L’UKRAINE, CE N’EST PAS LES SUDÈTES, C’EST CUBA

[Ferdinand de Talmont]

Il n’est pas possible d’obliger un grand pays, à plus forte raison une puissance nucléaire, à accepter de voir militariser son arrière-cour par une autre puissance nucléaire, sans que cela ne déclenche de sa part une réaction de survie. Faute de le comprendre, la guerre mondiale est inévitable.

Il existe aujourd’hui, et c’est la base de l’incompréhension concernant cette question, un clivage, très grave en réalité, entre les opinions.

UN «STORY TELLING» PARFAITEMENT RODÉ… MAIS FAUX

Pour la plupart des commentateurs, pour presque tous les politiques, pour la majorité des opinions occidentales – en tout cas c’est ce qu’on leur explique –, la guerre de Poutine est offensive. Poutine «a changé». Il est devenu «irrationnel, affamé de puissance, livré à son hybris», etc. Il rêve de la grandeur soviétique perdue, il veut mettre au pas le «peuple ukrainien uni», qui se défend avec héroïsme contre l’oppression.

D’ailleurs, «ses troupes ne progressent pas vraiment». «Le “peuple” ukrainien est issu d’une révolution démocratique, il est uni pour la défense de sa liberté. L’Europe est son horizon “incontournable”. Ce que l’on disait autrefois, et aussi récemment, s’est finalement produit : Poutine, c’est Hitler, l’Ukraine, c’est les Sudètes. Si on lui cède, demain, ce sera la Roumanie, ou la Pologne, ou les Pays baltes. Il faut le mettre à genoux, il faut le mettre à bas».

Comme, en même temps, on ne peut pas l’attaquer militairement, on l’attaque politiquement (isolement), économiquement (sanctions), médiatiquement. Tout ce «story telling» est parfaitement rodé, développé, répandu et répété dans tous les médias à l’instigation des USA, depuis des mois et des années.

Ceux qui ont le malheur (ou le courage) de s’inscrire en faux, ou simplement de dire que la réalité est plus complexe, contre ce qu’il faut bien appeler une propagande, sont des menteurs ou des traîtres. Ils sont complices de «l’ogre». Être «poutinophile» devient l’injure suprême. Ils se font vite «hacher» par la machine médiatique.

Le problème, c’est que cette vision des choses est fausse. Elle ne tient pas debout :
https://srp-presse.fr/index.php/2022/03/04/lukraine-ce-nest-pas-les-sudetes-cest-cuba/

[Minos de Rhadamanthe]

Un traité interdisant l'installation d'armes nucléaires en Ukraine n'aurai pas suffit ?

[Edouard de Montmonrency]

Un traité interdisant l'installation d'armes nucléaires en Ukraine n'aurai pas suffit ?

Non, l'arme fatale fût les gros différentiels dans les pouvoirs d'achat de voisins. Alors qu'ils étaient semblables à l'origine.
Entre les frontaliers Polonais (nouvellement dans l'UE) et les Ukrainiens, les disparités n'ont fait que de grandir, générant des envies (des envies d'UE et de prospérité pour l'ouest de l'Ukraine, pour faire comme les Polonais)

Bref, les trop gros différentiels génèrent toujours des guerres (empiriquement prouvé) et le France n'est pas à l'abris.

[Monsieur Trololo]

Désolé mais je trouve que le scénario de la guerre en Ukraine relève plus de l'annexion des Sudètes que de la crise de Cuba!

[Frère Barnabé]

ceci est un communiqué russe  de moscou traduit en Français  , tout de suite retiré des intentions de poutine , car ne correspondant plus à sa reflexion concernant l'Europe occidentale et le monde occidental  !

[Plaristes Evariste]

Sauf que moi je prends les U.S.A pour une boussole qui indique de le SUD donc pour cuba les cubains et soviet avaient raison...


@Omega95 Bah vas-y fait le boulot de Poutine essayes. De toute manière l'ouest aurait violé ces traités.

