Sa fille Océane s'est suicidée après 2 viols et une agression sexuelle

[Christianne]

https://petition.institutpourlajustice.org/pour-une-loi-oceane?utm_campaign=oceane&utm_medium=em&utm_source=optin&utm_content=oceaneEm01&actId=ebwp0YMB8s2t1QgsU7Itn9WbN_23xIDELyr5FYI13Oqdib7giQ8WmqZSaaR5RIUb&actCampaignType=CAMPAIGN_MAIL&actSource=500603

A la gendarmerie, on lui a dit qu'elle avait trop tardé (seulement trois mois après le viol !), qu'il n'y avait plus de preuve, qu'il aurait fallu faire plus vite...

Pire, l'homme qui l'a violée n’est en France que temporairement… Et s’il décidait de rentrer dans son pays d’origine ?

On notera que lorsqu'un criminel fuit en Algérie il est accepté!! et évidemment c'et un étranger! Oui je sais je suis raciste!!

Il est temps que les victimes soient davantage soutenues et reçues par un personel compétent

Le message de son père:
Je suis Yvan Bourdin.

Vous m'avez peut-être vu à la télévision. Ces deux dernières semaines je suis notamment intervenu sur BFM, CNews et France 3.

Océane, ma fille de 21 ans, s'est suicidée en juin dernier après deux viols et une agression sexuelle.

Le dernier viol qu'elle a subi, en février dernier, l'aura définitivement détruite. Elle a été droguée et s'est réveillée, dans la nuit, complètement paralysée des jambes.

Cette nuit a été un véritable cauchemar. Un traumatisme qui a détruit sa vie.

Notre Océane était une fille forte. Après cette nuit, elle est rentrée à la maison et a tâché de faire bonne figure malgré le choc et la violence.

Avec ma femme, nous avons tout de suite senti qu'elle n'allait pas bien, qu'elle portait quelque chose de lourd.

Qu'elle était éteinte.

Et finalement, au bout d'une semaine, elle trouve la force de tout nous raconter.

Mon cœur de père se serre. Ma petite fille a été touchée dans sa chair. Les souvenirs qu'elle ressasse sont une souffrance inhumaine.

Elle ne veut pas porter plainte. À quoi bon ? Elle a déjà déposé une plainte en 2021 pour viol, et depuis, aucune nouvelle !

Elle ne veut pas revivre cela. Nous décidons de respecter son choix et tâchons de l'épauler au maximum.

Puis, Océane évolue. Le 16 mai, elle s'est décidée à finalement porter plainte. Nous sommes tous soulagés.

Elle trouve donc le courage de se rendre à la gendarmerie. Après tout, le viol est un crime et la Justice est sensée punir les criminels.

Mais en sortant de la gendarmerie, Océane perd tout espoir de pouvoir un jour surmonter ce qui lui est arrivé.

Le gendarme a été gentil certes, mais il a été cash : on ne retrouvera probablement plus aucune trace de drogue si on lui fait un prélèvement maintenant. Et sans preuve, il y a peu de chances que sa plainte aboutisse.

Pourtant, Océane a donné l'identité et les coordonnées de l'homme qu'elle accuse. Elle croit naïvement, et nous aussi, qu'il sera appelé et auditionné. Qu'il sera confronté à ses accusations. Cela me semblerait être le minimum après un crime !

Il n'en est rien.

Pire, cet homme n'est pas français et n'est ici que temporairement… Et s'il décidait de rentrer dans son pays d'origine ?

Il se volatiliserait et l'affaire serait enterrée ?

Pour Océane, c'est le coup de grâce. Trois semaines après son passage à la gendarmerie, sa détresse est trop lourde.

Nous la voyons sombrer. Ses deux sœurs et son petit frère assistent impuissants à son naufrage.

Notre rayon de soleil, notre fille aînée.

En juin, elle met fin à ses jours en laissant cette note :

« Je suis morte depuis le 10 février, vous n'auriez rien pu faire pour moi. »

Le 10 février, date du viol.

L'été est passé.

Avec Sandra, ma femme, nous avons été anéantis par le geste de notre petite fille. Perdre un enfant est une douleur que je ne souhaite pas à mon pire ennemi.

Mais aujourd'hui, nous voulons nous battre. À l'heure à laquelle je vous écris, le mis en cause n'a même pas été auditionné.

Il est hors de question que la mort de notre fille stoppe l'enquête. Nous remuerons ciel et terre s'il le faut pour que la procédure ne soit pas mise à l'arrêt.

Mais surtout, nous voulons que notre fille ne soit pas morte pour rien.

Océane
Nous avons eu la chance que la médiatisation mette un coup de projecteur sur l'affaire d'Océane, mais combien de victimes restent dans l'oubli ?

On ne donne pas l'antenne à toutes les victimes et pour celles-ci les enquêtes piétinent, la justice temporise.

Depuis deux semaines, notre histoire fait beaucoup de bruit et c'est tant mieux, mais nous voulons surtout que cela ouvre la voie à un changement majeur pour toutes les victimes que la Justice n'entend pas.

Nous voulons dépasser le chagrin pour faire changer les choses.

Si notre fille avait été assistée par un avocat lors de son dépôt de plainte, les choses auraient peut-être tourné différemment. Un avocat aurait pu l'épauler, la conseiller, suivre l'enquête, la procédure…

Car après tout, il est difficile de comprendre comment la Justice fonctionne si on n'y a jamais eu affaire.

De la même manière qu'un mis en cause est systématiquement accompagné d'un avocat, une victime devrait avoir ce même droit. Il s'agit là d'un principe d'égalité (vous savez, ce mot placardé sur les frontons de toutes les mairies).

Et c'est pour cela que nous nous battons aujourd'hui.

Ni vous, ni moi, ne pourrons faire revenir Océane, mais nous pouvons faire en sorte qu'une loi qui porte son nom voit le jour.

Un pas de géant serait alors franchi pour les victimes. Un pas vers l'égalité des droits avec leurs agresseurs. On ne demande pas la lune, juste la Justice.

Avec la loi Océane, nous demanderons la généralisation de la présence d'un avocat de garde en permanence au commissariat pour assister les victimes lors de leur dépôt de plainte.

[michou]

l laxisme de la justice,
immigration , avec la complicité , de certains politiques, qui pratique la politique de l'autruche