Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
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Jeannot Lapin
André de Montalembert
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Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Réforme des retraites : les syndicats fixent deux nouvelles dates en février
Les huit principaux syndicats français ont décidé de prolonger le mouvement social. Réunis en début de soirée au siège de Force ouvrière, ils ont appelé à deux nouvelles dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Les huit principaux syndicats français ont décidé de prolonger le mouvement social. Réunis en début de soirée au siège de Force ouvrière, ils ont appelé à deux nouvelles dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Ce midi la section FI a décidée d'appeler à la constitution d'une caisse de grève nationale!
André de Montalembert- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Dédé 2B a écrit:Ce midi la section FI a décidée d'appeler à la constitution d'une caisse de grève nationale!
Excellente initiative.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Manifestations les 7 et 11 février
Après la manifestation du 19 janvier puis celle du 31 janvier, l’intersyndicale a arrêté deux nouvelles dates de mobilisation « pour dire non à cette réforme ». Il s’agira du mardi 7 février et du samedi 11 février. La deuxième date, un week-end, devrait permettre aux personnes ne pouvant pas, ou ne voulant pas faire grève, de venir manifester.
Au-delà de ces deux journées de manifestation, l’intersyndicale appelle « à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève ».
Après la manifestation du 19 janvier puis celle du 31 janvier, l’intersyndicale a arrêté deux nouvelles dates de mobilisation « pour dire non à cette réforme ». Il s’agira du mardi 7 février et du samedi 11 février. La deuxième date, un week-end, devrait permettre aux personnes ne pouvant pas, ou ne voulant pas faire grève, de venir manifester.
Au-delà de ces deux journées de manifestation, l’intersyndicale appelle « à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève ».
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Venez manifester, les parasites. Notamment les fonctionnaires professionnelles en manif, ceux qui vont jamais au boulot (je connais des chercheurs comme ça). Ca vous fera un peu de marche.
Toutes les …….et autres ……… dans la rue ! LFI, les larves françaises infectes.
Signé Volog.
Slt janot c’est monsieur phelps j ai sensurer un de tes mots essayons un minimum d être respectueux pour l intérêt du fonctionnement du forum merci
Toutes les …….et autres ……… dans la rue ! LFI, les larves françaises infectes.
Signé Volog.
Slt janot c’est monsieur phelps j ai sensurer un de tes mots essayons un minimum d être respectueux pour l intérêt du fonctionnement du forum merci
Jeannot Lapin- Sage
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Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Putain, je prends le train le 6 et je reviens le 10 ... Si j'arrive à passer entre les gouttes, j'ai du bol !
Fred1511- Impétrant
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Vladimir de Volog красны a écrit:Réforme des retraites : les syndicats fixent deux nouvelles dates en février
Les huit principaux syndicats français ont décidé de prolonger le mouvement social. Réunis en début de soirée au siège de Force ouvrière, ils ont appelé à deux nouvelles dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Encore des manifestations
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Edgar de Phelps- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Dédé 2B a écrit:Ce midi la section FI a décidée d'appeler à la constitution d'une caisse de grève nationale!
https://lafranceinsoumise.fr/caisse-de-greve-insoumise/
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Fred1511 a écrit:Putain, je prends le train le 6 et je reviens le 10 ... Si j'arrive à passer entre les gouttes, j'ai du bol !
On s'en fout !!!
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Le saviez-vous ?
Seulement 7% des actifs favorables à la retraite à 64 ans
Mais,
93% des actifs sont opposés à la retraite à 64 ans
Vous avez bien lu.
Seuls 7% des actifs sont favorables à la réforme voulue par le chef de l’État. Un chiffre explosif, issu d’une étude de l’Institut Montaigne et publié par Le Parisien mi-janvier.
Raison de plus pour le dire haut et fort les 7 et 11 février prochain.
Seulement 7% des actifs favorables à la retraite à 64 ans
Mais,
93% des actifs sont opposés à la retraite à 64 ans
Vous avez bien lu.
Seuls 7% des actifs sont favorables à la réforme voulue par le chef de l’État. Un chiffre explosif, issu d’une étude de l’Institut Montaigne et publié par Le Parisien mi-janvier.
Raison de plus pour le dire haut et fort les 7 et 11 février prochain.
Vladimir de Volog- Vénérable
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
La NUPPES, veut une caisse, que ses députés surpayés participent en donnant leurs émolument en liquide non déclaré... (3000 € / mois!)
Facile de faire la manche, pas simple quand on doit participer vraiment !!!