@Monsieur trolololo L'histoire ne se répète jamais mais elle bégaie tout le temps.

[Frère Barnabé]

Sauf que moi je prends les U.S.A pour une boussole qui indique de le SUD donc pour cuba les cubains et soviet avaient raison...

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mais là , la boussole de poutin c'est planté (concernant la réaction de l'Europe  occidentale ) !!!

[Minos de Rhadamanthe]

@Omega95 Bah vas-y fait le boulot de Poutine essayes. De toute manière l'ouest aurait violé ces traités.

Il est vrai que Poutine est un homme de parole...
On peut le croire quand il dit qu'il n'envahira pas l'Ukraine...

[Marie-Pauline de Crécy]

Il n’est pas possible d’obliger un grand pays, à plus forte raison une puissance nucléaire, à accepter de voir militariser son arrière-cour par une autre puissance nucléaire, sans que cela ne déclenche de sa part une réaction de survie. Faute de le comprendre, la guerre mondiale est inévitable.

Il existe aujourd’hui, et c’est la base de l’incompréhension concernant cette question, un clivage, très grave en réalité, entre les opinions.

UN «STORY TELLING» PARFAITEMENT RODÉ… MAIS FAUX

Pour la plupart des commentateurs, pour presque tous les politiques, pour la majorité des opinions occidentales – en tout cas c’est ce qu’on leur explique –, la guerre de Poutine est offensive. Poutine «a changé». Il est devenu «irrationnel, affamé de puissance, livré à son hybris», etc. Il rêve de la grandeur soviétique perdue, il veut mettre au pas le «peuple ukrainien uni», qui se défend avec héroïsme contre l’oppression.

D’ailleurs, «ses troupes ne progressent pas vraiment». «Le “peuple” ukrainien est issu d’une révolution démocratique, il est uni pour la défense de sa liberté. L’Europe est son horizon “incontournable”. Ce que l’on disait autrefois, et aussi récemment, s’est finalement produit : Poutine, c’est Hitler, l’Ukraine, c’est les Sudètes. Si on lui cède, demain, ce sera la Roumanie, ou la Pologne, ou les Pays baltes. Il faut le mettre à genoux, il faut le mettre à bas».

Comme, en même temps, on ne peut pas l’attaquer militairement, on l’attaque politiquement (isolement), économiquement (sanctions), médiatiquement. Tout ce «story telling» est parfaitement rodé, développé, répandu et répété dans tous les médias à l’instigation des USA, depuis des mois et des années.

Ceux qui ont le malheur (ou le courage) de s’inscrire en faux, ou simplement de dire que la réalité est plus complexe, contre ce qu’il faut bien appeler une propagande, sont des menteurs ou des traîtres. Ils sont complices de «l’ogre». Être «poutinophile» devient l’injure suprême. Ils se font vite «hacher» par la machine médiatique.

Le problème, c’est que cette vision des choses est fausse. Elle ne tient pas debout :
https://srp-presse.fr/index.php/2022/03/04/lukraine-ce-nest-pas-les-sudetes-cest-cuba/

"Comme, en même temps, on ne peut pas l’attaquer militairement, on l’attaque politiquement (isolement)"

Bonjour,
je me permets d'intervenir modestement pour vous signifier qu'il ne faut pas confondre une mise en isolement (sur des bases arbitraires, ce serait déjà un crime me semble t-il) et isolement volontaire, auxquels certains se livrent afin de ne pas sombrer dans la tentation (proposée par des groupes fascistes) d'exercer des violences contre un tiers en réunion afin d'exulter "dans la joie" la frustration de se trouver impuissant face à la complexité et l'évolution naturelle du monde (moins ils assurent, plus ils sont mauvais).
Ces isolements-là ont une tendance à l'augmentation dernièrement du fait d'une prolifération de groupe néo-nazis se livrant à l'happy slapping sur le net & à ses équivalents de harcèlement dans le monde physique.

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