27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
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27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens.
Point de Vue du PCF
Le 26 ou le 27 octobre 1943, quatre militants trotskistes : Pietro Tresso, Abraham Sadek, Pierre Salini et Jean Reboul, ainsi qu’un membre du PCF Jean Maraval sont exécutés dans le maquis Wodli par des résistants communistes. Encore aujourd’hui, il est difficile de savoir si cet assassinat est un meurtre politique téléguidé par Moscou (hypothèse corroborée par la personnalité de Pietro Tresso) ou un acte isolé. Il s’agit bien entendu d’une question extrêmement controversée entre opposants et partisans du communisme français
Source : http://www.encyclopedie-enligne.com...
Cinq meurtres sortent du maquis (article de Libération)
Un livre reconstitue l’assassinat en 1943, par les communistes, d’un des leurs et de quatre trotskistes
Dans les maquis, les communistes français ne se sont pas seulement attaqués aux nazis et aux collaborateurs, ils ont aussi éliminé physiquement quelques antinazis qui les gênaient, des trotskistes, des communistes oppositionnels" On le savait (1), on le disait parfois, mais discrètement. Aujourd’hui, avec Meurtres au maquis (2), qui raconte un de ces cas, en l’occurrence le destin tragique de quatre militants trotskistes et d’un communiste peu docile exécutés en 1943 par des Francs-Tireurs et Partisans (FTP), cette histoire n’est plus clandestine.
L’enquête de Pierre Broué et Raymond Vacheron noue plusieurs fils. Le premier, c’est la vie du plus connu des cinq assassinés : Pietro Tresso, alias « Blasco ». Tresso était l’un des fondateurs du Parti communiste italien, avec Gramsci et Bordiga. Il en fut exclu pour avoir soutenu Trotski contre Staline. Cette position le força ensuite à slalomer entre deux bandes de tueurs, ceux de l’Ovra fasciste et ceux du NKVD soviétique. Après des années de militantisme quasi clandestin, il fut arrêté par la police à Marseille au printemps 1943 et expédié à la prison du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Il y fut détenu avec des dizaines de staliniens et quatre de ses camarades, Albert Demazière, qui allait par miracle échapper à la mort, Abraham Sadek, Maurice Sieglmann, qui avait pris le pseudo de Pierre Salini, et Jean Reboul.
La seconde histoire que suivent Vacheron et Broué, c’est celle du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire. Ils décrivent aussi bien l’inclination de certains pour Pétain que la montée en puissance de la Résistance après que les communistes s’y furent mis, , après l’attaque du Reich contre l’URSS. Ils reconstituent aussi la vie en prison des antinazis, leur activité politique et idéologique. La quarantaine dans laquelle ils maintiennent les prisonniers trotskistes. Ils suivent ainsi les directives meurtrières du parti : « Le trotskisme a cessé d’être un courant politique dans la classe ouvrière ["] [il est] devenu une bande forcenée et sans principes de saboteurs, d’agents de diversion et d’assassins agissant sur ordre des services d’espionnage des Etats étrangers. » Les militants communistes en prison se méfient donc des trotskistes, ils les retrouvent dans le maquis après une évasion massive de la centrale du Puy-en-Velay. Les FTP survivants l’ont répété : « On a eu la haine contre eux" » Cette haine n’aurait pas suffi à elle seule à provoquer ce crime de sang-froid. Il a fallu que des dirigeants le planifient.
Un de ces leaders a été identifié par Broué et Vacheron comme étant Giovanni Sosso, alias « Capitaine Jean » ou « Jean Auber », dit aussi « le Grand Pierre » ou « Colonel Guillemot », un homme que les auteurs pensent être un agent soviétique : « Sosso présente un rapport sur la nécessité de lutter contre les trotskistes, ennemis de la révolution, traîtres et saboteurs" ils veulent empoisonner l’eau du camp. Il serait criminel d’hésiter », ajoutent les responsables du maquis. Le sort des trotskistes « hébergés » par les FTP est scellé. L’un d’entre eux, Demazière, réussit par hasard, sans avoir à quoi il échappe, à rejoindre Paris. Les autres ne le pourront pas. Un vétéran FTP contera : « Un jour, un maquisard leur a proposé de les accompagner à un autre camp pour rencontrer d’autres résistants. Quand ils arrivèrent près d’une baraque, les chefs des maquis les attendaient. Deux ont été exécutés dans une pièce de la maison, deux ont réussi à s’échapper, et c’est à l’extérieur qu’ils ont été abattus. L’état-major du camp a dit que les trotskistes avaient été éliminés car ils voulaient empoisonner l’eau du camp. » Le style rappelle la dénonciation des « hitlérotrotskistes » dans les années 30 par le journal l’Humanité ou les titres des quotidiens communistes dans les années 40 et 50 contre Slansky, Rajk et autres « vipères lubriques », qui seront fusillés ou pendus.
Les quatre ne seront pas les seuls à trinquer : il semble que Paul Maraval, un cheminot membre des Jeunesses communistes, trop anticonformiste et devenu copain avec les « trotskars », ait été aussi liquidé. Restait quand même deux énigmes, que Broué et Vacheron ont voulu éclaircir. La première est le silence qui a entouré l’affaire et qui a perduré. Si les raisons qui ont poussé un PCF à se taire semblent évidentes, on attendait plus de pugnacité de la part des camarades trotskistes des quatre fusillés. Broué et Vacheron expliquent bien pourquoi, après guerre, ceux-ci n’ont pas fait plus de bruit : ils ont eu une peur physique de staliniens plus puissants et plus totalitaires que jamais. Et ils refusaient de faire le jeu politique de la droite.
Seconde énigme à élucider : qui a vraiment pris la décision d’éliminer Tresso et ses compagnons ? Sosso était sans doute un agent de haut niveau, mais il ne pouvait donner ce genre d’ordre sans en référer à un dirigeant politique. Broué et Vacheron blanchissent l’ancien député communiste Théo Vial-Massat, qui fut accusé par Barbara, la compagne de Tresso. Ils accusent, en revanche, Giulio Ceretti, un important responsable communiste international. Il aurait voulu se débarrasser d’un dirigeant révolutionnaire expérimenté qui, s’il revenait en Italie, pouvait menacer la toute-puissance du PCI. Ce n’est pour eux qu’une hypothèse, mais étayée.