Plus facile de prendre le pognon des autres que de montrer l'exemple, hein ?!
La Gauche, c'est : "Donnes moi ta montre, je te donnerai l'heure !!!"
Sioupli donnez argent...
Facile de faire la manche, pas simple quand on doit participer vraiment !!!
Plus facile de prendre le pognon des autres que de montrer l'exemple, hein ?!
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Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Pas de chance pour toi la cotisation à leur parti et fonction aussi des émoluments liés à leurs mandats!Minos de Rhadamanthe a écrit:La NUPPES, veut une caisse, que ses députés surpayés participent en donnant leurs émolument en liquide non déclaré... (3000 € / mois!)
Facile de faire la manche, pas simple quand on doit participer vraiment !!!
Plus facile de prendre le pognon des autres que de montrer l'exemple, hein ?!
La Gauche, c'est : "Donnes moi ta montre, je te donnerai l'heure !!!"
Sioupli donnez argent...
Dans mon parti la "phalange" c'est 10 % du salaire! Un élu ne peut garder que ce qui lui est nécessaire pour son travail auprès de ses électeurs!
André de Montalembert- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Vladimir de Volog красны a écrit:
La Mélenchonie c'est la même chanson "tous les morveux et bons à riens : descendez dans la rue, pour tenter de voler le blé des autres qui bossent".
Et bien non, vous l'aurez dans le cul : dansez maintenant.
Jeannot Lapin- Sage
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Officiellement... Mais je REPOSE la question QUID des 3000 € en liquide qu'ils se mangent tous les mois ?!!!*Ca m'étonnerai bien qu'ils les donnent pour la caisse des idiots utiles... Les pires rapiats sont à Gauche c'est connu !!!Dédé 2B a écrit:Pas de chance pour toi la cotisation à leur parti et fonction aussi des émoluments liés à leurs mandats!Minos de Rhadamanthe a écrit:La NUPPES, veut une caisse, que ses députés surpayés participent en donnant leurs émolument en liquide non déclaré... (3000 € / mois!)
Facile de faire la manche, pas simple quand on doit participer vraiment !!!
Plus facile de prendre le pognon des autres que de montrer l'exemple, hein ?!
La Gauche, c'est : "Donnes moi ta montre, je te donnerai l'heure !!!"
Sioupli donnez argent...
Dans mon parti la "phalange" c'est 10 % du salaire! Un élu ne peut garder que ce qui lui est nécessaire pour son travail auprès de ses électeurs!
Minos de Rhadamanthe- Sage
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Vladimir de Volog красны a écrit:Le saviez-vous ?
Seulement 7% des actifs favorables à la retraite à 64 ans
Mais,
93% des actifs sont opposés à la retraite à 64 ans
Vous avez bien lu.
Seuls 7% des actifs sont favorables à la réforme voulue par le chef de l’État. Un chiffre explosif, issu d’une étude de l’Institut Montaigne et publié par Le Parisien mi-janvier.
Raison de plus pour le dire haut et fort les 7 et 11 février prochain.
Aucune réponse des macronnards, curieux non ???
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Face au rejet massif le gouvernement doit retirer sa réforme
vendredi 3 février 2023.
Communiqué issu de l’intersyndicale du 31 janvier (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU, UNef, VL, Fage, FIDL, MNL).
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.
Paris le 31 janvier 2023
vendredi 3 février 2023.
Communiqué issu de l’intersyndicale du 31 janvier (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, Solidaires, FSU, UNef, VL, Fage, FIDL, MNL).
A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales, ce 31 janvier a confirmé la très forte détermination à refuser le projet de réforme des retraites présentée par le gouvernement.
Plus de 2,5 millions travailleurs et travailleuses, du public comme du privé, jeunes et retraité.e.s, se sont mobilisés, par la grève et/ou ont manifesté sur l’ensemble du territoire. Cette mobilisation d’ampleur fait suite à celle du 19 janvier qui avait rassemblé près de 2 millions de personnes. La jeunesse s’est particulièrement mobilisée aujourd’hui pour refuser la précarité grandissante que promet le gouvernement.
La population soutient les revendications des organisations syndicales qui s’opposent au recul de l’âge légal de départ à 64 ans et à l’allongement de la durée de cotisations. 9 travailleurs sur 10 rejettent la réforme, 2/3 de la population soutiennent les mobilisations.
Personne ne s’est laissé tromper par la propagande du gouvernement.
