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Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
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Edouard de Montmonrency
Vladimir de Volog
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Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Sans peur et sans reproche, le Président-candidat promet de repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
Une promesse d’injustice qui repose sur les bobards de l’allongement de la durée de vie et du plein emploi.
http://www.regards.fr/actu/economie/mad-marx/article/retraite-a-65-ans
Sans peur et sans reproche, le Président-candidat promet de repousser l’âge de départ à la retraite à 65 ans.
Une promesse d’injustice qui repose sur les bobards de l’allongement de la durée de vie et du plein emploi.
http://www.regards.fr/actu/economie/mad-marx/article/retraite-a-65-ans
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32751
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
... Ca coute moins cher de payer les retraites a des gens qui sont déjà morts, d'autan qu'a plus de 50 ans, les entreprises n'embauchent plus.
Et comme biais de confirmation, l'extreme centre va nous ressortir que c'est déjà la moyenne dans les autres pays membres de notre belle l'UE.
Et comme biais de confirmation, l'extreme centre va nous ressortir que c'est déjà la moyenne dans les autres pays membres de notre belle l'UE.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Et comment pensez vous financer la retraite à 60 ans SVP ?
Sans avoir recours ni à la dette (déjà plus de 120% du PIB) ni à l'impôt (déjà le pays le plus imposé du monde) ?
On attend....
Sans avoir recours ni à la dette (déjà plus de 120% du PIB) ni à l'impôt (déjà le pays le plus imposé du monde) ?
On attend....
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7711
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
omega95 a écrit:Et comment pensez vous financer la retraite à 60 ans SVP ?
Sans avoir recours ni à la dette (déjà plus de 120% du PIB) ni à l'impôt (déjà le pays le plus imposé du monde) ?
On attend....
En les harmonisant entre tous (le principe d'indivisibilité constitutionnel et par le truchement de nos valeurs républicaines).
A moins que nos valeurs républicaines ne te conviennent pas ?
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
blablabla-le-couplet a écrit:omega95 a écrit:Et comment pensez vous financer la retraite à 60 ans SVP ?
Sans avoir recours ni à la dette (déjà plus de 120% du PIB) ni à l'impôt (déjà le pays le plus imposé du monde) ?
On attend....
En les harmonisant entre tous (le principe d'indivisibilité constitutionnel et par le truchement de nos valeurs républicaines).
A moins que nos valeurs républicaines ne te conviennent pas ?
Donc suppression de TOUS les régimes spéciaux !
Mais, même ça, ça ne suffira pas à équilibrer le système...
Je repose la question : Comment pensez vous financer la retraite à 60 ans ?
(Sachant qu'à l'heure actuelle, on s'endette de plus de 80 milliards TOUS les ans pour la payer !!)
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7711
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
... Si on ne peut plus garantir nos valeurs républicaines françaises, qu'on nous le dise carrément et franchement alors. Qui va oser ?
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
blablabla-le-couplet a écrit:... Si on ne peut plus garantir nos valeurs républicaines françaises, qu'on nous le dise carrément et franchement alors. Qui va oser ?
C'est QUOI VOS valeurs Républicaines ?
Les privilèges des fonx ?! Les rentes des Assistés ? L'accueil de toute la misère du monde aux frais de la princesse ?
Si c'est ça VOS valeurs républicaines, alors, oui, on va avoir un sacré problème !!!
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7711
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
lepape aime ce message
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
... Tu ne les connaît pas en plus ;-)
Ca permet l'impartialité ... Tu mérites ta révocation de juge du forum, faite par Volog alors.
Ca permet l'impartialité ... Tu mérites ta révocation de juge du forum, faite par Volog alors.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Macron promet la guerre sociale aux classes populaires, il vient de nommer celle qui ne connait que la casse sociale comme programme.
Invité- Invité
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Faites nous part de VOS valeurs républicaines, alors...blablabla-le-couplet a écrit:... Tu ne les connaît pas en plus ;-)
Quel rapport avec le schmilblick ?blablabla-le-couplet a écrit:Ca permet l'impartialité ... Tu mérites ta révocation de juge du forum, faite par Volog alors.
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7711
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
omega95 a écrit:Et comment pensez vous financer la retraite à 60 ans SVP ?