Il existe deux partis politiques qui savent si elle est conforme à la réalité. Le PCF et le PDS, héritier du Parti communiste italien. Ils n’ont plus qu’à parler.
Par WAINTROP Edouard
1) Wilebaldo Solano, dirigeant du Poum espagnol, interné par Vichy, nous le répétait cet été (Libération du 8 août 1996). Il n’y a plus guère que les dirigeants du PCF pour faire semblant de ne pas le savoir.
(2) Meurtres au maquis, par Pierre Broué et Raymond Vacheron, en collaboration avec Alain Dugrand, Grasset, 260 pp., 126 F.
Point de Vue du PCF
Le 26 ou le 27 octobre 1943, quatre militants trotskistes : Pietro Tresso, Abraham Sadek, Pierre Salini et Jean Reboul, ainsi qu’un membre du PCF Jean Maraval sont exécutés dans le maquis Wodli par des résistants communistes. Encore aujourd’hui, il est difficile de savoir si cet assassinat est un meurtre politique téléguidé par Moscou (hypothèse corroborée par la personnalité de Pietro Tresso) ou un acte isolé. Il s’agit bien entendu d’une question extrêmement controversée entre opposants et partisans du communisme français
Source : http://www.encyclopedie-enligne.com...
Cinq meurtres sortent du maquis (article de Libération)
Un livre reconstitue l’assassinat en 1943, par les communistes, d’un des leurs et de quatre trotskistes
Dans les maquis, les communistes français ne se sont pas seulement attaqués aux nazis et aux collaborateurs, ils ont aussi éliminé physiquement quelques antinazis qui les gênaient, des trotskistes, des communistes oppositionnels" On le savait (1), on le disait parfois, mais discrètement. Aujourd’hui, avec Meurtres au maquis (2), qui raconte un de ces cas, en l’occurrence le destin tragique de quatre militants trotskistes et d’un communiste peu docile exécutés en 1943 par des Francs-Tireurs et Partisans (FTP), cette histoire n’est plus clandestine.
L’enquête de Pierre Broué et Raymond Vacheron noue plusieurs fils. Le premier, c’est la vie du plus connu des cinq assassinés : Pietro Tresso, alias « Blasco ». Tresso était l’un des fondateurs du Parti communiste italien, avec Gramsci et Bordiga. Il en fut exclu pour avoir soutenu Trotski contre Staline. Cette position le força ensuite à slalomer entre deux bandes de tueurs, ceux de l’Ovra fasciste et ceux du NKVD soviétique. Après des années de militantisme quasi clandestin, il fut arrêté par la police à Marseille au printemps 1943 et expédié à la prison du Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Il y fut détenu avec des dizaines de staliniens et quatre de ses camarades, Albert Demazière, qui allait par miracle échapper à la mort, Abraham Sadek, Maurice Sieglmann, qui avait pris le pseudo de Pierre Salini, et Jean Reboul.
La seconde histoire que suivent Vacheron et Broué, c’est celle du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire. Ils décrivent aussi bien l’inclination de certains pour Pétain que la montée en puissance de la Résistance après que les communistes s’y furent mis, , après l’attaque du Reich contre l’URSS. Ils reconstituent aussi la vie en prison des antinazis, leur activité politique et idéologique. La quarantaine dans laquelle ils maintiennent les prisonniers trotskistes. Ils suivent ainsi les directives meurtrières du parti : « Le trotskisme a cessé d’être un courant politique dans la classe ouvrière ["] [il est] devenu une bande forcenée et sans principes de saboteurs, d’agents de diversion et d’assassins agissant sur ordre des services d’espionnage des Etats étrangers. » Les militants communistes en prison se méfient donc des trotskistes, ils les retrouvent dans le maquis après une évasion massive de la centrale du Puy-en-Velay. Les FTP survivants l’ont répété : « On a eu la haine contre eux" » Cette haine n’aurait pas suffi à elle seule à provoquer ce crime de sang-froid. Il a fallu que des dirigeants le planifient.
Un de ces leaders a été identifié par Broué et Vacheron comme étant Giovanni Sosso, alias « Capitaine Jean » ou « Jean Auber », dit aussi « le Grand Pierre » ou « Colonel Guillemot », un homme que les auteurs pensent être un agent soviétique : « Sosso présente un rapport sur la nécessité de lutter contre les trotskistes, ennemis de la révolution, traîtres et saboteurs" ils veulent empoisonner l’eau du camp. Il serait criminel d’hésiter », ajoutent les responsables du maquis. Le sort des trotskistes « hébergés » par les FTP est scellé. L’un d’entre eux, Demazière, réussit par hasard, sans avoir à quoi il échappe, à rejoindre Paris. Les autres ne le pourront pas. Un vétéran FTP contera : « Un jour, un maquisard leur a proposé de les accompagner à un autre camp pour rencontrer d’autres résistants. Quand ils arrivèrent près d’une baraque, les chefs des maquis les attendaient. Deux ont été exécutés dans une pièce de la maison, deux ont réussi à s’échapper, et c’est à l’extérieur qu’ils ont été abattus. L’état-major du camp a dit que les trotskistes avaient été éliminés car ils voulaient empoisonner l’eau du camp. » Le style rappelle la dénonciation des « hitlérotrotskistes » dans les années 30 par le journal l’Humanité ou les titres des quotidiens communistes dans les années 40 et 50 contre Slansky, Rajk et autres « vipères lubriques », qui seront fusillés ou pendus.
Les quatre ne seront pas les seuls à trinquer : il semble que Paul Maraval, un cheminot membre des Jeunesses communistes, trop anticonformiste et devenu copain avec les « trotskars », ait été aussi liquidé. Restait quand même deux énigmes, que Broué et Vacheron ont voulu éclaircir. La première est le silence qui a entouré l’affaire et qui a perduré. Si les raisons qui ont poussé un PCF à se taire semblent évidentes, on attendait plus de pugnacité de la part des camarades trotskistes des quatre fusillés. Broué et Vacheron expliquent bien pourquoi, après guerre, ceux-ci n’ont pas fait plus de bruit : ils ont eu une peur physique de staliniens plus puissants et plus totalitaires que jamais. Et ils refusaient de faire le jeu politique de la droite.
