Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
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Les saints du mois de mai -
19 mai
Saint Yves de Kermartin -mise à jour-
né 1253 17 octobre Manoir de Kermartin à Minihy (Duché de Bretagne) - 1303-19 mai Trégor (Duché de Bretagne)
fut un prêtre et official du diocèse de Tréguier
Saint Yves:
Les différentes appellations de ce personnage:
Yves Hélory de Kermartin,
ou Yves de Tréguier,
ou Erwan Helouri en breton...
- lectures –Sirac le Sage 4 : 1-10; Luc 12 : 32-34
----.
-vécut sous les règnes des rois de France Louis IX (1226-1270) ;
Philippe III le Hradi (1270-1285);
Philippe IV le Bel (1285-1314).
Considération:
comme ayant consacré sa vie à la justice et aux pauvres,
il est canonisé le 19 mai 1347 par le pape Clément VI. ¸
Saint Yves est le saint patron de toutes les professions de justice et de droit,
notamment celle d’avocat. Il est également saint patron de la Bretagne
et est à source d'un grand pardon à l'occasion de la fête de la Saint-Yves
tous les ans à Tréguier.
-VOIR LA VIDÉO a la fin.
----.
-Citation du livre plus bas indiqué, page 8:
«Albert-le-Grand, et d'après lui, M. Ropartz, dans sa vie de saint Yves ( 1 ) ,
nous apprennent que le Duc de Bretagne , Charles de Blois (1341-1364) :
avait, pour ce saint, une grande dévotion ; et qu'il occupa les loisirs
de sa captivité en Angleterre après la bataille de la Roche-Derrien ( 1347) ,
à composer une vie de saint Yves.»
-------
-canonisé en 1347 par Clément VI;
-appelé comme conseiller juridique par l’archidiacre de Rennes;
-l’évêque de la ville l’ordonne prêtre et lui assigna une paroisse;
-il plaidait pour les pauvres,
les veuves et les orphelins contre les riches et les autorités;
-en 1293 (ou 1298) il transforme le manoir ayant appartenu à ses parents
(il fonde ainsi)
en un hospice, un orphelinat et une chapelle.
---------
Yves (Ewan de son nom breton) naquit en 1253,
sous le règne de Saint Louis (né 1214- 1270),
au manoir de Kermartin, à Minihy-Tréguier, en Bretagne.
Enfant de petits nobles bretons, il étudia la grammaire
auprès du recteur de Pleubian,
et il fut éduqué et protégé par Jean de Kerc’hoz,
son précepteur de sept ans plus âgé que lui.
Premier témoignage de son précepteur:
« De quelques sept ans son aîné, les parents d’Yves lui avaient confié son instruction.
À plus de quatre vingt dix ans, il sera le premier témoin
à figurer dans les actes de canonisation…
Il a toujours habité dans le manoir de Kerc’hoz en Pleubian …
hormis les années durant lesquelles il l’a accompagné à Paris puis à Orléans.
Il le connaît donc depuis son plus jeune âge,
ainsi que ses parents au mariage desquels il était présent.
Il rapporte un fait important de l’enfance d’Yves…
Sa mère lui avait un jour confié, en présence de son père
et sans que personne d’autre ait été présent qu’Yves lui-même,
avoir été avertie en songe
que son fils deviendrait un saint,
dans le manoir de Kermartin. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-est-un-personnage-important-dans-la-vie-de-saint-yves/
Il étudia d'abord le droit, puis la théologie,
à Orléans et Paris.
Dès sa naissance, l’Université de Paris avait établi des messagers
qui se chargeaient d’aller chercher dans les provinces,
et de conduire à Paris les jeunes gens qui voulaient venir y étudier.
Lorsqu’Yves atteignit l’âge de 14 ans, ses parents décidèrent de l’envoyer à l’Université de Paris,
pour qu’il y suive des enseignements
de philosophie,
de théologie
et de droit,
accompagné de son précepteur Jean de Kerc’hoz.
Le voyage étant long et non sans dangers,
le convoi de plusieurs jeunes bretons,
tous escholiers de droit, fut escorté de messagers de l’Université de Paris
et d’hommes d’armes auxquels se joignit le seigneur de Kermartin lui-même.
Autre témoignage de son précepteur:
« Dom Yves fut un homme d’une grande humilité et d’une grande bonté.
Cela je l’ai vu à tous ses actes extérieurs, c’est-à-dire
à sa manière de parler, de saluer, de marcher, de prier,
de se comporter avec tous et principalement avec les pauvres :
en tout il se montrait humble. Il s’habillait aussi d’un habit humble et bon marché,
(…) et pendant les douze ans qui précédèrent sa mort il se chaussait,
à la manière des Cisterciens, de souliers hauts à courroies. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-temoigne-de-la-simplicite-dyves/
De retour dans sa Bretagne natale, et ordonné prêtre,
il exerça dans son diocèse des fonctions judiciaires.
Cependant, ce brillant juriste n'en continuait pas moins à mener une vie mondaine.
On dit que sa conversion, qui se fit sous l'influence des franciscains, fut spectaculaire.
Il serait entré un jour dans un hôpital de Tréguier
richement et élégamment vêtu
et en serait ressorti presque aussitôt portant un habit de bure,
ayant donné les différentes pièces de son vêtement à des pauvres.
Les pauvres devinrent bientôt
l'objet principal de sa sollicitude :
Yves se fit leur avocat,
la voix des sans-voix,
leur défenseur auprès des hommes et de Dieu.
Il sut intercéder pour eux, mais aussi leur parler de Dieu,
en un temps où certains prêtres estimaient que s'adresser à des paysans et des pêcheurs,
c'était perdre son temps.
Yves, tel que le raconte
le Sage de l'Ancien Testament,
- c'est la première lecture de notre messe en sa fête:
« Mon fils, ne refuse pas au pauvre sa subsistance
et ne fais pas languir le miséreux.
Ne fais pas souffrir celui qui a faim, n'exaspère pas l'indigent.
Ne t'acharne pas sur un cœur exaspéré,
ne fais pas languir après ton aumône le nécessiteux.
Ne repousse pas le suppliant durement éprouvé,
ne détourne pas du pauvre ton regard.
Ne détourne pas tes yeux du nécessiteux,
ne donne à personne l'occasion de te maudire.
Si quelqu'un te maudit dans sa détresse,
son Créateur exaucera son imprécation.
Fais-toi aimer de la communauté, devant un grand baisse la tête.
Prête l'oreille au pauvre et rends-lui son salut avec douceur.
Délivre l'opprimé des mains de l'oppresseur
et ne sois pas lâche en rendant la justice.
Sois pour les orphelins un père
et comme un mari pour leurs mères.
Et tu seras comme un fils du Très-Haut
qui t'aimera plus que ne fait ta mère. »
savait que le souci des humbles est au plus haut point agréable à Dieu.
Lui-même se fit pauvre avec eux. Il leur abandonnait ses revenus.
Advocatus erat, sed non latro, res mirabilis populo :
Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens
(Dicton du XIIIe siècle ).
Les procès qu’Yves plaida comme avocat le rendirent célèbre dans le peuple
autant pour l’habileté de ses plaidoiries que par son désintéressement,
(statue de l’église d’Irvillac, du département du Finistère dans la région Bretagne)
puisqu’il ne demandait pas d’honoraires aux pauvres, aux veuves et aux orphelins.
C’est ainsi qu’Yves de Tréguier est non seulement devenu le proverbial protecteur des pauvres,
des veuves et des orphelins, mais aussi le saint patron des avocats
et même de tous les gens de loi (notaires, avoués, huissiers, etc.).
Dans ses dernières années, il se fit prédicateur itinérant dans son diocèse.
Il mourut le 19 mai 1303, au retour d'un pèlerinage.
Sa popularité ne fit que croître.
Son culte (et sa popularité auprès du peuple le chante)
est encore bien vivant aujourd’hui,
en Bretagne surtout, mais très populaire en plusieurs endroits...
Yves est le patron céleste des juristes.
Depuis 1924, il est aussi patron secondaire de la Bretagne.
Chaque année, le jour anniversaire de sa mort,
a lieu le « pardon des pauvres »,
pour rappeler que le cœur de ce prêtre était rempli du désir de servir le petit peuple.
-------------------------
Document écrit sur jpg (image): doit être agrandi pour le lire...
cliquer sur le lien
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2a/491_Saint-Yves-de-V%C3%A9rit%C3%A9_Image_de_d%C3%A9votion.jpg
-------.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=wApt-1bkoUEC&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''sa vie'' plusieurs occurrences /
/''Charles de Blois'' 7 occurrences / ''avocat'' 3 occurrences / ''pauvres'' 1 occurrence /
/ ''amour'' 1 occurrence / ''procès'' 6 occurrences / ''confesseur'' 4 occurrences /
/''Église'' avec l'É majuscule ou l'é minuscule 11 occurrences / ''miracle'' 2 occurrences /
/''canonisation'' 7 occurrences / ///////////// etc. /
---.
---.
À suivre
19 mai
Saint Yves de Kermartin -mise à jour-
né 1253 17 octobre Manoir de Kermartin à Minihy (Duché de Bretagne) - 1303-19 mai Trégor (Duché de Bretagne)
fut un prêtre et official du diocèse de Tréguier
Saint Yves:
Les différentes appellations de ce personnage:
Yves Hélory de Kermartin,
ou Yves de Tréguier,
ou Erwan Helouri en breton...
- lectures –Sirac le Sage 4 : 1-10; Luc 12 : 32-34
----.
-vécut sous les règnes des rois de France Louis IX (1226-1270) ;
Philippe III le Hradi (1270-1285);
Philippe IV le Bel (1285-1314).
Considération:
comme ayant consacré sa vie à la justice et aux pauvres,
il est canonisé le 19 mai 1347 par le pape Clément VI. ¸
Saint Yves est le saint patron de toutes les professions de justice et de droit,
notamment celle d’avocat. Il est également saint patron de la Bretagne
et est à source d'un grand pardon à l'occasion de la fête de la Saint-Yves
tous les ans à Tréguier.
-VOIR LA VIDÉO a la fin.
----.
-Citation du livre plus bas indiqué, page 8:
«Albert-le-Grand, et d'après lui, M. Ropartz, dans sa vie de saint Yves ( 1 ) ,
nous apprennent que le Duc de Bretagne , Charles de Blois (1341-1364) :
avait, pour ce saint, une grande dévotion ; et qu'il occupa les loisirs
de sa captivité en Angleterre après la bataille de la Roche-Derrien ( 1347) ,
à composer une vie de saint Yves.»
-------
-canonisé en 1347 par Clément VI;
-appelé comme conseiller juridique par l’archidiacre de Rennes;
-l’évêque de la ville l’ordonne prêtre et lui assigna une paroisse;
-il plaidait pour les pauvres,
les veuves et les orphelins contre les riches et les autorités;
-en 1293 (ou 1298) il transforme le manoir ayant appartenu à ses parents
(il fonde ainsi)
en un hospice, un orphelinat et une chapelle.
---------
Yves (Ewan de son nom breton) naquit en 1253,
sous le règne de Saint Louis (né 1214- 1270),
au manoir de Kermartin, à Minihy-Tréguier, en Bretagne.
Enfant de petits nobles bretons, il étudia la grammaire
auprès du recteur de Pleubian,
et il fut éduqué et protégé par Jean de Kerc’hoz,
son précepteur de sept ans plus âgé que lui.
Premier témoignage de son précepteur:
« De quelques sept ans son aîné, les parents d’Yves lui avaient confié son instruction.
À plus de quatre vingt dix ans, il sera le premier témoin
à figurer dans les actes de canonisation…
Il a toujours habité dans le manoir de Kerc’hoz en Pleubian …
hormis les années durant lesquelles il l’a accompagné à Paris puis à Orléans.
Il le connaît donc depuis son plus jeune âge,
ainsi que ses parents au mariage desquels il était présent.
Il rapporte un fait important de l’enfance d’Yves…
Sa mère lui avait un jour confié, en présence de son père
et sans que personne d’autre ait été présent qu’Yves lui-même,
avoir été avertie en songe
que son fils deviendrait un saint,
dans le manoir de Kermartin. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-est-un-personnage-important-dans-la-vie-de-saint-yves/
Il étudia d'abord le droit, puis la théologie,
à Orléans et Paris.
Dès sa naissance, l’Université de Paris avait établi des messagers
qui se chargeaient d’aller chercher dans les provinces,
et de conduire à Paris les jeunes gens qui voulaient venir y étudier.
Lorsqu’Yves atteignit l’âge de 14 ans, ses parents décidèrent de l’envoyer à l’Université de Paris,
pour qu’il y suive des enseignements
de philosophie,
de théologie
et de droit,
accompagné de son précepteur Jean de Kerc’hoz.
Le voyage étant long et non sans dangers,
le convoi de plusieurs jeunes bretons,
tous escholiers de droit, fut escorté de messagers de l’Université de Paris
et d’hommes d’armes auxquels se joignit le seigneur de Kermartin lui-même.
Autre témoignage de son précepteur:
« Dom Yves fut un homme d’une grande humilité et d’une grande bonté.
Cela je l’ai vu à tous ses actes extérieurs, c’est-à-dire
à sa manière de parler, de saluer, de marcher, de prier,
de se comporter avec tous et principalement avec les pauvres :
en tout il se montrait humble. Il s’habillait aussi d’un habit humble et bon marché,
(…) et pendant les douze ans qui précédèrent sa mort il se chaussait,
à la manière des Cisterciens, de souliers hauts à courroies. »
http://www.saintyvesfraternity.org/site/fr/jean-de-kerchoz-temoigne-de-la-simplicite-dyves/
De retour dans sa Bretagne natale, et ordonné prêtre,
il exerça dans son diocèse des fonctions judiciaires.
Cependant, ce brillant juriste n'en continuait pas moins à mener une vie mondaine.
On dit que sa conversion, qui se fit sous l'influence des franciscains, fut spectaculaire.
Il serait entré un jour dans un hôpital de Tréguier
richement et élégamment vêtu
et en serait ressorti presque aussitôt portant un habit de bure,
ayant donné les différentes pièces de son vêtement à des pauvres.
Les pauvres devinrent bientôt
l'objet principal de sa sollicitude :
Yves se fit leur avocat,
la voix des sans-voix,
leur défenseur auprès des hommes et de Dieu.
Il sut intercéder pour eux, mais aussi leur parler de Dieu,
en un temps où certains prêtres estimaient que s'adresser à des paysans et des pêcheurs,
c'était perdre son temps.
Yves, tel que le raconte
le Sage de l'Ancien Testament,
- c'est la première lecture de notre messe en sa fête:
« Mon fils, ne refuse pas au pauvre sa subsistance
et ne fais pas languir le miséreux.
Ne fais pas souffrir celui qui a faim, n'exaspère pas l'indigent.
Ne t'acharne pas sur un cœur exaspéré,
ne fais pas languir après ton aumône le nécessiteux.
Ne repousse pas le suppliant durement éprouvé,
ne détourne pas du pauvre ton regard.
Ne détourne pas tes yeux du nécessiteux,
ne donne à personne l'occasion de te maudire.
Si quelqu'un te maudit dans sa détresse,
son Créateur exaucera son imprécation.
Fais-toi aimer de la communauté, devant un grand baisse la tête.
Prête l'oreille au pauvre et rends-lui son salut avec douceur.
Délivre l'opprimé des mains de l'oppresseur
et ne sois pas lâche en rendant la justice.
Sois pour les orphelins un père
et comme un mari pour leurs mères.
Et tu seras comme un fils du Très-Haut
qui t'aimera plus que ne fait ta mère. »
savait que le souci des humbles est au plus haut point agréable à Dieu.
Lui-même se fit pauvre avec eux. Il leur abandonnait ses revenus.
Advocatus erat, sed non latro, res mirabilis populo :
Il était avocat, mais pas voleur, chose admirable pour les gens
(Dicton du XIIIe siècle ).
Les procès qu’Yves plaida comme avocat le rendirent célèbre dans le peuple
autant pour l’habileté de ses plaidoiries que par son désintéressement,
(statue de l’église d’Irvillac, du département du Finistère dans la région Bretagne)
puisqu’il ne demandait pas d’honoraires aux pauvres, aux veuves et aux orphelins.
C’est ainsi qu’Yves de Tréguier est non seulement devenu le proverbial protecteur des pauvres,
des veuves et des orphelins, mais aussi le saint patron des avocats
et même de tous les gens de loi (notaires, avoués, huissiers, etc.).
Dans ses dernières années, il se fit prédicateur itinérant dans son diocèse.
Il mourut le 19 mai 1303, au retour d'un pèlerinage.
Sa popularité ne fit que croître.
Son culte (et sa popularité auprès du peuple le chante)
est encore bien vivant aujourd’hui,
en Bretagne surtout, mais très populaire en plusieurs endroits...
Yves est le patron céleste des juristes.
Depuis 1924, il est aussi patron secondaire de la Bretagne.
Chaque année, le jour anniversaire de sa mort,
a lieu le « pardon des pauvres »,
pour rappeler que le cœur de ce prêtre était rempli du désir de servir le petit peuple.
-------------------------
Document écrit sur jpg (image): doit être agrandi pour le lire...
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https://books.google.ca/books?id=wApt-1bkoUEC&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''sa vie'' plusieurs occurrences /
/''Charles de Blois'' 7 occurrences / ''avocat'' 3 occurrences / ''pauvres'' 1 occurrence /
/ ''amour'' 1 occurrence / ''procès'' 6 occurrences / ''confesseur'' 4 occurrences /
/''Église'' avec l'É majuscule ou l'é minuscule 11 occurrences / ''miracle'' 2 occurrences /
/''canonisation'' 7 occurrences / ///////////// etc. /
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À suivre
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
20mai
saint Bernardin de Sienne (commémoraison) -mise à jour-
né 1380 à Massa Marittima en Toscane, Italie - 1444 20 mai à L'Aquila, Italie
-canonisé 1450 par le pape Nicolas V-pape 1447- 1455 -
- Lectures : -- Actes 4: 8-12; Marc 3: 31-35 - -–
- -au bréviaire - - -Sermon de saint Bernardin sur le Nom de Jésus-
-cliquer sur le lien:
Bernardin de Sienne est un frère franciscain mineur de l'Observance,
prédicateur de grand renom. Il propagea la dévotion au saint nom de Jésus
et pour cela il fut surnommé « l'apôtre de l'Italie » par ses multiples efforts
en faveur du retour de la foi catholique dans son pays en son siècle.
Il a été canonisé en 1450 par le pape Nicolas V... pape 1447- 1455 -
-----.
Bernardin naît le 8 septembre 1380 à Massa Maritima en Toscane (Italie)
d'une illustre famille de Sienne, les Albizeschi.
Il perd sa mère à l'âge de trois ans, et son père à l'âge de six ans,
et il est accueilli dans la maison de sa tante Diana.
Il débute ses études à Massa, puis se rend à Sienne en 1391,
dans la maison de son oncle, qui, sans enfant, l'élève comme son fils.
Il suit pendant deux ans les cours du maître Martino di Ferro, notaire de Casole,
puis des maîtres Onofrio di Loro et Jean de Spolète, avec lesquels il apprend les arts libéraux.
Au cours de son adolescence il témoignait d'une beauté intérieure plus grande encore
que son apparence extérieur très séduisante....
Il suivrait le chemin que la Providence lui avait préparé.
En 1397, après avoir suivi les cours de l'université de droit canon pendant trois ans,
Bernardin rejoint la Confraternité de Notre-Dame,
attachée à l'hôpital Santa Maria della Scala.
En 1400, une épidémie de peste frappe la ville de Sienne.
Bernardin se consacre au service des malades, et, assisté de dix compagnons,
prend l'entière charge de l'hôpital.
Malgré son jeune âge, il est à la hauteur de la tâche,
mais cet engagement héroïque et constant rend sa santé fragile
qu'il dut supporter toute sa vie.
Cette expérience lui fit prendre aussi conscience des valeurs éphémères de cette vie.
Il désirait se retirer du monde pour s'adonner à la vie religieuse.
Après un essai infructueux de vie érémitique,
deux ans plus tard il entra chez les franciscains.
Bernardin reçoit l'habit des frères mineurs de saint François de Sienne,
le 8 septembre 1402.
Il rejoint peu de temps après le monastère de l'étroite observance
de Colombaio sull'Amiata, à l'extérieur de la ville,
là où se trouve actuellement la basilique de l'Observance.
La Basilique de l'Observance (Basilica dell'Osservanza)
se situe dans la campagne proche de Sienne, sur le Colle della Capriola.
Il se révèlera un prédicateur du meilleur style franciscain.
et il savait prêcher aux gens du petit peuple.
Sa renommée rassemblait les foules.
Partout où il se rendait, les églises étaient remplies et débordaient
ce qui l'amena à prêcher sur les places publiques.
Ses sermons pouvaient durer des heures sans lasser les auditeurs.
D'une façon simple et directe, il invitait ses auditeurs
à entrer dans la famille de Jésus, cette famille
à laquelle on accède en faisant la volonté du Père,
en s'unissant ainsi au Seul qui puisse sauver,
comme le disait déjà Simon-Pierre aux foules de Jérusalem.
La première lecture de la messe
a été choisie pour cette raison:
« Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur dit : " Chefs du peuple et anciens,
puisqu'aujourd'hui nous avons à répondre en justice du bien fait à un infirme
et du moyen par lequel il a été guéri, sachez-le bien,
vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël :
c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen,
celui que vous, vous avez crucifié,
et que Dieu a ressuscité des morts,
c'est par son nom et par nul autre
que cet homme se présente guéri devant vous.
C'est lui la pierre que vous, les bâtisseurs, avez dédaignée,
et qui est devenue la pierre d'angle.
Car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes,
par lequel nous devions être sauvés. " »
Bernardin de Sienne refusa plusieurs fois de devenir évêque,
préférant rester simple prêtre.
Il se trouva cependant mêlé aux événements politiques de son temps;
il fut en contact avec les grands de ce monde
et dut aussi assumer des charges importantes dans sa famille religieuse.
Bernardin ne fut pas sans épreuves.
Il fut dénoncé comme hérétique.
Cela n'est pas nouveau: nous l'avons vu dans
de multiples biographies de différents saints et saintes.
Il eut heureusement le pape lui-même pour défenseur.
De santé fragile, épuisé par ses activités, il mourut en 1444,
alors qu'il se rendait au royaume de Naples pour y prêcher.
Sa réputation de sainteté était telle qu'il fut canonisé
six ans seulement après son départ de ce monde.
À suivre pour plus de détails à la biographie qui suit...
-saint Bernardin à partir de 7' 57'' ...
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=hBxCLaSWrSsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table''une seule occurrence la 151e occurrence /''franciscain'' 47 occurrences / ''Nicolas V'' 7 occurrences /
/''pape'' 133 occurrences /''prédication'' 137 occurrences /''Spolète'' 12 occurrences / ''droit canon'' 4 occurrences /
/''Notre-Dame'' 1 occurrence - ''confrères de Notre-Dame'' voir ''confrères'' 4 occurrences /
/''monastère'' 24 occurrences /''hérésie'' 26 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''Mahomet'' et mot de même famille 7 occurrences /''Islam'' 1 occurrence /''sarrasin'' 4 occurrences /
/''schisme'' 36 occurrences / /''schismatique'' 10 occurrences /
/ ''concile'' 48 occurrences /''dogme'' 5 occurrences / ///////////// etc. /
---.
À suivre.
20mai
saint Bernardin de Sienne (commémoraison) -mise à jour-
né 1380 à Massa Marittima en Toscane, Italie - 1444 20 mai à L'Aquila, Italie
-canonisé 1450 par le pape Nicolas V-pape 1447- 1455 -
- Lectures : -- Actes 4: 8-12; Marc 3: 31-35 - -–
- -au bréviaire - - -Sermon de saint Bernardin sur le Nom de Jésus-
-cliquer sur le lien:
- Sermon de saint Bernardin sur le Nom de Jésus:
« Le nom de Jésus est la gloire des prédicateurs,
parce qu'il fait annoncer et entendre sa parole dans une gloire lumineuse.
Comment crois-tu que se soit répandue dans le monde entier
une clarté de foi Si grande, si rapide et si fervente,
sinon parce qu'on a prêché Jésus?
N'est-ce pas par la clarté et la saveur de ce nom que Dieu nous a appelés à son admirable lumière?
À ceux qui ont été illuminés et qui voient la lumière dans cette lumière,
l'Apôtre peut bien dire:
Autrefois, vous n'étiez que ténèbres; maintenant, dans le Seigneur,
vous êtes devenus lumière; vivez comme des fils de la lumière.
Par conséquent, il faut faire connaître ce nom pour qu'il brille,
et ne pas le passer sous silence.
Cependant, il ne doit pas être proclamé
dans la prédication par un cœur impur ou une bouche souillée,
mais il doit être conservé puis proclamé par un ''vase choisi''.
C'est pourquoi le Seigneur dit au sujet de saint Paul:
Cet homme est le vase que j'ai choisi
afin qu'il porte mon Nom auprès des nations païennes,
auprès des rois, et des fils d'Israël. -Actes 9: 15-
Le vase que j'ai choisi, dit-il,
est celui où se montre un liquide très doux et de grand prix,
pour qu'on ait envie de le boire
parce qu'il brille et resplendit dans des vases de choix:
afin qu'il porte mon nom, dit le Seigneur.
Lorsqu'on allume un feu pour nettoyer les champs,
les buissons et les épines, sèches et stériles, se mettent à brûler;
lorsque les ténèbres sont chassées par les rayons du soleil levant,
les voleurs, les vagabonds nocturnes, les cambrioleurs vont se cacher.
C'est ainsi que la prédication de saint Paul,
comme un fracas de tonnerre,
comme un incendie violent,
comme le soleil à son aurore,
faisait disparaître l'incroyance, dissipait l'erreur,
mettait en lumière la vérité, à la manière
dont la cire se liquéfie sous un feu intense.
En effet, il mettait partout le nom de Jésus:
dans ses paroles, ses lettres, ses miracles et ses exemples.
Il louait le nom de Jésus continuellement, il le chantait dans son action de grâce.
De plus, l'Apôtre portait ce nom auprès des rois, des nations païennes et des fils d'Israël,
comme une lumière dont il illuminait les nations du monde,
et partout il s'écriait:
La nuit est bientôt finie, le jour est tout proche.
Rejetons les activités des ténèbres, revêtons-nous pour le combat de la lumière.
Conduisons-nous honnêtement, comme on fait en plein jour.
Il montrait à tous la lampe ardente, posée sur le lampadaire,
annonçant en tout lieu Jésus, le crucifié.
Aussi l'Église, épouse du Christ, toujours appuyée sur son témoignage,
exulte-t-elle en disant avec le Prophète :
Mon Dieu, tu m'as instruit dès ma jeunesse
et je redirai tes merveilles jusqu'à présent, c'est-à-dire toujours.
Le prophète y exhorte aussi en disant:
Chantez le Seigneur en bénissant son nom, de jour en jour proclamez son salut,
c'est-à-dire Jésus le Sauveur. »
Bernardin de Sienne est un frère franciscain mineur de l'Observance,
prédicateur de grand renom. Il propagea la dévotion au saint nom de Jésus
et pour cela il fut surnommé « l'apôtre de l'Italie » par ses multiples efforts
en faveur du retour de la foi catholique dans son pays en son siècle.
Il a été canonisé en 1450 par le pape Nicolas V... pape 1447- 1455 -
-----.
Bernardin naît le 8 septembre 1380 à Massa Maritima en Toscane (Italie)
d'une illustre famille de Sienne, les Albizeschi.
Il perd sa mère à l'âge de trois ans, et son père à l'âge de six ans,
et il est accueilli dans la maison de sa tante Diana.
Il débute ses études à Massa, puis se rend à Sienne en 1391,
dans la maison de son oncle, qui, sans enfant, l'élève comme son fils.
Il suit pendant deux ans les cours du maître Martino di Ferro, notaire de Casole,
puis des maîtres Onofrio di Loro et Jean de Spolète, avec lesquels il apprend les arts libéraux.
- Les arts libéraux:
« Terme qui désigne les disciplines intellectuelles fondamentales dont la connaissance
depuis l'Antiquité hellénistique et romaine était réputée indispensable à l'acquisition de la haute culture.
Les arts libéraux étaient groupés en deux cycles :
le trivium, comprenant la grammaire,
la rhétorique
et la dialectique,
et le quadrivium, groupant les quatre branches des mathématiques
(arithmétique, géométrie, astronomie et musique).
Dans la pensée chrétienne telle que la formule saint Augustin,
la connaissance des arts libéraux fut considérée comme l'étape préalable
à l'étude de la théologie fondée sur l'Écriture sainte,
qu'il importait de comprendre et d'interpréter.
Lorsque, après une période de déclin, la culture se réveilla en Occident
au moment de la renaissance carolingienne,
l'enseignement de ces disciplines,
particulièrement du trivium, reprit dans les écoles monastiques et cathédrales.
Il faut attendre la fin du Xe siècle pour assister
à un enseignement systématique du quadrivium dans certains centres,
ainsi à Reims au temps de Gerbert,
puis dans les écoles de Chartres.
La renaissance du XIIe siècle a été, entre autres, celle des arts libéraux
dont l'étude fut stimulée par l'introduction
dans l'enseignement des œuvres d'Aristote
et des scientifiques grecs traduits au préalable en latin.
Quand se formeront les universités,
les « sept colonnes de la sagesse », renforcées par la philosophie
et les sciences de la nature,
constitueront l'objet des études à la faculté des arts. »
Au cours de son adolescence il témoignait d'une beauté intérieure plus grande encore
que son apparence extérieur très séduisante....
Il suivrait le chemin que la Providence lui avait préparé.
En 1397, après avoir suivi les cours de l'université de droit canon pendant trois ans,
Bernardin rejoint la Confraternité de Notre-Dame,
attachée à l'hôpital Santa Maria della Scala.
En 1400, une épidémie de peste frappe la ville de Sienne.
Bernardin se consacre au service des malades, et, assisté de dix compagnons,
prend l'entière charge de l'hôpital.
Malgré son jeune âge, il est à la hauteur de la tâche,
mais cet engagement héroïque et constant rend sa santé fragile
qu'il dut supporter toute sa vie.
Cette expérience lui fit prendre aussi conscience des valeurs éphémères de cette vie.
Il désirait se retirer du monde pour s'adonner à la vie religieuse.
Après un essai infructueux de vie érémitique,
deux ans plus tard il entra chez les franciscains.
Bernardin reçoit l'habit des frères mineurs de saint François de Sienne,
le 8 septembre 1402.
Il rejoint peu de temps après le monastère de l'étroite observance
de Colombaio sull'Amiata, à l'extérieur de la ville,
là où se trouve actuellement la basilique de l'Observance.
La Basilique de l'Observance (Basilica dell'Osservanza)
se situe dans la campagne proche de Sienne, sur le Colle della Capriola.
Il se révèlera un prédicateur du meilleur style franciscain.
et il savait prêcher aux gens du petit peuple.
Sa renommée rassemblait les foules.
Partout où il se rendait, les églises étaient remplies et débordaient
ce qui l'amena à prêcher sur les places publiques.
Ses sermons pouvaient durer des heures sans lasser les auditeurs.
D'une façon simple et directe, il invitait ses auditeurs
à entrer dans la famille de Jésus, cette famille
à laquelle on accède en faisant la volonté du Père,
en s'unissant ainsi au Seul qui puisse sauver,
comme le disait déjà Simon-Pierre aux foules de Jérusalem.
La première lecture de la messe
a été choisie pour cette raison:
« Alors Pierre, rempli de l'Esprit Saint, leur dit : " Chefs du peuple et anciens,
puisqu'aujourd'hui nous avons à répondre en justice du bien fait à un infirme
et du moyen par lequel il a été guéri, sachez-le bien,
vous tous, ainsi que tout le peuple d'Israël :
c'est par le nom de Jésus Christ le Nazôréen,
celui que vous, vous avez crucifié,
et que Dieu a ressuscité des morts,
c'est par son nom et par nul autre
que cet homme se présente guéri devant vous.
C'est lui la pierre que vous, les bâtisseurs, avez dédaignée,
et qui est devenue la pierre d'angle.
Car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes,
par lequel nous devions être sauvés. " »
Bernardin de Sienne refusa plusieurs fois de devenir évêque,
préférant rester simple prêtre.
Il se trouva cependant mêlé aux événements politiques de son temps;
il fut en contact avec les grands de ce monde
et dut aussi assumer des charges importantes dans sa famille religieuse.
Bernardin ne fut pas sans épreuves.
Il fut dénoncé comme hérétique.
Cela n'est pas nouveau: nous l'avons vu dans
de multiples biographies de différents saints et saintes.
Il eut heureusement le pape lui-même pour défenseur.
De santé fragile, épuisé par ses activités, il mourut en 1444,
alors qu'il se rendait au royaume de Naples pour y prêcher.
Sa réputation de sainteté était telle qu'il fut canonisé
six ans seulement après son départ de ce monde.
À suivre pour plus de détails à la biographie qui suit...
-saint Bernardin à partir de 7' 57'' ...
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=hBxCLaSWrSsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table''une seule occurrence la 151e occurrence /''franciscain'' 47 occurrences / ''Nicolas V'' 7 occurrences /
/''pape'' 133 occurrences /''prédication'' 137 occurrences /''Spolète'' 12 occurrences / ''droit canon'' 4 occurrences /
/''Notre-Dame'' 1 occurrence - ''confrères de Notre-Dame'' voir ''confrères'' 4 occurrences /
/''monastère'' 24 occurrences /''hérésie'' 26 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''Mahomet'' et mot de même famille 7 occurrences /''Islam'' 1 occurrence /''sarrasin'' 4 occurrences /
/''schisme'' 36 occurrences / /''schismatique'' 10 occurrences /
/ ''concile'' 48 occurrences /''dogme'' 5 occurrences / ///////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
22 mai
Sainte Rita de Cascia -mise à jour-
née v 1381Roccaporena, Italie États pontificaux - 1457 Cascia États pontificaux
- Elle est la sainte des cause désespérées.
-Rita est le diminutif du nom Marguerita; et le fait
de vouloir la faire baptiser d'un surnom était inhabituel...
---.
audio à la fin du texte:
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-05/histoire-saintete-rita-cascia-catherine-aubin.html
---.
Rita Manchini (en italien : Margherita Manchini),
(souvent précisé (déduit) comme ayant été baptisée du prénom complet)
que les parents ont demandé au curé de baptiser du surnom ''Rita''
sera appelée sœur Rita de Cascia (en italien : sorella Rita da Cascia)
née au mois de mai à Roccaporena (Ombrie, Italie)
et morte le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie),
est une religieuse italienne de l'ordre des Augustines.
Son corps incorrompu
reste dans la Basilique Sainte-Rita de Cascia.
-béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII;
-canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII-
------------
- Rita naquit en Italie vers 1381, dans une famille de paysans.
Le père et la mère de Rita, Antonio Lotti et Aimée Ferri,
vivent à Roccaporena à trois kilomètres de Cascia en Ombrie (Italie centrale).
Dans la République de Cascia, ils jouent le rôle de « pacificateurs »,
-Ils étaient nommée les ''les porte-paix de Jésus-Christ ''-
c’est-à-dire de médiateurs entre les familles entrées dans la spirale des conflits et de la ''vendetta''.
Ses parents, déjà âgés, avaient beaucoup prié
pour obtenir cette enfant
qu'ils demandèrent au curé de Ciscia de baptiser l'enfant du ''surnom'' de Rita.
Adolescente, elle voulut se faire religieuse, mais ses parents en décidèrent autrement.
Dès l'âge de 16 ans, elle avait pensé à la vie religieuse, mais ses parents en avaient décidé autrement.
Ils avaient arrangé son mariage avec un jeune homme riche et noble du pays, Paul Mancini,
qu'elle a dû l'épouser en 1399.
Elle eut deux fils, des jumeaux: Jacques-Antoine et Paul-Marie.
Paul, son époux, était prompt à s'emporter et, bien qu'apparemment
il se fût adouci depuis la naissance de ses enfants, il s'était fait des ennemis dans la région.
Une nuit, en 1412, il fut assassiné. par la vendetta
que se livraient deux familles rancunières de Guelfes et Gibelins.
Rita continua de se consacrer à ses enfants
mais ses fils n'avaient pas oublié la mort de leur père
qu'ils voulurent venger selon l'esprit de la vendetta...
Elle tenta de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre.
Elle pria pour qu'ils renoncent à leurs desseins.
Elle fut exaucée, car avant qu'ils purent commettre le crime
ses deux fils moururent de causes naturelles,
emportés par une épidémie de peste,
après avoir imploré le pardon de leur mère.
En 1420, se retrouvant seule, Rita voulut entrer chez les religieuses augustines
au monastère Sainte-Marie-Madeleine de Cascia.
Mais elle fut refusée au moins deux fois:
les constitutions de l'ordre interdisaient d'accueillir les veuves.
De plus la famille de son mari et celle de son assassin ne s'étaient pas réconciliées.
Le monastère avait peur de représailles.
Elle allait être refusées une troisième fois.
Elle eut recours avec succès à trois saints protecteurs,assure-telle:
saint Jean-Baptiste, (fête 24 juin)-
saint Nicolas de Tolentino (né 1245-1305 , fête le 10 septembre)
et saint Augustin (né 354-430, fête 28 août) .
Ses prières portèrent fruit: elle fut admise à une condition :
elle devait réconcilier sa famille et les meurtriers de son mari.
Elle poursuivit ce but, ce qui s'avéra difficile.
Quand les deux clans s'accordèrent mutuellement le pardon devant l'évêque de Cascia
(elle avait alors 36 ans), elle fut autorisée à entrer au monastère où elle resta jusqu'à sa mort en 1457.
Religieuse, Rita essaya de vivre jusqu'au bout les exigences de son état :
vie de prière, obéissance, pauvreté et pénitence.
À la suite d'un sermon sur la passion de saint Jacques de la Marche ,
- saint Jacques de la Marche, Fête le 28 novembre né 1394-1476-
Jacques de la Marche est un franciscain observant,
ascète et prédicateur renommé.
Ses activités de légat apostolique et d'inquisiteur
l'amènent à parcourir l'Italie et l'Europe centrale,
dans le contexte difficile des premières réformes catholiques,
des hérésies et de la menace turque à Constantinople.
elle demanda à Dieu de la faire participer, dans sa chair,
aux souffrances du Christ.
Elle a été exaucée et une épine de la couronne du Christ
devant lequel elle priait s'est détachée pour venir se fixer sur son front.
C'est pourquoi on la représente avec une plaie incurable au front.
Stigmatisée par cette marque, elle supporta l'épreuve qu'elle avait demandée.
Elle fut au service des plus pauvres de Cascia, qui bénéficièrent de la qualité de sa grande charité.
Elle se rendit à Rome en 1450 pour le jubilé ou l'« année d'or »
que le pape avait décidé afin de remercier Dieu d'avoir libéré le pays de toutes les guerres.
À 69 ans, elle parcourt avec quelques sœurs les 180 kilomètres
qui les séparaient du centre de la chrétienté.
Sur son lit de mort, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose.
Bien qu’en plein hiver, la parente trouve la rose ;
cet épisode est à l’origine des nombreuses représentations de la sainte répandant des roses,
symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en son intercession.
Dès le jour de sa mort, le peuple de Cascia proclame sainte cette petite servante du Seigneur,
bien avant que l'Église catholique ne la reconnaisse pour telle.
Le peuple de Cascia avait été témoin de nombreux et de prodiges inexplicables.
Considérée comme une mystique, elle vécut une existence cachée dans son monastère.
C'est donc après sa mort, survenue vers 1457, qu'elle devint très populaire ;
surtout à cause des nombreux miracles qui lui furent attribués.
Près de deux cents biographies comme rarement contribuèrent à la diffusion de son culte.
Elle est invoquée en particulier dans les situations de conflits réputés insolubles,
quand tous les moyens humains s'avèrent impuissants.
On a pu la qualifier de « sainte de l'impossible ».
-----.
-------. -Partie 1:
-Partir 2:
_________________________________________________________________________________________________________-
................................................
MÊME JOUR : saint Émile, martyr en Afrique ( ... 250)
-Dans la persécution De lapsis, Émile avait d’abord renié sa foi sous l’effet de la torture.
C’est saint Cyprien (né 210-258 fête 16 sept) qui nous parle de lui..
Mais plus tard des De lapsis affrontèrent la torture
et donnèrent leur vie sans faiblir,
dont parmi eux, saint Émile; ils furent brûlés.
----
Même jour: -sainte Julie : 5e siècle-patronne de la Corse-
Version des Bollandistes:
Julie était issue d'une famille noble de Carthage.
Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population,
Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe.
La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître.
Eusèbe l'embarqua avec lui lorsqu'il partit pour la Gaule.
Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l'on célébrait ce jour-là
les dieux par le sacrifice d'un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne,
demeura sur le bateau. Lorsque Félix Saxo, le gouverneur local,
apprit qu'elle s'y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer.
Lorsque le marchand fut endormi, il fit enlever la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux.
Julie fut condamnée à mort pour son refus et surtout pour sa réponse hardie.
Elle fut frappée au visage jusqu'au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée.
La légende veut qu'une colombe s'échappa de sa bouche,
symbole d'innocence et de sainteté.
Des religieux de l'île de Gorgone vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère.
Plus tard, ses restes furent transportés à Brescia et ouvrirent un culte à sainte Julie dans le Nord de l'Italie.
Cette version fut adoptée par les offices du diocèse d'Ajaccio.
C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur.
(saints en Corse - diocèse d'Ajaccio)
En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
---.
À suivre
22 mai
Sainte Rita de Cascia -mise à jour-
née v 1381Roccaporena, Italie États pontificaux - 1457 Cascia États pontificaux
- Elle est la sainte des cause désespérées.
-Rita est le diminutif du nom Marguerita; et le fait
de vouloir la faire baptiser d'un surnom était inhabituel...
---.
audio à la fin du texte:
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-05/histoire-saintete-rita-cascia-catherine-aubin.html
---.
Rita Manchini (en italien : Margherita Manchini),
(souvent précisé (déduit) comme ayant été baptisée du prénom complet)
que les parents ont demandé au curé de baptiser du surnom ''Rita''
sera appelée sœur Rita de Cascia (en italien : sorella Rita da Cascia)
née au mois de mai à Roccaporena (Ombrie, Italie)
et morte le 22 mai 1457 à Cascia (Ombrie, Italie),
est une religieuse italienne de l'ordre des Augustines.
Son corps incorrompu
reste dans la Basilique Sainte-Rita de Cascia.
-béatifiée en 1628 par le pape Urbain VIII;
-canonisée le 24 mai 1900 par le pape Léon XIII-
------------
- Rita naquit en Italie vers 1381, dans une famille de paysans.
Le père et la mère de Rita, Antonio Lotti et Aimée Ferri,
vivent à Roccaporena à trois kilomètres de Cascia en Ombrie (Italie centrale).
Dans la République de Cascia, ils jouent le rôle de « pacificateurs »,
-Ils étaient nommée les ''les porte-paix de Jésus-Christ ''-
c’est-à-dire de médiateurs entre les familles entrées dans la spirale des conflits et de la ''vendetta''.
- La ''vendetta'':
- —La vendetta est définie par le Dictionnaire de l'Académie française
comme un mot emprunté de l’italien [signifiant] haine, hostilité
qui existe dans le bassin méditerranéen et dans les Balkans entre deux familles,
et qui cause souvent des meurtres..
Le Robert (2e éd., 1986, t. 9, p. 669),
la décrit : une coutume corse, par laquelle les membres de deux familles
ennemies poursuivent une vengeance réciproque jusqu'au crime..
...
Plus généralement, le mot vendetta désigne dans les sociétés claniques de la région méditerranéenne,
la vengeance d'un meurtre ou d'une simple offense
qui implique par obligation de solidarité tous les parents et alliés
jusqu'à un certain degré de parenté ou d'alliance.—
Ses parents, déjà âgés, avaient beaucoup prié
pour obtenir cette enfant
qu'ils demandèrent au curé de Ciscia de baptiser l'enfant du ''surnom'' de Rita.
Adolescente, elle voulut se faire religieuse, mais ses parents en décidèrent autrement.
Dès l'âge de 16 ans, elle avait pensé à la vie religieuse, mais ses parents en avaient décidé autrement.
Ils avaient arrangé son mariage avec un jeune homme riche et noble du pays, Paul Mancini,
qu'elle a dû l'épouser en 1399.
Elle eut deux fils, des jumeaux: Jacques-Antoine et Paul-Marie.
Paul, son époux, était prompt à s'emporter et, bien qu'apparemment
il se fût adouci depuis la naissance de ses enfants, il s'était fait des ennemis dans la région.
Une nuit, en 1412, il fut assassiné. par la vendetta
que se livraient deux familles rancunières de Guelfes et Gibelins.
Rita continua de se consacrer à ses enfants
mais ses fils n'avaient pas oublié la mort de leur père
qu'ils voulurent venger selon l'esprit de la vendetta...
Elle tenta de les en dissuader et de leur faire comprendre que ce serait un meurtre.
Elle pria pour qu'ils renoncent à leurs desseins.
Elle fut exaucée, car avant qu'ils purent commettre le crime
ses deux fils moururent de causes naturelles,
emportés par une épidémie de peste,
après avoir imploré le pardon de leur mère.
En 1420, se retrouvant seule, Rita voulut entrer chez les religieuses augustines
au monastère Sainte-Marie-Madeleine de Cascia.
Mais elle fut refusée au moins deux fois:
les constitutions de l'ordre interdisaient d'accueillir les veuves.
De plus la famille de son mari et celle de son assassin ne s'étaient pas réconciliées.
Le monastère avait peur de représailles.
Elle allait être refusées une troisième fois.
Elle eut recours avec succès à trois saints protecteurs,assure-telle:
saint Jean-Baptiste, (fête 24 juin)-
saint Nicolas de Tolentino (né 1245-1305 , fête le 10 septembre)
et saint Augustin (né 354-430, fête 28 août) .
Ses prières portèrent fruit: elle fut admise à une condition :
elle devait réconcilier sa famille et les meurtriers de son mari.
Elle poursuivit ce but, ce qui s'avéra difficile.
Quand les deux clans s'accordèrent mutuellement le pardon devant l'évêque de Cascia
(elle avait alors 36 ans), elle fut autorisée à entrer au monastère où elle resta jusqu'à sa mort en 1457.
Religieuse, Rita essaya de vivre jusqu'au bout les exigences de son état :
vie de prière, obéissance, pauvreté et pénitence.
À la suite d'un sermon sur la passion de saint Jacques de la Marche ,
- saint Jacques de la Marche, Fête le 28 novembre né 1394-1476-
Jacques de la Marche est un franciscain observant,
ascète et prédicateur renommé.
Ses activités de légat apostolique et d'inquisiteur
l'amènent à parcourir l'Italie et l'Europe centrale,
dans le contexte difficile des premières réformes catholiques,
des hérésies et de la menace turque à Constantinople.
elle demanda à Dieu de la faire participer, dans sa chair,
aux souffrances du Christ.
Elle a été exaucée et une épine de la couronne du Christ
devant lequel elle priait s'est détachée pour venir se fixer sur son front.
C'est pourquoi on la représente avec une plaie incurable au front.
Stigmatisée par cette marque, elle supporta l'épreuve qu'elle avait demandée.
Elle fut au service des plus pauvres de Cascia, qui bénéficièrent de la qualité de sa grande charité.
Elle se rendit à Rome en 1450 pour le jubilé ou l'« année d'or »
que le pape avait décidé afin de remercier Dieu d'avoir libéré le pays de toutes les guerres.
À 69 ans, elle parcourt avec quelques sœurs les 180 kilomètres
qui les séparaient du centre de la chrétienté.
Sur son lit de mort, Rita demande à sa cousine d’aller lui cueillir une rose.
Bien qu’en plein hiver, la parente trouve la rose ;
cet épisode est à l’origine des nombreuses représentations de la sainte répandant des roses,
symbole des grâces qu’elle obtient pour ceux et celles qui font confiance en son intercession.
Dès le jour de sa mort, le peuple de Cascia proclame sainte cette petite servante du Seigneur,
bien avant que l'Église catholique ne la reconnaisse pour telle.
Le peuple de Cascia avait été témoin de nombreux et de prodiges inexplicables.
Considérée comme une mystique, elle vécut une existence cachée dans son monastère.
C'est donc après sa mort, survenue vers 1457, qu'elle devint très populaire ;
surtout à cause des nombreux miracles qui lui furent attribués.
Près de deux cents biographies comme rarement contribuèrent à la diffusion de son culte.
Elle est invoquée en particulier dans les situations de conflits réputés insolubles,
quand tous les moyens humains s'avèrent impuissants.
On a pu la qualifier de « sainte de l'impossible ».
-----.
-------. -Partie 1:
-Partir 2:
_________________________________________________________________________________________________________-
................................................
MÊME JOUR : saint Émile, martyr en Afrique ( ... 250)
-Dans la persécution De lapsis, Émile avait d’abord renié sa foi sous l’effet de la torture.
C’est saint Cyprien (né 210-258 fête 16 sept) qui nous parle de lui..
Mais plus tard des De lapsis affrontèrent la torture
et donnèrent leur vie sans faiblir,
dont parmi eux, saint Émile; ils furent brûlés.
----
Même jour: -sainte Julie : 5e siècle-patronne de la Corse-
Version des Bollandistes:
Julie était issue d'une famille noble de Carthage.
Après la prise de la ville par les Vandales de Genséric en 439 et la soumission de la population,
Julie fut vendue comme esclave à un commerçant syrien, Eusèbe.
La jeune chrétienne se dévoua avec zèle à son maître.
Eusèbe l'embarqua avec lui lorsqu'il partit pour la Gaule.
Il fit escale en Corse, près de Nonza, où l'on célébrait ce jour-là
les dieux par le sacrifice d'un taureau.
Eusèbe se joignit aux festivités mais Julie, pleine de réprobation pour une fête païenne,
demeura sur le bateau. Lorsque Félix Saxo, le gouverneur local,
apprit qu'elle s'y trouvait, il enivra Eusèbe, qui refusait de la livrer.
Lorsque le marchand fut endormi, il fit enlever la jeune chrétienne et lui demanda de sacrifier aux dieux.