Les organisations syndicales dénoncent ainsi le mail du ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, envoyé tant à des agents publics qu’à des salariés de droit privé, présentant une liste d’arguments en faveur de la réforme des retraites.
Les organisations syndicales n’acceptent pas les propos tenus par la Première ministre, ce dimanche, indiquant que, selon elle, « l’âge de départ à 64 ans n’est plus négociable ». Pour les organisations syndicales le recul de l’âge de départ n’a jamais été négociable ! Les propositions alternatives formulées par elles sont toutes restées lettre morte ! Cela démontre le jusqu’au-boutisme du gouvernement, sourd au rejet exprimé par la totalité des organisations syndicales et l’immense majorité des citoyens.
Rien ne justifie une réforme aussi injuste et brutale. Le gouvernement doit entendre le rejet massif de ce projet et le retirer.
L’intersyndicale appelle toute la population à se mobiliser par la grève et la manifestation encore plus massivement le mardi 7 février puis le samedi 11 février pour dire non à cette réforme. Elle appelle, d’ici là, à multiplier les actions, initiatives, réunions ou assemblées générales partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève.
L’intersyndicale se réunira le mardi 7 février au soir.
Paris le 31 janvier 2023
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Retraites – Attention, énorme arnaque : la pension à 1200 euros brut minimum ne concerne que… 0,002% des salariés !
Pas de pension retraite en dessous de 1200 euros brut ?
Les macronistes sont très fiers de pouvoir l’annoncer.
Sauf que… c’est une énorme douille, il n’y a rien derrière.
Premièrement, c’était déjà dans la loi depuis 2003, il suffisait de l’appliquer.
Surtout, c’est pour une carrière complète au SMIC.
Donc cela ne concerne que 0,002% des salariés.
C’est ça le progrès pour Macron :
voler deux années à tous les travailleurs et travailleuses du pays, en moyenne 36 210 euros par personne, et augmenter de moins de 100 euros une personne sur 50 000.
Et après il s’étonne que 93 % des Français rejettent son projet. [/size]
https://www.gauchemip.org/spip.php?article42994
Pas de pension retraite en dessous de 1200 euros brut ?
Les macronistes sont très fiers de pouvoir l’annoncer.
Sauf que… c’est une énorme douille, il n’y a rien derrière.
Premièrement, c’était déjà dans la loi depuis 2003, il suffisait de l’appliquer.
Surtout, c’est pour une carrière complète au SMIC.
Donc cela ne concerne que 0,002% des salariés.
C’est ça le progrès pour Macron :
voler deux années à tous les travailleurs et travailleuses du pays, en moyenne 36 210 euros par personne, et augmenter de moins de 100 euros une personne sur 50 000.
Et après il s’étonne que 93 % des Français rejettent son projet. [/size]
https://www.gauchemip.org/spip.php?article42994
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Alors veaulog, tes kermesses de rue vont dépasser les 2% de la population cette fois ?
Il me semble que ça faiblit côté révolo cégéteux et consorts, l'ambiance n'y est plus, les salariés hésitent à faire grève, ça coûte trop cher en ces temps de disette.
Vous vouliez tout bloquer, faire tout péter (tu l'as dis toi-même), faire cette fameuse jonction des luttes dont vous rêvez, mais rien n'arrive, chacun reste dans son coin, la CFDT bande à part et les partis d'extrême gauche, notamment LFI, sont absents.
Outre les querelles internes à LFI, qui tombent très mal, le retrait des affaires de mélenchon et sa "boétisation" font très mal au parti. En ce moment par exemple, il aurait été en avant dans les manifs, les interviews et autres estrades dite populaires.
Là, rien, nada, il ne se passe plus rien, vous êtes totalement invisibilisés. Et la seule initiative à caractère nombrilesque que prend méluche de lancer une manif est un bide total avec 12 000 batteurs de pavé seulement ! un camouflet remarquable !
Le Bompard de service est totalement absent, muet, s'exprime très peu tant il sait qu'il est mauvais. Ce mec a l'équation personnelle d'une huître creuse en été, qui s'apprête à crever la gueule ouverte sur le rivage. Ce changement majeur d'avec son prédécesseur fait tâche. En plus, il est très contesté en interne et ne tiendra pas longtemps le poste.
Quatennens, qui est aussi pas mauvais au plan de la tchatche d'estrade et de salon est interdit de parole à cause de son affaire....et les bonnes femmes fieuses "veillent" sur lui....
