Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
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Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Désindustrialisation. Contrairement aux idées reçues, le bilan économique d’Emmanuel Macron s’établit sur 10 ans. N’oublions jamais qu’Emmanuel Macron a été secrétaire général adjoint de l’Élysée dès le début du quinquennat Hollande puis rapidement promu ministre de l’Économie. Cette ascension fulgurante lui a permis de tracer sa route mortifère dans nos industries.
Une démolition en règle de notre industrie, en sous-marins. Le sujet n’est en effet que peu traité dans cette campagne présidentielle. Il y a pourtant tant à dire sur le mal qu’Emmanuel Macron a fait endurer à l’industrie tricolore. 100 usines fermées sacrifiées par an depuis 2017. 60 milliards par an aux entreprises, « et en même temps » 1 million d’emplois industriels détruit en France sous Macron ? Cachez ce bilan économique que le président de la République refuse toujours de défendre, à 50 jours de l’élection présidentielle. Notre article.
60 milliards par an aux entreprises, « et en même temps » 1 million d’emplois industriels détruit en France sous Macron
L’affaire Veolia-Suez et la dyarchie perturbante avec Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, a valu à Emmanuel Macron des conflits avec Bruno Le Maire. Sous la férule des deux hommes, la distribution de milliards d’euros d’argent public sans aucune contrepartie et le saccage en règle de nos territoires n’ont eu de cesse de s’accélérer.
Depuis 2017, Macron a distribué 60 milliards d’euros par an aux entreprises sous forme d’allégement massif et de suppressions d’impôts. « Et en même temps », ce ne sont pas moins de 1 million d’emplois industriels que la France a perdu chaque année. La part du PIB du secteur industriel a été divisé par 2, pour atteindre le taux de 10%, le plus bas en comparaison aux économies avancées européennes.
Désindustrialisation. Contrairement aux idées reçues, le bilan économique d’Emmanuel Macron s’établit sur 10 ans. N’oublions jamais qu’Emmanuel Macron a été secrétaire général adjoint de l’Élysée dès le début du quinquennat Hollande puis rapidement promu ministre de l’Économie. Cette ascension fulgurante lui a permis de tracer sa route mortifère dans nos industries.
Une démolition en règle de notre industrie, en sous-marins. Le sujet n’est en effet que peu traité dans cette campagne présidentielle. Il y a pourtant tant à dire sur le mal qu’Emmanuel Macron a fait endurer à l’industrie tricolore. 100 usines fermées sacrifiées par an depuis 2017. 60 milliards par an aux entreprises, « et en même temps » 1 million d’emplois industriels détruit en France sous Macron ? Cachez ce bilan économique que le président de la République refuse toujours de défendre, à 50 jours de l’élection présidentielle. Notre article.
60 milliards par an aux entreprises, « et en même temps » 1 million d’emplois industriels détruit en France sous Macron
L’affaire Veolia-Suez et la dyarchie perturbante avec Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, a valu à Emmanuel Macron des conflits avec Bruno Le Maire. Sous la férule des deux hommes, la distribution de milliards d’euros d’argent public sans aucune contrepartie et le saccage en règle de nos territoires n’ont eu de cesse de s’accélérer.
Depuis 2017, Macron a distribué 60 milliards d’euros par an aux entreprises sous forme d’allégement massif et de suppressions d’impôts. « Et en même temps », ce ne sont pas moins de 1 million d’emplois industriels que la France a perdu chaque année. La part du PIB du secteur industriel a été divisé par 2, pour atteindre le taux de 10%, le plus bas en comparaison aux économies avancées européennes.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Désindustrialisation : 100 usines sacrifiées par an depuis 2017
La liste des affaires comme Ascoval, GmetS, Saint-Louis sucre… pourrait se décliner en une litanie sans fin. Et pour cause, Macron a sacrifié 100 usines par an depuis 2017. Pour Macron, l’industrie française est un parc de jeux grandeur nation. L’affaire Alstom est emblématique de toute sa politique industrielle. À la manœuvre depuis 2012, il a pris soin d’étouffer les rares défenses mises en place par Arnaud Montebourg en son temps.
