Accord entre la France insoumise et .....................
Page 1 sur 1
Accord entre la France insoumise et .....................
Accord entre la France insoumise et Génération.s pour les prochaines élections législatives
La France insoumise et Génération.s, membre du Pôle Ecologiste, se sont rencontrés ce jeudi 28 avril dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis une semaine entre la France insoumise et le Pôle Ecologiste.
1) Nous voulons faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un gouvernement de rassemblement dirigé par Jean-Luc Mélenchon pour appliquer notre programme.
2) Pour le permettre, nous souhaitons construire ensemble une nouvelle étape de l’Union populaire en fédérant, sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune ; pour faire vivre la pluralité nous construirons un parlement rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer se dotera d’un intergroupe pour compléter ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Parmi ces propositions, nous défendrons notamment la hausse du SMIC à 1400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
Nous défendons ensemble la mise en place d’une véritable planification écologique pour répondre à l’urgence climatique et environnementale.
Nous sommes favorables à l’instauration d’une 6ème République pour en finir avec le présidentialisme et introduire des droits nouveaux, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
En Europe, nous voulons en finir avec le cours libéral et productiviste de l’Union européenne pour un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale. Pays fondateur de l’Union européenne, la France ne peut avoir pour politique la sortie de l’Union ni de la monnaie unique. Mais si certaines règles européennes sont un point d’appui (protection des consommateurs, normes environnementales…), de nombreuses autres sont en décalage voire en contradiction avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. Par exemple, il est impossible de nationaliser EDF dans le cadre des règles de la concurrence, d’investir pour respecter nos engagements climatiques en raison des règles budgétaires… Pour être en capacité d’appliquer notre programme et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Français, il nous faudra dépasser ces blocages et être prêts à désobéir à certaines règles européennes. Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable).
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix, préserver l’intégrité territoriale de tous les pays, entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Nous appelons les autres formations politiques à s’inscrire le plus rapidement possible dans ce rassemblement afin de pouvoir rentrer immédiatement en campagne. En finalisant cet élargissement d’ici la fin de la semaine, nous pourrions tenir un évènement commun de lancement le samedi 7 mai.
Déclaration de l’intergroupe parlementaire de la France insoumise du 26 avril 2022
Je demande aux Français de m’élire Premier ministre
La France insoumise et Génération.s, membre du Pôle Ecologiste, se sont rencontrés ce jeudi 28 avril dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis une semaine entre la France insoumise et le Pôle Ecologiste.
1) Nous voulons faire élire des députés dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un gouvernement de rassemblement dirigé par Jean-Luc Mélenchon pour appliquer notre programme.
2) Pour le permettre, nous souhaitons construire ensemble une nouvelle étape de l’Union populaire en fédérant, sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune ; pour faire vivre la pluralité nous construirons un parlement rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer se dotera d’un intergroupe pour compléter ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Parmi ces propositions, nous défendrons notamment la hausse du SMIC à 1400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
Nous défendons ensemble la mise en place d’une véritable planification écologique pour répondre à l’urgence climatique et environnementale.
Nous sommes favorables à l’instauration d’une 6ème République pour en finir avec le présidentialisme et introduire des droits nouveaux, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
En Europe, nous voulons en finir avec le cours libéral et productiviste de l’Union européenne pour un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale. Pays fondateur de l’Union européenne, la France ne peut avoir pour politique la sortie de l’Union ni de la monnaie unique. Mais si certaines règles européennes sont un point d’appui (protection des consommateurs, normes environnementales…), de nombreuses autres sont en décalage voire en contradiction avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. Par exemple, il est impossible de nationaliser EDF dans le cadre des règles de la concurrence, d’investir pour respecter nos engagements climatiques en raison des règles budgétaires… Pour être en capacité d’appliquer notre programme et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Français, il nous faudra dépasser ces blocages et être prêts à désobéir à certaines règles européennes. Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable).
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix, préserver l’intégrité territoriale de tous les pays, entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Nous appelons les autres formations politiques à s’inscrire le plus rapidement possible dans ce rassemblement afin de pouvoir rentrer immédiatement en campagne. En finalisant cet élargissement d’ici la fin de la semaine, nous pourrions tenir un évènement commun de lancement le samedi 7 mai.
Déclaration de l’intergroupe parlementaire de la France insoumise du 26 avril 2022
Je demande aux Français de m’élire Premier ministre
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32830
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Accord entre la France insoumise et .....................
