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« On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
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« On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
« Les allocs qui paient plus que le travail » : derrière ces idées fausses, il y a des solutions
Assurance chômage et RSA sont-ils le « cancer de l’assistanat » ? Non ! Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde, déconstruit ces clichés et donne des pistes pour remettre le travail au cœur de la lutte contre la pauvreté.
Nous y sommes habitués depuis des années : chaque échéance électorale et chaque réforme de notre protection sociale – en l’occurrence actuellement, celles de l’assurance chômage et du Revenu de solidarité active (RSA) – s’accompagne de campagnes de désinformation qui visent les personnes en grande précarité. Entre les responsables politiques, les médias dominants et les réseaux sociaux, c’est à qui renchérira le plus sur « les allocs qui paient plus que le travail » ou le « cancer de l’assistanat ».
Marie-Aleth Grard, présidente d'ATD Quart Monde, déconstruit les clichés sur l'assistanat, qui fleurissent avec les réformes de l'assurance chômage et du RSA.
Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde
Ces campagnes, qui se nourrissent et alimentent en retour les préjugés sur les personnes en situation de pauvreté, ont plusieurs buts. D’abord détourner les personnes de l’accès à leurs droits, comme le RSA ou les allocations chômage : c’est le non-recours aux droits et il représente plusieurs milliards d’euros d’économies par an pour les finances publiques. Ensuite, légitimer aux yeux de l’opinion publique la déconstruction de notre protection sociale et détourner l’attention des vrais problèmes et des vraies solutions.
Assurance chômage et RSA sont-ils le « cancer de l’assistanat » ? Non ! Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde, déconstruit ces clichés et donne des pistes pour remettre le travail au cœur de la lutte contre la pauvreté.
Nous y sommes habitués depuis des années : chaque échéance électorale et chaque réforme de notre protection sociale – en l’occurrence actuellement, celles de l’assurance chômage et du Revenu de solidarité active (RSA) – s’accompagne de campagnes de désinformation qui visent les personnes en grande précarité. Entre les responsables politiques, les médias dominants et les réseaux sociaux, c’est à qui renchérira le plus sur « les allocs qui paient plus que le travail » ou le « cancer de l’assistanat ».
Marie-Aleth Grard, présidente d'ATD Quart Monde, déconstruit les clichés sur l'assistanat, qui fleurissent avec les réformes de l'assurance chômage et du RSA.
Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde
Ces campagnes, qui se nourrissent et alimentent en retour les préjugés sur les personnes en situation de pauvreté, ont plusieurs buts. D’abord détourner les personnes de l’accès à leurs droits, comme le RSA ou les allocations chômage : c’est le non-recours aux droits et il représente plusieurs milliards d’euros d’économies par an pour les finances publiques. Ensuite, légitimer aux yeux de l’opinion publique la déconstruction de notre protection sociale et détourner l’attention des vrais problèmes et des vraies solutions.
Dernière édition par Vladimir de Volog красны le Mer 28 Sep 2022 - 19:02, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
« On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
À ATD Quart Monde, nous ne connaissons aucune famille qui fasse volontairement le choix du chômage ou du RSA pour elle et ses enfants. Comment pourrait-on choisir des conditions de vie dont on sait qu’elles empêchent de vivre dignement et de maîtriser son existence ? Ni le RSA, ni les allocations chômage ne sont une solution durable pour une famille. D’autant que, face à l’élévation continuelle des loyers, du coût de l’énergie ou de l’alimentation, on ne « vit » pas au RSA, on « survit ». À peine.
Pour Josiane, qui s’efforce de toujours travailler mais ne trouve que des contrats précaires, « le travail est une couverture de survie ».
Au contraire, ce que nous voyons, ce sont des personnes privées d’emploi qui mettent beaucoup d’énergie – avec souvent peu de résultats – pour accéder à un travail décent. Comme Josiane, une militante Quart Monde, pour qui « le travail est une couverture de survie » : elle s’efforce de toujours travailler, mais ne trouve que des contrats précaires. Et la future réforme de l’assurance-chômage ne l’aidera pas à trouver un emploi plus stable, au contraire.