Désindustrialisation
Les chiffres de l’INSEE nous laisseraient croire que la France connaît une forme de stagnation ou de faible hausse de la production manufacturière. Ces chiffres semblent contredire la désinstrualisation de la France, autrement dit, l’effacement de ses activités industrielles. Pourquoi ? Car ces chiffres ne représentent qu’une partie de la réalité. Des chiffres en trompe l’œil : la hausse de la production se fait… avec des effectifs industriels de plus en plus faible
Un des éléments qui permet de cerner la situation est la trop forte concentration des gains de productivité dans le secteur de l’industrie. En effet, la hausse de la production se fait avec des effectifs de plus en plus faibles. Jusqu’en 1974, l’investissement dans l’industrie a été soutenu par des gains de productivité élevés. Cela a d’ailleurs grandement contribué à la création de l’emploi. Mais depuis les années 70, les gains de productivité deviennent un frein à l’emploi.
C’est un phénomène général de l’évolution du capitalisme depuis un demi-siècle. Il est le symptôme d’une crise globale du capitalisme qui s’auto-entretient par la quête perpétuelle de la réduction des coûts. En 2016, Mediapart a publié le recueil des études qui décrivent ce phénomène. Ces études démontrent que cette tendance s’est produite parce que la croissance rapide de la productivité manufacturière à l’intérieur du pays a été contrebalancé par un déplacement des emplois manufacturés vers des économies à faible productivité. Autrement dit, nos sociétés se sont « tertiarisées » à nos dépens.
Selon l’OCDE la désindustrialisation bien plus profonde en France
Les chiffres de l’OCDE sont sans équivoque, la désindustrialisation de la France est bien plus profonde que dans bien des pays comparables. La pandémie a une nouvelle fois montré la dangerosité de l’économie de marché. Rappelez-vous des masques, des bouteilles d’oxygène que l’on ne pouvait plus produire en France, faute de capacités de production.
Dans les pays aux économies dites avancées, la désindustrialisation s’accompagne de la tertiarisation des activités de production. Mais le secteur des services n’est pas aussi malléable que celui de l’industrie. C’est le secteur le plus rigide. Pour rentabiliser leurs capitaux, les actionnaires ne peuvent plus compter sur l’amélioration des gains de productivité pour assurer la création de valeurs et dividendes. La parade des libéraux est toute trouvée : réformer le marché du travail en agitant le drapeau ensanglanté des délocalisations. Le pouvoir a changé de main, le rapport de forces Etat-Industrie s’est inversé. Ce sont désormais bien trop souvent les industriels privés qui orientent les choix politiques.
La liste des affaires comme Ascoval, GmetS, Saint-Louis sucre… pourrait se décliner en une litanie sans fin. Et pour cause, Macron a sacrifié 100 usines par an depuis 2017. Pour Macron, l’industrie française est un parc de jeux grandeur nation. L’affaire Alstom est emblématique de toute sa politique industrielle. À la manœuvre depuis 2012, il a pris soin d’étouffer les rares défenses mises en place par Arnaud Montebourg en son temps.
Désindustrialisation
Les chiffres de l’INSEE nous laisseraient croire que la France connaît une forme de stagnation ou de faible hausse de la production manufacturière. Ces chiffres semblent contredire la désinstrualisation de la France, autrement dit, l’effacement de ses activités industrielles. Pourquoi ? Car ces chiffres ne représentent qu’une partie de la réalité. Des chiffres en trompe l’œil : la hausse de la production se fait… avec des effectifs industriels de plus en plus faible
Un des éléments qui permet de cerner la situation est la trop forte concentration des gains de productivité dans le secteur de l’industrie. En effet, la hausse de la production se fait avec des effectifs de plus en plus faibles. Jusqu’en 1974, l’investissement dans l’industrie a été soutenu par des gains de productivité élevés. Cela a d’ailleurs grandement contribué à la création de l’emploi. Mais depuis les années 70, les gains de productivité deviennent un frein à l’emploi.
C’est un phénomène général de l’évolution du capitalisme depuis un demi-siècle. Il est le symptôme d’une crise globale du capitalisme qui s’auto-entretient par la quête perpétuelle de la réduction des coûts. En 2016, Mediapart a publié le recueil des études qui décrivent ce phénomène. Ces études démontrent que cette tendance s’est produite parce que la croissance rapide de la productivité manufacturière à l’intérieur du pays a été contrebalancé par un déplacement des emplois manufacturés vers des économies à faible productivité. Autrement dit, nos sociétés se sont « tertiarisées » à nos dépens.
