Extrême droite : les rats maudits de la violence
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Frère Barnabé
Vladimir de Volog
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Extrême droite : les rats maudits de la violence
Extrême droite : les rats maudits de la violence
Opération Azur » : 300 terroristes d’extrême-droite préparaient un coup d’État en France
Ils se préparent à la « guerre civile » ou ciblent juifs et musulmans : la menace d’extrême droite qui monte
L’extrême droite n’en finit plus de s’armer
Carte des agressions de l’extrême-droite en France en 2021
Un élu d’extrême droite abat un homme en pleine rue
Clément Méric tué (5 juin 2013) ! Le fascisme apporte toujours la mort !
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Opération Azur » : 300 terroristes d’extrême-droite préparaient un coup d’État en France
Ils se préparent à la « guerre civile » ou ciblent juifs et musulmans : la menace d’extrême droite qui monte
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Dernière édition par Volog le Jeu 4 Nov - 16:13, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Skins, GUD, JNR : extrême droite, le flambeau de la violence
Militants casqués, croix celtiques, rangers et pas cadencé... Pour les militants nationalistes, et quoi qu’en dise le FN, la violence fait partie de l’arsenal idéologique.
Les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et Troisième Voie vont-elles bientôt rejoindre la longue liste des organisations d’extrême droite dissoutes par le pouvoir ?
Au Local, son QG niché au bout de la rue de Javel, dans le 15e arrondissement de Paris, Serge Ayoub, le leader des JNR et fondateur de Troisième Voie, affecte l’indifférence : "Qu’est-ce que ça changera pour nos idées ? Rien. J’ai le dos large. On s’en remettra." Comme un air de déjà entendu.
Résurgence des groupuscules interdits
Depuis leur résurgence après guerre, les organisations d’extrême droite tombées sous les fourches caudines de la loi républicaine sont légion. Toutes, ou presque, sont réapparues peu de temps après sous une autre appellation avec les mêmes militants, ou presque. Il y eut Jeune Nation, créée par les frères Sidos, dont le premier fait d’armes remonte au 7 novembre 1956. Emmené par Dominique Venner, l’historien nationaliste qui s’est donné la mort il y a trois semaines à Notre-Dame de Paris, le cortège de Jeune Nation s’était détourné des Champs-Elysées, où il protestait contre l’intervention soviétique à Budapest pour aller mettre à sac le siège du Parti communiste. Le groupuscule fut interdit deux ans plus tard.
La violence des activistes de l’Algérie française prit le relais et joua un rôle moteur pour les générations suivantes. "Elles ont reproduit des structures de combat héritées des réseaux OAS sous la forme de petites cellules autonomes parfois adeptes de la clandestinité", explique l’historien Nicolas Lebourg. C’est ainsi que le mouvement Occident finit par être dissous en conseil des ministres le 31 octobre 1968, après une longue série d’actions violentes dont le plasticage d’une librairie maoïste dans le quartier Latin.
Son successeur, Ordre nouveau, fut interdit, lui, en juin 1973, après une bataille rangée contre la Ligue communiste (trotskiste) à la sortie d’un meeting contre "l’immigration sauvage" à la Mutualité. Plus récemment, c’est l’existence d’Unité radicale qui a été rayée par décret en juillet 2002 au lendemain de l’attentat de Maxime Brunerie contre Jacques Chirac. A chaque fois, c’est la même cause, la violence, encore et toujours, fruit d’une action collective déterminée ou produit d’une dérive individuelle, qui fut à l’origine de l’interdiction.
Militants casqués, croix celtiques, rangers et pas cadencé... Pour les militants nationalistes, et quoi qu’en dise le FN, la violence fait partie de l’arsenal idéologique.
Les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et Troisième Voie vont-elles bientôt rejoindre la longue liste des organisations d’extrême droite dissoutes par le pouvoir ?
Au Local, son QG niché au bout de la rue de Javel, dans le 15e arrondissement de Paris, Serge Ayoub, le leader des JNR et fondateur de Troisième Voie, affecte l’indifférence : "Qu’est-ce que ça changera pour nos idées ? Rien. J’ai le dos large. On s’en remettra." Comme un air de déjà entendu.
Résurgence des groupuscules interdits
Depuis leur résurgence après guerre, les organisations d’extrême droite tombées sous les fourches caudines de la loi républicaine sont légion. Toutes, ou presque, sont réapparues peu de temps après sous une autre appellation avec les mêmes militants, ou presque. Il y eut Jeune Nation, créée par les frères Sidos, dont le premier fait d’armes remonte au 7 novembre 1956. Emmené par Dominique Venner, l’historien nationaliste qui s’est donné la mort il y a trois semaines à Notre-Dame de Paris, le cortège de Jeune Nation s’était détourné des Champs-Elysées, où il protestait contre l’intervention soviétique à Budapest pour aller mettre à sac le siège du Parti communiste. Le groupuscule fut interdit deux ans plus tard.
La violence des activistes de l’Algérie française prit le relais et joua un rôle moteur pour les générations suivantes. "Elles ont reproduit des structures de combat héritées des réseaux OAS sous la forme de petites cellules autonomes parfois adeptes de la clandestinité", explique l’historien Nicolas Lebourg. C’est ainsi que le mouvement Occident finit par être dissous en conseil des ministres le 31 octobre 1968, après une longue série d’actions violentes dont le plasticage d’une librairie maoïste dans le quartier Latin.
Son successeur, Ordre nouveau, fut interdit, lui, en juin 1973, après une bataille rangée contre la Ligue communiste (trotskiste) à la sortie d’un meeting contre "l’immigration sauvage" à la Mutualité. Plus récemment, c’est l’existence d’Unité radicale qui a été rayée par décret en juillet 2002 au lendemain de l’attentat de Maxime Brunerie contre Jacques Chirac. A chaque fois, c’est la même cause, la violence, encore et toujours, fruit d’une action collective déterminée ou produit d’une dérive individuelle, qui fut à l’origine de l’interdiction.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
La barre de fer et le manche de pioche
Un éternel recommencement, tant cet ingrédient fait partie intégrante de la culture politique de l’extrême droite. Il a pourtant pris des visages forts différents. Celui, estudiantin, du Groupe Union Défense (GUD), adepte de la barre de fer et du manche de pioche à l’université d’Assas, cultivait un profil petit-bourgeois. Actifs dans les tribunes du Parc des Princes dans les années 1980, les hooligans du Pitbull Kop de l’incontournable Serge Ayoub, dit "Batskin" en raison de sa dextérité avec une batte de base-ball, avaient, eux, une assise plus populaire.
Quant aux groupes de skinheads, amateurs de ratonnades ou d’agressions homophobes, de plus en plus fréquentes depuis cinq ou six ans, ils recrutent parmi des jeunes en déshérence issus d’un milieu prolétaire et déclassé. Mais quelle qu’en soit la forme, la violence reste consubstantielle à l’extrême droite. C’est un moyen de militer, c’est même le plus prestigieux de tous, la forme suprême de l’engagement pour "préparer l’avènement de l’Ordre nouveau", selon les préceptes de François Duprat, ancien numéro deux du FN, mort dans un attentat en 1978. La violence politique, une "juste et impérieuse nécessité"
Dans son "Manifeste nationaliste révolutionnaire", bréviaire de référence pour les jeunes néofascistes, l’historien négationniste résume la stratégie de conquête du pouvoir : "Dans l’hypothèse où le mouvement nationaliste révolutionnaire dispose des forces nécessaires à une lutte violente et soutenue, si ces forces sont disciplinées et organisées, il peut rallier à lui les masses de droite, qui recherchent toujours une force susceptible de les rassurer (1)."
