Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
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Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
Dans un pays ou les musulmans sont en majorité il n'y a plus de tolérance, on peut le voir au Pakistan , en Iran en Afghanistan pays controlé par les musulmans
Invité- Invité
Re: Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
Iran, ça va, si t'es discret, t'as une communauté sous-terraine que les Mollah ignorent.
Où tu peux lire des livres qui sont interdit par la censure, borie de l'alchool etc.
Où tu peux lire des livres qui sont interdit par la censure, borie de l'alchool etc.
Plaristes Evariste- Vénérable
- Messages : 25190
Date d'inscription : 04/06/2020
Re: Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
Moi j'suis intolérant à l'islam ... ça m'donne des boutons
Maledico Proditores- Chef
- Messages : 1299
Date d'inscription : 18/10/2023
Re: Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
Plaristes Evariste a écrit:Iran, ça va, si t'es discret, t'as une communauté sous-terraine que les Mollah ignorent.
Où tu peux lire des livres qui sont interdit par la censure, borie de l'alchool etc.
vivre caché de ses envies tolérable ,c'est pour toi de la liberté???
Frère apOTRE- Chef
- Messages : 1293
Date d'inscription : 26/02/2024
Re: Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
demander aux chrétiens d'orien la légendaire tolérance de l'islam, islam, est fourbe, la pire des dictatures
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
À l'époque de Mahomet, dans l'Arabie du début du VIIe siècle, il n'y avait évidemment pas de journalistes, faute de journaux, d'imprimerie, etc. Mais il y avait des poètes. Leurs vers, transmis d'abord de bouche à oreille, pouvaient être louangeurs ou satiriques. Ils influençaient l'opinion, comme le font de nos jours les organes de presse. Lorsque Mahomet se mit à prêcher son dieu unique, prétendit en être le messager et se mit à légiférer en son nom, déclarant ceci "permis" ou cela "interdit", certains de ces poètes se moquèrent de lui. Mahomet savait pardonner à ceux qui l'avaient combattu, mais ne tolérait pas qu'on mette en doute sa mission prophétique. Il demanda donc qui allait le débarrasser de ces poètes. Des volontaires se présentèrent et les assassinèrent. Ils tuèrent d'abord...
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
Re: Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
Michou Michou Michou
Georges Baladin- Sage
- Messages : 3787
Date d'inscription : 23/08/2023
Age : 37
Localisation : Sète
Re: Les musulmans sont tolérant quand ils sont en minorité
Le Coran est-il un texte violent ?
Exhortations au combat, châtiments divins, descriptions apocalyptiques… Mis par écrit plusieurs années après la mort de Mohammed, le prophète de l’islam, en 632, le Coran contient une violence qui peut paraître difficilement compréhensible aujourd’hui. « Elle n’est toutefois pas majoritaire dans le texte coranique, qui insiste sur l’unicité de Dieu et l’imminence de la fin des temps », nuance Francesco Chiabotti, qui enseigne l’islamologie et l’histoire médiévale à l’Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco). Aux côtés de versets belliqueux coexistent en effet des versets pacifistes, comme celui-ci : « Quiconque fait périr une vie humaine non convaincue de meurtre ni de corruption sur la terre, c’est comme s’il a tué l’humanité tout entière » (Coran 5, 32).
Il est indéniable que le Dieu du Coran présente souvent un visage rigoureux : il est dit « dominateur » (al-jabbâr), « redoutable » (shadîd)… Par ses châtiments, il punit ceux qui s’opposent à lui ou perturbent l’ordre du monde. « Il s’agit donc d’abord d’une violence restauratrice censée rétablir la paix entre les hommes et entre les hommes et Dieu », écrit Paul Ballanfat dans un article sur la violence dans le Dictionnaire du Coran (Robert Laffont, 2007). « La violence divine est toujours reliée aux idées de préservation, de justice et de paix », ajoute ce philosophe avant de préciser que le Dieu des musulmans, qui présente aussi un visage miséricordieux, est « celui en qui se nouent les contraires ».
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Mais la violence qui s’exprime dans le Coran n’est pas uniquement le fait de Dieu. Les croyants ne sont-ils pas encouragés à « combattre dans le chemin de Dieu » et à « tuer les associateurs » (c’est ainsi que le Coran nomme les polythéistes, car ils « associent » à Dieu d’autres divinités) ? Chargés de défendre et propager la foi au Dieu unique, ils peuvent faire usage de la violence mais, précise le Coran, celle-ci n’est qu’un moyen : seule la paix (salam) est un but souhaitable. Il est en tout cas manifeste que, pour le locuteur du Coran, la violence fait partie de l’existence. De la même manière que la violence relatée dans l’Ancien Testament était le reflet des conflits sanglants qui opposèrent Babyloniens, Assyriens ou encore pharaons.