Bref, c'est le foutoir total chez les fieux et je pense que ce n'est que le début, le consensus des élus pour plus de démocratie à LFI étant fort et durable. La situation stalinienne de la direction voulue par le merluchon (une seule ligne, un seul chef et fermez-là) ne peut pas durer. Le parti n'échappera pas à une épuration et à des changements majeurs au plan de son fonctionnement et de sa démocratie interne, qui est à bâtir.
Avant d'aller faire des leçons à la terre entière et de jalouser les milliardaires, vous seriez mieux inspirés de balayer devant votre porte, ça pue et c'est totalement dégueu !
Jean-Louis de Toqueville- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Vladimir de Volog красны a écrit:Retraites – Attention, énorme arnaque : la pension à 1200 euros brut minimum ne concerne que… 0,002% des salariés !
Pas de pension retraite en dessous de 1200 euros brut ?
Les macronistes sont très fiers de pouvoir l’annoncer.
Sauf que… c’est une énorme douille, il n’y a rien derrière.
Premièrement, c’était déjà dans la loi depuis 2003, il suffisait de l’appliquer.
Surtout, c’est pour une carrière complète au SMIC.
Donc cela ne concerne que 0,002% des salariés.
C’est ça le progrès pour Macron :
voler deux années à tous les travailleurs et travailleuses du pays, en moyenne 36 210 euros par personne, et augmenter de moins de 100 euros une personne sur 50 000.
Et après il s’étonne que 93 % des Français rejettent son projet. [/size]
https://www.gauchemip.org/spip.php?article42994
Vladimir de Volog- Vénérable
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Vladimir de Volog- Vénérable
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Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Pour info, les fraudes qu'on nous met en avant sans arrêt avec 500 000 fonctionnaires qui nous scrutent seraient de l'ordre de 20 milliards dus à la TVA très principalement.
La chasse contre l'optimisation est une chasse à la virgule pour emmerder des gens qui font tout légalement.
Le code des impôts est volontaire flou et les punitions totalement abusives. Il y a par ailleurs des protégés des ministères, généralement leur famille, que le fisc évite de scruter.
Par contre il y a une autre fraude qui existe et qui est bien plus : la fraude sociale. Elle est de l'ordre de la centaine de milliards et relève généralement du détournement de fond.
Ce sont les syndicats et les associations gérant les immigrés qui sont à la manœuvre.
Sans oublier, et ce n'est pas compté, la bienveillance des hôpitaux qui les héberge et les nourrit (alors qu'ils touchent déjà logement et RSA) même quand ils ne sont pas malades.
Les syndicats en France, sont une espèce de détournement de fonds publics et sociaux privés. Quand vous manifestez avec eux, vous entretenez leur système mafieux. Et derrière eux il y a les politiques, qui vivent de cet affrontement artificiel qui fait croire qu'il est dans l'intérêt des particuliers d'avoir plus d'Etat.
Et pendant ce temps l'Etat qui s'occupe de votre pognon, ne s'occupe pas des routes ni de la police, ni du bon fonctionnement des réseaux et font des économie sur nos armées même avec l'ennemi à nos frontières... car tout ce qui intéresse ces hauts fonctionnaires c'est votre fric dans leur poche.
La chasse contre l'optimisation est une chasse à la virgule pour emmerder des gens qui font tout légalement.
Le code des impôts est volontaire flou et les punitions totalement abusives. Il y a par ailleurs des protégés des ministères, généralement leur famille, que le fisc évite de scruter.
Par contre il y a une autre fraude qui existe et qui est bien plus : la fraude sociale. Elle est de l'ordre de la centaine de milliards et relève généralement du détournement de fond.
Ce sont les syndicats et les associations gérant les immigrés qui sont à la manœuvre.
Sans oublier, et ce n'est pas compté, la bienveillance des hôpitaux qui les héberge et les nourrit (alors qu'ils touchent déjà logement et RSA) même quand ils ne sont pas malades.
Les syndicats en France, sont une espèce de détournement de fonds publics et sociaux privés. Quand vous manifestez avec eux, vous entretenez leur système mafieux. Et derrière eux il y a les politiques, qui vivent de cet affrontement artificiel qui fait croire qu'il est dans l'intérêt des particuliers d'avoir plus d'Etat.
Et pendant ce temps l'Etat qui s'occupe de votre pognon, ne s'occupe pas des routes ni de la police, ni du bon fonctionnement des réseaux et font des économie sur nos armées même avec l'ennemi à nos frontières... car tout ce qui intéresse ces hauts fonctionnaires c'est votre fric dans leur poche.