Accord entre La France insoumise et EELV pour les prochaines élections législatives
La France insoumise et EELV, membre du Pôle Écologiste, se sont rencontrés ce dimanche 1er mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis une semaine entre La France insoumise et EELV.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale et battre l’extrême droite. Les 12 et 19 juin, par leur vote, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle de l’Union populaire ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Parmi ces propositions, nous défendrons notamment la hausse du SMIC à 1 400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
Nous défendons ensemble la mise en place d’une véritable planification écologique par l’application d’une règle verte (ou d’une règle d’or climatique) pour répondre à l’urgence climatique et environnementale.
Nous sommes favorables à l’instauration d’une 6e République pour en finir avec le présidentialisme et introduire des droits nouveaux, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
En Europe, nous voulons en finir avec le cours néolibéral et productiviste de l’Union européenne pour un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale. Pays fondateur de l’Union européenne, la France ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique. Mais si certaines règles européennes sont un point d’appui (protection des consommateurs, normes environnementales…), de nombreuses autres sont en décalage voire en contradiction avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. Par exemple, il est impossible de nationaliser EDF dans le cadre des règles de la concurrence, d’investir pour respecter nos engagements climatiques en raison des règles budgétaires. Pour être en capacité d’appliquer notre programme et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Françaises et les Français, il nous faudra dépasser ces blocages et être prêt·es à désobéir à certaines règles européennes (en particulier économiques et budgétaires comme le pacte de stabilité et de croissance, le droit de la concurrence, les orientations productivistes et néolibérales de la Politique agricole commune etc.). Cela ne peut se faire que dans le respect de l’état de droit (tel que défini aux articles 2 et 7 du traité sur l’Union européenne). Nous combattrons fermement les attaques contre les libertés fondamentales des gouvernements d’extrême-droite hongrois et polonais.
Nous ne serons ni les premier·es ni les dernier·es à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable, Portugal sur les aspects économiques et budgétaires etc.).
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix, préserver l’intégrité territoriale de tous les pays, entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.
La France insoumise et EELV, membre du Pôle Écologiste, se sont rencontrés ce dimanche 1er mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis une semaine entre La France insoumise et EELV.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale et battre l’extrême droite. Les 12 et 19 juin, par leur vote, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle de l’Union populaire ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Parmi ces propositions, nous défendrons notamment la hausse du SMIC à 1 400 euros, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
Nous défendons ensemble la mise en place d’une véritable planification écologique par l’application d’une règle verte (ou d’une règle d’or climatique) pour répondre à l’urgence climatique et environnementale.
Nous sommes favorables à l’instauration d’une 6e République pour en finir avec le présidentialisme et introduire des droits nouveaux, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
En Europe, nous voulons en finir avec le cours néolibéral et productiviste de l’Union européenne pour un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale. Pays fondateur de l’Union européenne, la France ne peut avoir pour politique ni la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique. Mais si certaines règles européennes sont un point d’appui (protection des consommateurs, normes environnementales…), de nombreuses autres sont en décalage voire en contradiction avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. Par exemple, il est impossible de nationaliser EDF dans le cadre des règles de la concurrence, d’investir pour respecter nos engagements climatiques en raison des règles budgétaires. Pour être en capacité d’appliquer notre programme et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Françaises et les Français, il nous faudra dépasser ces blocages et être prêt·es à désobéir à certaines règles européennes (en particulier économiques et budgétaires comme le pacte de stabilité et de croissance, le droit de la concurrence, les orientations productivistes et néolibérales de la Politique agricole commune etc.). Cela ne peut se faire que dans le respect de l’état de droit (tel que défini aux articles 2 et 7 du traité sur l’Union européenne). Nous combattrons fermement les attaques contre les libertés fondamentales des gouvernements d’extrême-droite hongrois et polonais.
Nous ne serons ni les premier·es ni les dernier·es à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable, Portugal sur les aspects économiques et budgétaires etc.).
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix, préserver l’intégrité territoriale de tous les pays, entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32830
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Accord entre la France insoumise et .....................
Accord entre la France insoumise et le PCF pour les prochaines élections législatives
La France insoumise et le PCF se sont rencontrés ce mardi 3 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre la France insoumise et le PCF.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer, reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Nous défendrons notamment :
La hausse immédiate du SMIC à 1400 euros net et des salaires, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
La reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics : dans la santé avec la fin des déserts médicaux ; dans l’éducation avec la gratuité réelle de l’école et des cantines ; dans le transport et le fret ferroviaire, avec la réouverture des petites lignes ; la construction de logements publics aux normes écologiques, l’encadrement des loyers à la baisse.