Julie fut condamnée à mort pour son refus et surtout pour sa réponse hardie.
Elle fut frappée au visage jusqu'au sang, traînée par les cheveux, fouettée puis crucifiée.
La légende veut qu'une colombe s'échappa de sa bouche,
symbole d'innocence et de sainteté.
Des religieux de l'île de Gorgone vinrent chercher son corps et le placèrent à l'abri dans leur monastère.
Plus tard, ses restes furent transportés à Brescia et ouvrirent un culte à sainte Julie dans le Nord de l'Italie.
Cette version fut adoptée par les offices du diocèse d'Ajaccio.
C'est là qu'elle fut toujours vénérée avec ferveur.
(saints en Corse - diocèse d'Ajaccio)
En Corse, commémoraison de sainte Julie, vierge et martyre.
- Ajaccio:
- – Ajaccio est une commune française,
préfecture du département de la Corse-du-Sud,
préfecture de la Corse et siège de la collectivité territoriale de Corse.
Son aire urbaine comptait 106 488 habitants en 2016.
« Cité impériale » et autrefois « cité du corail ».
Ajaccio est la ville de naissance de Napoléon Bonaparte
mais elle est aussi connue pour être
la première ville française libérée
durant la Seconde Guerre mondiale, le 9 septembre 1943.
-_________________________________________
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai
23 mai
sainte Jeanne-Antide Thouret -mise à jour-
née 1765 Sancey-le-Long 27 novembre- Naples 1826 24 août
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon
Devise : Dieu Seul
AUJOURD'HUI, 23 mai: fête de la journée de sa béatification...
Elle est fêté au calendrier universel le 24 août...
--
-béatifiée 23 mai 1926 par le pape Pie XI;
-canonisée 14 janvier 1934 par le pape Pie XI;
-le 24 août est l'anniversaire de sa mort;
et cette date figure dans le calendrier liturgique
de l’Église catholique:
(optionnel avec la date de sa béatification le 23 mai).-
----------
-Jeanne-Antide née dans le diocèse de Besançon,
à Sancey-le-Long,
( 27 novembre 1765 )
( et mourra à Naples, 24 août 1826)
Elle naquit au sein d'une nombreuse famille pauvre.
Ne fréquentant l'école que très peu, elle travaillait comme
bergère, ce qui lui permit de découvrir
en gardant son troupeau,
l'heureuse solitude favorisant
son union à Dieu par la prière qui vivifia sa vie intérieure.
Dans ses premières années, l'aide qu'elle apporta d'abord à sa mère
la forma aux travaux domestiques
et aux vertus que requiert la tâche d'une maîtresse de maison.
Tout cela la prépara à la vie religieuse,
à laquelle elle ne tarda pas à aspirer.
Il y aurait des obstacles; c'est toujours comme cela qu'arrive ce qui fera l'élection des saints.
Dieu, qui avait son plan sur elle, saura les tourner avantageusement.
Le curé de son village, Sancey-le-Long, vit en elle
une âme de grande valeur et une vocation d'élite.
Il en fit son assistante paroissiale.
Jeanne-Antide avait le don particulier d’attirer les enfants,
et le curé lui demanda d'enseigner le catéchisme.
Jeanne qui aspirait toujours à devenir religieuse,
en juillet 1787, après avoir hésité un moment entre la vie contemplative et la vie active,
se tourna vers la fondation de saint Vincent de Paul (né1581-1660, canonisé en 1737 fête 27 septembre)
et de Louise de Marillac (pas encore béatifiée et canonisée en ce temps-là) ;
elle devint Fille de la Charité.
Mais arriva la tourmente révolutionnaire.
En 1793, après la dissolution de toutes les communautés caritatives par la Convention
les sœurs devant retourner chacune chez elle,
Jeanne-Antide dut regagner Besançon, à pied car sans aucune ressource
elle mendiait son pain et ce qui aurait pu lui permettre de se déplacer autrement.
Mais elle n'est pas de ceux qui se résignent facilement…
Le zèle pour Dieu la presse de plus en plus et la porte vers l’avant.
Revenue dans son village, malgré les dangers elle ouvre une école gratuite,
où le catéchisme est enseigné.
Son action s’inscrit ainsi, ainsi que l'ont exprimé les nombreux auteurs biographiques,
dans l’important phénomène de ''réaction populaire'' à la déchristianisation,
dans laquelle les femmes ont joué un grand rôle.
Encouragée par les résistances des ruraux de Franche-Comté aux nouveautés révolutionnaires,
Jeanne-Antide organise des messes dominicales dans des greniers
ou des lieux isolés où elle invite des prêtres réfractaires.
Quand la bourrasque commence à s'apaiser,
elle peut songer à la tâche particulière que Dieu lui a confiée.
Aidée et encouragée par des responsables de l'Église,
secondée par quatre compagnes,
elle fonde une nouvelle famille religieuse :
les Sœurs de la Charité de Besançon.
Une congrégation de religieuses dédiées
à l'éducation, aux soins des malades et à l'aide aux pauvres.
Les constitutions de la nouvelle famille religieuse sont approuvés le 26 septembre 1807
par Mgr Claude Le Coz, (né 1740- 1815) archevêque de Besançon de 1802-1815.
-cliquer sur les rectangles pour ouvrir:
lui ouvre l'accès du royaume de Naples.
Elle regagne la France après avoir solidement implanté la fondation.
Puis vient l'ultime épreuve qui contribuera, sans aucun doute,
à achever de faire de Jeanne-Antide Thouret une grande sainte.
Sa règle a été approuvée par Rome, mais avec des modifications.
Ceci indispose l'archevêque de Besançon, qui s'en prend à la Mère fondatrice,
allant jusqu'à la chasser de son diocèse.
(Les successeurs de Mgr Coz furent:
-l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823
- l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 )
Elle retourne alors à Naples.
C'est là qu'elle meurt, le 24 août 1826.
Elle avait bu au calice d'amertume du Seigneur.
Celui-ci la remercia en bénissant son œuvre.
----
-------
-Le même jour: saint Didier, évêque de Vienne (en France), martyr (607);
-au temps de la reine Brunehaut, envers qui il s'opposait;
Brunehaut est la fille d’Athanagilde Ier, roi des Wisigoths, et de Goswinthe.
Étant princesse wisigothe, elle a été élevée dans la religion arienne.
Elle se serait convertie par la suite (le fut-elle?).
Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de saint Didier, évêque de Vienne.
Reine des Francs- mariage avec Silgebert 1er.
En 566, Silgebert épouse Brunehaut, fille du roi wisigoth Athanagild.
En effet, d’après Grégoire de Tours, Sigebert considère que les femmes
de ses frères ne sont pas dignes de leur rang, et que seule la fille d’un roi
peut prétendre au titre de reine d’Austrasie.
Sous l’influence de Sigebert et des prêtres, Brunehaut dut se convertir au catholicisme.
Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux (mariée sûrement plusieurs fois)
et d'autres dépravations, il fut d'abord envoyé par elle en exil,
puis, sur son ordre, arrêté dans sa cathédrale,
et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton (et/ou de pierres),
recevant ainsi la couronne du martyre.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=IVgRKdfK_7oC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''saint Didier'' 16 occurrences / ''Brunehaut'' 13 occurrences / ////////////////// etc. /
-----
À suivre
23 mai
sainte Jeanne-Antide Thouret -mise à jour-
née 1765 Sancey-le-Long 27 novembre- Naples 1826 24 août
Fondatrice des Sœurs de la Charité de Besançon
Devise : Dieu Seul
AUJOURD'HUI, 23 mai: fête de la journée de sa béatification...
Elle est fêté au calendrier universel le 24 août...
--
-béatifiée 23 mai 1926 par le pape Pie XI;
-canonisée 14 janvier 1934 par le pape Pie XI;
-le 24 août est l'anniversaire de sa mort;
et cette date figure dans le calendrier liturgique
de l’Église catholique:
(optionnel avec la date de sa béatification le 23 mai).-
----------
-Jeanne-Antide née dans le diocèse de Besançon,
à Sancey-le-Long,
( 27 novembre 1765 )
( et mourra à Naples, 24 août 1826)
Elle naquit au sein d'une nombreuse famille pauvre.
Ne fréquentant l'école que très peu, elle travaillait comme
bergère, ce qui lui permit de découvrir
en gardant son troupeau,
l'heureuse solitude favorisant
son union à Dieu par la prière qui vivifia sa vie intérieure.
Dans ses premières années, l'aide qu'elle apporta d'abord à sa mère
la forma aux travaux domestiques
et aux vertus que requiert la tâche d'une maîtresse de maison.
Tout cela la prépara à la vie religieuse,
à laquelle elle ne tarda pas à aspirer.
Il y aurait des obstacles; c'est toujours comme cela qu'arrive ce qui fera l'élection des saints.
Dieu, qui avait son plan sur elle, saura les tourner avantageusement.
Le curé de son village, Sancey-le-Long, vit en elle
une âme de grande valeur et une vocation d'élite.
Il en fit son assistante paroissiale.
Jeanne-Antide avait le don particulier d’attirer les enfants,
et le curé lui demanda d'enseigner le catéchisme.
Jeanne qui aspirait toujours à devenir religieuse,
en juillet 1787, après avoir hésité un moment entre la vie contemplative et la vie active,
se tourna vers la fondation de saint Vincent de Paul (né1581-1660, canonisé en 1737 fête 27 septembre)
et de Louise de Marillac (pas encore béatifiée et canonisée en ce temps-là) ;
elle devint Fille de la Charité.
Mais arriva la tourmente révolutionnaire.
En 1793, après la dissolution de toutes les communautés caritatives par la Convention
les sœurs devant retourner chacune chez elle,
Jeanne-Antide dut regagner Besançon, à pied car sans aucune ressource
elle mendiait son pain et ce qui aurait pu lui permettre de se déplacer autrement.
Mais elle n'est pas de ceux qui se résignent facilement…
Le zèle pour Dieu la presse de plus en plus et la porte vers l’avant.
Revenue dans son village, malgré les dangers elle ouvre une école gratuite,
où le catéchisme est enseigné.
Son action s’inscrit ainsi, ainsi que l'ont exprimé les nombreux auteurs biographiques,
dans l’important phénomène de ''réaction populaire'' à la déchristianisation,
dans laquelle les femmes ont joué un grand rôle.
Encouragée par les résistances des ruraux de Franche-Comté aux nouveautés révolutionnaires,
Jeanne-Antide organise des messes dominicales dans des greniers
ou des lieux isolés où elle invite des prêtres réfractaires.
Quand la bourrasque commence à s'apaiser,
elle peut songer à la tâche particulière que Dieu lui a confiée.
Aidée et encouragée par des responsables de l'Église,
secondée par quatre compagnes,
elle fonde une nouvelle famille religieuse :
les Sœurs de la Charité de Besançon.
Une congrégation de religieuses dédiées
à l'éducation, aux soins des malades et à l'aide aux pauvres.
Les constitutions de la nouvelle famille religieuse sont approuvés le 26 septembre 1807
par Mgr Claude Le Coz, (né 1740- 1815) archevêque de Besançon de 1802-1815.
-cliquer sur les rectangles pour ouvrir:
- Mais c'est depuis 1799... La communauté était devenue...:
- La chute de Robespierre et la libéralisation qui s’ensuit lui donnent l’occasion de jeter les bases de ce qui sera son œuvre éducative.
Afin de concurrencer l’enseignement républicain,
Jeanne-Antide Thouret ouvre deux écoles
– une pour les filles
–et une pour les garçons
où elle enseigne le catéchisme et la prière,
mais aussi la lecture et l’écriture.
Poussée par les difficultés, elle émigre quelque temps en Suisse,
au côté des Solitaires du père Receveur dont elle apprécie peu la vie austère
et le retrait du monde.
Le 15 août 1795, elle était partie pour quelque temps (d'essai)en Suisse avec les Solitaires du Père Receveur,
(-Antoine-Sylvestre Receveur, né le 28 décembre 1750, à Bonnétage, Doubs, et mort le 7 août 1804,
à Cercy-la-Tour, Nièvre, est un prêtre français, fondateur des sœurs de la retraite chrétienne.
En 1792, les Gardes Nationaux expulsent les Frères et les Sœurs, qui s'enfuient en Suisse, en Allemagne ou en Italie.)
une communauté errante, avec laquelle elle va parcourir la Suisse et une partie de l'Allemagne.
Arrivée à Passau, sur les bords du Danube, le 24 avril 1797, elle choisit de rentrer.
Elle arrive au Landeron, en Suisse le 24 juin,
après un périple solitaire de plus de 600 kilomètres,
dont de très longues marches à pied.
Là, elle reçoit l'appel de deux prêtres français
qui lui demandent de rentrer en France, à Besançon,
pour s'occuper des enfants non scolarisés et des malades.
Aussi revient-elle en France, investie d’une mission
par deux ecclésiastiques ultramontains qui vont lui servir de directeurs:
créer en Franche-Comté une communauté religieuse de vie active.
On peut donc dater le début des sœurs de charité de Besançon du 11 avril 1799,
jour de l’inauguration d’une école gratuite
dont la vocation
est de promouvoir l’enseignement chrétien.
Il s’agit d’adapter l’école aux nouveaux besoins surgis avec les Lumières,
l’essor de la production littéraire et de la presse,
l’intérêt pour les techniques.
Ainsi, dans cette école destinée aux filles pauvres, Jeanne-Antide Thouret
ne se contente pas de rétablir un enseignement
semblable à celui des petites écoles chrétiennes de jadis,
où la lecture seule était véritablement privilégiée.
Désormais, lecture, écriture et arithmétique
viendront compléter le catéchisme et l’éducation religieuse et morale.
Elle forme des éducatrices, recrutées dans la région,
afin de multiplier les écoles, en même temps que se constitue,
autour du premier établissement scolaire,
tout un appareil d’assistance aux pauvres.
Pour sainte Jeanne-Antide, c’est donc l’école qui sert de base aux œuvres caritatives
et, en ce sens, tout en marchant dans les pas de saint Vincent de Paul,
elle s’en distingue, celui-ci ayant toujours considéré
que le service charitable devait primer l’instruction.
La formation des sœurs
est désormais assurée par Jeanne-Antide,
selon les principes formulés jadis par saint Vincent de Paul,
imposant aux novices aussi bien la prière vocale et mentale
que le service au contact direct des pauvres.
Mais elles doivent aussi s’adonner assidûment
à la lecture, à l’écriture et à l’arithmétique, bases de leur enseignement,
pratiquer les travaux manuels
et acquérir des notions de médecine.
Toutes ces considérations sont contenues dans un
«petit règlement pour tous les jours»
rédigé par elle dès la première année,
ce qui préfigure le rôle de supérieure générale qu’elle exercera par la suite.
En effet, dès 1802, à la suite du Concordat,
Jeanne se met en devoir de rédiger
les premières constitutions de sa communauté,
justifiant la création,
outre des écoles pour les filles pauvres,
des pensionnats payants pour filles bien nées,
dans le double but de promouvoir l’éducation chrétienne
et d’assurer la vie matérielle de la congrégation.
La dernière partie aborde la délicate question du supérieur de la congrégation,
à une époque où il paraissait incongru
que cette fonction fût assurée par une femme.
Jeanne-Antide n’entendait pas être dessaisie de son œuvre, ni se voir imposer une autorité artificielle.
Le subterfuge fut trouvé par la désignation comme supérieur de l’archevêque Lecoz.
Jeanne-Antide n’avait pas une grande estime pour cet ancien évêque constitutionnel,
mais elle sut habilement utiliser le modernisme du personnage
et l’admiration qu’il vouait à l’œuvre déjà accomplie.
Il se garda de se mêler de ses affaires et lui assura un soutien constant.
L’époque napoléonienne a été celle de la consolidation
de l’institution des sœurs de charité.
Certes, la législation révolutionnaire interdisant les vœux
et frappant les associations d’hommes et de femmes reste en vigueur,
mais les congrégations féminines consacrées
à l’assistance et à l’éducation sont encouragées.
Dès le 22 décembre 1800, Chaptal a autorisé les filles de charité de Paris
à reprendre leurs activités,
et pendant le Consulat, de nombreuses
autres congrégations charitables sont autorisées à leur tour.
Néanmoins, l’État napoléonien conserve
un puissant contrôle sur l’ensemble de ces communautés,
en exigeant, à partir de 1804, l’enregistrement de leurs statuts
et règlements par le Conseil d’État.
En échange, elles seront subventionnées.
Les sœurs de charité de Besançon vont profiter largement de ces nouvelles dispositions :
dotées de 8 000 francs annuels par l’État,
elles bénéficient également de l’aide du bureau de bienfaisance de la ville.
L’intérêt de Napoléon pour le service rendu par les sœurs
jusque dans les hôpitaux militaires
s’exprime au travers de la nomination de sa propre mère
Maria Letizia Bonaparte,
née Maria-Letizia Ramolino le 24 août 1750,
morte le 2 février -1836,
est la mère de Napoléon Ier,
connue sous son titre de « Madame Mère ».
au titre de protectrice des sœurs hospitalières,
puis par la convocation, en 1807, d’un chapitre général
réunissant trente-six congrégations,
auquel Jeanne-Antide Thouret participe.
Lorsque, en 1810, Jeanne-Antide quitte la France
pour rejoindre le royaume de Naples
où l’attend une nouvelle mission, le bilan est impressionnant,
ce qui fait écrire aux auteurs que
« l’énergique œuvre d’humanité entreprise par ces jeunes femmes
s’inscrit dans le plus ample phénomène de développement
de l’influence et de l’autorité féminines
qui se manifeste au cours du 19e siècle ».
Cette énergie se déploie aussi dans le royaume de Naples,
sous le règne de Murat, où cinq sœurs de charité, dirigées par leur mère supérieure,
s’installent dans des conditions difficiles.
Elles doivent adapter leur façon de vivre et de pratiquer leur foi
à un pays qui n’a pas les mêmes traditions religieuses.
Les couvents féminins y sont peuplés de sœurs de bonne famille
entourées d’oblates issues de milieux populaires qui leur servent de domestiques.
L’enfermement est la règle et la piété y est souvent une convenance plus qu’une conviction.
Comment, dans ces conditions, arriver à imposer une congrégation de vie active,
ouverte au monde, centralisée et dotée d’une supérieure générale ?
Pourtant la réussite est incontestable,
même si le recrutement reste lent.
La trentaine de sœurs que compte
la communauté dix ans plus tard
s’est investie partout où saint Vincent de Paul avait déjà
donné des développements d’assistance :
hôpitaux, prisons, orphelinats.
Des écoles pour filles pauvres accueillent plus de trois cents élèves,
ce qui constitue une véritable nouveauté dans une région
où l’instruction populaire des filles était jusqu’alors presque inexistante.
Les sœurs sont également présentes dans deux pensionnats féminins.
La mère Thouret a su préserver l’autonomie de la communauté
en rédigeant à deux reprises des règlements, en 1807 et 1820,
approuvés par Rome.
La fin de l’ouvrage est consacrée aux dissensions
qui naissent entre la communauté de Besançon et celle de Naples,
et qui s’expriment au travers de querelles de personnes.
On en retiendra surtout le fait que
c’est la mort de l’ancien évêque constitutionnel Lecoz
et son remplacement par un prélat ultramontain (pourtant)
et conservateur qui étonnamment entraînent le conflit:
Celui-ci supporte mal l’autorité
dont continue à faire preuve la fondatrice sur l’ensemble des sœurs.
----
DE QUEL ARCHEVÊQUE S'AGIT-IL?
(Les successeurs de Mgr Coz furent:
-l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823
- l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 )
----
Il finit par prendre le contrôle complet des sœurs de Besançon,
interdisant à la mère supérieure de les visiter,
ce qui aboutit à la séparation des deux maisons en 1826.
Elles ne seront à nouveau réunies qu’en 1954.
L’un des mérites de cet ouvrage repose sur le fait qu’il s’agit d’une étude scientifique,
débarrassée de tout préjugé hagiographique,
même si les auteurs ne peuvent cacher l’admiration qu’ils vouent à leur héroïne.
C’est la présence sociale des sœurs de charité de Besançon qui est ici mise en lumière,
sans pour autant délaisser les aspects liés à la spiritualité de la fondatrice.
Même si l’on peut regretter quelques redondances,
sans doute dues au désir des auteurs d’insister sur la continuité de l’œuvre,
il faut reconnaître que cette nouvelle page d’histoire religieuse
est aussi une facette à ne pas négliger de l’histoire culturelle des femmes.
Josiane BOURGUET-ROUVEYRE
Université Paris 1-IHRF
Josiane Bourguet-Rouveyre Belin | « Revue d’histoire moderne & contemporaine » 2009/3 n° 56-3 | pages 196 à 198 ISSN 0048-8003 ISBN 9782701151076
lui ouvre l'accès du royaume de Naples.
Elle regagne la France après avoir solidement implanté la fondation.
Puis vient l'ultime épreuve qui contribuera, sans aucun doute,
à achever de faire de Jeanne-Antide Thouret une grande sainte.
Sa règle a été approuvée par Rome, mais avec des modifications.
Ceci indispose l'archevêque de Besançon, qui s'en prend à la Mère fondatrice,
allant jusqu'à la chasser de son diocèse.
(Les successeurs de Mgr Coz furent:
-l'archevêque de Besançon, Mgr Gabriel Cortois de Pressigny 1819-1823
- l'archevêque de Besançon Mgr Paul-Ambroise Frère de Villefrancon 1823-1828 )
- Quel était cet archevêque?:
- l’archevêque Gabriel Cortois de Pressigny,
gallican et ultra-royaliste,
désire déclarer indépendante la congrégation française
et la placer sous sa direction.
Au même moment, que Pie VII reconnaît les constitutions le 23 juillet 1819.
Jeanne-Antide entreprend un voyage en France
espérant obtenir une réconciliation qu'elle croit sans surprise:
c'est un échec,
une scission est faite
entre les deux rameaux, italien et français,
la congrégation française des Sœurs de la charité de Besançon
et
la congrégation napolitaine des Sœurs de la charité
qu’elle gardait selon l’esprit de sa fondation sous le patronage constant de saint Vincent de Paul.
Après la mort de la religieuse, les communautés essaiment.
Le 12 septembre 1844, à la demande du pape Grégoire XVI,
des sœurs viennent gérer un orphelinat
proche de l’hôpital du Saint-Esprit puis en 1850,
les sœurs se chargent des malades de cet hôpital.
Le généralat est transporté de Naples à Rome .
FUSION :
FUSION :
1954 : les Sœurs de la charité de Besançon et les Sœurs de la charité de Rome retrouvent l'unité et fusionnent.
1993 : Les Sœurs de Notre-Dame de Digne, congrégation elle-même issue d'une fusion de deux instituts en 1969 :
les Sœurs hospitalières de Saint-Martin de Digne fondées en 1852 par mère Saint-Vincent de Paul (Hortense Gelinski) d'une scission avec les Sœurs de Notre Dame de Grâce à Aix-en-Provence. Le but de la congrégation était le soin des orphelins et l'enseignement ;
les Sœurs de la Sainte-Enfance de Jésus et de Marie de Digne fondées en 1836 à Manosque par mère Sainte-Thaïs (Delphine Michel).
2000 : les Hospitalières de Besançon, filles de Notre-Dame des sept-Douleurs fondée en 1667 à Besançon :
les Hospitalières de Notre-Dame des Sept-Douleurs de Pontarlier avaient fusionné avec les Hospitalières de Besançon en 1967.
2014 : les Sœurs de Sainte-Marthe de Périgueux fondée en 1643 par Antoinette et Jeanne Juilhard. Quatre instituts ont fusionné avec elles :
les Filles de Sainte-Marthe d'Angoulême fondée en 1662 par Hélie Guillebauld. Fusion en 1969 ;
les Sœurs de Sainte-Marthe de Romans fondée en 1815 par mère Marie-Philippine (Hedwige du Vivier). Fusion en 1969 ;
les Sœurs de la doctrine chrétienne de Bordeaux fondée en 1815 par mère Marie-Thérèse Grenier et le père Guillaume Soupre. Fusion en 1971 ;
les Sœurs du Bon Pasteur de la Visitation de Caudéran fondée en 1828 par mère Marie de la Croix (Marie Sutton de Clonard) était une congrégation hospitalière et enseignante de droit diocésain pour l'assistance aux infirmes et aux vieillards. Absorbée en 1971
DIFFUSION :
Les Sœurs de la charité se dédient à l'éducation de la jeunesse, l'assistance aux malades, la visite aux prisonniers, maisons de retraite, foyers d'étudiants, maisons pour malades du sida.
Elles sont présentes :
Europe : Albanie, Espagne, France, Italie, Malte, Moldavie, Royaume-Uni, Roumanie, Suisse.
Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, États-Unis, Paraguay.
Afrique : Cameroun, Égypte, Éthiopie, République centrafricaine, Soudan, Soudan du Sud, Tchad.
Asie : Vietnam, Inde, Indonésie, Laos, Liban, Pakistan, Syrie, Thaïlande.
En Syrie:
Les Sœurs de la charité font rayonner la francophonie en Syrie.
En 2017, la congrégation comptait 2065 sœurs dans 267 maisons.
Elle retourne alors à Naples.
C'est là qu'elle meurt, le 24 août 1826.
Elle avait bu au calice d'amertume du Seigneur.
Celui-ci la remercia en bénissant son œuvre.
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-Le même jour: saint Didier, évêque de Vienne (en France), martyr (607);
-au temps de la reine Brunehaut, envers qui il s'opposait;
Brunehaut est la fille d’Athanagilde Ier, roi des Wisigoths, et de Goswinthe.
Étant princesse wisigothe, elle a été élevée dans la religion arienne.
Elle se serait convertie par la suite (le fut-elle?).
Sur le territoire de Lyon, en 606 ou 607, la passion de saint Didier, évêque de Vienne.
Reine des Francs- mariage avec Silgebert 1er.
En 566, Silgebert épouse Brunehaut, fille du roi wisigoth Athanagild.
En effet, d’après Grégoire de Tours, Sigebert considère que les femmes
de ses frères ne sont pas dignes de leur rang, et que seule la fille d’un roi
peut prétendre au titre de reine d’Austrasie.
Sous l’influence de Sigebert et des prêtres, Brunehaut dut se convertir au catholicisme.
Ayant reproché à la reine Brunehaut un mariage incestueux (mariée sûrement plusieurs fois)
et d'autres dépravations, il fut d'abord envoyé par elle en exil,
puis, sur son ordre, arrêté dans sa cathédrale,
et enfin lapidé par les soldats et achevé à coups de bâton (et/ou de pierres),
recevant ainsi la couronne du martyre.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=IVgRKdfK_7oC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''saint Didier'' 16 occurrences / ''Brunehaut'' 13 occurrences / ////////////////// etc. /
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À suivre
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai
24 mai
vénérable Marie d'Agreda - -
née 1602 27 novembre, Agreda, Vieille-Castille- 1665 24 mai Agreda
María de Jesús de Ágreda, de son nom de naissance
María Fernandez Coronel est une religieuse mystique espagnole;
en religion elle s'appela Sœur Marie de Jésus, abbesse de Ágreda.
Née à Ágreda en Vieille-Castille, dans une famille de quatre enfants,
elle entra dans l'Ordre de l'Immaculée Conception le 13 janvier 1619
avec sa mère et sa sœur,
alors que son père et ses frères entrèrent dans les frères du Saint-Sacrement.
À partir de 1620, elle fut gratifiée de visions extatiques du Saint-Esprit,
de la passion du Christ, de la Pentecôte, de l'Enfant-Jésus et de la Reine des anges.
Elle tombait en ravissement devant le Saint-Sacrement et on l'a vu parfois en lévitation.
Elle fut, comme d'autres grands saints, en lutte avec les démons qui haïssent la religion
et assaillent ceux qui vivent dans de grandes vertus...
Elle a été choisie comme abbesse en 1627.
Elle reçut des apparitions de la Sainte Vierge la même année,
qui l'a chargée de la mission d'écrire l'histoire de sa vie.
Elle dut reconstituer ses notes suite aux réticences de son premier confesseur
et aussi face à ses propres inquiétudes.
Son œuvre principale est La Cité mystique de Dieu.
(3 volumes)-
Ce livre fut au départ l'objet d'une controverse, ayant été critiqué par Bossuet,
mais il fut réexaminé sur l'ordre de Benoît XIV et réédité en 1862 et 1926 avec imprimatur.
Marie d'Agreda est décédée en 1665, sa cause en béatification fut introduite en 1671
et elle fut déclarée vénérable en 1679.
________-
-ouvrir-
https://1000raisonsdecroire.com/marie-dagreda-mere-abbesse-et-amie-du-roi-despagne
_____________________.
---.
tome 1 de 6
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https://books.google.fr/books?id=Qw-x1amOKXoC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /
---.
-tome 2 de 6
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''table des chapitres'' occurrence /
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-tome 3 de 6
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''table des chapitres'' occurrence /
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-tome 4 de 6
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''table des chapitres'' occurrence /
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-tome 5 de 6
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''table des chapitres'' occurrence /
---.
-tome 6 de 6
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''table des chapitres'' occurrence /
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À suivre
24 mai
vénérable Marie d'Agreda - -
née 1602 27 novembre, Agreda, Vieille-Castille- 1665 24 mai Agreda
María de Jesús de Ágreda, de son nom de naissance
María Fernandez Coronel est une religieuse mystique espagnole;
en religion elle s'appela Sœur Marie de Jésus, abbesse de Ágreda.
Née à Ágreda en Vieille-Castille, dans une famille de quatre enfants,
elle entra dans l'Ordre de l'Immaculée Conception le 13 janvier 1619
avec sa mère et sa sœur,
alors que son père et ses frères entrèrent dans les frères du Saint-Sacrement.
À partir de 1620, elle fut gratifiée de visions extatiques du Saint-Esprit,
de la passion du Christ, de la Pentecôte, de l'Enfant-Jésus et de la Reine des anges.
Elle tombait en ravissement devant le Saint-Sacrement et on l'a vu parfois en lévitation.
Elle fut, comme d'autres grands saints, en lutte avec les démons qui haïssent la religion
et assaillent ceux qui vivent dans de grandes vertus...
Elle a été choisie comme abbesse en 1627.
Elle reçut des apparitions de la Sainte Vierge la même année,
qui l'a chargée de la mission d'écrire l'histoire de sa vie.
Elle dut reconstituer ses notes suite aux réticences de son premier confesseur
et aussi face à ses propres inquiétudes.
Son œuvre principale est La Cité mystique de Dieu.
(3 volumes)-
Ce livre fut au départ l'objet d'une controverse, ayant été critiqué par Bossuet,
mais il fut réexaminé sur l'ordre de Benoît XIV et réédité en 1862 et 1926 avec imprimatur.
Marie d'Agreda est décédée en 1665, sa cause en béatification fut introduite en 1671
et elle fut déclarée vénérable en 1679.
________-
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François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai
24 mai
Saints Donatien
et
Rogatien -mise à jour-
né 3e siècle– v 304 ?
- certaines biographies déduisent
parfois que leur mort survint en 287 ) –
- Martyrs, de deux frères encore adolescents-
- Patrons de la vile et du diocèse de Nantes.
----------.
---.
Donatien et Rogatien vivaient au 3e siècle, au temps
de la persécution des empereurs Dioclétien et Maximien Hercule-
-Dioclétien régna du 20 novembre 284 au 1er mai 305.
—20 novembre 284 - mai 285 (comme usurpateur)
—mai 285 - 1er avril 286 (seul)
—1er avril 286 - 1er mai 305 (comme empereur d'Orient )
En Tétrarchie
(en tout 20 ans, 5 mois et 11 jours)
- Maximien. régna 21 juillet ou 25 juillet2285 - 286 (comme César de Dioclétien)
—1er avril 286 – 1er mai 305 (comme empereur d'Occident)
En Tétrarchie
Fin 306 – (11 novembre 308 / 310 (comme usurpateur)
Le préfet des Gaules Rictius-Varus (cependant mort en 288)
avait lui aussi reçu l'ordre
d'extirper de Gaule cette nouvelle religion appelée christianisme.
--ou ce fut un de ses successeurs
Julien , son successeur,
fit mettre à mort saint Lucien à Beauvais,
et saint Yon dans la province de Lyon.
On a aussi précisé qu'Eutychius et Astérius, nommés dans les actes de saint Victor de Marseille,
furent aussi préfets du prétoire dans les Gaules;
peut-être succédèrent-ils à Julien en 290 ou 291. --
Dans ce but, tous les moyens furent utilisés :
Persuasion par profits : remboursement des frais à ceux qui
offriraient des sacrifices à Apollon et à Jupiter ;
(Apollon, était un dieu grec adopté dans leur panthéon romain;
pour les Grecs il est le fils de Zeus
(dieu équivalent au dieu romain Jupiter
qui gouverne la terre et le ciel
et tous les être vivants ainsi que les autres dieux)
associé aux présages célestes liés aux pratiques divinatoires
des prêtres de Rome.
Jupiter: Dieu souverain, il a pour attributs l'aigle et la Foudre.
L'Aigle était aussi lié aux présages.
Il se trouve que les Romains étaient constamment
à la recherche de divination qui flattait la puissance romain,
qui leur vint en partie des influences Étrusques.
L'Aigle impérial romain fut associé à la puissance de l'état romain,
appelé à étendre sa domination sur le monde,
comme Jupiter et son aigle régnaient sur les dieux les cieux et les êtres.
Ceux qui auront refusé d'adorer les dieux de l'empire, suite aux menaces,
seraient mis à la torture et la mort...
Donatien et Rogatien encore en pleine adolescence avait été conquis à l'amour de Jésus-Christ
et l'Esprit Saint les renforça pour embrasser le martyre à cette heure de gloire qui les attendait...
Ils vivaient à Nantes
(ils seront appelés par leur biographe «les Enfants nantais »).
Donatien était déjà baptisé;
Rogatien, l'aîné, était encore catéchumène
—lorsque le fonctionnaire chargé d'exécuter les ordres,
le préfet de la région Rictius-Varus
du pouvoir impérial arriva dans cette ville.
Il fut reçu avec joie par les païens.
L'un des païens lui dit: ''Tu viens à temps parmi nous,
pour ramener au culte des dieux ceux que les Juifs
ont entraînés à la suite d'un crucifié.»
Donatien fut le premier dénoncé.
Le fonctionnaire fit alors amener celui-ci, et il l'interrogea.
Il fit sans le vouloir l'éloge indirect de son zèle missionnaire.
«Donatien, lui dit-il, non seulement
tu refuses d'adorer Jupiter et Apollon,
auteurs et conservateurs de notre vie,
mais tu enseignes au peuple qu'il sera sauvé
par la croyance à un crucifié, et tu entraînes un grand nombre à ta suite.''
Puis, sachant que son frère Rogatien n'était pas encore baptisé,
le fit venir afin de tenter par la douceur feinte et les promesses,
de l'empêcher de commettre ce qu'il appela une erreur sacrilège,
l'assurant que les dieux seraient plein d'indulgence pour lui.
Devant la résolution inébranlable du jeune garçon,
il dit aux gardes : ''Que cet imbécile soit réuni à son maître en sottise ;
demain, un coup d'épée vengera, devant tous,
l'injure faite aux dieux et aux princes.»
Les deux frères furent jetés dans un cachot.
Ils n'en sortirent que pour subir la torture et la mort.
Rogatien avait craint de mourir avant d'être baptisé :
à la place du baptême de l'eau il reçut celui du sang.
----
Qu'en était-il de la naissance du peuple français
à cette époque où bientôt il allait naître:
(mais pas encore: les tribus des Francs
sont encore en embryon
sur le point de se constituer en royaume):
(vers 290-330 au temps des saints martyrs qui tire à leur fin
avec la conversion du peuple romain (par les chrétiens)):
La Gaule Belgique:
Dans le cadre de la domination romaine de la Gaule,
le peuple des Namnètes devient la cité des Namnètes (civitas Namnetum),
qui relève d'abord de la province de la Gaule lyonnaise
dont le chef-lieu est Lyon,
ville qui est en même temps la métropole des trois Gaules
(Belgique, Lyonnaise, Aquitaine), la Narbonnaise restant à part.
Les Namnètes (d'où Nantes) étaient une tribu secondaire, située au nord de la Loire et dépendante des puissants Vénètes, qui contrôlaient le débouché de la Loire et le commerce de l'étain avec les îles britanniques (port de Corbilo, encore mal situé, dans la zone de la Grande Brière, encore zone de mer à l'époque).
Les Namnètes n'acquerront de territoire distinct qu'après la conquête de la Gaule par César. Leur territoire sera constitué de la moitié est de celui des Venetes, sur la rive droite de la Loire, et sera inclus dans la province "Lyonnaise IIIème".
dans la vidéo vers 1 minute 00 seconde
------
Le martyre des saints Donatien et Rogatien c'était en l'an 304...
... Concernant la date voici cet autre récit:
Leur culte connut par la suite une grande diffusion dans cette région.
Ils sont inscrits au calendrier liturgique orthodoxe à cette même date du 24 mai.
-------.
-Autre courte biographie-vidéo:
----.
À suivre.
24 mai
Saints Donatien
et
Rogatien -mise à jour-
né 3e siècle– v 304 ?
- certaines biographies déduisent
parfois que leur mort survint en 287 ) –
- Martyrs, de deux frères encore adolescents-
- Patrons de la vile et du diocèse de Nantes.
----------.
---.
Donatien et Rogatien vivaient au 3e siècle, au temps
de la persécution des empereurs Dioclétien et Maximien Hercule-
-Dioclétien régna du 20 novembre 284 au 1er mai 305.
—20 novembre 284 - mai 285 (comme usurpateur)
—mai 285 - 1er avril 286 (seul)
—1er avril 286 - 1er mai 305 (comme empereur d'Orient )
En Tétrarchie
(en tout 20 ans, 5 mois et 11 jours)
- Maximien. régna 21 juillet ou 25 juillet2285 - 286 (comme César de Dioclétien)
—1er avril 286 – 1er mai 305 (comme empereur d'Occident)
En Tétrarchie
Fin 306 – (11 novembre 308 / 310 (comme usurpateur)
Le préfet des Gaules Rictius-Varus (cependant mort en 288)
avait lui aussi reçu l'ordre
d'extirper de Gaule cette nouvelle religion appelée christianisme.
--ou ce fut un de ses successeurs
Julien , son successeur,
fit mettre à mort saint Lucien à Beauvais,
et saint Yon dans la province de Lyon.
On a aussi précisé qu'Eutychius et Astérius, nommés dans les actes de saint Victor de Marseille,
furent aussi préfets du prétoire dans les Gaules;
peut-être succédèrent-ils à Julien en 290 ou 291. --
Dans ce but, tous les moyens furent utilisés :
Persuasion par profits : remboursement des frais à ceux qui
offriraient des sacrifices à Apollon et à Jupiter ;
(Apollon, était un dieu grec adopté dans leur panthéon romain;
pour les Grecs il est le fils de Zeus
(dieu équivalent au dieu romain Jupiter
qui gouverne la terre et le ciel
et tous les être vivants ainsi que les autres dieux)
associé aux présages célestes liés aux pratiques divinatoires
des prêtres de Rome.
Jupiter: Dieu souverain, il a pour attributs l'aigle et la Foudre.
L'Aigle était aussi lié aux présages.
Il se trouve que les Romains étaient constamment
à la recherche de divination qui flattait la puissance romain,
qui leur vint en partie des influences Étrusques.
L'Aigle impérial romain fut associé à la puissance de l'état romain,
appelé à étendre sa domination sur le monde,
comme Jupiter et son aigle régnaient sur les dieux les cieux et les êtres.
Ceux qui auront refusé d'adorer les dieux de l'empire, suite aux menaces,
seraient mis à la torture et la mort...
Donatien et Rogatien encore en pleine adolescence avait été conquis à l'amour de Jésus-Christ
et l'Esprit Saint les renforça pour embrasser le martyre à cette heure de gloire qui les attendait...
Ils vivaient à Nantes
(ils seront appelés par leur biographe «les Enfants nantais »).
Donatien était déjà baptisé;
Rogatien, l'aîné, était encore catéchumène
—lorsque le fonctionnaire chargé d'exécuter les ordres,
le préfet de la région Rictius-Varus
du pouvoir impérial arriva dans cette ville.
Il fut reçu avec joie par les païens.
L'un des païens lui dit: ''Tu viens à temps parmi nous,
pour ramener au culte des dieux ceux que les Juifs
ont entraînés à la suite d'un crucifié.»
Donatien fut le premier dénoncé.
Le fonctionnaire fit alors amener celui-ci, et il l'interrogea.
Il fit sans le vouloir l'éloge indirect de son zèle missionnaire.
«Donatien, lui dit-il, non seulement
tu refuses d'adorer Jupiter et Apollon,
auteurs et conservateurs de notre vie,
mais tu enseignes au peuple qu'il sera sauvé
par la croyance à un crucifié, et tu entraînes un grand nombre à ta suite.''
Puis, sachant que son frère Rogatien n'était pas encore baptisé,
le fit venir afin de tenter par la douceur feinte et les promesses,
de l'empêcher de commettre ce qu'il appela une erreur sacrilège,
l'assurant que les dieux seraient plein d'indulgence pour lui.
Devant la résolution inébranlable du jeune garçon,
il dit aux gardes : ''Que cet imbécile soit réuni à son maître en sottise ;
demain, un coup d'épée vengera, devant tous,
l'injure faite aux dieux et aux princes.»
Les deux frères furent jetés dans un cachot.
Ils n'en sortirent que pour subir la torture et la mort.
Rogatien avait craint de mourir avant d'être baptisé :
à la place du baptême de l'eau il reçut celui du sang.
----
Qu'en était-il de la naissance du peuple français
à cette époque où bientôt il allait naître:
(mais pas encore: les tribus des Francs
sont encore en embryon
sur le point de se constituer en royaume):
(vers 290-330 au temps des saints martyrs qui tire à leur fin
avec la conversion du peuple romain (par les chrétiens)):
La Gaule Belgique:
Dans le cadre de la domination romaine de la Gaule,
le peuple des Namnètes devient la cité des Namnètes (civitas Namnetum),
qui relève d'abord de la province de la Gaule lyonnaise
dont le chef-lieu est Lyon,
ville qui est en même temps la métropole des trois Gaules
(Belgique, Lyonnaise, Aquitaine), la Narbonnaise restant à part.
Les Namnètes (d'où Nantes) étaient une tribu secondaire, située au nord de la Loire et dépendante des puissants Vénètes, qui contrôlaient le débouché de la Loire et le commerce de l'étain avec les îles britanniques (port de Corbilo, encore mal situé, dans la zone de la Grande Brière, encore zone de mer à l'époque).
Les Namnètes n'acquerront de territoire distinct qu'après la conquête de la Gaule par César. Leur territoire sera constitué de la moitié est de celui des Venetes, sur la rive droite de la Loire, et sera inclus dans la province "Lyonnaise IIIème".
dans la vidéo vers 1 minute 00 seconde
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Le martyre des saints Donatien et Rogatien c'était en l'an 304...
... Concernant la date voici cet autre récit:
- En quelle année leur martyre?:
- Il y avait à Nantes, dans l'Armorique , un jeune homme nommé
Donatien, illustre par sa naissance , qui, après avoir reçu le baptême, vivait d'une
manière très-édifiante, et travaillait avec beaucoup de zèle à la
conversion des idolâtres.
Rogatien , son frère aîné, touché de ses exemples et de ses discours ,
se déclara pour le christianisme, et demanda le sacrement de la régénération.
L'absence de l'évêque , qui s'était enfui à cause de la persécution,
l'empêcha d'être baptisé;
mais il le fut bientôt dans son sang.
En effet, il se fit chrétien dans un temps où ce titre coûtait ordinairement la vie.
Le préfet étant arrivé à Nantes,
se préparait à exécuter les ordres de l'Empereur Maximien-Hercule ,
qui portaient que l'on mît à mort tous ceux qui refuseraient
d'adorer Jupiter et Apollon (1),
(la note 1 : — On met les ordres dont il est ici question en 286,
lorsque Maximien vint dans les Gaules pour marcher
contre les Bagaudes,- les Bagaudes:
- En 284 [ ?] ou 286 apparaissent les premières bagaudes dans la Gaule du Nord
à peine remise des ravages de l'invasion germanique de 276.
Des paysans gaulois se révoltent contre l'administration impériale.
Animées entre autres par les prédications des prêcheurs chrétiens contre la domination étrangère,
les bagaudes commencent en Armorique.
Leur nombre grandit très rapidement ; en quelques mois elles atteignent la taille d'une armée
qui s'organise plus ou moins et, par dérision, donne à ses deux principaux meneurs
Aelianus (ou Œlianus) et Amandus les titres de « César » et « Auguste ».
Les bagaudes (en latin : bagaudæ) étaient, dans l'Empire romain, le nom donné aux bandes armées de paysans sans terre, d'esclaves, de soldats déserteurs et de brigands qui rançonnaient le nord-ouest de la Gaule du iiie au ve siècle. Le poids de la fiscalité romaine conjugué à la misère causée par le refroidissement du climat et les pillages des barbares venus du nord semblent être, pour la plupart de ces hommes, les raisons pour se résoudre à vivre de rapines.
Le nom « bagaude » dérive d'un mot celtique qui a donné le breton bagad, qui signifie troupe, groupe, troupeau. Certaines bagaudes se dotent d'une organisation politico-militaire. Dans leur plus grande extension, elles couvrent les deux cinquièmes du territoire de la Gaule (nord-ouest principalement).
-(nord-ouest principalement).
ou dans le temps qu'il allait attaquer Carausius, qui, ayant pris la pourpre (au pouvoir) en Bretagne, sut conserver pendant sept ans la dignité qu'il avait usurpée. Les actes des saints Martyrs disent que ces ordres furent donnés par les Empereurs Dioclétien et Maximien : mais ceci n'est point contradictoire à ce que nous avons dit; on voit par le récit des historiens, qu'on attribuait communément à ces deux princes ce qui était émané d'un seul. Il parait que celui auquel les ordres furent adressés, était le cruel Rictius-Varus, préfet de la Gaule belgique, et peut-être aussi de la Gaule celtique.
Le titre de président que lui donnent les actes des saints Martyrs , n'appartenaient qu'à un gouverneur qui avait droit de vie et de mort.
Donatien fut accusé devant lui de professer la religion chrétienne , et d'avoir détourné du culte des dieux son frère et plusieurs autres personnes.
On l'arrêta sur-le-champ , et après qu'il eut confessé généreusement sa foi, on l'envoya en prison, où il fut chargé de fers.
On conduisit aussi Rogatien devant le préfet. Les caresses et les menaces n'ayant pu l'ébranler , il fut envoyé en prison avec son frère. Il était inconsolable de n'avoir point eu l'occasion de recevoir le baptême; il espérait toutefois que le baiser de paix que lui donnait son frère pourrait lui tenir lieu de ce sacrement.
Donatien de son côté priait pour lui, demandant que sa foi lui procurât l'effet du baptême , et que l'effusion de son sang suppléât en lui le sacrement de chrismation , c'est-à-dire, de la confirmation.
Ils passèrent l'un et l'autre toute la nuit en prières. Le lendemain, on les vint chercher pour les conduire devant le préfet. Sur la déclaration qu'ils firent d'être prêts à tout souffrir pour le nom de Jésus-Christ, ils furent étendus sur le chevalet; on leur perça ensuite la tête avec des lances , puis on les décapita. Leur martyre arriva vers l'an 287 (1).
(NOTE 1 : Et non en 303, durant la grande persécution, comme quelques-uns se le sont imaginé.
Constance-Chlore et C. Galère-Valère-Maximien, furent créés Césars le 1er Mars 291,
le dernier eut l'Italie en partage, et le premier eut la Gaule au-delà des Alpes,
avec la Bretagne. Constance-Chlore mourut à Yorck le 25 Juillet 306.
Il ne voulut jamais souffrir que l'on condamnât personne à mort pour cause de christianisme,
comme nous l'apprenons de Lactance, De mort persec. c. i5 et 16;
d'Eusèbe, fit. Constant, c. i3, i5 , 16 et 17; de saint Optat, 1. i, de Schism. Donat. etc.
Il suit de là qu'on doit placer avant l'an 291 ,
et dans les commencements du règne de Dioclétien et de Maximien-Hercule,
les chrétiens qui souffrirent sous ces deux princes dans les Gaules et la Bretagne;
tels que saint Géréon,
saint Cassius ,
saint Victor, etc., à Cologne;
saint Justin à Louvres , dans le diocèse de Paris;
saint Fuscien
et saint Victoric à Amiens;
saint Piat à Tournai
saint Lucien à Beauvais ;
saint Quentin à Péronne;
saint Crespin
et saint Crespinien à Soissons , etc-
Lorsque Maximien-Hercule eut fait massacrer la légion Thébéenne,
il envoya Rictius-Varus, avec le titre de préfet,
dans la Gaule belgique
et la Gaule celtique.
Celui-ci persécuta les chrétiens avec une cruauté inouïe, à Trêves, à Amiens, etc.
depuis l'an 286 jusqu'à sa mort, arrivée en 288.
Julien , son successeur, fit mettre à mort saint Lucien à Beauvais,
et saint Yon dans la province de Lyon.
Il paraît qu'Eutychius et Astérius, nommés dans les actes de saint Victor de Marseille,
furent aussi préfets du prétoire dans les Gaules;
peut-être succédèrent-ils à Julien en 290 ou 291.
On croit que Sisinnius Fescenninus, qui fît mourir saint Denis à Paris ,
et saint Nicaise dans le Vexin, était gouverneur de la seconde Lyonnaise,
qui avait alors bien plus d'étendue du côté du nord qu'elle n'en eut dans la suite.
Le juge sous lequel sainte Foi et saint Caprais souffrirent a Agen, se nommait Dacien.
Saint Alban paraît avoir reçu la couronne du martyre dans la Bretagne,
avant l'usurpation de Carausius,
c'est-à-dire, au plus tard en 287.
Ce que dit Eusèbe, 1. 8 , c. i et 4 5 de
la paix dont jouissait l'Église avant la grande persécution,
doit principalement s'entendre de l'Orient.
