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La république, c’est « après moi, le déluge »
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Frère Barnabé
El Lobo
Francis XV
Tancrède de Hauteville
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La république, c’est « après moi, le déluge »
Emmanuel Macron fait des chèques sans provision et tout le monde trouve cela normal. Crise sanitaire oblige ! Mais que ce serait-il passé s’il avait dit : « désolé, mais les caisses sont vides » ? Tout le monde aurait hurlé au scandale. Tout cela parce qu’on nous intoxique avec cette pandémie qui, en réalité, n’est qu’une innocente grippe, les chiffres officiels le confirment (2 morts pour 10.000 habitants).
Mais ce n’est pas le sujet. Nous savons bien que l’endettement colossal de la France (actuellement à hauteur de 120% du PIB) ne date pas d’hier. C’est le fruit de longues années d’incurie. Rappelons qu’en 1981, le déficit public était nul et la dette s’élevait à 20,7 % du PIB !
Tout cela pour dire que la vie économique d’un pays, c’est bien plus qu’un quinquennat et même d’un septennat. D’ailleurs, la république elle-même s’empêtre dans ses contradictions. Il suffit de regarder ce qui s’est passé avec le projet de réforme de la retraite. Il a été lancé en 1999 et la question n’est toujours pas réglée. Allez dire, après cela, que le cycle de décision de cinq ans est le bon.
Regardez les militaires : leur cycle de décision s’étale sur au moins 30 ans : 10 ans pour concevoir un nouvel système d’arme, 10 ans pour le construire et 10 ans pour le tester et en voir les défauts, ce qui conduit à une nouvelle conception. Toute famille qui veut acquérir un logement raisonne à la même échelle : on s’endette souvent pour 25 ans, voire plus.
En république, un chef d’Etat qui raisonne sur cinq ans met en œuvre une politique que d’autres que lui subiront, aménageront ou enrichiront. Mais lui ne sera plus le responsable : « après moi, le déluge ! ». Il en irait autrement si le chef d’Etat savait qu’il est au pouvoir non seulement pour plusieurs décennies mais, qu’après lui, sa descendance héritera des bons et des mauvais côtés de sa politique. Ce qui était le cas des rois de France. Un exemple parmi d’autres : le roi s’engageait par serment à ne jamais réduire le patrimoine dont il héritait. La question de l’indépendance de la Nouvelle Calédonie ne se serait jamais posée.
Mais ce n’est plus la démocratie, dira-t-on. Bien sûr que non. Mais soyons logique : qui a la compétence pour décider d’une politique qui va porter sur les trente prochaines années ? Bien peu de monde. Ce n’est assurément pas à la portée de la majorité de la population. Disons que ceux qui ont la culture pour en débattre ne représentent guère plus que 1% des Français.
Que doit contenir le domaine régalien ? Les fonctions traditionnelles telles que la politique monétaire, la justice, la police et la défense nationale, mais aussi les questions stratégiques : l’énergie, les transports, la santé, la défense de la famille, les programmes scolaires, la communication, la diplomatie et les relations avec l’Eglise.
En contrepartie, la majorité des décisions relevant de la vie quotidienne doivent être prises par des élus dans les structures de pouvoir correspondantes : la commune, le « pays », le département et la région.
Mais ce n’est pas le sujet. Nous savons bien que l’endettement colossal de la France (actuellement à hauteur de 120% du PIB) ne date pas d’hier. C’est le fruit de longues années d’incurie. Rappelons qu’en 1981, le déficit public était nul et la dette s’élevait à 20,7 % du PIB !
Tout cela pour dire que la vie économique d’un pays, c’est bien plus qu’un quinquennat et même d’un septennat. D’ailleurs, la république elle-même s’empêtre dans ses contradictions. Il suffit de regarder ce qui s’est passé avec le projet de réforme de la retraite. Il a été lancé en 1999 et la question n’est toujours pas réglée. Allez dire, après cela, que le cycle de décision de cinq ans est le bon.
Regardez les militaires : leur cycle de décision s’étale sur au moins 30 ans : 10 ans pour concevoir un nouvel système d’arme, 10 ans pour le construire et 10 ans pour le tester et en voir les défauts, ce qui conduit à une nouvelle conception. Toute famille qui veut acquérir un logement raisonne à la même échelle : on s’endette souvent pour 25 ans, voire plus.
En république, un chef d’Etat qui raisonne sur cinq ans met en œuvre une politique que d’autres que lui subiront, aménageront ou enrichiront. Mais lui ne sera plus le responsable : « après moi, le déluge ! ». Il en irait autrement si le chef d’Etat savait qu’il est au pouvoir non seulement pour plusieurs décennies mais, qu’après lui, sa descendance héritera des bons et des mauvais côtés de sa politique. Ce qui était le cas des rois de France. Un exemple parmi d’autres : le roi s’engageait par serment à ne jamais réduire le patrimoine dont il héritait. La question de l’indépendance de la Nouvelle Calédonie ne se serait jamais posée.
Mais ce n’est plus la démocratie, dira-t-on. Bien sûr que non. Mais soyons logique : qui a la compétence pour décider d’une politique qui va porter sur les trente prochaines années ? Bien peu de monde. Ce n’est assurément pas à la portée de la majorité de la population. Disons que ceux qui ont la culture pour en débattre ne représentent guère plus que 1% des Français.
Donc le cycle de cinq ou sept ans est absurde
Charles Maurras disait « l’autorité en haut, la démocratie en bas ». Il voulait dire par là qu’il faut reconnaître l’existence d’un domaine « régalien » concernant des décisions qui ne peuvent être prises que par une minorité. C’est soit la monarchie, soit l’aristocratie (« le gouvernement des meilleurs »). L’histoire montre – et Saint Thomas d’Aquin le confirme – que le gouvernement d’un seul est beaucoup plus efficace que le gouvernement d’un groupe. De plus, si la royauté est héréditaire – ce qui est conforme aux « lois fondamentales du royaume » - le roi s’engage non seulement pour sa génération mais pour les suivantes. Ce n’est pas du tout « après moi, le déluge ».Que doit contenir le domaine régalien ? Les fonctions traditionnelles telles que la politique monétaire, la justice, la police et la défense nationale, mais aussi les questions stratégiques : l’énergie, les transports, la santé, la défense de la famille, les programmes scolaires, la communication, la diplomatie et les relations avec l’Eglise.