Trois décennies plus tard, Fabrice Robert, chef de file du Bloc identitaire, loue à son tour dans sa revue "ID magazine" "la violence politique" comme "une juste et impérieuse nécessité (...), l’une des méthodes les plus efficaces qui s’offre aux minorités politiques pour faire entendre leur message".
S’imposer par la force pour se faire craindre des autres courants politiques et les faire plier, tel est le combat à mener. C’est le sens de ces parades d’opérette dont sont friands les groupuscules d’extrême droite. Militants casqués, croix celtique, rangers, pas cadencé, ils affichent leurs oripeaux virils et communient dans une esthétique de la violence.
Un éternel recommencement, tant cet ingrédient fait partie intégrante de la culture politique de l’extrême droite. Il a pourtant pris des visages forts différents. Celui, estudiantin, du Groupe Union Défense (GUD), adepte de la barre de fer et du manche de pioche à l’université d’Assas, cultivait un profil petit-bourgeois. Actifs dans les tribunes du Parc des Princes dans les années 1980, les hooligans du Pitbull Kop de l’incontournable Serge Ayoub, dit "Batskin" en raison de sa dextérité avec une batte de base-ball, avaient, eux, une assise plus populaire.
Quant aux groupes de skinheads, amateurs de ratonnades ou d’agressions homophobes, de plus en plus fréquentes depuis cinq ou six ans, ils recrutent parmi des jeunes en déshérence issus d’un milieu prolétaire et déclassé. Mais quelle qu’en soit la forme, la violence reste consubstantielle à l’extrême droite. C’est un moyen de militer, c’est même le plus prestigieux de tous, la forme suprême de l’engagement pour "préparer l’avènement de l’Ordre nouveau", selon les préceptes de François Duprat, ancien numéro deux du FN, mort dans un attentat en 1978. La violence politique, une "juste et impérieuse nécessité"
Dans son "Manifeste nationaliste révolutionnaire", bréviaire de référence pour les jeunes néofascistes, l’historien négationniste résume la stratégie de conquête du pouvoir : "Dans l’hypothèse où le mouvement nationaliste révolutionnaire dispose des forces nécessaires à une lutte violente et soutenue, si ces forces sont disciplinées et organisées, il peut rallier à lui les masses de droite, qui recherchent toujours une force susceptible de les rassurer (1)."
Trois décennies plus tard, Fabrice Robert, chef de file du Bloc identitaire, loue à son tour dans sa revue "ID magazine" "la violence politique" comme "une juste et impérieuse nécessité (...), l’une des méthodes les plus efficaces qui s’offre aux minorités politiques pour faire entendre leur message".
S’imposer par la force pour se faire craindre des autres courants politiques et les faire plier, tel est le combat à mener. C’est le sens de ces parades d’opérette dont sont friands les groupuscules d’extrême droite. Militants casqués, croix celtique, rangers, pas cadencé, ils affichent leurs oripeaux virils et communient dans une esthétique de la violence.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Le flambeau de la violence
Une kyrielle d’organisations (JNR, GUD, OEuvre française, etc.) parade tous les ans, le 9 mai, rue de Rivoli, à Paris, lors d’un défilé en hommage à Sébastien Deyzieu, jeune militant mort en tombant d’un immeuble en mai 1994 alors qu’il était pourchassé par la police à l’occasion d’une manifestation interdite du GUD et des JNR contre "l’impérialisme américain". Car l’extrême droite a le culte de ses morts, de ses "martyrs" qu’elle vénère sur le pavé aux cris de "Europe, jeunesse, révolution !", "La France aux Français !" ou "Ni droite ni gauche, Troisième Voie !".
Les générations militantes se transmettent ce flambeau de la violence. A la fin des années 1970, l’ancien dirigeant du GUD, Philippe Péninque, récemment devenu célèbre lorsqu’on a appris qu’il avait ouvert un compte en Suisse à son ami Jérôme Cahuzac, avait achevé son cursus à Sciences-Po par un mémoire de DEA intitulé... "la Politique à coups de poing ou l’extrême droite extra-parlementaire de 1968 à 1975", un travail universitaire qui prenait la forme d’une longue litanie de "bastons" et d’affrontements entre "SO" (services d’ordre). La même geste guerrière est narrée par une dizaine d’anciens responsables du GUD dans un album à la gloire du "rat noir" (2), l’emblème du mouvement, publié en 1995 à l’instigation de Frédéric Châtillon, ancien "gudard" devenu, comme Péninque, un proche conseiller très écouté de Marine Le Pen.
Batailles rangées
Autant d’éléments qui ont conduit la sociologue Birgitta Orfali à accoler au militant d’extrême droite le concept d’"homme de violence" : "L’homme de violence est ainsi dénommé car c’est la notion de lutte, de combat qui retient toute son attention. L’opposition violente à tout adversaire (individu ou groupe) le caractérise. L’antagonisme, le conflit sont les lieux par excellence qui définissent ce type (3)."
Depuis une vingtaine d’années, l’expression publique de cette violence a toutefois changé de nature. "Dans les années 1960 et 1970, et jusqu’à la fin des années 1980, on assistait dans Paris à des batailles rangées, préparées, presque encadrées, entre organisations rivales, fascistes contre gauchistes, raconte Philippe Lamy, chercheur en sciences politiques. Aujourd’hui, il y a davantage de petits groupes autonomes." "On est passé d’une violence politique collective à des actes individuels de droit commun", ajoute Nicolas Lebourg.
Une kyrielle d’organisations (JNR, GUD, OEuvre française, etc.) parade tous les ans, le 9 mai, rue de Rivoli, à Paris, lors d’un défilé en hommage à Sébastien Deyzieu, jeune militant mort en tombant d’un immeuble en mai 1994 alors qu’il était pourchassé par la police à l’occasion d’une manifestation interdite du GUD et des JNR contre "l’impérialisme américain". Car l’extrême droite a le culte de ses morts, de ses "martyrs" qu’elle vénère sur le pavé aux cris de "Europe, jeunesse, révolution !", "La France aux Français !" ou "Ni droite ni gauche, Troisième Voie !".
Les générations militantes se transmettent ce flambeau de la violence. A la fin des années 1970, l’ancien dirigeant du GUD, Philippe Péninque, récemment devenu célèbre lorsqu’on a appris qu’il avait ouvert un compte en Suisse à son ami Jérôme Cahuzac, avait achevé son cursus à Sciences-Po par un mémoire de DEA intitulé... "la Politique à coups de poing ou l’extrême droite extra-parlementaire de 1968 à 1975", un travail universitaire qui prenait la forme d’une longue litanie de "bastons" et d’affrontements entre "SO" (services d’ordre). La même geste guerrière est narrée par une dizaine d’anciens responsables du GUD dans un album à la gloire du "rat noir" (2), l’emblème du mouvement, publié en 1995 à l’instigation de Frédéric Châtillon, ancien "gudard" devenu, comme Péninque, un proche conseiller très écouté de Marine Le Pen.
Batailles rangées
Autant d’éléments qui ont conduit la sociologue Birgitta Orfali à accoler au militant d’extrême droite le concept d’"homme de violence" : "L’homme de violence est ainsi dénommé car c’est la notion de lutte, de combat qui retient toute son attention. L’opposition violente à tout adversaire (individu ou groupe) le caractérise. L’antagonisme, le conflit sont les lieux par excellence qui définissent ce type (3)."