En effet, Maximien-Hercule persécuta les chrétiens ;
Dioclétien même, dans le voyage qu'il fit à Rome au commencement de son règne,
les persécuta aussi par complaisance pour les Romains.
Prisca sa femme, et Valérie sa fille, qu'il avait mariée à Maximien,
favorisaient le christianisme , si toutefois elles ne l'avaient point embrassé
( Lactance, de mort, persec. c. 5. ),
et il n'y eut que la crainte des tourments qui les détermina , en 303 , à sacrifier aux idoles.
Il est probable qu'elles avaient été instruites l'une et l'autre par Lucien, grand-chambellan de Dioclétien.
Ce Lucien était fort zélé pour la foi. En 1145, Albert, évéque d'Ostie,
transféra les reliques des deux martyrs dans la cathédrale de Nantes.
Elles s'y gardent encore avec beaucoup de vénération.
Voyez leurs actes, qui sont regardés comme authentiques ,
quoiqu'ils paraissent n'avoir été écrits que dans le cinquième siècle.
Ils ont été publiés par D. Buinard, p. 279. Voyez aussi Tillemont, t. IV , p. 49i;
Ceillier, t. III, p. 36i ; Lobineau , Vies des Saintsde la Bretagne, p. 2.)
Qu'en fut-il de leurs reliques?
Question que l'on peut se poser...
Incendie de la basilique Saint-Donatien le 15 juin 2015. | ARCHIVES OUEST-FRANCE
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/nantes-44000/video-il-y-47-ans-la-cathedrale-de-nantes-brulait-6311777
On enterra leurs corps près du lieu où ils avaient souffert.
Les chrétiens leur élevèrent depuis un tombeau ,
au pied duquel les évêques de Nantes choisirent leur sépulture.
Vers la fin du cinquième siècle , on bâtit au même à cet endroit
une église qui a été successivement desservie par des moines et des chanoines ,
et qui est aujourd'hui paroissiale.
En 1145, Albert, évéque d'Ostie, transféra les reliques des deux martyrs
dans la cathédrale de Nantes.
Elles s'y gardent encore avec beaucoup de vénération.
______________________ FIN
Leur culte connut par la suite une grande diffusion dans cette région.
Ils sont inscrits au calendrier liturgique orthodoxe à cette même date du 24 mai.
-------.
-Autre courte biographie-vidéo:
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Les saints du mois de mai
24 mai
saint Vincent de Lérins () -mise à jour-
né Toul Meurthe-et-Moselle v 445 Ile de Lérins
Saint Vincent de Lérins fut un moine et écrivain ecclésiastique de Gaule méridionale au Ve siècle...
Son écrit le plus connu est le Commonitorium, rédigé v 434 sous le pseudonyme de Peregrinus,
et il est reconnu par les Églises aussi bien catholique qu' orthodoxe qui le fêtent le 24 mai.
Grand combattant de l'hérésie du cinquième siècle,
il a donné cette formule pour déterminer
ce que les catholiques doivent croire en cas d'hérésie rampante.
( Quod Ubique, Semper, et Ab Omnibus )
Paroles tirées de son livre Commonitorium ...
Il faut croire
ce qui a partout été cru dans l'Église,
toujours cru,
et par tous universellement.
Sa vie est connue principalement par le De viris illustribus (Des hommes illustres)
de Gennade de Marseille.
Gennade de Marseille (nom latin : Gennadius Massiliensis),
connu aussi sous le nom de Gennadius Scholasticus,
est né vers 400-430 entre 492-505;
c'est un moine, prêtre, historien, théologien polémiste et compilateur gallo-romain.
De viris illustribus est un ensemble de biographies de plus de 90 auteurs chrétiens des décennies précédentes,
qui se présente comme la continuation d'un ouvrage du même nom de Saint Jérôme.
Parmi ces hommes illustres se trouvent entre autres Fastidiosus , Cassien, Claudius Marius Victor,
Fauste de Riez, Julien d'Éclane, Augustin d'Hippone, Prosper d'Aquitaine, ou Prudence; etc. .
Il est communément reconnu comme un auteur consciencieux
et objectif par tous les historiens, et par conséquent auquel il est fiable de se référer.
Il est fait mention dans cet ouvrage de plusieurs autres ouvrages écrits par Gennade de Marseillemais
qui sont aujourd'hui perdus, dans lesquels
il lutte contre différentes hérésies,
notamment le nestorianisme.
Vincent était le fils d'Épiroque, et frère aîné de Loup de Troyes, d'une famille illustre de Gaule.
Il exerce d'abord le métier des armes puis se retire au monastère de Lérins,
au large de Cannes, établi par saint Honorat.
C'est à la suite d'un recueil d'extraits théologiques d'Augustin d'Hippone,
qu'il rédigea vers 434 le Commonitorium ou "Commonitoire (qui se traduit par instruction écrite)
du pèlerin contre les hérétiques", dans lequel il énonce les critères
qui permettent de savoir si une doctrine est orthodoxe ou hérétique.
Cet ouvrage va devenir l'une des lectures de référence
dans l'Occident chrétien depuis lors utilisé.
Trois critères sont clairement édités par Vincent de Lérins,
pour distinguer la vérité de l'erreur et approuvés au consensus universelle y appuyé.
Ce qu'il édicte:
« Le premier critère consiste dans l'unité de la foi à travers le temps et l'espace :
''Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout,
toujours et par tous'', «Quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est».
Le deuxième consiste à vérifier la cohérence du progrès dans la foi :
''Il faut donc que croissent et progressent beaucoup l'intelligence,
la connaissance, la sagesse de chacun des chrétiens et de tous,
celle de l'individu comme et avec celle de l’Église entière,
au cours des siècles et des générations, pourvu qu'elles croissent
selon leur genre propre, c'est-à-dire dans le même sens,
selon le même dogme et la même pensée''.
Le troisième consiste à lire les Écritures dans la Tradition,
puisque la tradition seule assure la cohérence du suivi universel à l'histoire
sans hiatus de son cheminement officialisé par les ministères authentifiés
et reconnaissables dans ses relations séculaires:
''Le Canon divin doit être interprété selon les traditions
de l'Église universelle et les règles du dogme catholique ».
Vincent de Lérins est mort vers 445, et sans doute probable pas plus tard que 450.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=GYM7AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 78 occurrences /''hérésie'' 10 occurrences /''hérétique'' 7 occurrences / ///////////// etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=p6AhVnffjTEC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 86 occurrences /''hérésie'' 39 occurrences /''hérétique'' 55 occurrences / ///////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=xcICAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 17 occurrences /''hérésie'' 22 occurrences /''hérétique'' 37 occurrences / //////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=4HoKAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 29 occurrences /''hérésie'' 90 occurrences /''hérétique'' 178 occurrences /''hérésiarque'' 5 occurrences / /////////// etc. /
---.
À suivre
24 mai
saint Vincent de Lérins () -mise à jour-
né Toul Meurthe-et-Moselle v 445 Ile de Lérins
Saint Vincent de Lérins fut un moine et écrivain ecclésiastique de Gaule méridionale au Ve siècle...
Son écrit le plus connu est le Commonitorium, rédigé v 434 sous le pseudonyme de Peregrinus,
et il est reconnu par les Églises aussi bien catholique qu' orthodoxe qui le fêtent le 24 mai.
Grand combattant de l'hérésie du cinquième siècle,
il a donné cette formule pour déterminer
ce que les catholiques doivent croire en cas d'hérésie rampante.
( Quod Ubique, Semper, et Ab Omnibus )
Paroles tirées de son livre Commonitorium ...
Il faut croire
ce qui a partout été cru dans l'Église,
toujours cru,
et par tous universellement.
Sa vie est connue principalement par le De viris illustribus (Des hommes illustres)
de Gennade de Marseille.
Gennade de Marseille (nom latin : Gennadius Massiliensis),
connu aussi sous le nom de Gennadius Scholasticus,
est né vers 400-430 entre 492-505;
c'est un moine, prêtre, historien, théologien polémiste et compilateur gallo-romain.
De viris illustribus est un ensemble de biographies de plus de 90 auteurs chrétiens des décennies précédentes,
qui se présente comme la continuation d'un ouvrage du même nom de Saint Jérôme.
Parmi ces hommes illustres se trouvent entre autres Fastidiosus , Cassien, Claudius Marius Victor,
Fauste de Riez, Julien d'Éclane, Augustin d'Hippone, Prosper d'Aquitaine, ou Prudence; etc. .
Il est communément reconnu comme un auteur consciencieux
et objectif par tous les historiens, et par conséquent auquel il est fiable de se référer.
Il est fait mention dans cet ouvrage de plusieurs autres ouvrages écrits par Gennade de Marseillemais
qui sont aujourd'hui perdus, dans lesquels
il lutte contre différentes hérésies,
notamment le nestorianisme.
Vincent était le fils d'Épiroque, et frère aîné de Loup de Troyes, d'une famille illustre de Gaule.
Il exerce d'abord le métier des armes puis se retire au monastère de Lérins,
au large de Cannes, établi par saint Honorat.
C'est à la suite d'un recueil d'extraits théologiques d'Augustin d'Hippone,
qu'il rédigea vers 434 le Commonitorium ou "Commonitoire (qui se traduit par instruction écrite)
du pèlerin contre les hérétiques", dans lequel il énonce les critères
qui permettent de savoir si une doctrine est orthodoxe ou hérétique.
Cet ouvrage va devenir l'une des lectures de référence
dans l'Occident chrétien depuis lors utilisé.
Trois critères sont clairement édités par Vincent de Lérins,
pour distinguer la vérité de l'erreur et approuvés au consensus universelle y appuyé.
Ce qu'il édicte:
« Le premier critère consiste dans l'unité de la foi à travers le temps et l'espace :
''Il faut veiller avec le plus grand soin à tenir pour vrai ce qui a été cru partout,
toujours et par tous'', «Quod ubique, quod semper, quod ab omnibus creditum est».
Le deuxième consiste à vérifier la cohérence du progrès dans la foi :
''Il faut donc que croissent et progressent beaucoup l'intelligence,
la connaissance, la sagesse de chacun des chrétiens et de tous,
celle de l'individu comme et avec celle de l’Église entière,
au cours des siècles et des générations, pourvu qu'elles croissent
selon leur genre propre, c'est-à-dire dans le même sens,
selon le même dogme et la même pensée''.
Le troisième consiste à lire les Écritures dans la Tradition,
puisque la tradition seule assure la cohérence du suivi universel à l'histoire
sans hiatus de son cheminement officialisé par les ministères authentifiés
et reconnaissables dans ses relations séculaires:
''Le Canon divin doit être interprété selon les traditions
de l'Église universelle et les règles du dogme catholique ».
Vincent de Lérins est mort vers 445, et sans doute probable pas plus tard que 450.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=GYM7AAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 78 occurrences /''hérésie'' 10 occurrences /''hérétique'' 7 occurrences / ///////////// etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=p6AhVnffjTEC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 86 occurrences /''hérésie'' 39 occurrences /''hérétique'' 55 occurrences / ///////// etc. /
---.
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https://books.google.ca/books?id=xcICAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 17 occurrences /''hérésie'' 22 occurrences /''hérétique'' 37 occurrences / //////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=4HoKAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Vincent'' 29 occurrences /''hérésie'' 90 occurrences /''hérétique'' 178 occurrences /''hérésiarque'' 5 occurrences / /////////// etc. /
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai
25 mai
saint Grégoire VII (commémoraison) -mise à jour-
né v 1015 Sovana Italie - 1085 25 mai Salerne Italie
- de l'ordre religieux de Saint-Benoît-
-157e pape - réformateur de l'Église-
------------------.
- Les lectures - Ézéchiel 3 : 16-21 ; Mathieu 16 : 13-19
-au bréviaire - - - Lettre de saint Grégoire VII à tous les fidèles (1084) -
---.
Ildebrando de Soana, est un moine bénédictin toscan
devenu en 1073 le 157e évêque de Rome et pape sous le nom de Grégoire VII,
succédant à Alexandre II. Connu parfois comme le moine Hildebrand,
il est le principal artisan de la réforme grégorienne,
tout d'abord en tant que conseiller du pape Léon IX et de ses successeurs,
puis sous son propre pontificat.
Il fut donc un personnage assez exceptionnel conseiller des 152e, 153e, 154e, 155e, 156e papes.
------------------------------------
-LES PAPES (nommés et reconnus) et les antipapes depuis Léon IX:
(jusqu'en 1180 ...):
-+152e pape- Léon IX 12 février 1049— 19 avril 1054-
durée: 5 ans, 2 mois et 7 jours—canonisé en 1087
par le pape Victor III; fête 19 avril;
pape français,
nommé par l’empereur en décembre 1048...
Élu par le peuple RECONNU de ROME le 2 février 1049;
-+153e pape-Victor II 13 avril 1055—28 juillet 1057-
durée: 2 ans, 3 mois et 15 jours;
Victor II Nommé par l’empereur en septembre 1054
(et reconnu par Rome par la suite);
Dernier pape nommé et non élu
directement par l'Église...
-+154e pape-Étienne IX 2 août 1057—29 mars 1058-
durée: 7 mois et 27 jours----canonisé fête 29 mars;
pape français,
élu sans que l’empereur ait été consulté.
Jadis numéroté Étienne X : voir l’explication...
(pour ne pas le confondre avec le pape éphémère:
Étienne, prêtre élu pape en mars 752
pour succéder alors au pape Zacharie;
il était mort d'apoplexie trois jours après,
avant d'avoir pu être consacré évêque de Rome. )
--*ANTIPAPE-
-Benoît X 5 avril 1058—doit RENONCER en 1059 (déposé en 1060 , mort après 1073 );
Élu par la noblesse romaine sans l’avis des cardinaux
et sans attendre le retour d’Hildebrand à Rome
contrairement à une promesse faite à Étienne IX.
-+155e pape-Nicolas II 6 décembre 1058—19 juillet 1061 -2 ans, 7 mois et 13 jours;
pape français, élu à Sienne par les cardinaux , il n’était pas cardinal lui-même.
Rentré à Rome, il décrète que désormais seuls les cardinaux-évêques éliront le pape.
-+156e pape-Alexandre II 30 septembre 1061 – 21 avril 1073 -
durée: 11 ans, 6 mois et 22 jours;
Alexandre II n’était pas cardinal au moment de son élection-
--*ANTIPAPE-
-Honorius II 28 octobre 1061—déposé le 31 mai 1064 (mort en 1071 ou 1072)-
durée: 2 ans, 5 mois et 3 jours-
Nommé à Bâle par l’empereur HENRI IV qui lui retire son soutien en 1062 ...
-+157e pape-Grégoire VII 30 juin 1073—25 mai 1085 -
durée: 11 ans, 10 mois et 25 jours----canonisé fête 25 mai-
-Il sera est canonisé en 1606 par le pape Paul V-
--pour l'antipape Clément III-(1080-1100)
voir dans le texte plus bas...
-------------------------------
- Hildebrand naquit en Toscane vers 1015,
Ildebrando de Soana, (Hildebrand) né vers 1015/1020
et mort le 25 mai- 1085 à Salerne (Italie),
est un moine bénédictin toscan peut-être même Abbé du monastère romain de Saint-Paul.
-Parmi les réformateurs de ce monastère:
-Odon de Cluny(né 879-942-fête 18 novembre);
-le moine Hildebrand (Gregory VII);
-le card. Condulmer (Eugene IV- 15e siècle)
qui a lié le monastère a la nouvelle congrégation de Unitate. ...
....
À la mort d'Alexandre II, en 1073, il fut élu pape et prit le nom de Grégoire VII.
Deux problèmes importants et urgents l'attendaient :
-le désordre moral du clergé,
-et ce qu'on a appelé la question des Investitures.
Pour réformer les mœurs du personnel ecclésiastique, Grégoire prit des mesures énergiques,
qui constituèrent aussi le point de départ de la centralisation romaine.
L'autre problème était plus complexe et plus grave encore.
Il s'agissait d'affranchir le pouvoir spirituel du pouvoir temporel.
L'empereur se considérait alors comme le véritable chef de la société chrétienne,
et il était certainement de bonne foi de le croire.
car depuis des siècles, il en était ainsi.
Le temps était venu d'établir ce que plusieurs papes ont tenté de faire, depuis Léon IX en particulier.
Mais depuis le temps que l'on tente de le faire,
jamais actions n'avaient été autant concertées, grâce au moine bénédictin
Hildebrand de Soana .
Mais cette situation paraissait de plus en plus anormale.
Elle était par ailleurs la source de maux internes dont souffrait l'Église.
Le souverain temporel nommait les évêques
et il n'était pas étranger à suggérer la nomination des papes ;
mais ce fut en général tout naturellement trop souvent en vue
des intérêts de l'État plus que celui de l'Église.
Et que pouvait-il comprendre sur les exigences de la doctrine?
Son influence ne fut pas moindre avant qu'il soit nommé comme chef de l'Église:
mais ce choix imposait la force de ce moine
qui venait en ce siècle pour remettre l'ordre qu'il fallait entreprendre....
Grégoire, homme infatigable, sachant en outre que la charge confiée
par le Christ à Pierre était passée à ses successeurs,
va réaliser la nécessaire réforme en profondeur,
qui ira bien plus loin que la seule question des investitures:
il fallait une fois pour toute rendre définitivement l'Église aux clercs.
Cette réforme portera son nom pour la postérité : la réforme grégorienne,
pour l'avoir le premier mener vaillamment jusqu'à son terme...
Déjà fort de son expérience, devenu pape il profitait des efforts déjà réalisés
pour continuer à œuvré dans ce sens...
Il sut assurément se montrer diplomate,
dont la diplomatie n'avait qu'une haute visée afin de remettre les choses en bon ordre....
Lorsque l'honneur de Dieu et le salut des hommes étaient en jeu,
rien ne pouvait le faire transiger.
Il fut le veilleur dont parle la première lecture.
Ézéchiel 3: 17 " Fils d'homme,
je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël.
Lorsque tu entendras une parole de ma bouche,
tu les avertiras de ma part. " ...
Il entra bientôt en lutte ouverte avec l'empereur germanique Henri IV.
Celui-ci, après une feinte de soumission, envahit l'Italie, déclare le pape déchu,
et fit élire un antipape.
-Clément III 25 juin 1080 —8 septembre 1100
Durée de son règne 20 ans, 2 mois et 14 jours
C'est Guilbert de Ravenne-
il n’était pas un cardinal quand il est nommé par l’empereur Henri IV
qui le reconnaît et le soutient jusqu’à sa mort.
Clément III né 1023-1100 (Guibert ou Wibert de Ravenne),
né à Parme (Italie) vers 1023 - 1029
d'une famille liée aux comtes de Canossa,
antipape de 1080 à 1100.
Le pape Grégoire VII fut emprisonné.
Grégoire, réfugié au château Saint-Ange,
où il demeura deux ans, fut libéré par les troupes normandes,
qui obligèrent Henri à s'enfuir.
Malheureusement, les Normands mirent la ville à feu et à sang,
et cela rendit le pape tellement impopulaire qu'il dut se retirer,
d'abord au Mont-Cassin,
puis
à Salerne, où il mourut le 25 mai 1085,
après avoir prononcé ces paroles :
«Je meurs en exil parce que j'ai aimé la justice et haï l'iniquité.»
Mais son travail de réforme se poursuivra et aboutira
grâce à cette réforme commencée pour finir victorieuse....
------------------------
À suivre.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=x06QzwEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Ildebrand'' 220 occurrences /''pape'' 691 occurrences /
/''antipape'' 19 occurrences -chercher par noms donnés dans la courte biographie ci-haut ... /
/''pouvoir'' 182 occurrences /''empereur'' 374 occurrences /''Henri IV'' 15 occurrences /
/ ''hérésie'' 18 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence / //////////////// /etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=bjscXNbU0mgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Ildebrand'' 12 occurrences /''pape'' plusieurs occurrences en plus des entêtes /
/''antipape'' 3 occurrences /''Henri IV'' 3 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences /
/ ''hérésiarque'' 2 occurrences / ///////////////// etc. /
---.
À suivre
25 mai
saint Grégoire VII (commémoraison) -mise à jour-
né v 1015 Sovana Italie - 1085 25 mai Salerne Italie
- de l'ordre religieux de Saint-Benoît-
-157e pape - réformateur de l'Église-
------------------.
- Les lectures - Ézéchiel 3 : 16-21 ; Mathieu 16 : 13-19
-au bréviaire - - - Lettre de saint Grégoire VII à tous les fidèles (1084) -
---.
- Lettre de saint Grégoire VII à tous les fidèles (1084):
« Nous vous en prions et supplions dans le Seigneur Jésus, qui nous a rachetés par sa mort:
comprenez par une recherche attentive
pourquoi et comment nous subissons les épreuves et les angoisses
que nous font souffrir les ennemis de la religion chrétienne.
C'est par une disposition divine que l'Église, notre mère, m'a placé sur le trône apostolique,
moi qui en suis très indigne et qui, Dieu en est témoin, ne le voulais pas.
C'est pourquoi j'ai travaillé de toutes mes forces à ramener la Sainte Église,
l'épouse de Dieu, notre souveraine et notre mère,
à la beauté qui est la sienne, pour qu'elle demeure libre, chaste et catholique.
Mais parce que cela déplaît totalement à l'antique ennemi,
celui-ci a mobilisé ses membres contre nous, afin de contrarier toutes nos entreprises.
C'est pourquoi il a fait contre nous, ou plutôt contre le Siège Apostolique,
tout ce qu'il n'avait pu faire depuis le temps de l'empereur Constantin le Grand.
Il n'est pas surprenant que, plus le temps avance,
plus il s'évertue à détruire la religion chrétienne.
Maintenant, mes frères très chers, écoutez attentivement ce que je vous dis.
Tous ceux qui, dans le monde entier, portent le nom de chrétiens,
et connaissent vraiment la foi chrétienne,
savent et croient que saint Pierre, le prince des Apôtres,
est
le père de tous les chrétiens,
leur premier pasteur après le Christ,
et que l'Église Romaine est la mère et la maîtresse de toutes les Églises.
Si donc vous croyez cela et en êtes convaincus sans aucune hésitation,
je vous le demande et vous l'ordonne,
moi qui suis votre humble frère et votre maître indigne:
par le Dieu tout-puissant,
aidez et secourez ceux que j'ai nommés votre père et votre mère,
si vous désirez recevoir par eux l'absolution de tous vos péchés,
ainsi que la bénédiction et la grâce en ce monde et dans le monde futur.
Que le Dieu tout-puissant, de qui viennent toutes choses, éclaire toujours votre âme,
et la féconde par la charité envers lui et envers le prochain,
pour que vous puissiez, en vertu de votre dévouement inébranlable,
faire que ce père et cette mère soient vos débiteurs,
et parvenir sans crainte à vivre en leur compagnie. Amen. »
Ildebrando de Soana, est un moine bénédictin toscan
devenu en 1073 le 157e évêque de Rome et pape sous le nom de Grégoire VII,
succédant à Alexandre II. Connu parfois comme le moine Hildebrand,
il est le principal artisan de la réforme grégorienne,
tout d'abord en tant que conseiller du pape Léon IX et de ses successeurs,
puis sous son propre pontificat.
Il fut donc un personnage assez exceptionnel conseiller des 152e, 153e, 154e, 155e, 156e papes.
------------------------------------
-LES PAPES (nommés et reconnus) et les antipapes depuis Léon IX:
(jusqu'en 1180 ...):
-+152e pape- Léon IX 12 février 1049— 19 avril 1054-
durée: 5 ans, 2 mois et 7 jours—canonisé en 1087
par le pape Victor III; fête 19 avril;
pape français,
nommé par l’empereur en décembre 1048...
Élu par le peuple RECONNU de ROME le 2 février 1049;
-+153e pape-Victor II 13 avril 1055—28 juillet 1057-
durée: 2 ans, 3 mois et 15 jours;
Victor II Nommé par l’empereur en septembre 1054
(et reconnu par Rome par la suite);
Dernier pape nommé et non élu
directement par l'Église...
-+154e pape-Étienne IX 2 août 1057—29 mars 1058-
durée: 7 mois et 27 jours----canonisé fête 29 mars;
pape français,
élu sans que l’empereur ait été consulté.
Jadis numéroté Étienne X : voir l’explication...
(pour ne pas le confondre avec le pape éphémère:
Étienne, prêtre élu pape en mars 752
pour succéder alors au pape Zacharie;
il était mort d'apoplexie trois jours après,
avant d'avoir pu être consacré évêque de Rome. )
--*ANTIPAPE-
-Benoît X 5 avril 1058—doit RENONCER en 1059 (déposé en 1060 , mort après 1073 );
Élu par la noblesse romaine sans l’avis des cardinaux
et sans attendre le retour d’Hildebrand à Rome
contrairement à une promesse faite à Étienne IX.
-+155e pape-Nicolas II 6 décembre 1058—19 juillet 1061 -2 ans, 7 mois et 13 jours;
pape français, élu à Sienne par les cardinaux , il n’était pas cardinal lui-même.
Rentré à Rome, il décrète que désormais seuls les cardinaux-évêques éliront le pape.
-+156e pape-Alexandre II 30 septembre 1061 – 21 avril 1073 -
durée: 11 ans, 6 mois et 22 jours;
Alexandre II n’était pas cardinal au moment de son élection-
--*ANTIPAPE-
-Honorius II 28 octobre 1061—déposé le 31 mai 1064 (mort en 1071 ou 1072)-
durée: 2 ans, 5 mois et 3 jours-
Nommé à Bâle par l’empereur HENRI IV qui lui retire son soutien en 1062 ...
-+157e pape-Grégoire VII 30 juin 1073—25 mai 1085 -
durée: 11 ans, 10 mois et 25 jours----canonisé fête 25 mai-
-Il sera est canonisé en 1606 par le pape Paul V-
--pour l'antipape Clément III-(1080-1100)
voir dans le texte plus bas...
-------------------------------
- Hildebrand naquit en Toscane vers 1015,
Ildebrando de Soana, (Hildebrand) né vers 1015/1020
et mort le 25 mai- 1085 à Salerne (Italie),
est un moine bénédictin toscan peut-être même Abbé du monastère romain de Saint-Paul.
-Parmi les réformateurs de ce monastère:
-Odon de Cluny(né 879-942-fête 18 novembre);
-le moine Hildebrand (Gregory VII);
-le card. Condulmer (Eugene IV- 15e siècle)
qui a lié le monastère a la nouvelle congrégation de Unitate. ...
....
À la mort d'Alexandre II, en 1073, il fut élu pape et prit le nom de Grégoire VII.
Deux problèmes importants et urgents l'attendaient :
-le désordre moral du clergé,
-et ce qu'on a appelé la question des Investitures.
Pour réformer les mœurs du personnel ecclésiastique, Grégoire prit des mesures énergiques,
qui constituèrent aussi le point de départ de la centralisation romaine.
L'autre problème était plus complexe et plus grave encore.
Il s'agissait d'affranchir le pouvoir spirituel du pouvoir temporel.
L'empereur se considérait alors comme le véritable chef de la société chrétienne,
et il était certainement de bonne foi de le croire.
car depuis des siècles, il en était ainsi.
Le temps était venu d'établir ce que plusieurs papes ont tenté de faire, depuis Léon IX en particulier.
Mais depuis le temps que l'on tente de le faire,
jamais actions n'avaient été autant concertées, grâce au moine bénédictin
Hildebrand de Soana .
Mais cette situation paraissait de plus en plus anormale.
Elle était par ailleurs la source de maux internes dont souffrait l'Église.
Le souverain temporel nommait les évêques
et il n'était pas étranger à suggérer la nomination des papes ;
mais ce fut en général tout naturellement trop souvent en vue
des intérêts de l'État plus que celui de l'Église.
Et que pouvait-il comprendre sur les exigences de la doctrine?
Son influence ne fut pas moindre avant qu'il soit nommé comme chef de l'Église:
mais ce choix imposait la force de ce moine
qui venait en ce siècle pour remettre l'ordre qu'il fallait entreprendre....
Grégoire, homme infatigable, sachant en outre que la charge confiée
par le Christ à Pierre était passée à ses successeurs,
va réaliser la nécessaire réforme en profondeur,
qui ira bien plus loin que la seule question des investitures:
il fallait une fois pour toute rendre définitivement l'Église aux clercs.
Cette réforme portera son nom pour la postérité : la réforme grégorienne,
pour l'avoir le premier mener vaillamment jusqu'à son terme...
Déjà fort de son expérience, devenu pape il profitait des efforts déjà réalisés
pour continuer à œuvré dans ce sens...
Il sut assurément se montrer diplomate,
dont la diplomatie n'avait qu'une haute visée afin de remettre les choses en bon ordre....
Lorsque l'honneur de Dieu et le salut des hommes étaient en jeu,
rien ne pouvait le faire transiger.
Il fut le veilleur dont parle la première lecture.
Ézéchiel 3: 17 " Fils d'homme,
je t'ai fait guetteur pour la maison d'Israël.
Lorsque tu entendras une parole de ma bouche,
tu les avertiras de ma part. " ...
Il entra bientôt en lutte ouverte avec l'empereur germanique Henri IV.
Celui-ci, après une feinte de soumission, envahit l'Italie, déclare le pape déchu,
et fit élire un antipape.
-Clément III 25 juin 1080 —8 septembre 1100
Durée de son règne 20 ans, 2 mois et 14 jours
C'est Guilbert de Ravenne-
il n’était pas un cardinal quand il est nommé par l’empereur Henri IV
qui le reconnaît et le soutient jusqu’à sa mort.
Clément III né 1023-1100 (Guibert ou Wibert de Ravenne),
né à Parme (Italie) vers 1023 - 1029
d'une famille liée aux comtes de Canossa,
antipape de 1080 à 1100.
- Guilbert de Ravenne:
- Guibert sert d'abord à la Cour germanique (v. 1054-1055),
avant d'être désigné chancelier impérial d'Italie entre 1058 et 1063.
En tant que représentant du parti impérial,
Guibert soutient l'élection
de l'antipape Honorius II en 1061.
L'empereur Henri IV nomme ensuite Guibert évêque de Ravenne en 1072,
malgré l'opposition du pape Alexandre II,
qui finira par accepter la situation en 1073,
une fois que Guibert se soumet à son autorité.
Peu de temps après l'élection de Hildebrand en tant que pape,
sous le nom de Grégoire VII,
Guibert est devenu l'un des leaders les plus remarqués
de l'opposition aux réformes grégoriennes.
Après avoir assisté au concile de Carême de Grégoire VII,
Guibert refuse d'assister au suivant,
bien qu'il ait promis de le faire.
Un concile d'évêques détrône le pontife,
ce qui engendre une série d'excommunications et de destitutions.
En juin 1080, un concile convoqué par Henri IV à Brixen
destitue Grégoire VII à nouveau
et Guibert est élu pape à sa place.
Bien entendu que n'étant pas reconnu, il est un antipape...
L'empereur marche ensuite sur Rome,
au début de l'année 1084.
Pendant que le Saint-Père est bloqué
par le siège du château Saint-Ange,
Guibert est de nouveau proclamé pape, sous le nom de Clément III,
et intronisé le 24 mars 1084.
Clément III couronne Henri IV empereur
dans la Basilique Saint-Pierre, le 31 mars 1084.
Grégoire VII est libéré par l'armée de son allié normand Robert Guiscard,
et Henri et Clément sont expulsés de Rome.
Cependant, les ravages causés par les Normands
sont tels que Grégoire est chassé de la ville,
et meurt en exil, à Salerne, en 1085.
La même année, plusieurs synodes, dirigés par un légat du pape,
Eudes de Châtillon, (le futur Urbain II),
condamnent les partisans de Henri et Clément III.
Malgré cela, ce dernier continue à figurer comme antipape
sous le bref pontificat de Victor III.
Après la mort de ce dernier, en septembre 1087,
les partisans de Clément III reprennent le contrôle de Rome pour un moment.
_____________________
______________________________________________________________
aperçu des règnes pontificaux jusqu'en 1181... :
-+158e pape-Victor III -24 mai 1086 – 16 septembre 1087;
Durée: 1 an, 3 mois et 23 jours;
-il sera béatifié en 1887 par le pape Léon XIII-
-+159e pape-Urbain II 12 mars 1088 – 29 juillet 1099;
Durée: 11 ans, 4 mois et 17 jours Pape français.
Lance le 27 novembre 1095 l'appel de Clermont
à l'origine de la Première croisade.
-Il sera béatifié le 14 juillet 1881 aussi par par le pape Léon XIII
-+160e pape- Pascal II -14 août 1099 – 21 janvier 1118
Durée: 18 ans, 5 mois et 7 jours
---
3 antipape durant le règne de Pascal II:
-- 1- Thierry— septembre 1100 – capturé en janvier 1101 (mort en 1102);
Élu par des partisans de l’antipape Clément III.
N’a pas choisi de nom de règne.
-- 2- Albert—janvier ou février 1101 – capturé quelques jours après;
Élu par les partisans de Thierry.
N’a pas choisi de nom de règne.
-- 3-Sylvestre IV— 18 novembre 1105 – se soumet le 12 ou 13 avril 1111
Élu par la noblesse romaine.
-------------------
-+161e pape- Gélase II- 10 mars 1118 – 29 janvier 1119
Durée: 10 mois et 19 jours
Chassé de Rome par l’empereur Henri V,
se réfugiera à Gaète, puis en France et mourra à Cluny.
-UN ANTIPAPE- Grégoire VIII- 8 mars 1118 – renonce en avril 1121 (mort après août 1137)
Nommé par l’empereur Henri V.
Abandonné par lui après l’élection de Calixte II,
il sera capturé par les Normands et se soumettra.
-+162e pape- Calixte II-2 février 1119 – 13 décembre 1124
Durée: 5 ans, 10 mois et 11 jours. Pape français.
Élu par six cardinaux qui avaient accompagné Gélase II
dans son exil à Cluny, ce choix est ratifié à Rome.
Fils du comte de Bourgogne Guillaume Ier, il n’était pas cardinal.
DES ANTIPAPES continueront à se faire élire
jusqu’en 1180 par périodes irrégulières, (concernant jusqu'au 12e siècle...)
À suivre pour les antipapes des siècles suivants...)
notamment par l’empereur Barberousse…
Frédéric Ier de Hohenstaufen,
dit Frédéric Barberousse (en allemand : Friedrich I.,
Barbarossa, 1122 – 10 juin 1190),
fut empereur romain germanique, roi des Romains, roi d'Italie, duc de Souabe
et duc d'Alsace, comte palatin de Bourgogne.
Sera excommunié par le pape Alexandre III:
-+170e pape Alexandre III- règnera 1159-1181...
L'Église devra longuement lutter encore contre l'invasion du pouvoir temporel
au cours de nombreuses décennies-
Elle en obtiendra finalement la victoire
dans sa persévérance à combattre le pouvoir temporel des empereurs,
suite à la vaillante entreprise de Grégoire VII...
À suivre
______________________________________________________________
________________________
Eudes de Châtillon, Urbain II,
n'avait pu entrer tout de suite dans la ville.
Le pape effectuera une tentative en 1089,
mais il sera chassé par l'empereur.
C'est seulement en 1093 que le pontife regagnera Rome,
à la faveur des luttes entre Henri IV et ses fils.
L'aire d'influence de Guibert se limite désormais à Ravenne.
À la mort de Urbain II, Guibert tentera à nouveau de prendre Rome.
Mais il sera forcé d'abandonner et mourra le 8 septembre 1100 à Civita' Castellana.
Le pape Grégoire VII fut emprisonné.
Grégoire, réfugié au château Saint-Ange,
où il demeura deux ans, fut libéré par les troupes normandes,
qui obligèrent Henri à s'enfuir.
Malheureusement, les Normands mirent la ville à feu et à sang,
et cela rendit le pape tellement impopulaire qu'il dut se retirer,
d'abord au Mont-Cassin,
puis
à Salerne, où il mourut le 25 mai 1085,
après avoir prononcé ces paroles :
«Je meurs en exil parce que j'ai aimé la justice et haï l'iniquité.»
Mais son travail de réforme se poursuivra et aboutira
grâce à cette réforme commencée pour finir victorieuse....
------------------------
À suivre.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=x06QzwEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Ildebrand'' 220 occurrences /''pape'' 691 occurrences /
/''antipape'' 19 occurrences -chercher par noms donnés dans la courte biographie ci-haut ... /
/''pouvoir'' 182 occurrences /''empereur'' 374 occurrences /''Henri IV'' 15 occurrences /
/ ''hérésie'' 18 occurrences / ''hérésiarque'' 1 occurrence / //////////////// /etc. /
-----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=bjscXNbU0mgC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Ildebrand'' 12 occurrences /''pape'' plusieurs occurrences en plus des entêtes /
/''antipape'' 3 occurrences /''Henri IV'' 3 occurrences / ''hérésie'' 5 occurrences /
/ ''hérésiarque'' 2 occurrences / ///////////////// etc. /
---.
À suivre
Dernière édition par François d'Assise le Sam 25 Mai - 14:48, édité 1 fois
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
25 mai
sainte Marie-Madeleine de Pazzi () -mise à jour-
La Vision de sainte Marie-Madeleine de Pazzi (vers 1640-1674),
huile sur toile de Pedro de Moya, musée des Beaux-Arts de Grenade.
né 1566 Florence– 1607 25 mai Florence
-béatifiée en 1626;
-canonisée le 22 avril 1669 par le pape Clément IX -
-Au 18e siècle sainte Marie-Madeleine de Pazzi était mieux connue
dont la notoriété et l'influence spirituelle
se perdirent après la Révolution française.
De nos jours plusieurs publications lui sont à nouveau consacrées
et mieux publiées grâce aux nouveaux moyens de communication...
---.
- Lectures : -- Cantique des cantiques 8: 6-7; Matthieu 25: 1-13 - -–
- -au bréviaire - - - Prière de sainte Marie-Madeleine de Pazzi à l'Esprit Saint-
-ouvrir le spoiler:
Cantique des cantiques 8 :
« 6- Pose-moi comme un sceau sur ton cœur,
comme un sceau sur ton bras.
Car l'amour est fort comme la Mort,
la passion inflexible comme le Shéol.
Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé.
7-Les grandes eaux ne pourront éteindre l'amour, ni les fleuves le submerger.
Qui offrirait toutes les richesses de sa maison pour acheter l'amour, ne recueillerait que mépris.»
----.
Tiré partiellement du missel:
Le prestige de Thérèse d'Avila rend parfois injuste à l'égard des autres Carmels qui n'appartiennent pas à sa réforme.
C'est dans un Carmel non réformé qu'entrait, à l'âge de 16ans, Catherine de Pazzi,
deux mois après la mort de sainte Thérèse (1582).
La jeune patricienne florentine avait choisi cette maison pour s'y consacrer à Dieu
parce qu'on pouvait y communier tous les jours.
Devenue sœur Marie-Madeleine, elle se signala aussitôt
par son amour de l'Église, offrant sa vie à Dieu pour en obtenir le renouveau spirituel.
Bientôt elle devait faire les plus hautes expériences mystiques :
elle traversa des purifications intérieures extrêmement douloureuses
et connut des extases,
où le Seigneur lui parlait au cœur.
On a recueilli plusieurs volumes des relations de ces extases;
on y trouve parfois comme un écho de Catherine de Sienne.
Mais c'est dans une fidélité quotidienne sans défaillance
aux trois vœux de sa profession religieuse
que Marie-Madeleine mettait le meilleur de son amour et,
dans les diverses charges qu'elle exerça,
elle ne traça jamais une autre voie à ses filles.
Les Quarante Jours d'Extases
Bibliothèque virtuelle:
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/ma-bibliotheque-virtuelle/biblio-virtuelle-m/marie-madeleine-pazzi/les-quarante-jours-d-extases.html
________________
À suivre.
25 mai
sainte Marie-Madeleine de Pazzi () -mise à jour-
La Vision de sainte Marie-Madeleine de Pazzi (vers 1640-1674),
huile sur toile de Pedro de Moya, musée des Beaux-Arts de Grenade.
né 1566 Florence– 1607 25 mai Florence
-béatifiée en 1626;
-canonisée le 22 avril 1669 par le pape Clément IX -
-Au 18e siècle sainte Marie-Madeleine de Pazzi était mieux connue
dont la notoriété et l'influence spirituelle
se perdirent après la Révolution française.
De nos jours plusieurs publications lui sont à nouveau consacrées
et mieux publiées grâce aux nouveaux moyens de communication...
---.
- Lectures : -- Cantique des cantiques 8: 6-7; Matthieu 25: 1-13 - -–
- -au bréviaire - - - Prière de sainte Marie-Madeleine de Pazzi à l'Esprit Saint-
-ouvrir le spoiler:
- - - - Prière de sainte Marie-Madeleine de Pazzi à l'Esprit Saint-:
« Ô Verbe, tu es vraiment admirable dans l'Esprit Saint,
car c'est lui qui te fait entrer dans l'âme si bien que
celle-ci s'unit à Dieu,
savoure Dieu,
ne trouve aucun goût à rien en dehors de Dieu.
Et le Saint Esprit qui vient dans l'âme est marqué
du sceau précieux du sang du Verbe ou de l'Agneau immolé;
bien plus, ce sang l'incite à venir, bien que l'Esprit
se meuve de lui-même et désire venir dans l'âme.
Cet Esprit pénétrant est aussi en soi la substance du Père et du Verbe,
il procède de l'essence du Père et du bon plaisir du Verbe,
et il vient dans l'âme comme une source qui la submerge.
De même que deux fleuves jaillissants se mêlent
de telle façon que le plus petit perde son nom et prenne celui du plus grand,
c'est ainsi que cet Esprit divin agit quand il vient dans l'âme pour s'unir à elle.
Il faut que l'âme, qui est la plus petite, perde son nom et s'abandonne à l'Esprit.
C'est ce qui se produira si elle se tourne vers l'Esprit pour ne faire plus qu'un avec lui.
Cet Esprit, dispensateur des trésors qui sont dans le sein du Père,
et gardien des conseils qui se tiennent entre le Père et le Fils,
se répand dans l'âme avec tant de douceur qu'on ne le perçoit pas
et que peu d'hommes l'estiment à sa véritable grandeur.
Par son poids comme par sa légèreté,
il se rend dans tous les lieux qui sont aptes et disposés à le recevoir.
Par ses fréquentes paroles et dans un profond silence,
il se fait entendre de nous.
Par l'élan de l'amour, lui qui est à la fois immobile et très mobile, il s'introduit en tous.
Tu ne résides pas, Esprit Saint,
dans le Père immobile,
ni dans le Verbe,
et pourtant tu es toujours dans le Père et dans le Verbe,
et en toi-même, en tous les esprits bienheureux
et en toutes les créatures.
Tu es nécessaire à la créature à cause du sang répandu par le Verbe Fils unique,
qui s'est rendu nécessaire à sa créature par l'emportement de son amour.
Tu te reposes dans les créatures
qui se disposent à recevoir en elles,
par la communication de tes dons, une ressemblance exacte et pure avec toi.
Tu te reposes en ceux qui accueillent en eux l'effet du sang du Verbe
et se rendent dignes d'être ta demeure.
Viens, Esprit Saint.
Qu'elle vienne, l'union du Père, et le bon plaisir du Fils.
Esprit de vérité, tu es
la récompense des saints,
le soulagement des âmes,
la lumière des ténèbres,
la richesse des pauvres,
le trésor des amants,
le rassasiement des affamés,
le réconfort des voyageurs;
enfin tu es celui en qui sont contenus tous les trésors.
Viens, toi qui, par ta descente en la Vierge Marie, as réalisé l'incarnation du Verbe;
opère en nous par la grâce ce que tu as opéré en elle par grâce et par nature.
Viens, toi qui es la nourriture de toute chaste pensée,
la source de toute bonté,
le comble de toute pureté.
Viens, et absorbe en nous
tout ce qui nous empêche d'être absorbés par toi. »
Cantique des cantiques 8 :
« 6- Pose-moi comme un sceau sur ton cœur,
comme un sceau sur ton bras.
Car l'amour est fort comme la Mort,
la passion inflexible comme le Shéol.
Ses traits sont des traits de feu, une flamme de Yahvé.
7-Les grandes eaux ne pourront éteindre l'amour, ni les fleuves le submerger.
Qui offrirait toutes les richesses de sa maison pour acheter l'amour, ne recueillerait que mépris.»
----.
Tiré partiellement du missel:
Le prestige de Thérèse d'Avila rend parfois injuste à l'égard des autres Carmels qui n'appartiennent pas à sa réforme.
C'est dans un Carmel non réformé qu'entrait, à l'âge de 16ans, Catherine de Pazzi,
deux mois après la mort de sainte Thérèse (1582).
La jeune patricienne florentine avait choisi cette maison pour s'y consacrer à Dieu
parce qu'on pouvait y communier tous les jours.
Devenue sœur Marie-Madeleine, elle se signala aussitôt
par son amour de l'Église, offrant sa vie à Dieu pour en obtenir le renouveau spirituel.
Bientôt elle devait faire les plus hautes expériences mystiques :
elle traversa des purifications intérieures extrêmement douloureuses
et connut des extases,
où le Seigneur lui parlait au cœur.
On a recueilli plusieurs volumes des relations de ces extases;
on y trouve parfois comme un écho de Catherine de Sienne.
Mais c'est dans une fidélité quotidienne sans défaillance
aux trois vœux de sa profession religieuse
que Marie-Madeleine mettait le meilleur de son amour et,
dans les diverses charges qu'elle exerça,
elle ne traça jamais une autre voie à ses filles.
Les Quarante Jours d'Extases
Bibliothèque virtuelle:
http://passionistedepolynesie.e-monsite.com/pages/ma-bibliotheque-virtuelle/biblio-virtuelle-m/marie-madeleine-pazzi/les-quarante-jours-d-extases.html
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
1 de 2
Les saints du mois de mai -
26 mai
saint Philippe Néri (mémoire) -mise à jour-
né v 1515 21 juillet à Florence– 1595 26 mai à Rome
-le ‘’saint de la joie’’ –
il est le fondateur de la congrégation de l'Oratoire,
et une très importante figure de la Réforme catholique
entreprise par le concile de Trente.
-il servait dans les hôpitaux;
- il visitait les prisons;
-il s'occupait des pèlerins pauvres
ainsi que de l'enseignement et du catéchisme aux enfants.
Il servait toujours dans la JOIE- C'est pourquoi la première lecture choisie est tirée de la lettre aux Philippiens:
------.
---.
-Lecture—-Philippiens 4 : 4-9; Luc 6 : 43-45–
-bréviaire— - - - -Homélie de saint Augustin sur la lettre aux Philippiens. -
---.
Philippiens 4:
«4- Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous.
5- Que votre modération soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
6- N'entretenez aucun souci ;
mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière,
pénétrées d'action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu.
7- Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence,
prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées, dans le Christ Jésus.
8- Enfin, frères, tout ce qu'il y a
de vrai,
de noble,
de juste,
de pur,
d'aimable,
d'honorable,
tout ce qu'il peut y avoir de bon dans la vertu et la louange humaines,
voilà ce qui doit vous préoccuper.
9- Ce que vous avez appris, reçu, entendu de moi et constaté en moi,
voilà ce que vous devez pratiquer. Alors le Dieu de la paix sera avec vous.»
-Et c'est pourquoi aussi que la lecture faite au bréviaire
comporte sur le commentaire de la lettre aux Philippiens écrit par saint Augustin:
- - - -Homélie de saint Augustin sur la lettre aux Philippiens. -
« L'Apôtre nous ordonne d'être joyeux,
mais dans le Seigneur, non selon le monde.
Comme dit l'Écriture :
Celui qui veut être l'ami de ce monde sera considéré comme l'ennemi de Dieu.
De même que l'on ne peut servir deux maîtres,
c'est ainsi qu'on ne peut être joyeux à la fois
selon le monde et dans le Seigneur.
Que la joie dans le Seigneur l'emporte donc,
jusqu'à ce que disparaisse la joie selon le monde.
Que la joie dans le Seigneur augmente toujours ;
que la joie selon le monde diminue toujours, jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
Je ne dis pas cela parce que, vivant en ce monde, nous ne devrons jamais nous réjouir,
mais afin que, même vivant en ce monde, nous soyons joyeux dans le Seigneur.
Mais quelqu'un dit :
Je suis dans le monde ; donc, si je suis joyeux, je suis joyeux là où je suis.
Et alors ?
Parce que tu es dans le monde, tu n'es pas dans le Seigneur ?
Écoute encore saint Paul parlant aux Athéniens
et qui, dans les Actes des Apôtres,
affirme au sujet de Dieu et du Seigneur, notre Créateur :
C'est en lui qu'il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d'exister.
Car celui qui est partout, en quel lieu n'est-il pas ?
N'est-ce pas à cela qu'il nous exhortait ?
Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien.
C'est là un grand mystère : il est monté au-dessus des cieux,
et il est tout proche de ceux qui habitent sur terre.
Qui donc est à la fois lointain et tout proche,
sinon celui qui s'est tellement rapproché de nous par la miséricorde ?
Car il représente tout le genre humain,
cet homme qui gisait sur la route, laissé à demi-mort par les bandits,
que le prêtre et le lévite ont négligé en se détournant,
et dont s’est approché un Samaritain qui passait,
afin de le soigner et de le secourir.
Alors qu'il était juste et immortel, et donc éloigné de nous qui sommes mortels et pécheurs,
il est descendu jusqu'à nous, pour être tout proche, lui qui était si éloigné.
Car il ne nous a pas traités selon nos péchés.
Nous sommes ses fils.
Qu'est-ce qui nous le prouve ?
Il est mort pour nos péchés, lui le Fils unique,
pour ne pas demeurer le seul.
Il n’a pas voulu être seul, lui qui est mort seul.
Le Fils unique de Dieu a fait des fils de Dieu en grand nombre.
Il s'est acheté des frères par son sang,
il les a adoptés, lui qui avait été rejeté ;
il les a rachetés, lui qui avait été vendu ;
il les a comblés d'honneurs, lui qui avait été outragé ;
il leur a donné la vie, lui qui avait été mis à mort.
Donc, mes frères, soyez joyeux dans le Seigneur, non selon le monde.
C'est-à-dire :
soyez joyeux dans la vérité, non dans l'iniquité ;
soyez joyeux dans l'espérance de l'éternité, non dans l'éclat fragile de la vanité.