En contrepartie, la majorité des décisions relevant de la vie quotidienne doivent être prises par des élus dans les structures de pouvoir correspondantes : la commune, le « pays », le département et la région.
Tancrède de Hauteville- Chef
- Messages : 1118
Date d'inscription : 08/09/2021
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
Charles Maurras disait « l’autorité en haut, la démocratie en bas ». Il voulait dire par là qu’il faut reconnaître l’existence d’un domaine « régalien » concernant des décisions qui ne peuvent être prises que par une minorité..
A ouais et en quel honneur ?
Trop con ce Maurras !
Francis XV- Sage
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La république, c’est « après moi, le déluge »
Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Charles Maurras disait « l’autorité en haut, la démocratie en bas ». Il voulait dire par là qu’il faut reconnaître l’existence d’un domaine « régalien » concernant des décisions qui ne peuvent être prises que par une minorité..
A ouais et en quel honneur ?
Trop con ce Maurras !
Tu crois que la lecture critique du Traité de Lisbonne est à la portée de tous ?
L'as-tu au moins lu ?
Un exemple parmi bien d'autres.
Tancrède de Hauteville- Chef
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
Tu crois que la lecture critique du Traité de Lisbonne est à la portée de tous ?
L'as-tu au moins lu ?
Un exemple parmi bien d'autres.
Oui justement c'est bien le problème ça ne devrait pas ...
Alors si l'idée c'est de mettre en cause la république bourgeoise, ou la république des "avocats" comme disait je ne sais plus trop qui, je vous suis à 100%.
Par contre si l'idée est de continuer à justifier une structure hiérachique pyramidale de la société, là je dis "Stop", quand bien même elle se ferait au nom de grands principes chrétiens ou socialistes.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
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La république, c’est « après moi, le déluge »
Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Tu crois que la lecture critique du Traité de Lisbonne est à la portée de tous ?
L'as-tu au moins lu ?
Un exemple parmi bien d'autres.
Oui justement c'est bien le problème ça ne devrait pas ...
Alors si l'idée c'est de mettre en cause la république bourgeoise, ou la république des "avocats" comme disait je ne sais plus trop qui, je vous suis à 100%.
Par contre si l'idée est de continuer à justifier une structure hiérarchique pyramidale de la société, là je dis "Stop", quand bien même elle se ferait au nom de grands principes chrétiens ou socialistes.
Enfin, on peut discuter !
1) oui, je suis de ceux qui se battent pour un autre régime politique que la république bourgeoise.
2) la question n'est pas de mettre en avant des "grands principes chrétiens", mais de reconnaître que la souveraineté du peuple, cela ne peut pas marcher :
- en république - qui est, théoriquement, le royaume de la souveraineté du peuple (article 3 de la DDHC de 1789) - on voit qu'en réalité c'est le règne de la manipulation.
- je vous renvoie ma question : le peuple a-t-il la compétence pour juger du contenu du Traité de Lisbonne ? La réponse est évidemment non. Seule une minorité éclairée peut en juger. La question est de savoir de quel bord politique elle est. Deux réponses possibles : soit elle a comme référence les valeurs chrétiennes et fait de son mieux pour les appliquer ; soit elle préfère la loi du plus fort et c'est la dictature.
Tancrède de Hauteville- Chef
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
- en république - qui est, théoriquement, le royaume de la souveraineté du peuple (article 3 de la DDHC de 1789) - on voit qu'en réalité c'est le règne de la manipulation..
Bon déjà on va recadrer les concepts, règne du peuple c'est la Démocratie, pas "la République". Une république elle peut-être aristocratique bourgeoise etc ... faut faire attention aux concepts.
Certes notre République Française serait censée être démocratique du fait des réprésentants élus au suffrage universel. Mais concrétement ce n'est pas une démocratie véritable, c'est juste un compromis entre la démocratie et l'aristocratie bourgeoise.
Les réprésentants sont certes bien élus par le peuple, mais ils ne sont pas révocables par le peuple, déjà rien que ça c'est un problème démocratique. Ensuite au niveau national on constate quand même qu'ils sont pour la plupart bien qu'élus tirés du sérail c'est pire encore pour les haut-fonx, il y a un système de reproduction de classe via le système éducatif. Et enfin la démocratie ne s'applique pas à la sphère économique du fait de la sanctification de la propriété privé des grands moyens de production c'est donc là encore un problème.
Francis XV- Sage
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La république, c’est « après moi, le déluge »
En matière de concepts, je me réfère à Aristote, qui distinguait 3 régimes : la monarchie, l'aristocratie et la république, selon qu'on a affaire au pouvoir d'un seul, d'un groupe ou du peuple entier. Puis il distinguait trois dérives : la dictature (dérive de la monarchie), l'oligarchie (dérive de l'aristocratie qui est étymologiquement le pouvoir des meilleurs) et la démocratie (dérive de la république).Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
- en république - qui est, théoriquement, le royaume de la souveraineté du peuple (article 3 de la DDHC de 1789) - on voit qu'en réalité c'est le règne de la manipulation..
Bon déjà on va recadrer les concepts, règne du peuple c'est la Démocratie, pas "la République". Une république elle peut-être aristocratique bourgeoise etc ... faut faire attention aux concepts.
1) nous sommes en république. C'est le régime politique instauré par la DDHC de 1789.
2) comme l'a analysé Aristote, la démocratie en est une dérive, la preuve en est, comme tu le dis toi-même et comme je le démontre, que le pouvoir est accaparé par quelques-uns et n'est pas du tout entre les mains du peuple.
Tu poursuis un rêve, tu es complètement dans l'utopie. Je renouvelle ma question : comment peux-tu imaginer que le Traité de Lisbonne (ou son remplaçant) soit discuté point par point par le peuple entier ? C'est fantaisiste. Si tu veux une vraie démocratie, il faut être capable d'écrire une constitution qui soit réaliste.Francis XV a écrit:
Certes notre République Française serait censée être démocratique du fait des représentants élus au suffrage universel. Mais concrètement ce n'est pas une démocratie véritable, c'est juste un compromis entre la démocratie et l'aristocratie bourgeoise.
