L'hypovigilance est-elle durable ?

[Marie-Pauline de Crécy]

Dans ce contexte aux risques sanitaires exacerbés (bien plus du fait des économies réalisées dans le monde sur les équipements de base - notamment en matière d'eau potable - que par la diffusion des virus via les transports aériens d'ailleurs), d'immigration anarchique à des fins d'auto-satisfaction géopolitique irréfléchie, de casse sociale avec son lot de mouvements pseudo-contestataires sectaires associés, est-il raisonnable de cultiver le déni en se continuant à alléger le secteur public, le privant de ses sentinelles, de ses moyens d'actions et de ses crédits élémentaires ?

La néo-croyance de la main invisible du marché, grande régulatrice universelle d'une communauté humaine naturellement tournée vers le progrès, n'est-elle en train de devenir un désavantage évolutif ?