Selon le gouvernement, la part de la population majeure complètement vaccinée à Paris est de... 103%
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Selon le gouvernement, la part de la population majeure complètement vaccinée à Paris est de... 103%
Sur son site, le gouvernement indique que plus de 100% des Parisiens ont reçu deux doses de vaccin. Il aurait comptabilisé toutes les personnes qui se sont fait vacciner dans la capitale, indépendamment de leur lieu de résidence.
Dans son tableau de bord sur les données relatives à la vaccination en France, le gouvernement livre sur son site un chiffre qui a de quoi surprendre : la part de la population majeure complètement vaccinée à Paris est supérieure à 100%, s'établissant exactement à 103,09%.
Une anomalie qui, selon LCI, s'expliquerait par une utilisation incorrecte des données par le gouvernement pour son calcul. D'après la chaîne d'information, toutes les personnes qui ont été doublement vaccinées à Paris ont été comptabilisées, or aucune règle n'impose de recevoir son vaccin dans son lieu de résidence. Voilà pourquoi le rapport du nombre de vaccinés sur la population de Paris dépasserait 100%.
Pas de quoi rassurer ceux qui doutent – avec insistance – des chiffres avancés par le gouvernement depuis le début de l'épidémie. L'essayiste Idriss Aberkane, très critique de la gestion de la crise par les autorités et qui a déniché cette information, y va ainsi de son commentaire : «Paris est vacciné deux doses à 103,1% d’après gouvernement.fr. Mais à part ça les comptes ne sont pas truqués.»
https://francais.rt.com/france/91715-selon-gouvernement-part-population-majeure-completement-vaccinee-paris-103
Dans son tableau de bord sur les données relatives à la vaccination en France, le gouvernement livre sur son site un chiffre qui a de quoi surprendre : la part de la population majeure complètement vaccinée à Paris est supérieure à 100%, s'établissant exactement à 103,09%.
Une anomalie qui, selon LCI, s'expliquerait par une utilisation incorrecte des données par le gouvernement pour son calcul. D'après la chaîne d'information, toutes les personnes qui ont été doublement vaccinées à Paris ont été comptabilisées, or aucune règle n'impose de recevoir son vaccin dans son lieu de résidence. Voilà pourquoi le rapport du nombre de vaccinés sur la population de Paris dépasserait 100%.
Pas de quoi rassurer ceux qui doutent – avec insistance – des chiffres avancés par le gouvernement depuis le début de l'épidémie. L'essayiste Idriss Aberkane, très critique de la gestion de la crise par les autorités et qui a déniché cette information, y va ainsi de son commentaire : «Paris est vacciné deux doses à 103,1% d’après gouvernement.fr. Mais à part ça les comptes ne sont pas truqués.»
https://francais.rt.com/france/91715-selon-gouvernement-part-population-majeure-completement-vaccinee-paris-103
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Ferdinand de Talmont- Vénérable
- Messages : 14241
Date d'inscription : 06/02/2010
Re: Selon le gouvernement, la part de la population majeure complètement vaccinée à Paris est de... 103%
on n'est plus à un mensonge près !!
« Ici, on préfère fermer des lits d’hôpitaux et virer les personnels non vaccinés »
Depuis le 15 septembre, ces personnels soignants ne peuvent plus exercer leur profession, ni toucher leur salaire. Ils expliquent les raisons de leur choix de ne pas se vacciner et ses conséquences.
Par Rémi Barroux
Publié le 12 octobre 2021 à 03h46 - Mis à jour le 12 octobre 2021 à 10h20
Temps deLecture 5 min.
Manifestation du personnel hospitalier devant l’hopital universitaire de Bordeaux (CHU), à Bordeaux, le 9 août.
Manifestation du personnel hospitalier devant l’hopital universitaire de Bordeaux (CHU), à Bordeaux, le 9 août. PHILIPPE LOPEZ / AFP
Depuis le 15 septembre, les personnels soignants qui ne sont pas vaccinés ne sont plus autorisés à exercer leur métier. La loi du 5 août « relative à la gestion de la crise sanitaire » a clairement fixé la règle. Si le salarié ne peut plus exercer son activité, celui-ci est suspendu, son salaire aussi, une mesure qui touche aussi les pompiers ou les salariés du transport sanitaire.
Dans le secteur de la santé, cette mesure ne concerne qu’une partie limitée des personnels. Sur RTL, le 16 septembre, le ministre de la santé, Olivier Véran, estimait le nombre de suspensions à « 3 000 sur 2,7 millions de salariés, essentiellement des services support, très peu de blouses blanches ». Aujourd’hui, alors que le ministère estime que ces données sont loin d’être exhaustives, les suspensions effectives représenteraient « 0,7 % » du nombre de personnels de santé, soit près de 19 000 salariés.
Lire aussi Trois mille soignants suspendus : l’estimation « parcellaire » d’Olivier Véran
C’est peu, et les chiffres collectés dans diverses structures confirment ce faible nombre de suspensions. A l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, par exemple, leur nombre s’élèverait à 427, dont 93 infirmiers, pour quelque 100 000 personnels.