Car en effet, opposer travail et « allocs », c’est aussi oublier que le marché du travail est en grand bouleversement. Un marché du travail marqué d’une part par la pénurie d’emplois et d’autre part par la multiplication des contrats courts et précaires qui ne permettent pas toujours à celles et ceux qui les exercent de pouvoir vivre de leur salaire sans soutien financier de l’État, par le biais de primes à l’emploi. « Certains secteurs peinent à recruter », rétorqueront certains. C’est vrai, mais de l’aveu même du ministère du Travail ces secteurs « en tension » sont ceux qui mettent les personnes « en tension » avec des conditions de travail dégradées et des rémunérations insuffisantes.
À ATD Quart Monde, nous ne connaissons aucune famille qui fasse volontairement le choix du chômage ou du RSA pour elle et ses enfants. Comment pourrait-on choisir des conditions de vie dont on sait qu’elles empêchent de vivre dignement et de maîtriser son existence ? Ni le RSA, ni les allocations chômage ne sont une solution durable pour une famille. D’autant que, face à l’élévation continuelle des loyers, du coût de l’énergie ou de l’alimentation, on ne « vit » pas au RSA, on « survit ». À peine.
Pour Josiane, qui s’efforce de toujours travailler mais ne trouve que des contrats précaires, « le travail est une couverture de survie ».
Au contraire, ce que nous voyons, ce sont des personnes privées d’emploi qui mettent beaucoup d’énergie – avec souvent peu de résultats – pour accéder à un travail décent. Comme Josiane, une militante Quart Monde, pour qui « le travail est une couverture de survie » : elle s’efforce de toujours travailler, mais ne trouve que des contrats précaires. Et la future réforme de l’assurance-chômage ne l’aidera pas à trouver un emploi plus stable, au contraire.
Car en effet, opposer travail et « allocs », c’est aussi oublier que le marché du travail est en grand bouleversement. Un marché du travail marqué d’une part par la pénurie d’emplois et d’autre part par la multiplication des contrats courts et précaires qui ne permettent pas toujours à celles et ceux qui les exercent de pouvoir vivre de leur salaire sans soutien financier de l’État, par le biais de primes à l’emploi. « Certains secteurs peinent à recruter », rétorqueront certains. C’est vrai, mais de l’aveu même du ministère du Travail ces secteurs « en tension » sont ceux qui mettent les personnes « en tension » avec des conditions de travail dégradées et des rémunérations insuffisantes.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Repenser l’emploi en conciliant économie, écologie et justice sociale
Oui, il faut remettre le travail au cœur de la lutte contre la pauvreté, mais certainement pas en culpabilisant celles et ceux qui souffrent de la privation d’emploi. Aussi, au lieu de renforcer sans cesse les contrôles et les sanctions en s’appuyant sur des idées fausses et des raccourcis faciles, réfléchissons plutôt ensemble et en profondeur aux manières de repenser l’emploi en conciliant économie, écologie et justice sociale.
« Ce n’est pas parce qu’on donne un CDI à une personne que tout est réglé » : quel bilan pour Territoires zéro chômeurs
Le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » est à ce titre une expérience qui n’est pas assez connue. Elle vise à produire des emplois d’utilité sociale et écologique, à partir de la mobilisation des territoires et de tous leurs habitants. Elle montre que nous avons les moyens de financer autant d’emplois que nécessaire et ceci pour un coût résiduel de seulement quelques milliers d’euros par an et par poste. Ce qui s’invente sur ces territoires est riche d’enseignements pour tous les employeurs, privés et publics. Nous avions évalué, en 2019 sur l’un de ces territoires, que 98 % des personnes au chômage de longue durée avaient accepté une telle proposition d’embauche : qui dit que les personnes privées d’emploi ne veulent pas travailler si le travail est bien rémunéré et qu’il a un sens ? Si les conditions de travail sont dignes et décentes ? Si la formation et un accompagnement de qualité sont accessibles à toutes et tous ? Si les salariés ont des droits renforcés et peuvent participer à l’organisation de leur travail et à la gestion des entreprises ?
Élisabeth Borne connaît très bien cette expérimentation, mais nous n’en voyons pour l’instant aucune mention dans les politiques publiques mobilisables pour parvenir au « plein emploi ».
Oui, il faut remettre le travail au cœur de la lutte contre la pauvreté, mais certainement pas en culpabilisant celles et ceux qui souffrent de la privation d’emploi. Aussi, au lieu de renforcer sans cesse les contrôles et les sanctions en s’appuyant sur des idées fausses et des raccourcis faciles, réfléchissons plutôt ensemble et en profondeur aux manières de repenser l’emploi en conciliant économie, écologie et justice sociale.