C'est ainsi qu'il vous faut être joyeux :
en tout lieu et en tout temps où vous serez ainsi,
le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien. »
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=OJOZ7hvXTK0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-ancienne imprimerie-
''table des chapitres'' occurrence /''enfance de Philippe'' occurrence /''joie'' 75 occurrences /
/''hérétique'' 8 occurrences /''oratoire'' 74 occurrences / ///////////// etc. /
---.
saint Philippe enseigna le catéchisme-
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=8aRfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''saint Philippe Néri'' 4 occurrences / ''protestant'' 16 occurrences /
/''hérésie'' 4 occurrences /''hérétique'' 30 occurrences /''hérésiarques'' 1 occurrence /
/''Luther'' 5 occurrences incluant 1 mot de même famille /''mahomet'' 2 occurrences mot de même famille /
/''schismatique'' 5 occurrences / /////////////// etc. /
----.
Complément
---.
À suivre
Les saints du mois de mai -
26 mai
saint Philippe Néri (mémoire) -mise à jour-
né v 1515 21 juillet à Florence– 1595 26 mai à Rome
-le ‘’saint de la joie’’ –
-son nom en italien Filippo Neri-
-béatifié le 11 mai 1615 par le pape Paul V;
-canonisé le 12 mars 1622 par le pape Grégoire XV-il est le fondateur de la congrégation de l'Oratoire,
et une très importante figure de la Réforme catholique
entreprise par le concile de Trente.
-il servait dans les hôpitaux;
- il visitait les prisons;
-il s'occupait des pèlerins pauvres
ainsi que de l'enseignement et du catéchisme aux enfants.
Il servait toujours dans la JOIE- C'est pourquoi la première lecture choisie est tirée de la lettre aux Philippiens:
------.
---.
-Lecture—-Philippiens 4 : 4-9; Luc 6 : 43-45–
-bréviaire— - - - -Homélie de saint Augustin sur la lettre aux Philippiens. -
---.
Philippiens 4:
«4- Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur, je le dis encore, réjouissez-vous.
5- Que votre modération soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche.
6- N'entretenez aucun souci ;
mais en tout besoin recourez à l'oraison et à la prière,
pénétrées d'action de grâces, pour présenter vos requêtes à Dieu.
7- Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence,
prendra sous sa garde vos cœurs et vos pensées, dans le Christ Jésus.
8- Enfin, frères, tout ce qu'il y a
de vrai,
de noble,
de juste,
de pur,
d'aimable,
d'honorable,
tout ce qu'il peut y avoir de bon dans la vertu et la louange humaines,
voilà ce qui doit vous préoccuper.
9- Ce que vous avez appris, reçu, entendu de moi et constaté en moi,
voilà ce que vous devez pratiquer. Alors le Dieu de la paix sera avec vous.»
-Et c'est pourquoi aussi que la lecture faite au bréviaire
comporte sur le commentaire de la lettre aux Philippiens écrit par saint Augustin:
- - - -Homélie de saint Augustin sur la lettre aux Philippiens. -
« L'Apôtre nous ordonne d'être joyeux,
mais dans le Seigneur, non selon le monde.
Comme dit l'Écriture :
Celui qui veut être l'ami de ce monde sera considéré comme l'ennemi de Dieu.
De même que l'on ne peut servir deux maîtres,
c'est ainsi qu'on ne peut être joyeux à la fois
selon le monde et dans le Seigneur.
Que la joie dans le Seigneur l'emporte donc,
jusqu'à ce que disparaisse la joie selon le monde.
Que la joie dans le Seigneur augmente toujours ;
que la joie selon le monde diminue toujours, jusqu'à ce qu'elle disparaisse.
Je ne dis pas cela parce que, vivant en ce monde, nous ne devrons jamais nous réjouir,
mais afin que, même vivant en ce monde, nous soyons joyeux dans le Seigneur.
Mais quelqu'un dit :
Je suis dans le monde ; donc, si je suis joyeux, je suis joyeux là où je suis.
Et alors ?
Parce que tu es dans le monde, tu n'es pas dans le Seigneur ?
Écoute encore saint Paul parlant aux Athéniens
et qui, dans les Actes des Apôtres,
affirme au sujet de Dieu et du Seigneur, notre Créateur :
C'est en lui qu'il nous est donné de vivre, de nous mouvoir, d'exister.
Car celui qui est partout, en quel lieu n'est-il pas ?
N'est-ce pas à cela qu'il nous exhortait ?
Le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien.
C'est là un grand mystère : il est monté au-dessus des cieux,
et il est tout proche de ceux qui habitent sur terre.
Qui donc est à la fois lointain et tout proche,
sinon celui qui s'est tellement rapproché de nous par la miséricorde ?
Car il représente tout le genre humain,
cet homme qui gisait sur la route, laissé à demi-mort par les bandits,
que le prêtre et le lévite ont négligé en se détournant,
et dont s’est approché un Samaritain qui passait,
afin de le soigner et de le secourir.
Alors qu'il était juste et immortel, et donc éloigné de nous qui sommes mortels et pécheurs,
il est descendu jusqu'à nous, pour être tout proche, lui qui était si éloigné.
Car il ne nous a pas traités selon nos péchés.
Nous sommes ses fils.
Qu'est-ce qui nous le prouve ?
Il est mort pour nos péchés, lui le Fils unique,
pour ne pas demeurer le seul.
Il n’a pas voulu être seul, lui qui est mort seul.
Le Fils unique de Dieu a fait des fils de Dieu en grand nombre.
Il s'est acheté des frères par son sang,
il les a adoptés, lui qui avait été rejeté ;
il les a rachetés, lui qui avait été vendu ;
il les a comblés d'honneurs, lui qui avait été outragé ;
il leur a donné la vie, lui qui avait été mis à mort.
Donc, mes frères, soyez joyeux dans le Seigneur, non selon le monde.
C'est-à-dire :
soyez joyeux dans la vérité, non dans l'iniquité ;
soyez joyeux dans l'espérance de l'éternité, non dans l'éclat fragile de la vanité.
C'est ainsi qu'il vous faut être joyeux :
en tout lieu et en tout temps où vous serez ainsi,
le Seigneur est proche, ne soyez inquiets de rien. »
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=OJOZ7hvXTK0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-ancienne imprimerie-
''table des chapitres'' occurrence /''enfance de Philippe'' occurrence /''joie'' 75 occurrences /
/''hérétique'' 8 occurrences /''oratoire'' 74 occurrences / ///////////// etc. /
---.
saint Philippe enseigna le catéchisme-
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=8aRfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''saint Philippe Néri'' 4 occurrences / ''protestant'' 16 occurrences /
/''hérésie'' 4 occurrences /''hérétique'' 30 occurrences /''hérésiarques'' 1 occurrence /
/''Luther'' 5 occurrences incluant 1 mot de même famille /''mahomet'' 2 occurrences mot de même famille /
/''schismatique'' 5 occurrences / /////////////// etc. /
----.
Complément
À suivre
Dernière édition par François d'Assise le Mar 28 Mai - 7:30, édité 1 fois
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
2 de 2
Les saints du mois de mai -
- 26 mai
saint Philippe Néri (mémoire)
né v 1515 21 juillet– 1595 26 mai
-le ‘’Saint de la joie’’ –
Philippe Néri (en italien : Filippo Neri), né à Florence et mort à Rome,
fondateur de la congrégation de l'Oratoire,
est une figure très importante de la Réforme catholique
entreprise avec le concile de Trente.
Béatifié le 11 mai 1615 par le pape Paul V
et canonisé le 12 mars 1622 par le pape Grégoire XV.
-------------
-Si l'on veut faire le compte de ses activités il faut ajouter
-il servait dans les hôpitaux;
- il visitait les prisons;
-il s'occupait des pèlerins pauvres
ainsi que de l'enseignement et du catéchisme aux enfants.
--------------------------
À quelle époque sommes-nous?
A cette époque l’hérésie de Luther (1483- 1546) faisait des ravages
dans une grande partie de l’Europe.
Pour arrêter le fléau et répondre à la campagne contre le dogme,
une fois prêtre, ce fondateur, qui ne cessa de faire progresser son oeuvre,
qui avait commencé auprès de clercs qui l'ont fortifié à aller de l'avant,
il demandera à Baronius (qui deviendra un jour son successeur à la tête de l'Oratoire,)
de faire cette œuvre considérable:
étudier et faire connaître correctement toute l’histoire de l’Église
depuis Jésus-Christ, résumant les actes des martyrs,
les vies des Saints,
les écrits des Pères.
Baronius, ce modeste Oratorien recula devant l’immensité de la tâche :
-On ne manque pas d’hommes plus savants et plus capables que moi !
Saint Philippe lui répliquera :
-Faites ce qui vous est ordonné,
laissez le reste. L’ouvrage vous paraît-il difficile ?
Espérez en Dieu, et lui-même le fera.
C’est ainsi qu’ont été écrites
les célèbres Annales ecclésiastiques.
en vue de démentir, dénoncer et démontrer
les faussetés sur l'histoire que les protestants
avaient commencé à répandre dans des livres mensongers;
et afin et rétablir correctement les faits
de l'histoire et l'enseignement de l'Église...
--------
Avant même de devenir prêtre,- il le deviendra tardivement-,
saint Philippe de Néri commença son activité à fonder, aidé par des membres clercs et des compagnons,
des instituts
pour oeuvrer auprès des malades, (des hôpitaux, maisons de convalescences);
puis auprès des pèlerins fatigués par de longs périples... etc
Prenant soin des corps comme des âmes,
son charisme de rassembleur et de fondateur
n'avait cessé de grandir auprès de ceux qui croyaient à son don de fondateur
qui saura profiter au développement des œuvres caritatives de l'Église et de son enseignement,
à cette époque où la Réforme faisait son apparition ...
----.
L'Oratoire de Saint Philippe Néri ou Confédération des oratoriens de Saint Philippe Néri
(en latin Confoederatio Oratorii Sancti Philippi Nerii)
est une société de vie apostolique catholique
fondée à Rome par saint Philippe Néri au 16e siècle.
Le petit oratoire du fondateur, où se réunissait le groupe d'origine,
avait donné son nom à la société.
Elle fut érigée de manière canonique par le pape Grégoire XIII le 15 juillet 1575,
en tant que société de prêtres séculiers, sans vœux,
mais vivant en commun,
dans le but
de travailler à la sanctification de ses membres
et à celle de son prochain par la prédication et l'enseignement.
Sa règle fut approuvée par Paul V en 1612.
-----.
Philippe est le deuxième enfant de Francesco di Filippo da Castelfranco, notaire,
et de Lucrezia de Mosciano, fille d'un menuisier.
Le couple eut quatre enfants :
-Catherine, née le 25 janvier 1514,
-Philippe, né le 21 juillet 1515,
-Élisabeth, née le 7 février 1517
-Antoine, né le 8 septembre 1520.
La mère mourut à la naissance de ce dernier enfant,
alors que Philippe avait cinq ans.
Francesco épouse en secondes noces une femme prénommée Alexandra.
- S’il est vrai qu'un saint triste est un triste saint,
comme le disait un proverbe cité des écrits de saint François de Sales,
thème cher du pape François, comme dans son Exhortation Apostolique
sur L’APPEl à la sainteté :GAUDETE ET EXSULTATE
( qui commence ainsi: « Soyez dans la joie
et l’allégresse » (Mt 5: 12) ),
cela ne s'applique certes pas à saint Philippe Néri.
On l'a appelé le saint de la joie, et même le saint humoriste !
D'une certaine manière, il peut être considéré comme un «fol en Christ»,
à l'image de ces saints russes qui se différenciaient
par leur comportement excentrique sur leurs contemporains.
Dieu, pour conduire les hommes à la sainteté,
ne fait pas abstraction de leur tempérament, il l'utilise.
Philippe, qui naît à Florence le 21 juillet 1515,
sera un enfant joyeux
et farceur, mais aussi très pieux ;
et toutes ces qualités se développeront ensemble.
Dieu saura les utiliser et les rendre attrayantes pour son service :
Âme sincère, Philippe savait rendre utiles ses qualités
et Dieu le favorisera aussi de grâces mystiques.
Très jeune, il connaît de ces emprises de l'Esprit
qui le laissent absorbé dans son pieux univers.
Dès son plus jeune âge, il a toujours aimé pratiquer les vertus chrétiennes.
Sa ferveur, son humilité, sa douceur et son affabilité (qui se développaient avec son tempérament)
le firent aimer de tous: les gens de son entourage l’appelaient communément ''Le bon Philippe''.
À cela s'ajoute la charité bien concrète pour les pauvres,
et le zèle missionnaire dont il souhaitait faire bénéficier
ceux qu'il voyait dans l'indigence qui est aussi (et peut-être surtout) celle de l'âme... :
il lui arrive de parcourir les rues de la ville en interpellant les passants,
les exhortant à la joie de la conversion.
À l'heure du choix pour concrétiser une vocation,
qui ne saurait trop tarder… il n'envisageait pas à devenir prêtre...
À 17 ans, en 1532, ce sont les drames du temps qui l’obligent à s’exiler.
En rejoignant San Germano où vit son oncle, à côté du mont Cassin.
Philippe s’arrête au prieuré de Gaète (à une quarantaine de kilomètre de San Damiano).
C'était toujours avec joie qu'il fréquentait les lieux saints des églises.
Aujourd'hui ce village de San Germano est devenu la ville de Cassino.
Le village se trouve au pied du mont Cassin,
à l'Est de celui-ci, au sommet duquel se trouve l'abbaye territoriale du Mont-Cassin.
et de Jérome Savanarole
(né 1452- 1498) .
Ce dernier, prédicateur réformateur dominicain,
n'a certes pas été compris de la même manière par tous...
Des voix s'élèvent encore aujourd'hui pour
réclamer la réhabilitation de Savonarole
et pourquoi pas ? sa béatification.
---------------
-Fra Angelico (né v 1400- 1455 (fête 18 février)) :
Son oncle, Romolo de Néri, qui était un très riche marchand
souhaitait le faire hériter de tous ses considérables biens.
Mais Philippe n'en voulait pas...
Il quittait tant l'intérêt pour la richesse que la noblesse familiales lorsqu'il partit de Florence:
Sur le chemin du départ de Florence, Philippe avait déchiré l’arbre généalogique
que son père lui avait remis ! Il quittait ainsi son pays, sa famille...
Ce sera la même chose pour sa parenté.
Cependant jamais il ne reniera ce qu’il doit à Florence :
- une foi vibrante et chaleureuse,
- une foi construite et sereine,
- née de la fréquentation des Dominicains de San Marco,
le couvent enluminé des peintures de Fra Angelico ;
- un amour ardent de Jésus comme Savonarole qu’il admire particulièrement;
- un grand humour ou plutôt l’art de regarder toute chose du bon côté ;
- un grand amour de la République.
C'est ainsi qu'au bout de deux ans, il partit de chez son oncle se sentant
appelé par une vie de perfection totalement dirigée vers Jésus-Christ.
Il s'en va vers Rome, où il n'a ni parent ni ami, sans aucune ressources humaines,
le cœur rempli de Jésus Christ, son seul trésor.
Mais il sait que Dieu pourvoira à tout... (Deus, meus et omnia.)
Et en effet il rencontre
un gentilhomme florentin le directeur des douanes Caccia,
qui le prit, chez lui afin d'aider à ses deux fils dans leur éducation,
car il avait discerné ses bonnes manières et ses précieuses vertus.
Philippe n’accepta qu’une modeste chambre dans laquelle il vécut très pauvrement.
Il va régulièrement d’église en église,
prie et soigne les malades à l’hôpital,
en particulier à l’hôpital St-Jacques des Incurables.
Pendant une année au moins, il suit des cours de philosophie
et de théologie à l’université romaine.
Le jeune homme consacra en même temps ses loisirs
à approfondir ce qu'il apprenait dans les études
qu'il faisait...
Il grandissait dans sa culture et devint d'esprit très cultivé et toujours très sociable;
aussi quoique ses compagnons d’étude
recherchaient son amitié avec empressement,
il restait toujours réservé, craignant de perdre un temps précieux
qu’il voulait conserver pour la prière et à l'étude.
Il n'accordait à ses compagnons que ce que la charité
et son devoir lui commandaient.
Il complétait en même temps ses connaissances par
l’approfondissement des Saintes Écritures,
des Pères de l’Église et du droit canon.
L’étendue de son érudition était telle que ses contemporains le prenaient
pour l’un des plus savants hommes de son siècle.
Puis une année, il vendit ses livres; le temps était venu d'exercer son zèle apostolique.
Il partage ses dix premières années entre les études qu'il fit d'abord,
son travail de précepteur,
la rencontre des jeunes dans les rue de Rome
et de longs moments de solitude
afin de se recueillir dans les églises ou les catacombes.
À 29 ans, il est l’objet d’une effusion de l’Esprit Saint extraordinaire
qui laissera des traces physiques
comme une excroissance du cœur,
mais surtout une grande ferveur qui ne le quittera plus.
À partir de cette Pentecôte 1544,
la vie de Philippe prend un nouvel élan.
Sans perdre sa joie et son bon sens,
son caractère un peu marginal va s’orienter pour le service et la mission.
Il est ordonné prêtre à 36 ans.
son confesseur, Persiano Rosa, avec qui il avait fondé
l'hôpital de la Sainte-Trinité et la confrérie pour les convalescents:
lui dit un jour :
Philippe, il faut maintenant que vous pensiez à la prêtrise.
— Mais je n’en suis pas digne !
— Qui en est digne ? Prêtre vous servirez encore plus utilement l’Église de Jésus-Christ.
C’était un ordre. Par obéissance il reçut la prêtrise à l’âge de trente-six ans.
Après son ordination, il se retira dans la communauté des prêtres de Saint-Jérôme.
Pendant sa première messe son âme reçut des consolations extraordinaires,
son émotion était telle, surtout à l’élévation et à la communion,
que ses mains et tout son corps tremblaient.
Pour ne pas défaillir, il dut s’appuyer sur l’autel.
Souvent il avait des extases, sa messe alors durait deux heures,
pour cette raison, à la fin de sa vie il se détermina à célébrer dans une chapelle privée.
Il rêvait de partir dans les lointaines missions d’Extrême-Orient.
Ayant pour cela consulté un saint religieux, il reçut de lui cette réponse :
« Philippe ne doit chercher les Indes qu’à Rome,
et c’est là que Dieu le destine, lui et ses fils, à sauver les âmes. »
Il fut chargé par ses supérieurs du soin d’entendre les confessions des fidèles.
Il passait des journées
entières au confessionnal ;
très doux pour les incroyants,
très indulgent pour les hérétiques,
ainsi il en convertit un grand nombre à Dieu.
Souvent, il lui arrivait de pénétrer miraculeusement dans le fond des cœurs.
Il disait à ceux qui manquaient de sincérité :
''Hâtez-vous de vous délivrer de ce poison par un humble aveu.''
Il disait, pour montrer l’importance de la confession :
''Quand je serais aux portes du paradis,
si j’apprenais qu’un seul pécheur eût besoin de mon ministère,
je laisserais là la cour céleste, et je redescendrais sur terre pour l’entendre.''
C’est pour la conversion des pécheurs qu’il entreprit les ''conférences spirituelles''.
Elles connurent un tel succès, qu’il fonda les ''Prêtres de l’Oratoire''
pour montrer l’importance de l’oraison.
Le pape Grégoire XIII érigea cette société en congrégation en 1575.
Ses disciples, qu’on appela les oratoriens,
devaient travailler de toutes leurs forces à prêcher,
à instruire les ignorants,
leur enseignant les principes de la doctrine chrétienne,
tout en continuant de desservir
l’hôpital des pèlerins de la Sainte-Trinité.
Saint Philippe fut supérieur de cette communauté jusqu’à la fin de sa vie,
mais il s’associa quelques-uns de ses fils spirituels pour l’aider dans ses conférences.
Bientôt, la congrégation de l’Oratoire établit des maisons dans les principales villes d’Italie.
Il entretenait parmi ses disciples l’esprit d’obéissance et de renoncement à la volonté propre disant :
C’est là le plus court et le plus sûr moyen d’arriver à la perfection.
----.
a santé se détériorant de plus en plus,
Philippe Néri démissionne, en décembre 1593, de sa charge de Préposé général,
et l’assemblée plénière de l’Oratoire élit Baronius pour lui succéder.
Mais le saint continue à recevoir dans sa chambre
et descend de temps en temps à l’église pour entendre
la confession de trois ou quatre pauvres vieilles femmes.
Quand ses forces le lui permettent,
il va rendre visite
à des amis dans la peine,
ou à des malades,
leur apportant un petit cadeau.
Au printemps de 1594, la Sainte Vierge lui apparaît dans sa chambre.
Il affirme aux médecins: ''Je n’ai plus besoin de vous. La Madone m’a guéri'',
ce qui se révèle exact.
Philippe a toujours eu une dévotion profonde pour la Sainte Vierge:
''Mes petits enfants, soyez des dévots de Marie,
aime-t-il à recommander: je sais ce que je dis!
Soyez des dévots de Marie !''
Un an plus tard, le 12 mai 1595,
il a un grave malaise et perd connaissance.
En présence de la sainte Eucharistie
apportée par le Père Baronius,
il se ranime soudainement et dit:
''Voici mon Dieu! Donnez-le moi vite!''
Le matin du 26 mai, fête du Très Saint-Sacrement,
très tôt, il demande que l’on fasse venir ceux qui veulent se confesser à lui.
Dans la journée, le médecin lui dit:
''Jamais je ne vous ai vu en aussi bonne santé!''
La nuit suivante, un nouveau malaise survient et tous ses frères accourent à son chevet.
Le Père Baronius fait la recommandation de l’âme à Dieu
et demande la bénédiction du moribond.
Philippe lève la main et reste quelques instants dans cette position,
les yeux tournés vers le ciel;
puis, ayant abaissé la main et fermé les yeux,
il expire aussi tranquillement que quelqu’un qui s’endort.
Grégoire XV l’a canonisé le 12 mars 1622.
Son corps, exposé dans un cercueil en verre,
En 1922, le corps de saint Philippe fut placé dans son actuel cercueil de verre...
La chapelle de St-Philippe Neri;
il est conservé dans “son église” Sainte-Marie in Vallicelli.
À la mort du saint, on comptait sept Oratoires en Italie.
Aujourd’hui existe une fédération d’environ 80 communautés dite “Congré-gation de l’Oratoire”,
comptant environ 500 religieux répartis dans 19 pays.
Ce saint de la joie a vécu à une époque difficile de l’histoire de l’Église
(relâchement moral de nombreux membres du clergé,
Réforme protestante
et bouleversements politiques),
mais il nous enseigne que l’Église,
fondée sur Pierre (cf. Mt 16: 18), ne cesse jamais
d’avoir les promesses de la vie éternelle.
Aller au diaporama:
faire
Une fois rendu suivre les quelques photos avec la flèche de droite:
https://fr.aleteia.org/slideshow/en-images-a-linterieur-de-la-chiesa-nuova-construite-par-saint-philippe-neri-2574
---.
À suivre...
Les saints du mois de mai -
saint Philippe Néri (mémoire)
né v 1515 21 juillet– 1595 26 mai
-le ‘’Saint de la joie’’ –
Philippe Néri (en italien : Filippo Neri), né à Florence et mort à Rome,
fondateur de la congrégation de l'Oratoire,
est une figure très importante de la Réforme catholique
entreprise avec le concile de Trente.
Béatifié le 11 mai 1615 par le pape Paul V
et canonisé le 12 mars 1622 par le pape Grégoire XV.
-------------
-Si l'on veut faire le compte de ses activités il faut ajouter
-il servait dans les hôpitaux;
- il visitait les prisons;
-il s'occupait des pèlerins pauvres
ainsi que de l'enseignement et du catéchisme aux enfants.
--------------------------
À quelle époque sommes-nous?
A cette époque l’hérésie de Luther (1483- 1546) faisait des ravages
dans une grande partie de l’Europe.
Pour arrêter le fléau et répondre à la campagne contre le dogme,
une fois prêtre, ce fondateur, qui ne cessa de faire progresser son oeuvre,
qui avait commencé auprès de clercs qui l'ont fortifié à aller de l'avant,
il demandera à Baronius (qui deviendra un jour son successeur à la tête de l'Oratoire,)
de faire cette œuvre considérable:
étudier et faire connaître correctement toute l’histoire de l’Église
depuis Jésus-Christ, résumant les actes des martyrs,
les vies des Saints,
les écrits des Pères.
Baronius, ce modeste Oratorien recula devant l’immensité de la tâche :
-On ne manque pas d’hommes plus savants et plus capables que moi !
Saint Philippe lui répliquera :
-Faites ce qui vous est ordonné,
laissez le reste. L’ouvrage vous paraît-il difficile ?
Espérez en Dieu, et lui-même le fera.
C’est ainsi qu’ont été écrites
les célèbres Annales ecclésiastiques.
en vue de démentir, dénoncer et démontrer
les faussetés sur l'histoire que les protestants
avaient commencé à répandre dans des livres mensongers;
et afin et rétablir correctement les faits
de l'histoire et l'enseignement de l'Église...
--------
Avant même de devenir prêtre,- il le deviendra tardivement-,
saint Philippe de Néri commença son activité à fonder, aidé par des membres clercs et des compagnons,
des instituts
pour oeuvrer auprès des malades, (des hôpitaux, maisons de convalescences);
puis auprès des pèlerins fatigués par de longs périples... etc
Prenant soin des corps comme des âmes,
son charisme de rassembleur et de fondateur
n'avait cessé de grandir auprès de ceux qui croyaient à son don de fondateur
qui saura profiter au développement des œuvres caritatives de l'Église et de son enseignement,
à cette époque où la Réforme faisait son apparition ...
----.
L'Oratoire de Saint Philippe Néri ou Confédération des oratoriens de Saint Philippe Néri
(en latin Confoederatio Oratorii Sancti Philippi Nerii)
est une société de vie apostolique catholique
fondée à Rome par saint Philippe Néri au 16e siècle.
Le petit oratoire du fondateur, où se réunissait le groupe d'origine,
avait donné son nom à la société.
Elle fut érigée de manière canonique par le pape Grégoire XIII le 15 juillet 1575,
en tant que société de prêtres séculiers, sans vœux,
mais vivant en commun,
dans le but
de travailler à la sanctification de ses membres
et à celle de son prochain par la prédication et l'enseignement.
Sa règle fut approuvée par Paul V en 1612.
-----.
Philippe est le deuxième enfant de Francesco di Filippo da Castelfranco, notaire,
et de Lucrezia de Mosciano, fille d'un menuisier.
Le couple eut quatre enfants :
-Catherine, née le 25 janvier 1514,
-Philippe, né le 21 juillet 1515,
-Élisabeth, née le 7 février 1517
-Antoine, né le 8 septembre 1520.
La mère mourut à la naissance de ce dernier enfant,
alors que Philippe avait cinq ans.
Francesco épouse en secondes noces une femme prénommée Alexandra.
- S’il est vrai qu'un saint triste est un triste saint,
comme le disait un proverbe cité des écrits de saint François de Sales,
thème cher du pape François, comme dans son Exhortation Apostolique
sur L’APPEl à la sainteté :GAUDETE ET EXSULTATE
( qui commence ainsi: « Soyez dans la joie
et l’allégresse » (Mt 5: 12) ),
cela ne s'applique certes pas à saint Philippe Néri.
On l'a appelé le saint de la joie, et même le saint humoriste !
D'une certaine manière, il peut être considéré comme un «fol en Christ»,
à l'image de ces saints russes qui se différenciaient
par leur comportement excentrique sur leurs contemporains.
Dieu, pour conduire les hommes à la sainteté,
ne fait pas abstraction de leur tempérament, il l'utilise.
Philippe, qui naît à Florence le 21 juillet 1515,
sera un enfant joyeux
et farceur, mais aussi très pieux ;
et toutes ces qualités se développeront ensemble.
Dieu saura les utiliser et les rendre attrayantes pour son service :
Âme sincère, Philippe savait rendre utiles ses qualités
et Dieu le favorisera aussi de grâces mystiques.
Très jeune, il connaît de ces emprises de l'Esprit
qui le laissent absorbé dans son pieux univers.
Dès son plus jeune âge, il a toujours aimé pratiquer les vertus chrétiennes.
Sa ferveur, son humilité, sa douceur et son affabilité (qui se développaient avec son tempérament)
le firent aimer de tous: les gens de son entourage l’appelaient communément ''Le bon Philippe''.
À cela s'ajoute la charité bien concrète pour les pauvres,
et le zèle missionnaire dont il souhaitait faire bénéficier
ceux qu'il voyait dans l'indigence qui est aussi (et peut-être surtout) celle de l'âme... :
il lui arrive de parcourir les rues de la ville en interpellant les passants,
les exhortant à la joie de la conversion.
À l'heure du choix pour concrétiser une vocation,
qui ne saurait trop tarder… il n'envisageait pas à devenir prêtre...
À 17 ans, en 1532, ce sont les drames du temps qui l’obligent à s’exiler.
En rejoignant San Germano où vit son oncle, à côté du mont Cassin.
Philippe s’arrête au prieuré de Gaète (à une quarantaine de kilomètre de San Damiano).
C'était toujours avec joie qu'il fréquentait les lieux saints des églises.
Aujourd'hui ce village de San Germano est devenu la ville de Cassino.
Le village se trouve au pied du mont Cassin,
à l'Est de celui-ci, au sommet duquel se trouve l'abbaye territoriale du Mont-Cassin.
- le village de San Germano, ancien nom de la ville de Cassino:
- La ville de Cassino
était autrefois le village de San Germano.
Il était situé dans la province Napolitaine dans la région de Campanie,
et appartenait au district de Terra Di Lavoro, Provincia Di Caserta.
On y comptait le centre du village,
et deux hameaux principaux,
San Michele
et San Antonino.
San Germano était un village très pauvre
de l'Italie du Sud, du Mezzogiorno,
dans la montagne de la campagne Napolitaine.
On pouvait y compter une forte présence
de la criminalité due à la pauvreté.
Le mafieux Domenico Fuoco, considéré comme
l'un des plus dangereux et des plus déterminés des criminels,
dans les années 1860, a contribué à faire
de la criminalité de l'Italie du Sud ce qu'elle est aujourd'hui.
L'un des plus grands criminels Antonio Ferrara,
figure du grand banditisme du 21e siècle, est originaire de ce village.
et de Jérome Savanarole
(né 1452- 1498) .
Ce dernier, prédicateur réformateur dominicain,
n'a certes pas été compris de la même manière par tous...
Des voix s'élèvent encore aujourd'hui pour
réclamer la réhabilitation de Savonarole
et pourquoi pas ? sa béatification.
---------------
-Fra Angelico (né v 1400- 1455 (fête 18 février)) :
- bienheureux Fra Angelicon, religieux dominicain:
- Guido di Pietro3, en religion Fra Giovanni
(postérieurement connu sous le nom de Fra Angelico,
quelquefois par l'Angelico et de Beato Angelico pour les Italiens)
ou parfois « Le Peintre des anges »
(né à Vicchio di Mugello (Toscane), vers 1400
et mort à Rome (États pontificaux) le 18 février 1455),
est un peintre du Quattrocento de qui Giorgio Vasari disait
qu'il avait un « talent rare et parfait ».
Il était connu de ses contemporains comme Fra Giovanni da Fiesole,
dans les Vies écrites avant 1555, il était déjà connu comme Giovanni Fra Angelico
(« Frère Giovanni l'angélique »).
Bien qu'il eût été toujours appelé "bienheureux",
cependant il n'a été canoniquement béatifié que le 3 octobre 1982,
par le pape Jean-Paul II,
sous le nom de Bienheureux Jean de Fiesole. (fête 18 février)
Religieux dominicain, il a cherché à associer les principes picturaux de la Renaissance
— constructions en perspective et représentation de la figure humaine —
avec les vieilles valeurs médiévales de l'art : sa fonction didactique et la valeur mystique de la lumière.
Son oncle, Romolo de Néri, qui était un très riche marchand
souhaitait le faire hériter de tous ses considérables biens.
Mais Philippe n'en voulait pas...
Il quittait tant l'intérêt pour la richesse que la noblesse familiales lorsqu'il partit de Florence:
Sur le chemin du départ de Florence, Philippe avait déchiré l’arbre généalogique
que son père lui avait remis ! Il quittait ainsi son pays, sa famille...
Ce sera la même chose pour sa parenté.
Cependant jamais il ne reniera ce qu’il doit à Florence :
- une foi vibrante et chaleureuse,
- une foi construite et sereine,
- née de la fréquentation des Dominicains de San Marco,
le couvent enluminé des peintures de Fra Angelico ;
- un amour ardent de Jésus comme Savonarole qu’il admire particulièrement;
- un grand humour ou plutôt l’art de regarder toute chose du bon côté ;
- un grand amour de la République.
C'est ainsi qu'au bout de deux ans, il partit de chez son oncle se sentant
appelé par une vie de perfection totalement dirigée vers Jésus-Christ.
Il s'en va vers Rome, où il n'a ni parent ni ami, sans aucune ressources humaines,
le cœur rempli de Jésus Christ, son seul trésor.
Mais il sait que Dieu pourvoira à tout... (Deus, meus et omnia.)
Et en effet il rencontre
un gentilhomme florentin le directeur des douanes Caccia,
qui le prit, chez lui afin d'aider à ses deux fils dans leur éducation,
car il avait discerné ses bonnes manières et ses précieuses vertus.
Philippe n’accepta qu’une modeste chambre dans laquelle il vécut très pauvrement.
Il va régulièrement d’église en église,
prie et soigne les malades à l’hôpital,
en particulier à l’hôpital St-Jacques des Incurables.
Pendant une année au moins, il suit des cours de philosophie
et de théologie à l’université romaine.
Le jeune homme consacra en même temps ses loisirs
à approfondir ce qu'il apprenait dans les études
qu'il faisait...
Il grandissait dans sa culture et devint d'esprit très cultivé et toujours très sociable;
aussi quoique ses compagnons d’étude
recherchaient son amitié avec empressement,
il restait toujours réservé, craignant de perdre un temps précieux
qu’il voulait conserver pour la prière et à l'étude.
Il n'accordait à ses compagnons que ce que la charité
et son devoir lui commandaient.
Il complétait en même temps ses connaissances par
l’approfondissement des Saintes Écritures,
des Pères de l’Église et du droit canon.
L’étendue de son érudition était telle que ses contemporains le prenaient
pour l’un des plus savants hommes de son siècle.
Puis une année, il vendit ses livres; le temps était venu d'exercer son zèle apostolique.
Il partage ses dix premières années entre les études qu'il fit d'abord,
son travail de précepteur,
la rencontre des jeunes dans les rue de Rome
et de longs moments de solitude
afin de se recueillir dans les églises ou les catacombes.
À 29 ans, il est l’objet d’une effusion de l’Esprit Saint extraordinaire
qui laissera des traces physiques
comme une excroissance du cœur,
mais surtout une grande ferveur qui ne le quittera plus.
À partir de cette Pentecôte 1544,
la vie de Philippe prend un nouvel élan.
Sans perdre sa joie et son bon sens,
son caractère un peu marginal va s’orienter pour le service et la mission.
Il est ordonné prêtre à 36 ans.
son confesseur, Persiano Rosa, avec qui il avait fondé
l'hôpital de la Sainte-Trinité et la confrérie pour les convalescents:
lui dit un jour :
Philippe, il faut maintenant que vous pensiez à la prêtrise.
— Mais je n’en suis pas digne !
— Qui en est digne ? Prêtre vous servirez encore plus utilement l’Église de Jésus-Christ.
C’était un ordre. Par obéissance il reçut la prêtrise à l’âge de trente-six ans.
Après son ordination, il se retira dans la communauté des prêtres de Saint-Jérôme.
Pendant sa première messe son âme reçut des consolations extraordinaires,
son émotion était telle, surtout à l’élévation et à la communion,
que ses mains et tout son corps tremblaient.
Pour ne pas défaillir, il dut s’appuyer sur l’autel.
Souvent il avait des extases, sa messe alors durait deux heures,
pour cette raison, à la fin de sa vie il se détermina à célébrer dans une chapelle privée.
Il rêvait de partir dans les lointaines missions d’Extrême-Orient.
Ayant pour cela consulté un saint religieux, il reçut de lui cette réponse :
« Philippe ne doit chercher les Indes qu’à Rome,
et c’est là que Dieu le destine, lui et ses fils, à sauver les âmes. »
Il fut chargé par ses supérieurs du soin d’entendre les confessions des fidèles.
Il passait des journées
entières au confessionnal ;
très doux pour les incroyants,
très indulgent pour les hérétiques,
ainsi il en convertit un grand nombre à Dieu.
Souvent, il lui arrivait de pénétrer miraculeusement dans le fond des cœurs.
Il disait à ceux qui manquaient de sincérité :
''Hâtez-vous de vous délivrer de ce poison par un humble aveu.''
Il disait, pour montrer l’importance de la confession :
''Quand je serais aux portes du paradis,
si j’apprenais qu’un seul pécheur eût besoin de mon ministère,
je laisserais là la cour céleste, et je redescendrais sur terre pour l’entendre.''
C’est pour la conversion des pécheurs qu’il entreprit les ''conférences spirituelles''.
Elles connurent un tel succès, qu’il fonda les ''Prêtres de l’Oratoire''
pour montrer l’importance de l’oraison.
Le pape Grégoire XIII érigea cette société en congrégation en 1575.
Ses disciples, qu’on appela les oratoriens,
devaient travailler de toutes leurs forces à prêcher,
à instruire les ignorants,
leur enseignant les principes de la doctrine chrétienne,
tout en continuant de desservir
l’hôpital des pèlerins de la Sainte-Trinité.
Saint Philippe fut supérieur de cette communauté jusqu’à la fin de sa vie,
mais il s’associa quelques-uns de ses fils spirituels pour l’aider dans ses conférences.
Bientôt, la congrégation de l’Oratoire établit des maisons dans les principales villes d’Italie.
Il entretenait parmi ses disciples l’esprit d’obéissance et de renoncement à la volonté propre disant :
C’est là le plus court et le plus sûr moyen d’arriver à la perfection.
----.
a santé se détériorant de plus en plus,
Philippe Néri démissionne, en décembre 1593, de sa charge de Préposé général,
et l’assemblée plénière de l’Oratoire élit Baronius pour lui succéder.
Mais le saint continue à recevoir dans sa chambre
et descend de temps en temps à l’église pour entendre
la confession de trois ou quatre pauvres vieilles femmes.
Quand ses forces le lui permettent,
il va rendre visite
à des amis dans la peine,
ou à des malades,
leur apportant un petit cadeau.
Au printemps de 1594, la Sainte Vierge lui apparaît dans sa chambre.
Il affirme aux médecins: ''Je n’ai plus besoin de vous. La Madone m’a guéri'',
ce qui se révèle exact.
Philippe a toujours eu une dévotion profonde pour la Sainte Vierge:
''Mes petits enfants, soyez des dévots de Marie,
aime-t-il à recommander: je sais ce que je dis!
Soyez des dévots de Marie !''
Un an plus tard, le 12 mai 1595,
il a un grave malaise et perd connaissance.
En présence de la sainte Eucharistie
apportée par le Père Baronius,
il se ranime soudainement et dit:
''Voici mon Dieu! Donnez-le moi vite!''
Le matin du 26 mai, fête du Très Saint-Sacrement,
très tôt, il demande que l’on fasse venir ceux qui veulent se confesser à lui.
Dans la journée, le médecin lui dit:
''Jamais je ne vous ai vu en aussi bonne santé!''
La nuit suivante, un nouveau malaise survient et tous ses frères accourent à son chevet.
Le Père Baronius fait la recommandation de l’âme à Dieu
et demande la bénédiction du moribond.
Philippe lève la main et reste quelques instants dans cette position,
les yeux tournés vers le ciel;
puis, ayant abaissé la main et fermé les yeux,
il expire aussi tranquillement que quelqu’un qui s’endort.
Grégoire XV l’a canonisé le 12 mars 1622.
Son corps, exposé dans un cercueil en verre,
En 1922, le corps de saint Philippe fut placé dans son actuel cercueil de verre...
La chapelle de St-Philippe Neri;
il est conservé dans “son église” Sainte-Marie in Vallicelli.
À la mort du saint, on comptait sept Oratoires en Italie.
Aujourd’hui existe une fédération d’environ 80 communautés dite “Congré-gation de l’Oratoire”,
comptant environ 500 religieux répartis dans 19 pays.
Ce saint de la joie a vécu à une époque difficile de l’histoire de l’Église
(relâchement moral de nombreux membres du clergé,
Réforme protestante
et bouleversements politiques),
mais il nous enseigne que l’Église,
fondée sur Pierre (cf. Mt 16: 18), ne cesse jamais
d’avoir les promesses de la vie éternelle.
Aller au diaporama:
faire
Une fois rendu suivre les quelques photos avec la flèche de droite:
https://fr.aleteia.org/slideshow/en-images-a-linterieur-de-la-chiesa-nuova-construite-par-saint-philippe-neri-2574
---.
À suivre...
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
27 mai
saint Augustin de Cantorbéry (commémoraison) -mise à jour-
né début 6e siècle à Rome– 609 (605) 27 mai à Cantorbéry
-Lecture—-Actes 26 : 19-23; Luc 10 : 1-9 –
-bréviaire— - - - -Lettre de saint Grégoire le Grand à saint Augustin -
--Grégoire 1er (né v 540) 64e pape de 590 - 604--
---.
-- C’est en 596 que le pape Grégoire le Grand envoya Augustin (bénédictin tout comme lui)
avec quarante compagnons, en Angleterre.
Il les mandatait pour œuvrer à la conquête pacifique des Anglo-Saxons,
afin de faire de ces habitants des citoyens du Royaume du Christ;
et selon son jeu de mots historiquement retenu :
il désirait que les Angles devinssent des Anges. (Angles || angels).
Histoire de la conversion de l'Angleterre à partir du contexte
de l'époque sous le pontificat de saint Grégoire le Grand
qui envoie 40 compagnons bénédictins sous l'autorité de saint Augustin 1er archevêque de Cantorbéry ...
Nous ne savions presque rien de la vie antérieure d'Augustin
(à ne pas confondre avec saint Augustin d'Hippone 430 -fêté le 28 août )-
Il était, que nous pouvons déduire, un familier du pape, tout comme lui moine bénédictin,
peut-être son secrétaire ou son confident,
et tel que lui zélé pour les succès de l'expansion de l'évangélisation.
Les Angles se laisseront séduire par l'annonce de l'Évangile prêchée à la manière bénédictine...
La vie contemplative servît très certainement
la mission de l'Église particulièrement en ces régions qui la découvraient
comme un nouveau trésor qu'on ne désire plus se départir une fois trouvé.
Aussi, la première chose qu'il fit dès son arrivée à Cantorbéry,
fut d'établir la vie monastique.
La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux suffiront à répandre la foi.
Le travail s'appliquait devant cette moisson qu'il fallait recueillir
en ces premiers siècles gouvernés par les force de l'Esprit Saint.
Priez donc le Maître d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez!
Heureux tout comme saint Paul cherchant à convaincre le roi Agrippa,
Augustin amena facilement le roi Éthelbert à la foi chrétienne.
Le terrain était déjà bien préparé: le roi avait épousé la princesse Berthe,
fille d'un roi franc, et bien chrétienne.
Éthelbert fut baptisé avec un grand nombre de ses sujets (plus de dix mille, selon l'histoire).
Cet événement entraîna progressivement la conversion de toute l'Angleterre.
Éthelbert fut canonisé:
Cette mission tenait particulièrement à cœur au pape Grégoire.
Il ne cessa de s'y intéresser, donnant personnellement des directives précises à Augustin
et à ses missionnaires pour l'organisation de l'Église anglaise.
Sa méthode d'évangélisation était déjà moderne,
puisqu'il demandait qu'on ne fasse pas table rase
des usages païens, mais qu'on les adapte à l'esprit de l'Évangile.
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=RU-LxQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
Les pages préambules:
chapitre 1:
- L'origine du christianisme en Angleterre remonte à l'an 51 " de J.-C ...... page 7-
- Comment s'établissent les premières relations de l'Angleterre avec Rome..... page 8-
- Les apôtres saint Pierre et saint Paul sont-ils allés en Angleterre ?......... page 10-
- Plusieurs saints visitent les Anglais dans le premier siècle de l'Église ....... page 12-
- Témoignages historiques et traditions jusqu'à l'année 182 de N.-S. J.- C ....... page 16
-voir la présentation des autres chapitres /
/ ''Augustin de Cantorbéry'' 14 occurrences / ''saint Augustin'' 310 occurrences / ''Grégoire'' 242 occurrences /
/''Berthe'' 26 occurrences /''Éthelbert'' 100 occurrences /
/''Lethard'' ou ''Luidhard'' 13 occurrences - l'ecclésiastique qui accompagnait la reine Berthe /
/''2 juin 597'' occurrence - le roi Éthelbert se fait baptiser ... /''païen'' plusieurs occurrences /
/''hérésie'' 14 occurrences /''hérétique'' 19 occurrences / ''dogme'' 1 occurrence /''dogmatique'' 2 occurrence /
/''pape'' 90 occurrences /''sainte Vierge'' 1 occurrence /''idole'' 10 occurrences /
/ ''concile'' 44 occurrences /''barbare'' 15 occurrences / ''miracle'' 95 occurrences /
/ ''conversion'' 65 occurrences //////////////// etc. /
---.
À suivre.
27 mai
saint Augustin de Cantorbéry (commémoraison) -mise à jour-
né début 6e siècle à Rome– 609 (605) 27 mai à Cantorbéry
-Lecture—-Actes 26 : 19-23; Luc 10 : 1-9 –
-bréviaire— - - - -Lettre de saint Grégoire le Grand à saint Augustin -
--Grégoire 1er (né v 540) 64e pape de 590 - 604--
- Lettre de saint Grégoire le Grand à saint Augustin de Cantorbéry:
« Gloire à Dieu dans les hauteurs et, sur la terre, paix aux hommes qu'il aime,
parce que le grain de blé est mort en tombant sur la terre,
afin de ne pas régner seulement au ciel,
lui dont la mort nous fait vivre,
lui dont la faiblesse nous fortifie,
lui dont la souffrance nous arrache à la souffrance,
lui dont l'amour nous fait rechercher en Grande-Bretagne
des frères que nous ne connaissons pas,
lui dont la grâce nous a fait trouver ceux que nous recherchions sans les connaître.
Personne ne serait capable d'exprimer quelle joie un tel événement a suscitée dans le cœur des fidèles!
Le peuple anglais, par l'opération de la grâce du Dieu tout-puissant
et par ton labeur, mon frère, a chassé les ténèbres de l'erreur
pour être inondé par la lumière de la foi.
Désormais, avec une âme parfaitement saine, il piétine les idoles,
devant qui le courbait une crainte déraisonnable.
Il s incline, d'un cœur pur, devant le Dieu tout-puissant.
Les règles données par la sainte prédication le préservent de retomber dans le mal.
Les enseignements divins soumettent son âme et relèvent son intelligence.
Dans la prière, il s'abaisse jusqu'à terre, pour que son esprit ne gise pas à terre.
Quel est l'auteur d'une telle œuvre, sinon celui qui dit:
Mon Père, jusqu'à maintenant, est toujours à l'œuvre, et moi aussi je suis à l'œuvre.
Pour montrer qu'il ne convertit pas le monde par la sagesse des hommes mais par sa propre vertu,
il a choisi comme prédicateurs, pour les envoyer dans le monde, des hommes ignorants.
C'est encore ce qu'il fait maintenant, puisqu'il a daigné opérer de si grandes choses,
en faveur du peuple anglais, par des hommes aussi faibles.
Mais ce don céleste, frère très cher, exige que cette grande joie s'unisse à une très vive crainte.
Je sais en effet que Dieu tout-puissant a fait voir de grands miracles
grâce à ta charité dans ce peuple qu'il a élu.
Il est donc nécessaire que ce don céleste te donne
de la joie en même temps que la crainte,
de la crainte en même temps que la joie:
tu dois te réjouir parce que les miracles extérieurs
attirent les âmes des Anglais à la grâce intérieure;
mais tu dois craindre que, parmi tant de signes qui s'accomplissent,
l'âme faible ne s'enorgueillisse en comptant sur elle-même
et que, du fait même de cette élévation et de cette gloire visible,
elle ne s'effondre invisiblement par la vaine gloire.
Nous devons nous rappeler la réponse du divin maître à ses disciples,
qui revenaient tout joyeux de leur prédication et lui disaient:
Seigneur, même les esprits mauvais nous sont soumis en ton nom.
Ils entendirent aussitôt cette parole:
Ne vous réjouissez pas de cela, mais de ce que
vos noms sont inscrits dans le ciel. »
---.
-- C’est en 596 que le pape Grégoire le Grand envoya Augustin (bénédictin tout comme lui)
avec quarante compagnons, en Angleterre.
Il les mandatait pour œuvrer à la conquête pacifique des Anglo-Saxons,
afin de faire de ces habitants des citoyens du Royaume du Christ;
et selon son jeu de mots historiquement retenu :
il désirait que les Angles devinssent des Anges. (Angles || angels).
Histoire de la conversion de l'Angleterre à partir du contexte
de l'époque sous le pontificat de saint Grégoire le Grand
qui envoie 40 compagnons bénédictins sous l'autorité de saint Augustin 1er archevêque de Cantorbéry ...
Nous ne savions presque rien de la vie antérieure d'Augustin
(à ne pas confondre avec saint Augustin d'Hippone 430 -fêté le 28 août )-
Il était, que nous pouvons déduire, un familier du pape, tout comme lui moine bénédictin,
peut-être son secrétaire ou son confident,
et tel que lui zélé pour les succès de l'expansion de l'évangélisation.
Les Angles se laisseront séduire par l'annonce de l'Évangile prêchée à la manière bénédictine...
La vie contemplative servît très certainement
la mission de l'Église particulièrement en ces régions qui la découvraient
comme un nouveau trésor qu'on ne désire plus se départir une fois trouvé.
Aussi, la première chose qu'il fit dès son arrivée à Cantorbéry,
fut d'établir la vie monastique.
La moisson est abondante, mais les ouvriers peu nombreux suffiront à répandre la foi.