Les réprésentants sont certes bien élus par le peuple, mais ils ne sont pas révocables par le peuple, déjà rien que ça c'est un problème démocratique. Ensuite au niveau national on constate quand même qu'ils sont pour la plupart bien qu'élus tirés du sérail c'est pire encore pour les haut-fonx, il y a un système de reproduction de classe via le système éducatif. Et enfin la démocratie ne s'applique pas à la sphère économique du fait de la sanctification de la propriété privé des grands moyens de production c'est donc là encore un problème.
Exemple : quand les élus votent à une très large majorité un projet de transition énergétique qui va nécessiter dix ans pour la mise en place, que peut vouloir dire "révoquer des élus" ? Quand ? au bout d'un an ? de deux ans ? de trois ans ou davantage ? Et sur quelle base puisqu'on ne peut voir le résultat qu'au bout de dix ans ?
Tancrède de Hauteville- Chef
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
Tu poursuis un rêve, tu es complètement dans l'utopie.
Non pas du tout, c'est un idéal à atteindre, même si on en est loin c'est ce vers quoi il faut tendre. Quand bien même la perfection ne serait pas de ce monde c'est ce vers quoi on doit aller.
Thésée a écrit:
Je renouvelle ma question : comment peux-tu imaginer que le Traité de Lisbonne (ou son remplaçant) soit discuté point par point par le peuple entier ? C'est fantaisiste.
Pourtant le traité constitutionnel tout aussi compliqué à été soumis au peuple (qui avait voté contre).
Thésée a écrit:
Si tu veux une vraie démocratie, il faut être capable d'écrire une constitution qui soit réaliste.
Oui je suis d'accord, une constitution avec des mandats d'élus révocables par referendum sous certaines condition par exemple.
Thésée a écrit:
Exemple : quand les élus votent à une très large majorité un projet de transition énergétique qui va nécessiter dix ans pour la mise en place, que peut vouloir dire "révoquer des élus" ? Quand ? au bout d'un an ? de deux ans ? de trois ans ou davantage ? Et sur quelle base puisqu'on ne peut voir le résultat qu'au bout de dix ans ?
Ne mélangeons pas tout, on révoque un élu s'il y a matière à le révoquer, c'est à dire s'il ne fait pas le boulot pour lequel il a été correctement, s'il déconne ... donc il n'y a pas forcément de raison que ça arrive si souvent que ça.
Ensuite pour les projet genre transition énergétique on peut parfaitement y impliquer les citoyens et soumettre les questions les plus clivantes à réferendum, je ne vois vraiment pas en quoi cela pose problème.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
[[[[ Ne mélangeons pas tout, on révoque un élu s'il y a matière à le révoquer, c'est à dire s'il ne fait pas le boulot pour lequel il a été correctement, s'il déconne ... donc il n'y a pas forcément de raison que ça arrive si souvent que ça. ]]]]
C'est envisageable si l'élu est l'objet de poursuites judiciaires, il y en a eu sous différents gouvernements, mais ils n'ont pas été "démissionnés".
[[[[ Ensuite pour les projet genre transition énergétique on peut parfaitement y impliquer les citoyens et soumettre les questions les plus clivantes à réferendum, je ne vois vraiment pas en quoi cela pose problème.]]]]
Un référendum n'est-il pas l'expression de la démocratie ?
C'est envisageable si l'élu est l'objet de poursuites judiciaires, il y en a eu sous différents gouvernements, mais ils n'ont pas été "démissionnés".
[[[[ Ensuite pour les projet genre transition énergétique on peut parfaitement y impliquer les citoyens et soumettre les questions les plus clivantes à réferendum, je ne vois vraiment pas en quoi cela pose problème.]]]]
Un référendum n'est-il pas l'expression de la démocratie ?
El Lobo- Postulant
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Date d'inscription : 18/11/2021
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Localisation : très loin
Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
El Lobo a écrit:
Un référendum n'est-il pas l'expression de la démocratie ?
Alors le réferendum c'est pour trancher ce qu'on décide ça fait partie de la démocratie, mais la démocratie ne se limite pas à ça.
Il faut un débat démocratique préalable que tout le monde comprenne les enjeux et fasse le cas échéant des propositions. Pour l'instant on ne peut pas dire que les citoyens soient très impliqués, pas forcément qu'ils ne le souhaiteraient pas mais plutôt parcequ'on ne leur laisse guère y mettre le grain de sel, le fait qu'on soit dans un système représentatif et non une démocratie directe.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
La république, c’est « après moi, le déluge »
Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Tu poursuis un rêve, tu es complètement dans l'utopie.
Non pas du tout, c'est un idéal à atteindre, même si on en est loin c'est ce vers quoi il faut tendre. Quand bien même la perfection ne serait pas de ce monde c'est ce vers quoi on doit aller.
C'est bien d'avoir un objectif, même s'il est difficile à atteindre.
Encore faut-il qu'il soit réaliste. Il y a des cas - et ils sont nombreux - où appliquer la démocratie peut être catastrophique. Prenons la crise sanitaire. Je sais, avec preuves à l'appui, que les vaccins contiennent des poisons. De plus - les chiffres officiels le prouvent, le risque est 2 morts pour 10.000 habitants. Il faut donc arrêter immédiatement cette mascarade. Or, si on demande aux Français s'ils veulent qu'on arrête les vaccinations, la majorité votera la continuation. En contradiction avec leur intérêt bien compris !
C'est exact, mais en suivant ce qu'en pensaient tel ou tel parti politique. D'ailleurs, deux ans après, Sarkozy l'a fait adopter par le Parlement et personne n'a dénoncé la trahison des partis.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Je renouvelle ma question : comment peux-tu imaginer que le Traité de Lisbonne (ou son remplaçant) soit discuté point par point par le peuple entier ? C'est fantaisiste.