« Ce n’est pas parce qu’on donne un CDI à une personne que tout est réglé » : quel bilan pour Territoires zéro chômeurs
Le projet « Territoires zéro chômeur de longue durée » est à ce titre une expérience qui n’est pas assez connue. Elle vise à produire des emplois d’utilité sociale et écologique, à partir de la mobilisation des territoires et de tous leurs habitants. Elle montre que nous avons les moyens de financer autant d’emplois que nécessaire et ceci pour un coût résiduel de seulement quelques milliers d’euros par an et par poste. Ce qui s’invente sur ces territoires est riche d’enseignements pour tous les employeurs, privés et publics. Nous avions évalué, en 2019 sur l’un de ces territoires, que 98 % des personnes au chômage de longue durée avaient accepté une telle proposition d’embauche : qui dit que les personnes privées d’emploi ne veulent pas travailler si le travail est bien rémunéré et qu’il a un sens ? Si les conditions de travail sont dignes et décentes ? Si la formation et un accompagnement de qualité sont accessibles à toutes et tous ? Si les salariés ont des droits renforcés et peuvent participer à l’organisation de leur travail et à la gestion des entreprises ?
Élisabeth Borne connaît très bien cette expérimentation, mais nous n’en voyons pour l’instant aucune mention dans les politiques publiques mobilisables pour parvenir au « plein emploi ».
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
En finir avec les « mesurettes » qui enferment dans l’incertitude du lendemain
Dans ce domaine comme dans les domaines de la santé, du logement, de l’éducation, etc., les acteurs de terrain savent comment agir. Notre société a les moyens financiers et humains de les soutenir et d’en finir avec le chômage et la pauvreté. Nous n’avons pas besoin de nouvelles concertations ou « stratégies pauvreté », de « Conseil national de la refondation », de chèques alimentaires ou énergie, de réductions à la pompe et de toutes ces « mesurettes » qui enferment des millions de personnes dans la dépendance et l’incertitude du lendemain.
L’État doit assurer à toutes et tous des sécurités de base dans la durée, et d’abord celle de pouvoir accéder à un emploi ou à des minimas sociaux décents. Cela représente un coût financier bien moindre que celui des politiques économiques, écologiques et sociales inefficaces poursuivies jusqu’à aujourd’hui.
L’État doit assurer à toutes et tous des sécurités de base dans la durée
Il nous manque pour cela la volonté politique et la volonté citoyenne. Pour la retrouver, il faut renforcer les lieux de rencontre, de mixité sociale, de projets collectifs et d’éducation populaire qui existent déjà, et en créer de nombreux autres. Ce n’est pas impossible, puisque c’est ainsi que les « Territoires zéro chômeur de longue durée » ont vu le jour au milieu des années 2010.
Radiation de Pôle emploi, baisse des aides CAF : au « café des allocs », on s’organise pour régler les galères
« Ici, je sais que les profs ne vont pas me regarder chuter sans rien faire » : un collège-lycée pour les décrocheurs
Impôts, fraude, assistanat, vote réac : ces préjugés sur les pauvres qui ne supportent pas l’épreuve des faits.
À travers les discours récents d’étudiants de grandes écoles, à travers le succès des tiers-lieux, des éco-lieux et des habitats participatifs qui naissent de toutes parts, nous sentons que les citoyens en ont assez des discours stigmatisants et mensongers, et qu’ils recherchent activement comment agir vraiment pour que les choses changent.
À ATD Quart Monde et avec une multitude d’autres associations, nous leur disons : « Venez nous rencontrer, réfléchissons et agissons ensemble ! »
Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde
Dans ce domaine comme dans les domaines de la santé, du logement, de l’éducation, etc., les acteurs de terrain savent comment agir. Notre société a les moyens financiers et humains de les soutenir et d’en finir avec le chômage et la pauvreté. Nous n’avons pas besoin de nouvelles concertations ou « stratégies pauvreté », de « Conseil national de la refondation », de chèques alimentaires ou énergie, de réductions à la pompe et de toutes ces « mesurettes » qui enferment des millions de personnes dans la dépendance et l’incertitude du lendemain.
L’État doit assurer à toutes et tous des sécurités de base dans la durée, et d’abord celle de pouvoir accéder à un emploi ou à des minimas sociaux décents. Cela représente un coût financier bien moindre que celui des politiques économiques, écologiques et sociales inefficaces poursuivies jusqu’à aujourd’hui.
