Répondez à cet argument Le slibéraux.
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Répondez à cet argument Le slibéraux.
On dit que Karl Marx est dépassé, que le capitalisme a changé, c'est en parti vrai, ceci dit nous adoptons nos théories, et à quand bien cette adaptation serait un échec, malgré toute ces années une chose demeure :
Le capitalisme est toujours là, et ses fondements tel que la propriété lucrative ne sont pas moins absurdes, surtout à l'échelle des très grande entreprises.
Je dirais même plus qu'ils sont plus absurdes qu'avant à cause du progrès technique.
Le capitalisme est toujours là, et ses fondements tel que la propriété lucrative ne sont pas moins absurdes, surtout à l'échelle des très grande entreprises.
Je dirais même plus qu'ils sont plus absurdes qu'avant à cause du progrès technique.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Répondez à cet argument Le slibéraux.
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Tu admets enfin que les théories marxistes sont aujourd'hui dépassées et elles ne peuvent que l'être effectivement du fait de l'évolution des moeurs, de l'économie et des considérables progrès humains et technologiques.
La forme, l'importance et la nature des relations sociales, quasi inexistantes en 1860, ont également subi de profonds bouleversements depuis lors, à l'avantage des travailleurs.
Il est faux de dire que les rares marxistes qui existent encore de nos jours ont adapté leurs théories. Le marxisme est porteur d'oppositions, de révolution, de mises en cause de l'ensemble de la société. Aujourd'hui, pour tout un tas de raisons, on ne peut pas tout bouleverser, parce que les nations sont imbriquées les unes dans les autres par tout un tas d'accords et de traités internationaux, plus pregnants encore pour la France, intégrée dans l'UE, dont je rappelle qu'elle interdit le communisme et le nazisme sur les territoires de l'UE.
Il n'est pas possible non plus de rester conceptuellement bloqué aujourd'hui sur les bases théoriques du marxisme et sur son fondement, la propriété collective des capitaux privés. Notre État, surendetté, n'a évidemment pas les moyens de nationaliser les grandes entreprises, loin de là. Et une nationalisation sans indemnisation des actionnaires privés constituerait une spoliation légitimement assimilée aux pillages et aux rafles nazies de la seconde guerre. Comme je l'ai déjà écrit, on aurait à faire dans ce cas extrême à un pouvoir devenu dans les faits stalino-marxiste par ce viol collectif, ce que la population n'accepterait absolument pas.
Ensuite, au-delà du concept, il est bien sûr impératif de regarder l'efficience des opérations de nationalisation de la plupart des grandes entreprises. Cela servirait à quoi ? Quels nouveaux gestionnaires prendraient les rênes des nouveaux pouvoirs de l'entreprise et avec quelles compétences ? Avec quels objectifs ?
On a déjà une petite idée de ce que cette révolution pourrait être.
Ainsi, en 1982, le nouveau pouvoir socialo-communiste a nationalisé les grandes banques (BNP, Société générale, Crédit lyonnais) et de nombreuses sociétés industrielles (CGE, Suez, Thomson, Pechiney, St Gobain, Usinor, Rhône-Poulenc, etc...).
Qu'a fait l'État à l'époque ? Il s'est contenté pour l'affichage de changer quelques PDG qui ne lui plaisaient pas et a pris des participations minoritaires dans ces boîtes, parce qu'il n'avait pas les moyens d'être majoritaire dans toutes les sociétés nationalisées. Ensuite, l'État n'a absolument pas géré ces boîtes et s'est contenté de mettre un de ses représentants (un fonctionnaire de Bercy) aux conseils d'administration.
Mais l'État ne s'est pas du tout impliqué dans la gestion des entreprises, encore moins donné des directives d'orientation ou des objectifs précis. Il n'en a pas les moyens et ne dispose pas d'effectifs de haut niveau formés à la direction et la gestion des entreprises. Les nombreuses écoles de service public, y compris l'ENA, que ce soit en formation initiale ou continue, ne dispensent pas de formation à la gestion d'entreprise, mais exclusivement à la gestion publique des administrations d'État. L'État n'a donc ni les moyens, ni les compétences, ni l'habitude de gérer les entreprises privées.