Sans avoir recours ni à la dette (déjà plus de 120% du PIB) ni à l'impôt (déjà le pays le plus imposé du monde) ?
On attend....
En réduisant les marges des actionnaires : ça fait des plombes qu'on le dit.
Marie-Pauline de Crécy- Sage
- Messages : 9051
Date d'inscription : 12/03/2022
Fabrice Chotard et Edouard de Montmonrency aiment ce message
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Vous pouvez vous trouvez la démonstration complète qui n'est pas disponible sur You tube ...
Marie-Pauline de Crécy- Sage
- Messages : 9051
Date d'inscription : 12/03/2022
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Ca n'a STRICTEMENT RIEN à voir !!!Winipinkibubonepakolé a écrit:omega95 a écrit:Et comment pensez vous financer la retraite à 60 ans SVP ?
Sans avoir recours ni à la dette (déjà plus de 120% du PIB) ni à l'impôt (déjà le pays le plus imposé du monde) ?
On attend....
En réduisant les marges des actionnaires : ça fait des plombes qu'on le dit.
Votre niveau de méconnaissance de l'actionnariat est faramineux !!!
Vous mélangez des domaines qui n'ont aucun lien en étant convaincu d'avoir résolut le pb...
Un niveau d'incompétence comme ça, ça se cultive, c'est pas naturel !!!
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7711
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Si vous avez votre niveau de compétence sur Google où ils n'indiquent que comment gagner des ronds avec les marges et pas les graves conséquences de marges trop importantes, ça ne m'étonne pas que vous soyez déséquilibré !
Marie-Pauline de Crécy- Sage
- Messages : 9051
Date d'inscription : 12/03/2022
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
omega95 a écrit: Sachant qu'à l'heure actuelle, on s'endette de plus de 80 milliards TOUS les ans pour la payer !!
C'EST FAUX . C'est de la brève de comptoir macroniste.
""Selon les dernières projections du COR, le déficit des régimes de retraite serait compris entre 7,9 milliards et 17,2 milliards d’euros, soit entre 0,3 % et 0,7 % du PIB. Cette fourchette varierait en fonction de la convention comptable choisie et des hypothèses de croissance retenues."" https://www.previssima.fr/actualite/retraites-un-deficit-compris-entre-79-milliards-et-172-milliards-deuros-en-2025.html#:~:text=Ainsi%2C%20selon%20les%20derni%C3%A8res%20projections%20du%20COR%2C%20le,comptable%20choisie%20et%20des%20hypoth%C3%A8ses%20de%20croissance%20retenues.
Et ce ne sont que des projections pour 2030, mais oméga les multiplie par 10 et affirme que ça se passe maintenant.
Oméga est un menteur.
Alors que la pensée politique dominante répète depuis un demi-siècle qu’« il faut s’adapter » à un nouvel environnement, régi par une compétition mondiale, les tentatives de contre-réformes de retraites reflètent une mentalité qui pousse à transformer tous les espaces et temps protégés en un grand jeu de la compétition.
Pendant longtemps, la vieillesse et la participation sociale ont été considérées comme des notions antinomiques, pour ne pas dire irréconciliables. L’émergence du néolibéralisme comme pensée dominante n’a fait qu’amplifier ce phénomène.
Pour les tenants du capitalisme néolibéral, sortir du marché du travail en prenant sa retraite génère une population d’improductif·ves, donc d’inutiles. Les retraité·es, bénéficiant massivement de programmes sociaux, sont ainsi accusé·es d’être qu’un « passif », porteurs d’endettement pour l’État. Certaines voix vont jusqu’à culpabiliser les personnes âgées, accusées d’être responsables de la récession post-Covid et d’être un poids pour la société.
Les personnes âgées d’au moins 65 ans représentent pourtant 20,5 % de la population, soit près de 14 millions de personnes. Groupe de population à la plus forte croissance, elles seront 20 millions en 2030 et près de 24 millions en 2060.
La mise en concurrence et la compétition exacerbées, la politique libérale de baisse des coûts et de marchandisation généralisée ont fait de nos aîné·es une « cible ». Ils permettent à de grands groupes de dégager de juteux dividendes. Ceux d’Orpea, leader du secteur des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) privés, ont doublé entre 2013 et 2019.