Depuis une vingtaine d’années, l’expression publique de cette violence a toutefois changé de nature. "Dans les années 1960 et 1970, et jusqu’à la fin des années 1980, on assistait dans Paris à des batailles rangées, préparées, presque encadrées, entre organisations rivales, fascistes contre gauchistes, raconte Philippe Lamy, chercheur en sciences politiques. Aujourd’hui, il y a davantage de petits groupes autonomes." "On est passé d’une violence politique collective à des actes individuels de droit commun", ajoute Nicolas Lebourg.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Le rapport au Front national
Une violence que la vitrine électorale de l’extrême droite récuse avec force. Pourtant, depuis trente ans, le rapport de tous ces groupuscules au Front national reste ambivalent. Comme l’écrivent Jean-Yves Camus et Stéphane François (4), d’un côté, l’ascension du FN "canalise les pulsions de violence et les détourne symboliquement vers le militantisme et le vote", de l’autre "son inscription dans le cadre démocratique, rejetée par une minorité, génère des micro-partis qui sont des scissions radicales du FN".
Le parti lepéniste a fréquemment puisé du sang neuf dans la mouvance skinhead, notamment pour assurer son service d’ordre. Avant d’écarter ces énergumènes devenus politiquement - et médiatiquement - gênants. Bref, l’histoire des relations du Front national et des crânes rasés, c’est "Je t’aime, moi non plus". Fondateur du Département Protection Sécurité (DPS), le service d’ordre du FN, l’ancien para Roger Holeindre les avait écartés une première fois au milieu des années 1980. Mais ils n’ont pas tardé à revenir.
"Petites cervelles"
Certes, le FN n’a pas hésité à les dénoncer à la police lors d’incidents violents comme ce fut le cas le 1er mai 1993, durant son défilé annuel en l’honneur de Jeanne d’Arc, et surtout deux ans plus tard, lors de la mort par noyade du jeune marocain Brahim Bouarram, poussé dans la Seine par un groupe de skins. Et pourtant, en 2009, 2010 et encore en 2011, quelques dizaines de crânes rasés défilaient toujours derrière les élus frontistes le 1er mai.
L’année suivante, ce sont même des gros bras des JNR de Serge Ayoub qui assuraient la sécurité de Marine Le Pen lors du même défilé. Les "petites cervelles" moquées par la présidente du FN n’en finissent pas de lui coller aux basques. Un peu comme ces cousins encombrants qui déblatèrent en bout de table au repas du dimanche, mais qu’on n’ose pas virer car ils font quand même partie de la famille.
(1) "La Droite nationale en France de 1971 à 1975", par François Duprat, Editions de l’Homme libre, page 160.
(2) "Les Rats maudits", Collectif, Editions des Monts d’Arrée.
(3) "L’adhésion au Front national", par Birgitta Orfali, Editions Kimé.
(4) "L’Extrême droite en France et la violence politique", par Jean-Yves Camus et Stéphane François, Revue des Sciences sociales.
Renaud Dély
https://www.nouvelobs.com/politique/20130612.OBS2962/skins-gud-jnr-extreme-droite-le-flambeau-de-la-violence.html
Une violence que la vitrine électorale de l’extrême droite récuse avec force. Pourtant, depuis trente ans, le rapport de tous ces groupuscules au Front national reste ambivalent. Comme l’écrivent Jean-Yves Camus et Stéphane François (4), d’un côté, l’ascension du FN "canalise les pulsions de violence et les détourne symboliquement vers le militantisme et le vote", de l’autre "son inscription dans le cadre démocratique, rejetée par une minorité, génère des micro-partis qui sont des scissions radicales du FN".
Le parti lepéniste a fréquemment puisé du sang neuf dans la mouvance skinhead, notamment pour assurer son service d’ordre. Avant d’écarter ces énergumènes devenus politiquement - et médiatiquement - gênants. Bref, l’histoire des relations du Front national et des crânes rasés, c’est "Je t’aime, moi non plus". Fondateur du Département Protection Sécurité (DPS), le service d’ordre du FN, l’ancien para Roger Holeindre les avait écartés une première fois au milieu des années 1980. Mais ils n’ont pas tardé à revenir.
"Petites cervelles"
Certes, le FN n’a pas hésité à les dénoncer à la police lors d’incidents violents comme ce fut le cas le 1er mai 1993, durant son défilé annuel en l’honneur de Jeanne d’Arc, et surtout deux ans plus tard, lors de la mort par noyade du jeune marocain Brahim Bouarram, poussé dans la Seine par un groupe de skins. Et pourtant, en 2009, 2010 et encore en 2011, quelques dizaines de crânes rasés défilaient toujours derrière les élus frontistes le 1er mai.
L’année suivante, ce sont même des gros bras des JNR de Serge Ayoub qui assuraient la sécurité de Marine Le Pen lors du même défilé. Les "petites cervelles" moquées par la présidente du FN n’en finissent pas de lui coller aux basques. Un peu comme ces cousins encombrants qui déblatèrent en bout de table au repas du dimanche, mais qu’on n’ose pas virer car ils font quand même partie de la famille.
(1) "La Droite nationale en France de 1971 à 1975", par François Duprat, Editions de l’Homme libre, page 160.
(2) "Les Rats maudits", Collectif, Editions des Monts d’Arrée.
(3) "L’adhésion au Front national", par Birgitta Orfali, Editions Kimé.
(4) "L’Extrême droite en France et la violence politique", par Jean-Yves Camus et Stéphane François, Revue des Sciences sociales.
Renaud Dély
https://www.nouvelobs.com/politique/20130612.OBS2962/skins-gud-jnr-extreme-droite-le-flambeau-de-la-violence.html
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
sur la gauche , extrème gauche , l'ultra gauche , rien Volog ???
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
aPOTRE a écrit:sur la gauche , extrème gauche , l'ultra gauche , rien Volog ???
Le sujet c'est l'extrême droite, on dirait que ça dérange le croyant de service.
Invité- Invité
Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
L'extrême c'est aussi des intellectuels, et ça depuis toujours, #maurice Bardèche, Alain de benoît etc... L'odo templis orientis...
Vous savez ils ont lu Gramsci pas vous.
Vous savez ils ont lu Gramsci pas vous.
Plaristes Evariste- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Sergei a écrit:aPOTRE a écrit:sur la gauche , extrème gauche , l'ultra gauche , rien Volog ???
Le sujet c'est l'extrême droite, on dirait que ça dérange le croyant de service.
Fut le rappeler aux mal voyant.
Invité- Invité
Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
à gauche c'est !Sergei a écrit:aPOTRE a écrit:sur la gauche , extrème gauche , l'ultra gauche , rien Volog ???
Le sujet c'est l'extrême droite, on dirait que ça dérange le croyant de service.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Stun'Eneb a écrit:Sergei a écrit:aPOTRE a écrit:sur la gauche , extrème gauche , l'ultra gauche , rien Volog ???
Le sujet c'est l'extrême droite, on dirait que ça dérange le croyant de service.
Fut le rappeler aux mal voyant.
Et au mal comprenant, comme disait Colluche.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
c'est bien un matraquage de gauche , et non pas de droite !!!!Volog a écrit:Stun'Eneb a écrit:Sergei a écrit:aPOTRE a écrit:sur la gauche , extrème gauche , l'ultra gauche , rien Volog ???
Le sujet c'est l'extrême droite, on dirait que ça dérange le croyant de service.
Fut le rappeler aux mal voyant.
Et au mal comprenant, comme disait Colluche.