Les nationalisations n'ont donc servi à rien et, à partir de 1983, le pouvoir socialiste a abandonné sa politique de nationalisation, pour privatiser quelques années plus tard !!!
Cette opération fût un immense gâchis humain et financier et les privatisations se sont faites souvent à vil prix, au détriment des finances de l'État. Ainsi, le pouvoir socialo-communiste a démontré lui-même et comme personne d'autre n'aurait pu le faire à sa place, l'inanité de sa politique et surtout l'inefficacité totale des nationalisations.
Cette expérience monumentalement ratée a jeté le discrédit total sur toute velléité de collectivisation de l'économie pour des dizaines d'années dans les programmes des partis de gauche et d'extrême gauche. D'ailleurs, aucun de ces partis, y compris les partis révolutionnaires sanguinaires, ne propose dans ses programmes la perspective d'une collectivisation de l'économie ni, a fortiori l'imbécile collectivisation des moyens de production.
Si les marxistes modernes, à supposer le concept pertinent, veulent tenter d'exister au plan politique, il serait grand temps pour eux et leur crédibilité qu'ils tracent un trait définitif sur la collectivisation des moyens de production, qui n'a nulle part réussi dans le monde et est voué à l'échec. Cette évolution majeure ne serait perçue comme un échec idéologique, mais comme une évolution nécessaire prenant en compte les caractéristiques de l'époque contemporaine et de l'économie moderne.
Refuser cette nécessaire évolution confinera à l'évidence les rares marxistes et autres collectivistes dans l'âme, à rester à vie dans l'indifférence générale.
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Tu admets enfin que les théories marxistes sont aujourd'hui dépassées et elles ne peuvent que l'être effectivement du fait de l'évolution des moeurs, de l'économie et des considérables progrès humains et technologiques.
La forme, l'importance et la nature des relations sociales, quasi inexistantes en 1860, ont également subi de profonds bouleversements depuis lors, à l'avantage des travailleurs.
Il est faux de dire que les rares marxistes qui existent encore de nos jours ont adapté leurs théories. Le marxisme est porteur d'oppositions, de révolution, de mises en cause de l'ensemble de la société. Aujourd'hui, pour tout un tas de raisons, on ne peut pas tout bouleverser, parce que les nations sont imbriquées les unes dans les autres par tout un tas d'accords et de traités internationaux, plus pregnants encore pour la France, intégrée dans l'UE, dont je rappelle qu'elle interdit le communisme et le nazisme sur les territoires de l'UE.
Il n'est pas possible non plus de rester conceptuellement bloqué aujourd'hui sur les bases théoriques du marxisme et sur son fondement, la propriété collective des capitaux privés. Notre État, surendetté, n'a évidemment pas les moyens de nationaliser les grandes entreprises, loin de là. Et une nationalisation sans indemnisation des actionnaires privés constituerait une spoliation légitimement assimilée aux pillages et aux rafles nazies de la seconde guerre. Comme je l'ai déjà écrit, on aurait à faire dans ce cas extrême à un pouvoir devenu dans les faits stalino-marxiste par ce viol collectif, ce que la population n'accepterait absolument pas.
Ensuite, au-delà du concept, il est bien sûr impératif de regarder l'efficience des opérations de nationalisation de la plupart des grandes entreprises. Cela servirait à quoi ? Quels nouveaux gestionnaires prendraient les rênes des nouveaux pouvoirs de l'entreprise et avec quelles compétences ? Avec quels objectifs ?
On a déjà une petite idée de ce que cette révolution pourrait être.
Ainsi, en 1982, le nouveau pouvoir socialo-communiste a nationalisé les grandes banques (BNP, Société générale, Crédit lyonnais) et de nombreuses sociétés industrielles (CGE, Suez, Thomson, Pechiney, St Gobain, Usinor, Rhône-Poulenc, etc...).
Qu'a fait l'État à l'époque ? Il s'est contenté pour l'affichage de changer quelques PDG qui ne lui plaisaient pas et a pris des participations minoritaires dans ces boîtes, parce qu'il n'avait pas les moyens d'être majoritaire dans toutes les sociétés nationalisées. Ensuite, l'État n'a absolument pas géré ces boîtes et s'est contenté de mettre un de ses représentants (un fonctionnaire de Bercy) aux conseils d'administration.