Selon l’OCDE la désindustrialisation bien plus profonde en France
Les chiffres de l’OCDE sont sans équivoque, la désindustrialisation de la France est bien plus profonde que dans bien des pays comparables. La pandémie a une nouvelle fois montré la dangerosité de l’économie de marché. Rappelez-vous des masques, des bouteilles d’oxygène que l’on ne pouvait plus produire en France, faute de capacités de production.
Dans les pays aux économies dites avancées, la désindustrialisation s’accompagne de la tertiarisation des activités de production. Mais le secteur des services n’est pas aussi malléable que celui de l’industrie. C’est le secteur le plus rigide. Pour rentabiliser leurs capitaux, les actionnaires ne peuvent plus compter sur l’amélioration des gains de productivité pour assurer la création de valeurs et dividendes. La parade des libéraux est toute trouvée : réformer le marché du travail en agitant le drapeau ensanglanté des délocalisations. Le pouvoir a changé de main, le rapport de forces Etat-Industrie s’est inversé. Ce sont désormais bien trop souvent les industriels privés qui orientent les choix politiques.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Quand la crise sanitaire révèle une nouvelle fois la dangerosité de l’économie de marché
La crise sanitaire a mis une nouvelle fois en lumière l’impasse de l’économie de marché. Nous ne sommes plus en capacité de mobiliser nos moyens de production étant donné qu’ils ont été soit abandonnés, soit bradés à l’autre bout du monde. Notre souveraineté et notre capacité à faire face aux imprévus comme le Covid 19 nous montrent la dangerosité de notre modèle économique. Si un des maillons de la chaîne est défaillant, c’est toute la chaîne logistique mondiale qui est en difficulté. Cela ne peut plus durer.
Macron est un parfait connaisseur et instigateur de la financiarisation débridée des capitaux de l’industrie. Vendre, acheter, fusionner, scinder et démanteler sont les maîtres mots de l’idéologie capitaliste macroniste. Et pour chaque affaire, des centaines de commissions, des cabinets de conseils et des productions délocalisées.
Privé (comme Lafarge, Suez) ou Public (comme EDF), tout passe à la découpe
Avec les encouragement de l’Elysée, notre industrie est saccagée, bradée et abandonnée. Notre souveraineté est piétinée par ses préposés garants. Privé (comme Lafarge, Suez) ou Public (comme EDF), tout y passe. Même recette, même résultat. Autrefois pionniers et puissants dans le secteur de l’énergie, nous sommes désormais sous le joug des puissants groupes privés.
Engie, Total, Veolia… ont tous été vendu à la découpe et cédés à d’autres fonds. Ainsi, pour cacher la faillite évidente d’Areva, Macron a décidé de sacrifier EDF. Elle est aujourd’hui menacée d’être « démantelée » pour pouvoir reverser une partie de sa rente nucléaire au privé. Des milliards d’argent public sans contrepartie, résultat ? L’explosion des dividendes en pleine crise
En arrosant les entreprises privées avec l’argent public, Macron a fait de la France la championne du monde dans la distribution des dividendes, et c’est le Figaro qui le dit. En 2021, en pleine pandémie, les entreprises françaises ont distribué 51 milliards de dollars de dividendes. Un record.
Sous couvert d’industrie, c’est la fuite des capitaux publics au profit du secteur privé. Les baisses massives d’impôts et les aides publics bénéficient au gavage secteur privé. Les 87 milliards de déficit de la balance commerciale française révèlent bien l’ampleur de la faillite de la souveraineté industrielle française.
Il est temps de planifier car l’industrie c’est le temps long et celui de la planification. Le fondement de toute ré industrialisation est d’abord et avant tout un renversement radicale de la philosophie économique : en finir avec la logique de valeur pour favoriser la logique des besoins. Il est temps de redonner sa place au temps long. Il faut planifier et ça tombe bien, un candidat aux portes du second tour a un plan de bifurcation chiffré et détaillé.
Problème : à 50 jours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron refuse toujours le débat. Par crainte d’avoir à défendre son bilan noir de la désindustrialisation ?
Sonia Naffati.