Pourtant le traité constitutionnel tout aussi compliqué à été soumis au peuple (qui avait voté contre).
Je connais la marotte de certains courants de gauche en faveur d'élus révocables. L'oligarchie mondialiste développe une propagande qui n'est jamais en blanc ou noir. Or la révocation nécessite des choix binaires. Donc cela ne peut pas marcher.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Si tu veux une vraie démocratie, il faut être capable d'écrire une constitution qui soit réaliste.
Oui je suis d'accord, une constitution avec des mandats d'élus révocables par referendum sous certaines condition par exemple.
Il y a des situations où l'élu, "en son âme et conscience", doit voter contre l'avis de la majorité alors que cela va dans le sens du bien commun. Faudra-t-il le révoquer ? Exemple : l'avortement est un meurtre mais la majorité préfère fermer les yeux.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Exemple : quand les élus votent à une très large majorité un projet de transition énergétique qui va nécessiter dix ans pour la mise en place, que peut vouloir dire "révoquer des élus" ? Quand ? au bout d'un an ? de deux ans ? de trois ans ou davantage ? Et sur quelle base puisqu'on ne peut voir le résultat qu'au bout de dix ans ?
Ne mélangeons pas tout, on révoque un élu s'il y a matière à le révoquer, c'est à dire s'il ne fait pas le boulot pour lequel il a été correctement, s'il déconne ... donc il n'y a pas forcément de raison que ça arrive si souvent que ça.
C'est supposer qu'on peut décomposer le système de production d'énergie en une série d'algorithmes. C'est le considérer comme un système compliqué (de nombreuses variables identifiables) alors qu'on a affaire à un système complexe (de nombreuses variables sont inconnues).Francis XV a écrit:
Ensuite pour les projet genre transition énergétique on peut parfaitement y impliquer les citoyens et soumettre les questions les plus clivantes à référendum, je ne vois vraiment pas en quoi cela pose problème.
Tancrède de Hauteville- Chef
- Messages : 1118
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:Je sais, avec preuves à l'appui, que les vaccins contiennent des poisons. De plus - les chiffres officiels le prouvent, le risque est 2 morts pour 10.000 habitants. Il faut donc arrêter immédiatement cette mascarade. Or, si on demande aux Français s'ils veulent qu'on arrête les vaccinations, la majorité votera la continuation. En contradiction avec leur intérêt bien compris !
La majorité ne votera pas forcément le passe sanitaire, ou la vaccination obligatoire ...
Quant à laisser se faire vacciner les gens que le souhaitent je ne vois pas où est le problème. Ce qui pose problème c'est l'obligation (déguisée en passe sanitaire ou non), ça croyez moi ça emmerde tout le monde et les gens voteraient contre.
Thésée a écrit:
C'est exact, mais en suivant ce qu'en pensaient tel ou tel parti politique. !
N'empêche qu'il y a eu débat des arguments pour et contre y compris au sein des partis qui eux-mêmes étaient divisés sur la question. A défaut d'avoir lu le traité les gens ont quand même été éclairés par les arguments des "pour" et des "contre".
Thésée a écrit:Or la révocation nécessite des choix binaires. Donc cela ne peut pas marcher.
Je ne vois pas très bien ou vous voulez en venir. Soit l'élu-e fait un travail satisfaisant et on n'a aucune raison de le virer soit il fait de la merde et là si une majorité de gens demandent son renvoi on le vire, il n'y a pas matière à un 3ème choix.
Thésée a écrit:
Il y a des situations où l'élu, "en son âme et conscience", doit voter contre l'avis de la majorité alors que cela va dans le sens du bien commun. Faudra-t-il le révoquer ?
On révoque rarement quelqu'un sur une seule position, je pense qu'il en faudrait un peu plus pour faire des mécontents.
Thésée a écrit:
Exemple : l'avortement est un meurtre mais la majorité préfère fermer les yeux.
Mais ça c'est votre opinion ! La majorité des gens ne partagent pas votre avis du moins concernant les premières semaines de la grossesse.
Francis XV a écrit:
C'est supposer qu'on peut décomposer le système de production d'énergie en une série d'algorithmes. C'est le considérer comme un système compliqué (de nombreuses variables identifiables) alors qu'on a affaire à un système complexe (de nombreuses variables sont inconnues).
Moi je n'estime pas que ce soit si compliqué que ça et surtout si on raisonne en local. On demande aux riverains "c'est OK pour une éolienne là ou là", on discute avec eux sur ce qui peut poser problème en fonction on la déplace de 200m ou 500 m ou on la fait plus petite etc ... et si ils disent toujours non on va ailleurs. Je ne vois absolument aucun algorithme compliqué dans cette démarche !
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
La république, c’est « après moi, le déluge »
Ma question est un peu théorique, car il n'y aura jamais de vote.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:Je sais, avec preuves à l'appui, que les vaccins contiennent des poisons. De plus - les chiffres officiels le prouvent, le risque est 2 morts pour 10.000 habitants. Il faut donc arrêter immédiatement cette mascarade. Or, si on demande aux Français s'ils veulent qu'on arrête les vaccinations, la majorité votera la continuation. En contradiction avec leur intérêt bien compris !
La majorité ne votera pas forcément le passe sanitaire, ou la vaccination obligatoire ...
Quant à laisser se faire vacciner les gens que le souhaitent je ne vois pas où est le problème. Ce qui pose problème c'est l'obligation (déguisée en passe sanitaire ou non), ça croyez moi ça emmerde tout le monde et les gens voteraient contre.
Mais nous sommes déjà dans une dictature sanitaire et peu de monde proteste. Le seul homme politique qui ose s'opposer au pass sanitaire, qui est une obligation de se faire vacciner déguisée, est Florian Philippot. Pourquoi n'y a-t-il pas d'autre courant politique pour s'exprimer ?
S'il y avait un vote, les gens, comme d'habitude, suivrait le parti qui a leur sympathie. Donc ils voteraient pour le maintien du pass sanitaire.