Le travail s'appliquait devant cette moisson qu'il fallait recueillir
en ces premiers siècles gouvernés par les force de l'Esprit Saint.
Priez donc le Maître d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Allez!
Heureux tout comme saint Paul cherchant à convaincre le roi Agrippa,
Augustin amena facilement le roi Éthelbert à la foi chrétienne.
Le terrain était déjà bien préparé: le roi avait épousé la princesse Berthe,
fille d'un roi franc, et bien chrétienne.
- courte notice de sainte Berthe:
- canonisée-
Je ne retrouve pas la date de sa fête ....
Née vers 565, Berthe est la fille de Caribert 1er , roi mérovingien de Paris.
Lorsqu'elle épouse le roi païen Éthelbert de Kent,
elle amène son chapelain, Liudhard, ---s'écrit aussi Létard- avec elle en Angleterre.
Elle restaure un édifice de l'époque romaine
à Canterbury en église chrétienne, et la dédie à Martin de Tours.
L'actuelle église Saint-Martin à Cantorbéry occupe le même site.
Augustin de Cantorbéry, envoyé en mission
par le pape Grégoire 1er pour prêcher l'Évangile en Angleterre en 596,
doit une grande partie de l'accueil favorable qu'il reçut à l'influence de Berthe.
Les documents existants indiquent que Berthe eut deux enfants :
Eadbald et Æthelberge.
Elle meurt en 601 ou peu après...
Éthelbert fut baptisé avec un grand nombre de ses sujets (plus de dix mille, selon l'histoire).
Cet événement entraîna progressivement la conversion de toute l'Angleterre.
Éthelbert fut canonisé:
- courte notice de saint Éthelbert:
Notice partiellement tirée du Livre des saints de l'abbé Driot:
Cf MARCEL DRIOT Le saint du jour : saint Éthelbert (Albert)-
- roi de Kent (Angleterre en 565-) – 616------ fêté le 24 février ---
Éthelbert devint roi de Kent (Angleterre) en 565.
Lorsqu'il épousa Berthe, fille d'un roi franc, il était encore non converti.
Berthe préparera le terrain pour sa conversion qu'il finira par accepter...
Mais au début le mariage avait été célébré sous condition :
Berthe aurait toute liberté de pratiquer sa religion.
C'est un évêque, Lethard (canonisé lui aussi), qui vint auprès d'elle comme aumônier.
En 596- 597, les missionnaires envoyés par le pape Grégoire le Grand
(Augustin et ses compagnons, des moines bénédictins )
débarquèrent dans les îles britanniques.
Éthelbert, d'abord perplexe et indécis, les reçut avec prudence.
Il vint au-devant de ces étrangers, et après les avoir entendus, il leur dit :
''Voilà de belles paroles et de belles promesses, mais tout cela est nouveau pour moi.
Cependant nous ne vous ferons aucun mal ;
au contraire, nous vous donnerons l'hospitalité,
et vous convertirez qui vous pourrez''.
Ce langage du roi révèle l'ouverture du cœur
qui permet à l'Esprit Saint de faire son œuvre en un disciple à l'œuvre pour le Royaume.
Éthelbert suivit étape par étape l'action des missionnaires.
Leur vie exemplaire, tout autant que leur prédication,
l'amena finalement à demander le baptême, qu'il reçut le 2 juin 597, jour de la Pentecôte.
-voir l'occurrence ''2 juin 597'' au livre référé-
Ses sujets suivirent son exemple en grand nombre, et à Noël de cette même année,
Augustin et ses moines baptisèrent plus de 10, 000 Anglo-saxons.
Le roi travailla ensuite à étendre lui-même la foi chrétienne dans l'ensemble de son royaume.
Non seulement il favorisa la mission durant les vingt années de son règne devenu officiellement chrétien,
mais sa vie personnelle se transforma également.
Il abandonna son palais de Cantorbéry, qui devint l'archevêché,
pour une demeure plus modeste.
Avant sa mort (616),
il prit des mesures pour que l'œuvre commencée soit assurée.
Ce roi converti est un bel exemple, parmi d'autres,
d'un souverain de la terre qui se montra fidèle sujet du Royaume du Christ,
et un bon assistant de l'Église qui mit à profit sa position pour en étendre le règne.
Cette mission tenait particulièrement à cœur au pape Grégoire.
Il ne cessa de s'y intéresser, donnant personnellement des directives précises à Augustin
et à ses missionnaires pour l'organisation de l'Église anglaise.
Sa méthode d'évangélisation était déjà moderne,
puisqu'il demandait qu'on ne fasse pas table rase
des usages païens, mais qu'on les adapte à l'esprit de l'Évangile.
---.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=RU-LxQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
Les pages préambules:
chapitre 1:
- L'origine du christianisme en Angleterre remonte à l'an 51 " de J.-C ...... page 7-
- Comment s'établissent les premières relations de l'Angleterre avec Rome..... page 8-
- Les apôtres saint Pierre et saint Paul sont-ils allés en Angleterre ?......... page 10-
- Plusieurs saints visitent les Anglais dans le premier siècle de l'Église ....... page 12-
- Témoignages historiques et traditions jusqu'à l'année 182 de N.-S. J.- C ....... page 16
-voir la présentation des autres chapitres /
/ ''Augustin de Cantorbéry'' 14 occurrences / ''saint Augustin'' 310 occurrences / ''Grégoire'' 242 occurrences /
/''Berthe'' 26 occurrences /''Éthelbert'' 100 occurrences /
/''Lethard'' ou ''Luidhard'' 13 occurrences - l'ecclésiastique qui accompagnait la reine Berthe /
/''2 juin 597'' occurrence - le roi Éthelbert se fait baptiser ... /''païen'' plusieurs occurrences /
/''hérésie'' 14 occurrences /''hérétique'' 19 occurrences / ''dogme'' 1 occurrence /''dogmatique'' 2 occurrence /
/''pape'' 90 occurrences /''sainte Vierge'' 1 occurrence /''idole'' 10 occurrences /
/ ''concile'' 44 occurrences /''barbare'' 15 occurrences / ''miracle'' 95 occurrences /
/ ''conversion'' 65 occurrences //////////////// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
28 mai
bienheureux Stefan Wyszyński ( ) - -
né 1901 3 août Zuzela, Royaume du Congrès, Empire russe – 1981 28 mai Varsovie
-ordination sacerdotale 3 août 1924;
-béatifié 12 septembre 2021 à Varsovie
par le pape pape François-
---.
Le 12 septembre 2021 à Varsovie, le cardinal Stefan Wyszyński,
Primat de Pologne de 1948 à 1981, le pasteur qui a sauvé la foi des Polonais
dans les temps difficiles du communisme, et la Mère Elżbieta Róża Czacka, religieuse aveugle,
qui a fondé la Congrégation des Sœurs franciscaines servantes de la Croix et créé l’Œuvre de Laski,
centre d’éducation des enfants aveugles et de dialogue avec les non-croyants,
ont été élevés à la gloire des autels.
La cérémonie de béatification dans le Temple de la Divine Providence à Varsovie
a été présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro,
et les profils des bienheureux ont été présentés par l’archevêque métropolitain de Varsovie, le cardinal Kazimierz Nycz.
Le cardinal Stefan Wyszyński (né en 1901), jeune prêtre déjà avant la guerre,
s’est fait connaître comme un militant social hors pair, un expert de l’enseignement social catholique,
le fondateur, entre autres, de l’Université des travailleurs chrétiens de Włocławek
et l’éditeur de l’ ''Ateneum Kapłański'', une revue de très haut niveau.
Grâce à ces réalisations, Pie XII l'avait nommé évêque de Lublin en 1946.
Stefean Wyszyński fut nommé Primat de Pologne,Archevêque
métropolite de Gniezno et de Varsovie, en novembre 1948.
Outre la fonction de Président de la Conférence des évêques,
il était légat du pape (en l’absence du nonce) et disposait de pouvoirs spéciaux
qu’il avait reçus du Saint-Siège, à la suite de son prédécesseur, le cardinal August Hlond, décédé en 1948.
Celles-ci lui permettaient d’exercer sa juridiction sur les territoires rétrocédés à la Pologne
par l’Allemagne et de s’occuper des catholiques en Union soviétique.
En janvier 1953, il fut créé cardinal.
Emprisonnement malgré une ligne flexible
Dans le cadre de la confrontation croissante avec le régime communiste, en avril 1950,
le primat Wyszyński décida de signer un ''accord'' avec le gouvernement.
Le Saint-Siège le jugea négativement, comme trop conciliante.
En signant ce document, le Primat voulait protéger l’Église en Pologne
contre une attaque frontale de la part des communistes,
comme cela arrivait dans les autres pays du bloc socialiste.
Grâce à sa flexibilité, l’Église en Pologne a été sauvée dans la période la plus difficile, celle du stalinisme.
Cependant, face à la tentative des communistes de prendre le contrôle des nominations dans l’Église,
il a prononcé le catégorique : ''Non possumus !''
Le 25 septembre 1953, il fut arrêté.
Sans inculpation, ni jugement, ni condamnation, il fut emprisonné dans divers lieux de détention
pendant trois ans, jusqu’au 28 octobre 1956.
Pour le renouveau moral de la nation, une confrontation victorieuse avec le régime
Le cardinal Wyszyński utilisa la période de son emprisonnement
pour élaborer un programme de renouvellement moral pour la nation.
Il était convaincu que la condition pour retrouver la liberté nationale
était une renaissance morale et spirituelle.
Les piliers de ce programme étaient la consécration de la société à la Mère de Dieu
(les Vœux de la Nation de Jasna Góra, en 1956),
puis le programme de la Grande Neuvaine, un travail pastoral et de prière de 9 ans
avant le millénaire du Baptême de la Pologne en 1966.
À la suite de ces manifestations de milliers de personnes, qui ont aussi plus tard
accompagné les célébrations du millénaire du Baptême de la Pologne,
les Polonais éprouvaient un sentiment de liberté dont ils ne pouvaient pas jouir en dehors de l’Église.
Ainsi, l’Église devint une autorité de plus en plus forte, voire un guide informel pour la nation.
Cela conduisit à un approfondissement de la religiosité,
non seulement au sein du peuple mais aussi parmi l’intelligentsia.
L’Église sortit victorieuse de la confrontation avec le régime athée.
Il s’agissait d’un phénomène unique en son genre en Europe.
En outre, le cardinal Wyszynski aidait l’Église catholique en URSS à survivre.
Il ordonnait secrètement des prêtres pour y travailler et leur fournissait de l’aide.
Grâce à ses soins, l’Église gréco-catholique, qui fut liquidée et brutalement persécutée
dans l’État de Staline, survécut en Pologne.
Introduction sage de Vatican II
Un autre de ses mérites fut l’introduction sage et calme du renouveau liturgique conciliaire,
qui ne provoqua pas la ''sécularisation'' caractéristique dans nombreuses églises en Occident.
Le cardinal Wyszyński avait pris une part active aux travaux du concile Vatican II,
participant aux quatre sessions.
Paul VI le nomma membre du Présidium du Concile et, à l’initiative notamment des évêques polonais
, le Pape proclame Marie Mère de l’Église.
Réconciliation entre la Pologne et l’Allemagne
Sur le plan international, le cardinal Wyszyński a été
l’un des pères de la réconciliation germano-polonaise de l’après-guerre,
lancée par la célèbre lettre de 1965 des évêques polonais aux évêques allemands.
Ce rôle de Wyszyński, ainsi que l’autorité acquise par l’Église depuis la Pologne,
ont ouvert la voie à l’élection du cardinal Karol Wojtyła au siège de Saint-Pierre.
La spiritualité du Cardinal
L’un des traits les plus caractéristiques de la spiritualité du cardinal Wyszyński
était son caractère marial, définitivement christo ''Soli Deo per Mariam''.
Il avait repris du mystique français saint Louis Grignion de Montfort
l’idée de ''l’esclavage à la Sainte Vierge Marie'',
se donnant personnellement à Marie alors qu’il était encore emprisonné.
Le point culminant de ce concept a été la consécration par l’épiscopat de toute la Pologne
à l’esclavage maternel de Marie pour la liberté de l’Eglise
dans la patrie et dans le monde,
qui eut lieu à Jasna Gora le 3 mai 1966, à l’occasion du Millénaire du Baptême de la Pologne,
avec la participation de près d’un million de croyants.
Un autre trait caractéristique du cardinal Wyszyński était sa promptitude à pardonner,
même à ses persécuteurs:
Lorsque Bolesław Bierut, le président communiste et persécuteur de l’Église,
est décédé, Wyszyński a immédiatement célébré une messe pour son âme dans sa chapelle privée.
Dans son testament, il écrivit ces paroles :
''Je considère comme une grâce pour moi-même le fait d’avoir pu témoigner de la vérité
en tant que prisonnier politique à travers un emprisonnement de trois ans
et d’avoir pu me garder de haïr mes compatriotes au pouvoir dans l’État.
Conscient des torts qui m’ont été causés, je leur pardonne de tout cœur
toutes les calomnies dont ils m’ont honoré ».
Il se caractérisait par un grand respect envers chaque personne, notamment envers les femmes,
ce qui était rare dans l’Église à l’époque. Lorsqu’une femme entrait dans son bureau,
même une femme de ménage, il se levait pour lui montrer son respect.
Il témoignait des valeurs familiales.
Il était un défenseur de la vie et
considérait l’avortement comme l’un des fléaux les plus dangereux.
Il était un défenseur imparable des droits de l’homme face à un régime oppressif.
Un soutien prudent de « Solidarité »
Lorsque des grèves éclatèrent sur la côte, en août 1980,
il appela à la prudence par crainte d’une intervention soviétique,
tout en soutenant les revendications des grévistes.
Il soutenait le nouveau syndicat indépendant et autonome ''Solidarité'',
tout en appelant ses dirigeants à faire preuve de responsabilité.
Il mourut le 28 mai 1981.
Ses funérailles, auxquelles étaient présents le secrétaire d’État du Saint-Siège,
le cardinal Agostino Casaroli (qui remplaça Jean-Paul II, hospitalisé après l’attentat)
et les représentants de nombreuses Conférences épiscopales,
sont une grande manifestation à laquelle
plusieurs centaines de milliers de personnes participèrent.
Vers la béatification
Le procès de béatification du cardinal Wyszyński au niveau diocésain
commença le 20 mai 1989 et se termina le 6 février 2001.
Ses dossiers furent ensuite envoyés à la Congrégation pour les causes des saints.
Le 18 décembre 2017, le pape François signa le décret sur l’héroïcité des vertus.
Le 29 novembre 2018, le conseil médical de la Congrégation déclara une guérison miraculeuse
grâce à l’intercession du Cardinal, confirmée le 2 octobre 2019 par le Saint-Père.
Ce fut la guérison d’une jeune religieuse de 19 ans,
qui souffrait d’un cancer de la thyroïde.
Ce fait ouvrit la voie vers la béatification.
La cérémonie était programmée pour le 7 juin 2020
mais elle a dû reportée en raison de la pandémie.
RÉF:
KAI – Agence de presse catholique
---.
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-10/le-cardinal-polonais-stefan-wyszynski-sera-beatifie.html
---.
béatification
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-09/pologne-miraculees-cardinal-wyszynski-mere-czacka.html
---.
béatification
https://www.la-croix.com/Religion/Beatification-cardinal-Wyszynski-primat-faconna-catholicisme-polonais-2021-09-12-1201174995#:~:text=Le%20cardinal%20Stefan%20Wyszy%C5%84ski%20(1901,libert%C3%A9%20sous%20le%20r%C3%A9gime%20communiste.
---.
À suivre.
28 mai
bienheureux Stefan Wyszyński ( ) - -
né 1901 3 août Zuzela, Royaume du Congrès, Empire russe – 1981 28 mai Varsovie
-ordination sacerdotale 3 août 1924;
-béatifié 12 septembre 2021 à Varsovie
par le pape pape François-
---.
Le 12 septembre 2021 à Varsovie, le cardinal Stefan Wyszyński,
Primat de Pologne de 1948 à 1981, le pasteur qui a sauvé la foi des Polonais
dans les temps difficiles du communisme, et la Mère Elżbieta Róża Czacka, religieuse aveugle,
qui a fondé la Congrégation des Sœurs franciscaines servantes de la Croix et créé l’Œuvre de Laski,
centre d’éducation des enfants aveugles et de dialogue avec les non-croyants,
ont été élevés à la gloire des autels.
La cérémonie de béatification dans le Temple de la Divine Providence à Varsovie
a été présidée par le préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le cardinal Marcello Semeraro,
et les profils des bienheureux ont été présentés par l’archevêque métropolitain de Varsovie, le cardinal Kazimierz Nycz.
Le cardinal Stefan Wyszyński (né en 1901), jeune prêtre déjà avant la guerre,
s’est fait connaître comme un militant social hors pair, un expert de l’enseignement social catholique,
le fondateur, entre autres, de l’Université des travailleurs chrétiens de Włocławek
et l’éditeur de l’ ''Ateneum Kapłański'', une revue de très haut niveau.
Grâce à ces réalisations, Pie XII l'avait nommé évêque de Lublin en 1946.
Stefean Wyszyński fut nommé Primat de Pologne,Archevêque
métropolite de Gniezno et de Varsovie, en novembre 1948.
Outre la fonction de Président de la Conférence des évêques,
il était légat du pape (en l’absence du nonce) et disposait de pouvoirs spéciaux
qu’il avait reçus du Saint-Siège, à la suite de son prédécesseur, le cardinal August Hlond, décédé en 1948.
Celles-ci lui permettaient d’exercer sa juridiction sur les territoires rétrocédés à la Pologne
par l’Allemagne et de s’occuper des catholiques en Union soviétique.
En janvier 1953, il fut créé cardinal.
Emprisonnement malgré une ligne flexible
Dans le cadre de la confrontation croissante avec le régime communiste, en avril 1950,
le primat Wyszyński décida de signer un ''accord'' avec le gouvernement.
Le Saint-Siège le jugea négativement, comme trop conciliante.
En signant ce document, le Primat voulait protéger l’Église en Pologne
contre une attaque frontale de la part des communistes,
comme cela arrivait dans les autres pays du bloc socialiste.
Grâce à sa flexibilité, l’Église en Pologne a été sauvée dans la période la plus difficile, celle du stalinisme.
Cependant, face à la tentative des communistes de prendre le contrôle des nominations dans l’Église,
il a prononcé le catégorique : ''Non possumus !''
Le 25 septembre 1953, il fut arrêté.
Sans inculpation, ni jugement, ni condamnation, il fut emprisonné dans divers lieux de détention
pendant trois ans, jusqu’au 28 octobre 1956.
Pour le renouveau moral de la nation, une confrontation victorieuse avec le régime
Le cardinal Wyszyński utilisa la période de son emprisonnement
pour élaborer un programme de renouvellement moral pour la nation.
Il était convaincu que la condition pour retrouver la liberté nationale
était une renaissance morale et spirituelle.
Les piliers de ce programme étaient la consécration de la société à la Mère de Dieu
(les Vœux de la Nation de Jasna Góra, en 1956),
puis le programme de la Grande Neuvaine, un travail pastoral et de prière de 9 ans
avant le millénaire du Baptême de la Pologne en 1966.
À la suite de ces manifestations de milliers de personnes, qui ont aussi plus tard
accompagné les célébrations du millénaire du Baptême de la Pologne,
les Polonais éprouvaient un sentiment de liberté dont ils ne pouvaient pas jouir en dehors de l’Église.
Ainsi, l’Église devint une autorité de plus en plus forte, voire un guide informel pour la nation.
Cela conduisit à un approfondissement de la religiosité,
non seulement au sein du peuple mais aussi parmi l’intelligentsia.
L’Église sortit victorieuse de la confrontation avec le régime athée.
Il s’agissait d’un phénomène unique en son genre en Europe.
En outre, le cardinal Wyszynski aidait l’Église catholique en URSS à survivre.
Il ordonnait secrètement des prêtres pour y travailler et leur fournissait de l’aide.
Grâce à ses soins, l’Église gréco-catholique, qui fut liquidée et brutalement persécutée
dans l’État de Staline, survécut en Pologne.
Introduction sage de Vatican II
Un autre de ses mérites fut l’introduction sage et calme du renouveau liturgique conciliaire,
qui ne provoqua pas la ''sécularisation'' caractéristique dans nombreuses églises en Occident.
Le cardinal Wyszyński avait pris une part active aux travaux du concile Vatican II,
participant aux quatre sessions.
Paul VI le nomma membre du Présidium du Concile et, à l’initiative notamment des évêques polonais
, le Pape proclame Marie Mère de l’Église.
Réconciliation entre la Pologne et l’Allemagne
Sur le plan international, le cardinal Wyszyński a été
l’un des pères de la réconciliation germano-polonaise de l’après-guerre,
lancée par la célèbre lettre de 1965 des évêques polonais aux évêques allemands.
Ce rôle de Wyszyński, ainsi que l’autorité acquise par l’Église depuis la Pologne,
ont ouvert la voie à l’élection du cardinal Karol Wojtyła au siège de Saint-Pierre.
La spiritualité du Cardinal
L’un des traits les plus caractéristiques de la spiritualité du cardinal Wyszyński
était son caractère marial, définitivement christo ''Soli Deo per Mariam''.
Il avait repris du mystique français saint Louis Grignion de Montfort
l’idée de ''l’esclavage à la Sainte Vierge Marie'',
se donnant personnellement à Marie alors qu’il était encore emprisonné.
Le point culminant de ce concept a été la consécration par l’épiscopat de toute la Pologne
à l’esclavage maternel de Marie pour la liberté de l’Eglise
dans la patrie et dans le monde,
qui eut lieu à Jasna Gora le 3 mai 1966, à l’occasion du Millénaire du Baptême de la Pologne,
avec la participation de près d’un million de croyants.
Un autre trait caractéristique du cardinal Wyszyński était sa promptitude à pardonner,
même à ses persécuteurs:
Lorsque Bolesław Bierut, le président communiste et persécuteur de l’Église,
est décédé, Wyszyński a immédiatement célébré une messe pour son âme dans sa chapelle privée.
Dans son testament, il écrivit ces paroles :
''Je considère comme une grâce pour moi-même le fait d’avoir pu témoigner de la vérité
en tant que prisonnier politique à travers un emprisonnement de trois ans
et d’avoir pu me garder de haïr mes compatriotes au pouvoir dans l’État.
Conscient des torts qui m’ont été causés, je leur pardonne de tout cœur
toutes les calomnies dont ils m’ont honoré ».
Il se caractérisait par un grand respect envers chaque personne, notamment envers les femmes,
ce qui était rare dans l’Église à l’époque. Lorsqu’une femme entrait dans son bureau,
même une femme de ménage, il se levait pour lui montrer son respect.
Il témoignait des valeurs familiales.
Il était un défenseur de la vie et
considérait l’avortement comme l’un des fléaux les plus dangereux.
Il était un défenseur imparable des droits de l’homme face à un régime oppressif.
Un soutien prudent de « Solidarité »
Lorsque des grèves éclatèrent sur la côte, en août 1980,
il appela à la prudence par crainte d’une intervention soviétique,
tout en soutenant les revendications des grévistes.
Il soutenait le nouveau syndicat indépendant et autonome ''Solidarité'',
tout en appelant ses dirigeants à faire preuve de responsabilité.
Il mourut le 28 mai 1981.
Ses funérailles, auxquelles étaient présents le secrétaire d’État du Saint-Siège,
le cardinal Agostino Casaroli (qui remplaça Jean-Paul II, hospitalisé après l’attentat)
et les représentants de nombreuses Conférences épiscopales,
sont une grande manifestation à laquelle
plusieurs centaines de milliers de personnes participèrent.
Vers la béatification
Le procès de béatification du cardinal Wyszyński au niveau diocésain
commença le 20 mai 1989 et se termina le 6 février 2001.
Ses dossiers furent ensuite envoyés à la Congrégation pour les causes des saints.
Le 18 décembre 2017, le pape François signa le décret sur l’héroïcité des vertus.
Le 29 novembre 2018, le conseil médical de la Congrégation déclara une guérison miraculeuse
grâce à l’intercession du Cardinal, confirmée le 2 octobre 2019 par le Saint-Père.
Ce fut la guérison d’une jeune religieuse de 19 ans,
qui souffrait d’un cancer de la thyroïde.
Ce fait ouvrit la voie vers la béatification.
La cérémonie était programmée pour le 7 juin 2020
mais elle a dû reportée en raison de la pandémie.
RÉF:
KAI – Agence de presse catholique
---.
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2019-10/le-cardinal-polonais-stefan-wyszynski-sera-beatifie.html
---.
béatification
https://www.vaticannews.va/fr/eglise/news/2021-09/pologne-miraculees-cardinal-wyszynski-mere-czacka.html
---.
béatification
https://www.la-croix.com/Religion/Beatification-cardinal-Wyszynski-primat-faconna-catholicisme-polonais-2021-09-12-1201174995#:~:text=Le%20cardinal%20Stefan%20Wyszy%C5%84ski%20(1901,libert%C3%A9%20sous%20le%20r%C3%A9gime%20communiste.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
29 mai
saint Paul VI () -mise à jour-
né 1897 à Concesio, Italie– 1978 6 août à Castel Gandolfo
-son nom de baptême: Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini;
-ordination sacerdotale 29 mai 1920;
-canonisé le 14 octobre 2018 par le pape François;
-béatifié le 19 octobre 2014 par le pape François -
_________________
Giovanni Batista MONTINI (Paul VI)
est né le 26 septembre 1897
à Concesio en Italie.
La maison que nous apercevons sur le photo est celle
où il est né.
Son père Giorgio Montini, (1860- 1943), devient directeur du journal catholique
« Il cittadino di Brescia », après avoir complété ses études en droit.
Il fut parlementaire à plusieurs reprises. Giorgio Montini est homme proche des déshérités.
Étant avocat, il a créé une structure de conseil juridique gratuit pour les ouvriers et les paysans.
La mère de Giovanni Batista Giuditta Alghisi (1874-1943),
est originaire de Verolavecchia. C’est un village situé au sud de Brescia.
Ayant perdu ses parents très jeune, elle est placée sous l'autorité
d'un tuteur et envoyée dans un pensionnat religieux à Milan.
Elle épouse Giorgio Montini quinze jours à peine après sa majorité à l'âge de 21 ans.
Le mariage fut célébré le 1er août 1895.
La mère de Giovanni Batista est décédée en mai 1943 quelques mois après la mort de son mari.
Giovanni Battista est le deuxième d’une famille de 3 enfants :
l’aîné, Lodovico, devient sénateur et le puîné, Francesco, devient médecin.
Giovanni Battista fait ses études au collège Cesare Arici de Brescia
puis fréquente l’Oratoire des Philippins à cet endroit.
En septembre 1916, il entre au séminaire Santangelo de Brescia.
Le 29 mai 1920, Giovanni Batista MONTINI
est ordonné prêtre
avec dérogation en raison
de son jeune âge soit 23 ans.
Le lendemain, il célèbre sa première messe
dans le sanctuaire
Santa Maria della Grazie de Milan.
De prêtre à cardinal
Son pontificat durera 16 ans
Le 21 juin 1963, le cardinal Montini est élu Pape au sixième tour par 60 voix.
Il prend le nom de Paul VI.
Six jours après son élection comme pape, Paul VI annonce
la reprise du concile Vatican II.
Il réunit à plusieurs reprises la commission de coordination.
Le 4 décembre 1963,
c’est la Clôture de la deuxième session
du concile Vatican II,
d’où sera publié le décret
« Inter Mirificat »
ainsi que la constitution
« Sacrosanctum Concilium » sur la liturgie.
De 1964 à 1970, Paul VI effectuera de nombreux voyages
dans le but de rapprocher les peuples et les autres religions dans une vision œcuménique.
Âgé de 80 ans et souffrant d'arthrose, Paul VI vit ses derniers jours dans sa résidence de Castel Gondolfo.
Le 6 août 1978, Paul VI décède à 21 heures le jour de la Transfiguration du Christ.
Il sera inhumé le 12 août dans la grotte du Vatican.
Dès ses débuts, rompant avec les traditions locales, Paul VI exigea
un exercice dépouillé de la papauté et de la liturgie.
Il donna sa tiare aux pauvres, abolit une partie de la noblesse pontificale
et demanda à être inhumé dans un cercueil de bois simple.
Béatification
Le 11 mai 1993, a été lancée dans le diocèse de Rome la cause de béatification
et l'Église le reconnaît comme "Serviteur de Dieu".
Le 20 décembre 2012, le pape Benoît XVI a déclaré l’héroïcité de ses vertus.
Paul VI devient donc "Vénérable".
Le 9 mai 2014, le Pape François a autorisé
la Congrégation pour les causes des saints
à promulguer le décret concernant le miracle survenu en 2001 attribué à son intercession
---
À suivre.
29 mai
saint Paul VI () -mise à jour-
né 1897 à Concesio, Italie– 1978 6 août à Castel Gandolfo
-son nom de baptême: Giovanni Battista Enrico Antonio Maria Montini;
-ordination sacerdotale 29 mai 1920;
-canonisé le 14 octobre 2018 par le pape François;
-béatifié le 19 octobre 2014 par le pape François -
_________________
Giovanni Batista MONTINI (Paul VI)
est né le 26 septembre 1897
à Concesio en Italie.
La maison que nous apercevons sur le photo est celle
où il est né.
Son père Giorgio Montini, (1860- 1943), devient directeur du journal catholique
« Il cittadino di Brescia », après avoir complété ses études en droit.
Il fut parlementaire à plusieurs reprises. Giorgio Montini est homme proche des déshérités.
Étant avocat, il a créé une structure de conseil juridique gratuit pour les ouvriers et les paysans.
La mère de Giovanni Batista Giuditta Alghisi (1874-1943),
est originaire de Verolavecchia. C’est un village situé au sud de Brescia.
Ayant perdu ses parents très jeune, elle est placée sous l'autorité
d'un tuteur et envoyée dans un pensionnat religieux à Milan.
Elle épouse Giorgio Montini quinze jours à peine après sa majorité à l'âge de 21 ans.
Le mariage fut célébré le 1er août 1895.
La mère de Giovanni Batista est décédée en mai 1943 quelques mois après la mort de son mari.
Giovanni Battista est le deuxième d’une famille de 3 enfants :
l’aîné, Lodovico, devient sénateur et le puîné, Francesco, devient médecin.
Giovanni Battista fait ses études au collège Cesare Arici de Brescia
puis fréquente l’Oratoire des Philippins à cet endroit.
En septembre 1916, il entre au séminaire Santangelo de Brescia.
Le 29 mai 1920, Giovanni Batista MONTINI
est ordonné prêtre
avec dérogation en raison
de son jeune âge soit 23 ans.
Le lendemain, il célèbre sa première messe
dans le sanctuaire
Santa Maria della Grazie de Milan.
De prêtre à cardinal
À la suite de son ordination, le 10 novembre 1920,
il entame des études à Rome
à l’université la Grégorienne
et à la Sapienza".
Le 9 décembre 1922, il obtient un doctorat en droit canon.
En mai 1923, il est affecté à la nonciature de Varsovie jusqu’en octobre puis c’est un retour à Rome comme aumônier du Cercle romain de la FUCI (fédération de groupes d'étudiants des Universités catholiques italiennes).
En 1924, il fait un séjour en France pour apprendre le français et plus tard
le pape Pie XI le fait entrer à la Secrétairerie d’État.
L'année suivante, il est nommé Minutante à la curie romaine,
section des affaires ordinaires et en 1926, il est nommé nommé aumônier de la FUCI.
il entame des études à Rome
à l’université la Grégorienne
et à la Sapienza".
Le 9 décembre 1922, il obtient un doctorat en droit canon.
En mai 1923, il est affecté à la nonciature de Varsovie jusqu’en octobre puis c’est un retour à Rome comme aumônier du Cercle romain de la FUCI (fédération de groupes d'étudiants des Universités catholiques italiennes).
En 1924, il fait un séjour en France pour apprendre le français et plus tard
le pape Pie XI le fait entrer à la Secrétairerie d’État.
L'année suivante, il est nommé Minutante à la curie romaine,
section des affaires ordinaires et en 1926, il est nommé nommé aumônier de la FUCI.
En 1927, Pie XI le fait « camérier secret"
et lui donne le titre de « Monsignor ».
En 1929, Monseigneur Montini est nommé Primo Minutante.
En 1934, il voyage en France, en Grande-Bretagne et en Irlande.
En 1937, il devient substitut aux Affaires ordinaires du Vatican et en 1939,
et lui donne le titre de « Monsignor ».
En 1929, Monseigneur Montini est nommé Primo Minutante.
En 1934, il voyage en France, en Grande-Bretagne et en Irlande.
En 1937, il devient substitut aux Affaires ordinaires du Vatican et en 1939,
il est responsable du bureau d’information du Vatican.
Le 22 août 1944, suite au décès du secrétaire d’État Luigi Maglione,
Monseigneur Montini le remplacera et il deviendra
le bras droit du pape Pie XII.
En 1950, il est chargé de l’organisation de l’année sainte
et l'année suivante, il effectue une visite au Canada et aux États-Unis.
En 1952, il obtient une distinction honorifique par sa nomination comme Pro-secrétaire d’État.
En 1954, il est nommé et demeurera durant neuf ans l'Archevêque de Milan;
le bras droit du pape Pie XII.
En 1950, il est chargé de l’organisation de l’année sainte
et l'année suivante, il effectue une visite au Canada et aux États-Unis.
En 1952, il obtient une distinction honorifique par sa nomination comme Pro-secrétaire d’État.
En 1954, il est nommé et demeurera durant neuf ans l'Archevêque de Milan;
le diocèse de Milan est l'un des plus important au monde.
Le 15 décembre 1958, suite au décès de
Pie XII, le pape Jean XXIII nomme Monseigneur Montini, Cardinal-prêtre.
En 1961, le cardinal Montini est nommé membre de la commission centrale
du Concile Vatican II.
Le 3 juin 1963, Jean XXIII décède et à cette occasion le cardinal Montini prononcera son éloge funèbre.
Pie XII, le pape Jean XXIII nomme Monseigneur Montini, Cardinal-prêtre.
En 1961, le cardinal Montini est nommé membre de la commission centrale
du Concile Vatican II.
Le 3 juin 1963, Jean XXIII décède et à cette occasion le cardinal Montini prononcera son éloge funèbre.
Le 21 juin 1963, le cardinal Montini est élu Pape au sixième tour par 60 voix.
Il prend le nom de Paul VI.
Six jours après son élection comme pape, Paul VI annonce
la reprise du concile Vatican II.
Il réunit à plusieurs reprises la commission de coordination.
Le 4 décembre 1963,
c’est la Clôture de la deuxième session
du concile Vatican II,
d’où sera publié le décret
« Inter Mirificat »
ainsi que la constitution
« Sacrosanctum Concilium » sur la liturgie.
De 1964 à 1970, Paul VI effectuera de nombreux voyages
dans le but de rapprocher les peuples et les autres religions dans une vision œcuménique.
Âgé de 80 ans et souffrant d'arthrose, Paul VI vit ses derniers jours dans sa résidence de Castel Gondolfo.
Le 6 août 1978, Paul VI décède à 21 heures le jour de la Transfiguration du Christ.
Il sera inhumé le 12 août dans la grotte du Vatican.
Dès ses débuts, rompant avec les traditions locales, Paul VI exigea
un exercice dépouillé de la papauté et de la liturgie.
Il donna sa tiare aux pauvres, abolit une partie de la noblesse pontificale
et demanda à être inhumé dans un cercueil de bois simple.
Béatification
Le 11 mai 1993, a été lancée dans le diocèse de Rome la cause de béatification
et l'Église le reconnaît comme "Serviteur de Dieu".
Le 20 décembre 2012, le pape Benoît XVI a déclaré l’héroïcité de ses vertus.
Paul VI devient donc "Vénérable".
Le 9 mai 2014, le Pape François a autorisé
la Congrégation pour les causes des saints
à promulguer le décret concernant le miracle survenu en 2001 attribué à son intercession
La béatification de Paul VI a été célébrée
le 19 octobre 2014 devant 70 000 fidèles
venus des cinq continents.
La cérémonie a été présidée par le pape François, en présence du pape émérite
Benoît XVI et de nombreux cardinaux
et évêques, présents à l'occasion du Synode.
le 19 octobre 2014 devant 70 000 fidèles
venus des cinq continents.
La cérémonie a été présidée par le pape François, en présence du pape émérite
Benoît XVI et de nombreux cardinaux
et évêques, présents à l'occasion du Synode.
-référence:
https://www.cursillos.ca/action/modeles/071m-Paul-VI.htm
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de mai -
30 mai
sainte Jeanne d'Arc (mémoire) -mise à jour-
née 1412 à Domrémy, Bar, France– 1431 30 mai, à Rouen, Normandie, France
-béatifiée en 1909 par le pape Pie X;
-canonisée en 1920 par le pape Benoît XVI;
-dans la lettre apostolique Galliam, Ecclesiæ filiam primogenitam datée du 2 mars 1922,
le pape Pie XI proclame Jeanne d'Arc sainte patronne secondaire de la France
tout en réaffirmant la Vierge comme patronne principale.
-Lecture—Sagesse 8 : 9-15 (ou 1 Corinthiens 1 : 26-31); Matthieu 16 : 24-27 -
-– -bréviaire— - - - - - Du procès de Jeanne d’Arc –
---.
-– -bréviaire— - - - - - Du procès de Jeanne d’Arc –
« Mon père s'appelait Jacques d'Arc. Ma mère, Isabelle.
Chez moi, on m'appelait Jeannette. Depuis ma venue en France, Jeanne.
—Quel âge avez-vous?
À peu près dix-neuf ans.
J'ai été baptisée en l'église de Domrémy par Maître Jean Minet, à ce que je crois.
C'est de ma mère que j'ai appris Pater noster, Ave Maria, Credo.
Je n'ai appris ma créance d'ailleurs que de ma mère.
Quand je fus grande, après l'âge de raison, en général
je ne gardais pas les bêtes, mais j'aidais à les mener au pré.
Je ne suis venue en France que sur l'ordre de Dieu.
Puisque Dieu le commandait, il le convenait faire.
Si j 'eusse eu cent pères et cent mères, et si j'eusse été fille de roi, je serais partie.
Mon étendard était blanc, en toile blanche.
Il y avait dessus écrit les noms de Jhesus Marie ...
Mon étendard, je l'aimais plus, quarante fois plus que mon épée.
Je portais mon étendard, quand j 'attaquais, pour éviter de tuer personne.
Jamais je n'ai tué personne.
En la semaine de Pâques dernière passée, elle étant sur les fossés de Melun,
lui fut dit par ses voix qu'elle serait prise avant qu'il fût la saint Jean,
et que ainsi fallait qu'il fût fait.
Et qu'elle prit tout en gré, et que Dieu lui aiderait.
Et encore :
Prends tout en gré. Ne te chaille pas de ton martyre. Tu en viendras à fin en royaume de paradis.
Très doux Dieu, en l'honneur de votre sainte Passion,
je vous requiers, si vous m'aimez, que vous me révéliez
ce que je dois répondre à ces gens d'Église.
—Savez-vous si vous êtes en la grâce de Dieu?
—Si je n'y suis, Dieu m'y mette.
Et si j'y suis, Dieu m'y garde!
Je serai la plus malheureuse du monde, si je savais ne pas être en la grâce de Dieu!
Je m'en remets à Dieu de tout.
—Ne croyez-vous pas être sujette à l'Église qui est sur la terre,
notre saint Père le Pape, cardinaux, évêques et autres prélats d'Église ?
— Oui, Notre Seigneur premier servi.
Je m'en attends à mon juge, c'est le Roi du ciel et de la terre.
J'en appelle à Dieu et à notre seigneur le Pape.
C'est ma mort, maître Jean?
J'aimerais mieux sept fois être décapitée que d'être ainsi brûlée.
Donnez-moi les sacrements de pénitence, et la très sainte Eucharistie.
Non, non, je ne suis pas hérétique, ni schismatique, mais une bonne chrétienne.
Jésus, Jésus... »
---.
________________________________________
Jeanne d'Arc désirait faire de la Sagesse la compagne de sa vie,
comme l'auteur inspiré de l'Ancien Testament,
désirait le faire de cette sagesse surnaturelle, bien différente de celle de ce monde.
À travers une aventure humaine exceptionnelle,
Jeanne sera amenée à perdre sa vie pour le Christ,
ce qui signifie aussi pour l'amour de ses frères,
celui de la France sur laquelle doit régner le roi au service de Dieu...
cette vie qu'elle croyait retrouver dans une autre condition d'existence à laquelle Jésus fait allusion.
Jeannette d'Arc est née en 1412 au village de Domrémy,
où elle y mène d'abord la vie d'une petite paysanne pieuse de son temps,
comme tant d'autres des habitants de ce lointain village....
Elle garde le troupeau de ses parents et ne reçoit pas d'instruction à proprement parler,
mais elle est élevée chrétiennement, en particulier par sa ère...
.
Sa foi est simple, mais profonde.
Vers l'âge de treize ans elle entend pour la première fois Dieu
lui confier une mission qui, pour être politique,
n'en est pas moins, pour elle, d'abord et avant tout religieuse.
Elle ne verra d'ailleurs que ce seul aspect pour tout conduire à sa fin,
cette mission à laquelle Dieu seul pourvoit...
Ses ''voix'' se font de plus en plus insistantes.
Elle résiste fortement; n'est-elle pas que seulement une pauvre fille de la campagne, et rien de plus ?
Puisqu'il s'agit essentiellement de faire sacrer le roi à Reims
et de chasser les Anglais du territoire français.
Elle finit par se laisser convaincre.
D'abord traitée de folle, elle est enfin prise au sérieux.
C'est alors l'aventure guerrière qui animera tout le restant de son odyssée.
La victoire de son armée devant Orléans, qu'elle délivre, authentifie son message.
Elle fait sacrer Charles VII et remporte d'autres succès militaires.
Puis le moment des revers arrive.
Capturée aux portes de Compiègne,
elle est livrée aux Anglais par les Bourguignons et enfermée dans le château de Rouen.
Son procès, instruit par des hommes d'Église, dont l'évêque Pierre Cauchon,
aboutit à sa condamnation à mort.
Remise au ''bras séculier'', elle est brûlée vive sur la place du Marché,
à Rouen, le 30 mai 1431.
Elle meurt en prononçant plusieurs fois le nom de Jésus.
Les choses ne pouvaient en rester là.
En 1455 s'ouvre le procès de réhabilitation
qui aboutira à une sentence positive l'année suivante.
455 plus tard, elle sera canonisée et sera proclamée patronne secondaire de la France.
Son mot d'ordre, ''Messire Dieu premier servi'' est bien connu.
Ce mot d'ordre elle l'a mis en pratique par une continuelle et absolue confiance en Dieu
qui la chargeait d'une mission sans rapport avec ses possibilités naturelles,
comme le voit pour tous ses élus dans l'Ancien et le Nouveau Testament.
Tel est Dieu toujours aujourd'hui, le même hier, aujourd'hui et toujours... (Hébreux 13: 8 ).
Sainte Jeanne d'Arc demeure un modèle
quelle que soit notre place et notre rôle
dans la vie du peuple de Dieu...
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=EaZn1oy4L3kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Jacques d'Arc'' 5 occurrences -c'est le père de Jeanne /
/''Isabelle'' 5 occurrences -c'est la mère de Jeanne: Isabelle Romée /''Domremy'' 48 occurrences /
/''mission'' 76 occurrences / ''voix'' 90 occurrences /''folle'' 4 occurrences /
/''Orléans'' 94 occurrences /''pucelle'' 235 occurrences /''Charles VII'' 63 occurrences /
/''bourguignon'' 12 occurrences /''Cauchon'' 83 occurrences /''1455'' 1 occurrence- procès de réhabilitation /
/''procès de réhabilitation'' 2 occurrences /
---.
-déjà en PDF ou sinon, mettre en PDF une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://ia800200.us.archive.org/23/items/procsdecondamn02joanuoft/procsdecondamn02joanuoft.pdf
''table des matières'' occurrence /
/''Jacques d'Arc'' 6 occurrences -c'est le père de Jeanne /
/''Isabelle'' plusieurs occurrences -c'est la mère de Jeanne: Isabelle Romée- sur 13 occurrences quelques-unes la concernent... /
/''Domremy'' 68 occurrences /''mission'' 88 occurrences / ''voix'' 401 occurrences / /''Orléans'' 130 occurrences /
/''pucelle'' 68 occurrences /''Charles VII'' 66 occurrences /''bourguignon'' 97 occurrences /''Cauchon'' 155 occurrences /
/''procès de réhabilitation'' 35 occurrences /''Messire Dieu premier servi'' occurrence ''premier servi'' 7 occurrence / ////// etc. /
---.
Voir aussi les années passées...
entre autres et suivants..
https://francechretienne.forumactif.com/t691p25-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#15726
---.
À suivre
30 mai
sainte Jeanne d'Arc (mémoire) -mise à jour-
née 1412 à Domrémy, Bar, France– 1431 30 mai, à Rouen, Normandie, France
-béatifiée en 1909 par le pape Pie X;
-canonisée en 1920 par le pape Benoît XVI;
-dans la lettre apostolique Galliam, Ecclesiæ filiam primogenitam datée du 2 mars 1922,
le pape Pie XI proclame Jeanne d'Arc sainte patronne secondaire de la France
tout en réaffirmant la Vierge comme patronne principale.
- Galliam, Ecclesiae filiam promogenitam:
- Lettre apostolique : Galliam, Ecclesiae filiam primogenitamPour perpétuelle mémoire.Les Pontifes romains Nos prédécesseurs ont toujours, au cours, des siècles, comblé des marques particulières de leur paternelle affection la France, justement appelée la fille aînée de l’Eglise. Notre prédécesseur de sainte mémoire le Pape Benoît XV, qui eut profondément à cœur le bien spirituel de la France, a pensé à donner à cette nation noble entre toutes, un gage spécial de sa bienveillance.En effet, lorsque, récemment, Nos vénérables frères les cardinaux, archevêques et évêques de France, d’un consentement unanime, lui eurent transmis par Notre vénérable Frère Stanislas Touchet, évêque d’Orléans, des supplications ardentes et ferventes pour qu’il daignât proclamer patronne principale de la nation française la bienheureuse Vierge Marie reçue au ciel, et seconde Patronne céleste sainte Jeanne, pucelle d’Orléans, Notre prédécesseur fut d’avis de répondre avec bienveillance à ces pieuses requêtes. Empêché par la mort, il ne put réaliser le dessein qu’il avait conçu. Mais à Nous, qui venons d’être élevé par la grâce divine sur la chaire sublime du Prince des apôtres, il Nous est doux et agréable de remplir le vœu de Notre très regretté prédécesseur et, par Notre autorité suprême, de décréter ce qui pourra devenir pour la France une cause de bien, de prospérité et de bonheur.Il est certain, selon un ancien adage, que « le royaume de France » a été appelé le « royaume de Marie », et cela à juste titre. Car, depuis les premiers siècles de l’Eglise jusqu’à notre temps, Irénée et Eucher de Lyon, Hilaire de Poitiers, Anselme, qui de France passa en Angleterre comme archevêque, Bernard de Clairvaux, François de Sales, et nombre d’autres saints docteurs, ont célébré Marie et, ont contribué à promouvoir et à amplifier à travers la France le culte de la Vierge Mère de Dieu. A Paris, dans la très célèbre Université de Sorbonne, il est historiquement prouvé que dès le XIIIe siècle la Vierge a été proclamée conçue sans péché.Même les monuments sacrés attestent d’éclatante manière l’antique dévotion du peuple à l’égard de la Vierge : trente-quatre églises cathédrales jouissent du titre de la Vierge Mère de Dieu ; parmi lesquelles on aime à rappeler comme les plus célèbres celles qui s’élèvent à Reims, à Paris, à Amiens, à Chartres, à Coutances et à Rouen. L’immense affluence des fidèles accourant de loin chaque année, même de notre temps, aux sanctuaires de Marie, montre clairement ce que peut dans le peuple la piété envers la Mère de Dieu, et plusieurs fois par an la basilique de Lourdes, si vaste qu’elle soit, parait incapable de contenir les foules innombrables de pèlerins.La Vierge Mère en personne, trésorière auprès de Dieu de toutes les grâces, a semblé, par des apparitions répétées, approuver et confirmer la dévotion du peuple français.Bien plus, les principaux et les chefs de la nation se sont fait gloire longtemps d’affirmer et de défendre cette dévotion envers la Vierge. Converti à la vraie foi du Christ, Clovis s’empresse, sur les ruines d’un temple druidique, de poser les fondements de l’église Notre-Dame, qu’acheva son fils Childebert. Plusieurs temples sont dédiés à Marie par Charlemagne. Les ducs de Normandie proclament Marie Reine de la nation. Le roi saint Louis récite dévotement chaque jour l’office de la Vierge. Louis XI, pour l’accomplissement d’un vœu, édifie à Cléry un temple à Notre-Dame. Enfin Louis XIII consacre le royaume de France à Marie et ordonne que chaque année, en la fête de l’Assomption de la Vierge, on célèbre dans tous les diocèses de France de solennelles fonctions ; et ces pompes solennelles, Nous n’ignorons pas qu’elles continuent de se dérouler chaque année.En ce qui concerne la Pucelle d’Orléans, que Notre prédécesseur a élevée aux suprêmes honneurs des saints, personne ne peut mettre en doute que ce soit sous les auspices de la Vierge qu’elle ait reçu et remplit mission de sauver la France. Car d’abord, c’est sous le patronage de Notre-Dame de Bermont, puis sous celui de la Vierge d’Orléans, enfin de la Vierge de Reims, qu’elle entreprit d’un cœur viril, une si grande œuvre, qu’elle demeura sans peur en face des épées dégainées et sans tache au milieu de la licence des camps, qu’elle délivra sa patrie du suprême péril et rétablit le sort de la France. C’est après en avoir reçu le conseil de ses voix célestes qu’elle ajouta sur son glorieux étendard le nom de Marie à celui de Jésus, vrai Roi de France. Montée sur le bûcher, c’est en murmurant au milieu des flammes, en un cri suprême, les noms de Jésus et de Marie, qu’elle s’envola au ciel. Ayant donc éprouvé le secours évident de la Pucelle d’Orléans, que la France reçoive la faveur de cette seconde patronne céleste : c’est ce que réclament le clergé et le peuple, ce qui fut déjà agréable à Notre prédécesseur et qui Nous plaît à Nous-même.C’est pourquoi, après avoir pris les conseils de Nos vénérables Frères les cardinaux de la sainte Eglise romaine préposés aux Rites, motu proprio, de science certaine et après mûre délibération, dans la plénitude de Notre pouvoir apostolique, par la force des présentes et à perpétuité, Nous déclarons et confirmons que la Vierge Marie Mère de Dieu, sous le titre de son Assomption dans le ciel, a été régulièrement choisie comme principale patronne de toute la France auprès de Dieu, avec tous les privilèges et les honneurs que comportent ce noble titre et cette dignité.De plus, écoutant les vœux pressants des évêques, du clergé et des fidèles des diocèses et des missions de la France, Nous déclarons avec la plus grande joie et établissons Pucelle d’Orléans admirée et vénérée spécialement par tous les catholiques de France comme l’héroïne de la patrie, sainte Jeanne d’Arc, vierge, patronne secondaire de la France, choisie par le plein suffrage du peuple, et cela encore d’après Notre suprême autorité apostolique, concédant également tous les honneurs et privilèges que comporte selon le droit ce titre de seconde patronne.En conséquence, Nous prions Dieu, auteur de tous les biens, que, par l’intercession de ces deux célestes patronnes, la Mère de Dieu élevée au ciel et sainte Jeanne d’Arc, vierge, ainsi que des autres saints patrons des lieux et titulaires des églises, tant des diocèses que des missions, la France catholique, ses espérances tendues vers la vraie liberté et son antique dignité, soit vraiment la fille première-née de l’Eglise romaine ; qu’elle échauffe, garde, développe par la pensée, l’action, l’amour, ses antiques et glorieuses traditions pour le bien de la religion et de la patrie.Nous concédons ces privilèges, décidant que les présentes Lettres soient et demeurent toujours fermes, valides et efficaces, qu’elles obtiennent et gardent leurs effets pleins et entiers, qu’elles soient, maintenant et dans l’avenir, pour toute la nation française le gage le plus large des secours célestes, qu’ainsi il en faut juger définitivement, et que soit tenu pour vain dès maintenant et de nul effet pour l’avenir tout ce qui porterait atteinte à ces décisions, du fait de quelque autorité que ce soit, sciemment ou inconsciemment. Nonobstant toutes choses contraires.Donné à Rome, près de Saint-Pierre, sous l’anneau du Pêcheur, le 2 du mois de mars de l’année 1922, la première de Notre pontificat.