La crise sanitaire a mis une nouvelle fois en lumière l’impasse de l’économie de marché. Nous ne sommes plus en capacité de mobiliser nos moyens de production étant donné qu’ils ont été soit abandonnés, soit bradés à l’autre bout du monde. Notre souveraineté et notre capacité à faire face aux imprévus comme le Covid 19 nous montrent la dangerosité de notre modèle économique. Si un des maillons de la chaîne est défaillant, c’est toute la chaîne logistique mondiale qui est en difficulté. Cela ne peut plus durer.
Macron est un parfait connaisseur et instigateur de la financiarisation débridée des capitaux de l’industrie. Vendre, acheter, fusionner, scinder et démanteler sont les maîtres mots de l’idéologie capitaliste macroniste. Et pour chaque affaire, des centaines de commissions, des cabinets de conseils et des productions délocalisées.
Privé (comme Lafarge, Suez) ou Public (comme EDF), tout passe à la découpe
Avec les encouragement de l’Elysée, notre industrie est saccagée, bradée et abandonnée. Notre souveraineté est piétinée par ses préposés garants. Privé (comme Lafarge, Suez) ou Public (comme EDF), tout y passe. Même recette, même résultat. Autrefois pionniers et puissants dans le secteur de l’énergie, nous sommes désormais sous le joug des puissants groupes privés.
Engie, Total, Veolia… ont tous été vendu à la découpe et cédés à d’autres fonds. Ainsi, pour cacher la faillite évidente d’Areva, Macron a décidé de sacrifier EDF. Elle est aujourd’hui menacée d’être « démantelée » pour pouvoir reverser une partie de sa rente nucléaire au privé. Des milliards d’argent public sans contrepartie, résultat ? L’explosion des dividendes en pleine crise
En arrosant les entreprises privées avec l’argent public, Macron a fait de la France la championne du monde dans la distribution des dividendes, et c’est le Figaro qui le dit. En 2021, en pleine pandémie, les entreprises françaises ont distribué 51 milliards de dollars de dividendes. Un record.
Sous couvert d’industrie, c’est la fuite des capitaux publics au profit du secteur privé. Les baisses massives d’impôts et les aides publics bénéficient au gavage secteur privé. Les 87 milliards de déficit de la balance commerciale française révèlent bien l’ampleur de la faillite de la souveraineté industrielle française.
Il est temps de planifier car l’industrie c’est le temps long et celui de la planification. Le fondement de toute ré industrialisation est d’abord et avant tout un renversement radicale de la philosophie économique : en finir avec la logique de valeur pour favoriser la logique des besoins. Il est temps de redonner sa place au temps long. Il faut planifier et ça tombe bien, un candidat aux portes du second tour a un plan de bifurcation chiffré et détaillé.
Problème : à 50 jours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron refuse toujours le débat. Par crainte d’avoir à défendre son bilan noir de la désindustrialisation ?
Sonia Naffati.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32822
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
... Les pays membres à bas smic de l'UE sont plus compétitifs que chez nous. Le capitalisme/libéralisme c'est la course au profit maximun (pour les oligarques rentiers)
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20678
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
blablabla-le-couplet a écrit:... Les pays membres à bas smic de l'UE sont plus compétitifs que chez nous. Le capitalisme/libéralisme c'est la course au profit maximun (pour les oligarques rentiers)
Problème : à 50 jours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron refuse toujours le débat. Par crainte d’avoir à défendre son bilan noir de la désindustrialisation ?
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32822
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
... A mode de scrutin tactique, astuce tactique.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20678
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Sous couvert d’industrie, c’est la fuite des capitaux publics au profit du secteur privé. Les baisses massives d’impôts et les aides publics bénéficient au gavage secteur privé. Les 87 milliards de déficit de la balance commerciale française révèlent bien l’ampleur de la faillite de la souveraineté industrielle française.
Il est temps de planifier car l’industrie c’est le temps long et celui de la planification. Le fondement de toute ré industrialisation est d’abord et avant tout un renversement radicale de la philosophie économique : en finir avec la logique de valeur pour favoriser la logique des besoins. Il est temps de redonner sa place au temps long. Il faut planifier et ça tombe bien, un candidat aux portes du second tour a un plan de bifurcation chiffré et détaillé.
Problème : à 50 jours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron refuse toujours le débat. Par crainte d’avoir à défendre son bilan noir de la désindustrialisation ?