Honnêtement, je ne me souviens pas des débats. Mais si ceux qui étaient contre avaient fait autre chose qu'une mascarade, ils auraient continué à se battre contre l'UE. Or je constate qu'il n'y a pas, jusqu'à aujourd'hui, de parti qui s'oppose à l'UE.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
C'est exact, mais en suivant ce qu'en pensaient tel ou tel parti politique. !
N'empêche qu'il y a eu débat des arguments pour et contre y compris au sein des partis qui eux-mêmes étaient divisés sur la question. A défaut d'avoir lu le traité les gens ont quand même été éclairés par les arguments des "pour" et des "contre".
Bien sûr, comme je l'ai dit précédemment, il y a des cas où le choix est binaire. J'ai expliqué qu'il y a aussi des problèmes qui relèvent de systèmes complexes, qu'on ne peut pas réduire à des choix binaires.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:Or la révocation nécessite des choix binaires. Donc cela ne peut pas marcher.
Je ne vois pas très bien ou vous voulez en venir. Soit l'élu-e fait un travail satisfaisant et on n'a aucune raison de le virer soit il fait de la merde et là si une majorité de gens demandent son renvoi on le vire, il n'y a pas matière à un 3ème choix.
C'est dans ce deuxième cas que j'ai dit qu'on ne peut pas appliquer le principe de la révocation de l'élu.
Mais le fond du problème est ailleurs. Du temps de la 4ème république, on pratiquait, sans le dire, le système de la révocation que vous évoquez. Résultat : un gouvernement ne tenait même pas un an. En clair, cela aboutit à la paralysie totale.
On revient à la 4ème république. Voir ci-dessus.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Il y a des situations où l'élu, "en son âme et conscience", doit voter contre l'avis de la majorité alors que cela va dans le sens du bien commun. Faudra-t-il le révoquer ?
On révoque rarement quelqu'un sur une seule position, je pense qu'il en faudrait un peu plus pour faire des mécontents.
Là encore, j'endosse la casquette du scientifique. La thèse selon laquelle la vie apparaît à partir du fœtus et qu'il n'y a pas la vie dans l'embryon est une galéjade. Rien de scientifique dans tout cela. Apportez-moi une expérimentation scientifique qui a mesuré à quel moment apparait la vie. Il n'y en a pas et il n'y en aura jamais.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Exemple : l'avortement est un meurtre mais la majorité préfère fermer les yeux.
Mais ça c'est votre opinion ! La majorité des gens ne partagent pas votre avis du moins concernant les premières semaines de la grossesse.
Vous raisonnez "petit". Rien qu'à propos des éoliennes, il faut porter le débat global sur les aspects positifs et négatifs des éoliennes. Plus généralement, il faut analyser - comme je l'écris - le système global de production d'énergie. Et si vous prenez en compte toutes les nuisances en amont de tel ou tel procédé (en amont = pour le construire), alors vous vous apercevez que c'est un système complexe, dont on ne connait pas toutes les variables.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
C'est supposer qu'on peut décomposer le système de production d'énergie en une série d'algorithmes. C'est le considérer comme un système compliqué (de nombreuses variables identifiables) alors qu'on a affaire à un système complexe (de nombreuses variables sont inconnues).
Moi je n'estime pas que ce soit si compliqué que ça et surtout si on raisonne en local. On demande aux riverains "c'est OK pour une éolienne là ou là", on discute avec eux sur ce qui peut poser problème en fonction on la déplace de 200m ou 500 m ou on la fait plus petite etc ... et si ils disent toujours non on va ailleurs. Je ne vois absolument aucun algorithme compliqué dans cette démarche !
Tancrède de Hauteville- Chef
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Localisation : Paris
Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
Le seul homme politique qui ose s'opposer au pass sanitaire, qui est une obligation de se faire vacciner déguisée, est Florian Philippot. Pourquoi n'y a-t-il pas d'autre courant politique pour s'exprimer ?
Il n'y a pas que lui de nombreuses personnalités d'autres partis commencent à mettre en cause toutes ces mesures autoritaire.
Thésée a écrit: Or je constate qu'il n'y a pas, jusqu'à aujourd'hui, de parti qui s'oppose à l'UE.
Bah si il y a l'UPR d'Asselineau Plaristes n'arrête pas de nous rabbatre les oreilles avec. Alors je vous le concède ça ne fait pas envie.
Thésée a écrit:
C'est dans ce deuxième cas que j'ai dit qu'on ne peut pas appliquer le principe de la révocation de l'élu.
Mais le fond du problème est ailleurs. Du temps de la 4ème république, on pratiquait, sans le dire, le système de la révocation que vous évoquez. Résultat : un gouvernement ne tenait même pas un an. En clair, cela aboutit à la paralysie totale.
Mais c'est faux il n'y avait aucune paralysie sous la 4ème, au contraire ça fonctionnait très bien. La plupart de nos voisin on un régime parlementaire et ça fonctionne correctement.
Quoi qu'il en soit je prône plus démocratie directe
Thésée a écrit:
Là encore, j'endosse la casquette du scientifique. La thèse selon laquelle la vie apparaît à partir du fœtus et qu'il n'y a pas la vie dans l'embryon est une galéjade.
Qu'il y ai de la vie dans un embryon de 12 semaines personne ne le met en doute, mais il y en tout autant et surement plus dans une souris. Est-ce qu'on fait tout un cinoche pour tuer une souris ? Excusez moi mais j'ai bien du mal à mettre sur le même plan un embryon de 12 semaines et un enfant prêt à naitre de 9 mois.
Par contre je ne suis pas favorable à allonger la possibilité d'avorter à 15 semaines ou plus, il faut mettre une limite, et la limite c'est le temps de se rendre compte qu'on est enceinte et de prendre RDV pour avorter. Plus le système de santé est à même de le prendre en charge rapidement et moins on sera légitime à demander l'extension de la durée de l'avortement.
Croyez moi l'avortement n'est pas un acte anodin, si on en vient à ce choix c'est rarement par "confort".
Thésée a écrit:
Vous raisonnez "petit"..
Mais il faut raisonner petit pour pouvoir être démocratique !
Thésée a écrit:
Rien qu'à propos des éoliennes, il faut porter le débat global sur les aspects positifs et négatifs des éoliennes. .