Seconde énigme à élucider : qui a vraiment pris la décision d’éliminer Tresso et ses compagnons ? Sosso était sans doute un agent de haut niveau, mais il ne pouvait donner ce genre d’ordre sans en référer à un dirigeant politique. Broué et Vacheron blanchissent l’ancien député communiste Théo Vial-Massat, qui fut accusé par Barbara, la compagne de Tresso. Ils accusent, en revanche, Giulio Ceretti, un important responsable communiste international. Il aurait voulu se débarrasser d’un dirigeant révolutionnaire expérimenté qui, s’il revenait en Italie, pouvait menacer la toute-puissance du PCI. Ce n’est pour eux qu’une hypothèse, mais étayée.
Il existe deux partis politiques qui savent si elle est conforme à la réalité. Le PCF et le PDS, héritier du Parti communiste italien. Ils n’ont plus qu’à parler.
Par WAINTROP Edouard
1) Wilebaldo Solano, dirigeant du Poum espagnol, interné par Vichy, nous le répétait cet été (Libération du 8 août 1996). Il n’y a plus guère que les dirigeants du PCF pour faire semblant de ne pas le savoir.
(2) Meurtres au maquis, par Pierre Broué et Raymond Vacheron, en collaboration avec Alain Dugrand, Grasset, 260 pp., 126 F.
Dernière édition par Stun'Eneb le Ven 12 Nov - 20:41, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Hahhahahahahhahahahahahahahhahahahaha
Les troskard étaient du côté du Japon impérial durant la seconde !
Trosky était allez voir Hitler à Berlin #vol de piatakov.
Les trotskards bossaient pour l'ennemi.
C'est des agents quadruples les troskards ils sont chiants moralisateur et pas aussi clean qu'on ne le croit.
Alors dans leur récits c'est toujours "nous les trotskard on est tout beau tout gentil c'est méchant stalinien qui sont très méchants pas bo."
Alors qu'en vrai tu lis le dossier complet et t'as qu'une seule envie: sortir ton piolet !!!!!
La bourgeoisie au pouvoir soutient bien sûr la narration trotskyste. Parce-que les trotskard ne posent pas de danger pour eux.
De toute façon il allaient scissionner.
Les troskard étaient du côté du Japon impérial durant la seconde !
Trosky était allez voir Hitler à Berlin #vol de piatakov.
Les trotskards bossaient pour l'ennemi.
C'est des agents quadruples les troskards ils sont chiants moralisateur et pas aussi clean qu'on ne le croit.
Alors dans leur récits c'est toujours "nous les trotskard on est tout beau tout gentil c'est méchant stalinien qui sont très méchants pas bo."
Alors qu'en vrai tu lis le dossier complet et t'as qu'une seule envie: sortir ton piolet !!!!!
La bourgeoisie au pouvoir soutient bien sûr la narration trotskyste. Parce-que les trotskard ne posent pas de danger pour eux.
De toute façon il allaient scissionner.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Date d'inscription : 04/06/2020
Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Le 20 Aout 1940, Léon Trotsky tombait sous les coups de Ramon Mercader à Mexico. Cette date marquait la fin d'une longue traque menée par Staline et ses agents du G.P.U.
La défaite de la Révolution allemande en 1923 - à laquelle ont contribué les erreurs de la direction de Staline - et l'obligation de recourir à la Nouvelle Politique Économique (NEP) ont renforcé l'isolement de l'État Soviétique et accéléré la cristallisation d'une caste bureaucratique qui a de plus en plus mis en avant la défense de ses privilèges.
En Staline elle a trouvé très rapidement la chair de sa chair. L'opposition de Gauche et Trotsky devinrent, eux qui défendaient les véritables idées du marxisme et de Lénine, la cible à détruire. La bureaucratie mena si bien son sale travail que Trotsky fut contraint à son dernier exil en Janvier 1938 (lui qui en avait déjà subi deux sous le règne du Tsar). Il fut d'abord déporté à Alma-Ata au Kazakhstan, près de la frontière chinoise et, à partir de là, il a été expulsé en Turquie, où il a élu domicile sur l'île de Prinkipo, sur la mer de Marmara, près d'Istanbul.
Planète sans visa
Dans le premier temps de son exil turc, Trotsky écrit sa monumentale Histoire de la Révolution russe et entretient une abondante correspondance avec les opposants d'autres pays et en particulier à travers le Bulletin de l'Opposition de Gauche publié à partir de l'automne 1929. Trotsky a commencé à rassembler le noyau d'une Opposition internationale de Bolchéviks authentiques. La perspective de Trotsky selon laquelle Staline allait utiliser le GPU pour détruire son travail a été rapidement confirmée.
C'est vers la fin de son exil turc que Trotsky apprend le suicide de sa fille Zinalda. Son mari, Platon Volkov, un jeune militant de l'Opposition, avait été arrêté et a disparu à jamais. La première femme de Trotsky, Alexandra Sokolovskaya, est envoyée dans un camp de concentration où elle décèdera. Plus tard, un autre fils de Trotsky, Serge, mourra en prison.
La pression de Staline conduit le gouvernement Daladier à ordonner son expulsion de France. Il trouve refuge en Norvège, en 1935. Là, il écrira La Révolution Trahie en 1936. Il va y demeurer 18 mois. Contre lui se dressent deux minorités bruyantes: le petit parti communiste norvégien et le rassemblement national, autrement dit, le parti nazi du major Quisling. Le 5 août 1936, un commando nazi pénètre par effraction à son domicile et y vole des lettres publiées dans le journal Fritt Folk, articles relayés par la presse nazie, l'opération étant de démontrer que Trotsky ne respecte pas ses engagements de non-ingérence dans la vie politique de la Norvège. L'Humanité qui relatera le cambriolage du 5 août parlera « d'une visite des nazis à Trotsky » ! À Moscou, le procureur Andréi Vychinsky dépeint Trotsky et son fils Sedov comme les responsables de l'assassinat de Kirov, préparant celui de Staline, sous la houlette d’Hitler et de sa Gestapo. S'en suivront les procès de Moscou, où Staline mettra à mort les anciens compagnons de Lénine.
L'exil mexicain
La situation de Trotsky en Norvège devient intenable. Les amis de Trotsky, après un long travail, lui trouvent refuge au Mexique. Le gouvernement Cardenas accorde un visa de séjour à Trotsky le 6 décembre 1936. Dès son arrivée au Mexique, Trotsky suscite les attaques répétées du Parti communiste mexicain, relayées par la la droite américaine qui voit en Trotsky l'arrivée d'un « nouveau volcan sur le territoire mexicain ».