La renationalisation d’EDF, d’ENGIE, des autoroutes et des aéroports.
De nouveaux droits d’intervention et de décision des salariés dans les entreprises.
La justice fiscale : rétablissement de l’ISF, taxation du capital au même niveau que le travail et lutte contre l’évasion fiscale.
La formation d’un grand pôle public financier avec la nationalisation de banques généralistes, dans l’objectif d’assurer la transformation sociale et écologique de la France.
Une véritable planification écologique et démocratique, par l’application de la règle verte.
L’instauration d’une 6ème République pour en finir avec la monarchie présidentielle et introduire des droits nouveaux pour les citoyens, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
La désobéissance aux règles de l’Union européenne qui seraient en contradiction avec l’application de notre programme, en se libérant du carcan budgétaire, des directives d’ouverture à la concurrence, et en introduisant un principe de non-régression sociale et écologique ; la construction d’un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale
Une diplomatie au service de la paix, préservant l’intégrité territoriale de tous les pays, grâce à des coopérations altermondialistes, en solidarité avec les peuples, pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent et nous nous appuierons sur les mobilisations populaires. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.
La France insoumise et le PCF se sont rencontrés ce mardi 3 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre la France insoumise et le PCF.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur la dynamique de la campagne présidentielle ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité pluraliste que nous voulons constituer, reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Nous défendrons notamment :
La hausse immédiate du SMIC à 1400 euros net et des salaires, le retour à la retraite à 60 ans pour toutes et tous, la garantie d’autonomie pour les jeunes, le blocage des prix sur les produits de première nécessité et l’éradication de la pauvreté.
La reconquête des services publics et de nouvelles créations d’emplois publics : dans la santé avec la fin des déserts médicaux ; dans l’éducation avec la gratuité réelle de l’école et des cantines ; dans le transport et le fret ferroviaire, avec la réouverture des petites lignes ; la construction de logements publics aux normes écologiques, l’encadrement des loyers à la baisse.
La renationalisation d’EDF, d’ENGIE, des autoroutes et des aéroports.
De nouveaux droits d’intervention et de décision des salariés dans les entreprises.
La justice fiscale : rétablissement de l’ISF, taxation du capital au même niveau que le travail et lutte contre l’évasion fiscale.
La formation d’un grand pôle public financier avec la nationalisation de banques généralistes, dans l’objectif d’assurer la transformation sociale et écologique de la France.
Une véritable planification écologique et démocratique, par l’application de la règle verte.
L’instauration d’une 6ème République pour en finir avec la monarchie présidentielle et introduire des droits nouveaux pour les citoyens, notamment le référendum d’initiative citoyenne.
La désobéissance aux règles de l’Union européenne qui seraient en contradiction avec l’application de notre programme, en se libérant du carcan budgétaire, des directives d’ouverture à la concurrence, et en introduisant un principe de non-régression sociale et écologique ; la construction d’un nouveau projet au service de la construction écologique et sociale
Une diplomatie au service de la paix, préservant l’intégrité territoriale de tous les pays, grâce à des coopérations altermondialistes, en solidarité avec les peuples, pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et lutte contre le dérèglement climatique.
4) Pour que cet accord soit efficace et pour répondre à l’immense attente de nos concitoyen·nes, nous nous donnons tous les moyens pour que les discussions entamées avec les autres forces aboutissent et nous nous appuierons sur les mobilisations populaires. En finalisant cet élargissement au plus vite, nous pourrions tenir un événement commun de lancement le samedi 7 mai.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32830
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Accord entre la France insoumise et .....................