-Lecture—Sagesse 8 : 9-15 (ou 1 Corinthiens 1 : 26-31); Matthieu 16 : 24-27 -
-– -bréviaire— - - - - - Du procès de Jeanne d’Arc –
---.
-– -bréviaire— - - - - - Du procès de Jeanne d’Arc –
« Mon père s'appelait Jacques d'Arc. Ma mère, Isabelle.
Chez moi, on m'appelait Jeannette. Depuis ma venue en France, Jeanne.
—Quel âge avez-vous?
À peu près dix-neuf ans.
J'ai été baptisée en l'église de Domrémy par Maître Jean Minet, à ce que je crois.
C'est de ma mère que j'ai appris Pater noster, Ave Maria, Credo.
Je n'ai appris ma créance d'ailleurs que de ma mère.
Quand je fus grande, après l'âge de raison, en général
je ne gardais pas les bêtes, mais j'aidais à les mener au pré.
Je ne suis venue en France que sur l'ordre de Dieu.
Puisque Dieu le commandait, il le convenait faire.
Si j 'eusse eu cent pères et cent mères, et si j'eusse été fille de roi, je serais partie.
Mon étendard était blanc, en toile blanche.
Il y avait dessus écrit les noms de Jhesus Marie ...
Mon étendard, je l'aimais plus, quarante fois plus que mon épée.
Je portais mon étendard, quand j 'attaquais, pour éviter de tuer personne.
Jamais je n'ai tué personne.
En la semaine de Pâques dernière passée, elle étant sur les fossés de Melun,
lui fut dit par ses voix qu'elle serait prise avant qu'il fût la saint Jean,
et que ainsi fallait qu'il fût fait.
Et qu'elle prit tout en gré, et que Dieu lui aiderait.
Et encore :
Prends tout en gré. Ne te chaille pas de ton martyre. Tu en viendras à fin en royaume de paradis.
Très doux Dieu, en l'honneur de votre sainte Passion,
je vous requiers, si vous m'aimez, que vous me révéliez
ce que je dois répondre à ces gens d'Église.
—Savez-vous si vous êtes en la grâce de Dieu?
—Si je n'y suis, Dieu m'y mette.
Et si j'y suis, Dieu m'y garde!
Je serai la plus malheureuse du monde, si je savais ne pas être en la grâce de Dieu!
Je m'en remets à Dieu de tout.
—Ne croyez-vous pas être sujette à l'Église qui est sur la terre,
notre saint Père le Pape, cardinaux, évêques et autres prélats d'Église ?
— Oui, Notre Seigneur premier servi.
Je m'en attends à mon juge, c'est le Roi du ciel et de la terre.
J'en appelle à Dieu et à notre seigneur le Pape.
C'est ma mort, maître Jean?
J'aimerais mieux sept fois être décapitée que d'être ainsi brûlée.
Donnez-moi les sacrements de pénitence, et la très sainte Eucharistie.
Non, non, je ne suis pas hérétique, ni schismatique, mais une bonne chrétienne.
Jésus, Jésus... »
---.
________________________________________
Jeanne d'Arc désirait faire de la Sagesse la compagne de sa vie,
comme l'auteur inspiré de l'Ancien Testament,
désirait le faire de cette sagesse surnaturelle, bien différente de celle de ce monde.
À travers une aventure humaine exceptionnelle,
Jeanne sera amenée à perdre sa vie pour le Christ,
ce qui signifie aussi pour l'amour de ses frères,
celui de la France sur laquelle doit régner le roi au service de Dieu...
cette vie qu'elle croyait retrouver dans une autre condition d'existence à laquelle Jésus fait allusion.
Jeannette d'Arc est née en 1412 au village de Domrémy,
où elle y mène d'abord la vie d'une petite paysanne pieuse de son temps,
comme tant d'autres des habitants de ce lointain village....
Elle garde le troupeau de ses parents et ne reçoit pas d'instruction à proprement parler,
mais elle est élevée chrétiennement, en particulier par sa ère...
.
Sa foi est simple, mais profonde.
Vers l'âge de treize ans elle entend pour la première fois Dieu
lui confier une mission qui, pour être politique,
n'en est pas moins, pour elle, d'abord et avant tout religieuse.
Elle ne verra d'ailleurs que ce seul aspect pour tout conduire à sa fin,
cette mission à laquelle Dieu seul pourvoit...
Ses ''voix'' se font de plus en plus insistantes.
Elle résiste fortement; n'est-elle pas que seulement une pauvre fille de la campagne, et rien de plus ?
Puisqu'il s'agit essentiellement de faire sacrer le roi à Reims
et de chasser les Anglais du territoire français.
Elle finit par se laisser convaincre.
D'abord traitée de folle, elle est enfin prise au sérieux.
C'est alors l'aventure guerrière qui animera tout le restant de son odyssée.
La victoire de son armée devant Orléans, qu'elle délivre, authentifie son message.
Elle fait sacrer Charles VII et remporte d'autres succès militaires.
Puis le moment des revers arrive.
Capturée aux portes de Compiègne,
elle est livrée aux Anglais par les Bourguignons et enfermée dans le château de Rouen.
Son procès, instruit par des hommes d'Église, dont l'évêque Pierre Cauchon,
aboutit à sa condamnation à mort.
Remise au ''bras séculier'', elle est brûlée vive sur la place du Marché,
à Rouen, le 30 mai 1431.
Elle meurt en prononçant plusieurs fois le nom de Jésus.
Les choses ne pouvaient en rester là.
En 1455 s'ouvre le procès de réhabilitation
qui aboutira à une sentence positive l'année suivante.
455 plus tard, elle sera canonisée et sera proclamée patronne secondaire de la France.
Son mot d'ordre, ''Messire Dieu premier servi'' est bien connu.
Ce mot d'ordre elle l'a mis en pratique par une continuelle et absolue confiance en Dieu
qui la chargeait d'une mission sans rapport avec ses possibilités naturelles,
comme le voit pour tous ses élus dans l'Ancien et le Nouveau Testament.
Tel est Dieu toujours aujourd'hui, le même hier, aujourd'hui et toujours... (Hébreux 13: 8 ).
Sainte Jeanne d'Arc demeure un modèle
quelle que soit notre place et notre rôle
dans la vie du peuple de Dieu...
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=EaZn1oy4L3kC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Jacques d'Arc'' 5 occurrences -c'est le père de Jeanne /
/''Isabelle'' 5 occurrences -c'est la mère de Jeanne: Isabelle Romée /''Domremy'' 48 occurrences /
/''mission'' 76 occurrences / ''voix'' 90 occurrences /''folle'' 4 occurrences /
/''Orléans'' 94 occurrences /''pucelle'' 235 occurrences /''Charles VII'' 63 occurrences /
/''bourguignon'' 12 occurrences /''Cauchon'' 83 occurrences /''1455'' 1 occurrence- procès de réhabilitation /
/''procès de réhabilitation'' 2 occurrences /
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-déjà en PDF ou sinon, mettre en PDF une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://ia800200.us.archive.org/23/items/procsdecondamn02joanuoft/procsdecondamn02joanuoft.pdf
''table des matières'' occurrence /
/''Jacques d'Arc'' 6 occurrences -c'est le père de Jeanne /
/''Isabelle'' plusieurs occurrences -c'est la mère de Jeanne: Isabelle Romée- sur 13 occurrences quelques-unes la concernent... /
/''Domremy'' 68 occurrences /''mission'' 88 occurrences / ''voix'' 401 occurrences / /''Orléans'' 130 occurrences /
/''pucelle'' 68 occurrences /''Charles VII'' 66 occurrences /''bourguignon'' 97 occurrences /''Cauchon'' 155 occurrences /
/''procès de réhabilitation'' 35 occurrences /''Messire Dieu premier servi'' occurrence ''premier servi'' 7 occurrence / ////// etc. /
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Voir aussi les années passées...
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À suivre
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin -
1er juin
saint Justin, martyr (commémoraison) -mise à jour-
né v 100 à Flavia Neapolis (Cisjordanie) - v 165 à Rome
-patron des philosophes.
-lectures –-1 Corinthiens 1 : 18-25; Matthieu 5 : 13-16.
- --Actes du martyr de Justin et de ses compagnons. (
voir aussi cet extrait dans le premier livre référé plus bas page 27)-
---.
Justin de Naplouse ou Justin le Philosophe,
provient d'une famille païenne à Flavia Neapolis, vers le début du 2e siècle et mort;
il naquit à Naplouse, en Samarie, ( Naplouse est aujourd'hui en en Cisjordanie)
Naplouse est située entre le mont Ebal et le mont Gerizim
à environ 50 kilomètres au nord de Jérusalem, ...
AUJOURD'HUI, la ville comptait une population d'environ 150 000 habitants en 2016.
Elle abrite des lieux saints musulmans, chrétiens, samaritains et juifs. —wiki
Saint Justin resta laïc ; son enseignement a été RECONNU comme inspiré et fit autorité dans l'Église;
il n'est parvenu à la foi au fil d'un long cheminement intellectuel,
et surtout il est remarquable par son ouverture et la transparence de son âme
démontre que ce philosophe cherchait par ses interrogations sur Dieu,
à la manière que le faisaient les philosophes de ces siècles...
Mort (exécuté) à Rome vers 165,
cet apologète et philosophe chrétien, est auteur d'une œuvre rédigée en langue grecque,
en partie perdue, à l'exception de deux Apologies et d'un Dialogue avec Tryphon,
considérés comme des premiers pas dans la séparation entre le christianisme et le judaïsme.
Condamné pour avoir refusé de participer au culte d'idoles il est exécuté par décapitation vers 165.
Il est ainsi désigné dans l'histoire comme Justin Martyr,
ou encore comme l'un des premiers philosophes chrétiens.
Il est vénéré comme saint par les chrétiens.
-- Aimé et vénéré autant par l' Église catholique
que les Églises: l'Église Orthodoxe
les Églises orthodoxes orientales
l' Église luthérienne
l' Église anglicane.
Il a abandonné les livres de Platon et la philosophie profane pour les écrits des prophètes,
et pour une philosophie nouvelle, qu'il reconnaît après parallèles,
la seule sûre et utile, la seule capable de procurer à ceux qui l'ont embrassée la paix la plus douce .
Une autre cause porta saint Justin au christianisme.
Ce fut, au milieu de l'avilissement général,
le spectacle singulier du courage et de la fermeté que les chrétiens déployaient devant les supplices.
'' Et moi, dit-il, lorsque j'étais attaché à la doctrine de Platon,
et que j'entendais retentir partout les accusations portées contre les chrétiens,
et que je les voyais braver intrépidement la mort et tous les périls,
je ne comprenais pas qu'il fût possible qu'ils vécussent dans le crime et au sein des voluptés.
Quel est donc, en effet, le débauché, l'intempérant,
l'homme qui met au nombre des biens les plaisirs de la chair et les voluptés,
qui consentit à se priver par la mort de tous ces biens,
au lieu de demeurer dans cette vie, et n'essayât d'échapper aux magistrats
au lieu de se livrer lui-même à la condamnation ?'' Histoire Ecclésiastique de saint Eusèbe.
Attiré très jeune par la philosophie, il parcourut les diverses écoles de la pensée grecque
avant de rencontrer le Christ (vers 130) (P 1).
Il se fixa ensuite à Éphèse, puis à Rome, où il ouvrit à son tour une école.
C'est alors, vers 150, qu'il écrivit son Dialogue avec le Juif Typhon et ses deux Apologies,
dont il adressa la première à l'empereur Antonin (A 1) -(empereur de 138-161).
cliquer pour ouvrir:
de la célébration du baptême
et
de la messe dominicale (P 2).
Homme droit et fraternel, il fut dénoncé comme chrétien par un philosophe rival.
Le récit de sa comparution devant le juge avec six autres chrétiens, cinq hommes et une femme,
constitue l'une des plus belles pages des Actes des Martyrs.
Au juge qui ironisait, lui demandant s'il s'imaginait vraiment aller au ciel,
Justin répondit :
''Je ne l'imagine pas, je le sais, j'en ai la certitude.''
Les sept inculpés furent condamnés à la décapitation.
C'était sous Marc Aurèle, l'empereur philosophe -(empereur de 161-180) .
----.
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https://books.google.ca/books?id=ILoPAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique'' occurrence /''saint Justin'' 528 occurrences / ''Justin'' 594 occurrences /
/''Rusticus'' 28 occurrences /''préfet'' 38 occurrences /''empereur'' 64 occurrences /''dieux'' 165 occurrences /''idole'' 15 occurrences /
/''philosophe'' 150 occurrences /''philosophie'' 216 occurrences /''Platon'' 279 occurrences /
/''sophisme'' 2 occurrences /''Tryphon'' 15 occurrences /
/''conversion'' voir les occurrences diverses /''apologie'' 165 occurrences /''prophète'' 48 occurrences /
/''Eusèbe'' 48 occurrences /''hérésie'' sans le dernier e: 5 occurrences /
/''eucharistie'' 6 occurrences / ''baptême'' 17 occurrences / /////////// etc. /
---.
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https://books.google.ca/books?id=0nqxH3ZxC-IC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table générale des matières'' occurrence /''saint Justin'' 14 occurrences /''Justin'' 32 occurrences /
/''eucharistie'' 48 occurrences / ''baptême'' 74 occurrences / //////////// etc. /
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À suivre
1er juin
saint Justin, martyr (commémoraison) -mise à jour-
né v 100 à Flavia Neapolis (Cisjordanie) - v 165 à Rome
-patron des philosophes.
-lectures –-1 Corinthiens 1 : 18-25; Matthieu 5 : 13-16.
- --Actes du martyr de Justin et de ses compagnons. (
voir aussi cet extrait dans le premier livre référé plus bas page 27)-
- Actes du martyr de Justin et de ses compagnons:
« Les saints furent arrêtés et conduits au préfet de Rome, nommé Rusticus.
Lorsqu'ils comparurent devant le tribunal, celui-ci dit à Justin:
''Avant tout, soumets-toi aux dieux et obéis aux empereurs.''
Justin répondit:
''On ne peut pas nous accuser ou nous condamner
parce que nous obéissons aux préceptes de notre sauveur Jésus Christ.''
Le préfet Rusticus:
''Quelles doctrines professes-tu?''
Justin:
''J'ai entrepris d'apprendre toutes les doctrines,
mais j'ai adhéré aux doctrines véritables des chrétiens,
bien qu'elles ne plaisent pas à ceux qui sont prisonniers de l'erreur.''
—Et ces doctrines-là te plaisent, pauvre malheureux?
—Oui, car en les suivant je trouve la vraie croyance.
—Quelle est cette croyance? -
—Nous vénérons le Dieu des chrétiens;
nous croyons qu'il est unique, créateur et artisan,
dès le commencement, de toute la création, de l'univers visible et invisible;
et nous vénérons le Seigneur Jésus Christ, serviteur de Dieu,
qui a été annoncé à l'avance par les prophètes
comme devant venir au secours de la race des hommes,
en messager du salut et maître des belles connaissances.
Moi, qui ne suis qu'un homme,
j'estime ne pouvoir dire que peu de choses sur sa divinité infinie;
mais je reconnais la puissance des prophètes:
ils ont annoncé à l'avance, comme je viens de le dire, qu'il est le Fils de Dieu.
Sache donc que les prophètes ont prédit,
par une inspiration céleste, son avènement parmi les hommes.
—Bref, tu es chrétien?
—Oui, je suis chrétien.
—Écoute, toi que l'on dit savant et qui t'imagines posséder les doctrines véritables:
Si tu es fouetté puis décapité, crois-tu que tu vas monter au ciel?
—J'espère que j'y aurai ma demeure, si je supporte tout cela.
Je sais que, pour tous ceux qui auront bien vécu,
la récompense de Dieu est réservée jusqu'à la destruction de l'univers.
—Tu supposes donc que tu monteras au ciel pour recevoir de belles récompenses?
—Je ne le suppose pas, mais je le sais avec certitude et j'en suis convaincu.
Le préfet Rusticus reprit:
—Bref, venons-en à notre sujet, à l'affaire qui s'impose et qui presse.
Mettez-vous donc d'accord et, tous ensemble, sacrifiez aux dieux.
—Aucun homme de bon sens ne peut abandonner la piété pour tomber dans l'impiété.
—Si vous n'obéissez pas, vous serez cruellement châtiés.
—C'est tout ce que nous désirons:
être sauvés en étant châtiés à cause de notre Seigneur Jésus Christ,
car c'est cela qui nous donnera salut et assurance
devant un tribunal bien plus redoutable,
celui où tout l'univers sera jugé par notre Seigneur et Sauveur.
Les autres martyrs déclarèrent pareillement:
Fais ce que tu veux. Nous sommes chrétiens et nous ne sacrifions pas aux idoles.
Le préfet Rusticus rendit la sentence:
Ceux qui n'ont pas voulu sacrifier aux dieux et se conformer à l'ordre de l'empereur
seront emmenés pour être flagellés et subiront la peine capitale selon les lois.
Les saints martyrs, glorifiant Dieu, se rendirent au lieu ordinaire des exécutions,
furent décapités et consommèrent ainsi leur martyre en confessant notre Sauveur. »
---.
Justin de Naplouse ou Justin le Philosophe,
- OUVRIR:
-carte interactive -zoomer:
https://www.google.ca/maps/place/Naplouse/@32.2182353,35.2298055,12.96z/data=!4m6!3m5!1s0x151ce0f650425697:0x7f0ba930bd153d84!8m2!3d32.2226678!4d35.2621461!16zL20vMDFoeHg2?entry=ttu
provient d'une famille païenne à Flavia Neapolis, vers le début du 2e siècle et mort;
il naquit à Naplouse, en Samarie, ( Naplouse est aujourd'hui en en Cisjordanie)
Naplouse est située entre le mont Ebal et le mont Gerizim
à environ 50 kilomètres au nord de Jérusalem, ...
AUJOURD'HUI, la ville comptait une population d'environ 150 000 habitants en 2016.
Elle abrite des lieux saints musulmans, chrétiens, samaritains et juifs. —wiki
Saint Justin resta laïc ; son enseignement a été RECONNU comme inspiré et fit autorité dans l'Église;
il n'est parvenu à la foi au fil d'un long cheminement intellectuel,
et surtout il est remarquable par son ouverture et la transparence de son âme
démontre que ce philosophe cherchait par ses interrogations sur Dieu,
à la manière que le faisaient les philosophes de ces siècles...
Mort (exécuté) à Rome vers 165,
cet apologète et philosophe chrétien, est auteur d'une œuvre rédigée en langue grecque,
en partie perdue, à l'exception de deux Apologies et d'un Dialogue avec Tryphon,
considérés comme des premiers pas dans la séparation entre le christianisme et le judaïsme.
Condamné pour avoir refusé de participer au culte d'idoles il est exécuté par décapitation vers 165.
Il est ainsi désigné dans l'histoire comme Justin Martyr,
ou encore comme l'un des premiers philosophes chrétiens.
Il est vénéré comme saint par les chrétiens.
-- Aimé et vénéré autant par l' Église catholique
que les Églises: l'Église Orthodoxe
les Églises orthodoxes orientales
l' Église luthérienne
l' Église anglicane.
Il a abandonné les livres de Platon et la philosophie profane pour les écrits des prophètes,
et pour une philosophie nouvelle, qu'il reconnaît après parallèles,
la seule sûre et utile, la seule capable de procurer à ceux qui l'ont embrassée la paix la plus douce .
Une autre cause porta saint Justin au christianisme.
Ce fut, au milieu de l'avilissement général,
le spectacle singulier du courage et de la fermeté que les chrétiens déployaient devant les supplices.
'' Et moi, dit-il, lorsque j'étais attaché à la doctrine de Platon,
et que j'entendais retentir partout les accusations portées contre les chrétiens,
et que je les voyais braver intrépidement la mort et tous les périls,
je ne comprenais pas qu'il fût possible qu'ils vécussent dans le crime et au sein des voluptés.
Quel est donc, en effet, le débauché, l'intempérant,
l'homme qui met au nombre des biens les plaisirs de la chair et les voluptés,
qui consentit à se priver par la mort de tous ces biens,
au lieu de demeurer dans cette vie, et n'essayât d'échapper aux magistrats
au lieu de se livrer lui-même à la condamnation ?'' Histoire Ecclésiastique de saint Eusèbe.
Attiré très jeune par la philosophie, il parcourut les diverses écoles de la pensée grecque
avant de rencontrer le Christ (vers 130) (P 1).
Il se fixa ensuite à Éphèse, puis à Rome, où il ouvrit à son tour une école.
C'est alors, vers 150, qu'il écrivit son Dialogue avec le Juif Typhon et ses deux Apologies,
dont il adressa la première à l'empereur Antonin (A 1) -(empereur de 138-161).
cliquer pour ouvrir:
- Apologie :
- Saint Justin, après sa conversion, vint à Rome.
Il avait gardé le manteau de philosophe,
qu'il tint toute sa vie à honneur de porter
et qui lui permettait de converser avec sécurité sur des matières philosophiques et religieuses.
... On peut le considérer comme un de ces hommes dont parle Eusebe,
qui, sans avoir reçu aucune ordination régulière,
ni aucune mission de la part des fidèles,
allaient, dans l'effusion de leur zèle,
annoncer l'Évangile par divers pays, propageaient la foi,
gagnaient des âmes à la religion du Christ, discutaient avec les savants,
enseignaient les ignorants et continuaient spontanément les traditions des apôtres.
L'enseignement et la controverse occupèrent son activité.
Il disputait avec les païens, combattait les hérétiques,
non moins zélé contre les ennemis intérieurs que contre les ennemis extérieurs de l'Église.
Sous le règne d'Antonin, il se porta pour défenseur du christianisme
devant l'autorité impériale et le sénat romain,
et présenta à l'empereur une Apologie pour les chrétiens.
Après un long séjour à Rome, il fit un voyage en Asie,
et institua à Éphèse la fameuse controverse qui est parvenue
sous le titre de Dialogue avec le Juif Tryphon.
De retour à Rome, il reprit avec une nouvelle ardeur
son occupation d'instituteur des âmes et de polémiste.
Ses livres contre les païens, sa réfutation générale de toutes les hérésies,
furent élaborés où il était dans la pleine maturité de son esprit.
Il estimait que le plus sacré devoir de l'homme est
de communiquer à ses semblables la lumière de la vérité,
et qu'on est responsable devant Dieu des fautes de ceux qu'on a négligé d'éclairer
de la célébration du baptême
et
de la messe dominicale (P 2).
Homme droit et fraternel, il fut dénoncé comme chrétien par un philosophe rival.
Le récit de sa comparution devant le juge avec six autres chrétiens, cinq hommes et une femme,
constitue l'une des plus belles pages des Actes des Martyrs.
Au juge qui ironisait, lui demandant s'il s'imaginait vraiment aller au ciel,
Justin répondit :
''Je ne l'imagine pas, je le sais, j'en ai la certitude.''
Les sept inculpés furent condamnés à la décapitation.
C'était sous Marc Aurèle, l'empereur philosophe -(empereur de 161-180) .
----.
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https://books.google.ca/books?id=ILoPAAAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique'' occurrence /''saint Justin'' 528 occurrences / ''Justin'' 594 occurrences /
/''Rusticus'' 28 occurrences /''préfet'' 38 occurrences /''empereur'' 64 occurrences /''dieux'' 165 occurrences /''idole'' 15 occurrences /
/''philosophe'' 150 occurrences /''philosophie'' 216 occurrences /''Platon'' 279 occurrences /
/''sophisme'' 2 occurrences /''Tryphon'' 15 occurrences /
/''conversion'' voir les occurrences diverses /''apologie'' 165 occurrences /''prophète'' 48 occurrences /
/''Eusèbe'' 48 occurrences /''hérésie'' sans le dernier e: 5 occurrences /
/''eucharistie'' 6 occurrences / ''baptême'' 17 occurrences / /////////// etc. /
---.
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https://books.google.ca/books?id=0nqxH3ZxC-IC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table générale des matières'' occurrence /''saint Justin'' 14 occurrences /''Justin'' 32 occurrences /
/''eucharistie'' 48 occurrences / ''baptême'' 74 occurrences / //////////// etc. /
---.
---.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin -
2 juin
saints Marcellin et Pierre ( ) - -
- 304 ou 305
-lectures –
-2 Corinthiens 9 : 6-10 L’homme qui donne aux pauvres à pleines mains ;
-psaume 11 1-2, 5-6, 7-8, 9 Dieu aime qui donne avec joie ;
-Jean 17 : 11-19 Qu’ils soient un comme nous-mêmes.
- --Exhortation d'Origène au martyre.
----.
Les saints Marcellin et Pierre (décapités vers 304) sont des martyrs romains.
L’un était prêtre et l’autre exorciste.
On les retrouve mentionnés dans la première prière eucharistique au canon romain.
-Tiré du missel:
- De tous les cimetières suburbains de Rome,
celui des saints Pierre et Marcellin, sur la via Labicana,
est le plus riche en peintures :
scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament,
banquets allégoriques, représentations des saints dans la gloire,
y proclament la foi des chrétiens dans le salut apporté par le Christ.
Mais c'est évidemment la crypte où reposaient Marcellin et Pierre (304 ou 305)
qui, au 4e siècle, attirait avant tout les pèlerins.
Ceux-ci pouvaient y lire l'inscription dans laquelle le pape Damase
apportait un précieux témoignage sur la joie des martyrs face à la mort :
''Marcellin, Pierre, écoutez le souvenir de votre triomphe.
Quand j'étais enfant, le bourreau m'a raconté, à moi, Damase,
que le persécuteur furieux avait ordonné de vous trancher la tête au milieu des broussailles,
afin que personne ne pût retrouver votre sépulture.
Joyeux, vous avez préparé celle-ci de vos propres mains.''
Au-dessus du cimetière la famille de Constantin
érigea une vaste basilique en l'honneur des deux martyrs.
C'est près de cette basilique que voulut reposer l'impératrice sainte Hélène.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=ILxOAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Marcellin'' plusieurs occurrences on y retrouve les deux saints Marcellin et Pierre souvent mentionnés ensemble.../
/''pape'' 19 occurrences / ''relique'' 129 occurrences /''translation'' 63 occurrences / ///////////////// etc. /
---.
mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=NWoWAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Marcellin'' plusieurs occurrences -on y retrouve les deux saints Marcellin et Pierre souvent mentionnés ensemble.../
/''catacombe'' 69 occurrences / //////////// etc. /
---.
Des sites à consulter:
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/06/02/saints-marcellin-et-pierre--martyrs-a-rome.html
---.
Des sites à consulter:
https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Catacombes-des-Saints-Pierre-et-Marcellin-a-Rome_a2474.html
---.
---.
À suivre
2 juin
saints Marcellin et Pierre ( ) - -
- 304 ou 305
-lectures –
-2 Corinthiens 9 : 6-10 L’homme qui donne aux pauvres à pleines mains ;
-psaume 11 1-2, 5-6, 7-8, 9 Dieu aime qui donne avec joie ;
-Jean 17 : 11-19 Qu’ils soient un comme nous-mêmes.
- --Exhortation d'Origène au martyre.
- Exhortation d'Origène au martyre.:
« Si nous sommes passés de la mort à la vie en passant de l'incroyance à la foi,
ne soyons pas étonnés si le monde nous hait.
Car tous ceux qui ne sont pas passés de la mort à la vie,
mais qui demeurent dans la mort,
ne peuvent aimer ceux qui sont passés de la demeure ténébreuse de la mort,
si je puis la nommer ainsi, aux édifices faits de pierres vivantes
où règne la lumière de la vie.
Jésus a donné sa vie pour nous, et nous devons donner la nôtre,
je ne dirai pas pour lui, mais pour nous-mêmes,
et j'entends par là tous ceux qui doivent être édifiés par notre martyre.
Pour nous, chrétiens, voici venu le temps de nous glorifier
car il est dit: Nous nous glorifions dans nos épreuves, car nous savons que
l'épreuve produit la persévérance,
la persévérance produit la valeur éprouvée,
la valeur éprouvée produit l'espérance,
et l'espérance ne trompe pas.
Que seulement l'amour de Dieu soit répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint.
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ,
de même, par le Christ, nous sommes largement consolés.
Aussi, accueillons avec une grande ferveur les souffrances du Christ,
et qu'elles nous soient largement accordées,
si du moins nous désirons être largement consolés,
puisque tous ceux qui pleurent seront consolés.
Toutefois ils le seront de façon inégale car, si la consolation était égale pour tous,
saint Paul ne dirait pas:
De même que nous avons largement part aux souffrances du Christ,
de même nous sommes largement consolés.
Ceux qui participent aux souffrances participeront aussi à la consolation
en proportion des souffrances qui les font participer au Christ.
Apprenez-le de celui qui a dit avec confiance:
Nous le savons: puisque vous connaissez comme nous la souffrance,
vous obtiendrez comme nous la consolation.
Dieu dit par la bouche d'un prophète:
Je t'exauce au moment favorable, je viens à ton secours au jour du salut.
Y a-t-il donc un moment plus favorable que celui où,
à cause de notre piété chrétienne envers Dieu,
nous sommes emmenés solennellement dans le monde par des gardiens,
mais comme des vainqueurs conduits en triomphe, plutôt que comme des vaincus?
En effet, les martyrs du Christ lui sont associés
pour dépouiller les principautés et les puissances
et pour triompher avec lui, en participant à ses souffrances
et par suite aux exploits guerriers que représentent de telles souffrances.
Et quel autre jour du salut y a-t-il que celui où nous partons ainsi de ce monde?
Je vous en prie:
Ne soyez pour personne une occasion de chute afin que notre ministère soit sans reproche.
Au contraire, en toutes choses montrez-vous comme des ministres de Dieu
par une grande persévérance et dites:
Que puis-je attendre maintenant, si ce n'est le Seigneur? »
----.
Les saints Marcellin et Pierre (décapités vers 304) sont des martyrs romains.
L’un était prêtre et l’autre exorciste.
On les retrouve mentionnés dans la première prière eucharistique au canon romain.
-Tiré du missel:
- De tous les cimetières suburbains de Rome,
celui des saints Pierre et Marcellin, sur la via Labicana,
est le plus riche en peintures :
scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament,
banquets allégoriques, représentations des saints dans la gloire,
y proclament la foi des chrétiens dans le salut apporté par le Christ.
Mais c'est évidemment la crypte où reposaient Marcellin et Pierre (304 ou 305)
qui, au 4e siècle, attirait avant tout les pèlerins.
Ceux-ci pouvaient y lire l'inscription dans laquelle le pape Damase
apportait un précieux témoignage sur la joie des martyrs face à la mort :
''Marcellin, Pierre, écoutez le souvenir de votre triomphe.
Quand j'étais enfant, le bourreau m'a raconté, à moi, Damase,
que le persécuteur furieux avait ordonné de vous trancher la tête au milieu des broussailles,
afin que personne ne pût retrouver votre sépulture.
Joyeux, vous avez préparé celle-ci de vos propres mains.''
Au-dessus du cimetière la famille de Constantin
érigea une vaste basilique en l'honneur des deux martyrs.
C'est près de cette basilique que voulut reposer l'impératrice sainte Hélène.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=ILxOAQAAIAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Marcellin'' plusieurs occurrences on y retrouve les deux saints Marcellin et Pierre souvent mentionnés ensemble.../
/''pape'' 19 occurrences / ''relique'' 129 occurrences /''translation'' 63 occurrences / ///////////////// etc. /
---.
mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=NWoWAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Marcellin'' plusieurs occurrences -on y retrouve les deux saints Marcellin et Pierre souvent mentionnés ensemble.../
/''catacombe'' 69 occurrences / //////////// etc. /
---.
Des sites à consulter:
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/06/02/saints-marcellin-et-pierre--martyrs-a-rome.html
---.
Des sites à consulter:
https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Catacombes-des-Saints-Pierre-et-Marcellin-a-Rome_a2474.html
---.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin -
2 juin
saints Pothin(évêque, né vers l'an 87), et
Blandine ( née 2e siècle,vierge )
Vitrail de Sainte Blandine à l'église Saint-Pothin de Lyon.
et leurs compagnons, martyrs
Les martyrs de Lyon en Gaule
nés 1er et 2e siècle - 177 ) -
-lectures 1 Thessaloniciens 2 : 1-14; Luc 21 : 12-19.
- Un peu plus d'un siècle s'était écoulé depuis la mort et la résurrection du Christ
lorsque se concrétisa en Gaule
l'avertissement de Jésus
que Luc nous rapporte dans son évangile :
Vous serez détestés à cause de moi... Certains d'entre vous seront mis à mort...
Parmi ces premiers chrétiens de France qui témoignèrent de leur foi jusqu'au sang,
figurent les martyrs de Lyon,
au nombre de 48 martyrisés. C'est ainsi que
l'histoire de l'Église de France s'ouvre
avec le martyre de l'évêque saint Pothin, (il avait 90 ans )
saint Pothin fut le 1er évêque de Lyon
et le 1er évêque de Gaule;
sainte Blandine,
elle dut subir plusieurs sévices, quelques-uns n'ayant pas réussi...
Des hypothèses: Les bêtes en question ne sont pas des fauves, (l'histoire varie sur ces animaux... )
les félins importés d'Afrique du Nord étant trop chers pour les organisateurs gaulois
qui utilisaient les animaux capturés dans leur pays (ours, sangliers, loups, lynx, taureaux).
et de 46 autres chrétiens de Lyon morts pour témoigner
de leur foi pendant l'été 177; Blandine sera la dernière à mourir.
Blandine était une esclave romaine, s'étant jointe
à la communauté chrétienne de Lugdunum (LYON).
Parmi ces saints martyrs les uns moururent en prison,
les autres décapités, en vertu de leur citoyenneté romaine,
ou livrés en pâture aux bêtes (fauves, bovins, loups, etc)
dans l'amphithéâtre des Trois Gaules
retrouvé sous le Jardin des plantes de la Croix-Rousse.
Les martyrs de Lyon sont connus grâce à un témoin oculaire :
l'auteur de la
lettre qui a été insérée telle quelle par Eusèbe,
évêque de Césarée né 263- 339,
dans son Histoire ecclésiastique.
La lettre qui rapporte leurs tourments laisse percevoir
l'extrême diversité d'âge,
de condition
et d'origine des martyrs.
C'est vraiment toute une Église qui est emprisonnée,
jetée aux bêtes, torturée jusqu'au dernier souffle pour son Seigneur.
Nommons-en quelques-uns:
Il y avait donc là le vieil évêque Pothin, âgé de 90 ans,
Ponticus qui a 15 ans,
un médecin Alexandre,
l'esclave Blandine,
des Romains,
des Phrygiens,
des Alexandrins.
La figure très pure de Blandine se détachait en tête
du groupe des 22 femmes appelées à témoigner,
les unes, comme Blandine elle-même,
dans la ferveur d'un amour inébranlable,
d'autres, comme Biblis,
dans l'humilité d'une foi qui avait momentanément failli.
Le récit laisse deviner les sentiments qui remplissaient
les cœurs des martyrs aux prises avec les bêtes :
ils savaient que
l'Esprit Saint confessait Dieu par leurs bouches
et
que le Christ vivait en eux sa passion.
Aussi Blandine, «faible et petite », pouvait-elle s'avancer dans l'amphithéâtre
« pleine de joie et d'allégresse,
comme si elle était invitée à un festin de noces »;
projetée en l'air par un taureau,
elle ne sentait rien,
« à cause de l'espérance qui était en elle
et parce qu'elle conversait avec le Christ ».
Elle fut reconduite en prison.
Lorsqu'elle est interrogée, elle garde systématiquement le même discours :
« Je suis chrétienne et nous ne faisons aucun mal. »
Pour favoriser leur arrestation, les autorités ont accusé les martyrs de Lyon d'inceste et de cannibalisme
Dans un premier temps, elle est livrée aux bêtes
et ses compagnons se posent la question, en la voyant si frêle :
« Aura-t-elle la force de tenir bon jusqu’au bout ?
Ne va-t-elle pas apostasier ? »
Remarquant que les bêtes ne veulent lui faire aucun mal,
Blandine, du haut de son poteau, prie,
chante des cantiques et encourage ses compagnons à mourir pour le Christ.
Elle fut entre autre flagellée,
placée sur un gril brûlant
puis livrée dans un filet à un taureau
qui la lance en l'air avec ses cornes.
Comme elle survit, elle est renvoyée en prison,
où elle garde un calme impressionnant alors que ses frères et soeurs chrétiens se font massacrer.
Après la mort de Pontique, Blandine est la dernière de ses quarante-sept compagnons à être encore suppliciée.
Alors qu'elle est seule dans l'arène, les spectateurs romains
s’étonnent de voir que la dernière survivante est la jeune fille qui paraît si fragile.
Certains parlent entre eux :
« On n’a jamais vu une femme souffrir aussi courageusement que cette esclave… »,
pendant que d'autres lui crient :
« Abjure donc ! Sacrifie à nos dieux ! Tu auras la vie sauve ! »,
mais Blandine ne répond pas, le regard rivé vers le ciel.
Elle est finalement égorgée en août 177 par le bourreau,
à la fin des jeux où elle a paru.
Son corps et ceux des autres martyrs sont brûlés,
et leurs cendres sont jetées dans le Rhône.
-------.
À suivre.
2 juin
saints Pothin(évêque, né vers l'an 87), et
Blandine ( née 2e siècle,vierge )
Vitrail de Sainte Blandine à l'église Saint-Pothin de Lyon.
et leurs compagnons, martyrs
Les martyrs de Lyon en Gaule
nés 1er et 2e siècle - 177 ) -
-lectures 1 Thessaloniciens 2 : 1-14; Luc 21 : 12-19.
- Un peu plus d'un siècle s'était écoulé depuis la mort et la résurrection du Christ
lorsque se concrétisa en Gaule
l'avertissement de Jésus
que Luc nous rapporte dans son évangile :
Vous serez détestés à cause de moi... Certains d'entre vous seront mis à mort...
- Luc 21:
- « Mais, avant tout cela, on portera les mains sur vous,
on vous persécutera, on vous livrera aux synagogues et aux prisons,
on vous traduira devant des rois et des gouverneurs à cause de mon Nom,
et cela aboutira pour vous au témoignage.
Mettez-vous donc bien dans l'esprit que vous n'avez pas à préparer d'avance votre défense :
car moi je vous donnerai un langage et une sagesse,
à quoi nul de vos adversaires ne pourra résister ni contredire.
Vous serez livrés même par vos père et mère,
vos frères, vos proches et vos amis ;
on fera mourir plusieurs d'entre vous,
et vous serez haïs de tous à cause de mon nom.
Mais pas un cheveu de votre tête ne se perdra.
C'est par votre constance que vous sauverez vos vies ! »
Parmi ces premiers chrétiens de France qui témoignèrent de leur foi jusqu'au sang,
figurent les martyrs de Lyon,
au nombre de 48 martyrisés. C'est ainsi que
l'histoire de l'Église de France s'ouvre
avec le martyre de l'évêque saint Pothin, (il avait 90 ans )
saint Pothin fut le 1er évêque de Lyon
et le 1er évêque de Gaule;
sainte Blandine,
elle dut subir plusieurs sévices, quelques-uns n'ayant pas réussi...
Des hypothèses: Les bêtes en question ne sont pas des fauves, (l'histoire varie sur ces animaux... )
les félins importés d'Afrique du Nord étant trop chers pour les organisateurs gaulois
qui utilisaient les animaux capturés dans leur pays (ours, sangliers, loups, lynx, taureaux).
et de 46 autres chrétiens de Lyon morts pour témoigner
de leur foi pendant l'été 177; Blandine sera la dernière à mourir.
Blandine était une esclave romaine, s'étant jointe
à la communauté chrétienne de Lugdunum (LYON).
Parmi ces saints martyrs les uns moururent en prison,
les autres décapités, en vertu de leur citoyenneté romaine,
ou livrés en pâture aux bêtes (fauves, bovins, loups, etc)
dans l'amphithéâtre des Trois Gaules
retrouvé sous le Jardin des plantes de la Croix-Rousse.
Les martyrs de Lyon sont connus grâce à un témoin oculaire :
l'auteur de la
- Lettre des chrétiens de Lyon à l'Église de Smyrne:
Lettre des chrétiens de Lyon
à l'Église de Smyrne
qui commence ainsi :
http://nouvl.evangelisation.free.fr/martyrs_de_lyon.htm
lettre qui a été insérée telle quelle par Eusèbe,
évêque de Césarée né 263- 339,
dans son Histoire ecclésiastique.
La lettre qui rapporte leurs tourments laisse percevoir
l'extrême diversité d'âge,
de condition
et d'origine des martyrs.
C'est vraiment toute une Église qui est emprisonnée,
jetée aux bêtes, torturée jusqu'au dernier souffle pour son Seigneur.
Nommons-en quelques-uns:
Il y avait donc là le vieil évêque Pothin, âgé de 90 ans,
Ponticus qui a 15 ans,
un médecin Alexandre,
l'esclave Blandine,
des Romains,
des Phrygiens,
des Alexandrins.
La figure très pure de Blandine se détachait en tête
du groupe des 22 femmes appelées à témoigner,
les unes, comme Blandine elle-même,
dans la ferveur d'un amour inébranlable,
d'autres, comme Biblis,
dans l'humilité d'une foi qui avait momentanément failli.
Le récit laisse deviner les sentiments qui remplissaient
les cœurs des martyrs aux prises avec les bêtes :
ils savaient que
l'Esprit Saint confessait Dieu par leurs bouches
et
que le Christ vivait en eux sa passion.
Aussi Blandine, «faible et petite », pouvait-elle s'avancer dans l'amphithéâtre
« pleine de joie et d'allégresse,
comme si elle était invitée à un festin de noces »;
projetée en l'air par un taureau,
elle ne sentait rien,
« à cause de l'espérance qui était en elle
et parce qu'elle conversait avec le Christ ».
Elle fut reconduite en prison.
Lorsqu'elle est interrogée, elle garde systématiquement le même discours :
« Je suis chrétienne et nous ne faisons aucun mal. »
Pour favoriser leur arrestation, les autorités ont accusé les martyrs de Lyon d'inceste et de cannibalisme
Dans un premier temps, elle est livrée aux bêtes
et ses compagnons se posent la question, en la voyant si frêle :
« Aura-t-elle la force de tenir bon jusqu’au bout ?
Ne va-t-elle pas apostasier ? »
Remarquant que les bêtes ne veulent lui faire aucun mal,
Blandine, du haut de son poteau, prie,
chante des cantiques et encourage ses compagnons à mourir pour le Christ.
Elle fut entre autre flagellée,
placée sur un gril brûlant
puis livrée dans un filet à un taureau
qui la lance en l'air avec ses cornes.
Comme elle survit, elle est renvoyée en prison,
où elle garde un calme impressionnant alors que ses frères et soeurs chrétiens se font massacrer.
Après la mort de Pontique, Blandine est la dernière de ses quarante-sept compagnons à être encore suppliciée.
Alors qu'elle est seule dans l'arène, les spectateurs romains
s’étonnent de voir que la dernière survivante est la jeune fille qui paraît si fragile.
Certains parlent entre eux :
« On n’a jamais vu une femme souffrir aussi courageusement que cette esclave… »,
pendant que d'autres lui crient :
« Abjure donc ! Sacrifie à nos dieux ! Tu auras la vie sauve ! »,
mais Blandine ne répond pas, le regard rivé vers le ciel.
Elle est finalement égorgée en août 177 par le bourreau,
à la fin des jeux où elle a paru.
Son corps et ceux des autres martyrs sont brûlés,
et leurs cendres sont jetées dans le Rhône.
-------.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin -
3 juin
saint Charles Lwanda
et ses compagnons martyrs en Ouganda
né v 1860 au royaume de Bouganda - 1886, 3 juin Namugongo
royaume de Bouganda
-Lectures : 2 Martyrs d’Israël 7 : 1-14; Jean 12 : 24-26 -
- --Homélie de Paul VI à la canonisation des martyrs de l’Ouganda (18 octobre 1964)-
« Ces martyrs africains ajoutent au martyrologe, au livre des vainqueurs,
une page qui relate des événements à la fois sinistres et magnifiques;
une page vraiment digne de rejoindre ces récits glorieux de l'Afrique ancienne
dont nous-mêmes, hommes modernes, avec notre peu de foi,
pensions qu'ils ne trouveraient jamais une suite comparable.
Qui aurait jamais pu supposer, par exemple que les exploits bouleversants
des martyrs de Scillium, de Carthage, de la ''Massa candida'' d'Utique,
rappelés par saint Augustin et Prudence,
des martyrs d'Égypte dont nous lisons l'ample panégyrique chez saint Jean Chrysostome,
des martyrs de la persécution des Vandales,
seraient rejoints à notre époque par des récits non moins héroïques et non moins glorieux?
Qui pouvait prévoir qu'à ces grands martyrs et confesseurs d'Afrique,
ces personnages inoubliables que sont Cyprien, Félicité et Perpétue, et le grand saint Augustin,
on ajouterait un jour ces noms qui nous sont chers:
Charles Lwanga, Matthias Molumba, Kalemba et leurs vingt compagnons?
Et il est juste de mentionner aussi ceux qui,
appartenant à la confession anglicane, ont subi la mort pour le nom du Christ.
Ces martyrs africains marquent les débuts d'une époque nouvelle.
Non pas en ce sens qu'elle s'oriente vers les persécutions et les conflits,
mais vers une régénération religieuse et politique.
En effet, l'Afrique, arrosée du sang de ces martyrs, les premiers de cet âge nouveau
et plaise à Dieu qu'ils soient les derniers, puisque leur holocauste est si noble et si précieux!
L'Afrique libre et devenue indépendante, est en train de renaître.
La cruauté qui a broyé ces martyrs est si horrible et si riche de signification
qu'elle offre des motifs déterminants et manifestes pour la formation morale d'un peuple nouveau.
Une nouvelle tradition spirituelle doit s'affirmer, pour se transmettre aux hommes de l'avenir;
elle doit exprimer symboliquement et porter une évolution.
D'un mode de vie simple et naïf, où ne manquaient pas des valeurs humaines remarquables,
mais qui était déshonoré et affaibli par l'esclavage dans lequel il était tenu,
il s'agit de passer à une condition politique qui aspire aux expressions
les plus hautes de l'esprit humain et aux formes supérieures de la vie sociale.
---.
-Saint Charles Lwanga a été proclamé
patron céleste de la jeunesse africaine.
-
- Une 100aine de jeunes chrétiens vont être brûlés vifs.
- Les 22 catholiques ont été canonisés en 1964.
-Les exécutions, qui firent plus de cent victimes,catholiques et anglicanes,
se poursuivirent entre le 15 novembre 1885 et le 27 janvier 1887;
- mais la persécution culmina dans le bûcher de Namu-gongo, le 3 juin 1886.
-----
- En 1886, sept ans seulement après l'arrivée des missionnaires catholiques en Ouganda,
vingt-deux membres de cette toute jeune Église
furent amenés à confesser leur foi en Jésus-Christ jusqu’au martyre.
Les missionnaires qui avaient semé la Parole en profondeur
étaient les Pères Blancs du cardinal Lavigerie.
Quelle est l'histoire de ces chrétiens admirables,
qui ont fait mentir une croyance selon laquelle la foi a besoin de racines ancestrales
pour porter du fruit ?
Dans ce pays d'Afrique, la religion chrétienne s'était implantée assez facilement,
car le roi régnant s'y était montré favorable.
Son successeur aurait peut-être suivi la même politique de tolérance.
Mais il avait des mœurs particulières,
et ses pages, devenus chrétiens,
soutenus par Joseph Mukasa et Charles Lwanga,
leurs chefs de file qui remplissaient des tâches importantes au palais royal,
refusèrent de se prêter à ses désirs.