Jeannot Lapin- Sage
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Retraites (France) : l’exécutif s’enfonce, la majorité panique
Déjà en proie à une mobilisation sociale qu’il n’imaginait pas si forte, le gouvernement se retrouve confronté aux critiques de plus en plus audibles de son propre camp. Les faux pas de communication viennent assombrir un peu plus l’horizon de l’exécutif. La semaine parlementaire et sociale qui s’ouvre pourrait lui être fatale.
La consigne est pourtant explicite, venue du plus haut sommet de l’État. Pour les soutiens du président de la République, l’urgence est à « se déployer » pour « expliquer, expliquer et encore expliquer les enjeux » de la réforme des retraites, comme il l’a martelé en conseil des ministres le 18 janvier. Mardi soir, la première ministre a demandé aux parlementaires de la majorité de « faire vivre l’esprit d’équipage ». « Nous aurons besoin de vous au Parlement, sur les plateaux, dans la PQR [presse quotidienne régionale – ndlr], sur le terrain. »
L’auditoire n’a rien dit, mais il n’en pensait pas moins. Une élue influente de la majorité résume l’état d’esprit ambiant : « Franchement, qui a envie d’aller se prendre des gifles pour défendre cette réforme ? » Dans la majorité, la pluie de réunions publiques dont rêvait Matignon a laissé place à un grand concours de discrétion. Si bien que trouver des parlementaires prêts à « vendre » la réforme dans leur circonscription relève de la quête du Graal.
« Franchement, j’ai déjà toutes les cérémonies de vœux qui s’enchaînent, plaide le député Horizons Frédéric Valletoux. Je n’ai pas le temps. » Comme plusieurs de ses collègues, l’ancien maire de Fontainebleau (Seine-et-Marne) assure qu’il a reçu « dix mails à tout casser » sur le sujet et que personne ne l’interpelle là-dessus sur le terrain. Nadia Hai, élue Renaissance des Yvelines, jure qu’elle organisera des réunions ouvertes au public et à la presse. Mais pas tout de suite : « Pour l’instant, on est en procédure d’amendement, il faut attendre un peu. »
Certains s’y hasardent toutefois, non sans précaution. Le président de la commission des affaires économiques, Guillaume Kasbarian, a organisé une réunion publique à Chartres (Eure-et-Loir) jeudi soir, sous la protection de quatre agents de sécurité. Benjamin Haddad, son collègue Renaissance, a privatisé un bar-tabac du XVIe arrondissement de Paris pour y défendre la réforme – dans une circonscription qui a voté à 81 % pour Emmanuel Macron le 24 avril 2022. Une autre encore, réputée de l’aile « sociale » du groupe, a préféré annuler la réunion initialement ouverte à la presse pour la transformer en « réunion d’information aux militants » en petit comité. Moins risqué.
Au gouvernement, la tendance est la même. Malgré l’appel à la mobilisation du chef de l’État, rares sont les ministres à porter le fer. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a fait savoir qu’il n’organiserait pas de réunions publiques sur le sujet – uniquement des « déplacements thématiques », plus simples à baliser. Gabriel Attal, son collègue chargé des comptes publics, est pour l’instant le seul à se plier à l’exercice. Non sans assurer ses arrières.
À Olivet (Loiret), où il animait le 19 janvier une réunion sur le sujet, le ministre est sorti ravi des échanges. Et pour cause : « Aucun opposant à la réforme ne s’est exprimé », relève France Bleu, qui y était. Mieux, les 80 personnes présentes avaient été « exclusivement invitées » par la députée Renaissance de la circonscription, Stéphanie Rist. Et la station locale de conclure : « Une sorte de réunion privée, plus que publique. »
Conscient de la réticence collective à défendre la réforme, un ministre se veut compréhensif. « Tout le monde se souvient des législatives, où nos candidats se sont fait pilonner sur le sujet », explique-t-il. Dans une boucle de messagerie qu’il partage avec des député·es, un autre membre du gouvernement raconte avoir vu monter l’inquiétude ces derniers jours.