Accord entre la France insoumise et le Parti socialiste pour les prochaines élections législatives
La France insoumise et le Parti socialiste se sont rencontrés ce mercredi 4 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre nos deux formations.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur les résultats de l’élection présidentielle, ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, conformément à la tradition républicaine, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité que nous voulons constituer reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Nous défendrons notamment :
• La revalorisation du SMIC à 1 400 euros nets et l’organisation d’une conférence sociale sur les salaires, la formation, les conditions de travail et les retraites
• La création d’une allocation d’autonomie jeunesse et une garantie dignité
• Le droit à la retraite à 60 ans pour toutes et tous avec une attention particulière pour les carrières longues, discontinues et les métiers pénibles
• Le blocage des prix des produits de 1ère nécessité
• Le renforcement et la généralisation de la représentation des salariés dans les conseils d’administration
• L’abrogation de la loi El Khomri, des contre-réformes du code du travail et de l’assurance chômage et la lutte contre l’ubérisation du travail avec la présomption de salariat pour les travailleuses et travailleurs des plateformes
• L’affirmation d’un impératif de justice écologique, qui se décline à travers une démarche de planification, pilotée par de nouveaux indicateurs de progrès humain ainsi que la règle verte
• La fin de la monarchie présidentielle avec la 6ème République et le référendum d’initiative citoyenne, et un nouveau rôle pour les collectivités locales et les mouvements sociaux, syndicaux et associatifs
• Le développement des services publics, le refus de leur privatisation ou de leur ouverture à la concurrence, la création d’un service public de la petite enfance et de l’accompagnement du grand âge
• L’imposition de l’égalité salariale, consacrer 1 milliard d’euros à la lutte contre les violences faites aux femmes, allonger la durée du congé parental, et en particulier du congé paternité
• La mise en place d’une fiscalité plus juste avec notamment le rétablissement de l’ISF et l’abrogation de la flat tax
• L’abrogation des lois séparatisme et sécurité globale qui portent atteinte à nos libertés individuelles
• La défense de la République laïque et universaliste, la protection de la liberté de conscience et d’expression, une action résolue contre le racisme, l’antisémitisme et toute forme de discrimination et le combat contre les communautarismes et l’usage politique des religions
• L’égalité réelle dans les territoires ultramarins, le droit à l’eau et la mise en avant des Outre-Mers comme les avants-postes de la bifurcation écologique et solidaire
• L’adoption d’un bouclier logement afin de limiter la part des revenus consacrée à se loger, notamment par l’encadrement des loyers à la baisse sur tout le territoire et la production de logements sociaux
• 1% du PIB dédié à la culture, des budgets alloués sur cinq ans, sur tout le territoire national, afin de donner une nouvelle ambition aux politiques culturelles
• La reconstruction d’une école globale pour l’égalité et l’émancipation, avec la revalorisation et le recrutement des personnels, l’école du zéro décrocheur, la suppression de la réforme du bac et de Parcoursup, la mobilisation contre le harcèlement scolaire
• L’allongement de l’espérance de vie en bonne santé et la réduction des inégalités : la garantie de l’accès aux soins, le développement des actions de prévention, la lutte contre les déserts médicaux
• L’ouverture de nouveaux droits comme celui du droit de choisir sa fin de vie
4) Sur les questions européennes et internationales :
La France insoumise, héritière du non de gauche au Traité constitutionnel européen en 2005, et le Parti socialiste, attaché à la construction européenne et à ses acquis dont il est un acteur clé, ont des histoires différentes avec la construction européenne. Mais nous partageons un objectif commun : mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Union européenne et construire un nouveau projet au service de la bifurcation écologique et solidaire.
Si certaines règles européennes sont des points d’appui, chacun constate aujourd’hui à quel point d’autres, et non des moindres, sont en décalage avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. À l’occasion de la crise sanitaire, certaines règles budgétaires et sur la concurrence ont été suspendues. Une brèche a été ouverte dans laquelle nous devons nous engouffrer pour obtenir des changements de grande ampleur.
Du fait de nos histoires, nous parlons de désobéir pour les uns, de déroger de manière transitoire pour les autres, mais nous visons le même objectif : être en capacité d’appliquer pleinement le programme partagé de gouvernement et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Français.
La mise en œuvre de notre programme partagé conduira nécessairement à des tensions, à constater des contradictions. Il nous faudra dépasser ces blocages et être prêts à ne pas respecter certaines règles, tout en travaillant à les transformer, en particulier les règles économiques, sociales et budgétaires comme le pacte de stabilité et de croissance, le droit de la concurrence, les orientations productivistes et néolibérales de la Politique agricole commune, etc.
Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable, Portugal sur les aspects économiques et budgétaires etc.). Nous le ferons dans le respect de l’État de droit et en combattant fermement les attaques contre les libertés fondamentales des gouvernements d’extrême-droite hongrois et polonais.
Pays fondateur de l’Union européenne, la France assumera ses responsabilités dans ce cadre. Le gouvernement que nous formerons pour cette législature ne pourra avoir pour politique la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique. Notre objectif sera d’entraîner d’autres États avec nous afin de contribuer en tant que gouvernement à réorienter les politiques européennes et à modifier durablement les règles et traités européens incompatibles avec notre ambition sociale et écologique légitimée par le peuple.
