Les candidats à la présidentielle cachent leur jeu !!!

[Jean-Louis de Toqueville]

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Les candidats à la présidentielle font leur campagne en solo et rivalisent de propositions, mais ils se gardent bien d'annoncer comment ils les appliqueraient. Or, certains d’entre eux ne pourront jamais les appliquer.

 

Ainsi, si par accident Mélenchon remportait l’élection, il n’aurait pas de majorité pour gouverner, vu la très faible représentativité de son petit parti (17 députés LFI). Vu les fortes inimitiés que se livrent les candidats de gauche et d’EG et singulièrement les détestations vouées unanimement à Mélenchon par ces mêmes candidats, il ne pourrait pas trouver d’alliance avec les autres partis de gauche et d’EG.

De plus, le PS ne peut pas envisager de s’allier avec des communistes, il lui faut participer à la reconstruction d'une gauche non communiste.

 

Jamais donc Mélenchon n’aurait une majorité d’extrême gauche, voire de gauche/extrême gauche dans une Assemblée actuellement dominée par les droites et demain également, compte tenu de l’actuel rapport de forces droites/gauches, très majoritairement favorable aux droites (75% contre 25% environ).

 

Ainsi donc, Mélenchon élu devrait se résigner à nommer un Premier ministre de droite, puisqu’il est assez évident que les droites et associées remporteront la victoire à l’Assemblée après l’élection présidentielle.

 

Mélenchon devrait cohabiter ; comme l’ont fait avant lui Mitterrand et Chirac, il serait contraint de nommer un Premier ministre de droite et renoncer définitivement à sa politique gauchiste délétère pour le pays et nos concitoyens.

 

Dès lors, les français doivent s’interroger sur l’utilité d’élire un Président condamné à « inaugurer les chrysanthèmes ». Cette objection vaut également pour les candidats émanant de petits partis ou d’individus sans parti (Roussel, Jadot). Pour l'extrême droite, c'est nébuleux, mis si ses deux partis s'alliaient, ils auraient un nombre important de députés, mais pas la majorité à l'Assemblée.

 

En revanche, à droite, la situation est plus claire. Si Macron est réélu, il aura une majorité à l’Assemblée et pourra donc appliquer sa politique. On évoque même une alliance LREM/LR à l’Assemblée, tant ces deux formations sont proches politiquement et idéologiquement. La discrétion actuelle de Sarkozy expliquerait cette éventualité, qui se renforce de jour en jour, notamment en raison de la faiblesse actuelle de Pécresse.

 

Aux graves crises actuelles, il serait particulièrement grave pour le pays d'y ajouter une crise politique.

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[Jean-Louis de Toqueville]

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On devrait interdire les candidats à la présidentielle qui ne sont pas susceptibles de réunir sur leur nom ou leur parti d'appartenance une majorité à l'Assemblée.

Sinon, la campagne est polluée par des petits candidats qui ne sont pas crédibles et ne gouverneront jamais.

Que viennent foutre par exemple dans cette élection les deux bandits rouges (appellation due à leur soutien aux brigades rouges, Menigon and C°) que sont Poutou et Artaud.

Même chose pour Lassalle (que j'aime bien par ailleurs), Hidalgo (à ce jour), Jadot, Roussel et Mélenchon.

En fait, il n'y a que les candidats de droite/centre droit qui sont susceptibles de réunir sur leur nom une majorité.


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