À la question d’un badaud, croisé en circonscription, un élu de la majorité y raconte par exemple à ses collègues qu’il n’a « même pas su quoi lui répondre ». « On n’y arrive pas, on s’en rend compte sur le terrain, reconnaît une députée Renaissance. La réforme est inexplicable en moins de trois heures, les gens ne pensent qu’à la mesure d’âge. C’est impossible de leur expliquer qu’il y a des avancées. »
Plus inquiétant encore, des voix de plus en plus nombreuses dans la majorité font entendre leurs réserves quant à la réforme. À ce jeu-là, François Bayrou n’est pas en reste. Le président du MoDem, par ailleurs haut-commissaire au Plan, a redit lors de ses vœux à la presse mercredi toutes ses réserves sur une réforme « améliorable », évoquant les « difficultés » qu’elle soulève. Deux jours plus tôt, Élisabeth Borne avait ironisé sur la « créativité » du MoDem et sèchement balayé la proposition formulée par des députés du groupe centriste de rouvrir le débat sur les 35 heures.
(médiapart).
Déjà en proie à une mobilisation sociale qu’il n’imaginait pas si forte, le gouvernement se retrouve confronté aux critiques de plus en plus audibles de son propre camp. Les faux pas de communication viennent assombrir un peu plus l’horizon de l’exécutif. La semaine parlementaire et sociale qui s’ouvre pourrait lui être fatale.
La consigne est pourtant explicite, venue du plus haut sommet de l’État. Pour les soutiens du président de la République, l’urgence est à « se déployer » pour « expliquer, expliquer et encore expliquer les enjeux » de la réforme des retraites, comme il l’a martelé en conseil des ministres le 18 janvier. Mardi soir, la première ministre a demandé aux parlementaires de la majorité de « faire vivre l’esprit d’équipage ». « Nous aurons besoin de vous au Parlement, sur les plateaux, dans la PQR [presse quotidienne régionale – ndlr], sur le terrain. »
L’auditoire n’a rien dit, mais il n’en pensait pas moins. Une élue influente de la majorité résume l’état d’esprit ambiant : « Franchement, qui a envie d’aller se prendre des gifles pour défendre cette réforme ? » Dans la majorité, la pluie de réunions publiques dont rêvait Matignon a laissé place à un grand concours de discrétion. Si bien que trouver des parlementaires prêts à « vendre » la réforme dans leur circonscription relève de la quête du Graal.
« Franchement, j’ai déjà toutes les cérémonies de vœux qui s’enchaînent, plaide le député Horizons Frédéric Valletoux. Je n’ai pas le temps. » Comme plusieurs de ses collègues, l’ancien maire de Fontainebleau (Seine-et-Marne) assure qu’il a reçu « dix mails à tout casser » sur le sujet et que personne ne l’interpelle là-dessus sur le terrain. Nadia Hai, élue Renaissance des Yvelines, jure qu’elle organisera des réunions ouvertes au public et à la presse. Mais pas tout de suite : « Pour l’instant, on est en procédure d’amendement, il faut attendre un peu. »
Certains s’y hasardent toutefois, non sans précaution. Le président de la commission des affaires économiques, Guillaume Kasbarian, a organisé une réunion publique à Chartres (Eure-et-Loir) jeudi soir, sous la protection de quatre agents de sécurité. Benjamin Haddad, son collègue Renaissance, a privatisé un bar-tabac du XVIe arrondissement de Paris pour y défendre la réforme – dans une circonscription qui a voté à 81 % pour Emmanuel Macron le 24 avril 2022. Une autre encore, réputée de l’aile « sociale » du groupe, a préféré annuler la réunion initialement ouverte à la presse pour la transformer en « réunion d’information aux militants » en petit comité. Moins risqué.
Au gouvernement, la tendance est la même. Malgré l’appel à la mobilisation du chef de l’État, rares sont les ministres à porter le fer. Olivier Véran, le porte-parole du gouvernement, a fait savoir qu’il n’organiserait pas de réunions publiques sur le sujet – uniquement des « déplacements thématiques », plus simples à baliser. Gabriel Attal, son collègue chargé des comptes publics, est pour l’instant le seul à se plier à l’exercice. Non sans assurer ses arrières.
À Olivet (Loiret), où il animait le 19 janvier une réunion sur le sujet, le ministre est sorti ravi des échanges. Et pour cause : « Aucun opposant à la réforme ne s’est exprimé », relève France Bleu, qui y était. Mieux, les 80 personnes présentes avaient été « exclusivement invitées » par la députée Renaissance de la circonscription, Stéphanie Rist. Et la station locale de conclure : « Une sorte de réunion privée, plus que publique. »
Conscient de la réticence collective à défendre la réforme, un ministre se veut compréhensif. « Tout le monde se souvient des législatives, où nos candidats se sont fait pilonner sur le sujet », explique-t-il. Dans une boucle de messagerie qu’il partage avec des député·es, un autre membre du gouvernement raconte avoir vu monter l’inquiétude ces derniers jours.