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen et face aux atrocités décidées par Vladimir Poutine, nous défendons la souveraineté et la liberté de l’Ukraine. Par ailleurs, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix et préserver l’intégrité territoriale de tous les pays. Nous devrons entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et la lutte contre le dérèglement climatique.
5) Le Parti socialiste tiendra, dans les prochaines heures, un Conseil national pour ratifier cet accord.
https://lafranceinsoumise.fr/2022/05/04/accord-entre-la-france-insoumise-et-le-parti-socialiste-pour-les-prochaines-elections-legislatives/
La France insoumise et le Parti socialiste se sont rencontrés ce mercredi 4 mai dans le cadre de la préparation des prochaines élections législatives. Nous avons convenu des points d’accords suivants dans la continuité des échanges ayant déjà eu lieu depuis deux semaines entre nos deux formations.
1) Nous voulons faire élire des député·es dans une majorité de circonscriptions, pour empêcher Emmanuel Macron de poursuivre sa politique injuste et brutale (RSA sous condition de travail gratuit et retraite à 65 ans) et battre l’extrême-droite. Les 12 et 19 juin, par leurs votes, nous proposons aux Françaises et aux Français de mettre en place un large rassemblement s’appuyant sur les résultats de l’élection présidentielle, ouvrant la voie à une majorité à l’Assemblée nationale. Dans cette perspective, conformément à la tradition républicaine, le Premier ministre serait issu du plus grand groupe à l’Assemblée, soit Jean-Luc Mélenchon.
2) Pour le permettre, nous souhaitons fédérer sur la base d’un programme ambitieux, toutes les forces qui le partagent, en respectant leur pluralité et leur autonomie. Pour la clarté, nous souhaitons le faire autour d’une bannière commune “Nouvelle union populaire écologique et sociale” ; pour faire vivre la pluralité, nous construirons un parlement de campagne rassemblant les forces politiques et des personnalités du monde syndical, associatif, culturel, intellectuel. La majorité que nous voulons constituer reposera sur des groupes parlementaires de chacune des composantes et se dotera d’un intergroupe pour compléter et poursuivre après l’élection ce travail commun.
3) Nous partageons des objectifs programmatiques communs qui constitueront la base d’un programme partagé de gouvernement de plusieurs centaines de propositions.
Nous défendrons notamment :
• La revalorisation du SMIC à 1 400 euros nets et l’organisation d’une conférence sociale sur les salaires, la formation, les conditions de travail et les retraites
• La création d’une allocation d’autonomie jeunesse et une garantie dignité
• Le droit à la retraite à 60 ans pour toutes et tous avec une attention particulière pour les carrières longues, discontinues et les métiers pénibles
• Le blocage des prix des produits de 1ère nécessité
• Le renforcement et la généralisation de la représentation des salariés dans les conseils d’administration
• L’abrogation de la loi El Khomri, des contre-réformes du code du travail et de l’assurance chômage et la lutte contre l’ubérisation du travail avec la présomption de salariat pour les travailleuses et travailleurs des plateformes
• L’affirmation d’un impératif de justice écologique, qui se décline à travers une démarche de planification, pilotée par de nouveaux indicateurs de progrès humain ainsi que la règle verte
• La fin de la monarchie présidentielle avec la 6ème République et le référendum d’initiative citoyenne, et un nouveau rôle pour les collectivités locales et les mouvements sociaux, syndicaux et associatifs
• Le développement des services publics, le refus de leur privatisation ou de leur ouverture à la concurrence, la création d’un service public de la petite enfance et de l’accompagnement du grand âge
• L’imposition de l’égalité salariale, consacrer 1 milliard d’euros à la lutte contre les violences faites aux femmes, allonger la durée du congé parental, et en particulier du congé paternité
• La mise en place d’une fiscalité plus juste avec notamment le rétablissement de l’ISF et l’abrogation de la flat tax
• L’abrogation des lois séparatisme et sécurité globale qui portent atteinte à nos libertés individuelles
• La défense de la République laïque et universaliste, la protection de la liberté de conscience et d’expression, une action résolue contre le racisme, l’antisémitisme et toute forme de discrimination et le combat contre les communautarismes et l’usage politique des religions
• L’égalité réelle dans les territoires ultramarins, le droit à l’eau et la mise en avant des Outre-Mers comme les avants-postes de la bifurcation écologique et solidaire
• L’adoption d’un bouclier logement afin de limiter la part des revenus consacrée à se loger, notamment par l’encadrement des loyers à la baisse sur tout le territoire et la production de logements sociaux
• 1% du PIB dédié à la culture, des budgets alloués sur cinq ans, sur tout le territoire national, afin de donner une nouvelle ambition aux politiques culturelles
• La reconstruction d’une école globale pour l’égalité et l’émancipation, avec la revalorisation et le recrutement des personnels, l’école du zéro décrocheur, la suppression de la réforme du bac et de Parcoursup, la mobilisation contre le harcèlement scolaire
• L’allongement de l’espérance de vie en bonne santé et la réduction des inégalités : la garantie de l’accès aux soins, le développement des actions de prévention, la lutte contre les déserts médicaux
• L’ouverture de nouveaux droits comme celui du droit de choisir sa fin de vie
4) Sur les questions européennes et internationales :
La France insoumise, héritière du non de gauche au Traité constitutionnel européen en 2005, et le Parti socialiste, attaché à la construction européenne et à ses acquis dont il est un acteur clé, ont des histoires différentes avec la construction européenne. Mais nous partageons un objectif commun : mettre fin au cours libéral et productiviste de l’Union européenne et construire un nouveau projet au service de la bifurcation écologique et solidaire.