Le bilan d’Emmanuel Macron est désastreux : loi grand âge promise durant 5 ans et abandonnée, création d’une 5e branche vide de la Sécurité sociale et dégradation des conditions de vie des personnes âgées dans les EHPAD, compte-tenu de l’augmentation de la population, de son vieillissement et des démissions du personnel.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Les grands groupes se gavent, nos aîné·es restent isolé·es
Le capitalisme investit dans la “silver économie”, dans un marché de “l’or gris” à fort potentiel en raison du vieillissement de la population. Il est pour cela fortement encouragé et financé par l’État. Pendant ce temps, les personnes âgées sont souvent en souffrance et les politiques publiques sont au mieux inadaptées à leur besoin.
L’isolement des personnes âgées est une réalité pour beaucoup d’entre elles et eux. En ville et dans les métropoles, l’isolement est aggravé par des solidarités et des relations de voisinage le plus souvent amoindries. En zone rurale, le manque de services du quotidien et de transports renforce l’isolement.
La précarité et la pauvreté touchent de plus en plus nos aîné·es. Plus de 10 % des plus de 65 ans vivent sous le seuil de pauvreté, et ce chiffre est en progression. Petites retraites, logements vétustes, coût élevé de la prise en charge et de la santé : de nombreuses personnes âgées connaissent aujourd’hui des difficultés. Les retraites et les aides de l’État ne suffisent plus à faire face au coût de la vie. Cette précarité financière se double souvent d’une précarité sociale, de nombreux seniors se trouvant entraîné·es vers l’isolement et l’exclusion. Nos aîné·es les plus pauvres matériellement n’ont plus les moyens de vivre dignement jusqu’au bout de leur vie.
L’isolement social est un facteur de perte d’autonomie, et de dégradation précoce de la santé.
Le capitalisme investit dans la “silver économie”, dans un marché de “l’or gris” à fort potentiel en raison du vieillissement de la population. Il est pour cela fortement encouragé et financé par l’État. Pendant ce temps, les personnes âgées sont souvent en souffrance et les politiques publiques sont au mieux inadaptées à leur besoin.
L’isolement des personnes âgées est une réalité pour beaucoup d’entre elles et eux. En ville et dans les métropoles, l’isolement est aggravé par des solidarités et des relations de voisinage le plus souvent amoindries. En zone rurale, le manque de services du quotidien et de transports renforce l’isolement.
La précarité et la pauvreté touchent de plus en plus nos aîné·es. Plus de 10 % des plus de 65 ans vivent sous le seuil de pauvreté, et ce chiffre est en progression. Petites retraites, logements vétustes, coût élevé de la prise en charge et de la santé : de nombreuses personnes âgées connaissent aujourd’hui des difficultés. Les retraites et les aides de l’État ne suffisent plus à faire face au coût de la vie. Cette précarité financière se double souvent d’une précarité sociale, de nombreux seniors se trouvant entraîné·es vers l’isolement et l’exclusion. Nos aîné·es les plus pauvres matériellement n’ont plus les moyens de vivre dignement jusqu’au bout de leur vie.
L’isolement social est un facteur de perte d’autonomie, et de dégradation précoce de la santé.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Une prise en charge inadaptée de nos aîné·es ayant besoin de soins
Dans leur immense majorité, les personnes âgées ne sont pas fragiles et restent en bonne santé jusqu’à un âge avancé. Non seulement elles sont capables de remplir les tâches quotidiennes mais elles continuent aussi à jouer un rôle actif dans la vie communautaire. Mais d’autres, surtout celles qui sont très âgées, sont en situation de handicap et ont besoin de soins et d’aide pour la vie quotidienne.
Face à la perte d’autonomie, les réponses proposées en France sont aujourd’hui inadaptées. Ces vingt dernières années ont été marquées par une individualisation de la prise en charge avec l’apparition d’institutions s’adressant à un public ciblé. En parallèle, les contraintes administratives et sécuritaires, sans moyens financiers en contrepartie, ont entraîné la lente disparition du bénévolat.
Selon une étude de l’IFOP en 2019, plus de 85% des Français·es souhaitent vieillir à domicile dans leur environnement habituel. L’entrée tardive en établissement médicalisé (86 ans et 8 mois en moyenne) est associée à la dépendance lourde mais aussi à la mauvaise image des EHPAD… renforcée depuis la crise du Covid-19 en raison des nombreux décès qu’elle y a provoqués.