Oui et ? Qui sont les personnes les mieux plaçés pour en juger ? : Ce sont les riverains qui vont devoir se coltiner l'éolienne tout les jours, donc étant les principales concernées je ne situe pas très bien ou il faudrait être "global"
Thésée a écrit:
Plus généralement, il faut analyser - comme je l'écris - le système global de production d'énergie. Et si vous prenez en compte toutes les nuisances en amont de tel ou tel procédé (en amont = pour le construire), alors vous vous apercevez que c'est un système complexe, dont on ne connait pas toutes les variables.
A partir du moment au vous partez du local pour arriver au global vous verrez que les choses ne sont pas du tout compliquées.
Francis XV- Sage
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:Le seul homme politique qui ose s'opposer au pass sanitaire, qui est une obligation de se faire vacciner déguisée, est Florian Philippot. Pourquoi n'y a-t-il pas d'autre courant politique pour s'exprimer ?
.
https://2022nda.fr/liberte-jecris-ton-nom-petition-contre-lextension-du-pass-sanitaire/
Frère Barnabé- Vénérable
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La république, c’est « après moi, le déluge »
Des individus, mais pas des organisations.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Le seul homme politique qui ose s'opposer au pass sanitaire, qui est une obligation de se faire vacciner déguisée, est Florian Philippot. Pourquoi n'y a-t-il pas d'autre courant politique pour s'exprimer ?
Il n'y a pas que lui de nombreuses personnalités d'autres partis commencent à mettre en cause toutes ces mesures autoritaire.
C'est vrai, je l'ai oublié, celui-là. Je considère que c'est un excellent pédagogue, mais il est nul du point de vue de l'organisation du combat politique.Francis XV a écrit:Thésée a écrit: Or je constate qu'il n'y a pas, jusqu'à aujourd'hui, de parti qui s'oppose à l'UE.
Bah si il y a l'UPR d'Asselineau Plaristes n'arrête pas de nous rabattre les oreilles avec. Alors je vous le concède ça ne fait pas envie.
Si Angela Merkel est restée au pouvoir pendant 16 ans, c'est que ce n'était pas la IVème république.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
C'est dans ce deuxième cas que j'ai dit qu'on ne peut pas appliquer le principe de la révocation de l'élu.
Mais le fond du problème est ailleurs. Du temps de la 4ème république, on pratiquait, sans le dire, le système de la révocation que vous évoquez. Résultat : un gouvernement ne tenait même pas un an. En clair, cela aboutit à la paralysie totale.
Mais c'est faux il n'y avait aucune paralysie sous la 4ème, au contraire ça fonctionnait très bien. La plupart de nos voisins ont un régime parlementaire et ça fonctionne correctement.
Quoi qu'il en soit je prône plus démocratie directe
Comment pouvez-vous dire que "cela fonctionnait très bien", alors que je viens de vous rappeler qu'un gouvernement ne tenait jamais plus d'un an ?
Quant à la démocratie, je vous ai déjà dit que cela ne peut marcher qu'entre gens de même compétence.
Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Là encore, j'endosse la casquette du scientifique. La thèse selon laquelle la vie apparaît à partir du fœtus et qu'il n'y a pas la vie dans l'embryon est une galéjade.
Qu'il y ai de la vie dans un embryon de 12 semaines personne ne le met en doute, mais il y en tout autant et surement plus dans une souris. Est-ce qu'on fait tout un cinoche pour tuer une souris ? Excusez moi mais j'ai bien du mal à mettre sur le même plan un embryon de 12 semaines et un enfant prêt à naitre de 9 mois.
Par contre je ne suis pas favorable à allonger la possibilité d'avorter à 15 semaines ou plus, il faut mettre une limite, et la limite c'est le temps de se rendre compte qu'on est enceinte et de prendre RDV pour avorter. Plus le système de santé est à même de le prendre en charge rapidement et moins on sera légitime à demander l'extension de la durée de l'avortement.
Croyez moi l'avortement n'est pas un acte anodin, si on en vient à ce choix c'est rarement par "confort".
On ne parle pas de souris, on parle des hommes. Il y a la vie non seulement "dans un embryon de 12 semaines" mais dès la conception. Aucun biologiste ne dira le contraire.
Je raisonne comme De Gaulle : "de minimis non curat praetor" (un chef ne s'occupe pas de l'intendance).Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Vous raisonnez "petit"..
Mais il faut raisonner petit pour pouvoir être démocratique !
Il faut aller à l'essentiel, aux questions de fond.
L'option "éoliennes" impose le fonctionnement de centrales à charbon (en Allemagne) puisque les éoliennes ne fournissent du courant que 25% du temps. C'est donc une absurdité et, de plus, c'est une escroquerie financière.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Rien qu'à propos des éoliennes, il faut porter le débat global sur les aspects positifs et négatifs des éoliennes. .
Oui et ? Qui sont les personnes les mieux placées pour en juger ? : Ce sont les riverains qui vont devoir se coltiner l'éolienne tout les jours, donc étant les principales concernées je ne situe pas très bien ou il faudrait être "global"
Il faut toutes les arrêter et les démonter.
Je suis architecte des systèmes d'information. Ce ne sont pas des systèmes simples. Partir du local ne peut que déboucher sur des systèmes incohérents, qui se marchent sur les pieds.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Plus généralement, il faut analyser - comme je l'écris - le système global de production d'énergie. Et si vous prenez en compte toutes les nuisances en amont de tel ou tel procédé (en amont = pour le construire), alors vous vous apercevez que c'est un système complexe, dont on ne connait pas toutes les variables.
A partir du moment au vous partez du local pour arriver au global vous verrez que les choses ne sont pas du tout compliquées.
Il faut au contraire une approche systémique.
Je parle en professionnel, pas en amateur.
Tancrède de Hauteville- Chef
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
Je raisonne comme De Gaulle : "de minimis non curat praetor" (un chef ne s'occupe pas de l'intendance).
Il faut aller à l'essentiel, aux questions de fond..
Les chefs ça ne sert à rien se sont des parasites !
Thésée a écrit:
L'option "éoliennes" impose le fonctionnement de centrales à charbon (en Allemagne) puisque les éoliennes ne fournissent du courant que 25% du temps.