L’État doit assurer à toutes et tous des sécurités de base dans la durée
Il nous manque pour cela la volonté politique et la volonté citoyenne. Pour la retrouver, il faut renforcer les lieux de rencontre, de mixité sociale, de projets collectifs et d’éducation populaire qui existent déjà, et en créer de nombreux autres. Ce n’est pas impossible, puisque c’est ainsi que les « Territoires zéro chômeur de longue durée » ont vu le jour au milieu des années 2010.
Radiation de Pôle emploi, baisse des aides CAF : au « café des allocs », on s’organise pour régler les galères
« Ici, je sais que les profs ne vont pas me regarder chuter sans rien faire » : un collège-lycée pour les décrocheurs
Impôts, fraude, assistanat, vote réac : ces préjugés sur les pauvres qui ne supportent pas l’épreuve des faits.
À travers les discours récents d’étudiants de grandes écoles, à travers le succès des tiers-lieux, des éco-lieux et des habitats participatifs qui naissent de toutes parts, nous sentons que les citoyens en ont assez des discours stigmatisants et mensongers, et qu’ils recherchent activement comment agir vraiment pour que les choses changent.
À ATD Quart Monde et avec une multitude d’autres associations, nous leur disons : « Venez nous rencontrer, réfléchissons et agissons ensemble ! »
Marie-Aleth Grard, présidente d’ATD Quart Monde
Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Henry aime ce message
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
https://basta.media/les-allocs-qui-paient-plus-que-le-travail-RSA-chomage-en-finir-avec-ces-idees-fausses-solution-territoire-zero-chomeur?fbclid=IwAR1fTNNU9oZDqmvI0PtR-Fl3lG0e0dae6p_hHiS1s5SiuZaxOLtF2AMGe88
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Professionnel de la survie.
Spécialiste des marques éco plus arrive a se faire des réserve pour préparer les accidents.
Spécialiste des marques éco plus arrive a se faire des réserve pour préparer les accidents.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
« On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine » Empty « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
On est bien, là !
Des gens qui perçoivent des subsides de la solidarité nationale sans la moindre contrepartie se plaignent que les actifs qu'ils traient ne leur versent pas assez d'argent...
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
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Age : 56
Localisation : Champagne !
Christianne, atchoum et patatisanspatata aiment ce message
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
L'humain ne peut vivre sans reconnaissance et contrairement au capitaloche, le RSAïste ne peut pas faire semblant de contribuer sa dépendance fini par le ronge intérieurement.
Sans autonomie sans contribution à la collectivité il n'y a pas de fierté personnelle. Pas d'épanouissement.
Le capitaloche peut par le mensonge et l'idéologie dominante s'acheter une conscience pas le RSAïste.
Sans autonomie sans contribution à la collectivité il n'y a pas de fierté personnelle. Pas d'épanouissement.
Le capitaloche peut par le mensonge et l'idéologie dominante s'acheter une conscience pas le RSAïste.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Revanchisti a écrit:L'humain ne peut vivre sans reconnaissance et contrairement au capitaloche, le RSAïste ne peut pas faire semblant de contribuer sa dépendance fini par le ronge intérieurement.
Sans autonomie sans contribution à la collectivité il n'y a pas de fierté personnelle. Pas d'épanouissement.
Le capitaloche peut par le mensonge et l'idéologie dominante s'acheter une conscience pas le RSAïste.
Le capitaliste dans l'excès se ronge aussi de l'intérieur, et développe une grosse névrose (voir plus) de Fric First (un sac à dos lourd a porter aussi, et pour sa descendance).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Le capitaloche il a du pognon, il peut se faire Philanthrope.
Ça lui rachète une conscience !
Ça lui rachète une conscience !
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
encore heureux, que l'on ne vit pas au RSA, sinon, plus personne ne travaillerais
le rsa ne doit être qu un dépannage
sinon, c'est la porte ouverte a toutes les dérives
, trop d'aides social, favorise la fénéantise
il travaille doit être la norme
les RSA vivent sur le dos des travailleurs
regarder vos charges, sur votre fiche de payes
vos impôts, vos taxe , oui c'est vous qui les payer
le rsa ne doit être qu un dépannage
sinon, c'est la porte ouverte a toutes les dérives
, trop d'aides social, favorise la fénéantise
il travaille doit être la norme
les RSA vivent sur le dos des travailleurs
regarder vos charges, sur votre fiche de payes
vos impôts, vos taxe , oui c'est vous qui les payer
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Revanchisti a écrit:L'humain ne peut vivre sans reconnaissance et contrairement au capitaloche, le RSAïste ne peut pas faire semblant de contribuer sa dépendance fini par le ronge intérieurement.