Si certaines règles européennes sont des points d’appui, chacun constate aujourd’hui à quel point d’autres, et non des moindres, sont en décalage avec les impératifs de l’urgence écologique et sociale. À l’occasion de la crise sanitaire, certaines règles budgétaires et sur la concurrence ont été suspendues. Une brèche a été ouverte dans laquelle nous devons nous engouffrer pour obtenir des changements de grande ampleur.
Du fait de nos histoires, nous parlons de désobéir pour les uns, de déroger de manière transitoire pour les autres, mais nous visons le même objectif : être en capacité d’appliquer pleinement le programme partagé de gouvernement et respecter ainsi le mandat que nous auront donné les Français.
La mise en œuvre de notre programme partagé conduira nécessairement à des tensions, à constater des contradictions. Il nous faudra dépasser ces blocages et être prêts à ne pas respecter certaines règles, tout en travaillant à les transformer, en particulier les règles économiques, sociales et budgétaires comme le pacte de stabilité et de croissance, le droit de la concurrence, les orientations productivistes et néolibérales de la Politique agricole commune, etc.
Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe (Espagne sur les prix de l’énergie, Allemagne sur la mise en concurrence des entreprises de l’eau potable, Portugal sur les aspects économiques et budgétaires etc.). Nous le ferons dans le respect de l’État de droit et en combattant fermement les attaques contre les libertés fondamentales des gouvernements d’extrême-droite hongrois et polonais.
Pays fondateur de l’Union européenne, la France assumera ses responsabilités dans ce cadre. Le gouvernement que nous formerons pour cette législature ne pourra avoir pour politique la sortie de l’Union, ni sa désagrégation, ni la fin de la monnaie unique. Notre objectif sera d’entraîner d’autres États avec nous afin de contribuer en tant que gouvernement à réorienter les politiques européennes et à modifier durablement les règles et traités européens incompatibles avec notre ambition sociale et écologique légitimée par le peuple.
Enfin, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen et face aux atrocités décidées par Vladimir Poutine, nous défendons la souveraineté et la liberté de l’Ukraine. Par ailleurs, nous continuons à travailler nos convergences pour trouver les voies et moyens afin de rétablir la paix et préserver l’intégrité territoriale de tous les pays. Nous devrons entamer des coopérations altermondialistes pour agir pour un monde qui respecte les droits humains, la démocratie et la lutte contre le dérèglement climatique.
5) Le Parti socialiste tiendra, dans les prochaines heures, un Conseil national pour ratifier cet accord.
https://lafranceinsoumise.fr/2022/05/04/accord-entre-la-france-insoumise-et-le-parti-socialiste-pour-les-prochaines-elections-legislatives/
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32830
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32830
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Sujets similaires
» La france insoumise et ses ateliers non mixtes l'extrême droite bienpensante.
» Le Parti communiste officialise son accord avec la France insoumise
» La France insoumise est morte !
» la lettre de LA FRANCE INSOUMISE adressée au PCF
» Stephane LE FOLL veut refonder le PS et le désengager de l'emprise insoumise
» Le Parti communiste officialise son accord avec la France insoumise
» La France insoumise est morte !
» la lettre de LA FRANCE INSOUMISE adressée au PCF
» Stephane LE FOLL veut refonder le PS et le désengager de l'emprise insoumise
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum