Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Naviguez avec GOOGLE.François d'Assise a écrit:Pourtant ça se charge rapidement chez moi...Edouard de Montmonrency a écrit:Mon CPU du PC:
model name : Intel(R) Core(TM) i5-2320 CPU @ 3.00GHz qui est déjà pas mal.
... Et ça rame et ça freeze sous firefox (avec 12GB de Dram pourtant). Probablement trop de vidéos et/ou images par page dans tes topics ?)
Si ça ralentit, je nettoie le pc:
Vous devez demander a votre PC de nettoyer de temps en temps les dossiers temporaires...
Ou faites une recherche:
''ce qui ralentit mon PC'':
on vous dira comment faire...
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
... Ce n'est pas un problème de nettoyage, j'ai ce qu'il faut pour ça ... c'est plus un problème de javascrit ou autres (avec trop de vidéos et/ou photo a charger, car ça charge toute la page ... ici en début de page ça charge très vite).
Merci pour l'info, sinon google n'est qu'un moteur de recherche, pas un navigateur web, peut-être que Chrome ou Chromium ou Thorium serait mieux ??? ... je n'ai pas encore testé.
Merci pour l'info, sinon google n'est qu'un moteur de recherche, pas un navigateur web, peut-être que Chrome ou Chromium ou Thorium serait mieux ??? ... je n'ai pas encore testé.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20676
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Je parlais de google chrome...Edouard de Montmonrency a écrit:... Ce n'est pas un problème de nettoyage, j'ai ce qu'il faut pour ça ... c'est plus un problème de javascrit ou autres (avec trop de vidéos et/ou photo a charger, car ça charge toute la page ... ici en début de page ça charge très vite).
Merci pour l'info, sinon google n'est qu'un moteur de recherche, pas un navigateur web, peut-être que Chrome ou Chromium ou Thorium serait mieux ??? ... je n'ai pas encore testé.
Chrome est le navigateur Web officiel de Google,
conçu pour être rapide, sécurisé et personnalisable.
Vous corrige les fautes d'orthographe...
compatible avec le mail de
Mail supérieur: Thunderbird ...
https://www.google.com/intl/fr_ca/chrome/
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Edouard de Montmonrency aime ce message
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
7 novembre
saint Willibrord () -mise à jour-
né 658 Northumbrie, Angleterre - 739 Echternach, Luxembourg (Pays-Bas)
Apôtre de la Frise, premier évêque d'Utrecht
-moine bénédictin;
-saint patron du Luxembourg-
-lectures - - -
-bréviaire – -Propre du Luxembourg
- --- -- Homélie d’Alcuin pour la fête de saint Willibrord
-Alcuin né v (724 ou...) ... 735- 804 saint fête 20 mai-
-Qui est saint Alcuin? Il écrivit cette homélie pour la fête de saint Willibrord
Alcuin est de la génération qui suivit celle de Willibrord;
un poète, un savant et un théologien anglais
qui écrivit ses œuvres en langue latine médiévale.
Il fut l'un des principaux amis et conseillers du roi Charlemagne;
et dirigea la plus grande école de l'Empire carolingien : l'école palatine à Aix-la-Chapelle.
Principal artisan de la Renaissance carolingienne,
Alcuin est selon Éginhard, qui fut son disciple :
« l'homme le plus savant de son temps ».
Son homélie:
« Réjouissons-nous dans le Seigneur, frères bien-aimés,
vibrons d'une allégresse spirituelle,
puisque Dieu nous a donné ce grand maître de vie,
ce guide de justice, ce fondateur de notre unité ;
car c'est lui qui nous a rassemblés dans cette sainte bergerie
et qui nous a enseigné la vraie foi.
Que tout le peuple se réjouisse avec nous:
aujourd'hui, il est accouru en foule pour l'anniversaire de notre Père très saint,
il a voulu prendre part aux vigiles de cet homme apostolique,
il a voulu se tenir en présence de notre Seigneur Jésus Christ,
des saints anges et de ce bienheureux pontife.
Je vous le demande: que personne n'ait de doute dans sa foi,
n'hésite à croire qu'il a reçu le pardon ni que ses demandes obtiendront tout leur effet,
puisque Dieu nous a accordé un si grand protecteur.
Il veut que nous soyons exaucés par son intercession,
et plus nous le prierons avec confiance, plus nous serons rapidement exaucés.
En effet, la foi obtient tout, nous en avons sous les yeux des exemples évidents:
ceux de cet homme très saint dont nous célébrons aujourd'hui la fête.
Dès son enfance il a voulu plaire à Dieu par sa foi.
En effet, dans l'ardeur de celle-ci, il a quitté sa patrie,
sa parenté et ses amis pour l'amour de Dieu.
Il a méprisé les biens terrestres pour acquérir les biens célestes.
C'est pourquoi il a obtenu des fruits abondants de son labeur,
il a converti au Christ des peuples en foule,
il a détourné d'une erreur coupable de nombreux païens
et, avec le concours de la grâce divine,
il a fait, des fils de colère, des fils de miséricorde.
Il a fermé l'enfer, il a ouvert le ciel.
Il a parcouru de nombreuses nations pour les amener toutes au chemin de la vérité.
Il s'est dépensé sans compter,
il a affronté des peuples cruels en risquant d'y trouver la couronne empourprée du martyre.
Mais Dieu l'a préservé pour le salut d'un grand nombre,
car il devait obtenir par sa prédication une plus grande gloire
que s'il avait été seul à recevoir la couronne du martyre.
Voyez, frères très chers, comme il est glorieux de suivre le Seigneur.
Pour l'amour du Christ, Willibrord a méprisé la patrie pour préférer une vie errante;
il tenait pour peu de chose les richesses du siècle, il a aimé volontairement la pauvreté.
Et Si nous savons quelle gloire il a eue ensuite auprès des hommes,
la gloire qu'il possède parmi les anges pour l'éternité est bien préférable.
Les exemples de ce maître très saint doivent nous tirer de notre torpeur et de notre lâcheté,
nous rendre courageux dans le combat pour la vie céleste,
le mépris des biens qui passent, le désir des biens éternels.
Ce que nous célébrons en lui, il faut le réaliser en nous.
Nous faisons l'éloge de ses combats et de ses travaux.
Rectifions notre marche en suivant ses traces,
car si nous imitons les exemples de sa sainteté,
nous obtiendrons aussi les récompenses de sa béatitude,
par celui qui l'a couronné et qui nous aidera Jésus Christ, notre Seigneur,
qui vit et règne avec le Père et l'Esprit Saint pour les siècles éternels. »
------.
Willibrord, né dans les Iles britanniques en 658, embrassa d'abord la vie monastique,
à l'instar de beaucoup d'autres futurs évêques de cette époque.
Son père, Wilgils d'ailleurs, s'était retiré dans la solitude et avait fondé une petite communauté.
Il envoie son fils recevoir une éducation chrétienne à l'abbaye de Ripon à Ripon (Angleterre),
alors dirigée par Wilfrid d'York.
(saint Wilfrid fête 12 octobre né 634- 711)
Devenu moine bénédictin, il est ordonné prêtre et se rend en Irlande
pour parfaire son éducation monastique et intellectuelle
pendant une douzaine d'années, à l'abbaye de Rathmelsigi.
Comme beaucoup d'autres moines anglais de ce temps,
il transmit l'appel du Christ à ses disciples :
Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
''Le monde entier ''
c'était bien sûr d'abord l'île,
les ''missions lointaines'' sur le continent, viendront plus tard;
puis les autres continents...
L'importance du rôle de l'Église d'outre-Manche est capitale pour la christianisation de l'Europe,
et la générosité de ses missionnaires, affrontant le martyre,
gagnera dans la lutte contre le paganisme.
Comme son père spirituel, il eut à cœur de rester en contact étroit avec Rome,
Saint Willibrord aux pieds du Pape saint Sergius Ier
qui lui donne la consécration épiscopale pour l'évangélisation
de la Frise, de la Hollande, de la Flandre et du Brabant.
s'embarqua avec quelques disciples pour la Frise
La Frise (en néerlandais : Friesland, /ˈfris.lɑnt/ ; en frison occidental :
Fryslân, /ˈfris.lɔːn/)
est l'une des douze provinces qui composent les Pays-Bas, encore païenne,
y compris dans la personne de son roi.
Soutenu par les Francs, dont le royaume était déjà largement évangélisé,
il commença un apostolat difficile au milieu d'une population agressive.
Devenu évêque, il s'établit à Utrecht.
Utrecht est une commune et ville néerlandaise, chef-lieu de la province d'Utrecht.
Avec aujourd’hui 352,795 habitants au 1er janvier 2019,
elle est la quatrième ville des Pays-Bas.
Il prit alors une initiative originale pour faciliter le travail missionnaire :
il ordonna des auxiliaires nommés chorévêques, c'est-à-dire évêques sans siège,
ce qui leur donnait toute liberté d'action dans les régions à évangéliser.
Il eut inévitablement ses épreuves.
Elles vinrent en particulier des troubles politiques.
Il ne se laissa jamais vaincre.
Chassé d'un territoire, il allait dans un autre, ce qui lui permettait d'élargir son champ d'apostolat.
Embrasé par la prière, il fonda des monastères.
C'est dans l'un d'eux, celui d'Echternach, qu'il mourut en 739,
après une vie bien remplie à la conversion des peuples.
Il est le saint patron du Luxembourg.
Une curieuse procession dansante, dont l'origine est encore à chercher,
mais en rapport avec notre saint,
a pour objet la demande de guérison des malades mentaux et des épileptiques.
Elle se déroule à Echternach le mardi de la Pentecôte.
----.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=BNMs-tWh7i4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique'' occurrence / ''table des matières'' occurrence / ''Willibrord'' 16 occurrences /
/''Wilfrid'' 8 occurrences /''hérésie'' 40 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''hérétique'' 37 occurrences /''pape'' 253 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''Utrecht'' 11 occurrences / / /////////////////// etc. /
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=fka7FG6RP_UC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table et sommaire'' occurrence / ''Willibrord'' 31 occurrences /''Wilfrid'' 45 occurrences /
/''Rathmelsigi'' 1 occurrence /''hérésie'' 67 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''hérétique'' 110 occurrences /
/''pape'' 748 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''Utrecht'' 3 occurrences / // ////////////////////////// etc. /
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=hpWXwoxMCk8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table de la Hollande catholique'' occurrence / ''Willibrord'' 57 occurrences /''Wilfrid'' 2 occurrences /
/''hérésie'' 13 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord //''hérétique'' 3 occurrences /
/''pape'' 30 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /''Utrecht'' 132 occurrences / / //////////////////////// etc. /
----.
À suivre
7 novembre
saint Willibrord () -mise à jour-
né 658 Northumbrie, Angleterre - 739 Echternach, Luxembourg (Pays-Bas)
Apôtre de la Frise, premier évêque d'Utrecht
-moine bénédictin;
-saint patron du Luxembourg-
-lectures - - -
-bréviaire – -Propre du Luxembourg
- --- -- Homélie d’Alcuin pour la fête de saint Willibrord
-Alcuin né v (724 ou...) ... 735- 804 saint fête 20 mai-
-Qui est saint Alcuin? Il écrivit cette homélie pour la fête de saint Willibrord
Alcuin est de la génération qui suivit celle de Willibrord;
un poète, un savant et un théologien anglais
qui écrivit ses œuvres en langue latine médiévale.
Il fut l'un des principaux amis et conseillers du roi Charlemagne;
et dirigea la plus grande école de l'Empire carolingien : l'école palatine à Aix-la-Chapelle.
Principal artisan de la Renaissance carolingienne,
Alcuin est selon Éginhard, qui fut son disciple :
« l'homme le plus savant de son temps ».
Son homélie:
« Réjouissons-nous dans le Seigneur, frères bien-aimés,
vibrons d'une allégresse spirituelle,
puisque Dieu nous a donné ce grand maître de vie,
ce guide de justice, ce fondateur de notre unité ;
car c'est lui qui nous a rassemblés dans cette sainte bergerie
et qui nous a enseigné la vraie foi.
Que tout le peuple se réjouisse avec nous:
aujourd'hui, il est accouru en foule pour l'anniversaire de notre Père très saint,
il a voulu prendre part aux vigiles de cet homme apostolique,
il a voulu se tenir en présence de notre Seigneur Jésus Christ,
des saints anges et de ce bienheureux pontife.
Je vous le demande: que personne n'ait de doute dans sa foi,
n'hésite à croire qu'il a reçu le pardon ni que ses demandes obtiendront tout leur effet,
puisque Dieu nous a accordé un si grand protecteur.
Il veut que nous soyons exaucés par son intercession,
et plus nous le prierons avec confiance, plus nous serons rapidement exaucés.
En effet, la foi obtient tout, nous en avons sous les yeux des exemples évidents:
ceux de cet homme très saint dont nous célébrons aujourd'hui la fête.
Dès son enfance il a voulu plaire à Dieu par sa foi.
En effet, dans l'ardeur de celle-ci, il a quitté sa patrie,
sa parenté et ses amis pour l'amour de Dieu.
Il a méprisé les biens terrestres pour acquérir les biens célestes.
C'est pourquoi il a obtenu des fruits abondants de son labeur,
il a converti au Christ des peuples en foule,
il a détourné d'une erreur coupable de nombreux païens
et, avec le concours de la grâce divine,
il a fait, des fils de colère, des fils de miséricorde.
Il a fermé l'enfer, il a ouvert le ciel.
Il a parcouru de nombreuses nations pour les amener toutes au chemin de la vérité.
Il s'est dépensé sans compter,
il a affronté des peuples cruels en risquant d'y trouver la couronne empourprée du martyre.
Mais Dieu l'a préservé pour le salut d'un grand nombre,
car il devait obtenir par sa prédication une plus grande gloire
que s'il avait été seul à recevoir la couronne du martyre.
Voyez, frères très chers, comme il est glorieux de suivre le Seigneur.
Pour l'amour du Christ, Willibrord a méprisé la patrie pour préférer une vie errante;
il tenait pour peu de chose les richesses du siècle, il a aimé volontairement la pauvreté.
Et Si nous savons quelle gloire il a eue ensuite auprès des hommes,
la gloire qu'il possède parmi les anges pour l'éternité est bien préférable.
Les exemples de ce maître très saint doivent nous tirer de notre torpeur et de notre lâcheté,
nous rendre courageux dans le combat pour la vie céleste,
le mépris des biens qui passent, le désir des biens éternels.
Ce que nous célébrons en lui, il faut le réaliser en nous.
Nous faisons l'éloge de ses combats et de ses travaux.
Rectifions notre marche en suivant ses traces,
car si nous imitons les exemples de sa sainteté,
nous obtiendrons aussi les récompenses de sa béatitude,
par celui qui l'a couronné et qui nous aidera Jésus Christ, notre Seigneur,
qui vit et règne avec le Père et l'Esprit Saint pour les siècles éternels. »
------.
Willibrord, né dans les Iles britanniques en 658, embrassa d'abord la vie monastique,
à l'instar de beaucoup d'autres futurs évêques de cette époque.
Son père, Wilgils d'ailleurs, s'était retiré dans la solitude et avait fondé une petite communauté.
Il envoie son fils recevoir une éducation chrétienne à l'abbaye de Ripon à Ripon (Angleterre),
alors dirigée par Wilfrid d'York.
(saint Wilfrid fête 12 octobre né 634- 711)
Devenu moine bénédictin, il est ordonné prêtre et se rend en Irlande
pour parfaire son éducation monastique et intellectuelle
pendant une douzaine d'années, à l'abbaye de Rathmelsigi.
Comme beaucoup d'autres moines anglais de ce temps,
il transmit l'appel du Christ à ses disciples :
Allez dans le monde entier proclamer la Bonne Nouvelle.
''Le monde entier ''
c'était bien sûr d'abord l'île,
les ''missions lointaines'' sur le continent, viendront plus tard;
puis les autres continents...
L'importance du rôle de l'Église d'outre-Manche est capitale pour la christianisation de l'Europe,
et la générosité de ses missionnaires, affrontant le martyre,
gagnera dans la lutte contre le paganisme.
Comme son père spirituel, il eut à cœur de rester en contact étroit avec Rome,
Saint Willibrord aux pieds du Pape saint Sergius Ier
qui lui donne la consécration épiscopale pour l'évangélisation
de la Frise, de la Hollande, de la Flandre et du Brabant.
s'embarqua avec quelques disciples pour la Frise
La Frise (en néerlandais : Friesland, /ˈfris.lɑnt/ ; en frison occidental :
Fryslân, /ˈfris.lɔːn/)
est l'une des douze provinces qui composent les Pays-Bas, encore païenne,
y compris dans la personne de son roi.
Soutenu par les Francs, dont le royaume était déjà largement évangélisé,
il commença un apostolat difficile au milieu d'une population agressive.
Devenu évêque, il s'établit à Utrecht.
Utrecht est une commune et ville néerlandaise, chef-lieu de la province d'Utrecht.
Avec aujourd’hui 352,795 habitants au 1er janvier 2019,
elle est la quatrième ville des Pays-Bas.
Il prit alors une initiative originale pour faciliter le travail missionnaire :
il ordonna des auxiliaires nommés chorévêques, c'est-à-dire évêques sans siège,
ce qui leur donnait toute liberté d'action dans les régions à évangéliser.
Il eut inévitablement ses épreuves.
Elles vinrent en particulier des troubles politiques.
Il ne se laissa jamais vaincre.
Chassé d'un territoire, il allait dans un autre, ce qui lui permettait d'élargir son champ d'apostolat.
Embrasé par la prière, il fonda des monastères.
C'est dans l'un d'eux, celui d'Echternach, qu'il mourut en 739,
après une vie bien remplie à la conversion des peuples.
Il est le saint patron du Luxembourg.
Une curieuse procession dansante, dont l'origine est encore à chercher,
mais en rapport avec notre saint,
a pour objet la demande de guérison des malades mentaux et des épileptiques.
Elle se déroule à Echternach le mardi de la Pentecôte.
----.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=BNMs-tWh7i4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table alphabétique'' occurrence / ''table des matières'' occurrence / ''Willibrord'' 16 occurrences /
/''Wilfrid'' 8 occurrences /''hérésie'' 40 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''hérétique'' 37 occurrences /''pape'' 253 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''Utrecht'' 11 occurrences / / /////////////////// etc. /
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=fka7FG6RP_UC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table et sommaire'' occurrence / ''Willibrord'' 31 occurrences /''Wilfrid'' 45 occurrences /
/''Rathmelsigi'' 1 occurrence /''hérésie'' 67 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''hérétique'' 110 occurrences /
/''pape'' 748 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /
/''Utrecht'' 3 occurrences / // ////////////////////////// etc. /
---.
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https://books.google.ca/books?id=hpWXwoxMCk8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table de la Hollande catholique'' occurrence / ''Willibrord'' 57 occurrences /''Wilfrid'' 2 occurrences /
/''hérésie'' 13 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord //''hérétique'' 3 occurrences /
/''pape'' 30 occurrences -réfère avant, pendant et après le temps de Willibrord /''Utrecht'' 132 occurrences / / //////////////////////// etc. /
----.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
8 novembre
sainte Élisabeth de la Trinité ( )
née 1880 18 juillet Farges-en-Septaine (Cher, France) - 1906 9 novembre Dijon (âgée de 26 ans)
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------------------
Élisabeth Catez, en religion sœur Élisabeth de la Trinité,
née le 18 juillet 1880 à Farges-en-Septaine (Cher) et morte le 9 novembre 1906 à Dijon,
est une religieuse française, carmélite,
béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984
et canonisée par le pape François le 16 octobre 2016.
---.
---.
-voir aussi les années passées-
https://francechretienne.forumactif.com/t691p150-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#27821---.
À suivre.
8 novembre
sainte Élisabeth de la Trinité ( )
née 1880 18 juillet Farges-en-Septaine (Cher, France) - 1906 9 novembre Dijon (âgée de 26 ans)
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------------------
Élisabeth Catez, en religion sœur Élisabeth de la Trinité,
née le 18 juillet 1880 à Farges-en-Septaine (Cher) et morte le 9 novembre 1906 à Dijon,
est une religieuse française, carmélite,
béatifiée par le pape Jean-Paul II le 25 novembre 1984
et canonisée par le pape François le 16 octobre 2016.
---.
---.
-voir aussi les années passées-
https://francechretienne.forumactif.com/t691p150-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#27821---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
8 novembre
bienheureux John Duns Scot ()
né v 1265 Duns Écosse - 1308 Cologne Allemagne
surnommé le ''Docteur subtil''
on se plaît aussi à le présenter comme ''Docteur marial''
-béatifié 20 mars 1993 par le pape Jean-Paul II;
-Sa tombe se trouve dans l'ancienne église des frères mineurs.
Vénéré par l'ordre franciscain pour sa défense de l'Immaculée Conception,
puis dans le diocèse de Nole (Italie),
Il a laissé un grand nombre d'œuvres...
-théologien philosophe influencé par le style de philosophie de Thomas d'Aquin qui le précède :
Thomas d’Aquin 1226- 1274, il avait tout juste 9 ans lors du décès de ce dernier...
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------
Théologien et philosophe écossais, fondateur de l’école scolastique dite scotiste.
Il est l'une des fierté de l'ordre franciscain;
et influença profondément Guillaume d'Ockham,
de la même manière que Thomas d'Aquin le dominicain fut admiré de son ordre.
L'école scotiste et l'école thomiste seront constamment en conflit,
suivant les rivalités des deux ordres mendiants.
-------
Il entre chez les franciscains en 1280
et il est ordonné prêtre le 17 mars 1291.
Sa formation sera complétée à l'université d'Oxford,
où il recevra pendant deux ans l'enseignement du franciscain Guillaume de Ware,
qui lui deviendra un maître à penser...
C'est entre 1290 et 1300 qu'il composa ses œuvres de logique.
Bachelier sententiaire, il commence sa carrière à Oxford vers 1300-1301,
avec le commentaire des Sentences de Pierre Lombard 1160 ;
-- Pierre Lombard fut un théologien scolastique et un évêque Italien du 12e siècle.
Ses écrits théologiques sur la doctrine de la Transsubstantiation
serviront pour confirmer le dogme de l’Église au Quatrième concile du Latran (1215). --
En 1302, Duns Scot assiste à la question disputée sur la louange de Dieu.
C'est son maître, Gonzalve d'Espagne, qui est en position de disputant,
et l'objectant n'est autre que Maître Eckhart.
Eckhart rapporte la dispute dans un sermon :
« J'ai dit dans l'école que l'intellect était plus noble que la volonté,
bien qu'elles appartinssent l'une et l'autre à cette lumière.
Un maître a dit alors dans une autre école que c'était la volonté qui était plus noble que l'intellect ... ».
En juin 1303, Duns Scot doit quitter la France parce qu'il a refusé de signer une pétition
appelant, à l'initiative du roi de France Philippe le Bel,
à la réunion d'un concile contre le pape Boniface VIII.
À l'initiative de Gonzalve d'Espagne, devenu entretemps Ministre général de l'Ordre,
il regagne Paris vers la fin de l'année 1304, le nouveau pape, Benoît XI,
ayant levé les interdictions qui pesaient sur l'université.
En 1305, il est fait docteur, et en 1306-1307, maître régent,
c'est-à-dire directeur des études du studium franciscain,
maison de formation rattachée à l'université.
Fin 1307, il est envoyé à Cologne et y reçoit la charge de lector principalis
pour l'implantation franciscaine dans cette ville.
C'est là qu'il meurt, le 8 novembre 1308,
laissant inachevée l'Ordinatio, troisième commentaire des Sentences.
---.
La philosophie scotiste est complexe.
Duns Scot, quoique influencé est en opposition, diront les thomistes à l'exposé de saint Thomas,
remarquant son élaboration de l'analogie de l'être;
il amène sa propre doctrine de l'univocité de l'être :
opposition ne veut pas dire que l'adoption de la ''textualisation'' de l'un comme l'autre
du concept de l'être sont dans l'erreur doctrinale, l'exposé demeurant purement philosophique...
La différence entre Dieu et les créatures n'est pas une différence
d'être comme chez Thomas d'Aquin ou Maître Eckhart 1260-1328 son contemporain,
elle tient à ce que Dieu est infini et la créature finie,
sur un même plan ontologique.
L'éthique de Jean Duns Scot met l'accent sur la volonté personnelle et la charité,
dans la lignée d'Augustin et de Bonaventure.
En théologie, le docteur franciscain est surtout connu pour son angélologie,
ainsi que pour sa reconnaissance de l'Immaculée Conception de Marie.
C'est pourquoi on lui donne aussi le surnom, le ''Docteur marial'',
attribution tout autant distinguée à saint Bernard de Clairvaux 1090-1153, son prédécesseur...
En tout cas il
est reconnu bienheureux par l'Église catholique et fêté en ce jour de novembre.
Pour les férus ce sera toujours d'intérêt de lire ses exposés:
-mettre en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=VAwrAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Duns'' 2489 occurrences; /''Scot'' 2769 occurrences beaucoup d'occurrences en plus des pages titre /
/''Thomas'' 431 occurrences/ ''Albert'' 9 occurrences/ ''Bonaventure'' 44 occurrences/ ''Vierge'' 2 occurrences /
/ ''dogme'' 14 occurrences / ''hérétique'' 3 occurrences / ''Christ'' et mots de même famille 37 occurrences /
/ ''Église'' 16 occurrences avec la majuscule ou la minuscule / // ////////////////////// etc.-
-citation: Les philosophes n'ont pas posé beaucoup de choses
qui peuvent néanmoins être connues par la raison naturelle,
et ils posent beaucoup de choses
qui ne peuvent pas être démontrées.
Représentant Par., I. II, d. 1, q.3, n. 11.
Notre philosophe, Paul...
représentant Par. , I.IV, d. 49, q. 2, non. 11.
---.
16 février 2002: Appréciation de Jean-Paul II:
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2002/february/documents/hf_jp-ii_spe_20020216_frati-minori.html
«Duns Scot, avec sa splendide doctrine
sur le primat du Christ,
sur l'Immaculée Conception,
sur la valeur primordiale de la Révélation et du Magistère de l'Église,
sur l'autorité du Pape,
sur la possibilité qu'a la raison humaine de rendre accessible, tout au moins en partie,
les grandes vérités de la foi, d'en démontrer le caractère non contradictoire,
demeure aujourd'hui encore le pilier de la théologie catholique,
un Maître original et riche d'indications
et de sollicitations pour parvenir à une connaissance
toujours plus complète des vérités de la Foi.»
---.
À suivre.
8 novembre
bienheureux John Duns Scot ()
né v 1265 Duns Écosse - 1308 Cologne Allemagne
surnommé le ''Docteur subtil''
on se plaît aussi à le présenter comme ''Docteur marial''
-béatifié 20 mars 1993 par le pape Jean-Paul II;
-Sa tombe se trouve dans l'ancienne église des frères mineurs.
Vénéré par l'ordre franciscain pour sa défense de l'Immaculée Conception,
puis dans le diocèse de Nole (Italie),
Il a laissé un grand nombre d'œuvres...
-théologien philosophe influencé par le style de philosophie de Thomas d'Aquin qui le précède :
Thomas d’Aquin 1226- 1274, il avait tout juste 9 ans lors du décès de ce dernier...
-lectures - - -
-bréviaire – -
- --- - -. -
------
Théologien et philosophe écossais, fondateur de l’école scolastique dite scotiste.
Il est l'une des fierté de l'ordre franciscain;
et influença profondément Guillaume d'Ockham,
de la même manière que Thomas d'Aquin le dominicain fut admiré de son ordre.
L'école scotiste et l'école thomiste seront constamment en conflit,
suivant les rivalités des deux ordres mendiants.
-------
Il entre chez les franciscains en 1280
et il est ordonné prêtre le 17 mars 1291.
Sa formation sera complétée à l'université d'Oxford,
où il recevra pendant deux ans l'enseignement du franciscain Guillaume de Ware,
qui lui deviendra un maître à penser...
C'est entre 1290 et 1300 qu'il composa ses œuvres de logique.
Bachelier sententiaire, il commence sa carrière à Oxford vers 1300-1301,
avec le commentaire des Sentences de Pierre Lombard 1160 ;
-- Pierre Lombard fut un théologien scolastique et un évêque Italien du 12e siècle.
Ses écrits théologiques sur la doctrine de la Transsubstantiation
serviront pour confirmer le dogme de l’Église au Quatrième concile du Latran (1215). --
En 1302, Duns Scot assiste à la question disputée sur la louange de Dieu.
C'est son maître, Gonzalve d'Espagne, qui est en position de disputant,
et l'objectant n'est autre que Maître Eckhart.
Eckhart rapporte la dispute dans un sermon :
« J'ai dit dans l'école que l'intellect était plus noble que la volonté,
bien qu'elles appartinssent l'une et l'autre à cette lumière.
Un maître a dit alors dans une autre école que c'était la volonté qui était plus noble que l'intellect ... ».
En juin 1303, Duns Scot doit quitter la France parce qu'il a refusé de signer une pétition
appelant, à l'initiative du roi de France Philippe le Bel,
à la réunion d'un concile contre le pape Boniface VIII.
À l'initiative de Gonzalve d'Espagne, devenu entretemps Ministre général de l'Ordre,
il regagne Paris vers la fin de l'année 1304, le nouveau pape, Benoît XI,
ayant levé les interdictions qui pesaient sur l'université.
En 1305, il est fait docteur, et en 1306-1307, maître régent,
c'est-à-dire directeur des études du studium franciscain,
maison de formation rattachée à l'université.
Fin 1307, il est envoyé à Cologne et y reçoit la charge de lector principalis
pour l'implantation franciscaine dans cette ville.
C'est là qu'il meurt, le 8 novembre 1308,
laissant inachevée l'Ordinatio, troisième commentaire des Sentences.
---.
La philosophie scotiste est complexe.
Duns Scot, quoique influencé est en opposition, diront les thomistes à l'exposé de saint Thomas,
remarquant son élaboration de l'analogie de l'être;
il amène sa propre doctrine de l'univocité de l'être :
opposition ne veut pas dire que l'adoption de la ''textualisation'' de l'un comme l'autre
du concept de l'être sont dans l'erreur doctrinale, l'exposé demeurant purement philosophique...
La différence entre Dieu et les créatures n'est pas une différence
d'être comme chez Thomas d'Aquin ou Maître Eckhart 1260-1328 son contemporain,
elle tient à ce que Dieu est infini et la créature finie,
sur un même plan ontologique.
L'éthique de Jean Duns Scot met l'accent sur la volonté personnelle et la charité,
dans la lignée d'Augustin et de Bonaventure.
En théologie, le docteur franciscain est surtout connu pour son angélologie,
ainsi que pour sa reconnaissance de l'Immaculée Conception de Marie.
C'est pourquoi on lui donne aussi le surnom, le ''Docteur marial'',
attribution tout autant distinguée à saint Bernard de Clairvaux 1090-1153, son prédécesseur...
En tout cas il
est reconnu bienheureux par l'Église catholique et fêté en ce jour de novembre.
Pour les férus ce sera toujours d'intérêt de lire ses exposés:
-mettre en pdf pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=VAwrAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Duns'' 2489 occurrences; /''Scot'' 2769 occurrences beaucoup d'occurrences en plus des pages titre /
/''Thomas'' 431 occurrences/ ''Albert'' 9 occurrences/ ''Bonaventure'' 44 occurrences/ ''Vierge'' 2 occurrences /
/ ''dogme'' 14 occurrences / ''hérétique'' 3 occurrences / ''Christ'' et mots de même famille 37 occurrences /
/ ''Église'' 16 occurrences avec la majuscule ou la minuscule / // ////////////////////// etc.-
-citation: Les philosophes n'ont pas posé beaucoup de choses
qui peuvent néanmoins être connues par la raison naturelle,
et ils posent beaucoup de choses
qui ne peuvent pas être démontrées.
Représentant Par., I. II, d. 1, q.3, n. 11.
Notre philosophe, Paul...
représentant Par. , I.IV, d. 49, q. 2, non. 11.
---.
16 février 2002: Appréciation de Jean-Paul II:
https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/speeches/2002/february/documents/hf_jp-ii_spe_20020216_frati-minori.html
«Duns Scot, avec sa splendide doctrine
sur le primat du Christ,
sur l'Immaculée Conception,
sur la valeur primordiale de la Révélation et du Magistère de l'Église,
sur l'autorité du Pape,
sur la possibilité qu'a la raison humaine de rendre accessible, tout au moins en partie,
les grandes vérités de la foi, d'en démontrer le caractère non contradictoire,
demeure aujourd'hui encore le pilier de la théologie catholique,
un Maître original et riche d'indications
et de sollicitations pour parvenir à une connaissance
toujours plus complète des vérités de la Foi.»
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
9 novembre
Dédicace de la Basilique du Latran (fête) -mise à jour-
-
Les pierres vivantes de l'Église
qui servent à sa construction
-lectures : - -lectures -Ézéchiel 47 : 1-2, 8-9, 12; (ou Corinthiens 3 : 9-17;); Jean 2 : 13-22 -
-bréviaire : - 1ère lecture du bréviaire :
- 1 Pierre 2 : 1-17 La pierre vivante et la nation sainte;
- --- - -Homélie de saint Césaire d’Arles pour l’anniversaire d’une dédicace - -
- saint Césaire d’Arles né 470- 543
-Du même présentateur, version complément:
-ouvrir l'encadré:
---.
La basilique du Latran est la cathédrale du pape, évêque de Rome...
Cet édifice construit à la demande de Constantin, (construction commencée en 320)
Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano)
est l'une des quatre basiliques majeures de Rome,
édifiée sur le mont Latran.
Son titre exact est d'abord basilique du Très-Saint-Sauveur
et des saints Jean Baptiste et Jean l'Évangéliste.
C'est le premier édifice monumental chrétien construit en Occident,
cathédrale (Siège présidentiel) de l'évêque de Rome,
tout comme le palais du Latran qui lui est contigu.
Elle est la propriété du Saint-Siège
qui bénéficie à ce titre du privilège d'extraterritorialité.
Cette basilique est par son ancienneté et en dignité
la mère des églises de Rome et du monde.
C'est ce qui est inscrit sur le fronton,
« ... omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput »...
Première église à être publiquement consacrée
— le 9 novembre 324 par le pape Sylvestre 1er —
elle prit progressivement (à partir du 9e siècle)
le nom de basilique Saint-Jean par association à son important baptistère voisin,
dédié à saint Jean Baptiste, le plus ancien de Rome.
D'autre part, elle est aussi dédiée à saint Jean l'Évangéliste depuis le 12e siècle.
Pendant plus de dix siècles, les papes (évêques de Rome)
résidèrent dans le palais du Latran voisin.
Dans les murs de la basilique se réunirent plus de 250 conciles,
dont les cinq conciles œcuméniques du Latran.
Ses immenses portes d'entrée en bronze proviennent de la Curie Julia,
réinstallées là au milieu du 17e siècle.
C'est là, également que, dès sa construction,
des foules entière y reçurent le baptême en grande liesse.
Années qui précèdent la crise qu'allait amener
l'hérésie de l'arianisme qui niait la divinité du Christ.
Il fallait dès lors travailler très fort pour préserver l'unité de doctrine.
On vit surgir dans toutes les villes des églises
vers lesquelles les foules convergeaient joyeusement,
pour faire écho à la célébration de dédicace de l'église mère à Rome...
La liturgie excelle à nous faire passer des réalités matérielles aux vérités éternelles de la foi.
Cela est tout spécialement vrai pour ce qui concerne les célébrations de dédicaces d'églises...
Basilique prestigieuse, comme celle que nous fêtons aujourd'hui,
considérée comme la mère et la tête de toutes les autres,
ou pareillement en d' humble églises paroissiales,
ces édifices faits de mains d'hommes, qui ont leur histoire...
Toutes nous disent, par l'intermédiaire de la liturgie de la Parole :
« Regardez-moi donc `en transparence et comme un symbole.
Avec les yeux de la foi, contemplez-moi avec mon véritable visage. »
(cité de l'abbé M. Driot Le saint du jour)
Il convient d'évoquer avant tout ces nuits pascales des 4e et 5e siècles,
où les Romains vinrent par milliers s'unir au corps du Christ,
c'est le sens de notre liturgie bien vivante,
en recevant le baptême et la confirmation dans le baptistère
et en célébrant dans la basilique l'Eucharistie pascale...
Aujourd'hui, la coutume persiste, le pape concélèbre
au Latran la messe du soir du Jeudi Saint,
au cours de laquelle il renouvelle le geste du Christ lavant les pieds de ses disciples...
Le successeur de Pierre est à la fois évêque de Rome et chef de l'Église catholique.
Le chef, sa fonction, est de préserver l'unité:
n'est-ce pas partout, même dans tout organisme,
l'importance d'un faîte pour relier et assembler...
L'Église est aussi humainement existante,
même le Christ en a assumé la nature...
Et rien ne déroge à l'importance de toute organisation.
Ainsi, dans l'Église,
Les deux ministères sont inséparables.