Le « boucher de Moscou » continue son œuvre de destruction en semant la terreur et la mort chez les anarchistes, trotskystes et militants de gauche en Espagne.
Mais il lui reste à détruire le centre de l'Opposition de Gauche Internationale basé à Paris sous la direction de Léon Sedov. Staline va faire assassiner Sedov par un agent du GPU infiltré au sein de l'opposition de Gauche, un dénommé Etienne, en fait Mark Zborowski, qui s'était déjà fait la main en France et en Espagne.
Sedov, le fils assassiné à Paris
La perte de Sedov pour Trotsky est un coup sévère porté par Staline. Trotsky parlant pour lui et Natalia : « Pour cent raisons, nos pensées et nos sentiments allaient chaque jour vers lui, à Paris. Avec notre garçon est mort ce qui demeurait en nous de jeune.»
Trotsky, Natalia Sedova et une poignée de proches collaborateurs arrivent au Mexique en janvier 1937. Ils vont séjourner à Coyoacan, dans la banlieue de Mexico, après avoir été reçus officiellement.
Dès l'arrivée de Trotsky, le Parti communiste mexicain a commencé à faire de l'agitation pour que des restrictions frappent Trotsky, afin de l'empêcher de répondre aux accusations portées contre lui lors des procès-spectacle qui se déroulaient à Moscou.
La défaite de la Révolution allemande en 1923 - à laquelle ont contribué les erreurs de la direction de Staline - et l'obligation de recourir à la Nouvelle Politique Économique (NEP) ont renforcé l'isolement de l'État Soviétique et accéléré la cristallisation d'une caste bureaucratique qui a de plus en plus mis en avant la défense de ses privilèges.
En Staline elle a trouvé très rapidement la chair de sa chair. L'opposition de Gauche et Trotsky devinrent, eux qui défendaient les véritables idées du marxisme et de Lénine, la cible à détruire. La bureaucratie mena si bien son sale travail que Trotsky fut contraint à son dernier exil en Janvier 1938 (lui qui en avait déjà subi deux sous le règne du Tsar). Il fut d'abord déporté à Alma-Ata au Kazakhstan, près de la frontière chinoise et, à partir de là, il a été expulsé en Turquie, où il a élu domicile sur l'île de Prinkipo, sur la mer de Marmara, près d'Istanbul.
Planète sans visa
Dans le premier temps de son exil turc, Trotsky écrit sa monumentale Histoire de la Révolution russe et entretient une abondante correspondance avec les opposants d'autres pays et en particulier à travers le Bulletin de l'Opposition de Gauche publié à partir de l'automne 1929. Trotsky a commencé à rassembler le noyau d'une Opposition internationale de Bolchéviks authentiques. La perspective de Trotsky selon laquelle Staline allait utiliser le GPU pour détruire son travail a été rapidement confirmée.
C'est vers la fin de son exil turc que Trotsky apprend le suicide de sa fille Zinalda. Son mari, Platon Volkov, un jeune militant de l'Opposition, avait été arrêté et a disparu à jamais. La première femme de Trotsky, Alexandra Sokolovskaya, est envoyée dans un camp de concentration où elle décèdera. Plus tard, un autre fils de Trotsky, Serge, mourra en prison.
La pression de Staline conduit le gouvernement Daladier à ordonner son expulsion de France. Il trouve refuge en Norvège, en 1935. Là, il écrira La Révolution Trahie en 1936. Il va y demeurer 18 mois. Contre lui se dressent deux minorités bruyantes: le petit parti communiste norvégien et le rassemblement national, autrement dit, le parti nazi du major Quisling. Le 5 août 1936, un commando nazi pénètre par effraction à son domicile et y vole des lettres publiées dans le journal Fritt Folk, articles relayés par la presse nazie, l'opération étant de démontrer que Trotsky ne respecte pas ses engagements de non-ingérence dans la vie politique de la Norvège. L'Humanité qui relatera le cambriolage du 5 août parlera « d'une visite des nazis à Trotsky » ! À Moscou, le procureur Andréi Vychinsky dépeint Trotsky et son fils Sedov comme les responsables de l'assassinat de Kirov, préparant celui de Staline, sous la houlette d’Hitler et de sa Gestapo. S'en suivront les procès de Moscou, où Staline mettra à mort les anciens compagnons de Lénine.
L'exil mexicain
La situation de Trotsky en Norvège devient intenable. Les amis de Trotsky, après un long travail, lui trouvent refuge au Mexique. Le gouvernement Cardenas accorde un visa de séjour à Trotsky le 6 décembre 1936. Dès son arrivée au Mexique, Trotsky suscite les attaques répétées du Parti communiste mexicain, relayées par la la droite américaine qui voit en Trotsky l'arrivée d'un « nouveau volcan sur le territoire mexicain ».
Le « boucher de Moscou » continue son œuvre de destruction en semant la terreur et la mort chez les anarchistes, trotskystes et militants de gauche en Espagne.
Mais il lui reste à détruire le centre de l'Opposition de Gauche Internationale basé à Paris sous la direction de Léon Sedov. Staline va faire assassiner Sedov par un agent du GPU infiltré au sein de l'opposition de Gauche, un dénommé Etienne, en fait Mark Zborowski, qui s'était déjà fait la main en France et en Espagne.
Sedov, le fils assassiné à Paris
La perte de Sedov pour Trotsky est un coup sévère porté par Staline. Trotsky parlant pour lui et Natalia : « Pour cent raisons, nos pensées et nos sentiments allaient chaque jour vers lui, à Paris. Avec notre garçon est mort ce qui demeurait en nous de jeune.»
Trotsky, Natalia Sedova et une poignée de proches collaborateurs arrivent au Mexique en janvier 1937. Ils vont séjourner à Coyoacan, dans la banlieue de Mexico, après avoir été reçus officiellement.
Dès l'arrivée de Trotsky, le Parti communiste mexicain a commencé à faire de l'agitation pour que des restrictions frappent Trotsky, afin de l'empêcher de répondre aux accusations portées contre lui lors des procès-spectacle qui se déroulaient à Moscou.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Plaristes a écrit:Hahhahahahahhahahahahahahahhahahahaha Les troskard étaient du côté du Japon impérial durant la seconde !
