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Message par Vladimir de Volog Mer 9 Fév 2022 - 13:22

Re: 8 février 1962 Nouveau message par don Salluste Aujourd'hui à 10:10 VIVE L'OAS !
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Message par don Salluste Mer 9 Fév 2022 - 17:31

Vive le lieutenant- colonel Bastien -thiry lâchement assassiné par le pouvoir gaulliste avec la complicité des communistes .
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Message par Vladimir de Volog Jeu 10 Fév 2022 - 0:09

don Salluste a écrit:Vive le lieutenant- colonel Bastien -thiry lâchement assassiné par le pouvoir gaulliste avec la complicité des communistes .


Vieux salingue super menteur.

L’attentat du Petit-Clamart, désigné par ses auteurs sous le nom d'opération Charlotte Corday, est un attentat organisé par le lieutenant-colonel Jean Bastien-Thiry, visant à assassiner le général de Gaulle, président de la République, le 22 août 1962 à Clamart dans le département de la Seine.

Le parallèle entre la lutte menée dans la clandestinité par l'OAS contre le président de Gaulle à Paris et celui de l'assassinat de Marat par Charlotte Corday indique à la fois le choix du nom de code de l'opération, ainsi que sa nature (soit un assassinat politique). En effet, le 16 avril 2005, Lajos Marton dit « l'Anglais », l'un des membres du commando du Petit-Clamart, déclare lors de l'émission télévisée Tout le monde en parle : « C'était au mois de mars 1962 où Max, alias Alain de La Tocnaye le lieutenant qui était notre chef[Quoi ?] ! il y avait une grande table avec des petites voitures et déjà, quand il nous a annoncé l'Opération Charlotte Corday, quelqu'un qui connait l'Histoire de France… Charlotte Corday n'est pas allée pour chasser les mouches »[Quoi ?]1.

À l'occasion du procès contre les auteurs de l'attentat, le général Alain de Boissieu, gendre de De Gaulle, affirme que l'attentat fut « téléguidé » par des « milieux politiques » sans aucun rapport avec l'OAS et le CNR2. Dans sa biographie consacrée au général de Gaulle, Jean Lacouture estime que, passée la proclamation d'indépendance de l'Algérie, le 3 juillet 1962, l'OAS n'est plus à l'origine des tentatives d'attentat contre le président de la République : « Après l'irréparable accompli [la dissociation de la France et de l'Algérie], la main passera à des hommes qui se comportent en exterminateurs, instruments d'une justice divine, comme Bastien-Thiry ou en exécuteurs de la vengeance du peuple pied-noir comme Georges Watin3 ».

Cependant Bastien-Thiry lui-même lors de sa déclaration au procès évoque des motifs d'ordre humanitaires pour justifier son action : selon lui, l'impératif était d'arrêter le massacre des harkis restés fidèles à la France, massacre qui eut lieu en totale violation des accords d'Évian, et dont, selon lui, de Gaulle était directement responsable : « Nos motifs d'action sont liés aux conséquences de l'effroyable drame humain et national qui, à la suite des événements qui se sont déroulés en Algérie depuis bientôt cinq ans, ont mis en jeu, et mettent encore journellement en jeu la liberté, les biens et la vie de très nombreux Français ; après avoir mis en jeu l'existence même, en tant que telles, de collectivités nationales dans leur ensemble, et l'existence même du principe de l'unité nationale ». L'attentat a également une dimension religieuse, Bastien-Thiry, catholique, l'assimilant à un tyrannicide et invoquant saint Thomas d'Aquin à l'appui4.

Durant la seconde partie du procès, et suivant le conseil de ses avocats, Bastien-Thiry nie toute tentative d'assassinat à la faveur d'une tentative d'enlèvement en vue d'un jugement par le tribunal5 du CNR6,7.

Bastien-Thiry est secondé par un autre métropolitain, Alain de La Tocnaye, qui considère de Gaulle comme un « cryptocommuniste » au même titre que les Hongrois László Varga, Lajos Marton et Gyula Sári, eux aussi farouchement anticommunistes. Le reste du commando est composé de métropolitains et de Pieds-noirs. Ces derniers entendent venger les exactions commises contre leur communauté, notamment la fusillade de la rue d'Isly (80 morts et 200 blessés civils16), ainsi que la perte de l'Algérie française16.