C'est pourquoi toutes les Églises de rite romain répandues à travers le monde
aiment célébrer le mystère de l'unique Église du Christ
en la fête de la dédicace de la cathédrale de Rome,
ou toute l'universelle Église se sent relier à cette figure,
et entre eux, par cette figure elle-même reliée au Christ...
Pour le prophète Ézéchiel, le nouveau temple de Dieu l'Église de Jésus-Christ
- se caractérise par un jaillissement incessant d'eau vive et vivifiante :
les arbres qu'il irrigue ne servent pas seulement à nourrir les saints,
ils rendent également la santé aux malades spirituels que sont les pécheurs.
Ézéchiel 47: 1-2, 8-9, 12 La source de vie qui jaillit du Temple de Dieu.
-La source d'eau vive évoque le baptistère du Latran-
«En ces jours-là,
au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.
L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient,
et là encore l’eau coulait du côté droit.
Il me dit :
''Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain,
et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent,
tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant,
car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre,
et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ;
leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire.
Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.'' »
---.
1 Corinthiens 3: 9-17 Vous êtes le temple que Dieu construit.
Nous sommes le corps du Christ (Temple qu'il reconstruit en ''trois jour'')-
«Frères,
vous êtes une maison que Dieu construit. Selon la grâce que Dieu m’a donnée,
moi, comme un bon architecte, j’ai posé la pierre de fondation.
Un autre construit dessus. Mais que chacun prenne garde
à la façon dont il contribue à la construction.
La pierre de fondation, personne ne peut en poser d’autre
que celle qui s’y trouve : Jésus Christ.
Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu,
et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira,
car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.»
---.
Quand nous entrons dans une église, Paul est là pour nous le rappeler par ses écrits:
Quand Jésus chasse les trafiquants de la maison du Père, il fait une action symbolique :
il pense à chacun d'entre nous, membre de son Corps.
Il nous préserve de ceux qui tentent de nous éloigner de notre vocation d'enfants de Dieu
dont nous sommes nés de lui, et
''que l'Engendré de Dieu le garde et le Mauvais n'a pas prise sur lui.'' 1 Jean 5:18-
Dieu garde ceux qui lui sont fidèles:
''Enlevez cela d'ici !
Ne faites pas de cette maison une caverne de brigands.''
---.
Homélie pour la célébration de ce jour:
-entendre cette homélie en suivant le texte-
https://dominicainsmontpellier.fr/jesus-le-nouveau-temple/
L'homélie:
« La question de la destruction du temple et de sa reconstruction
dans le Corps du Christ renvoie à un bouleversement radical concernant
le lieu de présence de Dieu chez les hommes.
Jésus est le nouveau temple, en qui demeure la plénitude de l’Esprit.
Il est devenu, par sa mort et sa résurrection,
le sanctuaire de la Présence divine.
Présence du Ressuscité au milieu des siens,
qui sauve et qui recrée.
-Présence réelle: C'est le sens de notre liturgie-
La réconciliation avec Dieu ne s’opère plus désormais
par les sacrifices prescrits par la Loi
mais
par le don que Jésus fait de lui-même
et par l’envoi de l’Esprit.
Union au Christ, vie dans l’Esprit font loi désormais.
C’est par la sanctification personnelle et communautaire que s’opère la réconciliation avec Dieu.
Les anciennes frontières séparant
le sacré du profane,
le divin de l’humain,
la sainteté du péché, volent en éclat.
Nous changeons de religion à vrai dire même si, il faut le préciser,
l’ancienne Alliance portait déjà en elle une telle nouveauté si radicale.
Dieu est présent au plus quotidien, au plus commun de la vie des hommes,
en tout temps et en tous lieux.
Il l’est au plus intime de son être et de sa vie.
Il est présent là où la pensée humaine et religieuse avait cru
devoir le mettre à l’écart parce qu’il ne pouvait pas y être chez Lui.
Et il y a bien plus encore, car c’est jusqu’à l’inconcevable qu’il s’est rendu présent chez les hommes :
là-même où règne péché, impureté, haine, violence, folie.
Au point que pour le chrétien, c’est cette présence-là
qui constitue la caractéristique incomparable du Dieu auquel il croit.
L’Évangile auquel nous croyons nous ouvre à un insaisissable insensé
bien plus qu’à quelques certitudes qui en épuiseraient le sens.
Il nous engage à exister toujours autrement, hors toute habitude acquise et fatiguée.
L’Évangile est toujours différent de ce que nous avions cru comprendre de lui.
Il nous invite à une découverte chaque fois plus inédite, un jamais encore entrevu jusque-là.
Il ne devrait jamais cesser de nous retourner de l’intérieur.
Il ne devrait jamais finir de nous surprendre, devenant ainsi l’Évangile vivant de notre vie.
Mais précisément, ceci engage tellement notre vie que nous préférons en rester à la vision
d’un Dieu bien domestiqué par nous et rendu par-là tout à fait inoffensif.
Contre ce Dieu inoffensif, Jésus a un jour pris un fouet et renversé tout sur son passage.
Soyons-en les premiers secoués, à en être blessé s’il le faut.
Et être ainsi profondément remis en question.
Mais c’est bien pour que chaque jour nous voie plus émerveillé
que jamais devant l’inépuisable et toujours surprenante nouveauté de l’Évangile.»
---. (voir l'homélie du pape à la messe)-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44919p60-messes-de-partout-homelies-exhortation-temoignages#495565
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=IIQFAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''Latran'' 37 occurrences /''Sylvestre'' 12 occurrences /
NOTE: La basilique Saint-Jean-de-Latran fut Latran la première église à être publiquement consacrée
— le 9 novembre 324 par le pape Sylvestre 1er —
elle prit progressivement (à partir du 9e siècle) le nom de basilique Saint-Jean
en raison de son important baptistère avoisinant, dédié à saint Jean Baptiste,
le plus ancien de Rome. D'autre part, elle est aussi dédiée à saint Jean l'Évangéliste à partir du 12e siècle.
/ ''Constantin'' 92 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /
/''pape'' 152 occurrences /''concile'' 10 occurrences /''baptistère'' 73 occurrences / / ////////////////////// etc. /
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=7vbCOk-C4Y0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''Latran'' 73 occurrences /''Sylvestre'' 14 occurrences /
/ ''Constantin'' 79 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /''pape'' 176 occurrences /
/''concile'' 5 occurrences /''baptistère'' 50 occurrences / / ///////////////////////// etc. /
----.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=sWDJFpNYQdAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Latran'' 22 occurrences /''Sylvestre'' 30 occurrences /
/ ''Constantin'' 184 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /''pape'' 491 occurrences /
/''concile'' 219 occurrences /''baptistère'' 1 occurrence / // //////////////////////////// etc. /
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=tRoYAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Latran'' 6 occurrences /
/ ''Constantin'' 4 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /''pape'' 10 occurrences /
/''concile'' 15 occurrences /''baptistère'' 5 occurrences / // ///////////////////////// etc. /
----.
-----.
À suivre.
9 novembre
Dédicace de la Basilique du Latran (fête) -mise à jour-
-
Les pierres vivantes de l'Église
qui servent à sa construction
-lectures : - -lectures -Ézéchiel 47 : 1-2, 8-9, 12; (ou Corinthiens 3 : 9-17;); Jean 2 : 13-22 -
-bréviaire : - 1ère lecture du bréviaire :
- 1 Pierre 2 : 1-17 La pierre vivante et la nation sainte;
- --- - -Homélie de saint Césaire d’Arles pour l’anniversaire d’une dédicace - -
- saint Césaire d’Arles né 470- 543
-Du même présentateur, version complément:
-ouvrir l'encadré:
- Homélie de saint Césaire d'Arles:
« Nous célébrons aujourd’hui dans l’allégresse, frères bien-aimés,
l’anniversaire de cette église, avec la grâce du Christ.
Mais c’est nous qui devons être
le temple de Dieu, son temple véritable et vivant.
Les peuples chrétiens ont bien raison de célébrer
avec foi cette solennité de la Mère Église,
car ils savent qu’ils sont renés spirituellement par elle.
Si, par notre première naissance, nous étions pour Dieu des objets de colère,
par la seconde naissance, nous sommes devenus les objets de sa miséricorde.
La première naissance nous a engendrés à la mort,
la seconde nous a rappelés à la vie.
Tous, frères très chers, avant le baptême, nous avons été des temples du diable ;
après le baptême, nous sommes devenus des temples de Dieu ;
et si nous réfléchissons attentivement au salut de notre âme,
nous savons que nous sommes le temple véritable et vivant de Dieu.
Dieu n’habite pas seulement dans des temples faits de la main de l’homme,
ni dans une demeure de bois et de pierres,
mais principalement dans l’âme créée à l’image de Dieu,
par la main du Créateur lui-même.
C’est ainsi que saint Paul a dit :
Le temple de Dieu est saint, et ce temple, c’est vous.
Et puisque le Christ est venu pour chasser le démon de nos cœurs,
afin de se préparer un temple en nous,
travaillons autant que nous le pouvons,
avec son aide, à ce qu’il ne subisse pas en nous d’outrage,
à cause de nos mauvaises actions.
Car celui qui agit mal outrage le Christ.
Comme je l’ai dit, avant que le Christ nous eût rachetés,
nous étions la demeure du démon ;
ensuite nous sommes devenus la demeure de Dieu :
Dieu a daigné faire de nous sa demeure.
Par conséquent, mes très chers, si nous voulons
célébrer dans la joie l’anniversaire d’une église,
nous ne devons pas détruire en nous, par de mauvaises actions,
les temples vivants de Dieu.
Et je dis cela pour que tous puissent comprendre :
chaque fois que nous venons à l’église, nous devons préparer nos âmes
pour qu’elles soient telles que nous voulons trouver cette église.
Tu veux trouver une basilique brillante ?
Ne souille pas ton âme par la saleté des péchés.
Si tu veux que la basilique soit éclairée, et Dieu aussi le veut,
que la lumière des bonnes œuvres brille en nous,
et celui qui est aux cieux sera glorifié.
De même que tu entres dans cette église,
c’est ainsi que Dieu veut entrer dans ton âme,
comme lui-même l’a dit :
J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux. »
---.
La basilique du Latran est la cathédrale du pape, évêque de Rome...
Cet édifice construit à la demande de Constantin, (construction commencée en 320)
Saint-Jean-de-Latran (San Giovanni in Laterano)
est l'une des quatre basiliques majeures de Rome,
édifiée sur le mont Latran.
Son titre exact est d'abord basilique du Très-Saint-Sauveur
et des saints Jean Baptiste et Jean l'Évangéliste.
C'est le premier édifice monumental chrétien construit en Occident,
cathédrale (Siège présidentiel) de l'évêque de Rome,
tout comme le palais du Latran qui lui est contigu.
Elle est la propriété du Saint-Siège
qui bénéficie à ce titre du privilège d'extraterritorialité.
Cette basilique est par son ancienneté et en dignité
la mère des églises de Rome et du monde.
C'est ce qui est inscrit sur le fronton,
« ... omnium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput »...
Première église à être publiquement consacrée
— le 9 novembre 324 par le pape Sylvestre 1er —
elle prit progressivement (à partir du 9e siècle)
le nom de basilique Saint-Jean par association à son important baptistère voisin,
dédié à saint Jean Baptiste, le plus ancien de Rome.
D'autre part, elle est aussi dédiée à saint Jean l'Évangéliste depuis le 12e siècle.
Pendant plus de dix siècles, les papes (évêques de Rome)
résidèrent dans le palais du Latran voisin.
Dans les murs de la basilique se réunirent plus de 250 conciles,
dont les cinq conciles œcuméniques du Latran.
Ses immenses portes d'entrée en bronze proviennent de la Curie Julia,
réinstallées là au milieu du 17e siècle.
C'est là, également que, dès sa construction,
des foules entière y reçurent le baptême en grande liesse.
Années qui précèdent la crise qu'allait amener
l'hérésie de l'arianisme qui niait la divinité du Christ.
Il fallait dès lors travailler très fort pour préserver l'unité de doctrine.
On vit surgir dans toutes les villes des églises
vers lesquelles les foules convergeaient joyeusement,
pour faire écho à la célébration de dédicace de l'église mère à Rome...
La liturgie excelle à nous faire passer des réalités matérielles aux vérités éternelles de la foi.
Cela est tout spécialement vrai pour ce qui concerne les célébrations de dédicaces d'églises...
Basilique prestigieuse, comme celle que nous fêtons aujourd'hui,
considérée comme la mère et la tête de toutes les autres,
ou pareillement en d' humble églises paroissiales,
ces édifices faits de mains d'hommes, qui ont leur histoire...
Toutes nous disent, par l'intermédiaire de la liturgie de la Parole :
« Regardez-moi donc `en transparence et comme un symbole.
Avec les yeux de la foi, contemplez-moi avec mon véritable visage. »
(cité de l'abbé M. Driot Le saint du jour)
Il convient d'évoquer avant tout ces nuits pascales des 4e et 5e siècles,
où les Romains vinrent par milliers s'unir au corps du Christ,
c'est le sens de notre liturgie bien vivante,
en recevant le baptême et la confirmation dans le baptistère
et en célébrant dans la basilique l'Eucharistie pascale...
Aujourd'hui, la coutume persiste, le pape concélèbre
au Latran la messe du soir du Jeudi Saint,
au cours de laquelle il renouvelle le geste du Christ lavant les pieds de ses disciples...
Le successeur de Pierre est à la fois évêque de Rome et chef de l'Église catholique.
Le chef, sa fonction, est de préserver l'unité:
n'est-ce pas partout, même dans tout organisme,
l'importance d'un faîte pour relier et assembler...
L'Église est aussi humainement existante,
même le Christ en a assumé la nature...
Et rien ne déroge à l'importance de toute organisation.
Ainsi, dans l'Église,
Les deux ministères sont inséparables.
C'est pourquoi toutes les Églises de rite romain répandues à travers le monde
aiment célébrer le mystère de l'unique Église du Christ
en la fête de la dédicace de la cathédrale de Rome,
ou toute l'universelle Église se sent relier à cette figure,
et entre eux, par cette figure elle-même reliée au Christ...
Pour le prophète Ézéchiel, le nouveau temple de Dieu l'Église de Jésus-Christ
- se caractérise par un jaillissement incessant d'eau vive et vivifiante :
les arbres qu'il irrigue ne servent pas seulement à nourrir les saints,
ils rendent également la santé aux malades spirituels que sont les pécheurs.
Ézéchiel 47: 1-2, 8-9, 12 La source de vie qui jaillit du Temple de Dieu.
-La source d'eau vive évoque le baptistère du Latran-
«En ces jours-là,
au cours d’une vision reçue du Seigneur, l’homme me fit revenir à l’entrée de la Maison,
et voici : sous le seuil de la Maison, de l’eau jaillissait vers l’orient, puisque la façade de la Maison était du côté de l’orient.
L’eau descendait de dessous le côté droit de la Maison, au sud de l’autel.
L’homme me fit sortir par la porte du nord et me fit faire le tour par l’extérieur, jusqu’à la porte qui fait face à l’orient,
et là encore l’eau coulait du côté droit.
Il me dit :
''Cette eau coule vers la région de l’orient, elle descend dans la vallée du Jourdain,
et se déverse dans la mer Morte, dont elle assainit les eaux. En tout lieu où parviendra le torrent,
tous les animaux pourront vivre et foisonner. Le poisson sera très abondant,
car cette eau assainit tout ce qu’elle pénètre,
et la vie apparaît en tout lieu où arrive le torrent.
Au bord du torrent, sur les deux rives, toutes sortes d’arbres fruitiers pousseront ;
leur feuillage ne se flétrira pas et leurs fruits ne manqueront pas.
Chaque mois ils porteront des fruits nouveaux, car cette eau vient du sanctuaire.
Les fruits seront une nourriture, et les feuilles un remède.'' »
---.
1 Corinthiens 3: 9-17 Vous êtes le temple que Dieu construit.
Nous sommes le corps du Christ (Temple qu'il reconstruit en ''trois jour'')-
«Frères,
vous êtes une maison que Dieu construit. Selon la grâce que Dieu m’a donnée,
moi, comme un bon architecte, j’ai posé la pierre de fondation.
Un autre construit dessus. Mais que chacun prenne garde
à la façon dont il contribue à la construction.
La pierre de fondation, personne ne peut en poser d’autre
que celle qui s’y trouve : Jésus Christ.
Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu,
et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?
Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira,
car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous.»
---.
Quand nous entrons dans une église, Paul est là pour nous le rappeler par ses écrits:
Quand Jésus chasse les trafiquants de la maison du Père, il fait une action symbolique :
il pense à chacun d'entre nous, membre de son Corps.
Il nous préserve de ceux qui tentent de nous éloigner de notre vocation d'enfants de Dieu
dont nous sommes nés de lui, et
''que l'Engendré de Dieu le garde et le Mauvais n'a pas prise sur lui.'' 1 Jean 5:18-
Dieu garde ceux qui lui sont fidèles:
''Enlevez cela d'ici !
Ne faites pas de cette maison une caverne de brigands.''
---.
Homélie pour la célébration de ce jour:
-entendre cette homélie en suivant le texte-
https://dominicainsmontpellier.fr/jesus-le-nouveau-temple/
L'homélie:
« La question de la destruction du temple et de sa reconstruction
dans le Corps du Christ renvoie à un bouleversement radical concernant
le lieu de présence de Dieu chez les hommes.
Jésus est le nouveau temple, en qui demeure la plénitude de l’Esprit.
Il est devenu, par sa mort et sa résurrection,
le sanctuaire de la Présence divine.
Présence du Ressuscité au milieu des siens,
qui sauve et qui recrée.
-Présence réelle: C'est le sens de notre liturgie-
La réconciliation avec Dieu ne s’opère plus désormais
par les sacrifices prescrits par la Loi
mais
par le don que Jésus fait de lui-même
et par l’envoi de l’Esprit.
Union au Christ, vie dans l’Esprit font loi désormais.
C’est par la sanctification personnelle et communautaire que s’opère la réconciliation avec Dieu.
Les anciennes frontières séparant
le sacré du profane,
le divin de l’humain,
la sainteté du péché, volent en éclat.
Nous changeons de religion à vrai dire même si, il faut le préciser,
l’ancienne Alliance portait déjà en elle une telle nouveauté si radicale.
Dieu est présent au plus quotidien, au plus commun de la vie des hommes,
en tout temps et en tous lieux.
Il l’est au plus intime de son être et de sa vie.
Il est présent là où la pensée humaine et religieuse avait cru
devoir le mettre à l’écart parce qu’il ne pouvait pas y être chez Lui.
Et il y a bien plus encore, car c’est jusqu’à l’inconcevable qu’il s’est rendu présent chez les hommes :
là-même où règne péché, impureté, haine, violence, folie.
Au point que pour le chrétien, c’est cette présence-là
qui constitue la caractéristique incomparable du Dieu auquel il croit.
L’Évangile auquel nous croyons nous ouvre à un insaisissable insensé
bien plus qu’à quelques certitudes qui en épuiseraient le sens.
Il nous engage à exister toujours autrement, hors toute habitude acquise et fatiguée.
L’Évangile est toujours différent de ce que nous avions cru comprendre de lui.
Il nous invite à une découverte chaque fois plus inédite, un jamais encore entrevu jusque-là.
Il ne devrait jamais cesser de nous retourner de l’intérieur.
Il ne devrait jamais finir de nous surprendre, devenant ainsi l’Évangile vivant de notre vie.
Mais précisément, ceci engage tellement notre vie que nous préférons en rester à la vision
d’un Dieu bien domestiqué par nous et rendu par-là tout à fait inoffensif.
Contre ce Dieu inoffensif, Jésus a un jour pris un fouet et renversé tout sur son passage.
Soyons-en les premiers secoués, à en être blessé s’il le faut.
Et être ainsi profondément remis en question.
Mais c’est bien pour que chaque jour nous voie plus émerveillé
que jamais devant l’inépuisable et toujours surprenante nouveauté de l’Évangile.»
---. (voir l'homélie du pape à la messe)-
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44919p60-messes-de-partout-homelies-exhortation-temoignages#495565
---.
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https://books.google.ca/books?id=IIQFAAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''Latran'' 37 occurrences /''Sylvestre'' 12 occurrences /
NOTE: La basilique Saint-Jean-de-Latran fut Latran la première église à être publiquement consacrée
— le 9 novembre 324 par le pape Sylvestre 1er —
elle prit progressivement (à partir du 9e siècle) le nom de basilique Saint-Jean
en raison de son important baptistère avoisinant, dédié à saint Jean Baptiste,
le plus ancien de Rome. D'autre part, elle est aussi dédiée à saint Jean l'Évangéliste à partir du 12e siècle.
/ ''Constantin'' 92 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /
/''pape'' 152 occurrences /''concile'' 10 occurrences /''baptistère'' 73 occurrences / / ////////////////////// etc. /
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=7vbCOk-C4Y0C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''Latran'' 73 occurrences /''Sylvestre'' 14 occurrences /
/ ''Constantin'' 79 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /''pape'' 176 occurrences /
/''concile'' 5 occurrences /''baptistère'' 50 occurrences / / ///////////////////////// etc. /
----.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=sWDJFpNYQdAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Latran'' 22 occurrences /''Sylvestre'' 30 occurrences /
/ ''Constantin'' 184 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /''pape'' 491 occurrences /
/''concile'' 219 occurrences /''baptistère'' 1 occurrence / // //////////////////////////// etc. /
---.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=tRoYAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Latran'' 6 occurrences /
/ ''Constantin'' 4 occurrences -incluant mot de même famille: ''Constantinople'' /''pape'' 10 occurrences /
/''concile'' 15 occurrences /''baptistère'' 5 occurrences / // ///////////////////////// etc. /
----.
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À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
10 novembre
saint Léon 1er le Grand (mémoire) -mise à jour-
né v 400 Tuscie (ancienne Étrurie), Italie - v 461 Rome
45e pape 29 septembre 440- 10 novembre 461
Père de l'Église
Docteur de l'Église
-----.
-----.
-----.
-lectures : - Sirac le Sage 30 : 6-10; Matthieu 13 : 16-19 -
-bréviaire : ---- - - Homélie de saint Léon Pour l’anniversaire de son épiscopat.
---.
-son œuvre réalisée est connue principalement:
pour son intervention dans les controverses christologiques du 5e siècle :
sa position doctrinale exprimée dans la lettre à Flavien
fut adoptée comme l'exacte doctrine au concile de Chalcédoine en 451.
Face à la désagrégation du pouvoir impérial,
il négocia en 452 avec Attila --roi turco-mongol des Huns né 395-453--
la retraite de son armée
et en 455 avec Genséric il plaidera la survie de Rome.
----.
Nous n'avons pas beaucoup de détails sur sa famille et sa jeunesse...
seulement qu'il fut fils d'un dénommé Quintianus, et que devenu membre ecclésial de l'Église,
il est, au temps de son archidiaconat de Rome relié au souverain pontife Célestin 1er (422432)
puis qu'il fut l'homme de confiance de Sixte III (432-440) ...
À la mort de ce dernier, le 19 août 440, Léon était en Gaule
demandé par la cour de Ravenne afin d'arbitrer un conflit
entre le patrice Aetius et Albinus le préfet du prétoire des Gaules.
Dès lors très considéré de réputation et de son influence très efficace
il est appelé à succéder sur le Siège épiscopal et fut élu pape à l'acclamation du peuple romain...
Il rentre à Rome en septembre pour être sacré le 29 du mois.
Il prend comme conseiller Pierre Chrysologue, déjà secrétaire du pape précédent, Sixte III
--Pierre de Ravenne né v 380-450 fête 30 juillet
théologien de renommée que lui valut le nom de Chrysologue (Parole d'or).
Il sera déclaré Docteur de l'Église par le pape Benoît XIII en 1729.--
-
Le pape Léon 1er, conscient de la charge qui lui a été confiée de confirmer ses frères
(une formule qui prendrait de plus en plus l'adoption des Pontificat par la suite
celle même que Jean-Paul II aimait employer)...
Il possède au plus haut point la conscience de cette dignité dans l'Église
qui doit travailler fort pour préserver l'unité doctrinale,
constamment combattue par les hérésies et les dissidences;
il renforce cette fonction d'évêque de Rome
dont il justifie la primauté par sa qualité de successeur de Pierre,
qui suivra en rappels constants au cours de son règne.
Ainsi il privilégie ce rappel de la dignité de cette fonction
plutôt que la personne qui l'assume.
Ce principe ne sera plus réellement remis en question avant 1054,
où les tentatives de divisions feront d'autres dissidences...
D'ailleurs, en 445, l'empereur Valentinien III en prend conscience
et reconnaît officiellement la primauté du pape
à la suite de la condamnation de l'évêque d'Arles Hilaire.
Léon sera énergique et résolu, constant et dévoué à l'Église à une époque de crise doctrinale
qui l'amènera à clarifier universellement la position officielle de l'Église UNE.
Au concile de Chalcédoine (451), c'est son enseignement
qui fut retenu comme l'expression exacte de la foi chrétienne.
À la défense de la doctrine s'ajoutait la conjoncture politique :
l'empire romain s'effondrait sous les coups des Barbares,
et aucun des empereurs de cette époque n'était en mesure de défaire les envahisseurs,
des nouveaux occupants et de porter secours à la population.
Léon suppléera à tout,
C'est surtout son attitude envers Attila, aux portes de Rome, que l'histoire a retenue.
Comment a-t-il pu, sans armes, venir à bout de celui que l'on a appelé ''le fléau de Dieu''?
sinon par la force providentielle même de Dieu ?
Un peu de temps après , il parvint à obtenir du roi Genséric, qui régnait sur les Vandales,
qu'il interdise à ses soldats le meurtre et l'incendie.
Le mot ''vandalisme'', est resté dans notre vocabulaire,
et il porte bien l'image de ce qu'ils ont pu perpétrer...
Saint Léon le Grand fut l'ultime défenseur de l'Église et du peuple,
Grand pour l'avoir été également de la civilisation.
Ce que les plus forts parmi les hommes armés n'avaient pu réaliser,
Dieu le réalise en la personne de son pape: -voir à 11' 05'':
Cela demeure inconnu aux écoles qui n'enseignent plus les grandes forces
qui ont su combattre les envahisseurs...
Docteur de l'Église, il est l'auteur de nombreuses prières liturgiques et de sermons,
dont l'un, celui de la vigile de Noël, est célèbre.
«Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd'hui, réjouissons-nous...
Que le juste tressaille ; il touche à la victoire.
Que le pécheur se réjouisse ; voici qu'on l'invite au pardon.
Que le païen s'éveille à l'espérance ; il est convié à la vie... ».
Léon le Grand est fêté le 18 février dans l'Église orthodoxe.
----.
-----------.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=gSoEAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Naissance et patrie de saint Léon'' occurrence /''Célestin'' 17 occurrences /
/''Sixte'' 22 occurrences /''Chrysologue'' 9 occurrences /
/''Chalcédoine'' 114 occurrences /''deux natures'' 77 occurrences /''Monophysite'' 1 occurrence /
/''monothélisme'' 2 occurrences /''Attila'': 171 occurrences/''Huns'' 98 occurrences /''Genséric'' 48 occurrences /
/''barbare'' 290 occurrences /''vandale'' 56 occurrences /
/''hérésie'' 172 occurrences /''hérétique'' 177 occurrences /''hérésiarque'' 6 occurrences /
/''Valentinien'' 49 occurrences /''Arles'' 29 occurrences - et/ou ''Hilaire'' 80 occurrences / // /////////////////////// etc. /
-----.
-doit être mis en pdf une fois rendu afin de chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=9ttAAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/''Attila'': 155 occurrences/''Huns'' 82 occurrences /''barbare'' 200 occurrences /''vandale'' 39 occurrences /
/ Léon plusieurs occurrences -avec les entêtes/''Célestin'' 5 occurrences /
/''Sixte'' 2 occurrences /''Chrysologue'' 7 occurrences /
/''Antioche'' 24 occurrences / ''empereur'' 217 occurrences / ''Valentinien'' 30 occurrences /
/ ''incarnation'' 26 occurrences / ''unité'' 25 occurrences / ''Pierre'' et ''pierre'' : 97 occurrences/
/ ''Chalcédoine'' 49 occurrences /''deux natures'' 13 occurrences /''monothélisme'' 21 occurrence /
/''Genséric'' 43 occurrences /''hérésie'' 60 occurrences /''hérétique'' 76 occurrences /''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''Valentinien'' 30 occurrences /''Arles'' 8 occurrences - et/ou ''Hilaire'' 14 occurrences // /////////////////////// etc. /
-
---.
-déjà en pdf: texte entier: chercher des occurrences:
LETTRE DU PAPE SAINT LÉON LE GRAND
AU PATRIARCHE Flavien DE CONSTANTINOPLE
SUR L'INCARNATION DU VERBE DE DIEU
DIT
TOME À FLAVIEN
---.
-----.
---.
À suivre.
10 novembre
saint Léon 1er le Grand (mémoire) -mise à jour-
né v 400 Tuscie (ancienne Étrurie), Italie - v 461 Rome
45e pape 29 septembre 440- 10 novembre 461
Père de l'Église
Docteur de l'Église
-----.
-----.
-----.
-lectures : - Sirac le Sage 30 : 6-10; Matthieu 13 : 16-19 -
-bréviaire : ---- - - Homélie de saint Léon Pour l’anniversaire de son épiscopat.
- Homélie de saint Léon Pour l’anniversaire de son épiscopat:
« L'Église universelle est organisée selon des degrés différents,
afin que la diversité des membres assure l'intégrité de ce corps sacré.
Cependant, comme dit l'Apôtre, tous nous ne faisons qu'un dans le Christ.
Aucun de nous n'est séparé d'un autre par sa fonction
au point que la plus modeste partie du corps ne serait pas reliée à la tête.
Donc, dans l'unité de la foi et du baptême,
nous constituons une société sans classes, mes bien-aimés,
et nous avons une même dignité selon le saint Apôtre Pierre,
qui nous dit ces paroles sacrées:
Vous aussi, soyez les pierres vivantes qui servent à construire le Temple spirituel,
et vous serez le sacerdoce saint, présentant des offrandes spirituelles
que Dieu pourra accepter à cause du Christ Jésus.
Et plus loin :
Vous êtes la race choisie, le sacerdoce royal, la nation sainte,
le peuple qui appartient à Dieu.
Tous ceux, en effet, qui ont été régénérés dans le Christ,
le signe de la croix en fait des rois,
et l'onction de l'Esprit Saint les consacre prêtres.
Ainsi, en dehors du service particulier de notre ministère,
tous les chrétiens qui vivent en l'Esprit et selon la logique de leur vocation
doivent reconnaître comme participant à la race royale et à l'office sacerdotal.
Qu'y a-t-il en effet d'aussi royal que d'être un esprit soumis à Dieu
qui sache gouverner son corps?
Et qu'y a-t-il d'aussi sacerdotal que de consacrer a Dieu une conscience pure
et d'offrir sur l'autel de son cœur les sacrifices sans tache de la piété?
Cela vous a été donné par la grâce de Dieu en commun avec tous;
et pourtant c'est de votre part une chose religieuse et digne d'éloge que de vous réjouir,
comme d'un honneur qui vous est propre, de l'anniversaire de mon élévation.
C'est ainsi qu'on célèbre dans le corps entier de l'Église
le mystère unique du sacerdoce lorsque l'huile de la bénédiction s'est répandue,
elle a ruisselé plus abondamment, il est vrai, sur les membres supérieurs,
mais ce n est pas avec parcimonie qu'elle atteint aussi les membres les plus bas places.
Par conséquent, mes bien-aimés, s'il y a pour nous, dans ce partage d'un même don,
un grand motif de nous réjouir ensemble,
notre joie aura un objet plus vrai et plus noble ,
si vous ne vous attardez pas à considérer ma médiocrité.
Car il est beaucoup plus utile et plus juste d'élever le regard de votre esprit
pour contempler la gloire du bienheureux Apôtre Pierre,
et de célébrer ce jour en vénérant principalement celui
que la source même de tous les charismes a inondé avec tant d'abondance :
c'est au point qu'ayant été le seul à recevoir de si nombreux biens,
aucun d'eux ne peut se communiquer à qui que ce soit
sans que lui-même y participe. »
---.
-son œuvre réalisée est connue principalement:
pour son intervention dans les controverses christologiques du 5e siècle :
sa position doctrinale exprimée dans la lettre à Flavien
fut adoptée comme l'exacte doctrine au concile de Chalcédoine en 451.
Face à la désagrégation du pouvoir impérial,
il négocia en 452 avec Attila --roi turco-mongol des Huns né 395-453--
la retraite de son armée
et en 455 avec Genséric il plaidera la survie de Rome.
----.
Nous n'avons pas beaucoup de détails sur sa famille et sa jeunesse...
seulement qu'il fut fils d'un dénommé Quintianus, et que devenu membre ecclésial de l'Église,
il est, au temps de son archidiaconat de Rome relié au souverain pontife Célestin 1er (422432)
puis qu'il fut l'homme de confiance de Sixte III (432-440) ...
À la mort de ce dernier, le 19 août 440, Léon était en Gaule
demandé par la cour de Ravenne afin d'arbitrer un conflit
entre le patrice Aetius et Albinus le préfet du prétoire des Gaules.
Dès lors très considéré de réputation et de son influence très efficace
il est appelé à succéder sur le Siège épiscopal et fut élu pape à l'acclamation du peuple romain...
Il rentre à Rome en septembre pour être sacré le 29 du mois.
Il prend comme conseiller Pierre Chrysologue, déjà secrétaire du pape précédent, Sixte III
--Pierre de Ravenne né v 380-450 fête 30 juillet
théologien de renommée que lui valut le nom de Chrysologue (Parole d'or).
Il sera déclaré Docteur de l'Église par le pape Benoît XIII en 1729.--
-
Le pape Léon 1er, conscient de la charge qui lui a été confiée de confirmer ses frères
(une formule qui prendrait de plus en plus l'adoption des Pontificat par la suite
celle même que Jean-Paul II aimait employer)...
Il possède au plus haut point la conscience de cette dignité dans l'Église
qui doit travailler fort pour préserver l'unité doctrinale,
constamment combattue par les hérésies et les dissidences;
il renforce cette fonction d'évêque de Rome
dont il justifie la primauté par sa qualité de successeur de Pierre,
qui suivra en rappels constants au cours de son règne.
Ainsi il privilégie ce rappel de la dignité de cette fonction
plutôt que la personne qui l'assume.
Ce principe ne sera plus réellement remis en question avant 1054,
où les tentatives de divisions feront d'autres dissidences...
D'ailleurs, en 445, l'empereur Valentinien III en prend conscience
et reconnaît officiellement la primauté du pape
à la suite de la condamnation de l'évêque d'Arles Hilaire.
Léon sera énergique et résolu, constant et dévoué à l'Église à une époque de crise doctrinale
qui l'amènera à clarifier universellement la position officielle de l'Église UNE.
Au concile de Chalcédoine (451), c'est son enseignement
qui fut retenu comme l'expression exacte de la foi chrétienne.
À la défense de la doctrine s'ajoutait la conjoncture politique :
l'empire romain s'effondrait sous les coups des Barbares,
et aucun des empereurs de cette époque n'était en mesure de défaire les envahisseurs,
des nouveaux occupants et de porter secours à la population.
Léon suppléera à tout,
C'est surtout son attitude envers Attila, aux portes de Rome, que l'histoire a retenue.
Comment a-t-il pu, sans armes, venir à bout de celui que l'on a appelé ''le fléau de Dieu''?
sinon par la force providentielle même de Dieu ?
Un peu de temps après , il parvint à obtenir du roi Genséric, qui régnait sur les Vandales,
qu'il interdise à ses soldats le meurtre et l'incendie.
Le mot ''vandalisme'', est resté dans notre vocabulaire,
et il porte bien l'image de ce qu'ils ont pu perpétrer...
Saint Léon le Grand fut l'ultime défenseur de l'Église et du peuple,
Grand pour l'avoir été également de la civilisation.
Ce que les plus forts parmi les hommes armés n'avaient pu réaliser,
Dieu le réalise en la personne de son pape: -voir à 11' 05'':
Cela demeure inconnu aux écoles qui n'enseignent plus les grandes forces
qui ont su combattre les envahisseurs...
Docteur de l'Église, il est l'auteur de nombreuses prières liturgiques et de sermons,
dont l'un, celui de la vigile de Noël, est célèbre.
«Notre Sauveur, mes bien-aimés, est né aujourd'hui, réjouissons-nous...
Que le juste tressaille ; il touche à la victoire.
Que le pécheur se réjouisse ; voici qu'on l'invite au pardon.
Que le païen s'éveille à l'espérance ; il est convié à la vie... ».
Léon le Grand est fêté le 18 février dans l'Église orthodoxe.
----.
-----------.
mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences -
https://books.google.ca/books?id=gSoEAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Naissance et patrie de saint Léon'' occurrence /''Célestin'' 17 occurrences /
/''Sixte'' 22 occurrences /''Chrysologue'' 9 occurrences /
/''Chalcédoine'' 114 occurrences /''deux natures'' 77 occurrences /''Monophysite'' 1 occurrence /
/''monothélisme'' 2 occurrences /''Attila'': 171 occurrences/''Huns'' 98 occurrences /''Genséric'' 48 occurrences /
/''barbare'' 290 occurrences /''vandale'' 56 occurrences /
/''hérésie'' 172 occurrences /''hérétique'' 177 occurrences /''hérésiarque'' 6 occurrences /
/''Valentinien'' 49 occurrences /''Arles'' 29 occurrences - et/ou ''Hilaire'' 80 occurrences / // /////////////////////// etc. /
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-doit être mis en pdf une fois rendu afin de chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=9ttAAAAAYAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /
/''Attila'': 155 occurrences/''Huns'' 82 occurrences /''barbare'' 200 occurrences /''vandale'' 39 occurrences /
/ Léon plusieurs occurrences -avec les entêtes/''Célestin'' 5 occurrences /
/''Sixte'' 2 occurrences /''Chrysologue'' 7 occurrences /
/''Antioche'' 24 occurrences / ''empereur'' 217 occurrences / ''Valentinien'' 30 occurrences /
/ ''incarnation'' 26 occurrences / ''unité'' 25 occurrences / ''Pierre'' et ''pierre'' : 97 occurrences/
/ ''Chalcédoine'' 49 occurrences /''deux natures'' 13 occurrences /''monothélisme'' 21 occurrence /
/''Genséric'' 43 occurrences /''hérésie'' 60 occurrences /''hérétique'' 76 occurrences /''hérésiarque'' 1 occurrence /
/''Valentinien'' 30 occurrences /''Arles'' 8 occurrences - et/ou ''Hilaire'' 14 occurrences // /////////////////////// etc. /
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LETTRE DU PAPE SAINT LÉON LE GRAND
AU PATRIARCHE Flavien DE CONSTANTINOPLE
SUR L'INCARNATION DU VERBE DE DIEU
DIT
TOME À FLAVIEN
- Lettre à Flavien patriarche de Constantinople:
- INTRODUCTION AU TOME À FLAVIEN
Datée du 13 juin 449 et adressée à Flavien, Patriarche de Constantinople, la lettre de saint Léon le Grand, pape de 440 à 461, comprend un magnifique enseignement sur le Mystère du Christ, Dieu fait homme. Elle est certainement le texte christologique le plus important de l'Antiquité produit par l'Église latine, et l'un des cinq documents dogmatiques sur lesquels s'est fondé le Concile de Chalcédoine de 451 pour aboutir à sa fameuse définition du Christ comme vrai Dieu et vrai homme, une Personne en deux natures (divine et humaine). Cette lettre est en effet d'une si grande valeur doctrinale qu'elle fut lue intégralement lors du Concile et consignée de même dans ses Actes. Le pape la rédigea à l'occasion de l'hérésie d'Eutychès contenue dans cette affirmation qui nie la distinction réelle des natures divine et humaine dans le Christ, et pose l'absorption de la nature humaine par la nature divine : "Je confesse que le Seigneur consistait de deux natures avant l'union, mais après l'union je confesse seulement une nature". En bref, pour Eutychès, le Christ n'est pas véritablement homme.
Après lecture de la lettre du pape lors de la troisième session du concile de Chalcédoine, les évêques présents déclarèrent : "C'est là la foi des Pères. C'est là la foi des Apôtres. Nous croyons tous ainsi. [...] Pierre a parlé par la bouche de Léon".
TEXTE DU TOME À FLAVIEN
Salutation et introduction
Au bien-aimé frère Flavien, évêque de Constantinople, de la part de Léon, évêque.
La lettre que vous m'avez envoyée si tard, à mon grand étonnement, et les actes de votre dernier concile m'ont fait enfin connaître la cause du scandale qui a troublé votre Église, ainsi que la nouvelle hérésie qui s'est élevée contre l'intégrité de la foi. Ces choses, que je ne pouvais comprendre avant, me sont à cette heure parfaitement connues. J'y vois qu'Eutychès, que son nom de prêtre rendait honorable, est grandement imprudent et très ignorant, de sorte qu'on peut lui appliquer ces paroles du prophète : "Il n'a pas voulu avoir l'intelligence pour bien agir ; il a ruminé l'iniquité sur sa couche" (Ps 35, 4). Qu'y a-t-il en effet de plus inique que de se complaire dans l'impiété et de ne pas se rendre à des plus sages et plus doctes que soi ? Ils tombent dans cette folie ceux qui, empêchés de connaître la vérité par quelque obscurité, ne recourent ni à la voix des Prophètes, ni aux épîtres des Apôtres, ni aux autorités de l'Évangile, mais seulement à eux-mêmes. Parce qu'ils ne se sont pas faits disciples de la vérité, ils deviennent alors maîtres d'erreur. En effet, quelle érudition a-t-il acquise des pages sacrées de l'Ancien et du Nouveau Testament, celui qui ne comprend pas même les premières lignes du Symbole [de la foi] ? Ce vieillard ne sait pas encore par coeur ce qui, à travers le monde entier, retentit par la voix des régénérés.
Le Christ en ses deux natures suivant le Credo et l'Écriture Sainte
Ignorant donc ce qu'il faut percevoir de l'incarnation du Verbe de Dieu et ne voulant pas travailler dans le vaste espace des Saintes Écritures pour mériter la lumière de l'intelligence, ils aurait dû au moins écouter avec sollicitude la confession commune et collective par laquelle l'universalité des fidèles fait profession de croire en Dieu le Père Tout-Puissant et en Jésus Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie, trois sentences par lesquelles sont détruites les machines de presque tous les hérétiques.
Les deux nativités (éternelle et dans le Temps) du Christ
Quand en effet Dieu est cru, et omnipotent, et Père, on démontre par là même que son Fils lui est coéternel, ne différant en rien du Père, puisqu'il est Dieu né de Dieu, omnipotent né de l'Omnipotent, coéternel né de l'Éternel : non postérieur dans le temps, non inférieur en pouvoir, non dissemblable en gloire, non séparé en essence. Mais en même temps, ce même Fils unique éternel d'un Géniteur éternel est né du Saint-Esprit et de la Vierge Marie. Et cette nativité, qui a eu lieu dans le Temps, n'a rien diminué, rien ajouté à la nativité divine et éternelle, mais s'est complètement dépensée pour la réparation de l'homme qui avait été trompé, afin qu'il vainquît la mort et détruisît, par sa force, le diable qui détenait l'empire de la mort. Nous ne pouvions en effet l'emporter sur l'auteur du péché et de la mort, si celui-là n'avait pas assumé notre nature et ne l'avait faite sienne, lui que ni le péché n'a pu contaminer, ni la mort retenir. Certainement donc, Il a été conçu du Saint-Esprit dans le sein de la Vierge Mère, qui l'a mis au monde en sauvegardant sa virginité, comme elle l'avait sauvegardée quand elle l'a conçu.
La véritable humanité du Christ (un vrai corps humain et une vraie âme humaine)
Mais si Eutychès ne pouvait puiser une intelligence non altérée, en la tirant de cette source toute pure de la foi chrétienne, parce qu'il avait enténébré pour lui, par un aveuglement propre, la splendeur de la vérité évidente, il aurait dû se soumettre à la doctrine évangélique, alors que Matthieu dit : "Livre de la génération de Jésus Christ, fils de David, fils d'Abraham" (Mt 1, 1) ; il aurait dû recherché l'instruction de la prédication apostolique et, quand il lisait dans l'épître aux Romains : "Paul, serviteur du Christ Jésus , apôtre par vocation, mis à part pour annoncer l'Évangile de Dieu, que d'avance il avait promis par ses prophètes dans les Saintes Écritures, concernant son Fils, issu de la lignée de David selon la chair" (Rm 1, 1-3), il aurait dû reporter une pieuse sollicitude aux pages des Prophètes ; quand il trouvait la promesse de Dieu à Abraham disant : "Dans ta semence, toutes les nations seront bénies" (Gn 22, 18), pour éviter tout doute quant à la référence de cette semence, il aurait dû suivre l'Apôtre disant : "C'est à Abraham que les promesses furent adressées et à sa descendance" (Ga 3, 16). L'Écriture ne dit pas : et aux descendants, comme s'il s'agissait de plusieurs ; elle n'en désigne qu'un : et à ta descendance, c'est-à-dire le Christ. Il aurait dû appréhender aussi par l'oreille intérieure la prédication d'Isaïe qui dit : "Voici que la vierge concevra dans son sein, elle mettra au monde un fils et on l'appellera Emmanuel, qui veut dire Dieu-avec-nous" (Is 7, 14) ; et il aurait dû lire loyalement, du même prophète, les mots : "Un fils nous est né, un fils nous a été donné, le principat repose sur ses épaules ; on proclame son nom : Ange du grand conseil ! Dieu fort ! Prince de paix ! Père du siècle futur !" (Is 9, 6). Et alors il ne parlerait pas d'une manière aussi trompeuse, en disant que le Verbe a pris chair en telle manière que le Christ, né du sein de la Vierge, a eu sans doute forme d'homme, mais n'a pas eu la réalité du corps de sa mère. Ou bien peut-être a-t-il pensé que Notre-Seigneur Jésus Christ n'a pas été de notre nature pour cette raison que l'ange envoyé à la bienheureuse Marie dit : "Le Saint-Esprit viendra en toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre, et c'est pourquoi l'être saint qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu" (Lc 1, 35), dans la supposition que, comme la conception de la Vierge a été une opération divine, la chair de l'être conçu ne pouvait être de la nature de celle qui concevait ? Mais il ne faut pas comprendre cette génération uniquement merveilleuse et merveilleusement unique en ce sens que les propriétés de son espèce aient été écartées par la nouveauté de sa production. Car bien que ce soit le Saint-Esprit qui ait donné fécondité à la Vierge, néanmoins c'est un corps réel qui a été conçu de son corps, et la Sagesse s'étant bâti une maison (cf. Pr 9, 1), "le Verbe est devenu chair et il a habité en nous" (Jn 1, 14) ; ce qui veut dire dans cette chair qu'Il a tirée de l'homme et qu'Il a animée du souffle de la vie rationnelle.
Les deux natures dans l'unité de la Personne du Christ
Ainsi donc, étant maintenues sauves les propriétés de l'une et l'autre nature, et ces propriétés se réunissant dans une seule et même personne, l'humilité a été assumée par la majesté, la faiblesse par la force, la mortalité par l'éternité, et, pour éteindre la dette de notre condition, la nature inviolable s'est unie à la nature passible, en telle sorte que, comme il convenait à notre guérison, un seul et même médiateur de Dieu et des hommes, l'homme Christ Jésus (cf. 1 Tm 2, 5), fût tout à la fois susceptible de mourir selon l'une [la nature humaine], et non susceptible de mourir selon l'autre [la nature divine]. Ainsi donc, c'est dans la nature totale et parfaite d'un homme vrai qu'est né le vrai Dieu, complet dans ce qui lui est propre, complet dans ce qui nous est propre. Par "ce qui nous est propre", j'entends la condition dans laquelle le Créateur nous a établis à l'origine et qu'il a entrepris de restaurer : car de ce que le Trompeur a apporté et que l'homme abusé a accepté, il n'y a nulle trace dans le Sauveur ; et comme Il ne s'était point soumis aux infirmités humaines, Il vécut parmi nous sans participer à nos fautes. Il a assumé la forme d'esclave, sans la souillure du péché, enrichissant l'humain sans diminuer le divin, parce que cet anéantissement, par lequel l'Invisible est rendu visible, et le Créateur et Maître de l'univers a voulu être l'un des mortels, fut une condescendance de miséricorde, non une déficience de Puissance ; ainsi, Lui qui, demeurant dans la forme de Dieu, a fait l'homme, a été fait homme dans la forme d'esclave : l'une et l'autre nature retiennent sans perte leur propriété particulière et, de même que la forme de Dieu n'a pas supprimé la forme d'esclave, de même la forme d'esclave n'a pas amoindri la forme de Dieu.
Comme le diable se glorifiait d'avoir trompé l'homme par sa ruse, de l'avoir privé des Bienfaits de la Divinité, dépouillé de son immortalité et soumis à la mort ; comme il se glorifiait, dis-je, d'avoir trouvé dans son malheur une consolation soeur de son péché et d'avoir ainsi changé à l'aide de la propre sentence de Dieu, par la raison de sa Justice, la condition de l'homme qu'Il avait rendue si glorieuse, le Seigneur, Dieu immuable, dont la bienveillance ne saurait être enchaînée, sut, dans sa Sagesse impénétrable, mettre le comble à ses Bontés pour nous par ce mystère sacré, et empêcher que l'homme, ayant commis la faute par la ruse du diable inique, ne pérît à l'encontre des décrets de la Divinité.
Le mode d'opération des deux natures
Ainsi, le Fils de Dieu entre dans ce monde infime ; Il descend du trône céleste avec toute la Gloire de son Père, et Il naît par un nouvel ordre de choses, par une nouvelle nativité.
Par un nouvel ordre de choses, car, invisible dans ce qui est sien, Il devient visible dans ce qui est nôtre ; insaisissable il a voulu être saisi ; existant avant le temps, Il a commencé d'être dans le temps ; Maître de l'univers, Il couvre d'un voile l'immensité de sa majesté et prend la forme d'esclave ; Dieu impassible, Il n'a pas dédaigné d'être un homme passible, et immortel, de se soumettre aux lois de la mort.
Engendré par une nouvelle nativité, car c'est une vierge inviolée et qui n'a pas connu la concupiscence, qui fournit la matière de sa chair. De sa mère, le Seigneur a assumé la nature humaine, non la faute. D'autre part, en Notre-Seigneur Jésus Christ né du sein d'une vierge, de ce que sa naissance est miraculeuse, il n'en résulte pas que sa nature soit différente de la nôtre. Car celui qui est vrai Dieu est, le même, vrai homme. Car dans cette unité il n'y a pas de mensonge, puisque se rencontrent toutes deux ici l'humilité de l'homme et l'élévation de la déité. De même en effet que Dieu n'est pas changé par son oeuvre de miséricorde, de même l'homme n'est pas consumé par la dignité [de Dieu]. Chaque nature accomplit ce qui lui est propre en communion avec l'autre nature, en ce sens que le Verbe opère ce qui est du Verbe, et la chair met à exécution ce qui est de la chair. L'une des deux resplendit par des miracles, l'autre succombe aux injures. Et de même que le Verbe ne cesse pas d'être en égalité de gloire avec le Père, de même la chair ne renonce pas à la nature de notre race. Car c'est le même, comme il faut le répéter souvent, qui est vrai Fils de Dieu et vrai fils de l'homme. Dieu, car "au commencement était le Verbe, et le Verbe était avec Dieu, et le Verbe était Dieu" (Jn 1, 1) ; homme, car "le Verbe s'est fait chair, et Il a habité en nous" (Jn 1, 14). Dieu, car "toutes choses ont été faites par Lui, et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans Lui" (Jn 1, 3) ; homme, car Il est né d'une femme et soumis à la loi. La nativité de la chair est la manifestation de la nature humaine ; l'accouchement d'une vierge est l'indice d'une puissance divine. Son humble berceau montre qu'Il n'était qu'un petit enfant, et les chants des anges révèlent sa Grandeur toute puissante. Il est, comme les hommes, enveloppé dans des langes, Lui dont l'impie Hérode conspire la mort ; mais Il est le souverain Maître de tous les mortels, Lui devant qui les mages viennent se prosterner avec joie. Quand Il vint recevoir le baptême de Jean, son précurseur, on put s'assurer de la réalité de sa nature divine, par ces mots que Dieu le Père fit retentir du haut des cieux : "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui J'ai mis toute mon affection " (Mt 3, 17). Homme, Il est tenté par le diable ; Dieu, Il est servi par les anges. Avoir faim, avoir soif, être fatigué et dormir sont manifestement des traits humains, mais nourrir cinq mille hommes avec cinq pains, donner à la Samaritaine de l'eau vive dont les gorgées font que celui qui boit n'a plus jamais soif, marcher sur la mer avec des pieds qui n'enfoncent pas, aplanir les hautes vagues des flots par une invective à la tempête, c'est sans ambiguïté divin. Pour m'arrêter à ces derniers exemples, ce n'est pas la même nature qui pleure sur la mort de son ami Lazare, le fait sortir du sépulcre et le ressuscite quatre jours après ; qui se laisse attacher à la croix et change le jour en ténèbres et bouleverse les éléments ; qui, fixée par des clous, ouvre les portes du Ciel au bon larron. Ce n'est pas la même nature qui dit : "Moi et mon Père ne sommes qu'un" (Jn 10, 30) ; et ensuite : "Mon Père est plus grand que Moi" (Jn 14, 28). Car bien que, dans Notre-Seigneur Jésus Christ, Dieu et l'homme ne fassent qu'une seule Personne, autre est pourtant ce d'où provient l'injure commune à Dieu et à l'homme, et autre est ce d'où provient la gloire commune. De nous, en effet, il tient l'humanité qui est inférieure au Père, du Père il tient la divinité qui le rend égal au Père.
La communication des propriétés et le Salut par le Christ
En raison donc de cette unité de Personne qu'il faut reconnaître dans deux natures, tout à la fois on lit que le fils de l'homme est descendu du ciel, quand le Fils de Dieu a assumé une chair tirée de la Vierge de laquelle il est né, et, à l'inverse, le Fils de Dieu est dit crucifié et enseveli, bien qu'il ait subi ces choses non dans la divinité même par laquelle le Fils unique est coéternel et consubstantiel au Père, mais dans la faiblesse de la nature humaine. D'où vient que nous professons aussi tous dans le Credo que le Fils unique de Dieu a été crucifié et enseveli, selon ce mot de l'Apôtre : "Car, s'ils avaient su, ils n'auraient jamais crucifié le Seigneur de gloire" (1 Co 2, 8). Quand notre Seigneur et Sauveur a voulu instruire ses disciples par ses interrogations : "Au dire des gens", demande-t-il, "qui est le Fils de l'homme ?" (Mt 16, 13), et après que les disciples Lui avaient dévoilé les diverses opinions des autres, Il demande : "Mais pour vous, qui suis-je ?" (Mt 16, 15), Moi qui suis assurément fils d'homme et que vous voyez dans la forme d'esclave et dans la vérité de la chair, qui dites-vous que Je suis ? Alors le bienheureux Pierre, inspiré par Dieu et destiné par sa confession à être de secours pour toutes les nations, a dit : "Tu es le Christ, Fils du Dieu vivant" (Mt 16, 16). Et c'est à bon droit qu'il a été déclaré bienheureux par le Seigneur et qu'il a tiré, de la Pierre principale, la solidité et de son nom et de son pouvoir, lui qui, par une révélation du Père a confessé le même et comme Fils de Dieu et comme Christ, parce que l'un de ces deux pris à part de l'autre n'était pas de secours au Salut, et qu'il était d'égal péril d'avoir cru que Notre-Seigneur Jésus Christ était ou Dieu seulement sans l'homme, ou homme seulement sans Dieu.
Mais après sa Résurrection, qui fut assurément celle de son vrai corps, car [le corps] ressuscité n'était autre que celui qui avait été crucifié et qui était mort, pourquoi le Seigneur resta-t-Il quarante jours sur la terre, sinon pour que l'intégrité de notre foi soit purifiée de toutes ténèbres ? En effet, Il s'entretenait avec ses disciples, Il habitait et mangeait avec eux, Il permettait à leur avide curiosité de Le palper de leurs propres mains, eux que le doute tourmentait ; c'est pourquoi, les portes étant closes, Il entrait chez ses disciples, et, par son souffle, Il [leur] donnait l'Esprit Saint, et en leur faisant don de la lumière de l'intelligence, Il leur découvrait le sens mystérieux des saintes Écritures. Il leur montrait aussi la blessure de son Côté, les marques des clous et tous les signes de sa Passion très récente, en disant : "Voyez mes Mains et mes Pieds, c'est bien Moi ; touchez-Moi et voyez, car un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que J'ai" (Lc 24, 39). C'était pour faire connaître que les propriétés de la nature divine et les propriétés de la nature humaine demeurent distinctes en Lui ; nous saurions ainsi que le Verbe n'est pas ce qu'est la chair, de sorte que nous puissions confesser l'unique Fils de Dieu, Verbe et chair à la fois.
On doit l'estimer trop vide du sacrement de la foi, cet Eutychès, qui n'a pas reconnu notre nature dans le Fils unique de Dieu, ni à l'humilité de la mort, ni à la Gloire de la résurrection. Il n'a pas non plus redouté cette sentence du bienheureux apôtre et évangéliste Jean : "Tout esprit qui confesse Jésus Christ venu en chair est de Dieu ; et tout esprit qui dissout Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'Antichrist" (1 Jn 4, 2-3). Qu'est-ce que dissoudre Jésus sinon séparer de lui la nature humaine, et évacuer par de très odieux mensonges l'unique sacrement par lequel nous avons été sauvés ? Se plongeant dans l'obscurité sur la nature du corps du Christ, il est nécessaire que, de par la même cécité, il délire aussi sur sa Passion ; car s'il ne pense pas que la croix de notre Seigneur soit un mensonge et qu'il ne doute pas de la vérité du supplice accueilli pour le Salut du monde, il doit aussi reconnaître la vérité de la chair de Celui dont il croit la mort. Il ne peut pas non plus disconvenir qu'Il n'ait un corps d'homme comme le nôtre, celui qui reconnaît qu'il fut passible ; car la négation de la vérité de la chair est aussi négation de la Passion corporelle. S'il accueille la foi chrétienne et ne ferme pas son oreille à la prédication de l'Évangile, qu'il voie quelle nature fut attachée avec des clous au bois de la croix, et qu'il comprenne d'où coulèrent, après que le soldat eut percé le côté du crucifié d'un coup de lance, l'eau et le sang, afin que l'Église de Dieu fût irriguée par le bain [de la régénération] et par le breuvage [du Sang du Christ]. Qu'il écoute le bienheureux apôtre Pierre prêchant que la sanctification de l'esprit se fait par l'aspersion du Sang du Christ ; qu'il ne lise non plus négligemment ces paroles du même apôtre : "Sachant que ce n'est pas par des choses périssables, par de l'argent ou de l'or, que vous avez été rachetés de la vaine manière de vivre que vous aviez héritée de vos pères, mais par le Sang précieux du Christ, comme d'un agneau sans défaut et sans tache" (1 P 1, 18-19). De même, qu'il ne résiste pas au témoignage du bienheureux apôtre Jean qui dit : "Le Sang de Jésus Christ, le Fils de Dieu, nous purifie de tout péché" (1 Jn 1, 7) ; et encore : "La victoire qui triomphe du monde, c'est notre foi. Qui est celui qui a triomphé du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? C'est Lui, Jésus Christ, qui est venu par l'eau et le sang ; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et le sang ; et c'est l'Esprit qui rend témoignage, parce que l'Esprit est vérité. Car il y en a trois qui rendent témoignage : l'Esprit, l'eau et le sang, et les trois sont un" (1 Jn 5, 4-8). L'Esprit de sanctification, le sang de la rédemption et l'eau du baptême, qui tous trois sont un et demeurent distincts, rien ne les disjoint de leur connexion ; car l'Église catholique vit et prospère par cette foi que [dans notre Seigneur Jésus Christ] l'humanité ne va pas sans la vraie Divinité, et que la Divinité ne va pas sans une vraie humanité.
Conclusion sur l'erreur d'Eutychès
Aussi, quand Eutychès vous répondit dans son interrogatoire : "Je confesse qu'il y avait deux natures en Notre-Seigneur Jésus Christ avant l'union, mais je confesse qu'il n'en restait qu'une seule après l'union", je m'étonne qu'une profession de foi aussi perverse et aussi absurde n'ait été réprimée par une menace des juges ; qu'une parole si folle, qu'un tel blasphème ait été omis, comme si rien d'offensant n'avait été entendu : car il est aussi impie de dire qu'il y avait, dans le Fils unique de Dieu, deux natures avant l'incarnation, qu'il est malicieux d'affirmer qu'Il n'y avait qu'une seule nature après que le Verbe se fut fait chair. De crainte qu'Eutychès n'estime sa proposition juste et tolérable, parce qu'elle n'est réfutée par aucune de vos sentences, nous t'incitons, très cher frère, à employer ta diligence, afin que, si par inspiration de la miséricorde de Dieu cette affaire aboutit à satisfaction, cet homme imprudent et ignorant soit aussi purgé de cette peste de son intelligence. Comme la suite des actes me l'a fait connaître, il avait presque commencé à revenir de son erreur, lorsque, menacé par votre sentence, il protesta qu'il dirait ce qu'il ne disait point auparavant et qu'il adoptait une doctrine qui n'était pas la sienne. Mais comme il refusa de prononcer l'anathème contre son dogme impie, vous avez compris avec raison qu'il persistait dans son crime et qu'il était convenable de formuler la sentence de sa condamnation. S'il élève contre ce jugement les plaintes d'un coeur fidèle et contrit ; s'il reconnaît, quoique tard, que l'autorité de son évêque l'a frappé avec justice, et si, pour accomplir entièrement l'acte de sa réconciliation avec l'Église du Christ, il condamne toutes ses erreurs de vive voix et par écrit, alors vous ne serez point répréhensible d'user de miséricorde à l'égard de ce pécheur converti, car notre Seigneur est le véritable et bon Pasteur, qui est mort pour ses brebis et qui, étant venu pour sauver et non pour perdre les âmes des hommes, veut que nous imitions sa douce Piété, et que si notre justice sait punir les pécheurs, du moins nous leur accordions leur pardon s'ils prouvent leur repentir. Mais enfin, pour défendre la vraie foi d'une manière efficace, il faut toujours condamner les hérésies dans la personne de ceux qui les professent. Pour suivre cette cause avec piété et fidélité, je vous envoie nos frères Julien, évêque, et René, prêtre, et mon fils, le diacre Hilaire. Je leur ai adjoint notre notaire Dulcitius, dont la foi m'a été souvent prouvée. Nous espérons qu'avec l'aide de la Grâce de Dieu, celui qui est tombé dans l'erreur sera sauvé après avoir condamné son erreur.
Que Dieu vous garde, très cher frère.
-référence-
https://www.guerisonetdelivrance.com/pages/enseignements/sur-le-christ/page-2.html
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- Les années passées:
https://lepeupledelapaix.forumactif.com/t44710p120-nouveau-lexique-sur-la-priere-et-lexique-historique-des-saints#487938
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À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
11 novembre
saint Martin de Tours (mémoire) -mise à jour-
évêque de Tours
promoteur du monachisme en Gaule
Apôtre des Gaules
né 316 Sabaria-Pannonie- 397 8 novembre Cande-Saint-Martin
(écrit aussi Savaria) de Pannonie
(aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
La Pannonie est située à la jonction
des régions actuelles : Autriche, Hongrie, Slovénie, Croatie
(aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
-saint Martin est parmi ceux
qui sont les initiateurs de la France chrétienne;
le premier non-martyr à être canonisé
-lectures : - Michée 6 : 6-8; Matthieu 25 : 31-46 -
-bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère. (Lire cette lettre plus bas au spoiler)
Saint Sulpice Sévère --ordonné prêtre, chroniqueur, né 363- 429 (410?) fête 29 janvier—--
disciple de saint Martin il a écrit plusieurs œuvres... dont la Vie de saint Martin, écrite en 397,
alors que son maître vivait encore... Œuvre qui fut donc écrite quelques mois avant qu'il meure... -
C'est grâce à cette œuvre que son culte sera adopté et diffusé dès le 5e siècle...
-missel-
« Aujourd'hui Martin, le saint évêque de Tours, est entré dans le repos» (A 1).»
L'influence de saint Martin a été décisive pour l'évangélisation
de la partie de la France qui s'étend au sud de la Loire :
Touraine, Poitou, Saintonge, Auvergne et Berry,
et même pour l'évangélisation du Parisis.
Sans doute la foi en Jésus Christ avait-elle cheminé le long des voies romaines
depuis le temps de saint Irénée (fin du 2ième siècle),
mais le christianisme n'avait encore guère touché que les villes,
quand Martin, le soldat hongrois converti,
vint se mettre à l'école de saint Hilaire (de Poitiers) (en 339)
—saint Hilaire né 315 - 367 fête 13 janvier--
et quand il fonda à Ligugé, près de Poitiers,
le premier monastère de tout l'Occident (360).
C'est Martin qui devait être l'apôtre des campagnes gallo-romaines.
On se souvient qu'il avait partagé son vêtement avec un pauvre à Amiens
et cela avant même d'être baptisé...
Devenu chrétien, il était attiré par la pauvreté des paysans
à qui personne n'avait encore parlé du Christ.
Ordonné évêque de Tours (372), il groupa avec lui des compagnons désireux de vivre de prière,
capable d'alimenter leur action en vue d'évangéliser.
Ce sont des moines des missionnaires qu'il voulait former pour annoncer aux peuples l’Évangile.
Le monastère de Marmoutier(s), aux portes de Tours, est devenu ainsi
un véritable centre d'évangélisation.
Partout il enseignait dans ce monde encore païen mais qui se convertissait de plus en plus, et massivement.
Il arrachait les arbres sacrés et brisait les idoles des régions où œuvraient avec lui ses compagnons...
Il mourut à Candes, non loin de Tours, en 397,
et son culte se répandit dès le 5° siècle à travers la Gaule.
---.
Comment cet ancien soldat, originaire de Pannonie (actuelle Hongrie), devenu évêque,
a-t-il pu acquérir une telle gloire ?
-Pour un bref résumé:
Les textes de la liturgie de la Parole mettent l'accent sur sa charité.
-ouvrir l'encadré:
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-doit être mis en pdf une fois rendu afin de chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=NDxOAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 19e occurrence / ''Martin'' plusieurs occurrences -en plus des entêtes /
/''Sulpice Sévère'' 31 occurrences / ''Sulpice'' 54 occurrences /''Hilaire'' 7 occurrences /
/''monastère'' 17 occurrences /''Marmoutier'' 3 occurrences /
/''arbre'' (dont l'idolâtrie d'un arbre sacré...) 7 occurrences /''Gaule'' 9 occurrences /
/''Antéchrist'' 4 occurrences/ ''hérésie'' 2 occurrences /''hérétique'' 9 occurrences / //// etc. /
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-doit être mis en pdf une fois rendu afin de chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=EykDAAAAQAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table'' 70e occurrence / ''Martin'' 1354 occurrences /''Sulpice Sévère'' 43 occurrences /
/ ''Sulpice'' 105 occurrences /''Hilaire'' 46 occurrences //''monastère'' 144 occurrences /
/''Marmoutier'' 35 occurrences //''arbre'' (dont l'idolâtrie d'un arbre sacré...) 26 occurrences /
/''Gaule'' 88 occurrences /
/''antéchrist'' 13 occurrences/ ''hérésie'' 27 occurrences /''hérétique'' 32 occurrences /
/''Constantin'' 37 occurrences / /// etc. /
---.
-ouvrir le spoiler:
-----.
---.
À suivre.
11 novembre
saint Martin de Tours (mémoire) -mise à jour-
évêque de Tours
promoteur du monachisme en Gaule
Apôtre des Gaules
né 316 Sabaria-Pannonie- 397 8 novembre Cande-Saint-Martin
(écrit aussi Savaria) de Pannonie
(aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
La Pannonie est située à la jonction
des régions actuelles : Autriche, Hongrie, Slovénie, Croatie
(aujourd'hui Szombathely, Hongrie)
-saint Martin est parmi ceux
qui sont les initiateurs de la France chrétienne;
le premier non-martyr à être canonisé
-lectures : - Michée 6 : 6-8; Matthieu 25 : 31-46 -
-bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère. (Lire cette lettre plus bas au spoiler)
Saint Sulpice Sévère --ordonné prêtre, chroniqueur, né 363- 429 (410?) fête 29 janvier—--
disciple de saint Martin il a écrit plusieurs œuvres... dont la Vie de saint Martin, écrite en 397,
alors que son maître vivait encore... Œuvre qui fut donc écrite quelques mois avant qu'il meure... -
C'est grâce à cette œuvre que son culte sera adopté et diffusé dès le 5e siècle...
-missel-
« Aujourd'hui Martin, le saint évêque de Tours, est entré dans le repos» (A 1).»
L'influence de saint Martin a été décisive pour l'évangélisation
de la partie de la France qui s'étend au sud de la Loire :
Touraine, Poitou, Saintonge, Auvergne et Berry,
et même pour l'évangélisation du Parisis.
Sans doute la foi en Jésus Christ avait-elle cheminé le long des voies romaines
depuis le temps de saint Irénée (fin du 2ième siècle),
mais le christianisme n'avait encore guère touché que les villes,
quand Martin, le soldat hongrois converti,
vint se mettre à l'école de saint Hilaire (de Poitiers) (en 339)
—saint Hilaire né 315 - 367 fête 13 janvier--
et quand il fonda à Ligugé, près de Poitiers,
le premier monastère de tout l'Occident (360).
C'est Martin qui devait être l'apôtre des campagnes gallo-romaines.
On se souvient qu'il avait partagé son vêtement avec un pauvre à Amiens
et cela avant même d'être baptisé...
Devenu chrétien, il était attiré par la pauvreté des paysans
à qui personne n'avait encore parlé du Christ.
Ordonné évêque de Tours (372), il groupa avec lui des compagnons désireux de vivre de prière,
capable d'alimenter leur action en vue d'évangéliser.
Ce sont des moines des missionnaires qu'il voulait former pour annoncer aux peuples l’Évangile.
Le monastère de Marmoutier(s), aux portes de Tours, est devenu ainsi
un véritable centre d'évangélisation.
Partout il enseignait dans ce monde encore païen mais qui se convertissait de plus en plus, et massivement.
Il arrachait les arbres sacrés et brisait les idoles des régions où œuvraient avec lui ses compagnons...
Il mourut à Candes, non loin de Tours, en 397,
et son culte se répandit dès le 5° siècle à travers la Gaule.
---.
Comment cet ancien soldat, originaire de Pannonie (actuelle Hongrie), devenu évêque,
a-t-il pu acquérir une telle gloire ?
-Pour un bref résumé:
Les textes de la liturgie de la Parole mettent l'accent sur sa charité.
-ouvrir l'encadré:
- Lettre de Sulpice Sévère:
- -bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère.
extrait de la lettre
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/lettres.htm
-
I — AU PRÊTRE EUSÈBE - CONTRE CEUX QUI SONT JALOUX DES VERTUS DE SAINT MARTIN.
II — AU DIACRE AURÉLIUS - DE LA MORT ET DE L’APPARITION DU BIENHEUREUX MARTIN
III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
Extrait de ... III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
« Martin sut longtemps à l'avance qu'il allait mourir,
et dit à ses frères que la disparition de son corps était imminente.
Auparavant, il dut aller visiter la paroisse de Candes,
car les clercs de cette Église étaient divisés et il désirait y rétablir la paix.
Il n'ignorait pas qu'il était à la fin de sa vie, mais ce motif ne l'empêcha pas de partir,
car il estimait que ses vertus atteindraient leur accomplissement
s'il pouvait rendre la paix à cette Église. ~
Il demeura quelque temps dans ce bourg, ou plutôt dans l'église où il était allé.
Après avoir rétabli la paix entre les clercs, alors qu'il projetait de rentrer au monastère,
il sentit brusquement que ses forces l'abandonnaient.
Il convoqua les frères et leur annonça qu'il allait les quitter.
Alors tous furent accablés par la tristesse
et la peine et se lamentèrent d'une seule voix:
« Père, pourquoi nous abandonnes-tu ?
À qui nous laisses-tu en faisant de nous des orphelins ?
Des loups voraces vont assaillir ton troupeau.
Maintenant que le pasteur est frappé, qui va nous défendre de leurs morsures ?
Nous savons que tu désires rejoindre le Christ, mais tu es sûr de ta récompense
et un peu de délai ne la diminuera pas.
Aie plutôt pitié de nous que tu abandonnes. »
Il fut ému par ces larmes, car il avait toujours été uni au Seigneur
par une très tendre miséricorde,
et l'on rapporte qu'il pleura ;
mais, tourné vers le Seigneur, il ne répondit
à ceux qui pleuraient que cette seule parole :
« Seigneur si je suis encore nécessaire à ton peuple,
je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. » ~
Quel homme au-dessus de tout éloge !
Il n'était pas vaincu par le travail, mais il ne serait pas vaincu par la mort,
car il ne penchait davantage ni d'un côté ni de l'autre :
il ne craignait pas de mourir, et il ne refusait pas de vivre !
il gardait les yeux et les mains levés vers le ciel,
et ne permettait pas à son esprit héroïque d'abandonner la prière.
Et comme les prêtres réunis autour de lui le priaient de soulager son corps en le changeant de côté :
« Laissez-moi, mes frères, disait-il, laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre,
afin que mon esprit s'oriente
vers le chemin qu'il va prendre pour rejoindre le Seigneur. »
Après avoir parlé ainsi, il vit que le démon se tenait près de lui :
« Pourquoi restes-tu là, bête cruelle ?
Tu ne peux rien attendre de moi, maudit ;
le sein d'Abraham va me recevoir. »
En disant cette parole, il rendit au ciel son esprit. ~
Plein de joie, Martin est accueilli dans le sein d'Abraham,
l'humble et pauvre Martin entre au ciel comblé de richesses. »
-NOTE:
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/lettres.htm
-si vous naviguez par ce lien
vous y trouverez aussi tout une encyclopédie...