Les EHPAD sont saturés : leur taux d’occupation est de 97%. C’est dans les EHPAD publics que le ratio personnel soignant / résident·e – bien qu’insuffisant – est le plus élevé (un pour trois) alors que dans le secteur privé commercial, qui progresse fortement, ce ratio est d’un personnel soignant pour quatre « clients »… Les actionnaires sont mieux traités que les pensionnaires.
Le personnel, parfois peu formé, qui s’est investi dans des conditions extrêmes lors de la crise du Covid-19, est aujourd’hui épuisé, stressé, et subit des horaires de travail particulièrement éprouvants. L’absentéisme y est 30% plus important que dans l’ensemble du secteur de la santé.
Dans ces conditions, la maltraitance institutionnelle est devenue la norme. Cela plonge dans la souffrance à la fois les résident·es qui attendent des heures avant d’être changé·es faute de temps ou de moyens, leurs familles qui oscillent entre angoisse et culpabilité et les soignant·es qui doivent faire face à des accidents de travail à répétition, à l’épuisement professionnel, acculés à la démission ou pire au suicide… Face à cette situation, les manifestations et mobilisations de ce personnel sont désormais régulières. Les lanceur·ses d’alerte, comme Hella Kherief, l’aide-soignante qui avait dénoncé des maltraitances en EHPAD dans un reportage d’Envoyé spécial, ont longtemps été bâillonné·es.
Le système des EHPAD est aujourd’hui dans l’impasse et le maintien à domicile est donc privilégié par les personnes peu ou moyennement dépendantes.
Dans leur immense majorité, les personnes âgées ne sont pas fragiles et restent en bonne santé jusqu’à un âge avancé. Non seulement elles sont capables de remplir les tâches quotidiennes mais elles continuent aussi à jouer un rôle actif dans la vie communautaire. Mais d’autres, surtout celles qui sont très âgées, sont en situation de handicap et ont besoin de soins et d’aide pour la vie quotidienne.
Face à la perte d’autonomie, les réponses proposées en France sont aujourd’hui inadaptées. Ces vingt dernières années ont été marquées par une individualisation de la prise en charge avec l’apparition d’institutions s’adressant à un public ciblé. En parallèle, les contraintes administratives et sécuritaires, sans moyens financiers en contrepartie, ont entraîné la lente disparition du bénévolat.
Selon une étude de l’IFOP en 2019, plus de 85% des Français·es souhaitent vieillir à domicile dans leur environnement habituel. L’entrée tardive en établissement médicalisé (86 ans et 8 mois en moyenne) est associée à la dépendance lourde mais aussi à la mauvaise image des EHPAD… renforcée depuis la crise du Covid-19 en raison des nombreux décès qu’elle y a provoqués.
Les EHPAD sont saturés : leur taux d’occupation est de 97%. C’est dans les EHPAD publics que le ratio personnel soignant / résident·e – bien qu’insuffisant – est le plus élevé (un pour trois) alors que dans le secteur privé commercial, qui progresse fortement, ce ratio est d’un personnel soignant pour quatre « clients »… Les actionnaires sont mieux traités que les pensionnaires.
Le personnel, parfois peu formé, qui s’est investi dans des conditions extrêmes lors de la crise du Covid-19, est aujourd’hui épuisé, stressé, et subit des horaires de travail particulièrement éprouvants. L’absentéisme y est 30% plus important que dans l’ensemble du secteur de la santé.
Dans ces conditions, la maltraitance institutionnelle est devenue la norme. Cela plonge dans la souffrance à la fois les résident·es qui attendent des heures avant d’être changé·es faute de temps ou de moyens, leurs familles qui oscillent entre angoisse et culpabilité et les soignant·es qui doivent faire face à des accidents de travail à répétition, à l’épuisement professionnel, acculés à la démission ou pire au suicide… Face à cette situation, les manifestations et mobilisations de ce personnel sont désormais régulières. Les lanceur·ses d’alerte, comme Hella Kherief, l’aide-soignante qui avait dénoncé des maltraitances en EHPAD dans un reportage d’Envoyé spécial, ont longtemps été bâillonné·es.