En France c'est du nucléaire qu'on a à la place du Charbon !
Moi je ne suis pas contre le nucléaire, je suis pour un mix énergérique, mais un vrai mix, pas un mix juste nucléaire avec nucléaire !
Thésée a écrit:
Je suis architecte des systèmes d'information. Ce ne sont pas des systèmes simples. Partir du local ne peut que déboucher sur des systèmes incohérents, qui se marchent sur les pieds.
Il faut au contraire une approche systémique.
Je parle en professionnel, pas en amateur.
La vérité c'est que vous avez la flemme, c'est sûr tout imposer d'en haut c'est très facile pour celui qui commande, mais ça emmerde tout le monde en dessous !
Francis XV- Sage
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La république, c’est « après moi, le déluge »
C'est une remarque tellement bête que mes bras m'en tombent.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Je raisonne comme De Gaulle : "de minimis non curat praetor" (un chef ne s'occupe pas de l'intendance).
Il faut aller à l'essentiel, aux questions de fond..
Les chefs ça ne sert à rien ce sont des parasites !
Comment on fait pour construire un pont, une autoroute, un hôpital ?
S'il n'y a pas un chef de projet, on est sûr de ne jamais arriver au bout.
Il en va de même dans une entreprise. Il y avait, dans les années 60, une entreprise industrielle florissante (environ 2000 personnes) dans le domaine de la métrologie.
Seulement c'était une coopérative. En pratique, il y avait 3 pouvoirs : celui du patron (élu), celui des coopérateurs et celui des syndicats.
Résultat, les conflits ont fait que la boîte a coulé.
Vous mélangez deux problèmes : le rôle des chefs et la construction de la transition énergétique "par en bas".Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Je suis architecte des systèmes d'information. Ce ne sont pas des systèmes simples. Partir du local ne peut que déboucher sur des systèmes incohérents, qui se marchent sur les pieds.
Il faut au contraire une approche systémique.
Je parle en professionnel, pas en amateur.
La vérité c'est que vous avez la flemme, c'est sûr tout imposer d'en haut c'est très facile pour celui qui commande, mais ça emmerde tout le monde en dessous !
Sur cette deuxième question, j'ai déjà répondu.
Quant au chef, au dirigeant, au cadre (on l'appelle comme on veut), il y en a de bons et de mauvais. Bien sûr, le dirigeant efficace est celui qui fera équipe avec son personnel. C'est souvent le cas dans les petites entreprises, car cela ne peut pas fonctionner autrement.
Dans les grandes, c'est plus compliqué mais la logique est la même. Pour information, c'est exactement ce que dit la norme ISO 9001 : il faut une adhésion de tous à la politique de l'entreprise et il faut que chacun comprenne en quoi son rôle est important pour que l'entreprise donne satisfaction à ses clients.
Tancrède de Hauteville- Chef
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Date d'inscription : 08/09/2021
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Localisation : Paris
Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
Comment on fait pour construire un pont, une autoroute, un hôpital ?
S'il n'y a pas un chef de projet, on est sûr de ne jamais arriver au bout.
Qu'est-ce que vous en savez ? Vous avez déjà essayé sans chef ? Essayez un jour pour voir, vous verrez on y arrive aussi différement sans doute mais on y arrive.
Thésée a écrit:
Vous mélangez deux problèmes : le rôle des chefs et la construction de la transition énergétique "par en bas".
Je ne mélange rien avant la transition énergétique elle venait du bas, ce sont "les chefs" d'en haut qui ont imposé le charbon le pétrole et le nucléaire, à la place des moulins à eau des éoliennes, des voiliers etc ...
Thésée a écrit:
Quant au chef, au dirigeant, au cadre (on l'appelle comme on veut), il y en a de bons et de mauvais.
Exactement aussi il me parait naturel que les subordonnés aient leur mot à dire, en élisant quelqu'un pour assurer les tâches dont s'occupe le chef qui lui n'est qu'un chef de capital divin !
Et après tout si l'ancien chef fait le Job et que les employés sont contents avec, pourquoi s'inquiéterait-il, il sera forcément reconduit !
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Francis15 a écrit:Qu'est-ce que vous en savez ? Vous avez déjà essayé sans chef ? Essayez un jour pour voir, vous verrez on y arrive aussi différement sans doute mais on y arrive.
EEEErrrrrrrm même Marx considère ce délire anarchiste comme une connerie absolue.
C'est vrai qu'il peu il y avoir des chefaillons pénibles casse couilles qui t'empêchent de bien travailler, d'autres qui n'ont aucune légitimé à être là et agissent comem ton maître.
Mais je peut vous assurer que dans certains cas la hiérarchie est une nécessité absolue !
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
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La république, c’est « après moi, le déluge »
Ce que j'en sais, c'est que j'ai derrière moi 40 ans d'expérience industrielle et je sais que cela ne marche pas.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Comment on fait pour construire un pont, une autoroute, un hôpital ?
S'il n'y a pas un chef de projet, on est sûr de ne jamais arriver au bout.
Qu'est-ce que vous en savez ? Vous avez déjà essayé sans chef ? Essayez un jour pour voir, vous verrez on y arrive aussi différemment sans doute mais on y arrive.
C'est plus compliqué que cela. Pour faire simple, il y a eu un jour quelqu'un (dont j'ai oublié le nom) qui inventa la machine à vapeur, un autre découvrit l'électricité, et un troisième se dit qu'avec ces nouvelles énergies on pourrait fabriquer des objets beaucoup plus vite et gagner beaucoup d'argent. Ce fut le début du capitalisme.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Vous mélangez deux problèmes : le rôle des chefs et la construction de la transition énergétique "par en bas".
Je ne mélange rien avant la transition énergétique elle venait du bas, ce sont "les chefs" d'en haut qui ont imposé le charbon le pétrole et le nucléaire, à la place des moulins à eau des éoliennes, des voiliers etc ...
Donc ce ne sont pas "les chefs d'en haut" mais la bourgeoisie industrielle qui en est responsable.