Par ailleurs, il se livrait au commerce lucratif des esclaves
(on croit trop facilement que ce trafic honteux a été le seul fait des Blancs) ;
la nouvelle religion n'interviendrait-elle pas aussi dans ce domaine ?
Le roi (perso ou : encore le prince) est jeune : il n'a que vingt ans.
Il est influencé par sa mère, il écoute volontiers les sorciers.
Il ne comprend pas la manière d'agir des chrétiens, par trop différente de la sienne.
Il craint pour son royaume et pour son trône.
La peur est toujours mauvaise conseillère.
Alors c'est la persécution sanglante.
Le roi décrète que tous ceux qui prieront seront mis à mort.
Joseph Mukasa est la première victime.
Ensuite, c'est le martyre collectif.
Une centaine de jeunes chrétiens vont subir le martyre, dont 13 brûlés vifs.
Certains sont taillés en pièces,
des uns dévorés par les chien;
d'autres décapités-
Avec les catholiques se trouvaient des anglicans,
tout aussi intrépides pour confesser leur foi.
Ils s'encouragent mutuellement.
Arrivés sur le lieu du supplice, ils sont enroulés dans des fagots, pieds et mains liés.
Puis on met le feu.
Les bourreaux dansent autour du brasier avec leurs lances.
Mais ce ne sont ni des cris de souffrance et des pleurs qu'ils entendent.
À leur chant : « Vous avez méprisé les génies, ils se vengent »,
répond un doux murmure :
les prières de ceux qui meurent pour être restés fidèles à Dieu.
Les vingt-deux catholiques ont été canonisés en 1964.
Saint Charles Lwanga a été proclamé patron céleste de la jeunesse africaine.
---.
À suivre
3 juin
saint Charles Lwanda
et ses compagnons martyrs en Ouganda
né v 1860 au royaume de Bouganda - 1886, 3 juin Namugongo
royaume de Bouganda
-Lectures : 2 Martyrs d’Israël 7 : 1-14; Jean 12 : 24-26 -
- --Homélie de Paul VI à la canonisation des martyrs de l’Ouganda (18 octobre 1964)-
« Ces martyrs africains ajoutent au martyrologe, au livre des vainqueurs,
une page qui relate des événements à la fois sinistres et magnifiques;
une page vraiment digne de rejoindre ces récits glorieux de l'Afrique ancienne
dont nous-mêmes, hommes modernes, avec notre peu de foi,
pensions qu'ils ne trouveraient jamais une suite comparable.
Qui aurait jamais pu supposer, par exemple que les exploits bouleversants
des martyrs de Scillium, de Carthage, de la ''Massa candida'' d'Utique,
rappelés par saint Augustin et Prudence,
des martyrs d'Égypte dont nous lisons l'ample panégyrique chez saint Jean Chrysostome,
des martyrs de la persécution des Vandales,
seraient rejoints à notre époque par des récits non moins héroïques et non moins glorieux?
Qui pouvait prévoir qu'à ces grands martyrs et confesseurs d'Afrique,
ces personnages inoubliables que sont Cyprien, Félicité et Perpétue, et le grand saint Augustin,
on ajouterait un jour ces noms qui nous sont chers:
Charles Lwanga, Matthias Molumba, Kalemba et leurs vingt compagnons?
Et il est juste de mentionner aussi ceux qui,
appartenant à la confession anglicane, ont subi la mort pour le nom du Christ.
Ces martyrs africains marquent les débuts d'une époque nouvelle.
Non pas en ce sens qu'elle s'oriente vers les persécutions et les conflits,
mais vers une régénération religieuse et politique.
En effet, l'Afrique, arrosée du sang de ces martyrs, les premiers de cet âge nouveau
et plaise à Dieu qu'ils soient les derniers, puisque leur holocauste est si noble et si précieux!
L'Afrique libre et devenue indépendante, est en train de renaître.
La cruauté qui a broyé ces martyrs est si horrible et si riche de signification
qu'elle offre des motifs déterminants et manifestes pour la formation morale d'un peuple nouveau.
Une nouvelle tradition spirituelle doit s'affirmer, pour se transmettre aux hommes de l'avenir;
elle doit exprimer symboliquement et porter une évolution.
D'un mode de vie simple et naïf, où ne manquaient pas des valeurs humaines remarquables,
mais qui était déshonoré et affaibli par l'esclavage dans lequel il était tenu,
il s'agit de passer à une condition politique qui aspire aux expressions
les plus hautes de l'esprit humain et aux formes supérieures de la vie sociale.
---.
-Saint Charles Lwanga a été proclamé
patron céleste de la jeunesse africaine.
-
- Une 100aine de jeunes chrétiens vont être brûlés vifs.
- Les 22 catholiques ont été canonisés en 1964.
-Les exécutions, qui firent plus de cent victimes,catholiques et anglicanes,
se poursuivirent entre le 15 novembre 1885 et le 27 janvier 1887;
- mais la persécution culmina dans le bûcher de Namu-gongo, le 3 juin 1886.
-----
- En 1886, sept ans seulement après l'arrivée des missionnaires catholiques en Ouganda,
vingt-deux membres de cette toute jeune Église
furent amenés à confesser leur foi en Jésus-Christ jusqu’au martyre.
Les missionnaires qui avaient semé la Parole en profondeur
étaient les Pères Blancs du cardinal Lavigerie.
Quelle est l'histoire de ces chrétiens admirables,
qui ont fait mentir une croyance selon laquelle la foi a besoin de racines ancestrales
pour porter du fruit ?
Dans ce pays d'Afrique, la religion chrétienne s'était implantée assez facilement,
car le roi régnant s'y était montré favorable.
Son successeur aurait peut-être suivi la même politique de tolérance.
Mais il avait des mœurs particulières,
et ses pages, devenus chrétiens,
soutenus par Joseph Mukasa et Charles Lwanga,
leurs chefs de file qui remplissaient des tâches importantes au palais royal,
refusèrent de se prêter à ses désirs.
Par ailleurs, il se livrait au commerce lucratif des esclaves
(on croit trop facilement que ce trafic honteux a été le seul fait des Blancs) ;
la nouvelle religion n'interviendrait-elle pas aussi dans ce domaine ?
Le roi (perso ou : encore le prince) est jeune : il n'a que vingt ans.
Il est influencé par sa mère, il écoute volontiers les sorciers.
Il ne comprend pas la manière d'agir des chrétiens, par trop différente de la sienne.
Il craint pour son royaume et pour son trône.
La peur est toujours mauvaise conseillère.
Alors c'est la persécution sanglante.
Le roi décrète que tous ceux qui prieront seront mis à mort.
Joseph Mukasa est la première victime.
Ensuite, c'est le martyre collectif.
Une centaine de jeunes chrétiens vont subir le martyre, dont 13 brûlés vifs.
Certains sont taillés en pièces,
des uns dévorés par les chien;
d'autres décapités-
Avec les catholiques se trouvaient des anglicans,
tout aussi intrépides pour confesser leur foi.
Ils s'encouragent mutuellement.
Arrivés sur le lieu du supplice, ils sont enroulés dans des fagots, pieds et mains liés.
Puis on met le feu.
Les bourreaux dansent autour du brasier avec leurs lances.
Mais ce ne sont ni des cris de souffrance et des pleurs qu'ils entendent.
À leur chant : « Vous avez méprisé les génies, ils se vengent »,
répond un doux murmure :
les prières de ceux qui meurent pour être restés fidèles à Dieu.
Les vingt-deux catholiques ont été canonisés en 1964.
Saint Charles Lwanga a été proclamé patron céleste de la jeunesse africaine.
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin
4 juin
sainte Clotilde (commémoraison) -mise à jour-
née 474 royaume de Bourgogne- 545 monastère Saint-Martin de Tours, royaume des Francs
-lectures : 1 Pierre 3 : 1-9; Matthieu 7 : 21-27-
-- --Histoire des Francs. Par Grégoire de Tours.
« Dieu de Clotilde, si tu m’entends, ma conversion contre une victoire ! »
En 496, Clovis, l’intrépide et vaillant roi des Francs, est aux prises avec les Alamans à Tolbiac
(à l’ouest de l’actuelle Allemagne).
Déjà maître d’une partie du nord de la Loire,
il poursuit sa conquête de la Gaule,
que la chute de l’Empire romain d’Occident
a laissée divisée en royaumes germaniques. »
-----.
On pourrait tout aussi bien, le 4 juin, jour où l'on commémore la fête de sainte Clotilde,
l'épouse de Clovis 1er , ( né 466 - 511 ) -
commémorer la conversion de Clovis due en grande partie à Clotilde.
Conversion qui propulse encore plus celle de la Gaule tout entière...
Dieu prépare longtemps à l'avance la cause et ses effets...
--Le souvenir de sainte Clotilde se rattache avant tout à l’événement majeur de l’histoire des Francs,
la conversion et le baptême de Clovis (496)- (qui se situerait entre 496 et 499)- .
Avant d'en arriver là, connaissons-nous les origines de Clotilde?
-------------------------------------------------------------
Clotilde épouse Clovis vers 493 à Soissons,
et devient sa seconde épouse.
La rencontre aurait eu lieu à Villery (Villariacum) à quinze kilomètres au sud de Troyes, sur la voie romaine.
En dépit d'une époque manquant de sources écrites,
la vie de Clotilde en tant que reine des Francs
était parfois mentionnée en détail dans une
biographie de saint Remi de Reims ( né 437 - 533 ) -
écrite avant que saint Grégoire de Tours ne naisse
et citée fréquemment par ce dernier,
de laquelle la plupart des renseignements sont adoptés par les historiens contemporains.
La reine chrétienne était donc effectivement protégée par cet évêque et conseiller.
Selon Grégoire de Tours, elle exerça effectivement une influence pour l'amener au baptême.
Cependant avant cet événement,
dont la date n'est pas connue avec une absolue certitude,
elle prend même l'initiative de faire baptiser ses deux premiers fils
sans prendre l'avis de son époux.
Le premier, appelé Ingomer, meurt immédiatement après le baptême.
Grégoire de Tours rapporte que le roi en éprouve de l'amertume
et en fait le reproche à la reine.
La même chose faillit arriver après la naissance de Clodomir (vers 495),
mais ce dernier se rétablit.
Le couple a d'autres enfants, d'abord deux fils,
Childebert (vers 497)
et Clotaire (vers 498), puis une fille, Clotilde (la Jeune),
qui sont tous baptisés et parviennent à l'âge adulte.
Grégoire de Tours raconte que, au cours de la bataille de Tolbiac,
Clovis invoqua le Dieu de Clotilde (Jésus)
en lui promettant que, s'il était vainqueur, il se convertirait.
Le baptême du roi Clovis accompagné de 3000 guerriers
et de ses deux sœurs Alboflède et Lanthechilde fut célébré lors d'un Noël,
vraisemblablement entre 496 et 499.
Clovis et Clotilde résident le plus souvent à Clichy,
Épineuil,
Chelles,
Rueil ou Bonneuil.
Après sa victoire de Vouillé sur les Wisigoths en 507,
le roi fait de Paris sa capitale.
Avant que Clovis ne meure en 511,
le couple souverain avait fait bâtir la basilique des Saint-Apôtres
sur la rive gauche de la Seine, où le roi fut inhumé.
Celui-ci n’avait-il pas invoqué le «Dieu de Clotilde» sur le champ de bataille de Tolbiac?
Qui n'associerait pas le destin sublime de la France à cet événement?
La reine Clovis avait fait avec le roi des Francs un mariage plein de tendresse et de respect mutuel.
Après la mort e Clovis elle devait connaître aussi des heures atroces.
Clotilde avait donné à Clovis quatre fils et une fille.
Devenue veuve à moins de quarante ans (511),
elle eut la douleur de voir mourir son fils Clodomir
d'une manière ignominieuse,
puis de voir Clotaire, un autre de ses fils,
égorger de sa propre main les enfants de Clodomir.
Meurtrie dans son cœur de mère,
elle se retira à Tours,
près de la tombe de saint Martin, (3e évêque de Tours— né 316-397,
premier non martyr à être canonisé, fête 11 novembre )
—Saint Martin de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux,
ou encore saint Martin des Champs …. né dans l'Empire romain,
plus précisément à Savaria, dans la province romaine de Pannonie
(actuelle Hongrie), et mort à Candes, en Gaule, le 8 novembre 397,
est l'un des principaux saints de la chrétienté
et le plus célèbre des évêques de Tours avec Grégoire de Tours.—
La reine Clotilde (vue d'artiste (xixe siècle)
- vitrail néogothique de l'église Saint-Martin de Florac.
Elle vécut dans la prière et l'obscurité,
soucieuse avant tout de parvenir au Christ par l'humilité.
Elle mourut en 545 et
on ramena son corps à Paris dans la basilique des Saints-Apôtres,
où reposaient Clovis (né v 466-- 27 novembre 511 ) et Géneviève (née v 420—502 fête 3 janvier) .
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=RKlfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Clovis'' 556 occurrences / ''Clotilde'' 607 occurrences /
''Chilpéric'' 31 occurrences /''Ingomer'' 4 occurrences / ''Clodomir'' 30 occurrences /''Rhin'' 8 occurrences /
/''Dieu de Clotilde'' 7 occurrences /''Allemand'' 15 occurrences + 1 qualificatif /
/''pape'' 36 occurrences / ''dogme'' 4 occurrences /''miracle'' 37 occurrences /
/''saint Remy'' 57 occurrences / -écrit saint Remi avec un i 1 occurrence /''Reims'' 26 occurrences /
/''Remy'' 134 occurrences /''hérésie'' 16 occurrences / ''conversion'' 31 occurrences / ''baptême'' 45 occurrences /
/''hérétique'' 13 occurrences / ''hérésiarques'' 1 occurrence /
/''Arius'' 12 occurrences / ''arien'' 22 occurrences /
/''Grégoire de Tours'' 70 occurrences / ////////////////// etc. /
---.
À suivre
4 juin
sainte Clotilde (commémoraison) -mise à jour-
née 474 royaume de Bourgogne- 545 monastère Saint-Martin de Tours, royaume des Francs
-lectures : 1 Pierre 3 : 1-9; Matthieu 7 : 21-27-
-- --Histoire des Francs. Par Grégoire de Tours.
- cliquer pour OUVRIR LE SPOILER: Histoire des Francs. Par Grégoire de Tours.:
« Le roi Clovis eut de la reine Clotilde son fils premier-né.
Comme cette femme voulait le consacrer par le baptême,
elle prêchait assidûment son mari en lui disant:
''Les dieux que vous adorez ne sont rien.
Ils n'ont pu être d'aucun secours ni pour eux-mêmes ni pour les autres.''
Cette reine pleine de foi présente son fils au baptême.
Elle fait orner l'église de rideaux et de tentures,
afin que cette célébration attire plus facilement à la foi
celui qui n'avait pu être influencé par la prédication.
Mais une fois baptisé, l'enfant, qu'on avait appelé Ingomer,
mourut encore revêtu des vêtements blancs de sa nouvelle naissance.
Le roi fut saisi de colère et il accablait la reine de ses reproches:
''Si l'enfant avait été consacré à mes dieux, certainement il vivrait.
Mais maintenant, parce qu'il a été baptisé au nom de ton Dieu, il devait mourir.''
La reine répondait:
''Je rends grâce à Dieu tout-puissant, Créateur de toute chose,
de ce qu'il ne m'a pas jugée complètement indigne,
puisqu'il a daigné accueillir dans son Royaume l'enfant sorti de mon sein.
Cela ne fait pas souffrir mon cœur, car je sais que les nouveaux baptisés
appelés hors de ce monde sont destinés à vivre dans la vision de Dieu.''
Elle eut un autre fils après celui-là; à son baptême elle l'appela Clodomir.
Et comme il était tombé malade, le roi disait:
''Il ne peut pas avoir un autre sort que son frère:
puisqu'il a été baptisé au nom de ton Christ, il va bientôt mourir.''
Mais, à la prière de sa mère, il guérit sur l'ordre de Dieu.
La reine ne cessait de prêcher au roi pour qu'il reconnaisse le vrai Dieu
et abandonne les idoles, mais elle ne parvenait par aucun moyen
à l'ébranler en faveur de sa croyance, jusqu'à ce qu'un jour,
enfin, on fit la guerre contre les Alamans.
Au cours de celle-ci, Clovis fut contraint par la nécessité
de confesser ce que sa volonté avait précédemment refusé.
Il arriva en effet que le conflit des deux armées aboutit à un grand massacre
et que l'armée de Clovis fut exposée à une complète extermination.
Voyant cela, il leva les yeux vers le ciel et, le cœur transpercé, ému jusqu'aux larmes,
il dit:
''Jésus Christ,
toi que Clotilde proclame le fils du Dieu vivant,
toi dont on affirme que tu viens au secours de ceux qui souffrent,
et que tu donnes la victoire à ceux qui espèrent en toi,
je sollicite ardemment ta glorieuse assistance.
Si tu m'accordes la victoire sur mes ennemis,
si j'expérimente cette puissance dont le peuple consacré
à ton nom proclame avoir bénéficié,
je croirai en toi et je me ferai baptiser en ton nom.
En effet, j'ai invoqué mes dieux, mais je constate qu'ils ont refusé de me secourir.
Je crois donc qu'ils ne possèdent aucune puissance,
puisqu'ils ne répondent pas à ceux qui leur obéissent.
C'est toi que j'invoque maintenant,
c'est en toi que je désire croire, pourvu que je sois délivré de mes adversaires.''
Comme il parlait ainsi, les Alamans, tournant le dos, commencèrent à s'enfuir.
Et, lorsqu'ils virent que leur roi avait été tué,
ils firent leur soumission à Clovis, en disant:
''De grâce, ne laisse plus périr le peuple: nous sommes à toi désormais.''
Quant à lui, il arrêta le combat, obtint la soumission du peuple
et, ayant rétabli la paix, rentra chez lui.
Il raconta à la reine comment l'invocation du nom du Christ
lui avait fait obtenir la victoire.
Alors la reine convoqua en secret saint Rémi, évêque de Reims,
en le priant d'inculquer au roi la parole du salut. »
« Dieu de Clotilde, si tu m’entends, ma conversion contre une victoire ! »
En 496, Clovis, l’intrépide et vaillant roi des Francs, est aux prises avec les Alamans à Tolbiac
(à l’ouest de l’actuelle Allemagne).
Déjà maître d’une partie du nord de la Loire,
il poursuit sa conquête de la Gaule,
que la chute de l’Empire romain d’Occident
a laissée divisée en royaumes germaniques. »
-----.
On pourrait tout aussi bien, le 4 juin, jour où l'on commémore la fête de sainte Clotilde,
l'épouse de Clovis 1er , ( né 466 - 511 ) -
commémorer la conversion de Clovis due en grande partie à Clotilde.
Conversion qui propulse encore plus celle de la Gaule tout entière...
Dieu prépare longtemps à l'avance la cause et ses effets...
- 1 Pierre 3:
« 1P 3:1- Pareillement, vous les femmes, soyez soumises à vos maris, afin que,
même si quelques-uns refusent de croire à la Parole, ils soient, sans parole,
gagnés par la conduite de leurs femmes,
1P 3:2- en considérant votre vie chaste et pleine de respect.
3- Que votre parure ne soit pas extérieure, faite de cheveux tressés, de cercles d'or
et de toilettes bien ajustées,
4- mais à l'intérieur de votre cœur dans
l'incorruptibilité d'une âme douce et calme :
voilà ce qui est précieux devant Dieu.
5- C'est ainsi qu'autrefois les saintes femmes
qui espéraient en Dieu se paraient, soumises à leurs maris :
6- telle Sara obéissait à Abraham, en l'appelant son Seigneur.
C'est d'elle que vous êtes devenues les enfants,
si vous agissez bien, sans terreur et sans aucun trouble.
7- Vous pareillement, les maris, menez la vie commune avec compréhension,
comme auprès d'un être plus fragile, la femme ;
accordez-lui sa part d'honneur, comme cohéritière de la grâce de Vie.
Ainsi vos prières ne seront pas entravées.
8- Enfin, vous tous, en esprit d'union, dans la compassion,
l'amour fraternel, la miséricorde, l'esprit d'humilité,
9- ne rendez pas mal pour mal, insulte pour insulte.
Bénissez, au contraire,
car c'est à cela que vous avez été appelés,
afin d'hériter la bénédiction. »
--Le souvenir de sainte Clotilde se rattache avant tout à l’événement majeur de l’histoire des Francs,
la conversion et le baptême de Clovis (496)- (qui se situerait entre 496 et 499)- .
Avant d'en arriver là, connaissons-nous les origines de Clotilde?
- origines de Clotilde :
Elle est la fille du roi burgonde Chilpéric II,
le fils du roi Gondioc -né ? - 473-qui était co-roi
avec son père Gondicaire -né 385- 437- ,
l'ancêtre fondateur en 413 du 1er royaume burgonde de Germanie
venu un jour s'établir sur la rive gauche du Rhin, de statut de fédéré .
En 406, les Burgondes sous le règne de leur roi Gondicaire (Gundahar, Guntiar)
avaient traversé le Rhin près de Mayence (voir Passage du Rhin (406))
et, avec l'autorisation de l'empereur romain Honorius,
s'étaient ensuite installés sur le Rhin.
Les violentes tentatives de Gondicaire pour étendre son empire
vers l'ouest (Belgica I) amenèrent 30 ans plus tard les Burgondes
à entrer en conflit avec les Romains. En 435,
une armée burgonde fut vaincue et finalement anéantie par des troupes auxiliaires
constituée de Huns et commandées par le magister militum romain Aétius.
....
Gondicaire fut tué, avec, selon ce qu’on rapporte, la plus grande partie de sa tribu.
Certains des survivants se soumirent à Attila et s'installèrent en Pannonie,
mais la majorité se joignit aux Romains
comme troupes auxiliaires sous leur nouveau roi Gondioc.
En 443 Aétius les installa comme fédérés en Suisse occidentale
et en Sapaudia (la Savoie actuelle) pour constituer une zone-tampon
contre les Alamans qui se renforçaient,
créant ainsi le nouveau royaume des Burgondes avec Genève comme capitale.
Gundioch participa à la bataille des champs catalauniques
contre les Huns d'Attila en 451 et en 456,
sur l’ordre de l'empereur Avitus,
il combattit en Espagne les Suèves commandés par Rechiaire
aux côtés du roi wisigoth Théodoric II.
En 457, il fut appelé par les habitants de Lyon qui s’étaient révoltés
(la même année, son frère Chilpéric Ier est également mentionné comme roi).
En violation de ses engagements de fédéré il prit le contrôle de la ville mais en fut expulsé
et il se soumit à l'empereur Majorien.
Après l’assassinat de ce dernier en 461, il reprit sa politique de conquête
des régions actuelles de Savoie,
de Suisse du Sud
et de Franche-Comté.
En 461, il fit de Lyon sa nouvelle capitale, prenant possession des provinces de Lugdunensis I (aujourd'hui Bourgogne)
et de Viennensis (Vallée du Rhône, 463).
En politique intérieure il dirigea son domaine agrandi en maintenant une stricte séparation entre les Bourguignons
(administration militaire) et les indigènes (administration civile
Il était tellement monté en puissance qu’après la mort d’Aétieus(454),
le nouveau souverain Ricimer fut conduit à marier sa sœur à Gondioc
afin de parvenir à un équilibre des forces en Gaule.
Ricimer fit de lui son Magister militum Galliarum en 463,
et des unités bourguignonnes furent installées par les Romains à Avignon et Embrun.
Gundobad, le fils de Gondioc,
lui succéda après la mort de Ricimer en 472 (nouvelle indication de l'importance stratégique croissante de la Bourgogne),
mais il abandonna à nouveau cette position lorsque son père mourut vers 473, bien que
Chilpéric 1er qui avait survécu assumât désormais seul le pouvoir royal.
Après la mort de Chilpéric, vers 480,
des recherches anciennes indiquent que
l'empire bourguignon fut divisé
entre les quatre fils de Gondioc :
-Gundobad,
-Chilpéric II, ------------- (Chilpéric II est le père de Clotilde)
-Godomar II et
-Godégisile.
Chilpéric épouse Agrippine Carétène,
dont il a deux fils et deux filles : Chroma et Clotilde, née en 465 (ou 475)-
-voir la première vidéo...
Chilpéric et Gondemar sont assez rapidement éliminés,
sans doute du fait de Gondebaud.
Selon une version plus ou moins fiable, vers 485,
ils se seraient ligués pour détrôner Gondebaud
et pour s'emparer de sa part d'héritage, Godegisel restant neutre durant ce conflit.
Chilpéric et Gondemar auraient d'abord été vainqueurs lors d'une bataille près d'Autun.
Puis Gondebaud réussit à rassembler une armée à la tête
de laquelle il entra dans Vienne, capitale des Burgondes.
Gondemar serait mort au cours des combats tandis que
Chilpéric, Carétène et leurs enfants, auraient été faits prisonniers.
Chilpéric et les deux garçons auraient été décapités.
Carétène aurait été jetée dans un puits une pierre au cou ;
mais l'épitaphe sur son tombeau indique qu'elle est morte en 506.
Les deux filles ont la vie sauve.
Croma deviendra religieuse et Clotilde demeurera
pour l'instant sous la protection de la loi germanique à la cour de son oncle meurtrier.
L'enfance et la jeunesse de Clotilde, après la mort de ses parents
et de ses oncles se déroule donc à la cour burgonde.
Qu'allait-il lui arriver?
Dans son Histoire des Francs, Grégoire de Tours
donne une version plutôt tragique de la disparition de Chilpéric II :
« Gondioc le roi des Burgondes […].
Il avait eu quatre fils - qui héritèrent du royaume burgonde
à la mort de leur père:
Gondebaud,
Godégisèle,
Chilpéric et
Gondemar.
Gondebaud égorgea Chilpéric son frère et noya la femme de celui-ci
en lui attachant une pierre au cou.
Il condamna à l'exil ses deux filles ;
l'aînée, qui prit l'habit, s'appelait Croma,
la plus jeune Clotilde.
Or, comme Clovis envoie souvent des ambassades en Bourgogne,
la jeune Clotilde est aperçue par ses ambassadeurs.
Comme ils l'avaient trouvée élégante et sage
et qu'ils avaient su qu'elle était de famille royale,
ils l'annoncèrent au roi Clovis.
Sans tarder, celui-ci envoie à Gondebaud une ambassade pour la demander en mariage.
Ce dernier n'osant pas opposer un refus
la remit aux ambassadeurs,
et ceux-ci, amenant la jeune fille,
la présentant au plus vite au roi.
Quand il l'eut vue, le roi fut rempli d'une grande joie
et il se l'associa par le mariage,
alors qu'il avait déjà d'une concubine un fils nommé Thierry. »
— Grégoire de Tours, Historia Francorum, livre II, paragraphe XXVIII,
traduction Robert Latouche,
Les Classiques de l'histoire de France au Moyen Âge, volume 27, p. 116-117,
in La Bourgogne au Moyen Âge, Académie de Dijon,
Centre régional de recherche et de documentation pédagogique, Dijon, 1972.
-----
Donc selon Grégoire de Tours, le père et la mère de Clotilde
ont été exécutés par Gondebaud, son oncle,
mais il ne précise pas pour quelles raisons, ni dans quelles circonstances.
Clotilde et sa sœur Croma échappent au massacre.
Elles sont condamnées à l'exil,
mais apparemment, quelques années après,
alors que Croma est devenue religieuse,
Clotilde est présente à la cour de Gondebaud
où des ambassadeurs francs la remarquent
et la signalent à Clovis,
qui la demande en mariage
(par l'intermédiaire, selon le Liber Historiae Francorum et Frédégaire, de son conseiller Aurélien).
Le récit, très court, du massacre a ensuite été repris par le Liber Historiae Francorum,
chronique du viiie siècle, qui en augmente la portée tragique en introduisant
deux fils de Chilpéric, décapités par l'oncle régicide .
Quoi qu'il en soit de la réalité de cet épisode,
Clotilde avait reçu à la cour de Gondebaud
une éducation non seulement soignée
mais aussi chrétienne,
sans doute transmise par la reine chrétienne Carétène,
que certains pensent épouse de Gondebaud.
On peut croire qu'elle était déjà sous
la protection de l'évêque saint Remi...
et qu'ainsi elle put éviter les suplices de l'oncle fratricide...
-----
-------------------------------------------------------------
Clotilde épouse Clovis vers 493 à Soissons,
et devient sa seconde épouse.
La rencontre aurait eu lieu à Villery (Villariacum) à quinze kilomètres au sud de Troyes, sur la voie romaine.
En dépit d'une époque manquant de sources écrites,
la vie de Clotilde en tant que reine des Francs
était parfois mentionnée en détail dans une
biographie de saint Remi de Reims ( né 437 - 533 ) -
écrite avant que saint Grégoire de Tours ne naisse
et citée fréquemment par ce dernier,
de laquelle la plupart des renseignements sont adoptés par les historiens contemporains.
La reine chrétienne était donc effectivement protégée par cet évêque et conseiller.
Selon Grégoire de Tours, elle exerça effectivement une influence pour l'amener au baptême.
Cependant avant cet événement,
dont la date n'est pas connue avec une absolue certitude,
elle prend même l'initiative de faire baptiser ses deux premiers fils
sans prendre l'avis de son époux.
Le premier, appelé Ingomer, meurt immédiatement après le baptême.
Grégoire de Tours rapporte que le roi en éprouve de l'amertume
et en fait le reproche à la reine.
La même chose faillit arriver après la naissance de Clodomir (vers 495),
mais ce dernier se rétablit.
Le couple a d'autres enfants, d'abord deux fils,
Childebert (vers 497)
et Clotaire (vers 498), puis une fille, Clotilde (la Jeune),
qui sont tous baptisés et parviennent à l'âge adulte.
Grégoire de Tours raconte que, au cours de la bataille de Tolbiac,
Clovis invoqua le Dieu de Clotilde (Jésus)
en lui promettant que, s'il était vainqueur, il se convertirait.
Le baptême du roi Clovis accompagné de 3000 guerriers
et de ses deux sœurs Alboflède et Lanthechilde fut célébré lors d'un Noël,
vraisemblablement entre 496 et 499.
Clovis et Clotilde résident le plus souvent à Clichy,
Épineuil,
Chelles,
Rueil ou Bonneuil.
Après sa victoire de Vouillé sur les Wisigoths en 507,
le roi fait de Paris sa capitale.
Avant que Clovis ne meure en 511,
le couple souverain avait fait bâtir la basilique des Saint-Apôtres
sur la rive gauche de la Seine, où le roi fut inhumé.
Celui-ci n’avait-il pas invoqué le «Dieu de Clotilde» sur le champ de bataille de Tolbiac?
Qui n'associerait pas le destin sublime de la France à cet événement?
La reine Clovis avait fait avec le roi des Francs un mariage plein de tendresse et de respect mutuel.
Après la mort e Clovis elle devait connaître aussi des heures atroces.
Clotilde avait donné à Clovis quatre fils et une fille.
Devenue veuve à moins de quarante ans (511),
elle eut la douleur de voir mourir son fils Clodomir
d'une manière ignominieuse,
puis de voir Clotaire, un autre de ses fils,
égorger de sa propre main les enfants de Clodomir.
Meurtrie dans son cœur de mère,
elle se retira à Tours,
près de la tombe de saint Martin, (3e évêque de Tours— né 316-397,
premier non martyr à être canonisé, fête 11 novembre )
—Saint Martin de Tours, aussi nommé Martin le Miséricordieux,
ou encore saint Martin des Champs …. né dans l'Empire romain,
plus précisément à Savaria, dans la province romaine de Pannonie
(actuelle Hongrie), et mort à Candes, en Gaule, le 8 novembre 397,
est l'un des principaux saints de la chrétienté
et le plus célèbre des évêques de Tours avec Grégoire de Tours.—
La reine Clotilde (vue d'artiste (xixe siècle)
- vitrail néogothique de l'église Saint-Martin de Florac.
Elle vécut dans la prière et l'obscurité,
soucieuse avant tout de parvenir au Christ par l'humilité.
Elle mourut en 545 et
on ramena son corps à Paris dans la basilique des Saints-Apôtres,
où reposaient Clovis (né v 466-- 27 novembre 511 ) et Géneviève (née v 420—502 fête 3 janvier) .
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=RKlfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Clovis'' 556 occurrences / ''Clotilde'' 607 occurrences /
''Chilpéric'' 31 occurrences /''Ingomer'' 4 occurrences / ''Clodomir'' 30 occurrences /''Rhin'' 8 occurrences /
/''Dieu de Clotilde'' 7 occurrences /''Allemand'' 15 occurrences + 1 qualificatif /
/''pape'' 36 occurrences / ''dogme'' 4 occurrences /''miracle'' 37 occurrences /
/''saint Remy'' 57 occurrences / -écrit saint Remi avec un i 1 occurrence /''Reims'' 26 occurrences /
/''Remy'' 134 occurrences /''hérésie'' 16 occurrences / ''conversion'' 31 occurrences / ''baptême'' 45 occurrences /
/''hérétique'' 13 occurrences / ''hérésiarques'' 1 occurrence /
/''Arius'' 12 occurrences / ''arien'' 22 occurrences /
/''Grégoire de Tours'' 70 occurrences / ////////////////// etc. /
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin-
5 juin
saint Boniface de Mayence, (mémoire)
martyr (avec 52 compagnons,
tués par des Frisons) -mise à jour-
né v( 680) 675 Crediton, Angleterre- 754 Dokkum, Frise assassiné
-lectures : Isaïe 52 : 7-10; Luc 5 : 1-11-
-- --Lettre de saint Boniface.
-------------------
Isaïe 52 : Comme il est beau de voir courir sur les montagnes
le messager de la Bonne Nouvelle -
Pour le contexte: -concernant saint Boniface
l'écoute plus spécifique à 3'00'':
Winfrid, de son nom anglais-
moine d'Angleterre qui devint apôtre de la Germanie,
mission confiée par le pape Grégoire II
qui lui donna le nom d'élection de Boniface ...
---
---
Des moines romains, avaient déjà été envoyés par le pape Grégoire le Grand,
— Grégoire 1er , dit le Grand, (né 540-604)-fête 3 septembre
fut le 64e pape de l'Église catholique (pape de 590-604).
Il est l'auteur d'œuvres patristiques majeures
qui ont marqué et marquent toujours l'histoire de l'Église.
Né vers 540, il fut élu pape en 590 et décéda le 12 mars 604).—
pour évangéliser l'Angleterre au 7e siècle.
Un siècle plus tard, donc en ce 8e siècle, un moine anglais, Winfrid,
passait de ce continent pour évangéliser (d'abord) la Frise en Germanie (716).
Il est plus connu sous le nom de Boniface,
nom qu'il reçut du pape Grégoire II ( 89e pape de 715-731 fête 11 février)
avec la mission officielle
d'annoncer le Christ à toute la Germanie (719).
----
Boniface, de Mayence (également connu comme Wynfrid de Wessex),
né à Crediton dans le Devon vers 675
et mort (assassiné) le 5 juin 754 à Dokkum
(dans l'actuelle commune de Dongeradeel), en Frise (Pays-Bas)-
vénéré aussi et peut-être davantage par les catholiques allemands
qui le considèrent comme l'apôtre de leur pays,
était un moine bénédictin anglais.
C'est le pape Grégoire II qui changera son nom en l'ordonnant évêque,
avant de l'envoyer en mission en Germanie.
Il travailla d'abord en collaboration avec saint Willibrord, fête 7 novembre - né 658-739-
puis seul.
Comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager de la Bonne Nouvelle.
Ce texte du prophète Isaïe,
La montagne peut évoquer aussi les difficultés que le missionnaire rencontra dans sa tâche,
mais elles ne le rebutèrent jamais.
résumé chronologique:
-v 707 ordonné prêtre ;
- 711, il partait avec quelques compagnons pour la Frise (Hollande).
-712 il se rendait à Rome.
Le Pape Grégoire II changea son nom en celui de Boniface
("celui qui a un destin favorable") et le lança
dans sa mission auprès des tribus germaniques,
en Thuringe
et en Hesse. -c'est là qu'il abattra l'arbre appelé Donar...
-722 le Pape le rappelait à Rome afin de l'ordonner évêque.
Revenu en pays de mission, il commença son évangélisation
par un acte assez spectaculaire en abattant, (en 723)
près de Fritzlar, le chêne vénéré par les païens, consacré au dieu Thor.
- Il s'agit des Frisons de la régions de Hesse -
Les Frisons s'attendaient à voir la foudre tombée sur eux,
mais ne l'ayant pas vu les foudroyer beaucoup se sont convertis...
-731 En réponse au compte rendu de son travail, le nouveau pape Grégoire III pape 731-741
lui envoya le "pallium", c'est-à-dire lui conféra la dignité d'archevêque.
-Il se tourna vers la Bavière où il installa éventuellement 4 évêques
à Salzbourg,
Freising,
Ratisbonne
et Passau;
-puis il retourna à Rome remettre au pape le bilan de son travail.
-Il s'adonnera bientôt à la réforme de l'Église franque.
-------------
Après avoir parcouru la Germanie en tous sens,
faisant de longs séjours entre autres
en Hesse, en Thuringe et en Bavière.
établissant partout des évêchés... Dans son âme,
il demeura, autant qu'il le put, un missionnaire itinérant,
et il n'acceptera de se fixer à Mayence qu'en 747.
À côté des évêchés il trouvait toujours les occasions de fonder des monastères.
Le plus célèbre, celui auquel Boniface donna son cœur
et où il devait reposer après sa mort, est celui co-fondé de Fulda,
qui demeure le haut lieu de l'Allemagne catholique.
L'apôtre de la Germanie
fut aussi le réorganisateur de l'Église franque,
qui était tombée dans une profonde décadence sous Charles Martel.
né v 688--741
Charles Martel (en latin : Carolus Martellus ;
en allemand : Karl Martell), né vers 688, à Andenne,
actuellement en Belgique, et mort le 22 octobre 741, à Quierzy,
est un homme d’État et chef militaire franc qui,
en tant que duc des Francs et maire du palais,
était de facto dirigeant de la Francie,
de 718 jusqu'à sa mort.
742-747- La restauration de l'Église franque, entreprise
en accord avec le pape et les rois Carloman et Pépin le Bref,
est esquissée dans une série de conciles (742-747),
qui rétablissent la discipline et obtiennent la restitution d'une partie des biens ecclésiastiques spoliés.
Boniface cherche à organiser l'épiscopat franc sur le modèle anglais
(il n'y en avait aucun véritablement),
autour d'un primat d'Austrasie et d'un primat de Neustrie.
En fait, son œuvre aboutit surtout à la reconstitution des provinces ecclésiastiques
et à la restauration de la juridiction archiépiscopale.
--------------------
-C'est en 744 qu'il avait confié l'initiative de la fondation du monastère de Fulda à son disciple Sturm -
- En 748, il devint archevêque de Mayence.
L'évangélisation des païens, Boniface continuait d'y penser malgré son âge.
Il retourna vers la Frise,
premier théâtre de ses missions.
Dans ses dernières instructions il écrivait :
"Je ne puis renoncer à ce voyage tant désiré.
Mon dernier jour approche. (Pressentait-il le danger encouru chez les Frisons
qui n'avaient pas aimé et n'avait pas oublié que lui et ses moines avaient abattu leur chêne sacré...)
Bientôt affranchi de la prison de ce corps, j'irai recueillir la récompense éternelle…"
-------
-------
Dès les débuts de ses missions, Boniface sut se faire aider.
Il fit venir tôt d'Angleterre des collaborateurs...
et des collaboratrices.
Telle Lioba, une moniale bénédictine, canonisée, elle aussi. -fête 28 septembre-
Elle l'aida en menant la vie contemplative.
Au cours des âges, les moines bénédictins ont accompli les tâches les plus diverses.
La mission directe en particulier. Mais aussi les fondations monastiques de Boniface
montrent que ce bénédictin missionnaire n'oubliait pas que
l'on contribue à «pêcher» les hommes en vivant dans le cloître.
Boniface n'eut pas seulement à évangéliser des païens.
Il lui fallut également travailler à la réévangélisation des chrétiens.
L'Évangile, déjà annoncé dans certaines régions,
n'avait pas pris suffisamment de racines.
Des pratiques païennes remplaçaient les pratiques chrétiennes ou s'y mêlaient.
Le clergé n'était pas toujours à la hauteur de sa tâche.
De pseudo-évêques ou des prêtres soi-disant inspirés entraînaient
les foules ignorantes en prêchant des doctrines hérétiques.
Boniface fit preuve d'une fidélité absolue envers le siège apostolique.
Plusieurs fois il alla à Rome rendre compte de sa mission au pape
et recevoir des directives.
Pêcheur d'hommes, il le sera jusqu'au bout.
Après un temps de retrait dans un monastère qu'il avait fondé (Fulda),
- mais dont la fondation avait été confiée
a son disciple Sturm
En 744, un de ses principaux disciples, Sturm, né 705- 779 fête 17 décembre-
fonda véritablement l'abbaye de Fulda, soutenu dans cette fondation par Boniface...
non loin du monastère de Fritzlar créé par Boniface.
Bien que Sturm en fût le fondateur, Boniface s'y impliqua beaucoup.
Le financement initial de l'abbaye fut assuré par Carloman,
né 751- 771
le fils de Charles Martel.
Le soutien des maires du palais et plus tard des premiers Pippinides et rois Carolingiens
entre pour une part importante
dans le succès de saint Boniface.
Il réussit néanmoins à trouver un équilibre entre leur aide
et celle de la papauté et des Agilolfinges de Bavière,
assurant ainsi une certaine indépendance à son action.
En 753,
Boniface quitte le monastère pour reprendre son œuvre missionnaire
d'évangélisation auprès des Frisons, en Frise.
Ces derniers, parmi les non convertis allaient se venger: était-ce dû de l'offense
faite au dieu Thor (ou Jupiter) et de Donar, leur arbre sacré...
-voir la vidéo-
Ceux-ci le massacrèrent avec 52 de ses compagnons, à Dukkum -
le jour de la Pentecôte 754- le 5 juin
(dans l'actuelle commune de Dongeradeel), en Frise (Pays-Bas)-
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=WsnbVeLswiAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''saint Boniface'' 4 occurrences à partir du ''5 juin'' / /////// etc. /
/NOTE: explorer aussi la ''table des matières'' pour d'autres saints et saintes /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
EXCEPTIONNELLEMENT accéder au PDF à gauche du site par l'indication ''télécharger le PDF''
https://google.cat/books?pg=PA9&vq=%C3%A9v%C3%A8ques&dq=editions:OXFORD555053390&id=i_t0ZQsfYe0C&output=html_text
''saint Boniface'' 115 occurrences / /////// etc. /
/NOTE: explorer aussi la ''table des matières'' pour d'autres matières /
---.
-déjà en PDF...
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090311.html
---..
Méditation du chapelet avec des réflexion sur saint Boniface:
à voir sur youtube seulement:
à partir de 2'12'' pour la première réflexion
puis au début de chacun des cinqmystère glorieux du Rosaire:
https://youtu.be/InGYW6pls5c
---.
À suivre
5 juin
saint Boniface de Mayence, (mémoire)
martyr (avec 52 compagnons,
tués par des Frisons) -mise à jour-
né v( 680) 675 Crediton, Angleterre- 754 Dokkum, Frise assassiné
-lectures : Isaïe 52 : 7-10; Luc 5 : 1-11-
-- --Lettre de saint Boniface.
- Lettre de saint Boniface:
« L'Église, qui navigue comme un grand vaisseau sur la mer de ce monde,
qui en cette vie est battue par les flots d'épreuves de toute sorte,
l'Église ne doit pas être abandonnée, mais gouvernée.
Nous en avons l'exemple chez les premiers pères :
Clément,
Corneille et beaucoup d'autres à Rome,
Cyprien à Carthage,
Athanase à Alexandrie,
qui, sous les empereurs païens, gouvernaient le navire du Christ,
ou plutôt son épouse très chère, l'Église, en enseignant,
en défendant la vérité,
en peinant et en souffrant jusqu'à répandre leur sang.
En considérant ces hommes et ceux qui leur ressemblent, je suis plein d'effroi,
crainte et tremblement me pénètrent et je suis comme enveloppé par les ténèbres de mes péchés.
Je voudrais bien abandonner entièrement le gouvernail de l'Église qui m'a été confié,
si je pouvais trouver une approbation dans les exemples des Pères ou dans la Sainte Écriture.
Aussi, puisqu'il en est ainsi et
que la vérité ne peut se fatiguer, se laisser vaincre ni se tromper,
que notre âme fatiguée se réfugie auprès de celui qui dit par la bouche de Salomon :
Mets ta confiance dans le Seigneur de tout ton cœur
et ne t'appuie pas sur ta propre sagesse.
Dans toutes tes démarches, pense à lui, et il dirigera tes pas.
Et ailleurs :
Le nom du Seigneur est une tour fortifiée. Le juste qui s'y réfugie sera sauvé.
Restons fermes dans la justice et préparons nos âmes à l'épreuve,
pour attendre que le Seigneur nous soutienne,
et disons-lui :
D'âge en âge, Seigneur, tu es resté notre refuge.
Mettons en lui notre confiance, car c'est lui qui nous a imposé ce fardeau.
Ce que nous ne pouvons porter par nous-mêmes, portons-le par lui
qui est tout-puissant et qui dit :
Mon joug est facile à porter et mon fardeau léger.
Restons fermes dans le combat au jour du Seigneur,
car des jours d'angoisse et d'oppression sont venus pour nous.
Si Dieu le veut, mourons pour les saintes lois de nos pères,
afin d'obtenir avec eux l'héritage éternel.
Ne soyons pas des chiens muets,
ne soyons pas des guetteurs silencieux,
ne soyons pas des mercenaires qui fuient devant le loup,
mais des pasteurs attentifs, veillant sur le troupeau du Christ,
prêchant aux grands et aux petits, aux pauvres et aux riches, le dessein de Dieu,
aux hommes de toute condition et de tout âge,
autant que Dieu nous en donnera le pouvoir,
à temps et à contre-temps, ainsi que saint Grégoire nous l'a prescrit
dans son livre sur la charge pastorale. »
-------------------
Isaïe 52 : Comme il est beau de voir courir sur les montagnes
le messager de la Bonne Nouvelle -
Pour le contexte: -concernant saint Boniface
l'écoute plus spécifique à 3'00'':
Winfrid, de son nom anglais-
moine d'Angleterre qui devint apôtre de la Germanie,
mission confiée par le pape Grégoire II
qui lui donna le nom d'élection de Boniface ...
---
---
Des moines romains, avaient déjà été envoyés par le pape Grégoire le Grand,
— Grégoire 1er , dit le Grand, (né 540-604)-fête 3 septembre
fut le 64e pape de l'Église catholique (pape de 590-604).
Il est l'auteur d'œuvres patristiques majeures
qui ont marqué et marquent toujours l'histoire de l'Église.
Né vers 540, il fut élu pape en 590 et décéda le 12 mars 604).—
pour évangéliser l'Angleterre au 7e siècle.
Un siècle plus tard, donc en ce 8e siècle, un moine anglais, Winfrid,
passait de ce continent pour évangéliser (d'abord) la Frise en Germanie (716).
Il est plus connu sous le nom de Boniface,
nom qu'il reçut du pape Grégoire II ( 89e pape de 715-731 fête 11 février)
avec la mission officielle
d'annoncer le Christ à toute la Germanie (719).
----
Boniface, de Mayence (également connu comme Wynfrid de Wessex),
né à Crediton dans le Devon vers 675
et mort (assassiné) le 5 juin 754 à Dokkum
(dans l'actuelle commune de Dongeradeel), en Frise (Pays-Bas)-
vénéré aussi et peut-être davantage par les catholiques allemands
qui le considèrent comme l'apôtre de leur pays,
était un moine bénédictin anglais.
C'est le pape Grégoire II qui changera son nom en l'ordonnant évêque,
avant de l'envoyer en mission en Germanie.
Il travailla d'abord en collaboration avec saint Willibrord, fête 7 novembre - né 658-739-
puis seul.
Comme il est beau de voir courir sur les montagnes le messager de la Bonne Nouvelle.
Ce texte du prophète Isaïe,
- Isaïe 52:
- « Is 52:6- C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom,
c'est pourquoi il saura, en ce jour-là, que c'est moi qui dis : " Me voici. "
Is 52:7- Qu'ils sont beaux, sur les montagnes,
les pieds du messager qui annonce la paix,
du messager de bonnes nouvelles qui annonce le salut,
qui dit à Sion : " Ton Dieu règne. "
Is 52:8- C'est la voix de tes guetteurs : ils élèvent la voix,
ensemble ils poussent des cris de joie,
car ils ont vu de leurs propres yeux Yahvé qui revient à Sion.
Is 52:9- Ensemble poussez des cris, des cris de joie,
ruines de Jérusalem!
car Yahvé a consolé son peuple, il a racheté Jérusalem.
Is 52:10- Yahvé a découvert son bras de sainteté
aux yeux de toutes les nations,
et tous les confins de la terre ont vu le salut de notre Dieu. »
La montagne peut évoquer aussi les difficultés que le missionnaire rencontra dans sa tâche,
mais elles ne le rebutèrent jamais.
résumé chronologique:
-v 707 ordonné prêtre ;
- 711, il partait avec quelques compagnons pour la Frise (Hollande).
-712 il se rendait à Rome.
Le Pape Grégoire II changea son nom en celui de Boniface
("celui qui a un destin favorable") et le lança
dans sa mission auprès des tribus germaniques,
en Thuringe
et en Hesse. -c'est là qu'il abattra l'arbre appelé Donar...
-722 le Pape le rappelait à Rome afin de l'ordonner évêque.
Revenu en pays de mission, il commença son évangélisation
par un acte assez spectaculaire en abattant, (en 723)
près de Fritzlar, le chêne vénéré par les païens, consacré au dieu Thor.
- Il s'agit des Frisons de la régions de Hesse -
Les Frisons s'attendaient à voir la foudre tombée sur eux,
mais ne l'ayant pas vu les foudroyer beaucoup se sont convertis...