Il est temps de planifier car l’industrie c’est le temps long et celui de la planification. Le fondement de toute ré industrialisation est d’abord et avant tout un renversement radicale de la philosophie économique : en finir avec la logique de valeur pour favoriser la logique des besoins. Il est temps de redonner sa place au temps long. Il faut planifier et ça tombe bien, un candidat aux portes du second tour a un plan de bifurcation chiffré et détaillé.
Problème : à 50 jours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron refuse toujours le débat. Par crainte d’avoir à défendre son bilan noir de la désindustrialisation ?
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
blablabla-le-couplet a écrit:... A mode de scrutin tactique, astuce tactique.
Il n'est pas question "d'astuce tactique" , mais de dire la vérité aux Français, et macron ne veut pas le faire, il dissimule.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32822
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
... C'est donc bien tactique ;-)
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20678
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Ce qui semble en bonne voie avec le programme du populiste (pour changer du nom de mentor) c'est que la désindustrialisation ne sera malheureusement pas prête de s'arréter.
Combien d'entreprises au tapis demain avec les belles annonces du smic à 1400€ en attendant une fois élu + Moins de temps travaillé, peut-être 6ieme semaine de congé, sans parler de la suspension d'aides aux entreprises. Peut-être avant de penser réndustrialisation faudrait déjà se pencher sur l'industrie actuelle.
Tout pour le secteur public cela ne crée pas d'usines il me semble.
Combien d'entreprises au tapis demain avec les belles annonces du smic à 1400€ en attendant une fois élu + Moins de temps travaillé, peut-être 6ieme semaine de congé, sans parler de la suspension d'aides aux entreprises. Peut-être avant de penser réndustrialisation faudrait déjà se pencher sur l'industrie actuelle.
Tout pour le secteur public cela ne crée pas d'usines il me semble.
archange 64- Impétrant
- Messages : 554
Date d'inscription : 13/01/2022
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
archange 64 a écrit:Ce qui semble en bonne voie avec le programme du populiste (pour changer du nom de mentor) c'est que la désindustrialisation ne sera malheureusement pas prête de s'arréter.
Combien d'entreprises au tapis demain avec les belles annonces du smic à 1400€ en attendant une fois élu + Moins de temps travaillé, peut-être 6ieme semaine de congé, sans parler de la suspension d'aides aux entreprises. Peut-être avant de penser réndustrialisation faudrait déjà se pencher sur l'industrie actuelle.
Tout pour le secteur public cela ne crée pas d'usines il me semble.
Donc surtout ne changeons rien, laissons faire le patronat et ses alliés, pour faire plus de fric en délocalisant pour chercher de la main d'œuvre à bat coût, et finissons en avec la situation des salariés qui ne nous intéressé pas dixit archange.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32822
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Volog a écrit:archange 64 a écrit:Ce qui semble en bonne voie avec le programme du populiste (pour changer du nom de mentor) c'est que la désindustrialisation ne sera malheureusement pas prête de s'arréter.
Combien d'entreprises au tapis demain avec les belles annonces du smic à 1400€ en attendant une fois élu + Moins de temps travaillé, peut-être 6ieme semaine de congé, sans parler de la suspension d'aides aux entreprises. Peut-être avant de penser réndustrialisation faudrait déjà se pencher sur l'industrie actuelle.
Tout pour le secteur public cela ne crée pas d'usines il me semble.
Donc surtout ne changeons rien, laissons faire le patronat et ses alliés, pour faire plus de fric en délocalisant pour chercher de la main d'œuvre à bat coût, et finissons en avec la situation des salariés qui ne nous intéressé pas dixit archange.
Votre réthorique est bien connue .Mélenchon tient toujours le même discours depuis des lustres qui à priori ne trouve pas un écho si favorable.Les chiffres sont implacables!
Vous savez j'habite un lotissement communal ,maison jumelle sur un immense terrain de 600M2 .Je suis issu d'une famille très aisée.Mes Parents décédés ,Père marin,puis ouvrier spécialisé dans les usines hydrauélectriques, et mère femme de ménage. J'ai commencé ma carrière professionnelle loin du domicile parental au salaire confortable en 1966 de 1.13F/Heure.Tellement argenté que mes Parents payait ma chambre en location chez une brave dame.
A ce titre j'ai le droit de sourire quand voue faites état de mon mépris pour les salariés et de la méconnaissance des gens.
Sortez un peu de votre endoctrinement qui manifestement vous aveugle. Votre mentor n'a jamais poussé la porte d'une usine ,il a toujours vécu au crochet du contribuable .Prouvez moi le contraire.