À la question d’un badaud, croisé en circonscription, un élu de la majorité y raconte par exemple à ses collègues qu’il n’a « même pas su quoi lui répondre ». « On n’y arrive pas, on s’en rend compte sur le terrain, reconnaît une députée Renaissance. La réforme est inexplicable en moins de trois heures, les gens ne pensent qu’à la mesure d’âge. C’est impossible de leur expliquer qu’il y a des avancées. »
Plus inquiétant encore, des voix de plus en plus nombreuses dans la majorité font entendre leurs réserves quant à la réforme. À ce jeu-là, François Bayrou n’est pas en reste. Le président du MoDem, par ailleurs haut-commissaire au Plan, a redit lors de ses vœux à la presse mercredi toutes ses réserves sur une réforme « améliorable », évoquant les « difficultés » qu’elle soulève. Deux jours plus tôt, Élisabeth Borne avait ironisé sur la « créativité » du MoDem et sèchement balayé la proposition formulée par des députés du groupe centriste de rouvrir le débat sur les 35 heures.
(médiapart).
Vladimir de Volog- Vénérable
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Re: Dates de mobilisation, mardi 7 et samedi 11 février.
Le MoDem et Horizons assument le rapport de force
Dans le groupe dirigé par Jean-Paul Mattei, une poignée d’élu·es ont même fait savoir qu’ils et elles ne se voyaient pas voter le texte « en l’état ». C’est le cas de Richard Ramos, qui se dit favorable à une réforme « mais pas celle-là et pas comme ça ». Le député du Loiret ne mâche pas ses mots sur la communication du gouvernement et les éléments de langage « hors sol » distillés lors des réunions de travail. « Olivier Dussopt n’a rien compris, cingle-t-il. Se contenter de dire qu’il faut faire de la “pédagogie” et asséner des chiffres comme un tracteur, ça ne fait pas de la politique ! »
« Contrairement à ce que croient certains, les Français sont un peuple mature politiquement, qui ne fait pas la gueule pour faire la gueule, poursuit le député MoDem. Mais quand ils se rendent compte qu’ils vont finir leur vie professionnelle au RSA – car ils savent bien que les boîtes vont continuer à virer les gens –, c’est une humiliation… »
Chez l’autre partenaire de la majorité, Horizons, la réception de la réforme n’est pas plus rassurante pour le pouvoir. Sur les trente membres que compte le groupe, six envisagent de s’abstenir ou de voter contre le texte, selon un comptage de La Chaîne parlementaire (LCP). Parmi eux, Jean-Charles Larsonneur s’est dit « guère enthousiaste » devant une réforme qu’il juge « assez brutale » et trop peu « ambitieuse ». Son collègue Yannick Favennec n’a pas caché non plus son opposition à un texte dont il regrette l’absence de « justice sociale ».
En réunion de groupe, le président des député·es Horizons, Laurent Marcangeli, a promis de porter auprès d’Élisabeth Borne une série de revendications, parmi lesquelles l’instauration d’une clause de revoyure en 2027, une meilleure prise en compte des carrières longues ou une amélioration de la situation des femmes. « Le message qu’il va lui tenir, c’est : soit on avance sur ces sujets, soit je ne répondrai pas de mon groupe », décrypte un cadre du parti. Les fidèles du chef de l’État rient jaune : c’est l’ancien premier ministre, favorable à une retraite à 65, 66 ou 67 ans, qui vient les titiller sur la brutalité de leur réforme.
Plus ça avance, plus ceux qui doutent sont nombreux. Il y a un effet de contagion. Un proche d’Édouard Philippe
Comme le MoDem, le parti d’Édouard Philippe semble décidé à faire entendre sa voix dans la séquence ; quitte à laisser l’exécutif à ses galères. « On finira par voter le texte, très majoritairement, pense un cadre du groupe. Mais on ne va certainement pas se griller là-dessus. Ce n’est pas notre réforme, ce n’est pas celle qu’Édouard aurait faite, et personne n’a l’intention de prendre des baffes pour ce gouvernement. En séance, on va faire le strict minimum. »
D’où l’appel à « l’esprit d’équipage » lancé par Élisabeth Borne aux trois groupes de la majorité. Car la mer est agitée en interne. Lors d’un déjeuner récent, une passe d’armes a opposé Olivier Dussopt à plusieurs député·es, dont l’élu Horizons Thierry Benoit, qui réclamaient l’instauration d’une clause de revoyure en 2027. « Mais quel est le problème, franchement, à mettre une clause de revoyure ? Si c’est comme ça, moi, je ne voterai pas ! », a fini par s’emporter le parlementaire d’Ille-et-Vilaine.