-731 En réponse au compte rendu de son travail, le nouveau pape Grégoire III pape 731-741
lui envoya le "pallium", c'est-à-dire lui conféra la dignité d'archevêque.
-Il se tourna vers la Bavière où il installa éventuellement 4 évêques
à Salzbourg,
Freising,
Ratisbonne
et Passau;
-puis il retourna à Rome remettre au pape le bilan de son travail.
-Il s'adonnera bientôt à la réforme de l'Église franque.
-------------
Après avoir parcouru la Germanie en tous sens,
faisant de longs séjours entre autres
en Hesse, en Thuringe et en Bavière.
établissant partout des évêchés... Dans son âme,
il demeura, autant qu'il le put, un missionnaire itinérant,
et il n'acceptera de se fixer à Mayence qu'en 747.
À côté des évêchés il trouvait toujours les occasions de fonder des monastères.
Le plus célèbre, celui auquel Boniface donna son cœur
et où il devait reposer après sa mort, est celui co-fondé de Fulda,
qui demeure le haut lieu de l'Allemagne catholique.
L'apôtre de la Germanie
fut aussi le réorganisateur de l'Église franque,
qui était tombée dans une profonde décadence sous Charles Martel.
né v 688--741
Charles Martel (en latin : Carolus Martellus ;
en allemand : Karl Martell), né vers 688, à Andenne,
actuellement en Belgique, et mort le 22 octobre 741, à Quierzy,
est un homme d’État et chef militaire franc qui,
en tant que duc des Francs et maire du palais,
était de facto dirigeant de la Francie,
de 718 jusqu'à sa mort.
742-747- La restauration de l'Église franque, entreprise
en accord avec le pape et les rois Carloman et Pépin le Bref,
est esquissée dans une série de conciles (742-747),
qui rétablissent la discipline et obtiennent la restitution d'une partie des biens ecclésiastiques spoliés.
Boniface cherche à organiser l'épiscopat franc sur le modèle anglais
(il n'y en avait aucun véritablement),
autour d'un primat d'Austrasie et d'un primat de Neustrie.
En fait, son œuvre aboutit surtout à la reconstitution des provinces ecclésiastiques
et à la restauration de la juridiction archiépiscopale.
--------------------
-C'est en 744 qu'il avait confié l'initiative de la fondation du monastère de Fulda à son disciple Sturm -
- En 748, il devint archevêque de Mayence.
L'évangélisation des païens, Boniface continuait d'y penser malgré son âge.
Il retourna vers la Frise,
premier théâtre de ses missions.
Dans ses dernières instructions il écrivait :
"Je ne puis renoncer à ce voyage tant désiré.
Mon dernier jour approche. (Pressentait-il le danger encouru chez les Frisons
qui n'avaient pas aimé et n'avait pas oublié que lui et ses moines avaient abattu leur chêne sacré...)
Bientôt affranchi de la prison de ce corps, j'irai recueillir la récompense éternelle…"
-------
-------
Dès les débuts de ses missions, Boniface sut se faire aider.
Il fit venir tôt d'Angleterre des collaborateurs...
et des collaboratrices.
Telle Lioba, une moniale bénédictine, canonisée, elle aussi. -fête 28 septembre-
- Lioba de Tauberbischofsheim:
- Lioba de Tauberbischofsheim, née v700 (710) - 782
née dans le Wessex, en Angleterre
et décédée à Schornsheim (Hesse rhénane), en Allemagne
était une religieuse bénédictine d'origine anglo-saxonne,
missionnaire dans les pays germaniques.
..... Sainte Lioba (ou sainte Liobe), enfant d'une famille noble très croyante,
fut une disciple de Saint Boniface, mais aussi la nièce de saint Boniface.
Elle entra très tôt dans le monastère de Wimborne (Wimborne Minster), en Angleterre
( où moines et moniales bénédictins formaient une même communauté),
pour son éducation...
Lorsque son oncle la demanda en Allemagne elle se rendit avec Walburge en Germanie
( Sainte Walburge (° vers 710 – † 779) -fête 1er mai
est une sainte d'origine saxonne, fêtée le 1er mai ou le 25 février,
missionnaire anglaise, née vers 710 dans le royaume de Sussex,
alors soumis au Wessex, dans l'Angleterre actuelle.
Elle aurait passé la plus grande partie de sa vie à évangéliser les Germains du continent.)
à la demande de Boniface.
Elle l'aida en menant la vie contemplative.
Au cours des âges, les moines bénédictins ont accompli les tâches les plus diverses.
La mission directe en particulier. Mais aussi les fondations monastiques de Boniface
montrent que ce bénédictin missionnaire n'oubliait pas que
l'on contribue à «pêcher» les hommes en vivant dans le cloître.
Boniface n'eut pas seulement à évangéliser des païens.
Il lui fallut également travailler à la réévangélisation des chrétiens.
L'Évangile, déjà annoncé dans certaines régions,
n'avait pas pris suffisamment de racines.
Des pratiques païennes remplaçaient les pratiques chrétiennes ou s'y mêlaient.
Le clergé n'était pas toujours à la hauteur de sa tâche.
De pseudo-évêques ou des prêtres soi-disant inspirés entraînaient
les foules ignorantes en prêchant des doctrines hérétiques.
Boniface fit preuve d'une fidélité absolue envers le siège apostolique.
Plusieurs fois il alla à Rome rendre compte de sa mission au pape
et recevoir des directives.
Pêcheur d'hommes, il le sera jusqu'au bout.
Après un temps de retrait dans un monastère qu'il avait fondé (Fulda),
- mais dont la fondation avait été confiée
a son disciple Sturm
En 744, un de ses principaux disciples, Sturm, né 705- 779 fête 17 décembre-
fonda véritablement l'abbaye de Fulda, soutenu dans cette fondation par Boniface...
non loin du monastère de Fritzlar créé par Boniface.
Bien que Sturm en fût le fondateur, Boniface s'y impliqua beaucoup.
Le financement initial de l'abbaye fut assuré par Carloman,
né 751- 771
- Carloman demande à Boniface de réformer également l'Église franque:
- À la mort de Charles Martel, en 741,
Carloman , son fils aîné, qui a reçu en héritage l'Austrasie, la Souabe et la Thuringe,
demande à Boniface de réformer également l'Église franque.
Il le nomme métropolitain d'Austrasie (la région d'entre Meuse et Rhin).
Boniface convoque un concile en 742 puis en 743.
À cette occasion, le sort des biens d'Église octroyés par les Pippinides
à leurs clients est réglé par la reconnaissance d'un cens dérisoire à payer à l'Église
et l'engagement des bénéficiaires de servir le roi en contrepartie...
Les historiens voient dans cette disposition le premier exemple d'un engagement personnel
de type vassalique des propriétaires terriens
envers le roi et une amorce de la féodalité.
Devenu archevêque de Mayence,
Boniface a l'honneur de conférer l'onction royale
à Pépin le Bref, frère cadet de Carloman,
après que ce dernier se soit retiré au monastère du Mont Cassin.
- Une première onction... :
- Par cette onction, peut-être administrée par l'archevêque Boniface de Mayence,
-où les évêques de Gaule étaient présents co-sacrant avec l'archevêque-
(pour lui transmettre l'Esprit Saint...)
le roi des Francs est désormais investi par Dieu
d'une mission de protection de l'Église.
De plus, le droit divin lui confère une sacralité dont la traduction politique
est de 《 diriger les peuples que Dieu lui confie
selon le dogme catholique, au nom de l'Églisе 》...
...
-Le pape Étienne II sacrera de nouveau Pépin,
ainsi que ses fils Carloman et Charles,
ce qui légitime la future lignée carolingienne. -
Cependant, Boniface reprend son bâton de pasteur
pour poursuivre la conversion des redoutables Frisons.
Le vieil homme trouve la mort avec 52 compagnons le jour de la Pentecôte 754 (5 juin),
près de Dokkum, dans la Frise.
On a pu dire de Boniface que, sans son action civilisatrice auprès des Saxons et des Francs,
«Charlemagne n'eût pas été possible» (*)...
le fils de Charles Martel.
Le soutien des maires du palais et plus tard des premiers Pippinides et rois Carolingiens
entre pour une part importante
dans le succès de saint Boniface.
Il réussit néanmoins à trouver un équilibre entre leur aide
et celle de la papauté et des Agilolfinges de Bavière,
assurant ainsi une certaine indépendance à son action.
En 753,
Boniface quitte le monastère pour reprendre son œuvre missionnaire
d'évangélisation auprès des Frisons, en Frise.
Ces derniers, parmi les non convertis allaient se venger: était-ce dû de l'offense
faite au dieu Thor (ou Jupiter) et de Donar, leur arbre sacré...
-voir la vidéo-
Ceux-ci le massacrèrent avec 52 de ses compagnons, à Dukkum -
le jour de la Pentecôte 754- le 5 juin
(dans l'actuelle commune de Dongeradeel), en Frise (Pays-Bas)-
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=WsnbVeLswiAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''saint Boniface'' 4 occurrences à partir du ''5 juin'' / /////// etc. /
/NOTE: explorer aussi la ''table des matières'' pour d'autres saints et saintes /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
EXCEPTIONNELLEMENT accéder au PDF à gauche du site par l'indication ''télécharger le PDF''
https://google.cat/books?pg=PA9&vq=%C3%A9v%C3%A8ques&dq=editions:OXFORD555053390&id=i_t0ZQsfYe0C&output=html_text
''saint Boniface'' 115 occurrences / /////// etc. /
/NOTE: explorer aussi la ''table des matières'' pour d'autres matières /
---.
-déjà en PDF...
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2009/documents/hf_ben-xvi_aud_20090311.html
Saint Boniface nous encourage à accueillir la Parole de Dieu
''Boniface'' 15 occurrences / /////// etc. /---..
Méditation du chapelet avec des réflexion sur saint Boniface:
à voir sur youtube seulement:
à partir de 2'12'' pour la première réflexion
puis au début de chacun des cinqmystère glorieux du Rosaire:
https://youtu.be/InGYW6pls5c
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin-
6 juin
saint Norbert (commémoraison) -mise à jour-
né v 1080 près de Xanten, Cologne (Allemagne)- 1134 6 juin Magdebourg, Allemagne
-il est né au château de Gennep ((Genepe))
(en Rhénanie) ((alors duché de Clèves))
(Gennep est aujourd'hui en Pays-Bas)à 40 km de Xanten-
-fondateur de l'Ordre religieux Prémontrés;
-vénéré en particulier au monastère de Strahov, Prague;
-canonisé 28 juillet 1582 par le pape Grégoire XIII-
-lectures : Actes 4: 32-35; Luc 12: 35-40 -
-- --Vie de saint Norbert par un contemporain.
----.
---.
Tiré en partie du missel:
Norbert de Gennep naquit en Rhénanie vers 1085 dans une famille de haut lignage.
La ville de Xanten , située dans le duché de Clèves , fut le lieu de la naissance de Norbert.
Héribert son père , comte de Genepe ,
tenait un des premiers rangs parmi la noblesse d'Allemagne,
et était allié aux empereurs et aux princes de sa nation .
Hedervige sa mère n'était pas d'une extraction moins illustre ,
puisqu'elle tirait son origine de l'auguste maison de Lorraine, si féconde en héros chrétiens .
Tout en menant d'abord une vie mondaine il avait été fait chanoine de la collégiale de Xanten
où il remplissait une charge ecclésiastique près de l'empereur Henri V,
quand il se convertit au cours d'un orage où il frôla la mort (1115).
-voir page 9 et ss dans le livre référé... pour cet épisode:
faire l'occurrence ''cheval'' -1ère occurrence de 8-
Une vie nouvelle et de pénitence et d'apostolat s'ensuivît dès lors.
Après des études et avoir reçu le sacerdoce,
il se mit à prêcher aux prêtres de sa région qui vivaient sans grade pratique des vertus
pour les amener à vivre, eux aussi, selon l'Évangile...
Cela lui vaudrait des inimitiés à un tel point qu'il se résolut à l'Allemagne.
Parti sans but précis, il finit par se fixer dans une forêt près de Laon, à Prémontré (1120).
C'est là qu'il allait réaliser son idéal, en fondant une communauté de Chanoines réguliers
sous la règle de saint Augustin.
Il s'engagea à la régénération du clergé
par la vie commune,
la célébration de l'office divin
et l'évangélisation du peuple (Préface 1).
Au bout de six ans, Norbert fut élu évêque de Magdebourg.
Mêlé désormais aux grandes affaires de l'Église et de l'Empire,
il ne travailla que davantage à cette réforme qui était, depuis Grégoire VII,
l'objectif de toutes les forces vives de la chrétienté,
puisant courage dans l'Eucharistie
et dans son amour tout particulier envers la Vierge Marie.
...
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=8ldYzgEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' aller directement à la 35e occurrence / naissance de Norbert : pape 5 /
/''Xanten'' 1 occurrence / ''Magdebourg'' 46 occurrences /''Henri V'' 8 occurrences /
/''Prémontré'' 68 occurrences / ''chanoine'' 29 occurrences / ''eucharistie'' 3 occurrences /
/''Vierge Marie'' 1 occurrence / ''Marie'' 29 occurrences /''Vierge'' 7 occurrences /
/''hérésie'' ou ''hérésiarque'' 9 occurrences /''hérétique'' 6 occurrences / ///////////// etc. /
---.
-lien concernant:
''Saint Norbert le saint de l'Eucharistie''
https://fr.zenit.org/2021/06/07/s-norbert-apotre-de-leucharistie-traduction-complete/
---.
-
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-06/pape-francois-lettre-900-ordre-premontres-saint-norbert.html
----.
-imprimerie ancienne:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=AUdMAAAAcAAJ&pg=PA163&lpg=PA163&dq=tanchelmisme&source=bl&ots=Kqn2ZFSs46&sig=ACfU3U2zf7ep1_YX1tza_adASDdLmihnXQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjLvd-h17D_AhViF1kFHf1pDbUQ6AF6BAghEAM#v=onepage&q=tanchelmisme&f=false
''Norbert'' 1207 occurrences / ////////etc. /
----.
À suivre
6 juin
saint Norbert (commémoraison) -mise à jour-
né v 1080 près de Xanten, Cologne (Allemagne)- 1134 6 juin Magdebourg, Allemagne
-il est né au château de Gennep ((Genepe))
(en Rhénanie) ((alors duché de Clèves))
(Gennep est aujourd'hui en Pays-Bas)à 40 km de Xanten-
-fondateur de l'Ordre religieux Prémontrés;
-vénéré en particulier au monastère de Strahov, Prague;
-canonisé 28 juillet 1582 par le pape Grégoire XIII-
-lectures : Actes 4: 32-35; Luc 12: 35-40 -
-- --Vie de saint Norbert par un contemporain.
----.
- Vie de saint Norbert par un contemporain:
-intro : Norbert fut d'abord chanoine de Xanten (Rhénanie),
puis il voulut adopter une vie plus évangélique avec quelques compagnons.
Ils se fixèrent en France près de Laon à Prémontré,
où Norbert fonda une communauté de Chanoines réguliers (1120).
Peu après il devait être nommé archevêque de Magdebourg
et il travailla à la réforme de l'Église en Allemagne.
« Norbert est compté à juste titre parmi ceux qui se sont dévoués
avec le plus d'efficacité à la réforme grégorienne.
En effet, il est le premier qui a voulu instituer un clergé
qui serait consacré à la vie authentiquement évangélique et apostolique,
qui serait chaste et pauvre,
qui recevrait, ''tout à la fois le vêtement et la parure de l'homme nouveau:
le vêtement avec l'habit religieux, la parure avec la dignité sacerdotale'';
un clergé qui voudrait ''suivre les saintes Écritures et avoir le Christ pour guide'''.
Norbert recommandait trois choses à ce clergé:
''la pureté à l'égard de l'autel et du service divin;
la correction, au chapitre, des excès et des négligences;
le soin des pauvres et l'hospitalité''.
Mais aux prêtres, qui tenaient dans le monastère la place des Apôtres,
il adjoignit, comme dans l'Église primitive, une foule de fidèles, laïques et femmes;
c'est au point que, disait-on généralement, depuis l'époque des Apôtres,
aucun fondateur n'a conquis au Christ en si peu de temps
un si grand nombre d'imitateurs de la vie parfaite.
Devenu archevêque de Magdebourg,
il appela ses confrères pour qu'ils amènent à la foi la région des Wendes .
Il s'efforça d'amener à la réforme le clergé de son diocèse,
en dépit de l'agitation et des troubles populaires.
Enfin il consacra ses principaux efforts à préserver et à développer
la bonne harmonie entre le Siège Apostolique et l'Empire,
tout en sauvegardant la liberté des élections ecclésiastiques.
Si bien que le pape Innocent Il lui écrivit:
''Le Siège Apostolique te remercie de tout cœur, comme son fils si dévoué'',
et que l'empereur le fit archichancelier de l'Empire.
En tout cela, il montra une foi intrépide:
''Norbert se distingue par la foi, disait-on, comme Bernard de Clairvaux par la charité.''
Son commerce était plein de charme:
''il se montrait grand avec les grands, modeste avec les petits, aimable pour tous.''
Enfin, il avait une éloquence supérieure
''sa parole était enflammée, brûlant les vices, stimulant les vertus,
enrichissant de sa sagesse les âmes bien disposées.''
Contemplateur des mystères divins,
il les méditait assidûment et les répandit hardiment. »
---.
Tiré en partie du missel:
Norbert de Gennep naquit en Rhénanie vers 1085 dans une famille de haut lignage.
La ville de Xanten , située dans le duché de Clèves , fut le lieu de la naissance de Norbert.
Héribert son père , comte de Genepe ,
tenait un des premiers rangs parmi la noblesse d'Allemagne,
et était allié aux empereurs et aux princes de sa nation .
Hedervige sa mère n'était pas d'une extraction moins illustre ,
puisqu'elle tirait son origine de l'auguste maison de Lorraine, si féconde en héros chrétiens .
Tout en menant d'abord une vie mondaine il avait été fait chanoine de la collégiale de Xanten
où il remplissait une charge ecclésiastique près de l'empereur Henri V,
quand il se convertit au cours d'un orage où il frôla la mort (1115).
-voir page 9 et ss dans le livre référé... pour cet épisode:
faire l'occurrence ''cheval'' -1ère occurrence de 8-
Une vie nouvelle et de pénitence et d'apostolat s'ensuivît dès lors.
Après des études et avoir reçu le sacerdoce,
il se mit à prêcher aux prêtres de sa région qui vivaient sans grade pratique des vertus
pour les amener à vivre, eux aussi, selon l'Évangile...
Cela lui vaudrait des inimitiés à un tel point qu'il se résolut à l'Allemagne.
Parti sans but précis, il finit par se fixer dans une forêt près de Laon, à Prémontré (1120).
C'est là qu'il allait réaliser son idéal, en fondant une communauté de Chanoines réguliers
sous la règle de saint Augustin.
Il s'engagea à la régénération du clergé
par la vie commune,
la célébration de l'office divin
et l'évangélisation du peuple (Préface 1).
Au bout de six ans, Norbert fut élu évêque de Magdebourg.
Mêlé désormais aux grandes affaires de l'Église et de l'Empire,
il ne travailla que davantage à cette réforme qui était, depuis Grégoire VII,
l'objectif de toutes les forces vives de la chrétienté,
puisant courage dans l'Eucharistie
et dans son amour tout particulier envers la Vierge Marie.
...
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=8ldYzgEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' aller directement à la 35e occurrence / naissance de Norbert : pape 5 /
/''Xanten'' 1 occurrence / ''Magdebourg'' 46 occurrences /''Henri V'' 8 occurrences /
/''Prémontré'' 68 occurrences / ''chanoine'' 29 occurrences / ''eucharistie'' 3 occurrences /
/''Vierge Marie'' 1 occurrence / ''Marie'' 29 occurrences /''Vierge'' 7 occurrences /
/''hérésie'' ou ''hérésiarque'' 9 occurrences /''hérétique'' 6 occurrences / ///////////// etc. /
---.
-lien concernant:
''Saint Norbert le saint de l'Eucharistie''
https://fr.zenit.org/2021/06/07/s-norbert-apotre-de-leucharistie-traduction-complete/
---.
-
https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-06/pape-francois-lettre-900-ordre-premontres-saint-norbert.html
----.
-imprimerie ancienne:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=AUdMAAAAcAAJ&pg=PA163&lpg=PA163&dq=tanchelmisme&source=bl&ots=Kqn2ZFSs46&sig=ACfU3U2zf7ep1_YX1tza_adASDdLmihnXQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjLvd-h17D_AhViF1kFHf1pDbUQ6AF6BAghEAM#v=onepage&q=tanchelmisme&f=false
''Norbert'' 1207 occurrences / ////////etc. /
----.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin-
8 juin
saint Médard de Noyon ( ) - -
né v 436 Salency, Gaule Belgique, Empire romain d'Occident- 545 8 juin Noyon, royaume des Francs
-vénéré plus spécialement à l'abbaye Saint-Médard de Soissons
---.
Certains connaissent le dicton populaire ''s'il pleut à la Saint-Médard,
il pleut quarante jours plus tard''.
Mais on doit rappeler en ce jour tout indiqué, puisque l'Église le fête,
l'importance qu'il a eut sur temps...
Il vécut au 6e siècle au temps du roi Clotaire, époux de sainte Radegonde
(née 521- 587 fêtée le 12 août)-.
Futur évêque de Noyon
il était né dans une famille franque, en Vermandois.
Dans les rares documents que nous possédons sur lui,
on fait beaucoup mention de sa grande charité.
Bien avant d'entrer dans les ordres, il avait l'habitude de donner aux nécessiteux,
non seulement son superflu, mais également son nécessaire.
C'est ainsi qu'il lui arrivait de partager sa nourriture en nourrir d'autres.
Il devint prêtre en 503, et il exerça toujours cette sa charité en lien avec sa prédication évangélique.
Il fit aussi des miracles.
Le plus grand, peut-être, même s'il n'est pas le plus spectaculaire,
fut de faire rendre aux soldats du roi Clotaire le butin qu'ils avaient pris dans sa région.
Il fut nommé évêque, (peut-être consacré à cette charge en 616) par saint Remi de Reims.
Il travailla à éloigner les restes de paganisme dans son diocèse.
Sa renommée de sainteté, dévoué aux fidèles et au peuple, ne fit que croître.
Son nom parvint à la cour de Clotaire.
Ce roi baptisé mais aux mœurs encore barbares,
avait pour épouse Radegonde, qui fut canonisée...
Cette reine aspirait à la vie religieuse.
Clotaire ayant fait assassiner son frère, poursuivre la vie commune devint impossible à Radegonde.
Profitant des remords passagers du roi,
elle s'éloigna de la cour et demanda à Médard de la consacrer à Dieu.
L'évêque hésita, mais elle réussit à le convaincre :
elle se présenta à lui, non avec ses vêtements royaux,
mais déjà revêtue de l'habit religieux.
Troublé par cet acte symbolique, Médard accepta.
Radegonde devint religieuse.
Clotaire regretta son épouse.
Cependant il ne semble pas avoir inquiété Médard.
Saint Médard mourut peu de temps après, vers 560.
Il fut très populaire au Moyen Age.
Un monastère fut élevé sur son tombeau :
l'abbaye Saint-Médard de Soissons,
qui deviendra puissante et influente.
Saint Médard est également inscrit au calendrier liturgique orthodoxe ce même jour.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=brJfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Médard'' 101 occurrences / ''Clotaire'' 6 occurrences / ''Noyon'' 30 occurrences /''Vermand'' 4 occurrences /
/''miracle'' 5 occurrences /''abbaye'' 12 occurrences / //////////////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.fr/books?id=CoCIQgrY2kcC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Médard'' 60 occurrences /''Clotaire'' 12 occurrences / ''Radegonde'' 3 occurrences /
/''Noyon'' 578 occurrences /''Vermand'' 101 occurrences /''miracle'' 2 occurrences /
/''saint Remi'' 5 occurrences /''abbaye'' 128 occurrences / ///////////////////// etc. /
---.
Clotaire, ancêtre des rois de France:
----.
À suivre
8 juin
saint Médard de Noyon ( ) - -
né v 436 Salency, Gaule Belgique, Empire romain d'Occident- 545 8 juin Noyon, royaume des Francs
-vénéré plus spécialement à l'abbaye Saint-Médard de Soissons
---.
Certains connaissent le dicton populaire ''s'il pleut à la Saint-Médard,
il pleut quarante jours plus tard''.
Mais on doit rappeler en ce jour tout indiqué, puisque l'Église le fête,
l'importance qu'il a eut sur temps...
Il vécut au 6e siècle au temps du roi Clotaire, époux de sainte Radegonde
(née 521- 587 fêtée le 12 août)-.
Futur évêque de Noyon
il était né dans une famille franque, en Vermandois.
Dans les rares documents que nous possédons sur lui,
on fait beaucoup mention de sa grande charité.
Bien avant d'entrer dans les ordres, il avait l'habitude de donner aux nécessiteux,
non seulement son superflu, mais également son nécessaire.
C'est ainsi qu'il lui arrivait de partager sa nourriture en nourrir d'autres.
Il devint prêtre en 503, et il exerça toujours cette sa charité en lien avec sa prédication évangélique.
Il fit aussi des miracles.
Le plus grand, peut-être, même s'il n'est pas le plus spectaculaire,
fut de faire rendre aux soldats du roi Clotaire le butin qu'ils avaient pris dans sa région.
Il fut nommé évêque, (peut-être consacré à cette charge en 616) par saint Remi de Reims.
Il travailla à éloigner les restes de paganisme dans son diocèse.
Sa renommée de sainteté, dévoué aux fidèles et au peuple, ne fit que croître.
Son nom parvint à la cour de Clotaire.
Ce roi baptisé mais aux mœurs encore barbares,
avait pour épouse Radegonde, qui fut canonisée...
Cette reine aspirait à la vie religieuse.
Clotaire ayant fait assassiner son frère, poursuivre la vie commune devint impossible à Radegonde.
Profitant des remords passagers du roi,
elle s'éloigna de la cour et demanda à Médard de la consacrer à Dieu.
L'évêque hésita, mais elle réussit à le convaincre :
elle se présenta à lui, non avec ses vêtements royaux,
mais déjà revêtue de l'habit religieux.
Troublé par cet acte symbolique, Médard accepta.
Radegonde devint religieuse.
Clotaire regretta son épouse.
Cependant il ne semble pas avoir inquiété Médard.
Saint Médard mourut peu de temps après, vers 560.
Il fut très populaire au Moyen Age.
Un monastère fut élevé sur son tombeau :
l'abbaye Saint-Médard de Soissons,
qui deviendra puissante et influente.
Saint Médard est également inscrit au calendrier liturgique orthodoxe ce même jour.
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=brJfAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Médard'' 101 occurrences / ''Clotaire'' 6 occurrences / ''Noyon'' 30 occurrences /''Vermand'' 4 occurrences /
/''miracle'' 5 occurrences /''abbaye'' 12 occurrences / //////////////////// etc. /
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.fr/books?id=CoCIQgrY2kcC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Médard'' 60 occurrences /''Clotaire'' 12 occurrences / ''Radegonde'' 3 occurrences /
/''Noyon'' 578 occurrences /''Vermand'' 101 occurrences /''miracle'' 2 occurrences /
/''saint Remi'' 5 occurrences /''abbaye'' 128 occurrences / ///////////////////// etc. /
---.
Clotaire, ancêtre des rois de France:
----.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin-
8 juin
saint Jacques Berthieu ()
né 1838 27 juin en Auvergne, France - 1896 8 juin à Madagascar
-lectures: - -
-- - -
------------
Le 12 octobre 2012 le pape Benoît XVI canonisait 7 bienheureux
dont parmi eux, le même jour:
Kateri Tekakwitha née 1656-1680 fête 17 avril;
et le jésuite Jacques Berthieux.
Les autres:
-Pedro Calungsod, catéchiste martyr philippin
né 1654-1672 (âgé de 17 ans) fête 2 avril;
béatifié 5 mars 2000 par le pape Jean-Paul II-
-Giovanni Battista Piamarta né 1841-1913 fête 25 avril;
béatifié 1997 par le pape Jean-Paul II-
-Maria Carmen Sallés y Barangueras née 1848- 1911 fête 6 décembre;
béatifiée 1998 par le pape Jean-Paul II-
-Marianne Cope née 1838- 1918 fête 9 août;
béatifiée 2005 par le pape Benoît XVI-
-Anna Schäffer née 1882- 1925 fête 5 octobre;
béatifiée 199 par le pape Jean-Paul II-
----------------
Très courte biographie pour l'instant:
Notre saint fêté aujourd'hui, est né à Saint-Flour en Auvergne.
Il a été missionnaire à Madagascar dont il est
le premier martyr et le premier saint de Madagascar et de l'Océan Indien.
Condamné à mort il fut exécuté à Ambiatibe au Madagascar.
-il a été béatifié en octobre 1965 par Paul VI.
-canonisé à l'occasion de la journée mondiale des missions.
À Ambiatibe à Madagascar, en 1896, le bienheureux Jacques Berthieu,
prêtre de la Compagnie de Jésus est mort martyr, fusillé.
Jacques Berthieu, né le 27 novembre 1838 à Polminhac,
en France dans le Cantal (diocèse de Saint-Flour) et mort (fusillé) le 8 juin 1896 à Ambiatibe (Madagascar).
Prêtre jésuite français, missionnaire à Madagascar a été fusillé pour la foi chrétienne
lors de la rébellion Menalamba de 1896,
devenant ainsi le premier bienheureux canonisé et martyr malgache.
Concernant la rébellion Menalamba:
Ce mouvement menalamba est un mouvement révolutionnaire politique
insurrectionnel commencé en Imerina, centre-nord à Madagascar.
Cette insurrection était pour s'opposer opposition à la colonisation française
et à la classe politique merina convertie au protestantisme.
Le mouvement est déclenché à la fin 1895,
peu après la prise de Tananarive mais se heurte
à la répression commandée par le général Gallieni.
( L'insurrection à Madagascar - Jean Fremigacci -
- Marianne et « La vérité sur la grande révolte de Madagascar »)
En temps de paix comme en temps de guerre,
il se dépensa sans compter pour l'Évangile,
fut expulsé trois fois des missions,
et finalement, battu de coups de pied en haine de la foi
et plusieurs fois incité vainement apostasier, il fut fusillé.
«En somme, la mission progresse, - écrivait-il à son frère le 7 avril 1882, -
-bien que les fruits ne soient encore qu'en espérance
en bien des endroits et peu visibles en d'autres.
Mais que nous importe, pourvu que nous soyons de bons semeurs:
Dieu fera pousser en son temps»
PAROLES DU SAINT-PÈRE PAUL VI lors de sa béatification
Dimanche 17 octobre 1965
cf:
https://www.vatican.va/content/paul-vi/fr/speeches/1965/documents/hf_p-vi_spe_19651017_berthieu.html
Homélie de Benoît XVI vers 1'00'':
----.
À suivre.
8 juin
saint Jacques Berthieu ()
né 1838 27 juin en Auvergne, France - 1896 8 juin à Madagascar
-lectures: - -
-
------------
Le 12 octobre 2012 le pape Benoît XVI canonisait 7 bienheureux
dont parmi eux, le même jour:
Kateri Tekakwitha née 1656-1680 fête 17 avril;
et le jésuite Jacques Berthieux.
Les autres:
-Pedro Calungsod, catéchiste martyr philippin
né 1654-1672 (âgé de 17 ans) fête 2 avril;
béatifié 5 mars 2000 par le pape Jean-Paul II-
-Giovanni Battista Piamarta né 1841-1913 fête 25 avril;
béatifié 1997 par le pape Jean-Paul II-
-Maria Carmen Sallés y Barangueras née 1848- 1911 fête 6 décembre;
béatifiée 1998 par le pape Jean-Paul II-
-Marianne Cope née 1838- 1918 fête 9 août;
béatifiée 2005 par le pape Benoît XVI-
-Anna Schäffer née 1882- 1925 fête 5 octobre;
béatifiée 199 par le pape Jean-Paul II-
----------------
Très courte biographie pour l'instant:
Notre saint fêté aujourd'hui, est né à Saint-Flour en Auvergne.
Il a été missionnaire à Madagascar dont il est
le premier martyr et le premier saint de Madagascar et de l'Océan Indien.
Condamné à mort il fut exécuté à Ambiatibe au Madagascar.
-il a été béatifié en octobre 1965 par Paul VI.
-canonisé à l'occasion de la journée mondiale des missions.
À Ambiatibe à Madagascar, en 1896, le bienheureux Jacques Berthieu,
prêtre de la Compagnie de Jésus est mort martyr, fusillé.
Jacques Berthieu, né le 27 novembre 1838 à Polminhac,
en France dans le Cantal (diocèse de Saint-Flour) et mort (fusillé) le 8 juin 1896 à Ambiatibe (Madagascar).
Prêtre jésuite français, missionnaire à Madagascar a été fusillé pour la foi chrétienne
lors de la rébellion Menalamba de 1896,
devenant ainsi le premier bienheureux canonisé et martyr malgache.
Concernant la rébellion Menalamba:
Ce mouvement menalamba est un mouvement révolutionnaire politique
insurrectionnel commencé en Imerina, centre-nord à Madagascar.
Cette insurrection était pour s'opposer opposition à la colonisation française
et à la classe politique merina convertie au protestantisme.
Le mouvement est déclenché à la fin 1895,
peu après la prise de Tananarive mais se heurte
à la répression commandée par le général Gallieni.
( L'insurrection à Madagascar - Jean Fremigacci -
- Marianne et « La vérité sur la grande révolte de Madagascar »)
En temps de paix comme en temps de guerre,
il se dépensa sans compter pour l'Évangile,
fut expulsé trois fois des missions,
et finalement, battu de coups de pied en haine de la foi
et plusieurs fois incité vainement apostasier, il fut fusillé.
«En somme, la mission progresse, - écrivait-il à son frère le 7 avril 1882, -
-bien que les fruits ne soient encore qu'en espérance
en bien des endroits et peu visibles en d'autres.
Mais que nous importe, pourvu que nous soyons de bons semeurs:
Dieu fera pousser en son temps»
PAROLES DU SAINT-PÈRE PAUL VI lors de sa béatification
Dimanche 17 octobre 1965
cf:
https://www.vatican.va/content/paul-vi/fr/speeches/1965/documents/hf_p-vi_spe_19651017_berthieu.html
Homélie de Benoît XVI vers 1'00'':
----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de juin-
9 juin
saint Éphrem de Nisibe (commémoraison) -mise à jour-
né 306 Nisibe, Mésopotamie- 373 Édesse (diocèse d'Orient) aujourd'hui en Turquie ¸Sanliurfa
docteur de l'Église
-lectures : Colossiens 3: 12-17; Jean 19: 25-27 -
-- --Homélie de saint Éphrem.
----.
--Éphrem naquit en 306 à Nisibe, ville de Mésopotamie (Syrie) dans l'empire romain,
à la frontière Turquo-syrienne...
SAINT EPHREM naquit à Nisibe , ville située dans cette partie de la Mésopotamie que l'on comprenait
sous le nom de Syrie , au-delà de l'Euphrate. La date de sa naissance n'est pas recueillie ;
on peut la placer toutefois entre le règne de Dioclétien et du grand Constantin.
Ses parents vivaient du négoce et du travail de leurs mains ,
et la famille comptait parmi ses ancêtres un grand nombre de martyrs ,
dont son père et sa mère avaient eux-mêmes confessé
le nom de Jésus-Christ avec courage et fidélité .
Il reçut en naissant le nom d'Ephraim ou Ephrem , qui signifie croissant et abondant en fruits ,
et qui lui fut donné pour conserver la mémoire d'une vision mystérieuse
que ses parents avaient eue peu de temps avant qu'il ne vît le jour.
Une vigne chargée de raisins leur parut sortir de la langue de cet enfant ,
puis croître et s'étendre de telle sorte qu'elle remplit bientôt toute la terre ,
et servit de nourriture et d'ombrage à tous les oiseaux du ciel .
Symbole frappant de l'éloquence douce et forte par laquelle
le saint devait un jour nourrir et féconder le monde entier. -voir pages 1 et ss au livre référé-
Jeune dévôt, il fut recueilli par l'évêque de Nisibe qui assura sa formation intellectuelle et spirituelle.
C'est l'évêque Jacques qui le recueillit:
Retiré au désert, pour y mener la vie monastique, alors que
les guerres entre les Romains et les Perses
étaient sources de grandes épreuves pour les populations rendues misérables,
en particulier l'épreuve de la famine,
pendant lesquelles Éphrem eut l'occasion de secourir par sa très grande charité.
Ordonné diacre (il le restera toute sa vie, refusant le sacerdoce par humilité),
il encouragea les chrétiens en cette période où l'Église
était affrontée à la fois aux païens et aux hérétiques.
Lorsque la ville de Nisibe tomba aux mains des Perses,
il alla s'installer à Édesse.
C'est en ce lieu qu'il composa les ouvrages qui contribuèrent à sa célébrité
et qui l'élèveront, le moment venu, au rang de docteur de l'Église.
Il commenta presque toute la Bible
et écrivit des ouvrages théologiques où
il aborda les principaux articles de notre Credo,
le péché originel,
la Personne du Christ,
l'Église,
l'Eucharistie.
Nous avons aussi de lui des homélies.
Elles ont la particularité d'avoir été composées en vers.
Car Éphrem fut aussi un poète, et ces textes, auxquels s'ajouteront des hymnes,
l'ont fait surnommer « la lyre du Saint Esprit ».
visionner cette première vidéo
https://mbasic.facebook.com/watch/?v=620023185633989&_rdr
C'est cette disposition, qui nous donne
comme première lecture, le texte où Paul demande
à ses correspondants de faire monter vers le ciel des hymnes,
des cantiques, des psaumes :
de chanter ainsi à Dieu leur reconnaissance.
Colossiens 3:
«12- Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés,
revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance,
d'humilité, de douceur, de patience ;
13- supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement,
si l'un a contre l'autre quelque sujet de plainte ;
le Seigneur vous a pardonné, faites de même à votre tour.
14- Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !»
La première partie de ce passage, où l'Apôtre exhorte à la charité fraternelle,
est également bien adaptée :
Éphrem fut toujours le diacre ( ce mot signifie serviteur) de ses frères.
Quant à l'Évangile, il rappelle sa grande dévotion pour la Vierge Marie.
« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie.
Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi,
je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils :
aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut.
Ô Vous qui êtes compatissante,
ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde,
ayez pitié de moi. Ainsi soit-il. »
Éphrem a chanté Marie dans ses œuvres poétiques.
vénérée tout comme saint Jean, au pied de la croix,
qui avait reçu Marie et l'avait prise avec lui,
saint Éphrem accueillit, avec tendresse, dans sa vie,
celle en qui il voyait déjà, bien avant la définition du dogme de l'Immaculée conception,
«la femme en qui il n'existe aucune souillure».
...
Il est fêté le 28 janvier dans l'Église orthodoxe.
---.
---.
Quelques hymnes et écrits de saint Éphrem:
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/q0.htm#d
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=eIti_NC8c0gC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique des matières'' occurrence - précédée de la table des chapitre page 321 et ss /
/''Nisibe'' 2 occurrences / ''Vierge Marie'' 1 occurrence /''Marie'' 12 occurrences /''Mère de Dieu'' 2 occurrences /
/''Vierge'' 17 occurrences /''hérésie'' 25 occurrences /''hérésiarque'' 1 occurrence /''hérétique'' 27 occurrences /
/''dogme'' 6 occurrences /''concile'' 5 occurrences / /////////// etc. /
---.
À suivre
9 juin
saint Éphrem de Nisibe (commémoraison) -mise à jour-
né 306 Nisibe, Mésopotamie- 373 Édesse (diocèse d'Orient) aujourd'hui en Turquie ¸Sanliurfa
docteur de l'Église
-lectures : Colossiens 3: 12-17; Jean 19: 25-27 -
-- --Homélie de saint Éphrem.
----.
- Homélie de saint Éphrem:
-intro :
« Chasse les ténèbres nocturnes de notre esprit, Seigneur,
par la lumière diurne de ta connaissance,
pour que notre esprit ainsi éclairé te serve par son renouvellement dans la pureté.
Lorsque le soleil entreprend sa course, les mortels commencent leur travail;
fais de nos esprits, Seigneur, une belle demeure
pour ce jour qui ne connaît pas de déclin.
Accorde-nous de voir en nous-mêmes la vie apportée par la résurrection,
et que rien ne détourne nos esprits de tes beautés.
Imprime en nous, Seigneur, la trace de ce jour, qui ne dépend pas du mouvement
et de la course du soleil, en nous donnant de te rechercher assidûment.
Par tes sacrements puissions-nous t'embrasser chaque jour en te recevant dans notre corps.
Rends-nous capables d'expérimenter en nous-mêmes la résurrection que nous espérons.
Nous avons caché ce trésor dans notre corps avec la grâce du baptême;
que ce trésor s'enrichisse encore à la table de tes sacrements.
Donne-nous la joie de ta grâce.
Nous recevons ton mémorial dans ton banquet spirituel;
puissions-nous le posséder effectivement lors du renouvellement futur.
Puissions-nous comprendre à quelle beauté nous sommes appelés,
en découvrant cette beauté spirituelle que ta volonté immortelle
fait éclore au sein de la mortalité elle-même.
Ton crucifiement, ô notre Sauveur, a mis fin à ta vie corporelle;
accorde-nous de crucifier notre esprit pour préfigurer la vie de l'Esprit.
Que ta résurrection, ô Jésus, confère sa grandeur à notre homme spirituel;
que la contemplation de tes sacrements soit le miroir dans lequel nous le connaîtrons.
Ton plan divin, ô notre Sauveur, préfigure le monde de l'Esprit;
accorde-nous de le parcourir comme il convient à l'homme spirituel.
Ne prive pas notre âme, Seigneur, de ta manifestation spirituelle
et n'éloigne pas de nos membres la chaleur de ton amour.
La mortalité qui se cache dans notre corps répand en nous la corruption;
que l'épanchement de ton amour spirituel
purifie notre cœur des effets de cette condition mortelle.
Accorde-nous, Seigneur, de nous hâter vers notre cité
et de la contempler pour en prendre possession,
comme Moïse du sommet de la montagne. »
--Éphrem naquit en 306 à Nisibe, ville de Mésopotamie (Syrie) dans l'empire romain,
à la frontière Turquo-syrienne...
- voir sur la carte:
Lieux de naissance et de décès (Sanliurfa c'est Édesse):
https://www.google.ca/maps/dir/%C5%9Eanl%C4%B1urfa,+Turquie/Nusaybin,+Mardin,+Turquie/@36.1122229,37.3032615,5.88z/data=!4m14!4m13!1m5!1m1!1s0x153471ebdc619091:0x8e788516b709466c!2m2!1d38.7955149!2d37.1674039!1m5!1m1!1s0x400a0fd73be6e3cb:0xc5ee4463c0aa8867!2m2!1d41.213997!2d37.0696439!3e0?entry=ttu
SAINT EPHREM naquit à Nisibe , ville située dans cette partie de la Mésopotamie que l'on comprenait
sous le nom de Syrie , au-delà de l'Euphrate. La date de sa naissance n'est pas recueillie ;
on peut la placer toutefois entre le règne de Dioclétien et du grand Constantin.
Ses parents vivaient du négoce et du travail de leurs mains ,
et la famille comptait parmi ses ancêtres un grand nombre de martyrs ,
dont son père et sa mère avaient eux-mêmes confessé
le nom de Jésus-Christ avec courage et fidélité .
Il reçut en naissant le nom d'Ephraim ou Ephrem , qui signifie croissant et abondant en fruits ,
et qui lui fut donné pour conserver la mémoire d'une vision mystérieuse
que ses parents avaient eue peu de temps avant qu'il ne vît le jour.
Une vigne chargée de raisins leur parut sortir de la langue de cet enfant ,
puis croître et s'étendre de telle sorte qu'elle remplit bientôt toute la terre ,
et servit de nourriture et d'ombrage à tous les oiseaux du ciel .
Symbole frappant de l'éloquence douce et forte par laquelle
le saint devait un jour nourrir et féconder le monde entier. -voir pages 1 et ss au livre référé-
Jeune dévôt, il fut recueilli par l'évêque de Nisibe qui assura sa formation intellectuelle et spirituelle.
C'est l'évêque Jacques qui le recueillit:
- saint Jacques de Nisibe:
Jacques est né à Nisibe, -[size=10]né 338 dans sa ville natale; fête 12 mai- [/size]
Jacques de Nisibe (Nusaybin) ville du sud-est de la Turquie
située dans la province de Mardin,
à la frontière syro-turque aux abords de Qamishli.
Cette ville se trouve aux confins des empires romain et perse;
elle est passée plusieurs fois de l'une à l'autre domination,
appartenant aujourd'hui au sud-est de la Turquie.
Jacques s'était retiré dans le désert comme ermite
avant que la communauté chrétienne de sa ville
ne le place comme évêque vers 308.
L'Empire romain connaît à cette époque une période de répression
contre les chrétiens qui se termina par la promulgation
de l'empereur Galère d'un édit de tolérance en 311.
C'est en sa qualité d'évêque qu'il assistera au concile de Nicée en 325,
puis se signalera par son opposition à l'arianisme
dans les controverses sur la divinité de Jésus-Christ.
Il est à l'origine de l'École théologique de Nisibe,
où il place saint Éphrem le Syrien lorsqu'il l'admit.
Éphrem en deviendra le plus célèbre représentant.
Éphrem attesta par la suite que saint Jacques de Nisibe s'illustra
''par ses prières'' lors du premier siège de Nisibe
par le roi des Perses Shapur II, en 337.
Saint Jacques mourut pendant ce siège le 15 juillet 337.
Retiré au désert, pour y mener la vie monastique, alors que
les guerres entre les Romains et les Perses
étaient sources de grandes épreuves pour les populations rendues misérables,
en particulier l'épreuve de la famine,
pendant lesquelles Éphrem eut l'occasion de secourir par sa très grande charité.
Ordonné diacre (il le restera toute sa vie, refusant le sacerdoce par humilité),
il encouragea les chrétiens en cette période où l'Église
était affrontée à la fois aux païens et aux hérétiques.
Lorsque la ville de Nisibe tomba aux mains des Perses,
il alla s'installer à Édesse.
C'est en ce lieu qu'il composa les ouvrages qui contribuèrent à sa célébrité
et qui l'élèveront, le moment venu, au rang de docteur de l'Église.
Il commenta presque toute la Bible
et écrivit des ouvrages théologiques où
il aborda les principaux articles de notre Credo,
le péché originel,
la Personne du Christ,
l'Église,
l'Eucharistie.
Nous avons aussi de lui des homélies.
Elles ont la particularité d'avoir été composées en vers.
Car Éphrem fut aussi un poète, et ces textes, auxquels s'ajouteront des hymnes,
l'ont fait surnommer « la lyre du Saint Esprit ».
visionner cette première vidéo
https://mbasic.facebook.com/watch/?v=620023185633989&_rdr
C'est cette disposition, qui nous donne
comme première lecture, le texte où Paul demande
à ses correspondants de faire monter vers le ciel des hymnes,
des cantiques, des psaumes :
de chanter ainsi à Dieu leur reconnaissance.
Colossiens 3:
«12- Vous donc, les élus de Dieu, ses saints et ses bien-aimés,
revêtez des sentiments de tendre compassion, de bienveillance,
d'humilité, de douceur, de patience ;
13- supportez-vous les uns les autres et pardonnez-vous mutuellement,
si l'un a contre l'autre quelque sujet de plainte ;
le Seigneur vous a pardonné, faites de même à votre tour.
14- Et puis, par-dessus tout, la charité, en laquelle se noue la perfection.
15- Avec cela, que la paix du Christ règne dans vos cœurs :
tel est bien le terme de l'appel qui vous a rassemblés en un même Corps.
Enfin vivez dans l'action de grâces !
16- Que la Parole du Christ réside chez vous en abondance :
instruisez-vous en toute sagesse par des admonitions réciproques.
Chantez à Dieu de tout votre cœur avec reconnaissance,
par des psaumes, des hymnes et des cantiques inspirés.
17- Et quoi que vous puissiez dire ou faire,
que ce soit toujours au nom du Seigneur Jésus,
rendant par lui grâces au Dieu Père !»
La première partie de ce passage, où l'Apôtre exhorte à la charité fraternelle,
est également bien adaptée :
Éphrem fut toujours le diacre ( ce mot signifie serviteur) de ses frères.
Quant à l'Évangile, il rappelle sa grande dévotion pour la Vierge Marie.
« Ô Marie, notre Médiatrice, c'est en Vous que le genre humain met toute sa joie.
Il attend Votre protection. En Vous seule il trouve refuge et voici que, moi aussi,
je viens avec toute ma ferveur, car je n'ai pas le courage d'approcher votre Fils :
aussi j'implore Votre intercession pour obtenir mon salut.
Ô Vous qui êtes compatissante,
ô Vous qui êtes la Mère du Dieu de miséricorde,
ayez pitié de moi. Ainsi soit-il. »
Éphrem a chanté Marie dans ses œuvres poétiques.
vénérée tout comme saint Jean, au pied de la croix,
qui avait reçu Marie et l'avait prise avec lui,
saint Éphrem accueillit, avec tendresse, dans sa vie,
celle en qui il voyait déjà, bien avant la définition du dogme de l'Immaculée conception,
«la femme en qui il n'existe aucune souillure».
...
Il est fêté le 28 janvier dans l'Église orthodoxe.
---.
---.
Quelques hymnes et écrits de saint Éphrem:
http://www.clerus.org/bibliaclerusonline/es/q0.htm#d
----.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=eIti_NC8c0gC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique des matières'' occurrence - précédée de la table des chapitre page 321 et ss /
/''Nisibe'' 2 occurrences / ''Vierge Marie'' 1 occurrence /''Marie'' 12 occurrences /''Mère de Dieu'' 2 occurrences /
/''Vierge'' 17 occurrences /''hérésie'' 25 occurrences /''hérésiarque'' 1 occurrence /''hérétique'' 27 occurrences /
/''dogme'' 6 occurrences /''concile'' 5 occurrences / /////////// etc. /
---.
À suivre
Dernière édition par François d'Assise le Dim 9 Juin - 13:46, édité 1 fois
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