Appréciez!
---.
-----.
-doit être mis en pdf une fois rendu afin de chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=NDxOAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table'' 19e occurrence / ''Martin'' plusieurs occurrences -en plus des entêtes /
/''Sulpice Sévère'' 31 occurrences / ''Sulpice'' 54 occurrences /''Hilaire'' 7 occurrences /
/''monastère'' 17 occurrences /''Marmoutier'' 3 occurrences /
/''arbre'' (dont l'idolâtrie d'un arbre sacré...) 7 occurrences /''Gaule'' 9 occurrences /
/''Antéchrist'' 4 occurrences/ ''hérésie'' 2 occurrences /''hérétique'' 9 occurrences / //// etc. /
---.
-doit être mis en pdf une fois rendu afin de chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=EykDAAAAQAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''table'' 70e occurrence / ''Martin'' 1354 occurrences /''Sulpice Sévère'' 43 occurrences /
/ ''Sulpice'' 105 occurrences /''Hilaire'' 46 occurrences //''monastère'' 144 occurrences /
/''Marmoutier'' 35 occurrences //''arbre'' (dont l'idolâtrie d'un arbre sacré...) 26 occurrences /
/''Gaule'' 88 occurrences /
/''antéchrist'' 13 occurrences/ ''hérésie'' 27 occurrences /''hérétique'' 32 occurrences /
/''Constantin'' 37 occurrences / /// etc. /
---.
-ouvrir le spoiler:
- Les années passées:
-puisé dans Marcel Driot, Le saint du jour (en partie):
Martin fut le premier non-martyr à être canonisé.
Jusque-là, selon la coutume, seuls ceux qui avaient effectivement
versé leur sang pour la foi pouvaient accéder à cet honneur suprême.
Cela indique pour le moins une popularité rarement atteinte,
et dont les traces demeurent dans les lieux qui portent son nom
(près de cinq cents seulement qu'en France),
et les églises qui lui sont consacrées (près de quatre mille).
Comment cet ancien soldat, originaire de Pannonie (actuelle Hongrie), devenu évêque,
a-t-il pu acquérir une telle gloire ?
Les textes de la liturgie de la Parole mettent l'accent sur sa charité.
Tout a commencé par l'épisode célèbre du manteau
partagé avec un pauvre à Amiens.
Le Christ lui apparut en songe la nuit suivante, et dit :
''Martin, simple catéchumène, m'a recouvert de ce vêtement.''
Belle illustration de la parole du Seigneur dans la parabole du jugement dernier,
rappelée au cours des leçons de catéchèse... :
Ce que vous aurez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères,
c'est à moi que vous l'aurez fait.
Sulpice Sévère, chroniqueur ecclésiastique né 363- 410 , fête 29 janvier...
qui l'a connu personnellement, a retracé sa vie. (voir extrait au spoiler plus bas... )
C'est essentiellement grâce à cette œuvre que cette lumière n'a pas été mise sous le boisseau.
L'activité de Martin en a fait une sorte de ‘’touche-à-tout’’.
Moine, un temps ermite,
il se retire avec quelques disciples dans le désert de Ligugé,
fonde un monastère qui portera ce nom,
et devient aussi le promoteur du monachisme en Gaule.
Il est également à l'origine du monastère de Marmoutier,
d'où sortiront des évêques et des prêtres de valeur,
et réformateur du clergé de la Gaule (France).
Il restera moine dans sa manière de vivre, même devenu prélat.
Nommé évêque de Tours malgré lui en 372,
il ne fut pas exempté des luttes avec le pouvoir séculier.
À cette époque, le paganisme était encore bien vivant dans les campagnes.
Il s'employa à l'évangélisation des paysans,
si bien qu'on a pu le qualifier «d'apôtre des Gaules».
Son biographe, Sulpice Sévère- Lettre de Sulpice Sévère:
- -bréviaire : - - --- - -Lettre de Sulpice Sévère.
extrait de la lettre
http://remacle.org/bloodwolf/eglise/sulpice/lettres.htm
I — AU PRÊTRE EUSÈBE - CONTRE CEUX QUI SONT JALOUX DES VERTUS DE SAINT MARTIN.
II — AU DIACRE AURÉLIUS - DE LA MORT ET DE L’APPARITION DU BIENHEUREUX MARTIN
III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
Extrait de ... III — À BASSULA, SA BELLE-MÈRE - COMMENT LE BIENHEUREUX MARTIN QUITTA CETTE VIE POUR L’ÉTERNITÉ.
« Martin sut longtemps à l'avance qu'il allait mourir,
et dit à ses frères que la disparition de son corps était imminente.
Auparavant, il dut aller visiter la paroisse de Candes,
car les clercs de cette Église étaient divisés et il désirait y rétablir la paix.
Il n'ignorait pas qu'il était à la fin de sa vie, mais ce motif ne l'empêcha pas de partir,
car il estimait que ses vertus atteindraient leur accomplissement
s'il pouvait rendre la paix à cette Église. ~
Il demeura quelque temps dans ce bourg, ou plutôt dans l'église où il était allé.
Après avoir rétabli la paix entre les clercs, alors qu'il projetait de rentrer au monastère,
il sentit brusquement que ses forces l'abandonnaient.
Il convoqua les frères et leur annonça qu'il allait les quitter.
Alors tous furent accablés par la tristesse
et la peine et se lamentèrent d'une seule voix:
« Père, pourquoi nous abandonnes-tu ?
À qui nous laisses-tu en faisant de nous des orphelins ?
Des loups voraces vont assaillir ton troupeau.
Maintenant que le pasteur est frappé, qui va nous défendre de leurs morsures ?
Nous savons que tu désires rejoindre le Christ, mais tu es sûr de ta récompense
et un peu de délai ne la diminuera pas.
Aie plutôt pitié de nous que tu abandonnes. »
Il fut ému par ces larmes, car il avait toujours été uni au Seigneur
par une très tendre miséricorde,
et l'on rapporte qu'il pleura ;
mais, tourné vers le Seigneur, il ne répondit
à ceux qui pleuraient que cette seule parole :
« Seigneur si je suis encore nécessaire à ton peuple,
je ne refuse pas le travail. Que ta volonté soit faite. » ~
Quel homme au-dessus de tout éloge !
Il n'était pas vaincu par le travail, mais il ne serait pas vaincu par la mort,
car il ne penchait davantage ni d'un côté ni de l'autre :
il ne craignait pas de mourir, et il ne refusait pas de vivre !
il gardait les yeux et les mains levés vers le ciel,
et ne permettait pas à son esprit héroïque d'abandonner la prière.
Et comme les prêtres réunis autour de lui le priaient de soulager son corps en le changeant de côté :
''Laissez-moi, mes frères, disait-il, laissez-moi regarder le ciel plutôt que la terre,
afin que mon esprit s'oriente
vers le chemin qu'il va prendre pour rejoindre le Seigneur. »
Après avoir parlé ainsi, il vit que le démon se tenait près de lui :
''Pourquoi restes-tu là, bête cruelle ?
Tu ne peux rien attendre de moi, maudit ;
le sein d'Abraham va me recevoir.''
En disant cette parole, il rendit au ciel son esprit. ~
Plein de joie, Martin est accueilli dans le sein d'Abraham,
l'humble et pauvre Martin entre au ciel comblé de richesses. »
nous le montre à cet ultime moment,
partagé, tout comme l'Apôtre Paul, entre le désir de rencontrer son Seigneur,
et celui de le servir encore sur la terre,
mais entièrement soumis à la volonté divine.
Saint Martin est de ceux qui ont fait la France chrétienne.
Ce père dans la foi, l'espérance et la charité,
est assurément une sorte de ‘’monument’’ qu'on admire,
mais il reste surtout un adjuvant pour notre propre marche vers Dieu.
-----.
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
12 novembre
saint Josaphat (Jean) Kountsevitch (mémoire) -mise à jour-
Archevêque de Polotsk et martyr
né v 1580 Volodymyr-Volynsky Ukraine- 1623 12 novembre Vitebsk Biélorussie
Le saint de l'unité
Volodymyr-Volynsky est une ville historique
de l'oblast de Volhynie, en Ukraine
-premier gréco-catholique à avoir été canonisé par l'Église catholique;
-canonisé en 1867 par le pape Pie IX-
---.
-lectures : - -lectures : - Hébreux 10 : 32-36; Jean 11 : 45-52 -
-bréviaire : - - --- --Lettre encyclique du pape Pie XI
pour le 3e centenaire de la mort de saint Josaphat.
-ouvrir l'encadré:
Parler de saint Josaphat demeure aujourd’hui une entreprise qu'il faut bien faire valoir,
en prenant le temps d'explorer sa biographie.
Ce que l'on peut faire adéquatement si l’on replace sa vie et son martyre
dans son contexte historique et ecclésial.
Né vers 1580, , fils d’un slave, le baptême eut lieu selon le rite gréco-slave
et l’enfant reçut le nom du disciple bien-aimé, Jean...
Gabriel Koncévitch, son père, était conseiller municipal de Vladimir,
il n’appartenait pas aux riches de ce monde,
mais Dieu lui donnait Jean et Jean valait mieux qu’un trésor.
Quelques auteurs rattachent les Koncévitch de Vladimir à une famille noble
dont le blason représentait une rose dans un écusson ;
mais il n’est pas de plus grande noblesse et de plus belle fleur que la sainteté, et Jean sera un saint.
Sa mère, Marine, était digne de former la première le cœur du futur évêque de Polotsk,
et elle y déposa les germes d’une vertu précoce, et veilla avec une intelligente sollicitude
sur leur développement. Jean était encore bien jeune,
et déjà lorsque sa mère inquiète de ses absences
le voulait retrouver, elle allait droit à l’église de Sainte-Parascève,
où elle était sûre de trouver l’enfant en prière.
Il était doux et modeste, tous l’aimaient, son exemple attirait au bien les autres enfants.
Le culte des images est très répandu dans l’église gréco-russe,
et Jean apprit à les peindre, et ce travail devint
l’une de ses plus chères distractions.
Il fit des progrès rapides dans l’étude des langues russe et polonaise ;
l’instruction religieuse avait ses préférences, il apprit par cœur une grande partie de l’office divin,
qu'il commençait dès lors à réciter chaque jour et garda cette pieuse coutume tout le reste de sa vie.
Jean a vingt ans lorsqu'il se rend à Vilna,
où ses parents l'ont envoyé pour qu'il se forme au métier du commerce.
Il y rencontre les Pères jésuites.
Il y avait à Vilna un couvent de Basiliens soumis au Saint-Siège,
c’était le couvent de la Trinité,
où Jean Koncévitch aimait se rendre, pour chanter avec les religieux,
et servir à l’autel ou à sonner la cloche.
Il étudia, auprès de deux Jésuites célèbres,
qui enseignaient en langue slave la philosophie et la théologie.
0rdonné prêtre en 1609, au service de l'Église orientale unie à Rome.
Il entre chez les basiliens, sous son nom de religion Josaphat, à Vilna
et deviendra supérieur de cette communauté; il y fondra d'autres monastères.
Artisan actif de la réforme monastique, il a un rayonnement extraordinaire.
Bientôt, il est nommé archevêque catholique de Polotsk.
Josaphat hérite d'un diocèse où clergé et fidèles sont à ramenés à la pratique de l'Évangile:
Les prêtres sont ignares, amis de l'argent.
et leurs paroissiens comment seraient-ils meilleurs et plus instruits
des choses de la religion avec tant de mauvais exemples ?
L'archevêque compose un catéchisme élémentaire.
même s'il ne voit pas les choses à notre façon ;
il estime que les chrétiens orthodoxes sont des schismatiques,
et doivent être réintégrés à l'Église romaine
(mais la réciproque inclut également tous les fidèles).
Ses réformes et son attachement au siège de Rome lui font des ennemis.
Il réagit à la manière d'un saint. ''Vous me haïssez à mort, dira-t-il un jour,
et moi je vous porte dans mon cœur, et je serais bien content de mourir pour vous.''
Ce n'étaient pas là vaines paroles.
Il savait sa vie en danger;
il pressent sa mort prochaine, et il en parle sans cesse à ses familiers.
Le dimanche 12 novembre 1623,
CALENDRIER PERPÉTUEL
https://eldiade.com/fr/1623/
on envahit sa demeure.
''Dieu soit avec vous, mes enfants'', dit-il aux assaillants.
Il se comporte comme Jésus lors de son arrestation, demandant qu'on laisse aller ses disciples.
''Ne frappez pas mes serviteurs, dit-il.
Si c'est à moi que vous en voulez, me voici.''
On le frappe à la tête, on le piétine, on le fait sortir dans la cour,
et il est achevé d'un coup de mousquet.
Puis on jette son corps au fleuve.
Il a été canonisé en 1867 par le pape Pie IX.
----.
1ère vidéo de 18:
-----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences-
-TOME I:
https://books.google.ca/books?id=JaYHAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''livre premier'' occurrence -pour la table des matières- on y retrouve les quatre premiers livre /
/''unité'' 89 occurrences / ''basilien'' 137 occurrences /''slave'' 75 occurrences /''jésuite'' 54 occurrences /
/''Sainte-Trinité'' 57 occurrences /''dogme'' 13 occurrences /
/ ''catéchis'' (me) utilisant seulement les huit lettres mises entre guillemets: 33 occurrences /
/ ''Pierre'' 77 occurrences / ''martyr'' 73 occurrences / ''hérétique'' 40 occurrences / // ///////////////// etc. /
----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences-
-TOME II:
https://books.google.ca/books?id=ZaYHAAAAQAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''livre cinquième'' occurrence -pour la table des matières- on y retrouve jusqu'au livre huitième /
/''unité'' 40 occurrences /''basilien'' 176 occurrences /''slave'' 15 occurrences /''jésuite'' 50 occurrences /
/''Sainte-Trinité'' 25 occurrences / ''catéchismes'' 6 occurrences / /''dogme'' 7 occurrences /
/ ''hérétique'' 46 occurrences / // ///////////////////// etc. /
-----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=W-ReAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Josaphat'' 131 occurrences /''unité'' 3 occurrences /''basilien'' 11 occurrences /''slave'' 2 occurrences /
/''Sainte-Trinité'' 2 occurrences /''dogme'' 1 occurrence / ''hérétique'' 11 occurrences / // ////////////////// etc. /
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À suivre
12 novembre
saint Josaphat (Jean) Kountsevitch (mémoire) -mise à jour-
Archevêque de Polotsk et martyr
né v 1580 Volodymyr-Volynsky Ukraine- 1623 12 novembre Vitebsk Biélorussie
Le saint de l'unité
Volodymyr-Volynsky est une ville historique
de l'oblast de Volhynie, en Ukraine
-premier gréco-catholique à avoir été canonisé par l'Église catholique;
-canonisé en 1867 par le pape Pie IX-
---.
-lectures : - -lectures : - Hébreux 10 : 32-36; Jean 11 : 45-52 -
-bréviaire : - - --- --Lettre encyclique du pape Pie XI
pour le 3e centenaire de la mort de saint Josaphat.
-ouvrir l'encadré:
- - Lettre encyclique du pape Pie XI pour le 3e anniversaire:
- - --- - Lettre encyclique du pape Pie XI pour le 3e anniversaire
« L'Église, par un admirable dessein de Dieu, a été constituée pour être à la plénitude des temps,
comme une immense famille embrassant l'universalité du genre humain
et nous savons aussi que, parmi d'autres notes caractéristiques,
elle est reconnaissable à son unité œcuménique.
En effet, le Christ Seigneur a dit :
Tout pouvoir m'a été donné au ciel et sur la terre.
Allez donc ! De toutes les nations faites des disciples.
Par ces paroles, il a confié aux seuls Apôtres la charge que lui-même avait reçue de son Père ;
et en outre, il a voulu que le collège des Apôtres fût parfaitement un,
rendu solidaire par un double lien très étroit:
intérieurement,
par une même foi
et par cet amour qui a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint ;
extérieurement,
par l'autorité exercée sur tous par un seul,
puisqu'il avait conféré la primauté sur les autres Apôtres à Pierre
comme au principe constant et au fondement visible de l'unité. ~
Pour assurer le maintien perpétuel de cette unité et de cette harmonie,
a Providence de Dieu les a consacrées
comme par le sceau de la sainteté et du martyre.
Cette grande gloire fut accordée à Josaphat,
archevêque de Polotz, du rite slave oriental,
en qui nous reconnaissons à juste titre le plus illustre
et le plus noble soutien de l'Orient slave.
Certes, on trouvera difficilement quelqu'un qui ait fait plus d'honneur à cette dénomination
et qui ait contribué davantage au salut de ces peuples que celui qui en fut le pasteur et l'apôtre,
du fait surtout qu'il a versé son sang pour l'unité de la sainte Église.~
Il se sentit poussé par un mouvement venu du ciel
à restaurer l'unité chrétienne dans le monde entier ;
et il comprit qu'il pourrait y contribuer dans la plus large mesure
s'il maintenait dans l'unité de l'Église universelle le rite slave oriental
et l'ordre des moines basiliens. ~
Préoccupé avant tout de l'union de ses compatriotes avec la chaire de saint Pierre,
il rassemblait de toutes parts les arguments capables de promouvoir ou de consolider cette union ;
en particulier, il étudiait assidûment les livres liturgiques dont usaient les Orientaux,
y compris les dissidents, selon les prescriptions des Pères.
Après s'être préparé avec un si grand soin, il entreprit la restauration de l'unité ;
et il y travailla avec tant de force et de douceur tout ensemble, et avec tant de succès,
que ses adversaires eux-mêmes le surnommèrent ‘’ le voleur des âmes ‘’. »
Parler de saint Josaphat demeure aujourd’hui une entreprise qu'il faut bien faire valoir,
en prenant le temps d'explorer sa biographie.
Ce que l'on peut faire adéquatement si l’on replace sa vie et son martyre
dans son contexte historique et ecclésial.
Né vers 1580, , fils d’un slave, le baptême eut lieu selon le rite gréco-slave
et l’enfant reçut le nom du disciple bien-aimé, Jean...
Gabriel Koncévitch, son père, était conseiller municipal de Vladimir,
il n’appartenait pas aux riches de ce monde,
mais Dieu lui donnait Jean et Jean valait mieux qu’un trésor.
Quelques auteurs rattachent les Koncévitch de Vladimir à une famille noble
dont le blason représentait une rose dans un écusson ;
mais il n’est pas de plus grande noblesse et de plus belle fleur que la sainteté, et Jean sera un saint.
Sa mère, Marine, était digne de former la première le cœur du futur évêque de Polotsk,
et elle y déposa les germes d’une vertu précoce, et veilla avec une intelligente sollicitude
sur leur développement. Jean était encore bien jeune,
et déjà lorsque sa mère inquiète de ses absences
le voulait retrouver, elle allait droit à l’église de Sainte-Parascève,
où elle était sûre de trouver l’enfant en prière.
Il était doux et modeste, tous l’aimaient, son exemple attirait au bien les autres enfants.
Le culte des images est très répandu dans l’église gréco-russe,
et Jean apprit à les peindre, et ce travail devint
l’une de ses plus chères distractions.
Il fit des progrès rapides dans l’étude des langues russe et polonaise ;
l’instruction religieuse avait ses préférences, il apprit par cœur une grande partie de l’office divin,
qu'il commençait dès lors à réciter chaque jour et garda cette pieuse coutume tout le reste de sa vie.
Jean a vingt ans lorsqu'il se rend à Vilna,
où ses parents l'ont envoyé pour qu'il se forme au métier du commerce.
Il y rencontre les Pères jésuites.
Il y avait à Vilna un couvent de Basiliens soumis au Saint-Siège,
c’était le couvent de la Trinité,
où Jean Koncévitch aimait se rendre, pour chanter avec les religieux,
et servir à l’autel ou à sonner la cloche.
Il étudia, auprès de deux Jésuites célèbres,
qui enseignaient en langue slave la philosophie et la théologie.
0rdonné prêtre en 1609, au service de l'Église orientale unie à Rome.
Il entre chez les basiliens, sous son nom de religion Josaphat, à Vilna
et deviendra supérieur de cette communauté; il y fondra d'autres monastères.
Artisan actif de la réforme monastique, il a un rayonnement extraordinaire.
Bientôt, il est nommé archevêque catholique de Polotsk.
Josaphat hérite d'un diocèse où clergé et fidèles sont à ramenés à la pratique de l'Évangile:
Les prêtres sont ignares, amis de l'argent.
et leurs paroissiens comment seraient-ils meilleurs et plus instruits
des choses de la religion avec tant de mauvais exemples ?
L'archevêque compose un catéchisme élémentaire.
- catéchisme de saint Josaphat:
« Il rédigea un catéchisme dans lequel il s'efforça de condenser
le plus grand nombre possible de vérités en un style clair et concis.
Il le promulgua dans un synode , et obligea tous ses prêtres à l'étudier
et à en faire la base de leur enseignement au foyer domestique
et dans la chaire de leurs églises.
À chaque synode , Josaphat les examinait afin de s'assurer
qu'ils possédaient bien ce résumé de la doctrine chrétienne
et qu'ils étaient capables de l'apprendre à leurs propres enfants et à leurs paroissiens .
Dans la pensée de l'archevêque , son modeste travail
devait être pour les popes de Polock
ce que le catéchisme du concile de Trente était pour les curés latins '' aux longs discours ! '' .»
Le catéchisme de saint Josaphat ne manque pas du reste de mérites réels ,
cachés sous sa forme modeste. On y sent à la fois le théologien sûr de sa doctrine,
et l'écrivain habile à condenser beaucoup de choses dans des formules nettes et concises .
Quand l'auteur arrive, par exemple, au dogme de la Procession du Saint- Esprit ,
objet de si longues controverses entre les Grecs et les Latins,
il a le secret d'exposer en quelques mots la véritable doctrine,
de prévenir les objections ,
et de montrer les absurdités de l'erreur opposée.
Le catéchisme procède toujours par demandes et par réponses.
À cette question :
« Croyez - vous au Saint- Esprit ?
-Oui , répond Josaphat.
''Je crois qu'il est Dieu véritable et la troisième personne de la sainte Trinité
procédant du Père par le Fils.''
« Mais il y a une difficulté plus grave .
Le saint concile de Constantinople a fait une addition au Symbole de Nicée
pour enseigner que le Saint Esprit procédait du Père,
il n'a pas dit qu'il procédait du Fils.
Donc les membres de cette illustre assemblée ne croyaient pas
que le Saint-Esprit procédât du Fils.
« Les Pères de Constantinople , répond Josaphat ,
ont fait cette addition au Symbole de Nicée
contre Macédonius et d'autres hérétiques ses adhérents ,
qui enseignaient que le « Saint Esprit procédait seulement du Fils et non pas du Père.
Le Symbole ne fait mention que du Père, parce que les hérétiques
niaient la Procession du Saint Esprit seulement par rapport au Père.
Du reste aucun texte des Écritures n'est opposé
à la Procession du Saint- Esprit par le Fils , bien au contraire.
On trouve dans l'Écriture que le Saint- Esprit procède du Fils.
N.-S. Jésus Christ dit en saint Jean , ch. XVIII :
''Tout ce qu'a mon Père est à moi'' :
à cause de cela , je vous ai dit que le Paraclet recevra « du mien » ;
et au ch . XVII , s'adressant à son Père :
''Tout ce qui est à moi, dit- il , est à toi; et tout ce qui est à toi est à moi''.
Les Saints Pères de leur côté attestent clairement la même chose.
Mais, à défaut de ces autorités, pour établir le dogme de la Procession du Saint Esprit,
tel que l'enseigne l'Église Romaine, il suffit de montrer les conséquences de la doctrine contraire.
Que s'ensuivrait -il en effet, si l'on disait que le Saint Esprit ne procède pas du Fils ?
Il en résulterait, dit Josaphat, que le Fils ne serait pas en tout égal au Père :
car le Père aurait, outre la paternité , quelque chose de plus que n'aurait pas le Fils ;
et cela est un blasphème contre la foi chrétienne,
contre le fondement du mystère de la sainte Trinité . »
Voir la suite au premier livre référé...
même s'il ne voit pas les choses à notre façon ;
il estime que les chrétiens orthodoxes sont des schismatiques,
et doivent être réintégrés à l'Église romaine
(mais la réciproque inclut également tous les fidèles).
Ses réformes et son attachement au siège de Rome lui font des ennemis.
Il réagit à la manière d'un saint. ''Vous me haïssez à mort, dira-t-il un jour,
et moi je vous porte dans mon cœur, et je serais bien content de mourir pour vous.''
Ce n'étaient pas là vaines paroles.
Il savait sa vie en danger;
il pressent sa mort prochaine, et il en parle sans cesse à ses familiers.
Le dimanche 12 novembre 1623,
CALENDRIER PERPÉTUEL
https://eldiade.com/fr/1623/
on envahit sa demeure.
''Dieu soit avec vous, mes enfants'', dit-il aux assaillants.
Il se comporte comme Jésus lors de son arrestation, demandant qu'on laisse aller ses disciples.
''Ne frappez pas mes serviteurs, dit-il.
Si c'est à moi que vous en voulez, me voici.''
On le frappe à la tête, on le piétine, on le fait sortir dans la cour,
et il est achevé d'un coup de mousquet.
Puis on jette son corps au fleuve.
Il a été canonisé en 1867 par le pape Pie IX.
----.
1ère vidéo de 18:
-----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences-
-TOME I:
https://books.google.ca/books?id=JaYHAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''livre premier'' occurrence -pour la table des matières- on y retrouve les quatre premiers livre /
/''unité'' 89 occurrences / ''basilien'' 137 occurrences /''slave'' 75 occurrences /''jésuite'' 54 occurrences /
/''Sainte-Trinité'' 57 occurrences /''dogme'' 13 occurrences /
/ ''catéchis'' (me) utilisant seulement les huit lettres mises entre guillemets: 33 occurrences /
/ ''Pierre'' 77 occurrences / ''martyr'' 73 occurrences / ''hérétique'' 40 occurrences / // ///////////////// etc. /
----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences-
-TOME II:
https://books.google.ca/books?id=ZaYHAAAAQAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''livre cinquième'' occurrence -pour la table des matières- on y retrouve jusqu'au livre huitième /
/''unité'' 40 occurrences /''basilien'' 176 occurrences /''slave'' 15 occurrences /''jésuite'' 50 occurrences /
/''Sainte-Trinité'' 25 occurrences / ''catéchismes'' 6 occurrences / /''dogme'' 7 occurrences /
/ ''hérétique'' 46 occurrences / // ///////////////////// etc. /
-----.
-mettre en pdf, une fois rendu, pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=W-ReAAAAcAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Josaphat'' 131 occurrences /''unité'' 3 occurrences /''basilien'' 11 occurrences /''slave'' 2 occurrences /
/''Sainte-Trinité'' 2 occurrences /''dogme'' 1 occurrence / ''hérétique'' 11 occurrences / // ////////////////// etc. /
-----.
------.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
13 novembre
saint Stanislas Kostka () -mise à jour-
né 1550 28 octobre Rostkowo Pologne- 1568 15 août Rome
-à ne pas confondre avec saint Stanislas SzcZepanov
né 1030- mort 1079 patron de la Pologne fêté le 11 avril -
______________________________________________________________________________________________
-petit rappel du temps où nous sommes:
Martin Luther né 1483- mort en 1546--
-parfois on inverse les lettres s et t de son nom: Kostka ou Kotska...
-Celui que nous fêtons aujourd'hui est né 5 siècles plus tard...:
-béatifié 1605 par le pape Paul V;
-canonisé 1726 par le pape Benoît XIII;
-saint patron des novices jésuites, des étudiants de la jeunesse; et de Pologne-
-
-bréviaire : -
- --- --
---.
Message du Pape pour le 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka
en 2018:
Le pape François a adressé un message à un évêque polonais
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de ce jeune novice jésuite
décédé à Rome en 1568, et canonisé en 1726 par le Pape Benoît XIII.
«Chers jeunes, soyez courageux : le monde a besoin de votre liberté d’esprit,
de votre regard confiant sur le futur,
de votre soif de vérité, de bonté et de beauté.»
Le Pape écrit dans ce message adressé à Mgr Piotr Libera, évêque de Plock:
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka:
«... saint Stanislas fut l’un des enfants
les plus excellents de votre Patrie et de la Compagnie de Jésus» ...
Aux jeunes, dont saint Stanislas est le patron, rappelle le pape:.
«Saint Stanislas vous enseigne cette liberté qui n’est pas une course à l’aveugle,
mais la capacité de discerner le but et de suivre les meilleures voies de comportement et de vie...
Qu’il vous enseigne à chercher toujours avant tout l’amitié avec Jésus,
à lire et à méditer Sa Parole et à accueillir
dans l’Eucharistie sa présence miséricordieuse et puissante,
pour résister aux conditionnements de la mentalité mondaine.»
---.
Saint Stanislas Kostka était un novice jésuite polonais
qui se distancia de sa famille peu à peu, parce qu'elle refusait sa vocation religieuse.
Il persista à vouloir devenir jésuite...
D'origine noble de Mazovie (Pologne)
les membres de la famille occupaient tous des postes importants dans le gouvernement de Pologne.
En 1564, il est envoyé en compagnie de son frère Paul (Pawel)
avec un précepteur du nom de Bilinski qui les accompagne au collège jésuite de Vienne.
Ils y seront pensionnaires pour le temps de leur apprentissage écolier.
De juillet 1564 à mars 1565 ils purent le fréquenter.
Mais le pensionnat jésuite dut fermer ses portes en 1565 parce que ce bâtiment (loué)
a été repris aux jésuites et les deux jeunes Kostka, durent quitter les lieux
pour se retrouver à résider dans la maison du sénateur Kimberker. C'était un luthérien.
La coutume qu’avait Stanislas de prier longtemps, jusqu'à tard dans la nuit,
irritait son frère, moins religieux. Lui et d'autres compagnons qui résidaient également chez cet hôte,
lui faisaient des remarques déplaisantes...
Mais Stanislas n'en était que plus pieux. Il recevait fréquemment la communion
(plutôt rare à cette époque) et il aimait à se confier à un confesseur...
Il se confessait ainsi régulièrement.
Excellent élève il apprenait rapidement les langues : l’allemand, le latin
et les éléments de base de la langue grecque.
De grande dévotion envers la Vierge Marie il s'inscrivit
dans la congrégation mariale de Sainte-Barbe …
Avec les membres de cette congrégation qui se réunissaient non seulement pour prier ensemble,
mais aussi pour porter secours aux prisonniers et aux voyageurs dans le besoin,
leur lecture favorite était l’Hortulus animae (le Petit Jardin de l'âme),
un livre de prières et de dévotions d’origine allemande,
mais également populaire en Pologne.
Vienne est à cette époque le théâtre
d’affrontements entre catholiques et luthériens;
--petit rappel du temps où nous sommes: Martin Luther né 1483- mort en 1546--
ces derniers sont là très présents dans la ville et très prosélytistes.
Stanislas apprécie le rôle de protecteur de la doctrine catholique des jésuites
qu'ils préservent dans cette lutte d’influence.
Déjà à l’âge de 14 ans, inspiré par leur action et leur dévouement,
il souhaitait se joindre à eux, mais à l’époque
la règle n’admettait pas des candidats aussi jeunes.
Stanislas tomba malade en décembre 1566; une maladie jugée grave,
il demande à recevoir la communion.
Le propriétaire luthérien de la maison qui les avait accueillis,
était plutôt réfractaire à la présence d'un prêtre
dans sa maison... C’est alors que Stanislas connut une heureuse expérience mystique:
se tournant en prière vers sainte Barbe, --née 270- 306 fête 4 décembre--
il en reçoit la visite. Accompagnée de deux anges, la sainte lui apporte la communion.
Peu après, il se rétablit, au grand étonnement de ses proches.
Il attribue cette guérison à sainte Barbe.
Dès ce jour sa décision lui fait poser le geste:
malgré l’opposition farouche de son père,
il fait les démarches pour entrer dans la Compagnie de Jésus;
il fut accepté malgré son jeune âge…. Mais les épreuves ne sont pas terminées…
Craignant des mesures répréhensibles contre les jésuites de Pologne,
le prudent provincial d’Autriche refuse de l’admettre au noviciat local.
Par la suite, frappant à plusieurs portes, elles se ferment toutes,
apprenant l’origine de ce candidat de provenance noble et influente
et ainsi tous craignant la réaction du puissant père Jan Kostka.
On tenta de le persuader que voyant sa constance,
ses parents ne pourront que lui accorder bientôt leur autorisation,
et qu'alors il serait admis.
Mais il répondait qu'il connaissait ses parents mieux que quiconque
et qu'il était vain d'attendre leur permission.
Stanislas voyait sa promesse faite au Seigneur plus importante que l’histoire de sa famille,
telle qu’en connût le Seigneur lui-même toujours jugé par sa parenté
qui voyait les choses de ce monde plus importantes que l'engagement religieux ....
Le Père portugais jésuite Francisco Antonio, qui était un confesseur à la cour,
crut en son influence et le soutint dans ses démarches...
Il lui donna une lettre de recommandation pour se présenter
à Pierre Canisius, provincial jésuite d’Allemagne,
lui suggérant d'aider Stanislas à être admis dans une autre province par les Jésuites.
Stanislas connaît de nouvelles oppositions par son frère
et quelques autres dont il s’était ralliés;
son précepteur Bilinski en faisait partie, lui dont l’emploi dépendait du père.
Des insultes que subissait déjà Stanislas, cela passa aux mauvais traitements.
C’est alors qu’il prit la fuite.
Le 10 août 1567 , déguisé en mendiant, il part pour Augsbourg,
où il rencontrerait Pierre Canisius --Pierre Canisius né 1521- 1597 fête 21 décembre--
Le lendemain avec ses acolytes , son frère Paul se met à sa poursuite.
Ils ne purent cependant le retrouver…
Stanislas arrive à Augsbourg deux semaines plus tard…
Le Père Canisius comprend ses difficultés et reconnut
v en ce jeune homme une vocation authentique…
Il l’envoie faire son noviciat à Rome écrivant une lettre de recommandation
au supérieur général, François Borgia -- né 1510- 1572 fête 3 octobre --.
Muni de cette lettre et accompagné de deux autres candidats-novices,
Stanislas Kostka se remet en route le 25 septembre 1567.
Ils font le trajet à pied jusqu’à Rome, effectuant ainsi plus de 1500 km,
et y arrivent un mois plus tard le 25 octobre 1567.
Il put commencer son noviciat.
Son père rancunier, lui manifesta son opprobre.
Il lui fit parvenir une lettre :
''Votre comportement insensé a déshonoré l’illustre famille des Kostka.
Vous avez osé traverser l’Allemagne et l’Italie déguisé en mendiant.
Si vous persistez dans cette folie, ne tentez pas de revenir en Pologne.
Je vous trouverai où que vous vous cachiez et,
au lieu du collier d’or que je vous préparais
vous aurez des chaînes de fer et croupirez dans un cachot
où vous ne verrez pas la lumière du jour.''
Très peiné Stanislas lui fit parvenir à son tour une lettre :
''J’espère qu’avec le temps vous me rendrez votre ancienne affection.''
Stanislas tomba gravement malade.
Au début du mois d’août 1568, il écrit une lettre à la Vierge Marie
lui demandant de l’accueillir le jour de son Assomption au ciel, pressentant sa mort prochaine.
Il garda cette lettre sur lui.
Le 10 août, la fièvre s’empare de lui;
le 13 août, il est porté à l’infirmerie, sa fièvre s’intensifiant, accompagnée de frissons et d’affaiblissent :
c’était le paludisme endémique à Rome.
Stanislas Kostka meurt le 15 août 1568, au matin.
Son père n’avait pas renoncé à son fils. Le croyant toujours en vie,
il envoie Paul, l’aîné, à Rome avec l’ordre formel de le ramener par tous les moyens ...
Lorsque Paul arrive au noviciat de Saint-André du Quirinal, il apprend la triste nouvelle.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=GKJJAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''livre premier'' occurrence / ''livre second'' occurrence /''livre troisième'' occurrence /''Paul Kostka'' son frère- 5 occurrences /
/''jésuite'' 21 occurrences / ''compagnie'' 30 occurrences /''Bilinski'' 11 occurrences / ''luthérien'' 5 occurrences /
/''communion'' 9 occurrences /''sainte Vierge'' 29 occurrences / ''Barbe'' 1 occurrence /''Borgia'' 3 occurrences /
/''Turc'' 16 occurrences / // //////////////////////// etc. /
____________ ----. POUR LIRE en même temps et écouter le texte du livre précédent... (qui est assez court...)
https://archive.org/details/vie-de-saint-stanislav-kostka-audio-mp3/001_Vie_de_saint_Stanislas_Kostka_novice_de_la_compagnie_de_Jesus_P._Virgile_Cepari_Traduction_Par_M_Alpin.mp3
idem: lire et entendre
_________________----. LE MÊME texte en écriture plus moderne
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/stanislas/index.htm
---.
À suivre.
13 novembre
saint Stanislas Kostka () -mise à jour-
né 1550 28 octobre Rostkowo Pologne- 1568 15 août Rome
-à ne pas confondre avec saint Stanislas SzcZepanov
né 1030- mort 1079 patron de la Pologne fêté le 11 avril -
______________________________________________________________________________________________
-petit rappel du temps où nous sommes:
Martin Luther né 1483- mort en 1546--
-parfois on inverse les lettres s et t de son nom: Kostka ou Kotska...
-Celui que nous fêtons aujourd'hui est né 5 siècles plus tard...:
-béatifié 1605 par le pape Paul V;
-canonisé 1726 par le pape Benoît XIII;
-saint patron des novices jésuites, des étudiants de la jeunesse; et de Pologne-
-
-bréviaire : -
- --- --
---.
Message du Pape pour le 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka
en 2018:
Le pape François a adressé un message à un évêque polonais
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de ce jeune novice jésuite
décédé à Rome en 1568, et canonisé en 1726 par le Pape Benoît XIII.
«Chers jeunes, soyez courageux : le monde a besoin de votre liberté d’esprit,
de votre regard confiant sur le futur,
de votre soif de vérité, de bonté et de beauté.»
Le Pape écrit dans ce message adressé à Mgr Piotr Libera, évêque de Plock:
à l’occasion du 450e anniversaire de la mort de saint Stanislas Kostka:
«... saint Stanislas fut l’un des enfants
les plus excellents de votre Patrie et de la Compagnie de Jésus» ...
Aux jeunes, dont saint Stanislas est le patron, rappelle le pape:.
«Saint Stanislas vous enseigne cette liberté qui n’est pas une course à l’aveugle,
mais la capacité de discerner le but et de suivre les meilleures voies de comportement et de vie...
Qu’il vous enseigne à chercher toujours avant tout l’amitié avec Jésus,
à lire et à méditer Sa Parole et à accueillir
dans l’Eucharistie sa présence miséricordieuse et puissante,
pour résister aux conditionnements de la mentalité mondaine.»
---.
Saint Stanislas Kostka était un novice jésuite polonais
qui se distancia de sa famille peu à peu, parce qu'elle refusait sa vocation religieuse.
Il persista à vouloir devenir jésuite...
D'origine noble de Mazovie (Pologne)
les membres de la famille occupaient tous des postes importants dans le gouvernement de Pologne.
En 1564, il est envoyé en compagnie de son frère Paul (Pawel)
avec un précepteur du nom de Bilinski qui les accompagne au collège jésuite de Vienne.
Ils y seront pensionnaires pour le temps de leur apprentissage écolier.
De juillet 1564 à mars 1565 ils purent le fréquenter.
Mais le pensionnat jésuite dut fermer ses portes en 1565 parce que ce bâtiment (loué)
a été repris aux jésuites et les deux jeunes Kostka, durent quitter les lieux
pour se retrouver à résider dans la maison du sénateur Kimberker. C'était un luthérien.
La coutume qu’avait Stanislas de prier longtemps, jusqu'à tard dans la nuit,
irritait son frère, moins religieux. Lui et d'autres compagnons qui résidaient également chez cet hôte,
lui faisaient des remarques déplaisantes...
Mais Stanislas n'en était que plus pieux. Il recevait fréquemment la communion
(plutôt rare à cette époque) et il aimait à se confier à un confesseur...
Il se confessait ainsi régulièrement.
Excellent élève il apprenait rapidement les langues : l’allemand, le latin
et les éléments de base de la langue grecque.
De grande dévotion envers la Vierge Marie il s'inscrivit
dans la congrégation mariale de Sainte-Barbe …
Avec les membres de cette congrégation qui se réunissaient non seulement pour prier ensemble,
mais aussi pour porter secours aux prisonniers et aux voyageurs dans le besoin,
leur lecture favorite était l’Hortulus animae (le Petit Jardin de l'âme),
un livre de prières et de dévotions d’origine allemande,
mais également populaire en Pologne.
Vienne est à cette époque le théâtre
d’affrontements entre catholiques et luthériens;
--petit rappel du temps où nous sommes: Martin Luther né 1483- mort en 1546--
ces derniers sont là très présents dans la ville et très prosélytistes.
Stanislas apprécie le rôle de protecteur de la doctrine catholique des jésuites
qu'ils préservent dans cette lutte d’influence.
Déjà à l’âge de 14 ans, inspiré par leur action et leur dévouement,
il souhaitait se joindre à eux, mais à l’époque
la règle n’admettait pas des candidats aussi jeunes.
Stanislas tomba malade en décembre 1566; une maladie jugée grave,
il demande à recevoir la communion.
Le propriétaire luthérien de la maison qui les avait accueillis,
était plutôt réfractaire à la présence d'un prêtre
dans sa maison... C’est alors que Stanislas connut une heureuse expérience mystique:
se tournant en prière vers sainte Barbe, --née 270- 306 fête 4 décembre--
il en reçoit la visite. Accompagnée de deux anges, la sainte lui apporte la communion.
Peu après, il se rétablit, au grand étonnement de ses proches.
Il attribue cette guérison à sainte Barbe.
Dès ce jour sa décision lui fait poser le geste:
malgré l’opposition farouche de son père,
il fait les démarches pour entrer dans la Compagnie de Jésus;
il fut accepté malgré son jeune âge…. Mais les épreuves ne sont pas terminées…
Craignant des mesures répréhensibles contre les jésuites de Pologne,
le prudent provincial d’Autriche refuse de l’admettre au noviciat local.
Par la suite, frappant à plusieurs portes, elles se ferment toutes,
apprenant l’origine de ce candidat de provenance noble et influente
et ainsi tous craignant la réaction du puissant père Jan Kostka.
On tenta de le persuader que voyant sa constance,
ses parents ne pourront que lui accorder bientôt leur autorisation,
et qu'alors il serait admis.
Mais il répondait qu'il connaissait ses parents mieux que quiconque
et qu'il était vain d'attendre leur permission.
Stanislas voyait sa promesse faite au Seigneur plus importante que l’histoire de sa famille,
telle qu’en connût le Seigneur lui-même toujours jugé par sa parenté
qui voyait les choses de ce monde plus importantes que l'engagement religieux ....
Le Père portugais jésuite Francisco Antonio, qui était un confesseur à la cour,
crut en son influence et le soutint dans ses démarches...
Il lui donna une lettre de recommandation pour se présenter
à Pierre Canisius, provincial jésuite d’Allemagne,
lui suggérant d'aider Stanislas à être admis dans une autre province par les Jésuites.
Stanislas connaît de nouvelles oppositions par son frère
et quelques autres dont il s’était ralliés;
son précepteur Bilinski en faisait partie, lui dont l’emploi dépendait du père.
Des insultes que subissait déjà Stanislas, cela passa aux mauvais traitements.
C’est alors qu’il prit la fuite.
Le 10 août 1567 , déguisé en mendiant, il part pour Augsbourg,
où il rencontrerait Pierre Canisius --Pierre Canisius né 1521- 1597 fête 21 décembre--
Le lendemain avec ses acolytes , son frère Paul se met à sa poursuite.
Ils ne purent cependant le retrouver…
Stanislas arrive à Augsbourg deux semaines plus tard…
Le Père Canisius comprend ses difficultés et reconnut
v en ce jeune homme une vocation authentique…
Il l’envoie faire son noviciat à Rome écrivant une lettre de recommandation
au supérieur général, François Borgia -- né 1510- 1572 fête 3 octobre --.
Muni de cette lettre et accompagné de deux autres candidats-novices,
Stanislas Kostka se remet en route le 25 septembre 1567.
Ils font le trajet à pied jusqu’à Rome, effectuant ainsi plus de 1500 km,
et y arrivent un mois plus tard le 25 octobre 1567.
Il put commencer son noviciat.
Son père rancunier, lui manifesta son opprobre.
Il lui fit parvenir une lettre :
''Votre comportement insensé a déshonoré l’illustre famille des Kostka.
Vous avez osé traverser l’Allemagne et l’Italie déguisé en mendiant.
Si vous persistez dans cette folie, ne tentez pas de revenir en Pologne.
Je vous trouverai où que vous vous cachiez et,
au lieu du collier d’or que je vous préparais
vous aurez des chaînes de fer et croupirez dans un cachot
où vous ne verrez pas la lumière du jour.''
Très peiné Stanislas lui fit parvenir à son tour une lettre :
''J’espère qu’avec le temps vous me rendrez votre ancienne affection.''
Stanislas tomba gravement malade.
Au début du mois d’août 1568, il écrit une lettre à la Vierge Marie
lui demandant de l’accueillir le jour de son Assomption au ciel, pressentant sa mort prochaine.
Il garda cette lettre sur lui.
Le 10 août, la fièvre s’empare de lui;
le 13 août, il est porté à l’infirmerie, sa fièvre s’intensifiant, accompagnée de frissons et d’affaiblissent :
c’était le paludisme endémique à Rome.
Stanislas Kostka meurt le 15 août 1568, au matin.
Son père n’avait pas renoncé à son fils. Le croyant toujours en vie,
il envoie Paul, l’aîné, à Rome avec l’ordre formel de le ramener par tous les moyens ...
Lorsque Paul arrive au noviciat de Saint-André du Quirinal, il apprend la triste nouvelle.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=GKJJAAAAcAAJ&printsec=frontcover&source=gbs_book_other_versions_r&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false
''livre premier'' occurrence / ''livre second'' occurrence /''livre troisième'' occurrence /''Paul Kostka'' son frère- 5 occurrences /
/''jésuite'' 21 occurrences / ''compagnie'' 30 occurrences /''Bilinski'' 11 occurrences / ''luthérien'' 5 occurrences /
/''communion'' 9 occurrences /''sainte Vierge'' 29 occurrences / ''Barbe'' 1 occurrence /''Borgia'' 3 occurrences /
/''Turc'' 16 occurrences / // //////////////////////// etc. /
____________ ----. POUR LIRE en même temps et écouter le texte du livre précédent... (qui est assez court...)
https://archive.org/details/vie-de-saint-stanislav-kostka-audio-mp3/001_Vie_de_saint_Stanislas_Kostka_novice_de_la_compagnie_de_Jesus_P._Virgile_Cepari_Traduction_Par_M_Alpin.mp3
idem: lire et entendre
_________________----. LE MÊME texte en écriture plus moderne
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/stanislas/index.htm
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
14 novembre
saint Étienne-Théodore Cuénot () -mise à jour-
né 1802 8 février, Bélieu, Doubs, France, 1ère République- 1861 4 novembre Bình Định, Đại Nam (Sud du Vietnam)
-béatifié en 1909 par le pape Pie X;
-canonisé en 1988 par le pape Jean-Paul II-
-------.
-vidéo en vietnamien: pour les images et les photos...
Cet évêque fut martyrisé dans la partie de l'Extrême-Orient
que l'on appelait alors la Cochinchine.
La Cochinchine française est une ancienne colonie française, annexée en 1862 par le traité de Saïgon.
Le nom de Cochinchine a d'abord été employé en Occident pour désigner le Sud de l'actuel Viêt Nam.
Étienne-Theodore naquit le 8 février 1802,
dans une famille nombreuse et pauvre, dans l'Est du Doubs.
Le souvenir de la tourmente révolutionnaire était encore bien vivant,
et l'enfant fut baptisé dans une étable où l'on avait célébré clandestinement l'Eucharistie.
on peut le voir telle une prophétie :
comme pour Jésus-Christ, né pauvrement, assujetti au lois sociales,
il connaîtrait aussi le même mode de vie: dans la persécution ;
non pas en France, mais sur une autre terre, terre de mission...
Malgré la pauvreté de sa famille,
il put étudier, d'abord chez deux prêtres, ensuite au grand séminaire de son diocèse.
Il fut ordonné le 24 septembre 1825.
Et il entend l'appel missionnaire; il entre dans la Société des Missions étrangères de Paris,
passant vivement outre au désir de ses parents
qui souhaitaient voir leur fils curé installé près d'eux.
Destiné à la mission d'Indochine, il s'embarque le 3 avril 1828.
Il arrivait dans un pays (qui avait connut des périodes de paix)
où la persécution allait alterner avec des périodes d'abord de tolérance.
La religion chrétienne était déjà bien implantée.
La communauté avait ses prêtres autochtones.
À peine sur place, le nouveau venu, dont on avait reconnu la valeur,
devint évêque coadjuteur de Cochinchine.
Il travailla à consolider l'Église locale, en particulier
en augmentant le nombre des pasteurs.
Durant le temps de son épiscopat,
il ordonna cinquante-six prêtres.
Il fonda des séminaires et favorisa la vie religieuse.
Le nombre des chrétiens s'accrut.
Tout cela se fit dans une atmosphère de persécution.
En 1847, ce fut celle déclenchée par Tu-Duc.
Elle fut aggravée par les convoitises politiques des Européens.
Lorsqu'un corps expéditionnaire franco-espagnol conquit Saïgon en février 1859,
il fallait s'y attendre: le souverain s'en prit aux coreligionnaires des envahisseurs.
Dix-sept mille chrétiens furent arrêtés et emprisonnés.
Puis ce fut le tour de Mgr Cuénot.
Selon la coutume du pays - nous l'avons vu déjà avec Jean-Charles Cornay -,
il fut mis dans une cage.
Malade, l'évêque fut obligé de prendre un remède dont on pensait,
peut-être de bonne foi, qu'il serait efficace.
Au contraire, il aggrava le mal.
Mgr Cuénot mourut dans la nuit du 14 novembre 1861.
Le lendemain, le 15 arrivait l'ordre de son exécution.
Il aurait dû être décapité après avoir été soumis
à l'horrible supplice des ''cent plaies''.
Sa maladie l'emporta avant.
Ses geôliers, touchées, firent son éloge en disant;
''Il était devenu parfait, le Ciel s'est hâté de le recevoir
sans permettre qu'il subît un pareil supplice.''
------.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=XgoeRo-32NwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''chapitre premier'' occurrence -ÌDEM jusqu'au chapitre dixième ... /
/''1802'' 11 occurrence -l'année de sa naissance / ''mission'' 116 occurrences / ''Cornay'' 2 occurrences /
/''1828'' 6 occurrences /''chrétien'' 858 occurrences /''coadjuteur'' 41 occurrences /
/''Cochinchine'' 477 occurrences /''persécution'' 190 occurrences /''Tu-Duc'' 65 occurrences /
/''franco-espagnol'' 11 occurrences /''cage'' 14 occurrences /''cent plaies'' 4 occurrences /
/''pape'' 8 occurrences / /// etc. /
----.
-Le livre suivant est celui que nous avions
le 20 septembre, (voir précédemment à cette date)
à la fête de saint Jean-Charles Cornay , des Missions Étrangères,
né 1809 27 février Loudun, Vienne, France- 1837 20 septembre Sontay au Tonkin -fête 20 septembre-
devancier du saint d'aujourd'hui 1861
-une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrences:
https://books.google.ca/books?id=wNT4mxvcKNIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''mission'' 437 occurrences /''Cuénot'' 18 occurrences /
/''chrétien'' 458 occurrences /''coadjuteur'' 20 occurrences /''Cochinchine'' 96 occurrences /
/''persécution'' 65 occurrences /''Tu-Duc'' 2 occurrences /''cage'' 61 occurrences /
/''cent plaies'' 3 occurrences /''pape'' 37 occurrences / /// etc. /
----.
À suivre.
14 novembre
saint Étienne-Théodore Cuénot () -mise à jour-
né 1802 8 février, Bélieu, Doubs, France, 1ère République- 1861 4 novembre Bình Định, Đại Nam (Sud du Vietnam)
-béatifié en 1909 par le pape Pie X;
-canonisé en 1988 par le pape Jean-Paul II-
-------.
-vidéo en vietnamien: pour les images et les photos...
Cet évêque fut martyrisé dans la partie de l'Extrême-Orient
que l'on appelait alors la Cochinchine.
La Cochinchine française est une ancienne colonie française, annexée en 1862 par le traité de Saïgon.
Le nom de Cochinchine a d'abord été employé en Occident pour désigner le Sud de l'actuel Viêt Nam.
Étienne-Theodore naquit le 8 février 1802,
dans une famille nombreuse et pauvre, dans l'Est du Doubs.
Le souvenir de la tourmente révolutionnaire était encore bien vivant,
et l'enfant fut baptisé dans une étable où l'on avait célébré clandestinement l'Eucharistie.
on peut le voir telle une prophétie :
comme pour Jésus-Christ, né pauvrement, assujetti au lois sociales,
il connaîtrait aussi le même mode de vie: dans la persécution ;
non pas en France, mais sur une autre terre, terre de mission...
Malgré la pauvreté de sa famille,
il put étudier, d'abord chez deux prêtres, ensuite au grand séminaire de son diocèse.
Il fut ordonné le 24 septembre 1825.
Et il entend l'appel missionnaire; il entre dans la Société des Missions étrangères de Paris,
passant vivement outre au désir de ses parents
qui souhaitaient voir leur fils curé installé près d'eux.
Destiné à la mission d'Indochine, il s'embarque le 3 avril 1828.
Il arrivait dans un pays (qui avait connut des périodes de paix)
où la persécution allait alterner avec des périodes d'abord de tolérance.
La religion chrétienne était déjà bien implantée.
La communauté avait ses prêtres autochtones.
À peine sur place, le nouveau venu, dont on avait reconnu la valeur,
devint évêque coadjuteur de Cochinchine.
Il travailla à consolider l'Église locale, en particulier
en augmentant le nombre des pasteurs.
Durant le temps de son épiscopat,
il ordonna cinquante-six prêtres.
Il fonda des séminaires et favorisa la vie religieuse.
Le nombre des chrétiens s'accrut.
Tout cela se fit dans une atmosphère de persécution.
En 1847, ce fut celle déclenchée par Tu-Duc.
Elle fut aggravée par les convoitises politiques des Européens.
Lorsqu'un corps expéditionnaire franco-espagnol conquit Saïgon en février 1859,
il fallait s'y attendre: le souverain s'en prit aux coreligionnaires des envahisseurs.
Dix-sept mille chrétiens furent arrêtés et emprisonnés.
Puis ce fut le tour de Mgr Cuénot.
Selon la coutume du pays - nous l'avons vu déjà avec Jean-Charles Cornay -,
il fut mis dans une cage.
Malade, l'évêque fut obligé de prendre un remède dont on pensait,
peut-être de bonne foi, qu'il serait efficace.
Au contraire, il aggrava le mal.
Mgr Cuénot mourut dans la nuit du 14 novembre 1861.
Le lendemain, le 15 arrivait l'ordre de son exécution.
Il aurait dû être décapité après avoir été soumis
à l'horrible supplice des ''cent plaies''.
Sa maladie l'emporta avant.
Ses geôliers, touchées, firent son éloge en disant;
''Il était devenu parfait, le Ciel s'est hâté de le recevoir
sans permettre qu'il subît un pareil supplice.''
------.
---.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=XgoeRo-32NwC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''chapitre premier'' occurrence -ÌDEM jusqu'au chapitre dixième ... /
/''1802'' 11 occurrence -l'année de sa naissance / ''mission'' 116 occurrences / ''Cornay'' 2 occurrences /
/''1828'' 6 occurrences /''chrétien'' 858 occurrences /''coadjuteur'' 41 occurrences /
/''Cochinchine'' 477 occurrences /''persécution'' 190 occurrences /''Tu-Duc'' 65 occurrences /
/''franco-espagnol'' 11 occurrences /''cage'' 14 occurrences /''cent plaies'' 4 occurrences /
/''pape'' 8 occurrences / /// etc. /
----.
-Le livre suivant est celui que nous avions
le 20 septembre, (voir précédemment à cette date)
à la fête de saint Jean-Charles Cornay , des Missions Étrangères,
né 1809 27 février Loudun, Vienne, France- 1837 20 septembre Sontay au Tonkin -fête 20 septembre-
devancier du saint d'aujourd'hui 1861
-une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrences:
https://books.google.ca/books?id=wNT4mxvcKNIC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''mission'' 437 occurrences /''Cuénot'' 18 occurrences /
/''chrétien'' 458 occurrences /''coadjuteur'' 20 occurrences /''Cochinchine'' 96 occurrences /
/''persécution'' 65 occurrences /''Tu-Duc'' 2 occurrences /''cage'' 61 occurrences /
/''cent plaies'' 3 occurrences /''pape'' 37 occurrences / /// etc. /
----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
15 novembre
saint Albert le Grand () -mise à jour-
né v 1200 (entre 1193-1206) - - 1280 15 novembre Cologne, Allemagne
à Lauingen, Bavière, Allemagne-
diocèse d'Augsbourg
- théologien docteur de l’Église
- saint Thomas d'Aquin était son disciple-
-dominicain (Ordre des Prêcheurs)
-béatifié en 1622 par le pape Grégoire XV;
-canonisé en 1931 par le pape Pie XI;
- proclamé docteur de l'Église la même année;
-déclaré saint patron des savants chrétiens en 1941 par Pie XII-
- -lectures—Sirac le Sage 15 : 1-6; Matthieu 13 : 47-52 -
- --- -- Commentaire de saint Albert sur l’Évangile de Luc. -
---.
Il fit ses études chez les Dominicains de Cologne.
Le maître général Jean de Verceil, songea à envoyer Albert à Paris,
Enfin Pie XI, par la lettre décrétale In thesauris sapientiæ (16 décembre 1931)
La science elle-même, lorsque l'on sait ne pas la repousser d'un revers,
Pie XII, dans une lettre apostolique, l'a proclamé patron céleste
---.
https://books.google.ca/books?id=FjLMwQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Albert'' plusieurs occurrences - en plus des entêtes /
_____________________________________________________________
-Petit livret de 20 pages... alors qu'il n'était pas encore canonisé...
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2241042
''Albert'' 39 occurrences /''Jourdain'' 1 occurrence /''Thomas'' 5 occurrences // //////////////////etc. /
---.
À suivre.
15 novembre
saint Albert le Grand () -mise à jour-
né v 1200 (entre 1193-1206) - - 1280 15 novembre Cologne, Allemagne
à Lauingen, Bavière, Allemagne-
diocèse d'Augsbourg
- théologien docteur de l’Église
- saint Thomas d'Aquin était son disciple-
-dominicain (Ordre des Prêcheurs)
-béatifié en 1622 par le pape Grégoire XV;
-canonisé en 1931 par le pape Pie XI;
- proclamé docteur de l'Église la même année;
-déclaré saint patron des savants chrétiens en 1941 par Pie XII-
- -lectures—Sirac le Sage 15 : 1-6; Matthieu 13 : 47-52 -
- --- -- Commentaire de saint Albert sur l’Évangile de Luc. -
- Commentaire de saint Albert sur l'Évangile de Luc:
« Faites cela en mémoire de moi.
Dans cette parole, deux choses sont à relever.
La première, c'est que le Seigneur nous prescrit la pratique de ce sacrement,
ce qu'il signale quand il dit: Faites cela.
La seconde, c'est qu'il doit être le mémorial du Seigneur qui s'en allait pour nous à la mort.
Il dit donc: Faites cela .
Il ne pouvait nous prescrire
rien de plus utile,
rien de plus doux,
rien de plus salubre,
rien de plus aimable,
rien de mieux accordé à la vie éternelle.
Et nous allons le montrer en détail.
Ce Sacrement est utile au pardon des péchés, et très utile pour que notre vie ait la plénitude de la vie.
Le Père et l'Esprit nous informent à ce qui est utile, pour que nous recevions sa sainteté.
Or la sainteté se trouve dans le sacrifice de son Fils,
c'est-à-dire lorsque dans le sacrement il s'est offert au Père pour nous,
et à nous comme notre nourriture.
Pour eux, je me consacre moi-même.
Poussé par l'Esprit Saint, Jésus s'est offert lui-même à Dieu, le Père.
En outre, nous ne pouvons rien faire de plus doux:
Tu as donné à ton peuple un pain venu du ciel,
que tu as préparé, sans aucun travail de leur part,
ayant en mains toutes les délices de la douceur de tous les goûts.
Et la substance que tu donnais, manifestait bien ta douceur envers tes enfants,
puisque, répondant au goût de chacun, elle se transformait selon ta volonté. -Sagesse 16: 20-21-
Rien non plus ne pouvait être prescrit de plus salubre.
En effet, ce sacrement est celui de l'arbre qui porte les fruits de vie ;
qui en mange avec la dévotion d'une foi sincère ne goûtera jamais la mort.
C'est un arbre de vie.
Rien ne pouvait être prescrit de plus aimable.
Ce sacrement réalise l'amour et l'union.
Le plus grand signe d'amour est de se donner en nourriture:
Les gens de ma tente le disaient bien :
Qui nous donnera sa chair pour que nous soyons rassasiés?
C’est comme s’Il disait :
Je les ai tant aimés, et réciproquement,
que je désirais être dans leurs entrailles;
quant à eux, ils désiraient être incorporés à moi pour devenir mes membres.
Ils ne pouvaient être unis à moi, et moi à eux, d'une manière plus intime et plus physique.
Enfin, rien ne pouvait être prescrit qui soit mieux accordé à la vie éternelle.
Car la permanence de la vie éternelle vient de ce que, dans sa douceur,
Dieu se répand lui-même dans les bienheureux. »
---.
Albert le Grand était le fils d’un officier de la cour qui occupait
une fonction importante dans l'administration de la cité.
Comme étudiant à Bologne où l’avait emmené un de ses oncles,
il fut très attiré par l'enseignement du supérieur des dominicains Jourdain de Saxe
Comme étudiant à Bologne où l’avait emmené un de ses oncles,
il fut très attiré par l'enseignement du supérieur des dominicains Jourdain de Saxe
--Jourdain de Saxe : né 1190- 1237 béatifié en 1825 par Léon XII fête 13 février;
il deviendra par la suite Maître de l’ordre à la mort de saint Dominique en 1221--
il deviendra par la suite Maître de l’ordre à la mort de saint Dominique en 1221--
et entra donc chez des Dominicains,
bien que sa parenté s'y sont objectés...
Il fit ses études chez les Dominicains de Cologne.
Après avoir hésité un temps, il entra dans l'ordre des Prêcheurs.
Albert se révéla vite comme un intellectuel de grande valeur.
Il enseignera par la suite à Cologne, à Paris et en Italie.
Il aura pour élève le futur docteur angélique, Thomas d'Aquin
–né 1225 (1226) -1274 fête 28 janvier--
Influencé par son maître Thomas se situera dans la même lignée de recherche intellectuelle :
visant à démontrer que foi et raison peuvent servir à l'apprentissage de la doctrine
car Dieu est l'unique source de la nature et de la grâce.
Albert accueillera - comme le fera plus tard Thomas –
la pensée de maîtres des siècles philosophiques antérieurs,
car Dieu est déjà parmi les hommes (en recherche)
Albert se révéla vite comme un intellectuel de grande valeur.
Il enseignera par la suite à Cologne, à Paris et en Italie.
Il aura pour élève le futur docteur angélique, Thomas d'Aquin
–né 1225 (1226) -1274 fête 28 janvier--
Influencé par son maître Thomas se situera dans la même lignée de recherche intellectuelle :
visant à démontrer que foi et raison peuvent servir à l'apprentissage de la doctrine
car Dieu est l'unique source de la nature et de la grâce.
Albert accueillera - comme le fera plus tard Thomas –
la pensée de maîtres des siècles philosophiques antérieurs,
car Dieu est déjà parmi les hommes (en recherche)
bien avant que nous dussions le constater.
Ces dominicains, et d’autres avant eux, ont aimé explorer l’âme de ces philosophes
chercheurs de Dieu par la raison, n’ayant trouvé encore
Ces dominicains, et d’autres avant eux, ont aimé explorer l’âme de ces philosophes
chercheurs de Dieu par la raison, n’ayant trouvé encore
aucun autre moyen plus admirables pour leur époque…
C'est le rôle du peuple de Dieu qui se portera à la moisson abondante
des hommes de bonne volonté qui sont de toutes époques
En 1244, nommé à Paris pour obtenir son doctorat de théologie
En 1244, nommé à Paris pour obtenir son doctorat de théologie
et administrer l'une des deux écoles du couvent Saint-Jacques,
reliées à l'Université, il expliquait les Sentences
--les écrits de Pierre Lombard ont fixé les bases de la doctrine de la Transsubstantiation,
qui sera confirmée comme dogme de l’Église au Quatrième concile du Latran (1215).--
et commençait sa vaste encyclopédie scientifique
qui lui valut la célébrité.
«À l'étude des livres saints succédait
celle des Sentences de Pierre Lombard ,
nous dirions aujourd'hui le dogme et la morale.
C'était l'ensemble des doctrines et l'Église
réunies par le grand professeur de Paris ,
avec les éclaircissements et les amplifications des maîtres postérieurs
qui soumirent les matières à une analyse plus profonde encore,
cherchèrent de nouvelles preuves et résolurent tous les doutes .
Le professeur pouvait apporter en chaire le livre de Pierre Lombard ,
mais à condition d'exposer aux auditeurs , sans aucun secours étranger,
les explications et les développements.
Pendant toute la durée de cette étude, qui embrassait plusieurs années ,
les théologiens s'appelaient Sententiarii , étudiants des sentences.
On exigeait enfin ,
avec la science des saintes Écritures
et
des doctrines de Pierre Lombard , une connaissance parfaite
des ouvrages de ces hommes éclairés
que l'Église vénère comme ses pères et ses docteurs ,
comme les témoins et les interprètes nés de la révélation .
Ne sont-ce pas , en effet , les Pères de l'Église
qui donnent de l'Écriture l'exégèse la plus parfaite et
la plus respectable ?
Leurs écrits sont un arsenal pour le dogme et la morale .
Les œuvres d'Albert prouvent le zèle infatigable avec lequel il puisa à ces sources
pures de la divine sagesse . » (page 39-40 dans le premier livre référé à la fin)-
nous dirions aujourd'hui le dogme et la morale.
C'était l'ensemble des doctrines et l'Église
réunies par le grand professeur de Paris ,
avec les éclaircissements et les amplifications des maîtres postérieurs
qui soumirent les matières à une analyse plus profonde encore,
cherchèrent de nouvelles preuves et résolurent tous les doutes .
Le professeur pouvait apporter en chaire le livre de Pierre Lombard ,
mais à condition d'exposer aux auditeurs , sans aucun secours étranger,
les explications et les développements.
Pendant toute la durée de cette étude, qui embrassait plusieurs années ,
les théologiens s'appelaient Sententiarii , étudiants des sentences.
On exigeait enfin ,
avec la science des saintes Écritures
et
des doctrines de Pierre Lombard , une connaissance parfaite
des ouvrages de ces hommes éclairés
que l'Église vénère comme ses pères et ses docteurs ,
comme les témoins et les interprètes nés de la révélation .
Ne sont-ce pas , en effet , les Pères de l'Église
qui donnent de l'Écriture l'exégèse la plus parfaite et
la plus respectable ?
Leurs écrits sont un arsenal pour le dogme et la morale .
Les œuvres d'Albert prouvent le zèle infatigable avec lequel il puisa à ces sources
pures de la divine sagesse . » (page 39-40 dans le premier livre référé à la fin)-
En 1248, il fut chargé de gouverner le studium generale de Cologne.
En 1252, il intervint contre l'oppression féodale de l'archevêque Conrad de Hochstaden.
À plusieurs reprises, jusqu'en 1272, on lui demanda d'arbitrer des conflits
entre la ville et ses évêques.
Le chapitre provincial d'Allemagne l’élut provincial de Teutonie, de 1254 à 1257,
veillant contre une ascèse indiscrète, nuisible aux bonnes études,
et contre des glissements vers une vie trop commode.
En 1256, il entra en lice dans le combat entre les séculiers de l'Université
En 1256, il entra en lice dans le combat entre les séculiers de l'Université
et les ordres mendiants ; les premiers trouvaient que les nouveaux venus
leur faisaient dans les chaires doctorales
une concurrence déloyale, et qu'on ne pouvait concilier étude et pauvreté.
Le saint dominicain Albert
défendirent leur ordre devant le pape Alexandre IV
qui condamna le champion des séculiers,
Guillaume de Saint-Amour (5 octobre 1256)
surtout connu pour ses attaques contre les ordres mendiants.
Pour la Curie romaine, Albert commenta saint Jean
et discuta l'averroïsme, persuadé qu'il fallait combattre
par la philosophie les erreurs philosophiques du penseur arabe.
Rentré à Cologne en 1257,il reprit son enseignement.
Rentré à Cologne en 1257,il reprit son enseignement.
Au printemps 1259, au chapitre général de Valenciennes,
avec Thomas d'Aquin
et Pierre de Tarentaise , --né 1225-1276, dominicain qui deviendra plus tard le pape Innocent V fête 22 juin) --
il élabora un important règlement pour les études dans l'Ordre.
Appelé à Rome, Albert dut accepter l'évêché de Ratisbonne (5 janvier 1260)
malgré l'opposition du maître général, alors Humbert de Romans...
Le peuple, habitué à un prélat fastueux, accueillit mal Albert qu’il surnomma Godasse.
En mai 1262, son successeur était nommé, suite à ses espérances de continuer l'enseignement,
mais Urbain IV tout de suite lui demanda de prêcher la croisade dans les pays de langue allemande (1263),
ce qu'il fit sans grand effet, malgré les vingt-cinq bulles pontificales venues à sa rescousse.
Albert préparait peu à peu en même temps
une mise au point sur l'enseignement où il clarifiait
sur Aristote le revers les théoriciens juifs et arabes.
Urbain IV interdisait l'enseignement d'Aristote,
mais réunit les meilleures têtes dominicaines pour se concerter sur l'enseignement approprié.
Le maître général Jean de Verceil, songea à envoyer Albert à Paris,
en pleine crise averroïste, mais il fut nommé à Cologne
où il réussit à faire lever l'interdit jeté par le légat de Clément IV (1270-1274).
Il voyageait pour rendre des services liturgiques,
consacrait des églises ou des autels et ordonnait des clercs.
Au concile de Lyon, il prononça un discours en faveur de Rodolphe Ier de Habsbourg.
En mars 1277, l'évêque de Paris qui venait de condamner 119 thèses péripatéticiennes,
dont plusieurs étaient également thomistes,
et Albert qui venait de compiler son dernier ouvrage, une Summa theologica,
il dut se rendre à Paris, pour défendre les vues de son cher disciple Frère Thomas d’Aquin.
Albert le Grand mourut le 15 novembre 1280, bien entouré de ses Frères.
Albert le Grand mourut le 15 novembre 1280, bien entouré de ses Frères.
Il avait légué ses livres et ses ornements aux Dominicains de Cologne.
Il fut enterré dans leur église...
Innocent VIII permit aux prêcheurs de Cologne et de Ratisbonne
un office en l'honneur du bienheureux Albert,(1484) ...
Enfin Pie XI, par la lettre décrétale In thesauris sapientiæ (16 décembre 1931)
le proclama saint Albert le Grand docteur de l'Église
et étendit sa messe et son office à l’Église universelle :
Albert durant sa vie a ramené la paix entre les États et les princes,
entre les peuples et les individus, ce qui nous le fait paraître
comme le type véritable de l’arbitre de la paix.
possédait en effet à un haut degré le don de la conciliation,
grâce à la renommée que lui valait sa solidité doctrinale
et sa réputation de sainteté.
La science elle-même, lorsque l'on sait ne pas la repousser d'un revers,
est la meilleure des voies qui conduisent à une paix stable,
et ouvre les perspectives de la conversion parmi les individus et les peuples,
quand elle se soumet en même temps à la droite raison et à la foi surnaturelle.
Chez Albert le Grand, les clartés des sciences tant humaines que divines,
se fondent dans une admirable union et le nimbent d’une glorieuse auréole.
Par son exemple magnifique, il nous avertit
qu’entre la science et la foi,
entre la vérité et le bien,
entre les dogmes et la sainteté,
il n’existe aucune espèce d’opposition ;
et qui oserait contredire, qu’il existe entre eux une intime cohésion (...)
Pie XII, dans une lettre apostolique, l'a proclamé patron céleste
de tous ceux qui cultivent les sciences naturelles,
à la demande des académiciens catholiques réunis à Trèves (16 décembre 1941) :
Si les règles ou directives que le grand évêque de Ratisbonne avait établies
à propos
de la nécessité de l’expérimentation,
de l’observation pénétrante
et de l’importance de l’induction pour arriver à la vérité
dans l’étude des choses de la nature,
avaient été, déjà en ce temps, bien comprises et appliquées,
les admirables progrès scientifiques dont se glorifient les époques plus récentes
et aussi la nôtre, auraient pu être des siècles auparavant découverts
et réalisés pour le plus grand profit de l’humanité.
---.
---.
https://books.google.ca/books?id=wa24zgEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Jourdain'' 31 occurrences /''dominicain'' 91 occurrences /
/''pape'' 96 occurrences / ''croisade'' 18 occurrences / ''Aquin'' 59 occurrences / ''Pierre Lombard'' 17 occurrences //''Bonaventure'' 8 occurrences / ''concile'' 39 occurrences / ''Pierre Lombard'' 17 occurrences /
/ ''Averroës'' 17 occurrences / ''Aristote'' 150 occurrences / // ////////////////////////////////etc. /---.
https://books.google.ca/books?id=FjLMwQEACAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence /''Albert'' plusieurs occurrences - en plus des entêtes /
/''Jourdain'' 3 occurrences /''dominicain'' 27 occurrences / ''Pierre Lombard'' 4 occurrences /
''Thomas'' plusieurs occurrences - en plus des entêtes / ''Averroës'' 3 occurrences // ///////////////////etc. /
---._____________________________________________________________
-Petit livret de 20 pages... alors qu'il n'était pas encore canonisé...
https://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/details/52327/2241042
''Albert'' 39 occurrences /''Jourdain'' 1 occurrence /''Thomas'' 5 occurrences // //////////////////etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
15 novembre
sainte Gertrude de Hackeborn () -mise à jour-
''fondatrice'' précurseur
du monastère d'Helfta
née v 1232 Thuringe du Nord Allemagne- 1291 12 novembre
-contemporaine d'Albert le Grand;
-elle est de la famille des barons de Hackeborn, alliés aux Hohenstaufen
et propriétaires de grands biens en Thuringe du Nord et dans le Harz-
Sainte Gertrude de Hackeborn, ''fondatrice'',
est celle qui accueillera les autres moniales:
celles principalement, dont nous fêterons la commémoraison les jours qui viennent:
entre autres,
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Gertrude de Hackeborn (1232 - 1291), moniale cistercienne,
est la fondatrice du monastère d'Helfta (Saxe),
haut-lieu de la Mystique rhénane et berceau de la dévotion au Sacré-Cœur.
Gertrude est née dans la puissante famille des barons de Hackeborn,
alliés aux Hohenstaufen et propriétaires de grands biens en Thuringe du Nord et dans le Harz.
À dix-neuf ans, elle devint abbesse du monastère cistercien de Rodersdorf
(diocèse d'Halberstadt), où sa sœur de dix ans, Mechtilde, vint la rejoindre en 1251.
Ce monastère avait été fondé, à peine vingt ans plus tôt,
en 1229, par Burchard, comte de Mansfeld,
et son épouse, Élisabeth de Scharzbourg.
D'abord au pied du château, il avait été transplanté à Rodersdorf pour des raisons de sécurité.
Toutefois, l'approvisionnement en eau n'y suffisant pas, un nouveau transfert fut décidé en 1258.
Le choix se porta sur Helfta, près d'Eisleben, en Saxe, au bord du lac de Seebourg.
Gertrude devait y être abbesse jusqu'à sa mort en 1291.
La grande Abbesse Gertrude de Hackeborn n'a rien écrit,
-ouvrir l'encadré:
devienne l'un des pôles les plus brillants du courant spirituel rhénan.
Ainsi nous apprendrons mieux de ces moniales demain
et aux autres fêtes où figurent ces saintes monastiques
favorisées pas la grâce divine...
Le cloître d'Helfta bénéficiait d'un régime claustral :
sans être fermé à la population roturière,
il recrutait principalement dans les familles nobles de la région.
La communauté a pu dénombrer jusqu'à une centaine de moniales par moment...
De plus on y retrouvait, à l'époque, selon l'usage médiéval,
de jeunes filles en bas âge
qui venaient y chercher une instruction de qualité supérieure,
pour retourner ensuite dans leur milieu de vie.
Mais aussi parfois pour y rester...
Ainsi Gertrude de Hackeborn accueille-t-elle, en 1261,
celle qui deviendra la grande Gertrude de Helfta, alors âgée de cinq ans.
C'est elle qui sera fêtée demain, le 16 novembre au martyrologe des saints.
Puis, en 1270, ce sera au tour de la béguine Mechtilde de Magdebourg,
laquelle mourra au monastère douze ans plus tard, à un âge avancé.
Les moniales suivaient la règle de saint Benoît,
et se trouvaient liées, sinon juridiquement,
du moins spirituellement, à l'ordre de Cîteaux.
Les cisterciens ne pouvant suffire à la direction spirituelle des maisons féminines,
ce sont les dominicains de Halle qui furent chargés de celle-ci à Helfta;
ils y apportaient le rayonnement intellectuel de leur Ordre,
dirigé, à cette époque, par Albert le Grand. -que nous fêtons aujourd'hui...
-fête 15 novembre (commémoraison ) - -
né v 1200 - 1280 15 novembre
-lectures : - Sirac le Sage 15 :1-6; Matthieu 13 : 47-52 -
-bréviaire : - --- -- Commentaire de saint Albert sur l’Évangile de Luc. -
-
La journée des religieuses se partageait entre
les offices liturgiques chantés,
les activités communautaires
et les travaux obligatoires,
principalement la copie et l'illustration de manuscrits.
À cela, il faut ajouter l'enseignement,
qui se signale par l'exigeant programme d'études
mis au point par Gertrude :
l'Écriture Sainte et la patristique,
mais aussi les Arts libéraux :
le trivium (grammaire latine, dialectique et rhétorique),
puis le quadrivium (arithmétique, musique, géométrie et astronomie).
Helfta apparaît ainsi, sur la volonté de sa fondatrice, comme un haut-lieu culturel et spirituel,
tout particulièrement comme un espace d'expression privilégié pour la féminité5.
Ce que Gertrude de Hackeborn avait semé,
deux saintes le récolteront.
Mechtilde et Gertrude la grande vont, en effet,
assurer la renommée du monastère, par des ouvrages témoignant
de la qualité exceptionnelle de leur formation intellectuelle
et de leurs vertus contemplatives.
À l'avenir, les difficultés ne manqueront toutefois pas pour le monastère.
En 1284, du vivant de Gertrude, les frères d'une religieuse et leurs vassaux
envahissent le monastère et le saccagent.
Plus tard, en 1343, le couvent est à nouveau envahi et partiellement incendié,
de sorte qu'en 1345, les moniales quittent l'endroit pour une Nouvelle-Helfta.
C'est cependant la Réforme qui, en 1525,
portera le coup de grâce à la fondation de Gertrude :
saccagée et brûlée, Helfta ne renaîtra jamais de ses cendres.
Mais sa spiritualité survivra, et l'approfondissement
du culte du Sacré Coeur se propagera et se répandra dans les siècles suivants.
---.---------------------------------
SPIRITUALIÉ:
À travers le témoignage de sainte Gertrude de Hackeborn,
se dessine un "style propre à Helfta", marqué par
la liturgie de l'Église :
la célébration de la parole de Dieu et des sacrements,
rythme, inspire et conditionne la contemplation;
la tradition cistercienne :
l'exégèse spirituelle du Cantique des cantiques sert de référence théologique
et de cadre poétique à l'expérience psychologique;
le christocentrisme : la mystique sponsale conduit
à une représentation de l'amour divin triomphant,
sous l'image du cœur déifié de Jésus, clé d'accès à la Trinité;
l'exemplarisme :
la spiritualité affective d'Helfta légitime le recours au sensible comme moyen didactique
pour parvenir à une connaissance sapientiale du divin;
le goût des lettres :
sous forme d'une élaboration collective, l'écriture est inscription dans une culture patristique,
partage de vies intérieures et transmission pédagogique d'une ferveur apostolique;
l'eschatologie : la réflexion sur la médiation
(du Christ, des images, des moniales)
est liée à un intérêt pour le Purgatoire, sans doute sous l'influence
de Mechtilde de Magdebourg, fête le 15 août
--à ne pas confondre avec Mechtilde de Hackeborn (fêtée le 19 novembre)--
--------------
À suivre demain...
15 novembre
sainte Gertrude de Hackeborn () -mise à jour-
''fondatrice'' précurseur
du monastère d'Helfta
née v 1232 Thuringe du Nord Allemagne- 1291 12 novembre
-contemporaine d'Albert le Grand;
-elle est de la famille des barons de Hackeborn, alliés aux Hohenstaufen
et propriétaires de grands biens en Thuringe du Nord et dans le Harz-
Sainte Gertrude de Hackeborn, ''fondatrice'',
est celle qui accueillera les autres moniales:
celles principalement, dont nous fêterons la commémoraison les jours qui viennent:
entre autres,
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Gertrude de Hackeborn (1232 - 1291), moniale cistercienne,
est la fondatrice du monastère d'Helfta (Saxe),
haut-lieu de la Mystique rhénane et berceau de la dévotion au Sacré-Cœur.
Gertrude est née dans la puissante famille des barons de Hackeborn,
alliés aux Hohenstaufen et propriétaires de grands biens en Thuringe du Nord et dans le Harz.
À dix-neuf ans, elle devint abbesse du monastère cistercien de Rodersdorf
(diocèse d'Halberstadt), où sa sœur de dix ans, Mechtilde, vint la rejoindre en 1251.
Ce monastère avait été fondé, à peine vingt ans plus tôt,
en 1229, par Burchard, comte de Mansfeld,
et son épouse, Élisabeth de Scharzbourg.
D'abord au pied du château, il avait été transplanté à Rodersdorf pour des raisons de sécurité.
Toutefois, l'approvisionnement en eau n'y suffisant pas, un nouveau transfert fut décidé en 1258.
Le choix se porta sur Helfta, près d'Eisleben, en Saxe, au bord du lac de Seebourg.
Gertrude devait y être abbesse jusqu'à sa mort en 1291.
La grande Abbesse Gertrude de Hackeborn n'a rien écrit,
-ouvrir l'encadré:
- elle est plutôt le précurseur pour préparer celles qui deviendront les gloires d'Helfta:
Gertrude de Hackeborn est devenue abbesse au couvent de Rodersdorf, en Allemagne, à l'âge de dix-neuf ans.
En 1253, elle fonda un couvent à Hedersleben, mais transféra la communauté à Helfta cinq ans plus tard.
Gertrude a été abbesse d'Helfta pour le reste de sa vie, période au cours de laquelle
le couvent est devenu un centre de mysticisme en Allemagne,
produisant des dévots donnés à des visions prophétiques
telles que Gertrude la Grande -------------------------------------fêtée 16 novembre
et la sœur de l'abbesse, sa cadette Mechtilde.de Hackeborn-------- fêtée 19 novembre
Nous en découvrirons plus dans les jours qui viennent....
devienne l'un des pôles les plus brillants du courant spirituel rhénan.
Ainsi nous apprendrons mieux de ces moniales demain
et aux autres fêtes où figurent ces saintes monastiques
favorisées pas la grâce divine...
Le cloître d'Helfta bénéficiait d'un régime claustral :
sans être fermé à la population roturière,
il recrutait principalement dans les familles nobles de la région.
La communauté a pu dénombrer jusqu'à une centaine de moniales par moment...
De plus on y retrouvait, à l'époque, selon l'usage médiéval,
de jeunes filles en bas âge
qui venaient y chercher une instruction de qualité supérieure,
pour retourner ensuite dans leur milieu de vie.
Mais aussi parfois pour y rester...
Ainsi Gertrude de Hackeborn accueille-t-elle, en 1261,
celle qui deviendra la grande Gertrude de Helfta, alors âgée de cinq ans.
C'est elle qui sera fêtée demain, le 16 novembre au martyrologe des saints.
Puis, en 1270, ce sera au tour de la béguine Mechtilde de Magdebourg,
laquelle mourra au monastère douze ans plus tard, à un âge avancé.
Les moniales suivaient la règle de saint Benoît,
et se trouvaient liées, sinon juridiquement,
du moins spirituellement, à l'ordre de Cîteaux.
Les cisterciens ne pouvant suffire à la direction spirituelle des maisons féminines,
ce sont les dominicains de Halle qui furent chargés de celle-ci à Helfta;
ils y apportaient le rayonnement intellectuel de leur Ordre,
dirigé, à cette époque, par Albert le Grand. -que nous fêtons aujourd'hui...
-fête 15 novembre (commémoraison ) - -
né v 1200 - 1280 15 novembre
-lectures : - Sirac le Sage 15 :1-6; Matthieu 13 : 47-52 -
-bréviaire : - --- -- Commentaire de saint Albert sur l’Évangile de Luc. -
-
La journée des religieuses se partageait entre
les offices liturgiques chantés,
les activités communautaires
et les travaux obligatoires,
principalement la copie et l'illustration de manuscrits.
À cela, il faut ajouter l'enseignement,
qui se signale par l'exigeant programme d'études
mis au point par Gertrude :
l'Écriture Sainte et la patristique,
mais aussi les Arts libéraux :
le trivium (grammaire latine, dialectique et rhétorique),
puis le quadrivium (arithmétique, musique, géométrie et astronomie).
Helfta apparaît ainsi, sur la volonté de sa fondatrice, comme un haut-lieu culturel et spirituel,
tout particulièrement comme un espace d'expression privilégié pour la féminité5.
Ce que Gertrude de Hackeborn avait semé,
deux saintes le récolteront.
Mechtilde et Gertrude la grande vont, en effet,
assurer la renommée du monastère, par des ouvrages témoignant
de la qualité exceptionnelle de leur formation intellectuelle
et de leurs vertus contemplatives.
À l'avenir, les difficultés ne manqueront toutefois pas pour le monastère.
En 1284, du vivant de Gertrude, les frères d'une religieuse et leurs vassaux
envahissent le monastère et le saccagent.
Plus tard, en 1343, le couvent est à nouveau envahi et partiellement incendié,
de sorte qu'en 1345, les moniales quittent l'endroit pour une Nouvelle-Helfta.
C'est cependant la Réforme qui, en 1525,
portera le coup de grâce à la fondation de Gertrude :
saccagée et brûlée, Helfta ne renaîtra jamais de ses cendres.
Mais sa spiritualité survivra, et l'approfondissement
du culte du Sacré Coeur se propagera et se répandra dans les siècles suivants.
---.---------------------------------
SPIRITUALIÉ:
À travers le témoignage de sainte Gertrude de Hackeborn,
se dessine un "style propre à Helfta", marqué par
la liturgie de l'Église :
la célébration de la parole de Dieu et des sacrements,
rythme, inspire et conditionne la contemplation;
la tradition cistercienne :
l'exégèse spirituelle du Cantique des cantiques sert de référence théologique
et de cadre poétique à l'expérience psychologique;
le christocentrisme : la mystique sponsale conduit
à une représentation de l'amour divin triomphant,
sous l'image du cœur déifié de Jésus, clé d'accès à la Trinité;
l'exemplarisme :
la spiritualité affective d'Helfta légitime le recours au sensible comme moyen didactique
pour parvenir à une connaissance sapientiale du divin;
le goût des lettres :
sous forme d'une élaboration collective, l'écriture est inscription dans une culture patristique,
partage de vies intérieures et transmission pédagogique d'une ferveur apostolique;
l'eschatologie : la réflexion sur la médiation
(du Christ, des images, des moniales)
est liée à un intérêt pour le Purgatoire, sans doute sous l'influence
de Mechtilde de Magdebourg, fête le 15 août
--à ne pas confondre avec Mechtilde de Hackeborn (fêtée le 19 novembre)--
--------------
À suivre demain...
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
16 novembre
sainte Gertrude La Grande (de Helfta) (commémoraison) -mise à jour-
née v 1256 6 janvier Thuringe - 1302 17 novembre 1301 (ou 1302)
St-Empire Germanique au monastère de Helfta près d'Eisleben
-bénédictine (et cistercienne)-
Ces moniales dont on célèbre la fête aux jours indiqués:
-tableau d'hier suivi jusqu'au 19 novembre selon les jours...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, fêtée le 19 novembre-
sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fête le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fête le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
-ouvrir l'encadré:
-------.
Sainte Gertrude, moniale bénédictine (et) cistercienne
Elle n'était âgée que de cinq ans lorsqu'elle fut présentée par ses parents
dans la communauté où elle restera toute sa vie
La Règle de saint Benoît prévoyait déjà cette ''présentation'' de petits enfants
destinés à être ainsi élevés dans un monastère et à y faire profession monastique s'ils le désiraient,
à l'âge prévu, au lieu de retourner dans leur famille.
Ce qui nous étonne tant aujourd’hui était alors considéré comme normal.
Dans ce monastère de Saxe où elle reçut une solide formation intellectuelle et spirituelle,
Gertrude mena jusqu'à l'âge de 25 ans une existence « tiède »,
-ce sont ses propres paroles-
assez semblable à celle de Thérèse d'Avila dans ses premières années de la vie au cloître.
« Les années de mon bas âge, de mon enfance, de mon adolescence et de ma jeunesse,
presque jusqu'à vingt-cinq ans, s'écoulaient dans un fol aveuglement.
Dans mes pensées, mes paroles, mes actions, j'aurais fait sans remords de conscience,
je m'en rends compte aujourd'hui, tout ce qui me plaisait, tout ce qui était permis.
Mais tu me préservais,
soit parce que j'éprouvais naturellement l'horreur du mal et le goût du bien,
soit par les remontrances venues du dehors.
J'aurais ainsi vécu comme une païenne parmi les païens et je n'aurais jamais compris
que toi, mon Dieu, tu récompenses le bien comme tu punis le mal.
Et pourtant, dès l'enfance, dès ma cinquième année,
tu avais choisi de me préparer pour toi, parmi les plus fidèles de tes amis,
dans le cénacle d'un saint monastère.
Pour mon amendement, je t'offre, Père très aimant,
toute la Passion de ton Fils bien-aimé,
depuis l'heure où, couché dans la paille de la crèche,
il fit entendre ses premiers vagissements.»
-voir la référence plus complète au lien qui mène à l'an passé-
...
À l'origine de cette « conversion », il y eut des grâces mystiques.
Gertrude en fut favorisée durant huit ans.
Gertrude les a consignées elle-même dans
des écrits qui deviendront célèbres et qui révèlent
par ailleurs de grands dons littéraires.
Parmi ses visions et révélations,
celles de l'humanité du Fils de Dieu fut à l'origine de la dévotion au Cœur de Jésus.
-----.
-ancienne imprimerie:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=oN-OB8wLezQC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''coeur'' 779 occurrences / //// etc. /
----.
-tome I
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Z9xPtI_qFEkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''monastère'' 45 occurrences /''coeur'' 380 occurrences / //// etc. /
---.
-déjà en pdf pour chercher par occurrence-
-voir aussi ce site tout d'une page qui permet de chercher par occurrences:
http://jesusmarie.free.fr/gertrude_d_helfta_le_heraut_de_l_amour_divin_livre_3.html
''chapitre'' 95 occurrences /''coeur'' 172 occurrences / //// etc. /
-------.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=DWqyJ1hb2VAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table du second'' occurrence /''coeur'' 758 occurrences / //// etc. /
-----.
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101006.html
''coeur'' 7 occurrences / //// etc. /
-------.
Parmi ses œuvres rassemblées:
-colloques et oraisons dans les exercices...
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/gertrude/index.htm
sélectionner chacun des livres et faire l'occurrence du mot: ''cœur'' / ///// etc. /
---.
À suivre.
16 novembre
sainte Gertrude La Grande (de Helfta) (commémoraison) -mise à jour-
née v 1256 6 janvier Thuringe - 1302 17 novembre 1301 (ou 1302)
St-Empire Germanique au monastère de Helfta près d'Eisleben
-bénédictine (et cistercienne)-
Ces moniales dont on célèbre la fête aux jours indiqués:
-tableau d'hier suivi jusqu'au 19 novembre selon les jours...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, fêtée le 19 novembre-
sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fête le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fête le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
-ouvrir l'encadré:
- L'exposé de 2021:
Les saints du mois de novembre -
16 novembre
sainte Gertrude de Helfta (commémoraison)-
sainte Gertrude la Grande
née 1256 - 1302 17 novembre
-lectures -Éphésiens 3 : 14-19; Jean 19 : 31-37 -
-bréviaire – - - --- - Le Héraut de l’Amour Divin par sainte Gertrude.
À l'origine de la dévotion au Coeur de Jésus...
- Le Héraut de l'Amour divin:
« Que mon âme te bénisse, Seigneur Dieu, mon créateur;
que mon âme te bénisse et que, du plus profond de moi-même
tes miséricordes te célèbrent, puisque ta tendresse
débordante m'en a si généreusement enveloppée.
ô mon très doux Amant.
Je rends grâce. autant que je le puis, à ton immense miséricorde ;
avec elle, ma louange glorifie cette inlassable patience
par laquelle tu as Si longtemps fermé les yeux sur moi.
Les années de mon bas âge, de mon enfance, de mon adolescence et de ma jeunesse,
presque jusqu'à vingt-cinq ans, s'écoulaient dans un fol aveuglement.
Dans mes pensées, mes paroles, mes actions, j'aurais fait sans remords de conscience,
je m'en rends compte aujourd'hui, tout ce qui me plaisait, tout ce qui était permis.
Mais tu me préservais,
soit parce que j'éprouvais naturellement l'horreur du mal et le goût du bien,
soit par les remontrances venues du dehors.
J'aurais ainsi vécu comme une païenne parmi les païens. et je n'aurais jamais compris que toi,
mon Dieu, tu récompenses le bien comme tu punis le mal.
Et pourtant, dès l'enfance, dès ma cinquième année,
tu avais choisi de me préparer pour toi, parmi les plus fidèles de tes amis,
dans le cénacle d'un saint monastère.
Pour mon amendement, je t'offre, Père très aimant,
toute la Passion de ton Fils bien-aimé,
depuis l'heure où, couché dans la paille de la crèche, il fit entendre ses premiers vagissements.
Et tout ce qu'il supporta ensuite :
dépendance du bébé,
limites de l'enfant,
difficultés de l'adolescent,
souffrances du jeune homme,
jusqu'à cette heure où, inclinant la tête sur la croix, Il rendit l'esprit avec un grand cri.
De même, pour suppléer à toutes mes négligences, je t'offre, Père très aimant, toute la vie très sainte,
absolument parfaite en toutes ses pensées, paroles et actions, de ton Fils unique ;
et cela, depuis l'heure où, envoyé du trône céleste,
il entra dans notre zone terrestre par l'annonce faite à la Vierge,
jusqu'à cette heure où il offrit à ton regard paternel la gloire d'une humanité victorieuse.
Pour rendre grâce, en me plongeant dans le profond abîme de ma bassesse,
je loue et adore en même temps la suprême excellence de ta miséricorde
et l'extrême douceur de ta bienveillance.
Par elles, Père des miséricordes, et au milieu de ma vie de perdition,
tu m'as témoigné des pensées de paix, et non de malheur,
en me relevant par la multitude et la grandeur de tes bienfaits.
À cela tu as encore ajouté cette intimité incroyable de ton amitié,
en me donnant, de diverses manières, pour mettre le comble à ma joie,
ce sanctuaire très noble de la divinité:
ton Coeur déifié.
De plus, tes fidèles promesses ont séduit mon âme en me montrant les bienfaits
que tu veux m'accorder à l'heure de ma mort et après ma mort.
Même si je n'avais reçu de toi aucun autre don,
celui-là suffirait à faire haleter mon cœur d'une vive espérance. »
Cet entête d'hier est conservé; il sera de nouveau répété le 19 novembre...
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
fêtée le 19 novembre-
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fêtée le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fêtée le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
---------------
Cette moniale cistercienne ou bénédictine née en Allemagne;
elle n'était encore qu'une toute petite fille (âgée de 5 ans) lorsqu'elle fut offerte par ses parents
dans la communauté d'Helfta où elle restera toute sa vie.
La Règle de saint Benoît prévoyait cette « oblation » de jeunes enfants
destinés à être ainsi élevés dans un monastère et à y faire profession monastique.
Cela n’est pas sans nous faire penser à la Présentation de la Vierge Marie au Temple
à l’âge de trois ans par ses parents …
-dès l'âge de trois ans, la Vierge Marie avait été offerte à Dieu
dans le temple de Jérusalem, et qu'elle y était demeurée jusqu'à l'âge de se marier...
De pieuses femmes, Consacrées à ce ministère, avaient pris soin de son enfance,
formant son esprit à la science divine et son cœur à la pratique de toutes les vertus.
Elle resta confiée à leur Sollicitude jusqu'à l'époque
où elle fut donnée en mariage à un vertueux époux,
humble comme elle, et qui s'appelait Joseph…
Célébration sera fêtée au 21 novembre à la liturgie-
-. https://www.egliserusse.eu/blogdiscussion/Presentation-de-la-Vierge-Marie-au-Temple_a1298.html
---
Dans ce monastère de Saxe où elle reçut une solide formation intellectuelle et spirituelle,
Gertrude mena jusqu'à l'âge de vingt-cinq ans une existence plutôt « tiède »,
-ce sont ses propres paroles-
assez semblable à celle de Thérèse d'Avila, qui deux siècles plus tard, l
Gertrude raconte elle-même, sous forme de prière,
ce qu'elle appelle sa « conversion ».
Un texte qu'il faut bien sûr lire en faisant la part de l'humilité de son auteur :
«... dans un tel aveuglement, que si vous ne m'aviez donné une horreur naturelle du mal,
un attrait pour le bien avec les sages conseils de mon entourage,
il me semble que je serais tombée dans toutes les occasions de faute,
sans remords de conscience, absolument comme si j'avais été une païenne […].
Cependant vous m'aviez choisie dès ma plus tendre enfance,
afin de me faire grandir au milieu des vierges consacrées, dans le sanctuaire béni de la Religion»
(Les Révélations, II, 23).
À l'origine de cette « conversion », il y eut des grâces mystiques.
Gertrude en fut favorisée durant huit ans.
Notre documentation à ce sujet est de première main
puisque Gertrude les a consignées elle-même dans
des écrits qui deviendront célèbres et qui révèlent
par ailleurs de grands dons littéraires.
Jésus-Christ se présenta à elle au cours de visions.
Si les textes choisis pour sa fête disent l'amour de Dieu manifesté dans le Christ,
c'est que Gertrude, en faisant connaître ce qu'elle avait appris, en vision,
de l'humanité du Fils de Dieu, fut à l'origine de la dévotion au Cœur de Jésus.
Ces grâces attisaient évidemment son désir de Dieu.
Sa tiédeur d'antan avait fondu comme neige au soleil.
«Il ne me suffit pas, a-t-elle écrit, de savoir seulement votre nom ;
je désire de toutes mes forces vous connaître totalement,
vous aimer non seulement avec douceur,
mais avec sagesse, et m'attacher à vous inséparablement
afin que je commence à vivre, non pas en moi, mais en vous seul.»
On reconnaît là le langage de tous les grands mystiques,
même si les expressions diffèrent.
C'est un 17 novembre, vers 1302, qu'elle fut pleinement exaucée,
après avoir quitté cette terre ;
ou, pour employer l'image d'un autre auteur spirituel,
Jean .de la Croix, -né 1542- 1591-
quand le voile qui la séparait encore du Dieu-Amour,
devenu de plus en plus léger et transparent, se déchira.
----------------------.
Des liens pour une plus vaste étude:
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Gertrude/gertrude1.htm
http://marmoraon.ca/z2sg2s.pdf
http://jesusmarie.free.fr/gertrude_d_helfta_le_heraut_de_l_amour_divin_livre_4.html
http://www.oblaturesm.ca/pax/juin_2017_XXV.pdf
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_helfta_extrait.htm
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_helfta_index.htm
***
http://nova.evangelisation.free.fr/gertrude_index.htm
-------.
Sainte Gertrude, moniale bénédictine (et) cistercienne
Elle n'était âgée que de cinq ans lorsqu'elle fut présentée par ses parents
dans la communauté où elle restera toute sa vie
La Règle de saint Benoît prévoyait déjà cette ''présentation'' de petits enfants
destinés à être ainsi élevés dans un monastère et à y faire profession monastique s'ils le désiraient,
à l'âge prévu, au lieu de retourner dans leur famille.
Ce qui nous étonne tant aujourd’hui était alors considéré comme normal.
Dans ce monastère de Saxe où elle reçut une solide formation intellectuelle et spirituelle,
Gertrude mena jusqu'à l'âge de 25 ans une existence « tiède »,
-ce sont ses propres paroles-
assez semblable à celle de Thérèse d'Avila dans ses premières années de la vie au cloître.
« Les années de mon bas âge, de mon enfance, de mon adolescence et de ma jeunesse,
presque jusqu'à vingt-cinq ans, s'écoulaient dans un fol aveuglement.
Dans mes pensées, mes paroles, mes actions, j'aurais fait sans remords de conscience,
je m'en rends compte aujourd'hui, tout ce qui me plaisait, tout ce qui était permis.
Mais tu me préservais,
soit parce que j'éprouvais naturellement l'horreur du mal et le goût du bien,
soit par les remontrances venues du dehors.
J'aurais ainsi vécu comme une païenne parmi les païens et je n'aurais jamais compris
que toi, mon Dieu, tu récompenses le bien comme tu punis le mal.
Et pourtant, dès l'enfance, dès ma cinquième année,
tu avais choisi de me préparer pour toi, parmi les plus fidèles de tes amis,
dans le cénacle d'un saint monastère.
Pour mon amendement, je t'offre, Père très aimant,
toute la Passion de ton Fils bien-aimé,
depuis l'heure où, couché dans la paille de la crèche,
il fit entendre ses premiers vagissements.»
-voir la référence plus complète au lien qui mène à l'an passé-
...
À l'origine de cette « conversion », il y eut des grâces mystiques.
Gertrude en fut favorisée durant huit ans.
Gertrude les a consignées elle-même dans
des écrits qui deviendront célèbres et qui révèlent
par ailleurs de grands dons littéraires.
Parmi ses visions et révélations,
celles de l'humanité du Fils de Dieu fut à l'origine de la dévotion au Cœur de Jésus.
-----.
-ancienne imprimerie:
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=oN-OB8wLezQC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''coeur'' 779 occurrences / //// etc. /
----.
-tome I
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=Z9xPtI_qFEkC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des chapitres'' occurrence /''monastère'' 45 occurrences /''coeur'' 380 occurrences / //// etc. /
---.
-déjà en pdf pour chercher par occurrence-
-voir aussi ce site tout d'une page qui permet de chercher par occurrences:
http://jesusmarie.free.fr/gertrude_d_helfta_le_heraut_de_l_amour_divin_livre_3.html
''chapitre'' 95 occurrences /''coeur'' 172 occurrences / //// etc. /
-------.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=DWqyJ1hb2VAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table du second'' occurrence /''coeur'' 758 occurrences / //// etc. /
-----.
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101006.html
''coeur'' 7 occurrences / //// etc. /
-------.
Parmi ses œuvres rassemblées:
-colloques et oraisons dans les exercices...
https://www.bibliotheque-monastique.ch/bibliotheque/bibliotheque/saints/gertrude/index.htm
sélectionner chacun des livres et faire l'occurrence du mot: ''cœur'' / ///// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre
16 novembre
sainte Marguerite d'Écosse () -mise à jour-
née v 1046 Hongrie - 1093 16 novembre château d'Édimbourg Écosse
-canonisée en 1260;
-sainte patronne de l'Écosse-
---.
La première référence documentée connue du château d'Édimbourg
fait allusion à la mort du roi Malcolm III d'Écosse en 1093.
Forcée de chercher un asile en Écosse, Marguerite donna l'exemple d'une sainteté courageuse
dans les épreuves, si bien que le roi Malcolm III, plein d'estime pour elle et épris des charmes de sa beauté,
lui offrit sa main et son trône. Marguerite y consentit, moins par inclination
que dans l'espoir de servir à propager le règne de Jésus-Christ.
Elle avait alors environ vingt-trois ans (1070).
---.
Marguerite était née là où son père avait été exilé afin de l'éloigner du trône d'Angleterre...
c'est-à-dire en Hongrie, pour l'écarter de toute prétention à la succession d'Edward le Confesseur (1045).
Édouard (qui passera à l'histoire sous le nom de Édouard l'Exilé ou Édouard d'Outremer)
est l'un des deux fils du roi Edmond Côte-de-Fer,
qui règne brièvement sur l'Angleterre et lutte pour le trône
avec le Danois Knut le Grand.
Après la mort d'Edmond, en novembre 1016,
Knut s'empara du pouvoir et force les fils de son rival à l'exil,
Édouard et Edmond, alors qu'ils sont encore au berceau.
Les deux princes grandissent à la cour du royaume de Hongrie.
Edmond mourut sans laisser de marque à l'histoire,
quant à Édouard il s'était marié avec une princesse du nom d'Agathe, de qui naîtra Marguerite...
En 1057, l'oncle du père, Édouard le Confesseur devenu entre-temps roi d'Angleterre
- couronné le 3 avril 1043 en la cathédrale de Winchester -
après l'extinction de la lignée de Knut, le rappelle auprès de lui
et le désigne comme son héritier. Marguerite a 9 ans lorsque la famille revient en Angleterre... -
Mais Édouard meurt seulement deux jours après son retour sur le sol anglais.
Mais la famille de Marguerite, qui était rentrée en Angleterre en 1054, dut
s'enfuir en Écosse après la conquête du pays par le duc de Normandie (1066)-elle a 20 ans...-
Peu après Marguerite devînt reine d'Écosse
par son mariage avec le roi Malcolm III (1070).
Dans le foyer royal, où naquirent huit enfants,
Marguerite fit resplendir une culture chrétienne unie
à un sens politique qui plaisait au roi son époux qui admirait sa charité et ses autres vertus.
Malcom, qui ne savait pas lire, baisait respectueusement les livres de piété de Marguerite.
La reine ne tarda pas à influencer admirablement bien les affaires publiques.
Elle en profita pour extirper des abus qui s'étaient introduits dans la vie religieuse du peuple
et contribua à resserrer les liens entre l'Écosse et le Siège apostolique.
Le Seigneur fit aux deux époux la grâce de n'être pas séparés par la mort.
La reine Marguerite, à Édimbourg, était déjà malade depuis six mois lorsque, le 13 novembre 1093,
le roi Malcom et son fils aîné furent tués à Alnwick dans une expédition guerrière.
Elle eut juste le temps d'apprendre la nouvelle, puis elle mourut,
en disant la prière qu'elle aimait de la préparation à la communion.
-------.
- mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-'
https://books.google.ca/books?id=y0LQaYc9Gb8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Hongrie'' 12 occurrences / ''Édimbourg'' 9 occurrences / ''enfance de Marguerite'' occurrence /
/''Malcolm'' 166 occurrences / ''Édouard le Confesseur'' 11 occurrences /''reine d'Écosse'' 17 occurrences /'Marguerite'' 406 occurrences /
/''reine'' 179 0ccurences /''Rome'' 7 occurrences /''pape'' 14 occurrences /''évêque'' 31 occurrences /
/ ''Pierre Damien'' 1 occurrence - bénédictin contemporain né 1007- 1072 fête 21 février /
/''postérité'' 22 occurrences / ''empereur'' 29 occurrences /
/''Normand''; ''normand'' 55 occurrences /
/''hérésie'' 4 occurrences /''barbare'' 2 occurrences /''schisme'' 2 occurrences / //// etc. /
---.
À suivre.
16 novembre
sainte Marguerite d'Écosse () -mise à jour-
née v 1046 Hongrie - 1093 16 novembre château d'Édimbourg Écosse
-canonisée en 1260;
-sainte patronne de l'Écosse-
---.
La première référence documentée connue du château d'Édimbourg
fait allusion à la mort du roi Malcolm III d'Écosse en 1093.
Forcée de chercher un asile en Écosse, Marguerite donna l'exemple d'une sainteté courageuse
dans les épreuves, si bien que le roi Malcolm III, plein d'estime pour elle et épris des charmes de sa beauté,
lui offrit sa main et son trône. Marguerite y consentit, moins par inclination
que dans l'espoir de servir à propager le règne de Jésus-Christ.
Elle avait alors environ vingt-trois ans (1070).
---.
Marguerite était née là où son père avait été exilé afin de l'éloigner du trône d'Angleterre...
c'est-à-dire en Hongrie, pour l'écarter de toute prétention à la succession d'Edward le Confesseur (1045).
Édouard (qui passera à l'histoire sous le nom de Édouard l'Exilé ou Édouard d'Outremer)
est l'un des deux fils du roi Edmond Côte-de-Fer,
qui règne brièvement sur l'Angleterre et lutte pour le trône
avec le Danois Knut le Grand.
Après la mort d'Edmond, en novembre 1016,
Knut s'empara du pouvoir et force les fils de son rival à l'exil,
Édouard et Edmond, alors qu'ils sont encore au berceau.
Les deux princes grandissent à la cour du royaume de Hongrie.
Edmond mourut sans laisser de marque à l'histoire,
quant à Édouard il s'était marié avec une princesse du nom d'Agathe, de qui naîtra Marguerite...
En 1057, l'oncle du père, Édouard le Confesseur devenu entre-temps roi d'Angleterre
- couronné le 3 avril 1043 en la cathédrale de Winchester -
après l'extinction de la lignée de Knut, le rappelle auprès de lui
et le désigne comme son héritier. Marguerite a 9 ans lorsque la famille revient en Angleterre... -
Mais Édouard meurt seulement deux jours après son retour sur le sol anglais.
Mais la famille de Marguerite, qui était rentrée en Angleterre en 1054, dut
s'enfuir en Écosse après la conquête du pays par le duc de Normandie (1066)-elle a 20 ans...-
Peu après Marguerite devînt reine d'Écosse
par son mariage avec le roi Malcolm III (1070).