Frère Barnabé- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Volog a écrit:Skins, GUD, JNR : extrême droite, le flambeau de la violence
Militants casqués, croix celtiques, rangers et pas cadencé... Pour les militants nationalistes, et quoi qu’en dise le FN, la violence fait partie de l’arsenal idéologique.
Les Jeunesses nationalistes révolutionnaires (JNR) et Troisième Voie vont-elles bientôt rejoindre la longue liste des organisations d’extrême droite dissoutes par le pouvoir ?
Au Local, son QG niché au bout de la rue de Javel, dans le 15e arrondissement de Paris, Serge Ayoub, le leader des JNR et fondateur de Troisième Voie, affecte l’indifférence : "Qu’est-ce que ça changera pour nos idées ? Rien. J’ai le dos large. On s’en remettra." Comme un air de déjà entendu.
Résurgence des groupuscules interdits
Depuis leur résurgence après guerre, les organisations d’extrême droite tombées sous les fourches caudines de la loi républicaine sont légion. Toutes, ou presque, sont réapparues peu de temps après sous une autre appellation avec les mêmes militants, ou presque. Il y eut Jeune Nation, créée par les frères Sidos, dont le premier fait d’armes remonte au 7 novembre 1956. Emmené par Dominique Venner, l’historien nationaliste qui s’est donné la mort il y a trois semaines à Notre-Dame de Paris, le cortège de Jeune Nation s’était détourné des Champs-Elysées, où il protestait contre l’intervention soviétique à Budapest pour aller mettre à sac le siège du Parti communiste. Le groupuscule fut interdit deux ans plus tard.
La violence des activistes de l’Algérie française prit le relais et joua un rôle moteur pour les générations suivantes. "Elles ont reproduit des structures de combat héritées des réseaux OAS sous la forme de petites cellules autonomes parfois adeptes de la clandestinité", explique l’historien Nicolas Lebourg. C’est ainsi que le mouvement Occident finit par être dissous en conseil des ministres le 31 octobre 1968, après une longue série d’actions violentes dont le plasticage d’une librairie maoïste dans le quartier Latin.
Son successeur, Ordre nouveau, fut interdit, lui, en juin 1973, après une bataille rangée contre la Ligue communiste (trotskiste) à la sortie d’un meeting contre "l’immigration sauvage" à la Mutualité. Plus récemment, c’est l’existence d’Unité radicale qui a été rayée par décret en juillet 2002 au lendemain de l’attentat de Maxime Brunerie contre Jacques Chirac. A chaque fois, c’est la même cause, la violence, encore et toujours, fruit d’une action collective déterminée ou produit d’une dérive individuelle, qui fut à l’origine de l’interdiction.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Volog tient le crachoir en se citant lui-même pour éviter de répondre.
Liste des terroristes étant passés à l'acte depuis 1995:
On sent bien la patte de l'esstrêmdrouate !
Liste des terroristes étant passés à l'acte depuis 1995:
On sent bien la patte de l'esstrêmdrouate !
Couillatris Mouchabière- Maître
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
jipi a écrit:Volog tient le crachoir en se citant lui-même pour éviter de répondre.
Liste des terroristes étant passés à l'acte depuis 1995:
On sent bien la patte de l'esstrêmdrouate !
Mais bien sur je peux comprendre qu'étant d'extrême droite, un sujet comme : Extrême droite : les rats maudits de la violence , cela te dérange et ne te plaît pas, mais les faits sont là, que veux tu, faut bien les dénoncer, bien sur si l'on est pas d'extrême droite, autrement on approuve, j'ai juste ?
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Cet article dresse une liste des attaques terroristes d’extrême droite.
Depuis l'après-guerre et la chute des régimes fascistes en Europe, divers organisations ou individus imprégnés d'une idéologie néonazie, nationaliste, suprémacistes blanche ou intégriste ont perpétré des attaques terroristes dans un but politique. Ces protagonistes ont usé de différents modes d'action, notamment des attentats à la bombe, tueries de masse, sabotages, assassinats.
31 juillet 1914, France : assassinat de Jean Jaurès, homme politique français, à Paris par Raoul Villain, étudiant nationaliste français.
Villain, membre de la « Ligue des jeunes amis de l'Alsace-Lorraine », Ligue d'étudiants d'extrême droite, reproche à Jaurès, le socialiste, ses prises de position antimilitariste. Raoul Villain assassine à l'aide d'une arme de poing Jean Jaurès dans un café du 2e arrondissement de Paris. Cet acte terroriste intervient trois jours avant le début du conflit franco-allemand de la Première Guerre mondiale et accélère le déclenchement des hostilités avec le ralliement de la gauche, y compris de certains socialistes qui hésitaient, à l’« Union sacrée ». Raoul Villain est emprisonné très rapidement mais libéré dès 1919 dans un contexte de ferveur nationaliste.
11 septembre 1937, France : attentat terroriste de l'Étoile, afin d’en faire accuser les communistes, l'Osarn, plus connus sous la dénomination "la Cagoule", commet deux attentats contre la confédération générale du patronat français et l'Union des industries et métiers de la métallurgie. Deux policiers sont tués.
5 juillet 1941, France : suite à l’échec du coup d’État fomenté par l'Osarn et au démantèlement de l’organisation par les pouvoirs publics, d'anciens cagoulards assassinent l'ancien ministre de l’Intérieur Marx Dormoy.
25 décembre 1951, États-Unis : un attentat perpétré par le Ku Klux Klan, tue Harry T. Moore et sa femme, membres de la NAACP1.
18 juin 1961 : attentat contre un train Strasbourg-Paris, au moyen d'une bombe placée sous un rail et explosant au passage du convoi ; des historiens et des journalistes attribuent cet acte à l'Organisation de l'armée secrète (OAS).
8 septembre 1961 : attentat de Pont-sur-Seine, première tentative d'assassinat ratée contre le président Charles de Gaulle.
janvier 1962, : une série d'attentats est commise par l'OAS[réf. nécessaire].
4 janvier 1962 : attentat au siège du PCF à Paris.
18 janvier 1962 : Nuit bleue de l'OAS à Paris, 17 attentats.
22 janvier 1962 : attentat au quai d'Orsay (1 mort, 12 blessés).
24 janvier 1962 : 22 bombes explosent dans Paris.
22 août 1962 : attentat du Petit-Clamart, seconde tentative d'assassinat ratée contre le président Charles de Gaulle.
15 septembre 1963, États-Unis : un attentat à la bombe est perpétré par le Ku Klux Klan contre l'Église baptiste de la 16e rue à Birmingham, fréquentée par des Afro-Américains. Quatre fillettes sont tuées et vingt-deux autres personnes sont blessées2.
28 octobre 1968, France : l'organisation Occident fait exploser une bombe placée dans une librairie maoïste de la rue Gît-le-Cœur à Paris3.
12 décembre 1969, Italie : l'attentat de la piazza Fontana à Milan fait seize morts et quatre-vingt-huit blessés. L'attentat est attribué à l'extrême-droite néofasciste4.
Depuis l'après-guerre et la chute des régimes fascistes en Europe, divers organisations ou individus imprégnés d'une idéologie néonazie, nationaliste, suprémacistes blanche ou intégriste ont perpétré des attaques terroristes dans un but politique. Ces protagonistes ont usé de différents modes d'action, notamment des attentats à la bombe, tueries de masse, sabotages, assassinats.
31 juillet 1914, France : assassinat de Jean Jaurès, homme politique français, à Paris par Raoul Villain, étudiant nationaliste français.