Le système des EHPAD est aujourd’hui dans l’impasse et le maintien à domicile est donc privilégié par les personnes peu ou moyennement dépendantes.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
L’aide, l’accompagnement et le soin à domicile reste un secteur sans visibilité, grand oublié des politiques publiques. Lors de la crise sanitaire, malgré leur rôle essentiel, les professionnel·les ont dû se battre pour bénéficier des dispositifs mis en place.
Le financement du secteur dépend en grande partie des départements, dont les ressources ne cessent de dégringoler. Pour maintenir leurs activités, une partie des associations sont contraintes d’exploiter à l’extrême leurs salarié·es avec le temps partiel généralisé, des contrats à durée limitée, la multiplication des courtes interventions, l’obligation d’utiliser son véhicule personnel.
La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement de 2015 qui encourage le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie n’a pas apporté de réponse en termes de moyens.
Le financement du secteur dépend en grande partie des départements, dont les ressources ne cessent de dégringoler. Pour maintenir leurs activités, une partie des associations sont contraintes d’exploiter à l’extrême leurs salarié·es avec le temps partiel généralisé, des contrats à durée limitée, la multiplication des courtes interventions, l’obligation d’utiliser son véhicule personnel.
La loi relative à l’adaptation de la société au vieillissement de 2015 qui encourage le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie n’a pas apporté de réponse en termes de moyens.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Nous voulons construire une société qui change notre regard sur nos ancien·nes :
Par une perception de la vieillesse autre qu’au travers du seul prisme des soins, de la dépendance et de la vulnérabilité physique
Par la construction d’une société solidaire qui reconnaisse nos ancien·nes comme des citoyen·nes à part entière, acteur·ices de leur vie, comme de la vie sociale, capables de prendre part aux services qui les concernent
Nous voulons lutter contre la précarité et la pauvreté qui touchent de plus en plus nos ancien·nes et ne laisser personne sur le bord du chemin. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, la mise en place d’une contribution de solidarité sur la fortune et les revenus financiers des entreprises, la hausse des salaires ainsi que la fin de certaines exonérations fiscales sont autant de mesures qui permettraient de financer une retraite vraiment égalitaire, aux antipodes des propositions du Président des riches.
Nous voulons traiter l’isolement des aîné·es de manière transversale, en abordant les questions d’habitat, d’accès aux transports, à la culture, de solidarité entre les générations, d’engagement bénévole et citoyen. Nous mettrons en œuvre une politique territoriale de services publics de proximité au service de toutes et tous, notamment nos aîné·es.
Nous voulons prendre nos responsabilités en élaborant une politique nationale ambitieuse de maintien de l’autonomie à l’écoute des plus âgé·es, élaborée de manière globale et universelle, souple et adaptable et surtout avec les financements nécessaires à notre ambition.
Pour cela, il s’agira d’inverser la logique actuelle de recherche de financements disponibles pour construire le 5ème risque relatif à la perte d’autonomie en l’inscrivant résolument dans le principe de la solidarité nationale et dans un financement à la hauteur des besoins.
Nous voulons répondre à la volonté des ancien·nes de vivre à domicile le plus tard possible tout en réduisant au minimum le reste à charge pour celles et ceux entrant en institution.
Nous voulons que chaque personne âgée puisse être aidée, soignée et accompagnée dans des conditions qui respectent leur volonté, leur dignité et leur humanité. Nous voulons de meilleures conditions de travail pour les professionnel·les du grand âge.
Pour nous, l’âge est un rapport social et au-delà de la vie professionnelle « c’est une troisième vie au cours de laquelle des femmes et des hommes rendent d’éminents services d’utilité publique » (Lucien Sève). À un monde géré par la recherche du profit maximum à court terme multipliant le vieillissement artificiel, nous opposons le développement de toutes les forces humaines comme seule finalité.
Par une perception de la vieillesse autre qu’au travers du seul prisme des soins, de la dépendance et de la vulnérabilité physique
Par la construction d’une société solidaire qui reconnaisse nos ancien·nes comme des citoyen·nes à part entière, acteur·ices de leur vie, comme de la vie sociale, capables de prendre part aux services qui les concernent
Nous voulons lutter contre la précarité et la pauvreté qui touchent de plus en plus nos ancien·nes et ne laisser personne sur le bord du chemin. L’égalité salariale entre les femmes et les hommes, la mise en place d’une contribution de solidarité sur la fortune et les revenus financiers des entreprises, la hausse des salaires ainsi que la fin de certaines exonérations fiscales sont autant de mesures qui permettraient de financer une retraite vraiment égalitaire, aux antipodes des propositions du Président des riches.