« Franchement, aucun président de groupe de la majorité, que ce soit à Renaissance, à Horizons ou au MoDem, n’est en mesure de tenir ses troupes », glisse un proche d’Édouard Philippe. Même au sein du parti présidentiel, les critiques se font de plus en plus audibles. Elles émanent des élu·es du petit parti En Commun, dont l’ancienne ministre Barbara Pompili, mais pas seulement. « S’ils vous disent que tout va bien, ils mentent, observe le même interlocuteur philippiste. Ça ne va pas fort dans la majo, et plus ça avance, plus ceux qui doutent sont nombreux. Il y a un effet de contagion. »
(médiapart)
Dans le groupe dirigé par Jean-Paul Mattei, une poignée d’élu·es ont même fait savoir qu’ils et elles ne se voyaient pas voter le texte « en l’état ». C’est le cas de Richard Ramos, qui se dit favorable à une réforme « mais pas celle-là et pas comme ça ». Le député du Loiret ne mâche pas ses mots sur la communication du gouvernement et les éléments de langage « hors sol » distillés lors des réunions de travail. « Olivier Dussopt n’a rien compris, cingle-t-il. Se contenter de dire qu’il faut faire de la “pédagogie” et asséner des chiffres comme un tracteur, ça ne fait pas de la politique ! »
« Contrairement à ce que croient certains, les Français sont un peuple mature politiquement, qui ne fait pas la gueule pour faire la gueule, poursuit le député MoDem. Mais quand ils se rendent compte qu’ils vont finir leur vie professionnelle au RSA – car ils savent bien que les boîtes vont continuer à virer les gens –, c’est une humiliation… »
Chez l’autre partenaire de la majorité, Horizons, la réception de la réforme n’est pas plus rassurante pour le pouvoir. Sur les trente membres que compte le groupe, six envisagent de s’abstenir ou de voter contre le texte, selon un comptage de La Chaîne parlementaire (LCP). Parmi eux, Jean-Charles Larsonneur s’est dit « guère enthousiaste » devant une réforme qu’il juge « assez brutale » et trop peu « ambitieuse ». Son collègue Yannick Favennec n’a pas caché non plus son opposition à un texte dont il regrette l’absence de « justice sociale ».
En réunion de groupe, le président des député·es Horizons, Laurent Marcangeli, a promis de porter auprès d’Élisabeth Borne une série de revendications, parmi lesquelles l’instauration d’une clause de revoyure en 2027, une meilleure prise en compte des carrières longues ou une amélioration de la situation des femmes. « Le message qu’il va lui tenir, c’est : soit on avance sur ces sujets, soit je ne répondrai pas de mon groupe », décrypte un cadre du parti. Les fidèles du chef de l’État rient jaune : c’est l’ancien premier ministre, favorable à une retraite à 65, 66 ou 67 ans, qui vient les titiller sur la brutalité de leur réforme.
Plus ça avance, plus ceux qui doutent sont nombreux. Il y a un effet de contagion. Un proche d’Édouard Philippe
Comme le MoDem, le parti d’Édouard Philippe semble décidé à faire entendre sa voix dans la séquence ; quitte à laisser l’exécutif à ses galères. « On finira par voter le texte, très majoritairement, pense un cadre du groupe. Mais on ne va certainement pas se griller là-dessus. Ce n’est pas notre réforme, ce n’est pas celle qu’Édouard aurait faite, et personne n’a l’intention de prendre des baffes pour ce gouvernement. En séance, on va faire le strict minimum. »
D’où l’appel à « l’esprit d’équipage » lancé par Élisabeth Borne aux trois groupes de la majorité. Car la mer est agitée en interne. Lors d’un déjeuner récent, une passe d’armes a opposé Olivier Dussopt à plusieurs député·es, dont l’élu Horizons Thierry Benoit, qui réclamaient l’instauration d’une clause de revoyure en 2027. « Mais quel est le problème, franchement, à mettre une clause de revoyure ? Si c’est comme ça, moi, je ne voterai pas ! », a fini par s’emporter le parlementaire d’Ille-et-Vilaine.
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Vladimir de Volog- Vénérable
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