Sans autonomie sans contribution à la collectivité il n'y a pas de fierté personnelle. Pas d'épanouissement.
Bizarre, d'ordinaire tu assumes très bien ton statut d'assisté.
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
Date d'inscription : 28/07/2020
Age : 56
Localisation : Champagne !
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Couillatris Mouchabière a écrit:« On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine » Empty « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
On est bien, là !
Des gens qui perçoivent des subsides de la solidarité nationale sans la moindre contrepartie se plaignent que les actifs qu'ils traient ne leur versent pas assez d'argent...
Et bien entendu, gogol s'en tient au montant stricto sensu du RSA, sans évoquer les aides connexes que touchent les allocataires, toujours versées par les mêmes vaches à lait: CMU, APL, etc.
Bien sur , quelqu'un au RSA est mieux loti que un travailleur au smic . Le travailleur au smic paye son medecin , il a pas droit au resto du coeur , pas le droit a l'aide énergie , des aides pour la cantine des gosses etc...etc...je sais j'ai des specimens dans l'immeuble en face chez mois .
patatisanspatata- Sage
- Messages : 4352
Date d'inscription : 14/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Revanchisti a écrit:Le capitaloche il a du pognon, il peut se faire Philanthrope.
Ça lui rachète une conscience !
... Mais après il faut vivre dans le déni de réalité toute sa vie (c'est pas mieux, et pénible a s'infliger et les aigreurs qui vont avec) ... regarde l'exemple de Dan26 et Omega.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Je ne peux pas parler pour Dan26, mais pour ma part, je n'ai AUCUN pb de CONSCIENCE !Edouard de Montmonrency a écrit:Revanchisti a écrit:Le capitaloche il a du pognon, il peut se faire Philanthrope.
Ça lui rachète une conscience !
... Mais après il faut vivre dans le déni de réalité toute sa vie (c'est pas mieux, et pénible a s'infliger et les aigreurs qui vont avec) ... regarde l'exemple de Dan26 et Omega.
On me spolie la majorité du résultat de MON travail pour nourrir les fainéants de la république... en quoi MA conscience serait-elle à racheter pour cela ?
Par contre, celle des rentiers de la république qui parasitent le système en profitant du travail des autres, eux, leur conscience DEVRAIT avoir des gros problèmes, mais apparemment pas... Telles les puces qui parasitent le chien, ils trouvent cela normal...
Alors, Dormez.... Tout va bien !!
Minos de Rhadamanthe- Sage
- Messages : 7715
Date d'inscription : 21/10/2017
Localisation : Oise
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Couillatris Mouchabière a écrit:Revanchisti a écrit:L'humain ne peut vivre sans reconnaissance et contrairement au capitaloche, le RSAïste ne peut pas faire semblant de contribuer sa dépendance fini par le ronge intérieurement.
Sans autonomie sans contribution à la collectivité il n'y a pas de fierté personnelle. Pas d'épanouissement.
Bizarre, d'ordinaire tu assumes très bien ton statut d'assisté.
Comme Plaristes j’ai choisi une voie philosophique, s’occuper de l'âme des gens, de leur esprit. Car il est Malade.
Et moi ça me rend malade.
De plus cela créer une instabilité politique et économique qui empêche de se projeter dans l'avenir je cotise avec lui pour investir dans ce projet.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Couillatris Mouchabière a écrit:Revanchisti a écrit:L'humain ne peut vivre sans reconnaissance et contrairement au capitaloche, le RSAïste ne peut pas faire semblant de contribuer sa dépendance fini par le ronge intérieurement.
Sans autonomie sans contribution à la collectivité il n'y a pas de fierté personnelle. Pas d'épanouissement.
Bizarre, d'ordinaire tu assumes très bien ton statut d'assisté.
C'est beaucoup plus agréable et gratifiant d'assister les autres plutôt que d'être assisté.
D'autan plus que ce n'est qu'une simple histoire d'argent, dans nos types de sociétés.
(ça ne mange pas de pain quand on en a un trop plein)
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Couillatris Mouchabière a écrit:« On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine » Empty « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
On est bien, là !
Des gens qui perçoivent des subsides de la solidarité nationale sans la moindre contrepartie se plaignent que les actifs qu'ils traient ne leur versent pas assez d'argent...