Villain, membre de la « Ligue des jeunes amis de l'Alsace-Lorraine », Ligue d'étudiants d'extrême droite, reproche à Jaurès, le socialiste, ses prises de position antimilitariste. Raoul Villain assassine à l'aide d'une arme de poing Jean Jaurès dans un café du 2e arrondissement de Paris. Cet acte terroriste intervient trois jours avant le début du conflit franco-allemand de la Première Guerre mondiale et accélère le déclenchement des hostilités avec le ralliement de la gauche, y compris de certains socialistes qui hésitaient, à l’« Union sacrée ». Raoul Villain est emprisonné très rapidement mais libéré dès 1919 dans un contexte de ferveur nationaliste.
11 septembre 1937, France : attentat terroriste de l'Étoile, afin d’en faire accuser les communistes, l'Osarn, plus connus sous la dénomination "la Cagoule", commet deux attentats contre la confédération générale du patronat français et l'Union des industries et métiers de la métallurgie. Deux policiers sont tués.
5 juillet 1941, France : suite à l’échec du coup d’État fomenté par l'Osarn et au démantèlement de l’organisation par les pouvoirs publics, d'anciens cagoulards assassinent l'ancien ministre de l’Intérieur Marx Dormoy.
25 décembre 1951, États-Unis : un attentat perpétré par le Ku Klux Klan, tue Harry T. Moore et sa femme, membres de la NAACP1.
18 juin 1961 : attentat contre un train Strasbourg-Paris, au moyen d'une bombe placée sous un rail et explosant au passage du convoi ; des historiens et des journalistes attribuent cet acte à l'Organisation de l'armée secrète (OAS).
8 septembre 1961 : attentat de Pont-sur-Seine, première tentative d'assassinat ratée contre le président Charles de Gaulle.
janvier 1962, : une série d'attentats est commise par l'OAS[réf. nécessaire].
4 janvier 1962 : attentat au siège du PCF à Paris.
18 janvier 1962 : Nuit bleue de l'OAS à Paris, 17 attentats.
22 janvier 1962 : attentat au quai d'Orsay (1 mort, 12 blessés).
24 janvier 1962 : 22 bombes explosent dans Paris.
22 août 1962 : attentat du Petit-Clamart, seconde tentative d'assassinat ratée contre le président Charles de Gaulle.
15 septembre 1963, États-Unis : un attentat à la bombe est perpétré par le Ku Klux Klan contre l'Église baptiste de la 16e rue à Birmingham, fréquentée par des Afro-Américains. Quatre fillettes sont tuées et vingt-deux autres personnes sont blessées2.
28 octobre 1968, France : l'organisation Occident fait exploser une bombe placée dans une librairie maoïste de la rue Gît-le-Cœur à Paris3.
12 décembre 1969, Italie : l'attentat de la piazza Fontana à Milan fait seize morts et quatre-vingt-huit blessés. L'attentat est attribué à l'extrême-droite néofasciste4.
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
1970–1979
14 décembre 1973, France : un attentat devant le consulat d’Algérie à Marseille, perpétré par le Groupe Charles-Martel, fait 4 morts5.
28 mai 1974, Italie : lors d'une manifestation antifasciste à Brescia, regroupant plusieurs syndicats et mouvements politiques de gauche, une bombe explose faisant 8 morts et 102 blessés. Deux militants néo-fascistes ont été condamnés pour cet attentat6.
4 août 1974, Italie : attentat de l'Italicus Express, dans le tunnel San Benedetto Val di Sambro, reliant Rome à Munich, revendiqué par le groupe néofasciste Ordine Nero, fait 12 morts et 44 blessés.
2 mars 1975, France : double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie, revendiqué par le Groupe Charles Martel.
24 janvier 1977, Espagne : le massacre d'Atocha de 1977 est un attentat terroriste commis par des militants d'extrême droite, franquistes, dans le centre de Madrid pendant la nuit.
Cinq personnes, dont trois avocats appartenant au Parti communiste espagnol encore interdit, sont tuées par balles. On dénombre également quatre blessés graves. Cette attaque a lieu peu après le décès du dictateur espagnol d'extrême droite Francisco Franco et porte un coup à la transition démocratique espagnole7.
14 décembre 1973, France : un attentat devant le consulat d’Algérie à Marseille, perpétré par le Groupe Charles-Martel, fait 4 morts5.
28 mai 1974, Italie : lors d'une manifestation antifasciste à Brescia, regroupant plusieurs syndicats et mouvements politiques de gauche, une bombe explose faisant 8 morts et 102 blessés. Deux militants néo-fascistes ont été condamnés pour cet attentat6.
4 août 1974, Italie : attentat de l'Italicus Express, dans le tunnel San Benedetto Val di Sambro, reliant Rome à Munich, revendiqué par le groupe néofasciste Ordine Nero, fait 12 morts et 44 blessés.
2 mars 1975, France : double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie, revendiqué par le Groupe Charles Martel.
24 janvier 1977, Espagne : le massacre d'Atocha de 1977 est un attentat terroriste commis par des militants d'extrême droite, franquistes, dans le centre de Madrid pendant la nuit.
Cinq personnes, dont trois avocats appartenant au Parti communiste espagnol encore interdit, sont tuées par balles. On dénombre également quatre blessés graves. Cette attaque a lieu peu après le décès du dictateur espagnol d'extrême droite Francisco Franco et porte un coup à la transition démocratique espagnole7.
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
1977-1978, France : série d'attentats commis par les Commandos Delta, bras armé de l'Organisation armée secrète (OAS)8.
2 décembre 1977 : assassinat de Laïd Sebaï, gardien de l'Amicale des Algériens en Europe à Paris9.
4 décembre 1977 : attentat à la bombe contre un foyer de travailleurs algériens à Marange-Silvange10.
27 décembre 1977 : attentat contre la maison des syndicats de Cambrai11.
31 décembre 1977 : attentat à l'explosif contre la mairie de Marcoing12.
14 mars 1978 : attentat au siège de l'Amicale des Algériens à Toulon13.
24 mars 1978 : attentat contre une permanence du Parti communiste français (PCF) à Toulon14.
4 mai 1978 : assassinat du militant communiste et anti-colonialiste Henri Curiel à Paris.
11 juin 1978, France : trois bombes explosent au siège du Club Méditerranée à Paris. Le texte de revendication du Front de libération nationale français déclare : « Nos attaques successives contre le Club Méditerranée ne sont qu'un acte de résistance à l'occupation juive »15.
29 avril 1979, France : attentat contre le journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive. Le 31 mars, le même groupe avait déjà revendiqué un autre attentat, cette fois contre le journal Le Matin de Paris16.
20 septembre 1979, France : assassinat du militant de gauche Pierre Goldman à Paris, revendiqué par l'organisation d’extrême droite Honneur de la Police.
2 décembre 1977 : assassinat de Laïd Sebaï, gardien de l'Amicale des Algériens en Europe à Paris9.
4 décembre 1977 : attentat à la bombe contre un foyer de travailleurs algériens à Marange-Silvange10.
27 décembre 1977 : attentat contre la maison des syndicats de Cambrai11.
31 décembre 1977 : attentat à l'explosif contre la mairie de Marcoing12.
14 mars 1978 : attentat au siège de l'Amicale des Algériens à Toulon13.
24 mars 1978 : attentat contre une permanence du Parti communiste français (PCF) à Toulon14.
4 mai 1978 : assassinat du militant communiste et anti-colonialiste Henri Curiel à Paris.
