Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin
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Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin
Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin.
Une énorme quantité de tritium, un isotope radioactif de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité. EDF et l’autorité de sûreté assurent que la fuite est circonscrite. Mais les liquides contaminés de cette centrale, l’une des plus vieilles de France, se retrouvent inévitablement dans l’environnement.
Une fuite radioactive très importante s’est produite début décembre à la centrale du Tricastin (Drôme), qui fait tourner quatre réacteurs et est l’une des plus anciennes installations nucléaires en France. Une énorme quantité de tritium, un isotope irradiant de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité : 28 900 becquerels par litre (Bq/L), une unité de mesure de la radioactivité, ont été enregistrés par EDF le 12 décembre dernier. Le groupe a dû déclarer à l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) « un événement significatif pour l’environnement » et a rendu public le problème quelques jours plus tard, le 20 décembre, via un communiqué.
Pour prendre la mesure de l’énormité de ce chiffre, il faut avoir en tête que le « bruit de fond », c’est-à-dire la quantité normale de tritium dans les eaux souterraines non contaminées, est compris entre 1 et 2 Bq/L, selon un rapport de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) en 2020, commandé par Greenpeace.
L’activité mesurée en décembre sous l’installation du Tricastin est donc au moins quatorze mille fois au-dessus du niveau normal. C’est exceptionnel. Et c’est d’autant plus impressionnant que la demi-vie du tritium est de 12,5 ans, durée nécessaire à cet élément pour perdre la moitié de sa radioactivité. Au bout de cette période, les 28 500 Bq/L deviennent 14 250 Bq/L, puis 7 125 Bq/L au bout de vingt-cinq ans, etc. Il faudra donc 175 ans pour que la radioactivité mesurée dans la fuite retrouve un niveau d’activité « naturel ».
Ce calcul est en réalité théorique car EDF pompe régulièrement l’eau contaminée par la centrale pour la mélanger avec de l’eau « propre », et ainsi diluer son activité, avant de rejeter le tout dans le canal de Donzère-Mondragon qui longe la centrale, et se jette in fine dans le Rhône.
La pollution au tritium a été mesurée dans l’« enceinte géotechnique » construite sous la centrale pour empêcher l’eau radioactive de se répandre dans l’environnement. Elle prend la forme de murs de béton de 60 centimètres d’épaisseur et de 12 mètres de profondeur, fermés au sol par des roches sédimentaires, des marnes, dites imperméables. À l’intérieur, l’eau y est maintenue à un niveau plus bas qu’autour du site, afin d’isoler le liquide, ainsi soumis à une plus forte pression.
La contamination au tritium provient d’une fuite particulièrement importante : une cuve servant à recueillir des effluents de la centrale a débordé et déversé 900 litres de liquide, qui se sont peu à peu écoulés et ont fini par atteindre les eaux souterraines.
source : https://www.mediapart.fr/journal/france/261221/nucleaire-importante-fuite-radioactive-la-centrale-du-tricastin?utm_source=20211226&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20211226&M_BT=1489664863989
Une énorme quantité de tritium, un isotope radioactif de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité. EDF et l’autorité de sûreté assurent que la fuite est circonscrite. Mais les liquides contaminés de cette centrale, l’une des plus vieilles de France, se retrouvent inévitablement dans l’environnement.
Une fuite radioactive très importante s’est produite début décembre à la centrale du Tricastin (Drôme), qui fait tourner quatre réacteurs et est l’une des plus anciennes installations nucléaires en France. Une énorme quantité de tritium, un isotope irradiant de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité : 28 900 becquerels par litre (Bq/L), une unité de mesure de la radioactivité, ont été enregistrés par EDF le 12 décembre dernier. Le groupe a dû déclarer à l’Autorité de sûreté du nucléaire (ASN) « un événement significatif pour l’environnement » et a rendu public le problème quelques jours plus tard, le 20 décembre, via un communiqué.
Pour prendre la mesure de l’énormité de ce chiffre, il faut avoir en tête que le « bruit de fond », c’est-à-dire la quantité normale de tritium dans les eaux souterraines non contaminées, est compris entre 1 et 2 Bq/L, selon un rapport de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) en 2020, commandé par Greenpeace.
L’activité mesurée en décembre sous l’installation du Tricastin est donc au moins quatorze mille fois au-dessus du niveau normal. C’est exceptionnel. Et c’est d’autant plus impressionnant que la demi-vie du tritium est de 12,5 ans, durée nécessaire à cet élément pour perdre la moitié de sa radioactivité. Au bout de cette période, les 28 500 Bq/L deviennent 14 250 Bq/L, puis 7 125 Bq/L au bout de vingt-cinq ans, etc. Il faudra donc 175 ans pour que la radioactivité mesurée dans la fuite retrouve un niveau d’activité « naturel ».
Ce calcul est en réalité théorique car EDF pompe régulièrement l’eau contaminée par la centrale pour la mélanger avec de l’eau « propre », et ainsi diluer son activité, avant de rejeter le tout dans le canal de Donzère-Mondragon qui longe la centrale, et se jette in fine dans le Rhône.
La pollution au tritium a été mesurée dans l’« enceinte géotechnique » construite sous la centrale pour empêcher l’eau radioactive de se répandre dans l’environnement. Elle prend la forme de murs de béton de 60 centimètres d’épaisseur et de 12 mètres de profondeur, fermés au sol par des roches sédimentaires, des marnes, dites imperméables. À l’intérieur, l’eau y est maintenue à un niveau plus bas qu’autour du site, afin d’isoler le liquide, ainsi soumis à une plus forte pression.
La contamination au tritium provient d’une fuite particulièrement importante : une cuve servant à recueillir des effluents de la centrale a débordé et déversé 900 litres de liquide, qui se sont peu à peu écoulés et ont fini par atteindre les eaux souterraines.
source : https://www.mediapart.fr/journal/france/261221/nucleaire-importante-fuite-radioactive-la-centrale-du-tricastin?utm_source=20211226&utm_medium=email&utm_campaign=QUOTIDIENNE&utm_content=&utm_term=&xtor=EREC-83-[QUOTIDIENNE]-20211226&M_BT=1489664863989
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32808
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin
Volog a écrit:Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin.
Voyez les nucléaros-béats c'est la preuve que la France est un pays communiste puisque selon vous les accidents nucléaires ça n'arrive qu'en pays communiste ...
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin
Volog a écrit:
Ce calcul est en réalité théorique car EDF pompe régulièrement l’eau contaminée par la centrale pour la mélanger avec de l’eau « propre », et ainsi diluer son activité, avant de rejeter le tout dans le canal de Donzère-Mondragon qui longe la centrale, et se jette in fine dans le Rhône.
A l'avenir n'oubliez pas votre compteur Geiger avant de deguster un Côte du Rhones !
Francis XV- Sage
- Messages : 6981
Date d'inscription : 28/07/2020
Re: Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin
esculape va être fou furieux!!Francis XV a écrit:Volog a écrit:Nucléaire : importante fuite radioactive à la centrale du Tricastin.
Voyez les nucléaros-béats c'est la preuve que la France est un pays communiste puisque selon vous les accidents nucléaires ça n'arrive qu'en pays communiste ...
Frère Barnabé- Vénérable
- Messages : 29046
Date d'inscription : 11/05/2017
Age : 61
Localisation : saint Etienne
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