser les postes et les fonctions du personnel hospitalier pour palier au manque permanent de personnel.
Les cadres des hôpitaux bidouillent les plannings pour boucher les trous.
L'ambiance dans les hôpitaux est délétère, conflictuel .
Les démissions du personnel qualifié sont en progression au profit du secteur public
où le l'hospitalisation à domicile .
Le futur candidat aux élections présidentielles aurait intérêt à évoquer ce problème urgent de la santé.
D'autant plus, que la pandémie du covid n'est pas fini.
Voilà un thème de campagne que Mr Zemmour ne va pas aborder pas assez racoleur.
CHAOS SOCIAL CHAOS MEDICAL - CHAOS ECONOMIQUE CHAOS - RÉGALIEN ..
LES BONBONS NE SUFFIRONT PAS A EFFACER UN QUINQUENNAT DE CHAOS
Ryanne- Connaisseur
- Messages : 807
Date d'inscription : 10/10/2021
Re: Matignon et l'hôpital
"Ryanne"]
CHAOS SOCIAL CHAOS MEDICAL - CHAOS ECONOMIQUE CHAOS -
Quelques causes du "chaos" de la santé publique
dans un service d'ambulance .
(Qui depuis a été privatisé )dans un service d'ambulance .
Changement de direction et de l'équipe d'encadrement manque de personnel compétant.
Démotivation du personnel
Trop d'accident de travail
Impossible d'augmenter l'activité du service.
(dans les embouteillages permanent dans Paris )
Injustice sur la prime de service .
Les véhicules sanitaires ne sont pas adaptés à certains transports.Le bordel dans les hôpitaux perturbe l'heure du rendez-vous du malade
le service des ambulances ne peut jamais partir à l'heure , le médecin
n'a pas écrit la lettre de consultation pour son confrère.
Après avoir signé un registre dans les bureaux de la direction
Les ambulanciers paient les amendes.
Signifiant, au chauffeur de l'ambulance qu' il devait respecter :
la législation routière du code de la route.
Du coup l'activité a dégringolé de 35 % (bête et discipliné )
Sur une réquisition d'une intervention urgente ,
on demandait d'être accompagné des motards de la police nationale.
C'était rarement possible , donc allure normal , pas question de bruler
les feux rouge à allure modérée.
Dessin syndical paru dans un fanzine syndical "deux tons"
Cette nouvelle directrice facilement irritable faisait de l'équitation.
La directrice prend ses fonctions dans notre service .
Elle veut tout remettre en "angle droit" , 6 mois plus tard la situation est pire
qu'avec les anciens directeurs.
J'évoquerais pas les nombreuses magouilles avec le secteur privé .
(fausses factures)
Le chaos économique n'est pas pour tout monde.
oscarire- Sage
- Messages : 5359
Date d'inscription : 16/10/2020
Re: Matignon et l'hôpital
Belle présentation pas vrai pour 2030
- Le plan de relance de l'économie 2020-2022, baptisé France Relance et présenté le 3 septembre en conseil des ministres, est doté de 100 milliards d'euros (Md€), dont 30 Md€ pour la transition écologique et 6 Md€ dévolus au secteur sanitaire dans le cadre du Ségur de la santé.
Ce plan de relance et son montant avaient été annoncés par le premier ministre, Jean Castex, lors de sa déclaration de politique générale le 15 juillet. Sa présentation détaillée, initialement prévue le mardi 25 août, avait été repoussée d'une semaine.
Parmi ces 100 Md€, 40 Md€ sont issus du plan de relance européen de 750 Md€ adopté en juillet et courant jusque 2023, annonce le gouvernement dans le dossier de presse relatif à France Relance.
"Ces subventions directes seront versées à la France sur la base d’une stratégie d’investissements et de réformes que le gouvernement présentera début 2021 à ses partenaires européens et à la Commission européenne", est-il précisé.
Les 60 Md€ restant sont répartis entre la 3e loi de finances rectificative (LFR) pour 2020, le projet de loi de finances (PLF) 2021, et le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2021.
A travers ce plan, il souhaite "transformer le risque en chance, la crise en opportunité, en investissant prioritairement dans les domaines les plus porteurs, ceux qui feront l'économie et créeront les emplois de demain", à l'horizon 2030.