11 juin 1978, France : trois bombes explosent au siège du Club Méditerranée à Paris. Le texte de revendication du Front de libération nationale français déclare : « Nos attaques successives contre le Club Méditerranée ne sont qu'un acte de résistance à l'occupation juive »15.
29 avril 1979, France : attentat contre le journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive. Le 31 mars, le même groupe avait déjà revendiqué un autre attentat, cette fois contre le journal Le Matin de Paris16.
20 septembre 1979, France : assassinat du militant de gauche Pierre Goldman à Paris, revendiqué par l'organisation d’extrême droite Honneur de la Police.
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
1980–1989
19 avril 1980, France : un attentat contre le Foyer des étudiants protestants à Paris fait 4 blessés, le sigle du Groupe Charles-Martel est retrouvé sur les lieux17.
7 mai 1980, France : attentat à la bombe contre l'Association des étudiants musulmans à Paris, revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
11 mai 1980, France attentat au consulat d'Algérie à Aubervilliers, revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
2 août 1980, Italie : une explosion a lieu à la gare de Bologne-Centrale ; c'est le massacre de Bologne qui fait 85 morts et plus de 200 blessés. Des militants de l'organisation d'extrême-droite Noyaux armés révolutionnaires sont arrêtés, jugés et condamnés pour cet attentat.
26 septembre 1980, Allemagne : attentat à la Fête de la bière à Munich perpétré par Gundolf Köhler, militant d'extrême droite. Le bilan est de 12 morts18.
30 septembre 1983, France: attentat lors de la Foire internationale au Palais des Congrès de Marseille revendiqué par le Commando Delta. Bilan 1 mort et 26 blessés19.
18 juin 1984, États-Unis : à Denver dans le Colorado, plusieurs membres du groupe nationaliste blanc et néonazi américain The Order abattent Alan Harrison Berg, avocat américain et animateur de radio. Alan Berg est assassiné car juif et libéral.
11 novembre 1984, France : le militant d’extrême droite Frédéric Boulay, qui voulait "flinguer des bougnoules", vide son chargeur de fusil mitrailleur dans un café fréquenté par des travailleurs turcs, situé à Châteaubriant. Bilan, 2 morts, 5 blessés20.
mai 1986, France : quatre bombes explosent à Marseille et Toulon contre des bâtiments fréquentés par des travailleurs immigrés, à savoir : un bar, une boucherie, un hôtel et un foyer. Ces attentats sont revendiqués par les Commandos de France contre l’invasion maghrébine21.
12 juin 1986, France : attentat contre un disquaire de Draguignan qui vendait des billets d'un concert de SOS Racisme, revendiqué par les Commandos de France contre l'invasion maghrébine22.
18 août 1986, France : dans le centre de Toulon, quatre personnes sont tuées par l'explosion de la bombe qu'elles transportaient dans leur voiture. Parmi les morts figure un ancien membre du Front national, Claude Noblia, président de l'association S.O.S.-France. La police établit que S.O.S.-France était la couverture légale du groupe terroriste les Commandos de France contre l'invasion maghrébine23.
30 novembre 1987, France : le militant d’extrême droite Michel Lajoye commet un attentat à la bombe dans un café du Petit-Quevilly, fréquenté par des travailleurs maghrébins.
31 juillet 1988, France : attentat contre le journal Globe à Paris, l’attaque est attribuée à des militants néo-nazis du PNFE24.
23 octobre 1988, France : attentat du cinéma Saint-Michel commis par un groupe de catholiques intégristes, protestant contre la projection de La Dernière tentation du Christ de Scorsese, fait 13 blessés25.
13 novembre 1988, États-Unis : à Portland dans l'Oregon, trois skinheads suprémacistes blancs appartenant aux groupes américains East Side White Pride et White Aryan Resistance tuent à l'aide d'une batte de baseball Mulugeta Seraw, étudiant éthiopien.
19 avril 1980, France : un attentat contre le Foyer des étudiants protestants à Paris fait 4 blessés, le sigle du Groupe Charles-Martel est retrouvé sur les lieux17.
7 mai 1980, France : attentat à la bombe contre l'Association des étudiants musulmans à Paris, revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
11 mai 1980, France attentat au consulat d'Algérie à Aubervilliers, revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
2 août 1980, Italie : une explosion a lieu à la gare de Bologne-Centrale ; c'est le massacre de Bologne qui fait 85 morts et plus de 200 blessés. Des militants de l'organisation d'extrême-droite Noyaux armés révolutionnaires sont arrêtés, jugés et condamnés pour cet attentat.
26 septembre 1980, Allemagne : attentat à la Fête de la bière à Munich perpétré par Gundolf Köhler, militant d'extrême droite. Le bilan est de 12 morts18.
30 septembre 1983, France: attentat lors de la Foire internationale au Palais des Congrès de Marseille revendiqué par le Commando Delta. Bilan 1 mort et 26 blessés19.
18 juin 1984, États-Unis : à Denver dans le Colorado, plusieurs membres du groupe nationaliste blanc et néonazi américain The Order abattent Alan Harrison Berg, avocat américain et animateur de radio. Alan Berg est assassiné car juif et libéral.
11 novembre 1984, France : le militant d’extrême droite Frédéric Boulay, qui voulait "flinguer des bougnoules", vide son chargeur de fusil mitrailleur dans un café fréquenté par des travailleurs turcs, situé à Châteaubriant. Bilan, 2 morts, 5 blessés20.
mai 1986, France : quatre bombes explosent à Marseille et Toulon contre des bâtiments fréquentés par des travailleurs immigrés, à savoir : un bar, une boucherie, un hôtel et un foyer. Ces attentats sont revendiqués par les Commandos de France contre l’invasion maghrébine21.
12 juin 1986, France : attentat contre un disquaire de Draguignan qui vendait des billets d'un concert de SOS Racisme, revendiqué par les Commandos de France contre l'invasion maghrébine22.
18 août 1986, France : dans le centre de Toulon, quatre personnes sont tuées par l'explosion de la bombe qu'elles transportaient dans leur voiture. Parmi les morts figure un ancien membre du Front national, Claude Noblia, président de l'association S.O.S.-France. La police établit que S.O.S.-France était la couverture légale du groupe terroriste les Commandos de France contre l'invasion maghrébine23.
30 novembre 1987, France : le militant d’extrême droite Michel Lajoye commet un attentat à la bombe dans un café du Petit-Quevilly, fréquenté par des travailleurs maghrébins.
31 juillet 1988, France : attentat contre le journal Globe à Paris, l’attaque est attribuée à des militants néo-nazis du PNFE24.
23 octobre 1988, France : attentat du cinéma Saint-Michel commis par un groupe de catholiques intégristes, protestant contre la projection de La Dernière tentation du Christ de Scorsese, fait 13 blessés25.
13 novembre 1988, États-Unis : à Portland dans l'Oregon, trois skinheads suprémacistes blancs appartenant aux groupes américains East Side White Pride et White Aryan Resistance tuent à l'aide d'une batte de baseball Mulugeta Seraw, étudiant éthiopien.
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
1990–1999
29 mai 1993, Allemagne : un groupe de néonazis incendie une maison habitée par des Turcs à Solingen, cinq personnes sont brulées vives26.
25 février 1994, Israël : un colon, Baruch Goldstein, militant de l’organisation terroriste Kach, tue 29 Palestiniens en prière dans la mosquée d'Abraham à Hébron et en blesse 125 autres.