Trosky était allez voir Hitler à Berlin #vol de piatakov. Les trotskards bossaient pour l'ennemi. C'est des agents quadruples les troskards ils sont chiants moralisateur et pas aussi clean qu'on ne le croit.
Tu es en capacité de donner les sources de tes affirmations, c'est pour la compréhension collective ?
Merci.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Plaristes a écrit:Hahhahahahahhahahahahahahahhahahahah
Les troskard étaient du côté du Japon impérial durant la seconde !
Faut-il qu'on vous rééxplique une énième fois le Pacte germano-soviétique Mossieur le révisionniste ? Ou les exécutions des millitants du POUM par vos amis Staliniens durant la guerre d'Espagne?
Le POI à contrairement au PCF combattu les nazis dès le début !
Mais à l'été 1940, alors que Jean Rous créé le Mouvement national révolutionnaire (MNR), avec Fred Zeller, qui prône l'alliance avec le Royaume-Uni contre l'Allemagne nazie, le POI, désormais dirigé par Marcel Hic, estime la résistance et l'« alliance avec les petits-bourgeois » nécessaires : selon le journaliste Christophe Nick, cela en fait « la première organisation politique française authentiquement résistante »6
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Lire aussi :
23 août 1939 - Le pacte germano-soviétique
Le 23 août 1939, le monde apprend avec stupéfaction la signature au Kremlin, à Moscou,
d'un pacte germano-soviétique de « non-agression». - https://www.herodote.net/23_aout_1939-evenement-19390823.php
Il ne faut pas oublier que la politique de non-intervention en Espagne a permis à Hitler et Mussolini de gagner des points au plan international.
Ne pas oublier non plus que les accords de Munich avaient été signés par la France et l'Angleterre avec l'Allemagne et l'Italie le 30 septembre 1938;
soit près d'un an avant le pacte. Alors oui Staline était bien aux abois, et d'autant plus que dans sa folie sanguinaire, il avait fait massacrer les chefs militaires de l'Armée Rouge....
Difficile , la réflexion sur ce pacte .
C'est vrai qu'il indigne si on en prend connaissance "hors contexte"; mais c'est vrai aussi que les Occidentaux, entre la fascisme et leur peur de l'extension du bolchévisme ,ont amené Staline "aux abois" comme le dit l'article, à signer ce pacte pour garantir momentanément, car je pense qu'il ne se faisait aucune illusion sur la politique nazie, la non-agression sur son territoire.
Gagner du temps .
23 août 1939 - Le pacte germano-soviétique
Le 23 août 1939, le monde apprend avec stupéfaction la signature au Kremlin, à Moscou,
d'un pacte germano-soviétique de « non-agression». - https://www.herodote.net/23_aout_1939-evenement-19390823.php
Il ne faut pas oublier que la politique de non-intervention en Espagne a permis à Hitler et Mussolini de gagner des points au plan international.
Ne pas oublier non plus que les accords de Munich avaient été signés par la France et l'Angleterre avec l'Allemagne et l'Italie le 30 septembre 1938;
soit près d'un an avant le pacte. Alors oui Staline était bien aux abois, et d'autant plus que dans sa folie sanguinaire, il avait fait massacrer les chefs militaires de l'Armée Rouge....
Difficile , la réflexion sur ce pacte .
C'est vrai qu'il indigne si on en prend connaissance "hors contexte"; mais c'est vrai aussi que les Occidentaux, entre la fascisme et leur peur de l'extension du bolchévisme ,ont amené Staline "aux abois" comme le dit l'article, à signer ce pacte pour garantir momentanément, car je pense qu'il ne se faisait aucune illusion sur la politique nazie, la non-agression sur son territoire.
Gagner du temps .
Invité- Invité
Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Francis15...
Les trotskards ce sont des fourbes, déjà dans leur organisation c'est le bordel, ça scissionne de tous les côtés, et ça change de position en permanence !
Ils disent faire une chose mais en coulisse font le contraire ! Les trotskards c’est la trahison permanente ! Ils sont agents quadruples il font des truques alambiqués....
Tous les diplomates du monde entier savaient que si les démocrature occidentales de l'ouest refusaient l'alliance de revers que proposait l'URSS, ça arriverait.
Lisez les archives diplomatiques.
On en parle des trotskard en Espagne? Quand on livrait des armes ces dernier on organisé une grève, alors que des camarades sur le front crevaient parce-qu'ils avaient besoin du ravitaillement.
On en parle de Orwell qui bossait pour les service britannique?
Grossière exagération qui vient de la propagande anti-communiste qu'on nous inculque dès notre plus jeune âge.
Les vieux débris qui commandaient l'armée rouge on été purgé et remplacés par du sang neuf sorties tout droit d’académie militaire modernes !
Ensuite on a inspecté leur dossier pour voir s'il était clean et on les a graduellement réintégrés au fur et à mesure
Et ce n'est pas une folie sanguinaire il y avait vraiment des problèmes d’infiltration nazi au seins du NKVD et de l'armée ! Le Chef du NKVD Iejov bossait pour les nazis.
Les trotskards ce sont des fourbes, déjà dans leur organisation c'est le bordel, ça scissionne de tous les côtés, et ça change de position en permanence !
Ils disent faire une chose mais en coulisse font le contraire ! Les trotskards c’est la trahison permanente ! Ils sont agents quadruples il font des truques alambiqués....
Stun a écrit:Le 23 août 1939, le monde apprend avec stupéfaction la signature au Kremlin, à Moscou,
Tous les diplomates du monde entier savaient que si les démocrature occidentales de l'ouest refusaient l'alliance de revers que proposait l'URSS, ça arriverait.
Lisez les archives diplomatiques.
Stun a écrit:Il ne faut pas oublier que la politique de non-intervention en Espagne a permis à Hitler et Mussolini de gagner des points au plan international.
On en parle des trotskard en Espagne? Quand on livrait des armes ces dernier on organisé une grève, alors que des camarades sur le front crevaient parce-qu'ils avaient besoin du ravitaillement.
On en parle de Orwell qui bossait pour les service britannique?
Stun a écrit:soit près d'un an avant le pacte. Alors oui Staline était bien aux abois, et d'autant plus que dans sa folie sanguinaire, il avait fait massacrer les chefs militaires de l'Armée Rouge...