BIDON VOTRE POLITIQUE BIDON BIDON BIDON, POURQUOI PAS 2050 AUSSI PENDANT QU'ON Y EST
- Le plan de relance de l'économie 2020-2022, baptisé France Relance et présenté le 3 septembre en conseil des ministres, est doté de 100 milliards d'euros (Md€), dont 30 Md€ pour la transition écologique et 6 Md€ dévolus au secteur sanitaire dans le cadre du Ségur de la santé.
Ce plan de relance et son montant avaient été annoncés par le premier ministre, Jean Castex, lors de sa déclaration de politique générale le 15 juillet. Sa présentation détaillée, initialement prévue le mardi 25 août, avait été repoussée d'une semaine.
Parmi ces 100 Md€, 40 Md€ sont issus du plan de relance européen de 750 Md€ adopté en juillet et courant jusque 2023, annonce le gouvernement dans le dossier de presse relatif à France Relance.
"Ces subventions directes seront versées à la France sur la base d’une stratégie d’investissements et de réformes que le gouvernement présentera début 2021 à ses partenaires européens et à la Commission européenne", est-il précisé.
Les 60 Md€ restant sont répartis entre la 3e loi de finances rectificative (LFR) pour 2020, le projet de loi de finances (PLF) 2021, et le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) 2021.
A travers ce plan, il souhaite "transformer le risque en chance, la crise en opportunité, en investissant prioritairement dans les domaines les plus porteurs, ceux qui feront l'économie et créeront les emplois de demain", à l'horizon 2030.
BIDON VOTRE POLITIQUE BIDON BIDON BIDON, POURQUOI PAS 2050 AUSSI PENDANT QU'ON Y EST
Ryanne- Connaisseur
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Re: Matignon et l'hôpital
toi t'es un trouillard , concernant le vaccin , ,2050 , accepter l'islam pour ne pas se faire casser la gueule ! bref je te classes dans la catégorie , la grande vadrouille , mais t'es pas don salluste !
Frère Barnabé- Vénérable
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Age : 61
Localisation : saint Etienne
Re: Matignon et l'hôpital
lemonde.fr a écrit:Tous les soignants sont malheureusement concernés par cette situation hospitalière déplorable. En témoignait leur mouvement de protestation virulent quand ils ont jeté leurs blouses devant les directeurs administratifs lors des vœux de janvier 2020. Mais ces protestations étaient inaudibles. Le terme de « pleurniche hospitalière » a même été associé à leurs revendications le 12 mars 2020 par un journaliste ! Une semaine à peine avant le premier confinement…
Crise des vocations
Avec les vagues épidémiques, épuisantes physiquement et psychologiquement, les soignants espéraient un changement radical du système de santé. Mais le plan Ma santé 2022 (Communauté professionnelle territoriale de santé, reprise de dettes…) n’aura d’effet qu’à un horizon lointain tandis que le Ségur de la santé est considéré comme un échec par les syndicats et les collectifs de médecins.
Ryanne- Connaisseur
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Frère Barnabé aime ce message
Re: Matignon et l'hôpital
Ryanne a écrit: PAS DE RHÉTORIQUE C'EST POUR LES DÉMAGOGUES JUSTE DES FAITS :
On vous soigne, on nous saigne ». Alors que le plan d’urgence pour l’hôpital public doit être dévoilé ce mercredi 20 novembre par le Premier ministre, Edouard Philippe, des milliers de médecins, d’aide-soignants, d’infirmiers et d’étudiants ont manifesté ce 14 novembre pour faire « entendre la souffrance de l’hôpital », celle des patients, comme des soignants. Une mobilisation d’une rare ampleur pour fustiger un criant manque de moyens, humains et financiers, et des conditions de travail qui ne cessent de se dégrader. Le personnel hospitalier appelle à une nouvelle manifestation unitaire le 30 novembre à Paris.
Laëtitia Romain et Zaher Azzaher
Ce mercredi 20 novembre, le « plan d’urgence » pour l’hôpital public sera présenté par le Premier ministre Edouard Philippe, pour répondre à la grande mobilisation qui a eu lieu le 14 novembre dernier. Le mouvement de grève a commencé en mars 2019 avec les services des urgences et s’est étendu à tous les services et à tous les soignants des hôpitaux publics français.