Nous voulons traiter l’isolement des aîné·es de manière transversale, en abordant les questions d’habitat, d’accès aux transports, à la culture, de solidarité entre les générations, d’engagement bénévole et citoyen. Nous mettrons en œuvre une politique territoriale de services publics de proximité au service de toutes et tous, notamment nos aîné·es.
Nous voulons prendre nos responsabilités en élaborant une politique nationale ambitieuse de maintien de l’autonomie à l’écoute des plus âgé·es, élaborée de manière globale et universelle, souple et adaptable et surtout avec les financements nécessaires à notre ambition.
Pour cela, il s’agira d’inverser la logique actuelle de recherche de financements disponibles pour construire le 5ème risque relatif à la perte d’autonomie en l’inscrivant résolument dans le principe de la solidarité nationale et dans un financement à la hauteur des besoins.
Nous voulons répondre à la volonté des ancien·nes de vivre à domicile le plus tard possible tout en réduisant au minimum le reste à charge pour celles et ceux entrant en institution.
Nous voulons que chaque personne âgée puisse être aidée, soignée et accompagnée dans des conditions qui respectent leur volonté, leur dignité et leur humanité. Nous voulons de meilleures conditions de travail pour les professionnel·les du grand âge.
Pour nous, l’âge est un rapport social et au-delà de la vie professionnelle « c’est une troisième vie au cours de laquelle des femmes et des hommes rendent d’éminents services d’utilité publique » (Lucien Sève). À un monde géré par la recherche du profit maximum à court terme multipliant le vieillissement artificiel, nous opposons le développement de toutes les forces humaines comme seule finalité.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Rétablir la retraite à 60 ans
« La retraite ne doit plus être l’antichambre de la mort, mais une nouvelle étape de la vie » disait Ambroise Croizat au moment de mettre en place le système de retraites en France. Plus que jamais, nous défendons le renforcement du système de retraite par répartition et la solidarité intergénérationnelle avec :
La retraite à 60 ans à taux plein pour 40 annuités de cotisations
La prise en compte du revenu de solidarité active pour valider des semestres en vue de la retraite
L’augmentation de 0,25 point par an durant le quinquennat du taux de cotisation vieillesse et soumettre à cotisation les revenus d’intéressement, de participation, d’épargne salariale, ainsi que les revenus financiers des entreprises
L’indexation du montant des retraites sur les salaires
La revalorisation des pensions au niveau du SMIC pour les carrières complètes
La revalorisation du minimum vieillesse (ou allocation de solidarité pour les personnes âgées, ASPA) au niveau du seuil de pauvreté, qui sera versé de manière automatique
L’interdiction au Fonds de réserve pour les retraites (fonds souverain chargé d’investir les sommes que lui confient les pouvoirs publics en vue de participer au financement des retraites) d’investir dans des secteurs polluants
« La retraite ne doit plus être l’antichambre de la mort, mais une nouvelle étape de la vie » disait Ambroise Croizat au moment de mettre en place le système de retraites en France. Plus que jamais, nous défendons le renforcement du système de retraite par répartition et la solidarité intergénérationnelle avec :
La retraite à 60 ans à taux plein pour 40 annuités de cotisations
La prise en compte du revenu de solidarité active pour valider des semestres en vue de la retraite
L’augmentation de 0,25 point par an durant le quinquennat du taux de cotisation vieillesse et soumettre à cotisation les revenus d’intéressement, de participation, d’épargne salariale, ainsi que les revenus financiers des entreprises
L’indexation du montant des retraites sur les salaires
La revalorisation des pensions au niveau du SMIC pour les carrières complètes
La revalorisation du minimum vieillesse (ou allocation de solidarité pour les personnes âgées, ASPA) au niveau du seuil de pauvreté, qui sera versé de manière automatique
L’interdiction au Fonds de réserve pour les retraites (fonds souverain chargé d’investir les sommes que lui confient les pouvoirs publics en vue de participer au financement des retraites) d’investir dans des secteurs polluants
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Valoriser et intégrer nos aîné·es