Grossière exagération qui vient de la propagande anti-communiste qu'on nous inculque dès notre plus jeune âge.
Les vieux débris qui commandaient l'armée rouge on été purgé et remplacés par du sang neuf sorties tout droit d’académie militaire modernes !
Ensuite on a inspecté leur dossier pour voir s'il était clean et on les a graduellement réintégrés au fur et à mesure
Et ce n'est pas une folie sanguinaire il y avait vraiment des problèmes d’infiltration nazi au seins du NKVD et de l'armée ! Le Chef du NKVD Iejov bossait pour les nazis.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Volog a écrit:Plaristes a écrit:Hahhahahahahhahahahahahahahhahahahaha Les troskard étaient du côté du Japon impérial durant la seconde !
Trosky était allez voir Hitler à Berlin #vol de piatakov. Les trotskards bossaient pour l'ennemi. C'est des agents quadruples les troskards ils sont chiants moralisateur et pas aussi clean qu'on ne le croit.
Tu es en capacité de donner les sources de tes affirmations, c'est pour la compréhension collective ?
Merci.
Siisis pour le Vol de Piatakov tout est là :
https://www.initiative-communiste.fr/wp-content/uploads/2021/10/20211003-Trotsky-collaboration-hitlerotrotskysme-vol-de-piatakov.jpeg
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Si les trotskards étaient les ennemis du capitalisme, pourquoi les capitalistes s'efforceraient de censurer tout débat sur le vol de Piatakov et la collaboration de trotsky avec les nazis?
A l’école des bourgeois on nous dit : "Si vous voulez contester l'ordre capitaliste soyez anarchiste out trotskard, mais surtout pas stal !"
On nous dit : "Staline était un fou furieux sanguinaire, et trotsky #Le boucher de la révolution, quelqu’un d'équilibré et saint d'esprit !"
En réalité Trotsky en voyant vos tronche ils vous attacherait à un poteau et vous ferait fusiller !
A l’école des bourgeois on nous dit : "Si vous voulez contester l'ordre capitaliste soyez anarchiste out trotskard, mais surtout pas stal !"
On nous dit : "Staline était un fou furieux sanguinaire, et trotsky #Le boucher de la révolution, quelqu’un d'équilibré et saint d'esprit !"
En réalité Trotsky en voyant vos tronche ils vous attacherait à un poteau et vous ferait fusiller !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Enfin bon les "Trotskystes" (La 4ème internationale) c'est pas Trotsky non plus. Tandis que toi le Stal tu voues encore un culte à Staline.
Francis XV- Sage
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
L’une de IV internationale XD !! #Scission !
Ceci dit vous êtes incapable de répondre à ma dernière question.
Et pour enfoncer le clou, Trotsky qui était comploteur avait des archives secrètes, ça va de soi.
Seul des trotskards fanatique y avait accès.
Et ils e trouve que l'un d’entre eux était tellement fanatique qu'il a tout dévoilé, pensant que les trotskards devaient assumer ça.
Il s’agissait de Pierre Broué. Et quand vous aurez lu ça vous comprendrez pourquoi Léon s'est pris un piolet dans le crâne !
Ceci dit vous êtes incapable de répondre à ma dernière question.
Et pour enfoncer le clou, Trotsky qui était comploteur avait des archives secrètes, ça va de soi.
Seul des trotskards fanatique y avait accès.
Et ils e trouve que l'un d’entre eux était tellement fanatique qu'il a tout dévoilé, pensant que les trotskards devaient assumer ça.
Il s’agissait de Pierre Broué. Et quand vous aurez lu ça vous comprendrez pourquoi Léon s'est pris un piolet dans le crâne !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Plaristes a écrit:L’une de IV internationale XD !! #Scission !
Ceci dit vous êtes incapable de répondre à ma dernière question.
Et pour enfoncer le clou, Trotsky qui était comploteur avait des archives secrètes, ça va de soi.
Seul des trotskards fanatique y avait accès.
Et ils e trouve que l'un d’entre eux était tellement fanatique qu'il a tout dévoilé, pensant que les trotskards devaient assumer ça.
Il s’agissait de Pierre Broué. Et quand vous aurez lu ça vous comprendrez pourquoi Léon s'est pris un piolet dans le crâne !
Mais en dehors de trotsky et staline, de quoi peux-tu donc parler, en dehors de tes théories fumeuses, les gens ne t'intéresses pas ?
Invité- Invité
Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Fumeuse comment? Quand on vous dit que Staline était un fou furieux sanguinaire vous le croyez sans broncher sans source.
Quand Grover Furr sort des sources et des archives y compris de la CIA.
C’est un révisionniste.
Moi je vois juste le story telling trotskyste "on est les plus beau les plus pur les plus forts."
Je réagi en vous demandant de gratter sous la surface de cette apparence trompeuse, de voir le bordel qu'est le courant trotskyste.
Je vous donen des pistes.
Pierre Boué, l'affaire du vol de Piatakov. Je vous oriente sur des contenus et des analyses qui débordent de sources !
J'espère que vous comprendrez pourquoi les trotskards ne sont pas communiste. Ils se sont perdu dans leur jeux d'agent octuples leur scissions leur théories foireuses.
et que vous voyez en quoi Stun et Volog sont un peu des imposteurs à me reprocher mon anti-trotskysme.
Qui sait peut-être que vous aurez l'historie complète et vous saurez pourquoi ces gens là ont été assassiné quel était le motif côté stal. P'têtre qu'ils étaient pas aussi clean que ce qu'en disent Volog et Stun...
J’avoue en pas savoir mais quand t'as le dossier du trotkysme, quand trotsky fait ouinouin martyr du stalinisme.... C'est que souvent ils étaient pas aussi clean et innocents qu'ils le prétendent.
Quand Grover Furr sort des sources et des archives y compris de la CIA.
C’est un révisionniste.
Moi je vois juste le story telling trotskyste "on est les plus beau les plus pur les plus forts."
Je réagi en vous demandant de gratter sous la surface de cette apparence trompeuse, de voir le bordel qu'est le courant trotskyste.
Je vous donen des pistes.
Pierre Boué, l'affaire du vol de Piatakov. Je vous oriente sur des contenus et des analyses qui débordent de sources !