Médecins, aide- soignants, infirmières, étudiants se sont unis pour scander « soignants épuisés, hôpital en danger ! » afin que le gouvernement « entende la souffrance de l’hôpital », comme l’explique Christine, infirmière clinicienne dans l’équipe mobile de soins palliatifs du Centre hospitalier de Versailles. « On est là pour répondre à la souffrance des patients et de leur familles, mais il faut que la souffrance des soignants soit entendue. »Baisse des moyens, burn-out et départs vers le privé
Le constat est unanime. Depuis une dizaine d’années les conditions de travail se dégradent, les départs vers le privé ou pour cause de burn-out s’accélèrent et les moyens humains et financiers s’amenuisent. Le collectif inter-hospitalier attend en premier lieu des annonces de la part du gouvernement sur une augmentation du budget hospitalier, à hauteur de l’augmentation des besoins et des charges (au minimum de 4%).
En effet, le budget prévu par le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale, actuellement en cours d’examen au Sénat, est limité à 2,1% pour l’Hôpital. « Une augmentation complètement insuffisante pour couvrir les besoins de santé de la population », selon Véronique, pédiatre au Centre hospitalier de Versailles et membre du comité organisationnel local du collectif inter-hospitalier, qui affirme que des économies supplémentaires feraient « exploser l’hôpital public ».
Les revendications portent également sur une augmentation significative des salaires des personnels hospitaliers, avec comme objectif la moyenne des salaires des pays de l’OCDE pour des postes équivalents. Par exemple, la France se trouve en 26 ème position sur 29 pour la rémunération des infirmiers. Ainsi Morgan, infirmier à l’hôpital de Dinan en Bretagne, témoigne : « on a du mal à finir les fins de mois, ça devient compliqué d’un point de vue personnel ».Un manque d’attractivité financière auquel s’ajoute la pénurie de personnel, entraîne des pertes en qualité de soin
« On s’inquiète pour l’avenir de notre hôpital et pour la population qui en dépend », déclare Morgan. Véronique, infirmière de nuit au service des urgences du Centre hospitalier de l’agglomération Montargoise dans le Centre-Val de Loire, n’en perd pas son humour : « On pourrait comparer l’infirmière à une pieuvre, il faudrait qu’elle ait un cerveau et 36 bras ! »La dérive de l’hôpital comme entreprise
Cette situation est en partie liée au mode de gestion de l’hôpital public, qui tend de plus en plus vers des logiques de rentabilité inadaptées à la mission même de l’institution. Ainsi, avec la tarification à l’acte instaurée en 2004, l’hôpital ne reçoit plus une dotation globale, mais une allocation des ressources fondée à la fois sur la nature et le nombre d’actes médicaux opérés. Or, bien souvent les actes demandés à l’hôpital public ne sont pas rentables. Le personnel hospitalier dénonce une dérive vers un « hôpital entreprise », poussant à favoriser des actes générant plus de bénéfices au détriment des besoins de la population.
La mobilisation de jeudi a rassemblé 10 000 personnes à Paris selon les organisateurs et 7 500 selon la police. Ainsi que plusieurs centaines dans d’autres villes de France. Ce mouvement national traduit une réalité présente sur tout le territoire. Pierre, étudiant originaire de Guadeloupe, venu faire son externat à Paris, estime que : « la situation est similaire à Paris et en Guadeloupe. Même si, en Guadeloupe il y a encore moins de matériel et un besoin d’aide un peu plus appuyé, c’est pareil. Le manque de moyens et de personnel crée des tensions avec les patients et les soignants. »
Un mouvement qui n’en est qu’à son début selon Victor, ancien aide-soignant et secrétaire de syndicat CGT, qui qualifie de « phénoménal » le fait que tout le personnel hospitalier soit représenté dans la rue, en précisant « il n’y a pas un secteur à l’hôpital qui n’est pas en souffrance ». Le collectif inter-hospitalier appelle à une nouvelle manifestation unitaire le 30 novembre à Paris.
Toujours plus de pauvres et de gens plus riches qui fondent leurs économies sur le profit et non sur l'humain.
Ryanne- Connaisseur
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