Nous souhaitons redonner aux aîné·es leur place dans la société et leur permettre d’exercer leur pleine et entière citoyenneté. Pour cela, nous proposons de :
Reconnaître la valeur des personnes âgées et combattre l’âgisme
Encourager les actions communautaires favorisant l’engagement des personnes âgées au sein même de la société, dans des activités qui leur permettent de rester actives et d’avoir un rôle social valorisant
Systématiser la mise en œuvre de la démarche « Villes amies des aînés » dans les collectivités afin d’avoir un territoire adapté à tous les âges de la vie
Garantir une meilleure accessibilité de l’espace public, une offre de transport adaptée et des alternatives au tout numérique
Encourager les solutions innovantes d’habitat (cohabitation intergénérationnelle et solidaire, habitat participatif…), prises en charge par un système de solidarité, imposer 100 % de logements accessibles dans les constructions neuves et faire participer l’État aux financements des travaux d’adaptation des logements anciens
Nous souhaitons redonner aux aîné·es leur place dans la société et leur permettre d’exercer leur pleine et entière citoyenneté. Pour cela, nous proposons de :
Reconnaître la valeur des personnes âgées et combattre l’âgisme
Encourager les actions communautaires favorisant l’engagement des personnes âgées au sein même de la société, dans des activités qui leur permettent de rester actives et d’avoir un rôle social valorisant
Systématiser la mise en œuvre de la démarche « Villes amies des aînés » dans les collectivités afin d’avoir un territoire adapté à tous les âges de la vie
Garantir une meilleure accessibilité de l’espace public, une offre de transport adaptée et des alternatives au tout numérique
Encourager les solutions innovantes d’habitat (cohabitation intergénérationnelle et solidaire, habitat participatif…), prises en charge par un système de solidarité, imposer 100 % de logements accessibles dans les constructions neuves et faire participer l’État aux financements des travaux d’adaptation des logements anciens
Vladimir de Volog- Vénérable
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
Volog a écrit:omega95 a écrit: Sachant qu'à l'heure actuelle, on s'endette de plus de 80 milliards TOUS les ans pour la payer !!
C'EST FAUX . C'est de la brève de comptoir macroniste.
""Selon les dernières projections du COR, le déficit des régimes de retraite serait compris entre 7,9 milliards et 17,2 milliards d’euros, soit entre 0,3 % et 0,7 % du PIB. Cette fourchette varierait en fonction de la convention comptable choisie et des hypothèses de croissance retenues."" https://www.previssima.fr/actualite/retraites-un-deficit-compris-entre-79-milliards-et-172-milliards-deuros-en-2025.html#:~:text=Ainsi%2C%20selon%20les%20derni%C3%A8res%20projections%20du%20COR%2C%20le,comptable%20choisie%20et%20des%20hypoth%C3%A8ses%20de%20croissance%20retenues.
Et ce ne sont que des projections pour 2030, mais oméga les multiplie par 10 et affirme que ça se passe maintenant.
Oméga est un menteur.
(...)
Tandis que le Président de la République a répété qu’il souhaitait que le système des retraites soit à l’équilibre en 2025, avant donc l’entrée en application de la réforme, le COR a étudié plusieurs scénarios permettant de mettre fin au déficit :
Recul de l’âge de départ en retraite
Baisse du niveau des pensions
Hausse du montant des cotisations
On est LOIN des propositions de Mélenchon...
Les projections du COR ne sont valide QUE si on applique leurs scénarios !!!
VOLOG EST UN MENTEUR, il suffit de lire son propre lien !!!
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7711
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
la retraite a 64 ans , pourquoi pas
Macron n est pas anti social
, il fait avec les moyens de la France
il faut être réaliste
Macron n est pas anti social
, il fait avec les moyens de la France
il faut être réaliste
lambertini- Chef
- Messages : 1121
Date d'inscription : 20/10/2012
Localisation : normandie
Re: Macron promet la guerre sociale aux classes populaires
lambertini a écrit:la retraite a 64 ans , pourquoi pas
Macron n est pas anti social
, il fait avec les moyens de la France
il faut être réaliste
Un Pro-business Pro-UE et NoBorders est forcement anti-social (car pro-dumpings / moins-disants).
Tu te fais berner lambertini.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20653
Date d'inscription : 02/01/2022
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