Une DS présidentielle de 1963 exposée à l'espace 3 juillet 1962 à Paris, en 2012.

Renault Estafette

De Gaulle traversant un village français, en 1963.
Le 22 août 1962, aux environs de 19 h 4517, deux Citroën DS 19 banalisées et escortées de deux motards (Robert Herry et Marcel Ehrman) quittent le palais de l'Élysée pour emmener le Général et son épouse à la base aérienne de Villacoublay, où ils doivent prendre un avion du GLAM à destination de Saint-Dizier pour rallier ensuite Colombey-les-Deux-Églises par la route. À bord de la première voiture, se trouvent de Gaulle, de retour d'un Conseil des ministres et son épouse Yvonne ; le colonel Alain de Boissieu, gendre et aide de camp du président, est quant à lui assis à côté du chauffeur, le gendarme Francis Marroux18. Dans la deuxième DS conduite par le brigadier de police René Casselin, se trouvent le commissaire de police Henri Puissant, l'un des gardes du corps du général, Henri Djouder et le médecin militaire Jean-Denis Degos19.

Sorti de Paris par la porte de Châtillon, le cortège emprunte la route nationale 306 (devenue D 906 et dénommée depuis « avenue du Général-de-Gaulle ») et roule en direction de Vélizy-Villacoublay où attend l'avion présidentiel. Alors qu'il arrive, à 20 h 2020, à hauteur du carrefour des rues Charles-Debry, RN 306 et rue du Bois, à environ trois cents mètres avant le rond-point du Petit Clamart21, le commando Bastien-Thiry est dissimulé en guet-apens22.

Le commando, de type militaire, est constitué de douze hommes18 équipés d'armes automatiques, d'explosifs18 et de quatre véhicules18. Bastien-Thiry est dissimulé avant le croisement, dans une Simca 1000, d'où il donne le signal en agitant un journal18. Cinq hommes sont dans une Estafette Renault jaune (Buisines, Varga, Sári, Bernier et Marton), équipés de fusils-mitrailleurs18 ; La Tocnaye est à bord d'une ID 19, avec Georges Watin et Prévost, munis de pistolets-mitrailleurs18 ; une camionnette Peugeot 403, dans laquelle sont embusqués Condé, Magade et Bertin, également avec des armes automatiques, est en réserve18. La puissance de feu de ce commando est considérable : 187 balles ont été tirées par le commando, 14 ont criblé la DS présidentielle18.

Le commando ouvre le feu sur la DS présidentielle, les pneumatiques avant du véhicule sont crevés18. Georges Watin envoie une rafale de MAT 49 à l'arrière de la voiture où sont assis de Gaulle et son épouse. La glace arrière, côté de Gaulle, vole en éclats18. Lors de l'assaut, in extremis, Boissieu crie aux de Gaulle de se baisser, ce qui leur évite d'être touchés. De Gaulle rapporte que son gendre lui a intimé l'ordre de se mettre à l'abri, lui disant : « À terre, Père ! » Boissieu ordonne au chauffeur, Francis Marroux (le même chauffeur pilotait la DS 19 présidentielle, le 8 septembre 1961, lors de l'attentat de Pont-sur-Seine18) d'accélérer18, ce qu'il fait et parvient, malgré l'état de la voiture et le sol mouillé à gagner à vive allure le terrain d'aviation de Vélizy-Villacoublay18. Sur les 187 balles18 tirées par le commando, 14 impacts sont identifiés sur la DS18 dont une dans le dossier du passager avant où était assis de Boissieu18 et plusieurs à hauteur des visages de Mme de Gaulle et du général18,23. Autour de l'endroit de l'attentat, plusieurs magasins sont criblés d'impacts de balles18. Réalisant l'échec de l'attaque, Gérard Buisines tente d'éperonner la DS avec l'Estafette tandis qu'à ses côtés Alain de La Tocnaye, par-delà la portière, tente de mitrailler la DS18.

À l'arrivée à la base aérienne de Villacoublay, le général dit à ceux qui les accueillent : « Cette fois, c'était tangent. ». À la surprise des forces de l'ordre les encadrant, Yvonne de Gaulle prononce cette seule phrase, restée célèbre « J'espère que les poulets n'ont rien eu », voulant parler non pas des policiers mais des volailles en gelée achetées chez Fauchon et transportées dans le coffre de la DS24,25,26,27,28. Le Général glisse à l'oreille de son épouse, assise à ses côtés dans l'avion du retour : « Vous êtes brave, Yvonne »29.

Pendant l'attentat, une Panhard, circulant sur l'autre sens de la chaussée et dans laquelle se trouvait un couple et ses trois enfants18,30, essuie les coups de feu des tireurs. Le conducteur, M. Fillon, est légèrement blessé à un doigt31.

Selon certains auteurs, comme Jean-Pax Méfret, et le membre du commando Lajos Marton, les conjurés auraient bénéficié d'un appui secret au sein de l'Élysée, celui du commissaire Jacques Cantelaube. Ce dernier, contrôleur général de la police et directeur de la sécurité du président, démissionna un peu avant l'attentat. Il éprouvait de l'antipathie envers l'homme dont il était chargé d'assurer la protection à la suite de sa conduite des affaires algériennes à partir de 195911. Ces complicités auraient permis à Bastien-Thiry de connaître l'immatriculation de la DS, la composition du cortège, ainsi que les différents itinéraires empruntés dont celui qui sera choisi au dernier moment par mesure de sécurité32,11. Selon Jean Lacouture : « [...] grâce aux informations, dira le chef des conjurés, d'une « taupe » dont il disposait au sein de l'Élysée : mais les innombrables supputations faites à ce sujet n'ont débouché sur aucune information sérieuse. Il semble que Bastien-Thiry, sur ce plan, ait bluffé, pour affoler ou diviser l'entourage du général. En fait, il se fondait sur les appels téléphoniques de guetteurs placés autour de l'Élysée — notamment d'un certain « Pierre » — sitôt qu'était prévu un déplacement du chef de l'État33. »

En 2015, Lajos Marton relance également l'hypothèse de l'implication du ministre des Finances de l’époque, Valéry Giscard d'Estaing, qui — sous le nom de code « B12 » — aurait informé l’OAS des déplacements du chef de l’État34,35.

Membres du commando Charlotte Corday
Jean Bastien-Thiry (35 ans), alias « Didier », lieutenant-colonel de l'armée de l'air, ingénieur en chef de l'armement, polytechnicien59.
Alain de La Tocnaye (36 ans) alias « Max, » lieutenant d'artillerie, déserteur.
Jacques Prévost (31 ans), ancien sergent parachutiste à Ðiện Biên Phủ.
Georges Wattin (29 ans), natif d'Algérie, alias « la boiteuse, » recherché par la police.
Pierre Magade (22 ans), déserteur de l'armée de l'air.
Louis Honorat de Condé (24 ans), sous-lieutenant de réserve.
Pascal Bertin (20 ans), étudiant.
Lazlo Varga (20 ans), ex-insurgé anticommuniste de l'insurrection de Budapest, réfugié politique hongrois en 1956.
Lajos Marton (31 ans), ex-élève pilote de l'aviation magyare, ex-insurgé anticommuniste de l'insurrection de Budapest, réfugié politique hongrois en 1956.
Serge Bernier (29 ans), ancien sous-officier du Bataillon de Corée.
Gyula Sári (31 ans), ex-sergent 2e REI de la Légion étrangère blessé à Ðiện Biên Phủ, ex-insurgé anticommuniste de l'insurrection de Budapest, réfugié politique hongrois en 1956.
Gérard Buisines (36 ans), ancien légionnaire.
Alphonse Constantin (34 ans), ancien légionnaire, déserteur à la veille de l'attentat.
Armand Belvisi (37 ans), arrêté en juin 62, dans des conditions spectaculaires qui ont inspiré une des scènes du film Le Complot, dans lequel le rôle de Belvisi est joué par Michel Duchaussoy ; selon A. Belvisi, cette arrestation qui eut lieu avenue Victor-Hugo dans l'appartement d'une journaliste de l'ORTF, résulterait d'un désaccord avec de La Tocnaye et sur dénonciation de Wattin.
Jean-Pierre Naudin (20 ans), étudiant classe préparatoire à Saint-Cyr.
Membres du complot non identifiés au moment de l'instruction et du procès : Jean Bichon, Pierre et Jacques Sidos, Olivier Sers et, selon ce dernier (cf. bulletin du Cercle JBT de février 2011), quelque 200 complices.
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