J'espère que vous comprendrez pourquoi les trotskards ne sont pas communiste. Ils se sont perdu dans leur jeux d'agent octuples leur scissions leur théories foireuses.
et que vous voyez en quoi Stun et Volog sont un peu des imposteurs à me reprocher mon anti-trotskysme.
Qui sait peut-être que vous aurez l'historie complète et vous saurez pourquoi ces gens là ont été assassiné quel était le motif côté stal. P'têtre qu'ils étaient pas aussi clean que ce qu'en disent Volog et Stun...
J’avoue en pas savoir mais quand t'as le dossier du trotkysme, quand trotsky fait ouinouin martyr du stalinisme.... C'est que souvent ils étaient pas aussi clean et innocents qu'ils le prétendent.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Pierre Broué ...
Je ne connaissait pas mais cet aauteur m'a l'air fortement intéressant
Lisons Pierre Broué pour déconstruire le Stalinien !
https://www.marxists.org/francais/broue/index.htm
Je ne connaissait pas mais cet aauteur m'a l'air fortement intéressant
Pierre Broué a écrit:Si les trotskystes avaient été des « sectaires » impénitents ou des « rêveurs » utopistes, coupés de la réalité, croit-on vraiment qu'il aurait été nécessaire, pour venir à bout de leur existence – qui était en elle-même déjà une forme de résistance – de les massacrer jusqu'au dernier à Vorkouta ? Sur les millions de détenus libérés des camps de concentration après la mort de Staline, (...) les trotskystes survivants peuvent se compter sur les doigts d'une seule main ? Est-ce vraiment par hasard ?
Lisons Pierre Broué pour déconstruire le Stalinien !
https://www.marxists.org/francais/broue/index.htm
Dernière édition par Francis XV le Jeu 11 Nov - 21:35, édité 1 fois
Francis XV- Sage
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Plusieurs lettres d'archives nous montrent qu’en fait Staline avait perdu dans l’arène politique de nombreuses fois même pour des choses qui ne nous semblent pas très importante. Par exemple Staline voulait Kaganovich comme candidat pour la tête de l’aviation civil, mais ce n’est pas Kaganovich qui a reçu le poste mais Goltsman un ancien trotskiste.
Staline n'était pas le dictateur que l'ont croit !
Trotski, Khrouchtchev, votre prof dh'istoire, tous vous ont menti sur Staline.
Il est admi dans la doxa dominante que les trotski sont de pauvres victimes innocentes et persécutés. La bourgeoisie ça ne lui fait pas peur qu'on élève en martyr des trotskards !
Je vois juste une tentative de décrédibiliser la résistance communiste.
@Francis15 Fais gaffe Pierer broué c'est un trotskard un peu trop décomplexé pour son propre bien. Il est facile de retourner ce qu'il dit contre lui.
Staline n'était pas le dictateur que l'ont croit !
Trotski, Khrouchtchev, votre prof dh'istoire, tous vous ont menti sur Staline.
Il est admi dans la doxa dominante que les trotski sont de pauvres victimes innocentes et persécutés. La bourgeoisie ça ne lui fait pas peur qu'on élève en martyr des trotskards !
Je vois juste une tentative de décrédibiliser la résistance communiste.
@Francis15 Fais gaffe Pierer broué c'est un trotskard un peu trop décomplexé pour son propre bien. Il est facile de retourner ce qu'il dit contre lui.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
On verra ça :
https://www.marxists.org/francais/broue/index.htm
https://www.marxists.org/francais/broue/index.htm
Francis XV- Sage
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
http://www.reveilcommuniste.fr/article-annie-lacroix-riz-repond-a-l-historien-trotskyste-jean-jacques-marie-biographe-de-staline-55479078.html
Le jugement historique à porter sur Staline : Annie Lacroix-Riz répond au biographe trotskiste, Jean Jacques Marie
PIECES INDIQUEES A PEDRO CARRASQUEDO SUR TROTSKI ET LES TROTSKISTES
Le Pecq, 22 octobre 2004
Remarques sur les pièces déjà indiquées, sur lesquelles nous pourrons discuter (j’en ai annoté une quantité considérable), et sur d’autres
3W, vol. 358, interrogatoire d’Allemands, AN,
Le dossier 4, Knochen, direction générale de la sûreté nationale direction des RG, janvier 47, révèle une filière d’utilisation d’« agents » trotskistes contre le PCF et sa propagande pro-soviétique :
Lutte contre le communisme, œuvre de Boemelburg, notamment très efficace utilisation de propagande trotskiste par agent Barbe ou Barbet, sur radios clandestines installées « consistait à critiquer l’évolution du communisme russe et plus particulièrement de Staline en soulignant qu’il s’éloignait de plus en plus des doctrines initiales de Marx et de Lénine », pour « dissocier les diverses organisations communistes en jetant le trouble dans les esprits », 104, et « d’autres collaborateurs français pour ces émissions mais je ne connais pas leur nom »; et usage d’autres comme le Tchèque Rado, « ex-officier des Brigades internationales », et deux autres agents Tchèques; et Boemelburg « avait d’excellents contacts avec des fonctionnaires de la police spéciale française et, notamment, Deitmar ((sic) Detmar d'après Berlière), Baillet et Rotte ((sic) pour Rottée).
(cet interrogatoire suggère qu’il a bien existé des « retournements » d’anciens des Brigades internationales, ce qui relève d’impératifs policiers élémentaires, et ce qui suit dans les dossiers F7 sur des financements réguliers depuis le milieu des années trente rend vraisemblable l’existence d’un noyau acquis aux Allemands depuis lors).
________________________________________________
Ho bah ça alors comme dirait Zemmour.
il étaient pas dans cette section tes "résistants" trotskyste?