19 avril 1995, États-Unis : attentat d'Oklahoma City perpétré par l'Américain Timothy James McVeigh. Ce dernier fait exploser un bâtiment fédéral, à l'aide d'un camion piégé, dans le centre-ville d'Oklahoma City, capitale de l'État de l’Oklahoma. Le bilan humain est très lourd puisqu'il y a 168 morts et plus de 680 blessés. Le bilan matériel, également, avec de nombreux bâtiments et voitures détruits ou endommagés.
Proche du mouvement des miliciens, vétéran amer de la première guerre du Golfe, Timothy McVeigh, décide de se venger des autorités fédérales américaines après la catastrophique gestion du siège de Waco qui s'est soldé par la mort de 86 personnes exactement deux ans plus tôt. Il prépare l'attentat avec deux complices, Terry Nichols et Michael Fortier. Timothy McVeigh est condamné à mort par les autorités fédérales pour son acte terroriste. Le 11 juin 2001, McVeigh est exécuté par injection létale à Terre Haute dans l'Indiana. Ses complices écopent de peines d'emprisonnement. Nichols est emprisonné à vie. Fortier est condamné à 12 ans de prison.
9 octobre 1995, États-Unis : un train assurant la liaison Miami-Los Angeles déraille dans l’Arizona après un attentat revendiqué par un groupe néonazi « Les fils de la Gestapo ». L’attentat fait 1 mort et 78 blessés27.
11 janvier 1996, États-Unis : près de Tilly, Arkansas, le suprémaciste blanc américain Daniel Lewis Lee aidé d'un autre suprémaciste blanc également américain nommé Chevie Kehoe tuent trois membres d'une même famille lors d'un cambriolage destiné à financer un groupe suprémaciste.
Leur but était de fonder une nation exclusivement blanche dans le Nord-Ouest Pacifique. Comme leurs deux bourreaux, les trois victimes sont de type caucasien. Elles meurent étouffées. Kehoe est condamné à perpétuité pour ces crimes. Lee est condamné à mort.
Il est exécuté le 14 juillet 2020 par injection létale dans la prison fédérale de Terre Haute dans l'Indiana28.
27 juillet 1996, États-Unis : un attentat à la bombe est perpétré dans le parc du Centenaire lors des Jeux olympiques d'été à Atlanta par Eric Rudolph, membre de l'organisation fondamentaliste Christian Identity (identité chrétienne). L'attaque fait 1 mort et 111 blessés.
1 octobre 1996, France : Patrick Ballesta fait exploser une bombe dans la voiture d'un ressortissant marocain choisi au hasard, par pure motivation raciste29.
16 janvier 1997, États-Unis : un double attentat à la bombe frappe une clinique qui pratique l'avortement à Atlanta, L'attaque est revendiquée par le militant anti-IVG Eric Rudolph.
29 janvier 1998, États-Unis : un attentat frappe une clinique qui pratique l'avortement en Alabama. L'attaque revendiquée par le militant anti-IVG Eric Rudolph fait 1 mort et plusieurs blessés.
7 juin 1998, États-Unis : à Jasper au Texas, un handicapé afro-américain, James Byrd, Jr., est battu, enchaîné et traîné derrière un véhicule par trois suprémacistes blancs dont un membre du Ku Klux Klan. Byrd meurt sur le trajet dans des conditions atroces.
Deux des meurtriers, dont le membre du Ku Klux Klan, sont condamnés à mort et exécutés au Texas, en 2011, pour l'un et en 2019, pour l'autre. Le troisième tueur est condamné à perpétuité. Le supplice de Byrd est à l'origine d'une loi sur les crimes racistes au Texas. L'affaire James Byrd, Jr. a également eu pour conséquence la création d'une loi fédérale sur la prévention des crimes de haine (en fait, l'affaire James Byrd, Jr. associée à une autre affaire, l'affaire Matthew Shepard, jeune étudiant torturé et assassiné cette même année
1998 en raison de son homosexualité). Cette loi fédérale fut votée en 2009 sous la présidence de Barack Obama.
17, 24 et 30 avril 1999, Royaume-Uni : à Londres, le néo-nazi David Copeland fait exploser trois bombes visant les immigrés à Brixton, à Brick Lane et la communauté gay à Soho. Bilan : trois morts et cent cinquante-deux blessés30.
10 août 1999, États-Unis : un néo-nazi, Buford Furrow, tue un immigré philippin après avoir ouvert le feu dans un centre communautaire juif en Californie ou il blesse cinq personnes dont trois enfants27.
29 mai 1993, Allemagne : un groupe de néonazis incendie une maison habitée par des Turcs à Solingen, cinq personnes sont brulées vives26.
25 février 1994, Israël : un colon, Baruch Goldstein, militant de l’organisation terroriste Kach, tue 29 Palestiniens en prière dans la mosquée d'Abraham à Hébron et en blesse 125 autres.
19 avril 1995, États-Unis : attentat d'Oklahoma City perpétré par l'Américain Timothy James McVeigh. Ce dernier fait exploser un bâtiment fédéral, à l'aide d'un camion piégé, dans le centre-ville d'Oklahoma City, capitale de l'État de l’Oklahoma. Le bilan humain est très lourd puisqu'il y a 168 morts et plus de 680 blessés. Le bilan matériel, également, avec de nombreux bâtiments et voitures détruits ou endommagés.
Proche du mouvement des miliciens, vétéran amer de la première guerre du Golfe, Timothy McVeigh, décide de se venger des autorités fédérales américaines après la catastrophique gestion du siège de Waco qui s'est soldé par la mort de 86 personnes exactement deux ans plus tôt. Il prépare l'attentat avec deux complices, Terry Nichols et Michael Fortier. Timothy McVeigh est condamné à mort par les autorités fédérales pour son acte terroriste. Le 11 juin 2001, McVeigh est exécuté par injection létale à Terre Haute dans l'Indiana. Ses complices écopent de peines d'emprisonnement. Nichols est emprisonné à vie. Fortier est condamné à 12 ans de prison.
9 octobre 1995, États-Unis : un train assurant la liaison Miami-Los Angeles déraille dans l’Arizona après un attentat revendiqué par un groupe néonazi « Les fils de la Gestapo ». L’attentat fait 1 mort et 78 blessés27.
11 janvier 1996, États-Unis : près de Tilly, Arkansas, le suprémaciste blanc américain Daniel Lewis Lee aidé d'un autre suprémaciste blanc également américain nommé Chevie Kehoe tuent trois membres d'une même famille lors d'un cambriolage destiné à financer un groupe suprémaciste.
Leur but était de fonder une nation exclusivement blanche dans le Nord-Ouest Pacifique. Comme leurs deux bourreaux, les trois victimes sont de type caucasien. Elles meurent étouffées. Kehoe est condamné à perpétuité pour ces crimes. Lee est condamné à mort.
Il est exécuté le 14 juillet 2020 par injection létale dans la prison fédérale de Terre Haute dans l'Indiana28.
27 juillet 1996, États-Unis : un attentat à la bombe est perpétré dans le parc du Centenaire lors des Jeux olympiques d'été à Atlanta par Eric Rudolph, membre de l'organisation fondamentaliste Christian Identity (identité chrétienne). L'attaque fait 1 mort et 111 blessés.
1 octobre 1996, France : Patrick Ballesta fait exploser une bombe dans la voiture d'un ressortissant marocain choisi au hasard, par pure motivation raciste29.
16 janvier 1997, États-Unis : un double attentat à la bombe frappe une clinique qui pratique l'avortement à Atlanta, L'attaque est revendiquée par le militant anti-IVG Eric Rudolph.