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Mohammed était-il un chef de guerre ?
L’alliance comme la guerre entre tribus sont centrales dans l’Arabie du VIIe siècle, et le prophète de l’islam ne rompt pas avec ces pratiques. Sa prédication se fait en deux temps, selon la tradition musulmane : d’abord à La Mecque, où il n’est pas reconnu comme prophète, puis à l’oasis de Médine, où il se réfugie avec ses compagnons. C’est là que Mohammed, en butte à l’échec de sa prédication, opte pour la lutte armée.
L’islamologue Francesco Chiabotti voit là une « dimension épique » des récits sur le prophète, la sîra (biographie de Mohammed) valorisant ses faits d’armes et sa supériorité militaire. Or, toute la question est celle de la valeur historique de ces textes, transmis oralement pendant plus d’un siècle avant d’être mis par écrit à partir de la fin du VIIIe siècle, sous la dynastie des Abbassides. « Le calife abbasside avait besoin d’un prophète au visage belliqueux, pour en faire un miroir de sa propre capacité à remporter des guerres », explique Francesco Chiabotti. « Les textes rédigés à cette époque se sont appuyés sur des récits épiques que le Coran livrait déjà, mais de manière décousue et sans contextualisation. »
Comment les djihadistes justifient-ils leur violence ?
C’est sur cette biographie de Mohammed et sur l’abondante littérature composée par des juristes musulmans depuis l’époque médiévale que s’appuient aujourd’hui les mouvements djihadistes pour justifier leurs actes. « Tout ce que fait Daech est en théorie permis par le fiqh (la jurisprudence musulmane, NDLR) », affirme ainsi le théologien Mohamed Bajrafil. « Brûler, démembrer des combattants, réduire des femmes yézidies en esclavage, précipiter des homosexuels du haut d’un immeuble… » Les théoriciens musulmans, regroupés en différentes écoles, ont en effet disserté sur ces questions dans d’interminables traités.
Ils ont notamment cherché à régler les nombreuses contradictions internes au texte coranique. « L’une des règles qui s’appliquait était celle dite de ‘‘l’abrogeant et l’abrogé’’, selon laquelle les versets les plus tardifs abrogent les plus anciens », explique Hicham Abdel Gawad, doctorant en science des religions à l’Université catholique de Louvain (Belgique). « Or certains théoriciens ont considéré que le fameux verset de l’épée (Coran 9, 5 : « Tuez les associateurs où vous les trouverez », NDLR) était parmi les derniers à avoir été révélés. Il abrogeait donc d’autres versets plus pacifiques et considérés comme antérieurs. »
Les attentats et persécutions commis au nom de l’islam sont également les conséquences d’une lecture qui se revendique comme littéraliste du Coran, encouragée par l’essor du salafisme saoudien à partir des années 1970. D’autres lectures ont pourtant existé dès les premiers siècles de l’islam, laissant plus de place à l’interprétation.
Comment interpréter ces textes aujourd’hui ?
« L’Arabie du VIIe siècle ne disposait ni d’une police, ni d’un pouvoir central : il est évident que la violence s’y manifestait autrement qu’aujourd’hui ! » reprend Hicham Abdel Gawad, partisan de l’approche historico-critique. « La violence que contient le Coran est un écho à une violence intertribale d’il y a quatorze siècles : si l’on comprend qu’il s’agit d’un passé réalisé, il n’y a aucune raison de vouloir la perpétuer. » Si la quasi-totalité des commentaires du Coran restent fidèles, encore aujourd’hui, aux interprétations classiques, de nouvelles exégèses émergent depuis trois décennies, recourant davantage aux méthodes académiques occidentales ou insistant sur les ressources spirituelles de l’islam.
Outre l’islam sunnite traditionnel, d’autres courants de l’islam ont considéré différemment cette question de la violence. Dans le soufisme, par exemple, la violence présente dans les textes de l’islam a été comprise, par certains auteurs, d’abord et surtout comme la métaphore d’une lutte intérieure entre le croyant et son ego.
michou- Sage
- Messages : 3023
Date d'inscription : 16/09/2022
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