« Meurtriers potentiels »
Sophie Corbier, 28 ans, kinésithérapeute au CHU de Grenoble, a signé son avis de suspension alors qu’elle revenait juste de vacances, le 14 septembre, à une date « illégale », selon elle, qu’elle entend contester devant les tribunaux. La jeune femme se dit « écœurée ». « Ici, on préfère fermer des lits et virer les personnels non vaccinés », proteste-t-elle. Elle déclare « ne pas avoir confiance dans les labos, les médias et ceux qui dirigent le monde ». Pourtant, le virus, elle le connaît pour avoir été contaminée en novembre 2020 après de « grosses séances de kiné respiratoires sur des malades Covid ». Mais ce qui touche le plus la jeune femme, c’est la réaction de ses collègues, tous vaccinés. « J’ai ressenti du mépris de la part de mes collègues. Il y en a un qui m’a dit “tu as pris ton choix”, mais quel choix ? On nous a mis le couteau sous la gorge. Je ne suis pas bien psychologiquement. »
Lire aussi Article réservé à nos abonnés Dans les hôpitaux, un « cercle vicieux de la désaffection » après la sortie de crise sanitaire
La suspension passe mal auprès des soignants qui estiment avoir participé à la mobilisation générale contre la pandémie. « Il y a un an, on nous applaudissait, le gouvernement nous remerciait et, dix-huit mois plus tard, sans état d’âme, on nous sort des services comme si on était des meurtriers potentiels », peste Edwige (certains des témoins ont préféré préserver leur anonymat), infirmière en chirurgie ambulatoire au centre hospitalier de Lisieux (Calvados). A 53 ans, dont trente années de métier, elle a reçu sa notification de suspension, le 15 septembre, dans son service, devant ses collègues, des mains du directeur des ressources humaines. « C’était très violent. J’ai très mal vécu cette situation, d’autant que j’avais répondu positivement à la demande de renfort en réa lors de la première vague. »
« Ici, on préfère fermer des lits d’hôpitaux et virer les personnels non vaccinés »
Depuis le 15 septembre, ces personnels soignants ne peuvent plus exercer leur profession, ni toucher leur salaire. Ils expliquent les raisons de leur choix de ne pas se vacciner et ses conséquences.
Par Rémi Barroux
Publié le 12 octobre 2021 à 03h46 - Mis à jour le 12 octobre 2021 à 10h20
Temps deLecture 5 min.
Manifestation du personnel hospitalier devant l’hopital universitaire de Bordeaux (CHU), à Bordeaux, le 9 août.
Manifestation du personnel hospitalier devant l’hopital universitaire de Bordeaux (CHU), à Bordeaux, le 9 août. PHILIPPE LOPEZ / AFP
Depuis le 15 septembre, les personnels soignants qui ne sont pas vaccinés ne sont plus autorisés à exercer leur métier. La loi du 5 août « relative à la gestion de la crise sanitaire » a clairement fixé la règle. Si le salarié ne peut plus exercer son activité, celui-ci est suspendu, son salaire aussi, une mesure qui touche aussi les pompiers ou les salariés du transport sanitaire.
Dans le secteur de la santé, cette mesure ne concerne qu’une partie limitée des personnels. Sur RTL, le 16 septembre, le ministre de la santé, Olivier Véran, estimait le nombre de suspensions à « 3 000 sur 2,7 millions de salariés, essentiellement des services support, très peu de blouses blanches ». Aujourd’hui, alors que le ministère estime que ces données sont loin d’être exhaustives, les suspensions effectives représenteraient « 0,7 % » du nombre de personnels de santé, soit près de 19 000 salariés.
Lire aussi Trois mille soignants suspendus : l’estimation « parcellaire » d’Olivier Véran
C’est peu, et les chiffres collectés dans diverses structures confirment ce faible nombre de suspensions. A l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, par exemple, leur nombre s’élèverait à 427, dont 93 infirmiers, pour quelque 100 000 personnels.
« Meurtriers potentiels »
Sophie Corbier, 28 ans, kinésithérapeute au CHU de Grenoble, a signé son avis de suspension alors qu’elle revenait juste de vacances, le 14 septembre, à une date « illégale », selon elle, qu’elle entend contester devant les tribunaux. La jeune femme se dit « écœurée ». « Ici, on préfère fermer des lits et virer les personnels non vaccinés », proteste-t-elle. Elle déclare « ne pas avoir confiance dans les labos, les médias et ceux qui dirigent le monde ». Pourtant, le virus, elle le connaît pour avoir été contaminée en novembre 2020 après de « grosses séances de kiné respiratoires sur des malades Covid ». Mais ce qui touche le plus la jeune femme, c’est la réaction de ses collègues, tous vaccinés. « J’ai ressenti du mépris de la part de mes collègues. Il y en a un qui m’a dit “tu as pris ton choix”, mais quel choix ? On nous a mis le couteau sous la gorge. Je ne suis pas bien psychologiquement. »
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Frère Barnabé- Vénérable
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