29 janvier 1998, États-Unis : un attentat frappe une clinique qui pratique l'avortement en Alabama. L'attaque revendiquée par le militant anti-IVG Eric Rudolph fait 1 mort et plusieurs blessés.
7 juin 1998, États-Unis : à Jasper au Texas, un handicapé afro-américain, James Byrd, Jr., est battu, enchaîné et traîné derrière un véhicule par trois suprémacistes blancs dont un membre du Ku Klux Klan. Byrd meurt sur le trajet dans des conditions atroces.
Deux des meurtriers, dont le membre du Ku Klux Klan, sont condamnés à mort et exécutés au Texas, en 2011, pour l'un et en 2019, pour l'autre. Le troisième tueur est condamné à perpétuité. Le supplice de Byrd est à l'origine d'une loi sur les crimes racistes au Texas. L'affaire James Byrd, Jr. a également eu pour conséquence la création d'une loi fédérale sur la prévention des crimes de haine (en fait, l'affaire James Byrd, Jr. associée à une autre affaire, l'affaire Matthew Shepard, jeune étudiant torturé et assassiné cette même année
1998 en raison de son homosexualité). Cette loi fédérale fut votée en 2009 sous la présidence de Barack Obama.
17, 24 et 30 avril 1999, Royaume-Uni : à Londres, le néo-nazi David Copeland fait exploser trois bombes visant les immigrés à Brixton, à Brick Lane et la communauté gay à Soho. Bilan : trois morts et cent cinquante-deux blessés30.
10 août 1999, États-Unis : un néo-nazi, Buford Furrow, tue un immigré philippin après avoir ouvert le feu dans un centre communautaire juif en Californie ou il blesse cinq personnes dont trois enfants27.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
2000–2009
Les néonazis du Nationalsozialistischer Untergrund ont commis quinze hold-up dans des banques entre 1998 et 201131. Début 2003, le skinhead32 et catholique intégriste français33 Florian Scheckler, sympathisant des terroristes du Mouvement des jeunes catholiques de France et membre du Front national, est arrêté pour un projet d'attentat-suicide dans une mosquée.
Dans son journal intime, il écrit vouloir « combattre l'oppresseur musulman en territoire catholique » et « déclencher une nouvelle guerre de religion »32.
Il était proche de Maxime Brunerie, de l'ex-Unité radicale et un adepte de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, lieu de communion de l'extrême droite française34.
En octobre 2008, le FBI arrête dans le Tennessee deux skinheads néonazis américains qui projetaient de tuer 88 lycéens noirs, dont 14 par décapitation, dans plusieurs États, avant d'assassiner le sénateur Barack Obama.
Les nombres 88 et 14 sont des symboles fascistes faisant référence au positionnement dans l'alphabet latin des initiales de « Heil Hitler » (HH) et Adolf Hitler (AH)35.
Les néonazis du Nationalsozialistischer Untergrund ont commis quinze hold-up dans des banques entre 1998 et 201131. Début 2003, le skinhead32 et catholique intégriste français33 Florian Scheckler, sympathisant des terroristes du Mouvement des jeunes catholiques de France et membre du Front national, est arrêté pour un projet d'attentat-suicide dans une mosquée.
Dans son journal intime, il écrit vouloir « combattre l'oppresseur musulman en territoire catholique » et « déclencher une nouvelle guerre de religion »32.
Il était proche de Maxime Brunerie, de l'ex-Unité radicale et un adepte de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet, lieu de communion de l'extrême droite française34.
En octobre 2008, le FBI arrête dans le Tennessee deux skinheads néonazis américains qui projetaient de tuer 88 lycéens noirs, dont 14 par décapitation, dans plusieurs États, avant d'assassiner le sénateur Barack Obama.
Les nombres 88 et 14 sont des symboles fascistes faisant référence au positionnement dans l'alphabet latin des initiales de « Heil Hitler » (HH) et Adolf Hitler (AH)35.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Sources pour l'Union Européenne
Chaque année depuis 2007, EUROPOL diffuse publiquement son rapport sur la situation et les tendances du terrorisme en Europe (Rapport TE-SAT), qui présente une analyse détaillée de la situation en matière de terrorisme dans l’Union Européenne. Ce rapport, basé sur les chiffres officiels des Etats membres, présente notamment les statistiques détaillées des phénomènes terroristes extrémistes.196
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27attaques_terroristes_d%27extr%C3%AAme_droite
Chaque année depuis 2007, EUROPOL diffuse publiquement son rapport sur la situation et les tendances du terrorisme en Europe (Rapport TE-SAT), qui présente une analyse détaillée de la situation en matière de terrorisme dans l’Union Européenne. Ce rapport, basé sur les chiffres officiels des Etats membres, présente notamment les statistiques détaillées des phénomènes terroristes extrémistes.196
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_d%27attaques_terroristes_d%27extr%C3%AAme_droite
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
En gros pour meubler, tu nous ponds tout ce que tu as trouvé sur la strêmdrouate depuis plus d'un siècle !
Alors déjà, il y a à boire et à manger, puisqu'on trouve dans ta comptabilité morbide des strêmdroitards qui se sont fait péter eux-mêmes.
Ensuite tu nous parles de casses perpétrés par des sympathisants du FN. Si je comprends bien, je peux à mon tour assimiler les délinquants musulmans aux terroristes islamistes. J'en ai jusqu'à noël pour lister uniquement ceux de cette année !
Enfin, si tu totalises les victimes de ton inventaire à la Prévert, tu n'arrives même pas au total des seuls deux attentats du 11 septembre et du 13 novembre.
Alors déjà, il y a à boire et à manger, puisqu'on trouve dans ta comptabilité morbide des strêmdroitards qui se sont fait péter eux-mêmes.
Ensuite tu nous parles de casses perpétrés par des sympathisants du FN. Si je comprends bien, je peux à mon tour assimiler les délinquants musulmans aux terroristes islamistes. J'en ai jusqu'à noël pour lister uniquement ceux de cette année !
Enfin, si tu totalises les victimes de ton inventaire à la Prévert, tu n'arrives même pas au total des seuls deux attentats du 11 septembre et du 13 novembre.
Dernière édition par jipi le Sam 6 Nov - 17:43, édité 1 fois
Couillatris Mouchabière- Maître
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Localisation : Champagne !
Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
LFI exprime !que nique ta mère , nique la FRANCE sont des expressions à ne pas censurer ,et donc ont leurs place en France !ce sont bien des rats LFIVolog a écrit:jipi a écrit:Volog tient le crachoir en se citant lui-même pour éviter de répondre.
Liste des terroristes étant passés à l'acte depuis 1995:
On sent bien la patte de l'esstrêmdrouate !
Mais bien sur je peux comprendre qu'étant d'extrême droite, un sujet comme : Extrême droite : les rats maudits de la violence , cela te dérange et ne te plaît pas, mais les faits sont là, que veux tu, faut bien les dénoncer, bien sur si l'on est pas d'extrême droite, autrement on approuve, j'ai juste ?
Frère Barnabé- Vénérable
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Date d'inscription : 11/05/2017
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lepape aime ce message
Re: Extrême droite : les rats maudits de la violence
Volog a écrit:
Mais bien sur je peux comprendre qu'étant d'extrême droite, un sujet comme : Extrême droite : les rats maudits de la violence, cela te dérange et ne te plaît pas
C'est surtout que tu peux te permettre d'assimiler l'extrême droite à des rats sans vergogne chez nous.
Si j'avais ouvert un fil miroir en établissant la même comparaison avec des musulmans, j'aurais craint pour son espérance de vie.
Couillatris Mouchabière- Maître
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