Changer de système de production n'est pas simple. A mon avis, il faudrait mettre en oeuvre "l'économie triale". Je crois avoir écrit un article sur le sujet dans ce forum.
J'ai cité, ailleurs dans ce forum, le cas d'une entreprise florissante qui a fini par couler. Pourquoi ? A cause de la démocratie.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Quant au chef, au dirigeant, au cadre (on l'appelle comme on veut), il y en a de bons et de mauvais.
Exactement aussi il me parait naturel que les subordonnés aient leur mot à dire, en élisant quelqu'un pour assurer les tâches dont s'occupe le chef qui lui n'est qu'un chef de capital divin !
Et après tout si l'ancien chef fait le Job et que les employés sont contents avec, pourquoi s'inquiéterait-il, il sera forcément reconduit !
C'était une coopérative. Il y avait trois pouvoirs (deux de trop) : celui du patron (élu), celui des coopérateurs et celui des syndicats. Il y avait tellement de conflits que la boîte a coulé.
Les entreprises qui appliquent la norme internationale ISO 9001 (principes relatifs aux systèmes de management de la qualité), "les subordonnés ont leur mot à dire". Il y en a beaucoup dans le monde et en France.
Dernière édition par Thésée le Jeu 30 Déc - 21:19, édité 1 fois
Tancrède de Hauteville- Chef
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Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Plaristes a écrit:
Mais je peut vous assurer que dans certains cas la hiérarchie est une nécessité absolue !
Et bien si de tels cas surement très rares existent, d'avis que le minimum c'est quand même le chef soit élu par les gens qu'il devra commander.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
La république, c’est « après moi, le déluge »
Voir ma réponse plus haut.Francis XV a écrit:Plaristes a écrit:
Mais je peut vous assurer que dans certains cas la hiérarchie est une nécessité absolue !
Et bien si de tels cas surement très rares existent, d'avis que le minimum c'est quand même le chef soit élu par les gens qu'il devra commander.
Tancrède de Hauteville- Chef
- Messages : 1118
Date d'inscription : 08/09/2021
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Localisation : Paris
Re: La république, c’est « après moi, le déluge »
Thésée a écrit:
C'est plus compliqué que cela. Pour faire simple, il y a eu un jour quelqu'un (dont j'ai oublié le nom) qui inventa la machine à vapeur,
James Watt (enfin il a bénéficié du travail d'autres avant lui)
Thésée a écrit:
Donc ce ne sont pas "les chefs d'en haut" mais la bourgeoisie industrielle qui en est responsable.
Oui mais non, en fait contrairement à ce qu'on croit la machine à vapeur ne s'est pas imposé comme ça et surtout pas en France qui n'avait pas autant de charbon que l'Angleterre ou l'Allemagne. Des technologie alternatives éolienne hydraulique solaires se sont longtemps maintenues et perfectionnées en France et son empire. C'est surtout suite à la première guerre mondiale pour des raisons millitaires que le Charbon et le pétrole ont fini par s'imposer en France.
Thésée a écrit:
Changer de système de production n'est pas simple.
Je vous l'accorde, mais des systèmes de production alternatifs existent toujours ou ont existé il suffit juste de les laisser se développer.
Le problème c'est qu'on est dans une culture du grandiose du prométhéen, alors forcément les Moulins d'Alphonse Daudet ça ne fait plus rêver les ingénieurs, et pourtant de toute évidence en y apportant quelques innovations ils pourraient parfaitement faire l'affaire, pour couvrir nos besoins en énergie.
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
La république, c’est « après moi, le déluge »
J'ai mentionné la machine à vapeur pour faire court. Mais - sans connaître l'histoire en détail - à partir du moment où on a inventé un piston qui se déplace dans un cylindre actionné par une pression - la vapeur d'eau en l'occurrence - on n'est pas loin de l'invention du moteur thermique. Et c'est bien au début du siècle (un peu avant, même) que sont apparues les premières voitures et les avions.Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Donc ce ne sont pas "les chefs d'en haut" mais la bourgeoisie industrielle qui en est responsable.
Oui mais non, en fait contrairement à ce qu'on croit la machine à vapeur ne s'est pas imposé comme ça et surtout pas en France qui n'avait pas autant de charbon que l'Angleterre ou l'Allemagne. Des technologie alternatives éolienne hydraulique solaires se sont longtemps maintenues et perfectionnées en France et son empire. C'est surtout suite à la première guerre mondiale pour des raisons militaires que le Charbon et le pétrole ont fini par s'imposer en France.
Francis XV a écrit:Thésée a écrit:
Changer de système de production n'est pas simple.
Je vous l'accorde, mais des systèmes de production alternatifs existent toujours ou ont existé il suffit juste de les laisser se développer.
Le problème c'est qu'on est dans une culture du grandiose du prométhéen, alors forcément les Moulins d'Alphonse Daudet ça ne fait plus rêver les ingénieurs, et pourtant de toute évidence en y apportant quelques innovations ils pourraient parfaitement faire l'affaire, pour couvrir nos besoins en énergie.
La consommation annuelle d'énergie est aujourd'hui de 166,2 MTep, soit 2 10puissance 12 kwh.
L'énergie produite annuellement par un moulin à vent est de 70 Mwh, soit 70.000 kwh.
Il faudrait donc environ 30 millions de moulins à vent pour produire l'équivalent.
La surface de la France est d'environ 550.000 km2.
Il en faudrait 6 en moyenne par km2. Mais si on retire la surface construite, cela en fait bien plus, peut-être 50 ou 60, soit 1 moulin à vent sur 2 hectares (un rectangle de 200 m par 100 m).
Cela fait beaucoup.
Et y aura-t-il assez de vent pour tous ces moulins ? Peu probable.
Non. Il faudrait commencer par dresser un plan des économies d'énergie que l'on peut faire, et pas seulement l'isolation des maisons.
Remarquons au passage que toute solution d'économie d'énergie se heurte à une réalité : le lieu de travail n'est pas devant notre porte ! Ill faut donc beaucoup d'énergie ne serait-ce que pour se rendre à son travail.
Ou alors, on supprime toutes les usines...
Tancrède de Hauteville- Chef
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