Le jugement historique à porter sur Staline : Annie Lacroix-Riz répond au biographe trotskiste, Jean Jacques Marie
PIECES INDIQUEES A PEDRO CARRASQUEDO SUR TROTSKI ET LES TROTSKISTES
Le Pecq, 22 octobre 2004
Remarques sur les pièces déjà indiquées, sur lesquelles nous pourrons discuter (j’en ai annoté une quantité considérable), et sur d’autres
3W, vol. 358, interrogatoire d’Allemands, AN,
Le dossier 4, Knochen, direction générale de la sûreté nationale direction des RG, janvier 47, révèle une filière d’utilisation d’« agents » trotskistes contre le PCF et sa propagande pro-soviétique :
Lutte contre le communisme, œuvre de Boemelburg, notamment très efficace utilisation de propagande trotskiste par agent Barbe ou Barbet, sur radios clandestines installées « consistait à critiquer l’évolution du communisme russe et plus particulièrement de Staline en soulignant qu’il s’éloignait de plus en plus des doctrines initiales de Marx et de Lénine », pour « dissocier les diverses organisations communistes en jetant le trouble dans les esprits », 104, et « d’autres collaborateurs français pour ces émissions mais je ne connais pas leur nom »; et usage d’autres comme le Tchèque Rado, « ex-officier des Brigades internationales », et deux autres agents Tchèques; et Boemelburg « avait d’excellents contacts avec des fonctionnaires de la police spéciale française et, notamment, Deitmar ((sic) Detmar d'après Berlière), Baillet et Rotte ((sic) pour Rottée).
(cet interrogatoire suggère qu’il a bien existé des « retournements » d’anciens des Brigades internationales, ce qui relève d’impératifs policiers élémentaires, et ce qui suit dans les dossiers F7 sur des financements réguliers depuis le milieu des années trente rend vraisemblable l’existence d’un noyau acquis aux Allemands depuis lors).
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Ho bah ça alors comme dirait Zemmour.
il étaient pas dans cette section tes "résistants" trotskyste?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Annie Lacroix Riz a écrit:
Promiscuités anticommunistes attestées entre des éléments trotskistes, cités, et Doriot (acheté pour sa part de longue date par les patrons, Laval et les Allemands), cf. P.P., 26 juillet 1935, 294-5, P.P. 2 août 25, 373-4 (sauf à faire preuve de naïveté politique, il faut expliquer politiquement la protection active de Doriot auxdits éléments)
F7, vol. 12960, 1e bobine, 1935, juillet-12 août 1935, 443 p., dossier dit des « notes Jean », AN
Tain encore une alliance avec les nazbols? C'est une tradition.
Ho bah ça alors.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Dossier Parti communiste internationaliste (P.C.I)
plusieurs courriers de 1945 et 1946 des RG, sur le financement américain de la 4e internationale, notamment sur Pierre Naville, précis (j’en ai annoté cinq, sans préciser sur mes notes si ce sont les seuls du dossier, je ne m’en souviens donc plus)
Ho bah ça alors les trotskard étaient financés par les capitalistes yankees !
Franchement de la part de trotskard on s'y attendait pas !
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Pierre Broué a écrit:Nous pensons en effet pouvoir affirmer
1) que les trotskystes ont été entre 1928 et 1940 les seuls adversaires conséquents du stalinisme ayant eu un écho populaire,
2) ceux de ses adversaires qui ont réellement effrayé ‑ et jusqu'après leur extermination ‑ Staline et les siens,
3) ceux contre lesquels il a été nécessaire d'employer les moyens les plus radicaux, la « solution finale », pour espérer en venir à bout.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Trotsky 1937 a écrit:En France, je resterais en opposition au gouvernement et développerais systématiquement cette opposition. En Allemagne, je ferais tout mon possible pour saboter la machine de guerre. Ce sont deux choses différentes. En Allemagne et au Japon, j’emploierais dans la mesure où je le pourrais des méthodes militaires, pour combattre, arrêter et endommager la machine, la machine militaire, pour la désorganiser, tant au Japon qu’en Allemagne. En France, c’est l’opposition politique à la bourgeoisie et la préparation de la révolution prolétarienne. Toutes deux sont des méthodes révolutionnaires. Mais en Allemagne et au Japon mon objectif immédiat est la désorganisation de toute la machine. En France, l’objectif est la révolution prolétarienne».
Alors que de son côté Staline opta pour signer le pacte Germano-soviétique en 1939
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Voilà l'ennemi ce n'est plus le capitalisme mais Staline !Francis XV a écrit:Pierre Broué a écrit:Nous pensons en effet pouvoir affirmer
1) que les trotskystes ont été entre 1928 et 1940 les seuls adversaires conséquents du stalinisme ayant eu un écho populaire,
2) ceux de ses adversaires qui ont réellement effrayé ‑ et jusqu'après leur extermination ‑ Staline et les siens,
3) ceux contre lesquels il a été nécessaire d'employer les moyens les plus radicaux, la « solution finale », pour espérer en venir à bout.
Ceci dit, les trotskards, tu envoies des agents du KGB les infiltrés et en 2 trois coups de piolets c'est réglé t'assassine leur chefs et après bonjour la scission !
S'ils ont tenu c'est grâce aux financement de puissances capitalistes anglo-saxonnes, RU et U.S.A. Comeme pxliqué dans l'article d'Annie lacroix riz.
Ils ont de drôle d’ennemis et alliés ces trotskards pour des communistes.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Francis XV a écrit:Trotsky 1937 a écrit:En France, je resterais en opposition au gouvernement et développerais systématiquement cette opposition. En Allemagne, je ferais tout mon possible pour saboter la machine de guerre. Ce sont deux choses différentes. En Allemagne et au Japon, j’emploierais dans la mesure où je le pourrais des méthodes militaires, pour combattre, arrêter et endommager la machine, la machine militaire, pour la désorganiser, tant au Japon qu’en Allemagne. En France, c’est l’opposition politique à la bourgeoisie et la préparation de la révolution prolétarienne. Toutes deux sont des méthodes révolutionnaires. Mais en Allemagne et au Japon mon objectif immédiat est la désorganisation de toute la machine. En France, l’objectif est la révolution prolétarienne».
Alors que de son côté Staline opta pour signer le pacte Germano-soviétique en 1939
On parle du Vol de Piatakov?
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
J'ai trouvé la mine, les cahiers de Trotsky en Français :
https://www.marxists.org/francais/clt/index.htm
https://www.marxists.org/francais/clt/index.htm
Francis XV- Sage
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Re: 27 octobre 1943 Trotskistes Résistants assassinés par des Staliniens
Ouais mais moi j’ai une mine de platine :
http://www.reveilcommuniste.fr/article-annie-lacroix-riz-repond-a-l-historien-trotskyste-jean-jacques-marie-biographe-de-staline-55479078.html
http://www.reveilcommuniste.fr/article-annie-lacroix-riz-repond-a-l-historien-trotskyste-jean-jacques-marie-biographe-de-staline-55479078.html
Plaristes Evariste- Vénérable
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