Et bien entendu, gogol s'en tient au montant stricto sensu du RSA, sans évoquer les aides connexes que touchent les allocataires, toujours versées par les mêmes vaches à lait: CMU, APL, etc.
Une bande de fainéants , qui s'abrutissent devant leur télé et leur smarphone. Et devinez qui sont la majorité de ces cossards ? devinez ?
atchoum- Impétrant
- Messages : 624
Date d'inscription : 26/05/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Revanchisti a écrit:L'humain ne peut vivre sans reconnaissance et contrairement au capitaloche, le RSAïste ne peut pas faire semblant de contribuer sa dépendance fini par le ronge intérieurement.
Sans autonomie sans contribution à la collectivité il n'y a pas de fierté personnelle. Pas d'épanouissement.
Le capitaloche peut par le mensonge et l'idéologie dominante s'acheter une conscience pas le RSAïste.
La situation éco et sociale du RSAste est en principe provisoire. Il peut donc supporter son sort, qui plus est étant aidé par l'État, le temps qu'il retrouve un travail. Quant à sa reconnaissance et à sa fierté, il l'aura avec son boulot. Faut qu'il se bouge, il n'y a pas de fatalité et parmi les RSAstes, il en est beaucoup qui sortent de cette trappe à précarité et se font une petite (ou grande) carrière par la suite. Pour s'en sortir, il faut qu'il se pose les bonnes questions, différentes des tiennes, qui sont mauvaises.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11688
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Revanchisti a écrit:
Comme Plaristes j’ai choisi une voie philosophique, s’occuper de l'âme des gens, de leur esprit. Car il est Malade.
Et moi ça me rend malade.
Lequel de vous deux fait la petite fille ?
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
Date d'inscription : 28/07/2020
Age : 56
Localisation : Champagne !
Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
le RSA n'a jamais été fait pour y vivre, c'est un dépannage
quand en voie tous les postes à pourvoir
quand en voie tous les postes à pourvoir
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
michou a écrit:le RSA n'a jamais été fait pour y vivre, c'est un dépannage
quand en voie tous les postes à pourvoir
C'est un "dépannage provisoire" qui dure tout une vie pour de plus en plus de gens (Chômage, Uber, RSA jusqu'à 65 ans pour après une retraite de misère pendant que d'autres se gavent).
Après, il ne faut pas s'étonner qu'ils aient la haine et soient sociopathes (et leurs descendances aussi).
Bientôt même les "de souche" vont dire "nique la France" (ou plutôt nique l'Absurdistan).
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
.
Entrez donc dans le public tant qu'il paye pour un emploi à vie !
Pasque à mon avis, ça ne durera pas.
.
Entrez donc dans le public tant qu'il paye pour un emploi à vie !
Pasque à mon avis, ça ne durera pas.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11688
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Couillatris Mouchabière a écrit:Revanchisti a écrit:
Comme Plaristes j’ai choisi une voie philosophique, s’occuper de l'âme des gens, de leur esprit. Car il est Malade.
Et moi ça me rend malade.
Lequel de vous deux fait la petite fille ?
Nous ne vivons pas dans le même appart arrêtez avec conneries on est pas dans la même ville.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: « On ne "vit" pas au RSA, on "survit". À peine »
Revanchisti a écrit:Couillatris Mouchabière a écrit:Revanchisti a écrit:
Comme Plaristes j’ai choisi une voie philosophique, s’occuper de l'âme des gens, de leur esprit. Car il est Malade.
Et moi ça me rend malade.
Lequel de vous deux fait la petite fille ?
Nous ne vivons pas dans le même appart arrêtez avec conneries on est pas dans la même ville.
Dès que l'on dit qu'on ne peut vivre avec le RSA, les réac, pour ne pas dire plus, crachent sur ces gens qui sont pauvres, et qui ne demandent pas de" rester dans leur situation mais le système les y a mis. Ce pouvoir en est responsable, les gens qui ont plus de 50 ans, une fois licenciés ont peu de chances de retrouver un emploi.
En lisant les réponses haineuses de certains, on se demande s'ils étaient au pouvoir, que feraient-ils de ces femmes et hommes brisés de la vie qui survivent à peine. Les mettre dans des camps peut-être ?
Faut qu'ils aillent jusqu'au bout de leur raisonnement mortifère et qu'ils disent eux ce qu'ils feraient.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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