Mais l'État ne s'est pas du tout impliqué dans la gestion des entreprises, encore moins donné des directives d'orientation ou des objectifs précis. Il n'en a pas les moyens et ne dispose pas d'effectifs de haut niveau formés à la direction et la gestion des entreprises. Les nombreuses écoles de service public, y compris l'ENA, que ce soit en formation initiale ou continue, ne dispensent pas de formation à la gestion d'entreprise, mais exclusivement à la gestion publique des administrations d'État. L'État n'a donc ni les moyens, ni les compétences, ni l'habitude de gérer les entreprises privées.
Les nationalisations n'ont donc servi à rien et, à partir de 1983, le pouvoir socialiste a abandonné sa politique de nationalisation, pour privatiser quelques années plus tard !!!
Cette opération fût un immense gâchis humain et financier et les privatisations se sont faites souvent à vil prix, au détriment des finances de l'État. Ainsi, le pouvoir socialo-communiste a démontré lui-même et comme personne d'autre n'aurait pu le faire à sa place, l'inanité de sa politique et surtout l'inefficacité totale des nationalisations.
Cette expérience monumentalement ratée a jeté le discrédit total sur toute velléité de collectivisation de l'économie pour des dizaines d'années dans les programmes des partis de gauche et d'extrême gauche. D'ailleurs, aucun de ces partis, y compris les partis révolutionnaires sanguinaires, ne propose dans ses programmes la perspective d'une collectivisation de l'économie ni, a fortiori l'imbécile collectivisation des moyens de production.
Si les marxistes modernes, à supposer le concept pertinent, veulent tenter d'exister au plan politique, il serait grand temps pour eux et leur crédibilité qu'ils tracent un trait définitif sur la collectivisation des moyens de production, qui n'a nulle part réussi dans le monde et est voué à l'échec. Cette évolution majeure ne serait perçue comme un échec idéologique, mais comme une évolution nécessaire prenant en compte les caractéristiques de l'époque contemporaine et de l'économie moderne.
Refuser cette nécessaire évolution confinera à l'évidence les rares marxistes et autres collectivistes dans l'âme, à rester à vie dans l'indifférence générale.
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Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
- Messages : 11689
Date d'inscription : 03/12/2021
Re: Répondez à cet argument Le slibéraux.
Le contre-pouvoir au capitalisme c'était, quand la France était encore pleinement souveraine, le syndicalisme ... depuis, avec les échelons UE(continental) et Mondialistes, le syndicalisme ne fait plus le poids.
... La problématique du nouveau monde est simple et est prévisible, le partage des richesses (pour les superprofits en temps de crise, et les injustices sociales envers les modestes, et les disparités de plus en plus abyssales entre concitoyens générées par les "Fric First" ... le progressisme (le Libéralisme-Libertaire NoBorders) c'est le retour aux années 1920, En Marche arrière).
"Les chiens aboient la caravane passe"
"Les chiens aboient la caravane passe"
"Les chiens aboient la caravane passe"
etc...
.. A force "Chat échaudé craint l'eau froide" ... et les syndicats de chez Total (et d'autres) font du forcing (en exerçant leur pouvoir de nuisance, la pénurie) ... Les "chiens" ne se contentent plus que d'aboyer.
... La problématique du nouveau monde est simple et est prévisible, le partage des richesses (pour les superprofits en temps de crise, et les injustices sociales envers les modestes, et les disparités de plus en plus abyssales entre concitoyens générées par les "Fric First" ... le progressisme (le Libéralisme-Libertaire NoBorders) c'est le retour aux années 1920, En Marche arrière).
"Les chiens aboient la caravane passe"
"Les chiens aboient la caravane passe"
"Les chiens aboient la caravane passe"
etc...
.. A force "Chat échaudé craint l'eau froide" ... et les syndicats de chez Total (et d'autres) font du forcing (en exerçant leur pouvoir de nuisance, la pénurie) ... Les "chiens" ne se contentent plus que d'aboyer.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20678
Date d'inscription : 02/01/2022
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