Je combat ses idées car elles sont dangereuses .Il est avant tout un populiste qui sème le rève.
Réindustrialiser la France avec lui dangereuse illusion. Je crois plutôt qu'il accélèrerait le processus inverse. Libre à vous de gober ses paroles ce n'est pas mon cas .
Il va aller chercher l'argent chez les riches .Soit 10 milliards €.Il en manque beaucoup ,beaucoup encore pour atteindre le nirvana qu'il vous propose. Mais croyez vous que ces horribles parias sans foi ni loi vont attendre tranquillement pour se faire plumer?
Arretez de réver . Le patronat ce grand satan combien de millions d'emplois créés.Tous exploités ben voyons 45 millions de Français déclarent partir en vacances dans des voitures pourries? Rajoutez ceux qui sont aux sports d'hiver au prix d'une journée de ski .
Ce sont les entreprises elles mêmes qui font le choix de revenir en France.Surement pas pour des prunes mais avec l'aide plus ou moins directe de l'Etat. Que nenni avec Mélenchon on coupe drastiquement dans les aides même sur l'outil de production.
Jouez au naîf,pas moi.Il y a assez de candidat de surcroit de gauche qui ne tiennent pas un discours si farfelu même bien enrobé.
archange 64- Impétrant
- Messages : 554
Date d'inscription : 13/01/2022
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Volog a écrit:Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Désindustrialisation. Contrairement aux idées reçues, le bilan économique d’Emmanuel Macron s’établit sur 10 ans. N’oublions jamais qu’Emmanuel Macron a été secrétaire général adjoint de l’Élysée dès le début du quinquennat Hollande puis rapidement promu ministre de l’Économie. Cette ascension fulgurante lui a permis de tracer sa route mortifère dans nos industries.
Une démolition en règle de notre industrie, en sous-marins. Le sujet n’est en effet que peu traité dans cette campagne présidentielle. Il y a pourtant tant à dire sur le mal qu’Emmanuel Macron a fait endurer à l’industrie tricolore. 100 usines fermées sacrifiées par an depuis 2017. 60 milliards par an aux entreprises, « et en même temps » 1 million d’emplois industriels détruit en France sous Macron ? Cachez ce bilan économique que le président de la République refuse toujours de défendre, à 50 jours de l’élection présidentielle. Notre article.
60 milliards par an aux entreprises, « et en même temps » 1 million d’emplois industriels détruit en France sous Macron
L’affaire Veolia-Suez et la dyarchie perturbante avec Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, a valu à Emmanuel Macron des conflits avec Bruno Le Maire. Sous la férule des deux hommes, la distribution de milliards d’euros d’argent public sans aucune contrepartie et le saccage en règle de nos territoires n’ont eu de cesse de s’accélérer.
Depuis 2017, Macron a distribué 60 milliards d’euros par an aux entreprises sous forme d’allégement massif et de suppressions d’impôts. « Et en même temps », ce ne sont pas moins de 1 million d’emplois industriels que la France a perdu chaque année. La part du PIB du secteur industriel a été divisé par 2, pour atteindre le taux de 10%, le plus bas en comparaison aux économies avancées européennes.
Source: l'insoumission, le torchon rouge de mélenchon:
https://linsoumission.fr/2022/02/21/desindustrialisation-bilan-noir-macron/
.
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Désindustrialisation : le bilan noir de Macron
Volog a écrit:Sous couvert d’industrie, c’est la fuite des capitaux publics au profit du secteur privé. Les baisses massives d’impôts et les aides publics bénéficient au gavage secteur privé. Les 87 milliards de déficit de la balance commerciale française révèlent bien l’ampleur de la faillite de la souveraineté industrielle française.
Il est temps de planifier car l’industrie c’est le temps long et celui de la planification. Le fondement de toute ré industrialisation est d’abord et avant tout un renversement radicale de la philosophie économique : en finir avec la logique de valeur pour favoriser la logique des besoins. Il est temps de redonner sa place au temps long. Il faut planifier et ça tombe bien, un candidat aux portes du second tour a un plan de bifurcation chiffré et détaillé.
Problème : à 50 jours de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron refuse toujours le débat. Par crainte d’avoir à défendre son bilan noir de la désindustrialisation ?
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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