Dans le foyer royal, où naquirent huit enfants,
Marguerite fit resplendir une culture chrétienne unie
à un sens politique qui plaisait au roi son époux qui admirait sa charité et ses autres vertus.
Malcom, qui ne savait pas lire, baisait respectueusement les livres de piété de Marguerite.
La reine ne tarda pas à influencer admirablement bien les affaires publiques.
Elle en profita pour extirper des abus qui s'étaient introduits dans la vie religieuse du peuple
et contribua à resserrer les liens entre l'Écosse et le Siège apostolique.
Le Seigneur fit aux deux époux la grâce de n'être pas séparés par la mort.
La reine Marguerite, à Édimbourg, était déjà malade depuis six mois lorsque, le 13 novembre 1093,
le roi Malcom et son fils aîné furent tués à Alnwick dans une expédition guerrière.
Elle eut juste le temps d'apprendre la nouvelle, puis elle mourut,
en disant la prière qu'elle aimait de la préparation à la communion.
-------.
- mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-'
https://books.google.ca/books?id=y0LQaYc9Gb8C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Hongrie'' 12 occurrences / ''Édimbourg'' 9 occurrences / ''enfance de Marguerite'' occurrence /
/''Malcolm'' 166 occurrences / ''Édouard le Confesseur'' 11 occurrences /''reine d'Écosse'' 17 occurrences /'Marguerite'' 406 occurrences /
/''reine'' 179 0ccurences /''Rome'' 7 occurrences /''pape'' 14 occurrences /''évêque'' 31 occurrences /
/ ''Pierre Damien'' 1 occurrence - bénédictin contemporain né 1007- 1072 fête 21 février /
/''postérité'' 22 occurrences / ''empereur'' 29 occurrences /
/''Normand''; ''normand'' 55 occurrences /
/''hérésie'' 4 occurrences /''barbare'' 2 occurrences /''schisme'' 2 occurrences / //// etc. /
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
17 novembre
sainte Élisabeth de Hongrie (mémoire) -mise à jour-
née 1207 7 juillet Presbourg (Bratislava), Hongrie - 1231 17 novembre dans la nuit du 16 au 17 novembre
Marbourg, landgraviat de Thuringe,
Saint Empire romain germanique
-contemporaine au temps de François d'Assise;
-canonisée 27 mai 1235 par le pape Grégoire IX-
-canonisée 4 ans après sa mort;
-patronne du Tiers-Ordre régulier et du Tiers-Ordre séculier;
-À la demande du cardinal Hugolin, futur Grégoire IX,
Vénérée tout particulièrement à Marbourg, Église Sainte-Élisabeth.
Lieux de naissance et de décès distants d'environ 900 km...
-lectures - - Judith 8 : 2-8; Luc 14 : 25-33 - -
-bréviaire – - - --- - Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte -
ouvrir l'encadré:
---.
Fille de roi, née en 1207 en Hongrie, Élisabeth fut mariée à l'âge de quatorze ans
à Louis IV de Thuringe qui laissa lui-même la réputation d'un saint.
De cette heureuse union naquirent trois enfants.
Mais l'époux mourut alors qu'Élisabeth n'avait que vingt-deux ans.
Son désir de rester veuve et de vivre désormais pour Dieu seul l'opposa à sa famille.
Mal vue et repoussée des siens, elle les quitta
pour se faire pauvre avec les plus pauvres.
Comme un véritable disciple, bien unie à Jésus elle renonça à tout :
honneurs, titres, fortune, considération.
Avec l'argent de sa dot elle fonda un hôpital.
Sachant que suivre le Christ n'implique pas seulement de donner ce qu'on a,
mais de se donner tout entier, elle travailla dans cet hôpital
comme la dernière des servantes, s'occupant de préférence des plus malades,
ceux atteints des maladies les plus repoussantes,
accomplissant les besognes les plus terre à terre.
Bien qu'elle portât l'habit gris des pénitents, elle resta laïque.
C'est de la manière du tiers ordre qu'elle fit son adhésion au franciscains,
dont le terme n'existait pas encore tel qu'il apparaîtra plus tard...
Elle vécut de l'esprit de saint François qui avait épousé ''Dame pauvreté''.
Femme d'action, Élisabeth de Hongrie fut également une femme de prière
étroitement unie au Christ. Dieu la favorisa de grâces mystiques.
Avant de mourir, en 1231, elle déclara :
''Le moment arrive où le Dieu tout-puissant appelle ses amis aux noces éternelles.''
Elle meurt à vingt‑quatre ans.
Sa réputation de sainteté était telle que le pape Grégoire IX
la canonisa quatre ans seulement après sa mort.
-------------
-citation du livre référé:
C'est cette triple notion de l'art chrétien, du véritable
moyen âge et du miracle , que l'Histoire de sainte Élisabeth
a apportée à la France et au monde. Et voilà, à nos yeux ,
ce qui rend ce livre trois fois plus vénérable et trois fois
plus beau.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=PilAAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Livre qui contient beaucoup d'illustrations:
''chapitre'' occurrence - choisir ''chapitre I'' - ''chapitre II'', etc. , jusqu'au ''chapitre XXXIV'' /
/''table des figures'' occurrence /
-citation pages 115-116: «En l'an 1207, au jour et à l'heure annoncés par Klingsohr à Eisenach,
la reine Gertrude donna le jour à une fille , qui reçut sur les fonts le nom d'ÉLISABETH . »
NOTE: Élisabeth est la fille du roi André II de Hongrie (dynastie des Árpád) et de Gertrude d'Andechs-Meran (dynastie des Babenberg).
/''André II'' 3 occurrences /''Gertrude'' plusieurs occurrences /
-Élisabeth est la fondatrice d'un hôpital: voir le mot ''hôpital'' 41 occurrences /
/ ''Conrad de Marbourg'' 7 occurrences /
CHAPITRE XIX
COMMENT LE TRÈS MISERICORDIEUX JÉSUS
CONSOLA LA CHÈRE SAINTE ÉLISABETH DANS SA MISÈRE ET SON ABANDON
ET COMMENT LA TRES DOUCE ET TRÈS CLÉMENTE VIERGE MARIE
VINT L'INSTRUIRE ET LA FORTIFIER-page 321 - ''Vierge Marie'' 4 occurrences /
/ ''François d'Assise'' 15 occurrences / ''François'' plusieurs occurrences / ''François de Sales'' 4 occurrences /
/ ''Grégoire IX'' 16 occurrences / ''Église'' 382 occurrences /
/''franciscain'' 37 occurrences / ''tiers ordre'' 27 occurrences / ''pénitent'' plusieurs occurrences /
/''mystique'' 4 occurrences /''grâce'' 121 occurrences /''Grégoire IX'' 16 occurrences /-c'est le pape qui l'a canonisée /
/''pape'' 87 occurrences / /// /////////////////////////////// etc. /
---.
---.
À suivre
17 novembre
sainte Élisabeth de Hongrie (mémoire) -mise à jour-
née 1207 7 juillet Presbourg (Bratislava), Hongrie - 1231 17 novembre dans la nuit du 16 au 17 novembre
Marbourg, landgraviat de Thuringe,
Saint Empire romain germanique
-contemporaine au temps de François d'Assise;
-canonisée 27 mai 1235 par le pape Grégoire IX-
-canonisée 4 ans après sa mort;
-patronne du Tiers-Ordre régulier et du Tiers-Ordre séculier;
-À la demande du cardinal Hugolin, futur Grégoire IX,
François d'Assise donna son manteau à Elisabeth en gage de leur lien spirituel.
Vénérée tout particulièrement à Marbourg, Église Sainte-Élisabeth.
Lieux de naissance et de décès distants d'environ 900 km...
- carte interactive zoomer:
-zoomer jusqu'à l'encerclement de Batislava:
et cliquer sur un point de la carte pour entrer dans le paysage...
https://www.google.ca/maps/place/Bratislava,+Slovaquie/@47.430798,15.2628492,6.75z/data=!4m6!3m5!1s0x476c89360aca6197:0x631f9b82fd884368!8m2!3d48.1485965!4d17.1077478!16zL20vMDE1Zzc?entry=ttu
-lectures - - Judith 8 : 2-8; Luc 14 : 25-33 - -
-bréviaire – - - --- - Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte -
ouvrir l'encadré:
- Lettre de Conrad de Marbourg, directeur spirituel de sainte Élisabeth :
-Conrad de Marbourg --né v 1180- 1233--
était un prêtre de l'ordre des Prémontrés. Ses contemporains l'appellent magister,
''maître'' montrant ainsi une formation universitaire, probablement à Paris ou Bologne.
Sa biographie nous le montre homme d'une grande éloquence, très bon théologien,
défenseur zélé de la pureté de la foi catholique et menant une vie ascétique.
Il prêcha la cinquième croisade, proclamée en 1213 par Innocent III.
En 1225, il devient le directeur spirituel d'Élisabeth de Hongrie.
Après la mort d'Élisabeth en 1231, Conrad fut chargé d'examiner
les témoignages relatifs à sa vie et les miracles attribués à son intercession.
« Élisabeth se mit alors à manifester ses vertus.
Toute sa vie, elle avait été la consolatrice des pauvres ;
alors elle devint entièrement le soutien des affamés :
elle ordonna que, près d'un château qui lui appartenait, on construisît un hôpital,
où elle recueillit beaucoup de malades et d'infirmes.
Là, à tous ceux qui demandaient l'aumône,
elle distribua largement les bienfaits de sa charité ;
et non seulement à cet endroit, mais encore
dans tout le territoire placé sous la juridiction de son mari
et elle épuisa si bien tous ses revenus,
provenant des quatre principautés de son mari,
qu'elle finit par vendre tous ses objets de luxe
et tous ses vêtements de prix au profit des pauvres.
Elle avait l'habitude de visiter personnellement tous ses malades
deux fois par jour, le soir et le matin.
Ainsi elle prenait soin elle-même des plus répugnants ;
elle nourrissait les uns, couchait les autres, en portait certains sur ses épaules
et leur rendait beaucoup d'autres services de bienfaisance.
Son mari, d'heureuse mémoire, n'a jamais manifesté de mauvaise volonté à cet égard.
Enfin, après la mort de son mari, pour tendre à la plus haute perfection
elle me demanda en pleurant de l'autoriser à mendier de porte en porte.
Le jour du vendredi saint, comme les autels étaient dénudés,
les mains posées sur l'autel d'une chapelle de sa ville,
où elle avait logé des Frères Mineurs,
en présence de quelques-uns d'entre eux, elle renonça à sa volonté propre, à toute vie mondaine,
et à tout ce que le Sauveur dans l'évangile, nous a conseillé d'abandonner.
Cela fait, voyant qu'elle pourrait être dominée par l'agitation du siècle et la gloire mondaine de cette terre,
où elle avait brillamment vécu du vivant de son mari, elle me suivit malgré moi à Marbourg ;
là elle construisit un hôpital dans la ville, y recueillit les malades et les infirmes
et accueillit à sa table les plus pauvres et les plus méprisés.
Malgré ces œuvres de la vie active, je le dis devant Dieu,
j'ai rarement vu une femme plus contemplative.
En effet, des religieux et des religieuses, comme elle sortait de l'oraison silencieuse,
virent plus d'une fois son visage merveilleusement illuminé,
et ses yeux rayonnant comme le soleil.
Avant sa mort, j'entendis sa confession.
Comme je lui demandais ce qu'il fallait faire de sa fortune et de son mobilier,
elle répondit que tout ce qu'elle paraissait posséder encore appartenait aux pauvres.
Elle me pria de le leur distribuer, excepté une tunique grossière qu'elle portait
et dans laquelle elle voulait être ensevelie.
Ces dispositions prises, elle reçut le corps du Seigneur.
Puis, jusqu'à l'heure de vêpres, elle parlait fréquemment
de ce qu'elle avait entendu de meilleur dans la prédication.
Ensuite, en recommandant très pieusement à Dieu
toutes les personnes présentes, elle expira très doucement,
comme si elle s'endormait. »
---.
Fille de roi, née en 1207 en Hongrie, Élisabeth fut mariée à l'âge de quatorze ans
à Louis IV de Thuringe qui laissa lui-même la réputation d'un saint.
De cette heureuse union naquirent trois enfants.
Mais l'époux mourut alors qu'Élisabeth n'avait que vingt-deux ans.
Son désir de rester veuve et de vivre désormais pour Dieu seul l'opposa à sa famille.
Mal vue et repoussée des siens, elle les quitta
pour se faire pauvre avec les plus pauvres.
Comme un véritable disciple, bien unie à Jésus elle renonça à tout :
honneurs, titres, fortune, considération.
Avec l'argent de sa dot elle fonda un hôpital.
Sachant que suivre le Christ n'implique pas seulement de donner ce qu'on a,
mais de se donner tout entier, elle travailla dans cet hôpital
comme la dernière des servantes, s'occupant de préférence des plus malades,
ceux atteints des maladies les plus repoussantes,
accomplissant les besognes les plus terre à terre.
Bien qu'elle portât l'habit gris des pénitents, elle resta laïque.
C'est de la manière du tiers ordre qu'elle fit son adhésion au franciscains,
dont le terme n'existait pas encore tel qu'il apparaîtra plus tard...
Elle vécut de l'esprit de saint François qui avait épousé ''Dame pauvreté''.
Femme d'action, Élisabeth de Hongrie fut également une femme de prière
étroitement unie au Christ. Dieu la favorisa de grâces mystiques.
Avant de mourir, en 1231, elle déclara :
''Le moment arrive où le Dieu tout-puissant appelle ses amis aux noces éternelles.''
Elle meurt à vingt‑quatre ans.
Sa réputation de sainteté était telle que le pape Grégoire IX
la canonisa quatre ans seulement après sa mort.
-------------
-citation du livre référé:
C'est cette triple notion de l'art chrétien, du véritable
moyen âge et du miracle , que l'Histoire de sainte Élisabeth
a apportée à la France et au monde. Et voilà, à nos yeux ,
ce qui rend ce livre trois fois plus vénérable et trois fois
plus beau.
-mettre en pdf une fois rendu pour chercher par occurrences-
https://books.google.ca/books?id=PilAAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Livre qui contient beaucoup d'illustrations:
''chapitre'' occurrence - choisir ''chapitre I'' - ''chapitre II'', etc. , jusqu'au ''chapitre XXXIV'' /
/''table des figures'' occurrence /
-citation pages 115-116: «En l'an 1207, au jour et à l'heure annoncés par Klingsohr à Eisenach,
la reine Gertrude donna le jour à une fille , qui reçut sur les fonts le nom d'ÉLISABETH . »
NOTE: Élisabeth est la fille du roi André II de Hongrie (dynastie des Árpád) et de Gertrude d'Andechs-Meran (dynastie des Babenberg).
/''André II'' 3 occurrences /''Gertrude'' plusieurs occurrences /
-Élisabeth est la fondatrice d'un hôpital: voir le mot ''hôpital'' 41 occurrences /
/ ''Conrad de Marbourg'' 7 occurrences /
CHAPITRE XIX
COMMENT LE TRÈS MISERICORDIEUX JÉSUS
CONSOLA LA CHÈRE SAINTE ÉLISABETH DANS SA MISÈRE ET SON ABANDON
ET COMMENT LA TRES DOUCE ET TRÈS CLÉMENTE VIERGE MARIE
VINT L'INSTRUIRE ET LA FORTIFIER-page 321 - ''Vierge Marie'' 4 occurrences /
/ ''François d'Assise'' 15 occurrences / ''François'' plusieurs occurrences / ''François de Sales'' 4 occurrences /
/ ''Grégoire IX'' 16 occurrences / ''Église'' 382 occurrences /
/''franciscain'' 37 occurrences / ''tiers ordre'' 27 occurrences / ''pénitent'' plusieurs occurrences /
/''mystique'' 4 occurrences /''grâce'' 121 occurrences /''Grégoire IX'' 16 occurrences /-c'est le pape qui l'a canonisée /
/''pape'' 87 occurrences / /// /////////////////////////////// etc. /
---.
- Audience du Saint-Père:
https://www.vatican.va/content/benedict-xvi/fr/audiences/2010/documents/hf_ben-xvi_aud_20101020.html
Chers frères et sœurs,
Aujourd’hui, je voudrais vous parler de l’une des femmes du Moyen Age
ayant suscité le plus d’admiration;
il s’agit de sainte Elisabeth de Hongrie,
appelée également Elisabeth de Thuringe.
''Élisabeth'' 28 occurrences / /// etc. /
- L'exposé fait en 2021:
La première lecture de cette fête nous parle de Judith,
veuve à la conduite héroïque parmi le peuple de Dieu.
Mais la similarité avec sainte Élisabeth de Hongrie, elle aussi veuve, s'arrête là.
Judith, tel que relaté dans le livre de Judith des Écritures Saintes,
vécut le veuvage après avoir procuré la délivrance de sa ville,
et mourut dans la paix, ''rassasiée de jours''.
Pour Élisabeth, ses jours ne furent pas aussi longs ni aussi choyés après la mort de son époux...
Élisabeth est la fille du roi André II de Hongrie (dynastie des Árpád)
et de Gertrude d'Andechs-Meran (dynastie des Babenberg) (assassinée en 1234).
Fiancée à quatre ans et mariée à quatorze ans au landgrave Louis IV de Thuringe,
elle vécu au temps où la communauté franciscaine fait son apparition,
fondée en Italie par François d'Assise né 1181- 1226
à laquelle elle adhère au plus profond de son âme,
adoptant l'esprit de ''Pauvreté'' de l'idéal de François d'Assise.
Des franciscains venus d'Allemagne lui firent connaître cet esprit de sainteté
qu'elle souhaite réaliser en se mettant au service des pauvres
et des familles éprouvées par la guerre.
En 1227, son époux tant aimé meurt au moment de s'embarquer pour la croisade.
Élisabeth se retrouve veuve à 20 ans, enceinte d'un troisième enfant.
Elle vécut jusqu'en 1228, après la mort de son mari, au château de Wartbourg,
avec ses enfants et de sa belle-mère, la landgravine douairière Sophie de Bavière.
Puis elle renonça à tout : honneurs, titres, fortune, considération.
Avec l'argent de sa dot elle fonda un hôpital.
Mais sachant que suivre le Christ n'implique pas seulement de donner ce qù'on a,
mais encore et surtout ce que l'on est: se donner soi-même,
elle travailla dans cet hôpital comme la dernière des servantes,
s'occupant de préférence des malades atteints des maladies les plus repoussantes,
accomplissant les besognes les plus viles.
Bien qu'elle portât l'habit gris des pénitents, elle resta laïque.
Même si certains l'ont fait tertiaire franciscaine, ce n'est que par comparaison anachroniquement,
car le tiers ordre n'existait pas encore.
Mais elle vécut de l'esprit de saint François qui avait épousé «Dame pauvreté ».
Elle était devenue vivant dans l'extrême pauvreté.
------
Dénuée de toutRéduite à la pauvreté la plus entière, méprisée, foulée aux pieds, Elisabeth sut se complaire en ses souffrances...Elisabeth se dévoua totalement aux pauvres et aux malades et mourut d’épuisement, à l'âge de 24 ans,dans la nuit du 16 au 17 novembre 1231.À la demande du cardinal Hugolin, futur Grégoire IX,François d'Assise donna son manteau à Elisabeth en gage de leur lien spirituel.Sainte Elisabeth garda près d’elle ce manteau jusqu’à sa mort :elle le considérait comme son « bijou le plus précieux ».http://www.freres-capucins.fr/Le-manteau-de-saint-Francois-dans-les-Yvelines.html
https://www.lepoint.fr/societe/nous-avons-retrouve-le-manteau-de-saint-francois-d-assise-31-03-2016-2029089_23.php
------
Femme d'action, Élisabeth de Hongrie fut également une femme de prière étroitement unie au Christ.
Dieu la favorisa de grâces mystiques. Avant de mourir, en 1231, elle déclara :
''Le moment arrive où le Dieu tout-puissant appelle ses amis aux noces éternelles.''
Elle n'avait alors que 24 ans.
La réputation de sainteté d'Élisabeth de Hongrie était telle
que le pape Grégoire IX la canonisa quatre ans seulement après sa mort.
---
---.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
19 novembre
sainte Mechtilde de Hackeborn () -mise à jour-
la sœur de sainte Gertrude de Hackeborn que nous fêtions le 15 novembre
et la maîtresse enseignante de saint Gertrude la Grande que nous fêtions le 16 novembre
sainte Mechtilde de Hackeborn enseignant la dévotion au Coeur de Jésus
à sainte Gertrude la Grande qui recueillit ses révélations...
née 1241 - 1298
Ces moniales dont on célèbre la fête aux jours indiqués:
-même tableau suivi que du 16 suivi jusqu'au 19 novembre selon les jours...
-sainte Gertrude de Hackeborn née v 1232 - 1291 12 novembre, fêtée le 15 novembre-
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, fêtée le 19 novembre-
sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fête le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fête le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
------.
vidéo ne peut être vue que sur You Tube:
cliquer sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=WG0mPITOZEg
Après avoir reçu une éducation des plus attentives,
basée sur la maîtrise des Arts libéraux, comme ils étaient enseignés en ce monastère
(on pourrait le comparer à des études classiques des siècles postérieurs)
Mechtilde devient enseignante et cantrix, c'est-à-dire première chanteuse de chœur.
Ces deux fonctions la rendent titulaire de l'entreprise culturelle du monastère,
données à son temps, à la population qui inscrivait à leur école leurs enfants.
En 1261, elle recueille celle qui deviendra Gertrude de Helfta,
une orpheline alors âgée de cinq ans,
dont elle assurât la formation intellectuelle et spirituelle.
C'est le début d'une grande amitié, qui durera
jusqu'à la mort de Mechtilde, le 19 novembre 1298.
----.
Mechtilde est avec Gertrude la Grande, que nous avons fêtée il y a trois jours,
l'une des gloires du monastère saxon d'Helfta.
Née 1241 dans une famille de Thuringe.
sa sœur l' Abbesse fondatrice de cette communauté ,
l'accueillit vers l'âge de dix ans, au sein de la communauté,
tel que le permettait la règle de saint Benoît.
On y enseignait le haut savoir, et Mechtilde étudia
l'œuvre d'Origène,
celle d'Albert le Grand
et celle de Thomas d'Aquin.
Elle devint la maîtresse de chœur et la responsable de l'enseignement des Sœurs novices
en suppléant à cette fonction le moment venue, après avoir reçu une éducation des plus soignées,
basée sur la maîtrise des Arts libéraux, enseignante et cantrix,
c'est-à-dire première chanteuse de chœur.
Ces deux fonctions l'identifièrent à l'entreprise culturelle du monastère.
En 1261, elle recueille celle qui deviendra Gertrude de Helfta, âgée de cinq ans (Mechtilde en avait alors vingt).
Gertrude était une orpheline et elle en assurera la formation intellectuelle et spirituelle.
C'est le début d'une grande amitié, qui durera jusqu'à la mort de Mechtilde, le 19 novembre 1298.
Leur gloire vînt essentiellement de la part qu'elles prirent à la naissance
et à la diffusion du culte du Cœur du Christ.
Mathilde, gratifiée de grâces mystiques en rapport avec cette dévotion,
n'en avait strictement rien dit tout d'abord.
C'est vers la cinquantaine seulement, lorsqu'elle tomba malade
et qu'elle pensa sa fin prochaine, (qui n’arrivera pas encore avant dix autres années)
qu'elle en fit la confidence à deux de ses Sœurs,
dont on croit que l'une était justement sainte Gertrude, qui en recueillit les révélations,
et ce fut sur ordre de la nouvelle Abbesse Sophie de Querfurt,
ayant succédé à la fondatrice, décédée en 1291,
que Gertrude et une autre religieuse mirent par écrit les révélations de Mechtilde,
à l'insu même de celle-ci, alitée à cause de sa maladie...
Sept ans plus tard, Mechtilde, mise au courant, confirma l'exactitude du récit.
Le texte allemand de celui-ci a disparu, mais on en a conservé la version latine,
sous le titre de Liber specialis gratiae ("Le livre de la grâce spéciale").
D'après Boccace, une traduction italienne de l'ouvrage circulait à Florence au 14e siècle.
Ce délai lui permit, avec l'aide de ses deux confidentes,
de mettre par écrit ses révélations divines
et le récit de ses visions.
On a dit d'elle que, par ces textes, elle fut
le chantre de la Majesté divine, du Sacré-Cœur
et de Notre Dame.
Un auteur
parle de Mechtilde et de Gertrude :
«Embrasées d'amour envers ce divin Cœur,
tantôt elles le glorifient comme un trésor en qui sont placées toutes richesses du Ciel ;
tantôt comme la fontaine d'où s'écoulent des torrents de grâces ;
tantôt comme une cithare touchée par l'Esprit Saint
et résonnant en une ineffable mélodie ;
tantôt comme un encensoir répandant le parfum précieux en présence de Dieu le Père.»
L'humilité de Mechtilde était grande.
L'œuvre littéraire achevée, elle se demanda si, dans cet écrit,
l'amour de Dieu pour les hommes n'était pas trahi.
Dieu la rassura.
Par ailleurs, sa vie quotidienne était une réponse de l'amour à l'amour.
La pauvreté,
la compassion pour tous les hommes,
le désir de réparer leurs péchés,
tout cela remplissait son existence quotidienne.
''Familière de Dieu, a écrit un biographe, elle ne voulait que ce qu'il voulait.''
Pourrait-on donner meilleure définition de l'obéissance chrétienne et religieuse ?
Mechtilde mourut un 19 novembre, en 1298 ou 1299.
Sa renommée se répandit rapidement grâce à la diffusion de son livre.
-----.
-déjà en pdf- ex. d'occurrences: ''Gertrude'' 40 occurrences / ''purgatoire'' 25 occurrences / ''pape'' 1 occurrence /
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ste_Mechtilde/Revelations%20.pdf
''Origène'' 4 occurrences /''Albert'' plusieurs occurrences /''Thomas'' 5 occurrences /
/''Gertrude'' 40 occurrences /''Mechtilde'' 121 occurrences /''Sophie'' 6 occurrences /
/''mystique'' 4 occurrences /''vision'' 36 occurrences / ''Notre Dame'' 1 occurrence /''Notre-Dame'' 3 occurrences - avec le trait d'union /
/''Esprit Saint'' 2 occurrences / ''Esprit-Saint'' 4 occurrences - avec le trait d'union /
/''Saint Esprit'' 4 occurrences / ''Saint-Esprit'' 59 0ccurrences - avec le trait d'union /
/ ''église'' ou ''Église'' 51 occurrences / ''saint Bernard'' 8 occurrences /
/''cœur'' 677 occurrences / ''dévotion'' 68 occurrences /
/''pardon'' 31 occurrences / ''âme'' 1005 occurrences / ''prière'' 182 occurrences /
/ ''père'' ou ''Père'' 297 occurrences / ''esprit'' ou ''Esprit'' 199 occurrences / ///// etc. /
---.
Les âmes du purgatoire:
Le Notre Père de sainte Mechtilde pour les âmes du purgatoire:
« Notre Père qui êtes aux cieux »
Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l'honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur cœur où vous vouliez pourtant toujours habiter. En réparation de ces fautes, je vous offre l'amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu'Il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péchés des hommes. Ainsi soit-il.
« Que votre Nom soit sanctifié »
Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours honoré dignement votre saint nom, mais elles l'ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés. En réparation de ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre tout l'honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre Nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.
« Que votre Règne arrive »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours recherché ni désiré votre Royaume avec assez de ferveur et d'application, ce Royaume qui est le seul lieu où règnent le véritable repos et l'éternelle paix. En réparation de leur indifférence à faire le bien, je vous offre le très saint désir de votre divin Fils par lequel Il souhaite ardemment qu'elles deviennent, elles aussi, héritières de son Royaume. Ainsi soit-il.
« Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n'ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté. En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du cœur plein d'amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu'Il vous témoigna en vous obéissant jusqu'à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.
« Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours reçu le saint Sacrement de l'Eucharistie avec assez de désir, mais elles l'ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir. En réparation de toutes ces fautes qu'elles ont commises, je vous offre l'éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin fils, ainsi que l'ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.
« Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n'ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis. En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d'amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur de ses ennemis lorsqu'il était sur la croix. Ainsi soit-il.
« Et ne nous laissez pas succomber à la tentation »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n'ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l'ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair. En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendues coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelle. Ainsi soit-il.
« Mais délivrez-nous du mal… »
…et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s'identifie à vous. Ainsi soit-il.
-----.
-----.
-----.
-----.
À suivre.
19 novembre
sainte Mechtilde de Hackeborn () -mise à jour-
la sœur de sainte Gertrude de Hackeborn que nous fêtions le 15 novembre
et la maîtresse enseignante de saint Gertrude la Grande que nous fêtions le 16 novembre
sainte Mechtilde de Hackeborn enseignant la dévotion au Coeur de Jésus
à sainte Gertrude la Grande qui recueillit ses révélations...
née 1241 - 1298
Ces moniales dont on célèbre la fête aux jours indiqués:
-même tableau suivi que du 16 suivi jusqu'au 19 novembre selon les jours...
-sainte Gertrude de Hackeborn née v 1232 - 1291 12 novembre, fêtée le 15 novembre-
-sainte Mechtilde de Hackeborn, née 1241-1298, fêtée le 19 novembre-
sœur de Gertrude que nous fêtons aujourd'hui;
elle fut accueillie au monastère en 1251;
-sainte Gertrude d'Helfta, la Grande, née 1256-1302, fête le 16 novembre;
elle fut accueillie au monastère en 1261;
-sainte Mechtilde de Magdebourg, née 1207- 1282, fête le 15 août;
elle fut accueillie au monastère en 1270;
------.
vidéo ne peut être vue que sur You Tube:
cliquer sur le lien
https://www.youtube.com/watch?v=WG0mPITOZEg
Après avoir reçu une éducation des plus attentives,
basée sur la maîtrise des Arts libéraux, comme ils étaient enseignés en ce monastère
(on pourrait le comparer à des études classiques des siècles postérieurs)
Mechtilde devient enseignante et cantrix, c'est-à-dire première chanteuse de chœur.
Ces deux fonctions la rendent titulaire de l'entreprise culturelle du monastère,
données à son temps, à la population qui inscrivait à leur école leurs enfants.
En 1261, elle recueille celle qui deviendra Gertrude de Helfta,
une orpheline alors âgée de cinq ans,
dont elle assurât la formation intellectuelle et spirituelle.
C'est le début d'une grande amitié, qui durera
jusqu'à la mort de Mechtilde, le 19 novembre 1298.
----.
Mechtilde est avec Gertrude la Grande, que nous avons fêtée il y a trois jours,
l'une des gloires du monastère saxon d'Helfta.
Née 1241 dans une famille de Thuringe.
sa sœur l' Abbesse fondatrice de cette communauté ,
l'accueillit vers l'âge de dix ans, au sein de la communauté,
tel que le permettait la règle de saint Benoît.
On y enseignait le haut savoir, et Mechtilde étudia
l'œuvre d'Origène,
celle d'Albert le Grand
et celle de Thomas d'Aquin.
Elle devint la maîtresse de chœur et la responsable de l'enseignement des Sœurs novices
en suppléant à cette fonction le moment venue, après avoir reçu une éducation des plus soignées,
basée sur la maîtrise des Arts libéraux, enseignante et cantrix,
c'est-à-dire première chanteuse de chœur.
Ces deux fonctions l'identifièrent à l'entreprise culturelle du monastère.
En 1261, elle recueille celle qui deviendra Gertrude de Helfta, âgée de cinq ans (Mechtilde en avait alors vingt).
Gertrude était une orpheline et elle en assurera la formation intellectuelle et spirituelle.
C'est le début d'une grande amitié, qui durera jusqu'à la mort de Mechtilde, le 19 novembre 1298.
Leur gloire vînt essentiellement de la part qu'elles prirent à la naissance
et à la diffusion du culte du Cœur du Christ.
Mathilde, gratifiée de grâces mystiques en rapport avec cette dévotion,
n'en avait strictement rien dit tout d'abord.
C'est vers la cinquantaine seulement, lorsqu'elle tomba malade
et qu'elle pensa sa fin prochaine, (qui n’arrivera pas encore avant dix autres années)
qu'elle en fit la confidence à deux de ses Sœurs,
dont on croit que l'une était justement sainte Gertrude, qui en recueillit les révélations,
et ce fut sur ordre de la nouvelle Abbesse Sophie de Querfurt,
ayant succédé à la fondatrice, décédée en 1291,
que Gertrude et une autre religieuse mirent par écrit les révélations de Mechtilde,
à l'insu même de celle-ci, alitée à cause de sa maladie...
Sept ans plus tard, Mechtilde, mise au courant, confirma l'exactitude du récit.
Le texte allemand de celui-ci a disparu, mais on en a conservé la version latine,
sous le titre de Liber specialis gratiae ("Le livre de la grâce spéciale").
D'après Boccace, une traduction italienne de l'ouvrage circulait à Florence au 14e siècle.
Ce délai lui permit, avec l'aide de ses deux confidentes,
de mettre par écrit ses révélations divines
et le récit de ses visions.
On a dit d'elle que, par ces textes, elle fut
le chantre de la Majesté divine, du Sacré-Cœur
et de Notre Dame.
Un auteur
parle de Mechtilde et de Gertrude :
«Embrasées d'amour envers ce divin Cœur,
tantôt elles le glorifient comme un trésor en qui sont placées toutes richesses du Ciel ;
tantôt comme la fontaine d'où s'écoulent des torrents de grâces ;
tantôt comme une cithare touchée par l'Esprit Saint
et résonnant en une ineffable mélodie ;
tantôt comme un encensoir répandant le parfum précieux en présence de Dieu le Père.»
L'humilité de Mechtilde était grande.
L'œuvre littéraire achevée, elle se demanda si, dans cet écrit,
l'amour de Dieu pour les hommes n'était pas trahi.
Dieu la rassura.
Par ailleurs, sa vie quotidienne était une réponse de l'amour à l'amour.
La pauvreté,
la compassion pour tous les hommes,
le désir de réparer leurs péchés,
tout cela remplissait son existence quotidienne.
''Familière de Dieu, a écrit un biographe, elle ne voulait que ce qu'il voulait.''
Pourrait-on donner meilleure définition de l'obéissance chrétienne et religieuse ?
Mechtilde mourut un 19 novembre, en 1298 ou 1299.
Sa renommée se répandit rapidement grâce à la diffusion de son livre.
-----.
-déjà en pdf- ex. d'occurrences: ''Gertrude'' 40 occurrences / ''purgatoire'' 25 occurrences / ''pape'' 1 occurrence /
https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Ste_Mechtilde/Revelations%20.pdf
''Origène'' 4 occurrences /''Albert'' plusieurs occurrences /''Thomas'' 5 occurrences /
/''Gertrude'' 40 occurrences /''Mechtilde'' 121 occurrences /''Sophie'' 6 occurrences /
/''mystique'' 4 occurrences /''vision'' 36 occurrences / ''Notre Dame'' 1 occurrence /''Notre-Dame'' 3 occurrences - avec le trait d'union /
/''Esprit Saint'' 2 occurrences / ''Esprit-Saint'' 4 occurrences - avec le trait d'union /
/''Saint Esprit'' 4 occurrences / ''Saint-Esprit'' 59 0ccurrences - avec le trait d'union /
/ ''église'' ou ''Église'' 51 occurrences / ''saint Bernard'' 8 occurrences /
/''cœur'' 677 occurrences / ''dévotion'' 68 occurrences /
/''pardon'' 31 occurrences / ''âme'' 1005 occurrences / ''prière'' 182 occurrences /
/ ''père'' ou ''Père'' 297 occurrences / ''esprit'' ou ''Esprit'' 199 occurrences / ///// etc. /
---.
Les âmes du purgatoire:
Le Notre Père de sainte Mechtilde pour les âmes du purgatoire:
« Notre Père qui êtes aux cieux »
Je vous en prie, ô Père Céleste, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles ne vous ont pas aimé ni rendu tout l'honneur qui vous est dû, à vous, leur Seigneur et Père, qui par pure grâce, les avez adoptées comme vos enfants; mais au contraire, elles vous ont, à cause de leurs péchés, chassé de leur cœur où vous vouliez pourtant toujours habiter. En réparation de ces fautes, je vous offre l'amour et la vénération que votre Fils incarné vous a témoignés tout au long de sa vie terrestre, et je vous offre toutes les actions de pénitence et de satisfaction qu'Il a accomplies et par lesquelles Il a effacé et expié les péchés des hommes. Ainsi soit-il.
« Que votre Nom soit sanctifié »
Je vous supplie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours honoré dignement votre saint nom, mais elles l'ont souvent prononcé en vain et elles se sont rendues indignes du nom de chrétien par leur vie de péchés. En réparation de ces fautes qu’elles ont commises, je vous offre tout l'honneur que votre Fils bien-aimé a rendu à votre Nom par ses paroles et par ses actes, tout au long de sa vie terrestre. Ainsi soit-il.
« Que votre Règne arrive »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours recherché ni désiré votre Royaume avec assez de ferveur et d'application, ce Royaume qui est le seul lieu où règnent le véritable repos et l'éternelle paix. En réparation de leur indifférence à faire le bien, je vous offre le très saint désir de votre divin Fils par lequel Il souhaite ardemment qu'elles deviennent, elles aussi, héritières de son Royaume. Ainsi soit-il.
« Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours soumis leur volonté à la vôtre, elles n'ont pas cherché à accomplir votre volonté en toute chose, et même elles ont souvent vécu et agi en ne faisant que leur volonté. En réparation de leur désobéissance, je vous offre la parfaite conformité du cœur plein d'amour de votre divin Fils avec votre sainte volonté et la soumission la plus profonde qu'Il vous témoigna en vous obéissant jusqu'à sa mort sur la croix. Ainsi soit-il.
« Donnez-nous aujourd'hui notre pain quotidien »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car elles n'ont pas toujours reçu le saint Sacrement de l'Eucharistie avec assez de désir, mais elles l'ont souvent reçu sans recueillement ni amour, ou même indignement, ou encore elles ont même négligé de le recevoir. En réparation de toutes ces fautes qu'elles ont commises, je vous offre l'éminente sainteté et le grand recueillement de Notre-Seigneur Jésus-Christ, votre divin fils, ainsi que l'ardent amour avec lesquels Il nous a fait cet incomparable don. Ainsi soit-il.
« Pardonnez-nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire toutes les fautes dont elles se sont rendu coupables en succombant aux sept péchés capitaux, et aussi en n'ayant pas voulu, ni aimer, ni pardonner à leurs ennemis. En réparation de tous ces péchés, je vous offre la prière pleine d'amour que votre divin Fils vous a adressée en faveur de ses ennemis lorsqu'il était sur la croix. Ainsi soit-il.
« Et ne nous laissez pas succomber à la tentation »
Je vous en prie, ô Père très bon, pardonnez aux âmes du Purgatoire, car trop souvent elles n'ont pas résisté aux tentations et aux passions, mais elles ont suivi l'ennemi de tout bien et se sont abandonnées aux convoitises de la chair. En réparation de tous ces péchés aux multiples formes, dont elles se sont rendues coupables, je vous offre la glorieuse victoire que Notre-Seigneur Jésus-Christ a remportée sur le monde ainsi que sa vie très sainte, son travail et ses peines, sa souffrance et sa mort très cruelle. Ainsi soit-il.
« Mais délivrez-nous du mal… »
…et de tous châtiments en vertu des mérites de votre Fils bien-aimé et conduisez-nous, ainsi que les âmes du Purgatoire, dans votre Royaume de gloire éternelle qui s'identifie à vous. Ainsi soit-il.
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À suivre.
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
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Les saints du mois de novembre -
20 novembre
saint Edmond, le martyr ( )
né v 841 869 Thetford, Angleterre
En Angleterre au IXe siècle, le prince Edmond, né en 841, fut roi du petit royaume d'Est-Anglie dès l'âge de 14 ans....
Le jeune roi ne négligeait rien pour attirer les bénédictions divines sur ses sujets.
Il gouvernait son État avec justice et avait un grand souci des pauvres.
Il pratiquait une belle dévotion envers l'Apôtre saint Jean l'Évangéliste¸.
dont il aimait lire l'évangile:
particulièrement sur le commandement du Seigneur qui demande de pratiquer l'amour fraternel.
C'était l'époque des invasions par les Vikings.
Il fut capturé par l'armée Danoise lors de la bataille de Suffolk.
le roi Edmond refuse absolument de signer ce qu'on exigeait de lui:
des conditions contraires à la foi et au bien-être de ses sujets.
Le 20 novembre 870, le roi est attaché à un arbre,
percé de flèches puis décapité.
La tradition nous fait connaître que son corps et sa tête furent retrouvés ...
Le roi Edmond fut vénéré très tôt comme martyr
et de nombreuses églises lui sont dédiées en Angleterre.
Mais on retrouve ses reliques dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse, en France,
où elles furent apportées en 1216 par le roi Louis VIII.
Fils de Philippe Auguste, ce roi avait réussi à enlever à Jean Sans Terre et aux Anglais le Poitou,
le Limousin, le Périgord, une partie du Bordelais, jusqu'au Languedoc.
------
Cf de Nominis:
Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent.
Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier
celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches.
Les Anglais lui attribuèrent
la couronne du martyre.
Il a laissé son nom à l'abbaye et à la ville de Bury-saint-Edmund....
Un site à consulter:
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/novembre/saint-edmond-le-martyr-roi-d-est-anglie-841-870-fete-le-20-novembre.html
Pour la méditation sur la vie de saint Edmond
cliquer sur la minute et la seconde avant chaque dizaine:
02:28 Premier mystère joyeux : l'Annonciation
06:40 Deuxième mystère joyeux : la Visitation
10:48 Troisième mystère joyeux : la Naissance de Jésus
15:01 Quatrième mystère joyeux : la Présentation de Jésus au Temple
19:11 Cinquième mystère joyeux : le Recouvrement de Jésus au Temple
-----.
À suivre
20 novembre
saint Edmond, le martyr ( )
né v 841 869 Thetford, Angleterre
En Angleterre au IXe siècle, le prince Edmond, né en 841, fut roi du petit royaume d'Est-Anglie dès l'âge de 14 ans....
Le jeune roi ne négligeait rien pour attirer les bénédictions divines sur ses sujets.
Il gouvernait son État avec justice et avait un grand souci des pauvres.
Il pratiquait une belle dévotion envers l'Apôtre saint Jean l'Évangéliste¸.
dont il aimait lire l'évangile:
particulièrement sur le commandement du Seigneur qui demande de pratiquer l'amour fraternel.
C'était l'époque des invasions par les Vikings.
Il fut capturé par l'armée Danoise lors de la bataille de Suffolk.
le roi Edmond refuse absolument de signer ce qu'on exigeait de lui:
des conditions contraires à la foi et au bien-être de ses sujets.
Le 20 novembre 870, le roi est attaché à un arbre,
percé de flèches puis décapité.
La tradition nous fait connaître que son corps et sa tête furent retrouvés ...
Le roi Edmond fut vénéré très tôt comme martyr
et de nombreuses églises lui sont dédiées en Angleterre.
Mais on retrouve ses reliques dans la basilique Saint-Sernin de Toulouse, en France,
où elles furent apportées en 1216 par le roi Louis VIII.
Fils de Philippe Auguste, ce roi avait réussi à enlever à Jean Sans Terre et aux Anglais le Poitou,
le Limousin, le Périgord, une partie du Bordelais, jusqu'au Languedoc.
------
Cf de Nominis:
Il était le roi d'un petit royaume de l'est de l'Angleterre que les Danois envahissaient souvent.
Fait prisonnier lors d'une bataille dans le Suffolk, il refusa leurs conditions en particulier
celle d'apostasier et périt décapité après avoir été criblé de flèches.
Les Anglais lui attribuèrent
la couronne du martyre.
Il a laissé son nom à l'abbaye et à la ville de Bury-saint-Edmund....
Un site à consulter:
https://www.reflexionchretienne.com/pages/vie-des-saints/novembre/saint-edmond-le-martyr-roi-d-est-anglie-841-870-fete-le-20-novembre.html
Pour la méditation sur la vie de saint Edmond
cliquer sur la minute et la seconde avant chaque dizaine:
02:28 Premier mystère joyeux : l'Annonciation
06:40 Deuxième mystère joyeux : la Visitation
10:48 Troisième mystère joyeux : la Naissance de Jésus
15:01 Quatrième mystère joyeux : la Présentation de Jésus au Temple
19:11 Cinquième mystère joyeux : le Recouvrement de Jésus au Temple
-----.
À suivre
François d'Assise- Maître
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Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
21 novembre
Présentation de Marie au Temple (mémoire) -mise à jour-
-
-lectures : - Proverbes 8 : 22-31 ; Luc 2 : 15-19 --
-bréviaire – - - --- - - Homélie de saint Augustin sur l’Évangile de Matthieu - .
Explication de ce passage par l'enseignement de Jésus à Maria Valtorta:
La note qui va avec cet enseignement qui nous conduit à cette compréhension:
«Nombre de théologiens pensent en effet que les paroles de Proverbes 8,22-31
évoquent à la fois Jésus et Marie.
La Liturgie du 8 décembre fête de l’Immaculée conception, (et en l'occurrence celle d'aujourd'hui)
retient ce texte qui ne peut s’appliquer à Jésus seul
(le Verbe de Dieu par qui tout a été fait).
Le texte décrit en effet une autre personne au féminin (notamment versets 27 à 31)
aux côtés du Créateur.
Certains ont voulu voir une hérésie dans cette attribution à la Vierge Marie,
mais la Liturgie peut-elle être hérétique ?!?
On voit dans ce texte la préscience de Dieu en qui tout existe
(cf. par exemple Éphésiens 1,4 : "Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde,
pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour".
La préscience de la Passion existe de même dans la Bible, bien avant sa réalisation au temps fixé,
sans parler de la fin des temps. Il en est de même de la création immaculée de l’âme de Marie
infusée dans une chaire humaine au moment voulu. »
Nous conservons également une mémoire de notre création
avant que nous eussions été âme et corps...
Cette théologie sera approfondie...
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/Apocalypse.htm
Marie est fille première-née par élection du Père.
-dans le lien suivant faire l'occurrence ''puînée'' /
https://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-008.htm#_ftn
---.
---
Présentation de Marie dans le temple:
récit de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich
Anne-Catherine Emmerich
née 1774 -1824 fête 9 février
---.
Cette fête, célébrée solennellement ce même jour dans l'Église orthodoxe,
n'a pas été relatée dans l'Écriture. Bien, parce qu'il sera du rôle de l'Église d'élaborer
tout ce qui devait être connu après la connaissance complète du Fils,
relatée dans les Écritures Saintes...
Elle ne pouvait l'être avant que s'accomplisse les prophéties concernant les Fils,
où déjà la présence de Marie est contenue et connue comme la Mère qui enfantera.
La tradition confiée par Jésus à son Église, complétera le moment venu tout ce qui concerne la suite des récits;
bien sûr, parce que tout le reste, concernant les nations ne pouvait venir qu'après
avoir établi ce que le Christ était venu réaliser...
Jean 14: 16 et versets suivants...
(extrait: verset 26:«Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.» ).
Et ils enseigneront les nations jusqu'à la fin...
Cette histoire, concernée aujourd'hui, l'Église la conserve, et nos générations s'y réfèrent depuis des siècles:
Deux écrits, l'un attribué à saint Jacques, l'autre à saint Matthieu,
qui relatent la présentation de Marie au Temple de Jérusalem.
Que nous disent ces textes ?
Anne et Joachim, ses parents (fêtés le 26 juillet)
ayant attendu longtemps la naissance de cette enfant,
avaient fait vœu de la consacrer au Seigneur dès ses trois ans.
Elle fut accueillie par le grand prêtre Zacharie vécut consacrée au Temple durant quelques années,
jusqu'à son choix d'un époux, lorsque le temps sera venu...
Si cette pieuse relation fait l'objet d'une fête liturgique,
c'est parce qu'elle a un sens symbolique sur lequel l'Église nous propose de méditer.
Dans ces récits, il est dit que la petite fille gravit les degrés du Temple
''sans se retourner''.
Comment ne pas voir, dans cette image, une préfiguration de la scène de l'Annonciation :
Marie disant généreusement son fiat ''oui'' plein d'allégresse à Dieu sans retour en arrière ?
Ses parents l'offrent au Seigneur, mais, disent encore les textes,
arrivée dans le lieu saint, elle s'échappe pour ainsi dire de leurs mains,
bondissant pour et s'offrir elle-même.
La première lecture de la liturgie de la Parole précise que ce mouvement
constitue une réponse à un appel, un appel enraciné dans un dessein éternel de Dieu.
Mais Marie, quels que soient les événements de sa vie qui font l'objet d'une fête,
n'est jamais que l'humble servante du Seigneur.
Elle se tient toujours à l'ombre de son Fils, l'évangile de Luc le rappelle.
Elle est aussi la première et la plus grande des contemplatives
du mystère du salut en Jésus-Christ.
La fête de la Présentation de la Vierge Marie est très ancienne.
Elle apparaît d'abord plus élaborée en Orient,
où l'on en trouve des traces dès avant le 8e siècle.
Le pape Grégoire XI en entendit parler par un ambassadeur du roi de Chypre
et il la fit célébrer en Avignon en 1372.
Elle se généralisa dans tooite l'Église romaine à partir de 1585.
Elle a inspiré les artistes, aussi bien en Orient qu'en Occident,
et inspire encore de nos jours les peintres d'icônes,
puisque, en notre siècle, le Père Grégoire Krug, de Clamart,
a représenté la scène dans une belle et suggestive composition.
---.
-déjà en pdf- ex. d'occurrences: ''Gertrude'' 40 occurrences / ''purgatoire'' 25 occurrences / ''pape'' 1 occurrence /
https://books.google.ca/books?id=MtPFm5Ho858C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-si le lien ne s'ouvre pas, cliquer ici:
https://books.google.ca/books?id=MtPFm5Ho858C&printsec=frontcover&output=html_text&source=gbs_ge_summary_r&cad=0
puis à gauche du site, cliquer sur pdf...
''table des matières'' occurrence /''Présentation au temple'' occurrence /''hérérie'' 10 occurrences /
/''hérésiarque'' 1 occurrence /''hérétique'' 9 occurrence / /// etc./
---.
À suivre
21 novembre
Présentation de Marie au Temple (mémoire) -mise à jour-
-
-lectures : - Proverbes 8 : 22-31 ; Luc 2 : 15-19 --
-bréviaire – - - --- - - Homélie de saint Augustin sur l’Évangile de Matthieu - .
- L'homélie de saint Augustin:
« Faites attention, je vous en supplie, à ce que dit le Christ Seigneur,
étendant la main vers ses disciples : Voici ma mère et mes frères.
Et ensuite : Celui qui fait la volonté de mon Père, qui m’a envoyé,
c’est lui mon frère, ma sœur, ma mère.
Est-ce que la Vierge Marie n’a pas fait la volonté du Père,
elle qui a cru par la foi,
qui a été élue pour que le salut naquît d’elle en notre faveur,
qui a été créée dans le Christ avant que le Christ fût créé en elle ?
Sainte Marie a fait, oui, elle a fait la volonté du Père, et par conséquent,
il est plus important pour Marie d’avoir été disciple du Christ que d’avoir été mère du Christ ;
il été plus avantageux pour elle d’avoir été disciple du Christ que d’avoir été sa mère.
Donc, Marie était bienheureuse, parce que,
avant même d’enfanter le Maître, elle l’a porté dans son sein.
Voyez si ce que je dis n’est pas vrai.
Comme le Seigneur passait, suivi par les foules et accomplissant des miracles divins,
une femme se mit à dire : Heureux, bienheureux, le sein qui t’a porté !
Et qu’est-ce que le Seigneur a répliqué, pour éviter qu’on ne place le bonheur dans la chair ?
Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu et la gardent !
Donc, Marie est bienheureuse aussi parce qu’elle a entendu la parole de Dieu, et l’a gardée :
son âme a gardé la vérité plus que son sein n’a gardé la chair.
La Vérité, c’est le Christ ; la chair, c’est le Christ.
La vérité, c’est le Christ dans l’âme de Marie ;
la chair, c’est le Christ dans le sein de Marie.
Ce qui est dans l’âme est davantage que ce qui est dans le sein.
Sainte Marie, heureuse Marie !
Et pourtant l’Église tout entière vaut mieux que la Vierge Marie. Pourquoi ?
Parce que Marie est une partie de l’Église,
un membre éminent,
un membre supérieur aux autres,
mais enfin un membre du corps entier.
S’il s’agit du corps entier, le corps est certainement davantage qu’un seul membre.
Le Seigneur est la tête, et le Christ total est à la fois la tête et le corps.
Bref, nous avons un chef divin, nous avons Dieu pour tête.
Donc, mes très chers, regardez vous-mêmes :
vous êtes les membres du Christ, et vous êtes le corps du Christ.
Comment l’êtes-vous ? Faites attention à ce qu’il dit : Voici ma mère et mes frères.
Comment serez-vous la mère du Christ ?
Celui qui entend, celui qui fait la volonté de mon Père, qui est aux cieux,
celui-là est mon frère, ma sœur, ma mère.
En effet, je comprends bien : mes frères ; je comprends bien : mes sœurs.
Car il n’y a qu’un seul héritage : c’est pourquoi, le Christ, alors qu’il était le Fils unique,
n’a pas voulu être seul : dans sa miséricorde, il a voulu que nous soyons héritiers du Père,
que nous soyons héritiers avec lui. »
- Proverbes 8:
- Proverbes 8:
«22- " Yahvé m'a créée, prémices de son œuvre, avant ses œuvres les plus anciennes.
23- Dès l'éternité je fus établie, dès le principe, avant l'origine de la terre.
24- Quand les abîmes n'étaient pas, je fus enfantée,
quand n'étaient pas les sources aux eaux abondantes.
25- Avant que fussent implantées les montagnes, avant les collines, je fus enfantée;
26- avant qu'il eût fait la terre et la campagne et les premiers éléments du monde.
27- Quand il affermit les cieux, j'étais là, quand il traça un cercle à la surface de l'abîme,
28- quand il condensa les nuées d'en haut, quand se gonflèrent les sources de l'abîme,
29- quand il assigna son terme à la mer - et les eaux n'en franchiront pas le bord -,
quand il traça les fondements de la terre,
30- j'étais à ses côtés comme le maître d'œuvre, je faisais ses délices,
jour après jour, m'ébattant tout le temps en sa présence,
31- m'ébattant sur la surface de sa terre et
trouvant mes délices parmi les enfants des hommes.»
Jésus confirme à Maria Valtorta ce qu'enseigne déjà quelques théologiens:
«Vous avez appliqué ces paroles à la Sagesse, mais elles parlent d'Elle :
la Mère toute belle, toute sainte, la Vierge Mère de la Sagesse
que Je suis en personne, Moi, qui te parle . »
cf par exemple:
-3 occurrences retracées avec le moteur de recherche:
le mot ''Marie'' pour confirmer cet enseignement, identifier la Mère de la Sagesse
https://www.enviedeparole.org/wp-content/uploads/2018/10/PROVERBES_DOSSIER_3_les_appels_de_dame_sagesse.pdf
Explication de ce passage par l'enseignement de Jésus à Maria Valtorta:
La note qui va avec cet enseignement qui nous conduit à cette compréhension:
«Nombre de théologiens pensent en effet que les paroles de Proverbes 8,22-31
évoquent à la fois Jésus et Marie.
La Liturgie du 8 décembre fête de l’Immaculée conception, (et en l'occurrence celle d'aujourd'hui)
retient ce texte qui ne peut s’appliquer à Jésus seul
(le Verbe de Dieu par qui tout a été fait).
Le texte décrit en effet une autre personne au féminin (notamment versets 27 à 31)
aux côtés du Créateur.
Certains ont voulu voir une hérésie dans cette attribution à la Vierge Marie,
mais la Liturgie peut-elle être hérétique ?!?
On voit dans ce texte la préscience de Dieu en qui tout existe
(cf. par exemple Éphésiens 1,4 : "Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde,
pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour".
La préscience de la Passion existe de même dans la Bible, bien avant sa réalisation au temps fixé,
sans parler de la fin des temps. Il en est de même de la création immaculée de l’âme de Marie
infusée dans une chaire humaine au moment voulu. »
Nous conservons également une mémoire de notre création
avant que nous eussions été âme et corps...
Cette théologie sera approfondie...
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/Apocalypse.htm
Marie est fille première-née par élection du Père.
-dans le lien suivant faire l'occurrence ''puînée'' /
https://www.maria-valtorta.org/Publication/TOME%2001/01-008.htm#_ftn
---.
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Présentation de Marie dans le temple:
récit de la bienheureuse Anne-Catherine Emmerich
Anne-Catherine Emmerich
née 1774 -1824 fête 9 février
---.
Cette fête, célébrée solennellement ce même jour dans l'Église orthodoxe,
n'a pas été relatée dans l'Écriture. Bien, parce qu'il sera du rôle de l'Église d'élaborer
tout ce qui devait être connu après la connaissance complète du Fils,
relatée dans les Écritures Saintes...
Elle ne pouvait l'être avant que s'accomplisse les prophéties concernant les Fils,
où déjà la présence de Marie est contenue et connue comme la Mère qui enfantera.
La tradition confiée par Jésus à son Église, complétera le moment venu tout ce qui concerne la suite des récits;
bien sûr, parce que tout le reste, concernant les nations ne pouvait venir qu'après
avoir établi ce que le Christ était venu réaliser...
Jean 14: 16 et versets suivants...
(extrait: verset 26:«Mais le Paraclet, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom,
lui, vous enseignera tout et vous rappellera tout ce que je vous ai dit.» ).
Et ils enseigneront les nations jusqu'à la fin...
Cette histoire, concernée aujourd'hui, l'Église la conserve, et nos générations s'y réfèrent depuis des siècles:
Deux écrits, l'un attribué à saint Jacques, l'autre à saint Matthieu,
qui relatent la présentation de Marie au Temple de Jérusalem.
Que nous disent ces textes ?
Anne et Joachim, ses parents (fêtés le 26 juillet)
ayant attendu longtemps la naissance de cette enfant,
avaient fait vœu de la consacrer au Seigneur dès ses trois ans.
Elle fut accueillie par le grand prêtre Zacharie vécut consacrée au Temple durant quelques années,
jusqu'à son choix d'un époux, lorsque le temps sera venu...
Si cette pieuse relation fait l'objet d'une fête liturgique,
c'est parce qu'elle a un sens symbolique sur lequel l'Église nous propose de méditer.
Dans ces récits, il est dit que la petite fille gravit les degrés du Temple
''sans se retourner''.
Comment ne pas voir, dans cette image, une préfiguration de la scène de l'Annonciation :
Marie disant généreusement son fiat ''oui'' plein d'allégresse à Dieu sans retour en arrière ?
Ses parents l'offrent au Seigneur, mais, disent encore les textes,
arrivée dans le lieu saint, elle s'échappe pour ainsi dire de leurs mains,
bondissant pour et s'offrir elle-même.
La première lecture de la liturgie de la Parole précise que ce mouvement
constitue une réponse à un appel, un appel enraciné dans un dessein éternel de Dieu.
Mais Marie, quels que soient les événements de sa vie qui font l'objet d'une fête,
n'est jamais que l'humble servante du Seigneur.
Elle se tient toujours à l'ombre de son Fils, l'évangile de Luc le rappelle.
Elle est aussi la première et la plus grande des contemplatives
du mystère du salut en Jésus-Christ.
La fête de la Présentation de la Vierge Marie est très ancienne.
Elle apparaît d'abord plus élaborée en Orient,
où l'on en trouve des traces dès avant le 8e siècle.
Le pape Grégoire XI en entendit parler par un ambassadeur du roi de Chypre
et il la fit célébrer en Avignon en 1372.
Elle se généralisa dans tooite l'Église romaine à partir de 1585.
Elle a inspiré les artistes, aussi bien en Orient qu'en Occident,
et inspire encore de nos jours les peintres d'icônes,
puisque, en notre siècle, le Père Grégoire Krug, de Clamart,
a représenté la scène dans une belle et suggestive composition.
---.
-déjà en pdf- ex. d'occurrences: ''Gertrude'' 40 occurrences / ''purgatoire'' 25 occurrences / ''pape'' 1 occurrence /
https://books.google.ca/books?id=MtPFm5Ho858C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
-si le lien ne s'ouvre pas, cliquer ici:
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''table des matières'' occurrence /''Présentation au temple'' occurrence /''hérérie'' 10 occurrences /
/''hérésiarque'' 1 occurrence /''hérétique'' 9 occurrence / /// etc./
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À suivre
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
22 novembre
sainte Cécile (mémoire) -mise à jour--
née 200 Rome - 230 Rome
-lectures - Apocalypse 19 : 1, 5-9; Matthieu 19 : 3-13-
-bréviaire – - - --- --Homélie de saint Augustin sur le psaume 32 -
ouvrir le spoiler
---.
-----------------------
Cécile, jeune fille de l'aristocratie romaine,
est l'une des plus célèbres saintes martyres vénérées à Rome.
Son culte est attesté dès le 3e siècle.
D'après ses Actes elle fut mariée par ses parents
à un jeune patricien païen nommé Valérien,
alors qu'elle s'était consacrée secrètement au Seigneur.
Le soir des noces, elle révéla à Valérien son propos de virginité.
Puis elle obtint sa conversion après l'avoir envoyé au pape Urbain –pape 17e pape 223- 230-
qui se cachait dans les catacombes à cause des persécutions.
-ouvrir le spoiler
Urbain, en voyant Valérien, rendit grâce à Dieu en ces termes (résumés) :
''Seigneur Jésus-Christ, toi qui sèmes de chastes désirs,
voici le fruit de la semence que tu as enfouie dans le cœur de Cécile.
L'époux qu'elle a reçu comme un lion féroce,
elle te l'a amené comme un agneau très doux.''
Urbain le prépare au baptême et le baptise à Pâques…
Valérien et son frère Tiburce,
devenus chrétiens, furent martyrisés avant Cécile,
mais non sans avoir eux-mêmes converti d'autres païens,
parmi lesquels un fonctionnaire nommé Maxime, et plusieurs de leurs bourreaux.
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/04/14/saints-tiburce--valerien-et-maxime--martyrs-a-rome-sur-la-via-ap.html
SAINTS TIBURCE, VALÉRIEN ET MAXIME, MARTYRS À ROME SUR LA VIA APPIA
Quant à Cécile, elle répondit à l'interrogatoire d'Almachius, le préfet de la ville,
avec un courage et une sagesse qui réalisent la prophétie du Seigneur :
Lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude
comment parler ou que dire ;
ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment,
car ce n'est pas vous qui parlerez,
mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
À son juge qui s'étonnait de son intrépidité et lui disait:
''Ignores-tu ma puissance?''
elle répondit :
''Toute puissance humaine est comme une outre gonflée de vent,
qu'un simple trou d'aiguille peut dégonfler.''
Almachius la somma de sacrifier aux idoles sous peine de mort.
Elle lui fit remarquer que son droit de vie et de mort lui permettait de faire mourir,
mais qu'il n'avait pas, comme Jésus-Christ, la puissance de faire ressusciter.
Elle subit divers tourments, et elle fut mise à mort.
C'est ainsi qu'elle rejoignit ceux que Jean avait contemplés dans sa vision,
et desquels il dit : Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau.
Un détail du récit de sa passion en a fait la patronne céleste des musiciens.
Elle est fêtée ce même jour dans l'Église orthodoxe,
avec Valérien, Tiburce et Maxime.
-----.
---.
L'Église reconnait et honore dans sainte Cécile
trois caractères dont la réunion la distingue souverainement
au sein de cette admirable famille des Bienheureux
qui resplendit au ciel et en fait descendre les grâces et les exemples .
Ces trois caractères sont :
la virginité ,
le zèle apostolique, et
le courage surhumain qui lui a fait braver la mort et les supplices ;
triple enseignement que nous apporte cette seule histoire chrétienne .
(en intro à l'œuvre référée à la fin)-
Voir, entre autres, dans les occurrences à la fin,
son enseignement à Tiburce sur la Trinité...
------
Cécile est issue de la noble Familia Coecilia, (les CÆCILIUS )
dont sont issus nombre de sénateurs.
Elle dut se marier avec un jeune patricien romain, Valérien, qu'elle convertit,
ainsi que le frère de celui-ci, Tiburce (Tiburtius),
tous subissant le martyre (Valérien et Tiburce les premiers) en 230 sous l'empereur Alexandre Sévère.
L'Église orthodoxe fête ces trois saints (Cécile, Valérien et Tiburce)
ensemble ce même jour...
Plusieurs faits et gestes sont relatés dans la biographie référée à la fin du texte;
il sera loisible de retrouver par occurrences tout le contexte de cette histoire...
D'aristocratie romaine,
elle l'est ce celle céleste des saints ayant remporté la palme du martyre,
et l'une des plus célèbres saintes vénérées à Rome.
Son culte a été attesté dès le 3e siècle.
D'après ses Actes elle fut mariée par ses parents
à un jeune patricien païen nommé Valérien,
alors qu'elle s'était consacrée secrètement au Seigneur.
Toutes les mentions par occurrences viennent de la même biographie indiquée à la fin...
-''Valérien'' 136 occurrences / (Ce nom peut comprendre d'autres individus de même nom...(?))
-textuellement facile à retrouver:
''CHAPITRE III .
FAMILLE DES CÆCILIUS. SAINTE CÉCILE. ELLE CONSACRE A DIEŲ
SA VIRGINITÉ , ses PARENTS LA PROMETTENT EN MARIAGE.
VALÉRIEN ET TIBURCE .''
''Valérien était le nom du jeune Romain appelé,
selon la pensée des hommes, à recevoir la main de
Cécile. Sa noblesse, sa beauté, les qualités de son
âme semblaient le rendre digne d'un tel honneur,
et il aspirait avec ardeur au jour où il possèderait
enfin celle que tant d'autres jeunes patriciens lui
enviaient.'' (page 36)-
Le soir des noces, (voir les occurrences avec le mot ''noces''; et toutes les autres occurrences proposées...)
elle révéla à Valérien sa promesse de virginité.
Puis elle obtint sa conversion après l'avoir envoyé au pape Urbain –pape 17e pape 223- 230-
qui se cachait dans les catacombes à cause des persécutions.
---.
-une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=xWM8XCth7q4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Valérien'' 136 occurrences / ''noces'' 5 occurrences /
/ ''Urbain'' 112 occurrences / ''Tiburce'' 118 occurrences / ''baptême'' 13 occurrences /
/ + ''baptisé'' + ''baptismal'' et dérivés 12 autres occurrences /
/''martyr'' 431 occurrences / ''Cécile'' plus de 400 occurrences (909 si on inclut les débuts en entête des pages)/
/ ''Almachius'' le préfet persécuteur 80 occurrences / ''idole'' 20 occurrences / ''pape'' 85 occurrences /''Trinité'' 4 occurrences /
/ ''hérésie'' 6 occurrences / ''hérétique'' 4 occurrences / ''dogme'' 6 occurrences / ''persécution'' 48 occurrences / // ////////////////// etc. /
-enseignement de Cécile à Tiburce sur la Trinité: (pages 65-66)-
... '' ...l'Esprit-Saint, qui procède du Père', l'a animé?.
- « Comment ! s'écria Tiburce, tout à l'heure tu disais , ô Cécile ! que l'on ne doit croire qu'un
seul Dieu qui est dans le ciel , et maintenant tu parles de trois Dieux ! »
Cécile répondit :
« Il n'est qu'un seul Dieu dans sa majesté, et si tu veux concevoir
comment il existe dans une Trinité sainte ,
écoute cette comparaison .
Un homme possède la sagesse;
par sagesse nous entendons le génie , la mémoire et l'intelligence;
le génie qui découvre les vérités ,
la mémoire qui les conserve ,
l'intelligence qui les explore.
Reconnaîtrons-nous pour cela plusieurs sagesses dans le même homme?
Si donc un mortel possède trois facultés dans une seule sagesse,
devrons-nous hésiter à reconnaître une Trinité majestueuse
dans l'unique essence du Dieu tout-puissant'? »
Tiburce , ébloui de l'éclat d'un si haut mystère, s'écria :
« 0 Cécile ! la langue humaine ne saurait s'élever à de si lumineuses explications ;
c'est l'Ange de Dieu qui parle par ta bouche » ...
tant était vive la reconnaissance du jeune homme envers cette divine lumière
dont les rayons commençaient à descendre jusqu'à lui . ''
---.
-----.
À suivre.
22 novembre
sainte Cécile (mémoire) -mise à jour--
née 200 Rome - 230 Rome
-lectures - Apocalypse 19 : 1, 5-9; Matthieu 19 : 3-13-
-bréviaire – - - --- --Homélie de saint Augustin sur le psaume 32 -
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- Homélie de saint Augustin:
« Rendez grâce au Seigneur sur la cithare, jouez pour lui sur la harpe à dix cordes.
Chantez-lui le cantique nouveau. Dépouillez ce qui est vieux,
vous qui connaissez le cantique nouveau.
Homme nouveau, testament nouveau, cantique nouveau.
Le cantique nouveau ne concerne pas les hommes anciens.
Les hommes nouveaux sont les seuls à l'apprendre, car ils sont renouvelés
par la grâce loin de leur ancien état, et ils appartiennent désormais au testament nouveau,
qui est le Royaume des Cieux.
C'est pour lui que soupire tout notre amour, et
qu'il chante le cantique nouveau.
Chantons le cantique nouveau non par notre bouche mais par notre vie.
Chantez-lui le cantique nouveau, chantez bien.
Chacun se demande comment chanter pour Dieu.
Chante pour lui, mais évite de chanter mal. Il ne faut pas blesser ses oreilles.
Chantez bien, mes frères. Lorsque l'on te dit, devant un auditeur bon musicien :
Chante pour lui plaire, si tu ignores la musique, tu redoutes de chanter et de déplaire à l'artiste.
Car ce que l'auditeur incompétent ne remarque pas, l'artiste te le reproche.
Qui se proposerait pour chanter à Dieu, lui qui juge le chanteur, lui à qui rien n'échappe,
qui entend tout ? Quand peux-tu offrir une telle perfection dans ton chant
que tu ne déplaises en rien à des oreilles si délicates ?
Eh bien, il te donne cette méthode de chant :
ne cherche pas des paroles, comme si tu pouvais expliquer ce qui plaît à Dieu.
Chante par des cris de jubilation. Bien chanter pour Dieu, c'est chanter par des cris de jubilation.
En quoi cela consiste-t-il ?
C'est comprendre qu'on ne peut pas expliquer par des paroles ce que l'on chante dans son cœur.
En effet, ceux qui chantent, en faisant la moisson,
ou les vendanges, ou n'importe quel travail enthousiasmant,
lorsqu'ils se mettent à exulter de joie par les paroles, de leurs chants,
sont comme gonflés d'une telle joie
qu'ils ne peuvent pas la détailler par des paroles,
ils renoncent à articuler des mots, et ils éclatent en cris de jubilation.
Ce cri est un son manifestant que le cœur enfante
des sentiments qu'il ne peut exprimer.
Et à qui cela convient-il mieux qu'au Dieu inexprimable ?
Il est inexprimable, en effet, celui que tu ne peux traduire dans le langage.
Et si tu ne peux parler, mais que tu n'aies pas le droit de te taire,
qu'est-ce qui te reste, sinon de chanter en cris de jubilation ?
Que ton cœur se réjouisse sans prononcer de paroles
et que l'infinité de tes joies ne soit pas limitée par des syllabes.
Chantez bien, avec des cris de joie. »
---.
-----------------------
Cécile, jeune fille de l'aristocratie romaine,
est l'une des plus célèbres saintes martyres vénérées à Rome.
Son culte est attesté dès le 3e siècle.
D'après ses Actes elle fut mariée par ses parents
à un jeune patricien païen nommé Valérien,
alors qu'elle s'était consacrée secrètement au Seigneur.
Le soir des noces, elle révéla à Valérien son propos de virginité.
Puis elle obtint sa conversion après l'avoir envoyé au pape Urbain –pape 17e pape 223- 230-
qui se cachait dans les catacombes à cause des persécutions.
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- Rencontre de Valérien avec Urbain:
Elle adresse alors ces paroles à Valérien : « O jeune et tendre ami, j'ai un secret à te confier,
si tu veux à l’instant me jurer que tu le garderas très rigoureusement. »
Valérien jure qu'aucune contrainte ne le forcera à le dévoiler,
qu'aucun motif ne le lui fera trahir.
Alors Cécile lui dit :
''J'ai pour amant un ange de Dieu qui veille sur mon corps :
avec une extrême sollicitude. S'il s'aperçoit le moins du monde que tu me touches,
étant poussé par un amour qui me souille, aussitôt il te frappera,
et tu perdrais la fleur de ta charmante jeunesse ;
mais s'il voit que tu m’aimes d'un amour sincère, il t'aimera comme il m’aime,
et il te montrera sa gloire.''
Alors Valérien, maîtrisé par la grâce de Dieu, répondit :
''Si tu veux que je te croie, fais-moi voir cet ange,
et si je m’assure que c'est vraiment un ange de Dieu, je ferai ce à quoi tu m’exhortes ;
mais si tu aimes un autre homme, je vous frapperai l’un et l’autre de mon glaive.''
Cécile lui dit :
''Si tu veux croire au vrai Dieu, et que tu promettes de te faire baptiser, tu pourras le voir.
Alors, va, sors de la ville par la voie qu'on appelle Appienne,
jusqu'à la troisième colonne milliaire, et tu diras aux pauvres que tu trouveras là :
Cécile m’envoie vers vous, afin que vous me fassiez voir le saint vieillard Urbain ;
j'ai un message secret à lui transmettre.
Quand tu seras devant lui, rapporte toutes mes paroles,
et après qu'il t'aura purifié, tu reviendras,
et tu verras l’ange lui-même.''
Alors Valérien se mit en chemin, et, d'après les renseignements qu'il avait reçus,
il trouva le saint évêque Urbain caché au milieu des tombeaux des martyrs.
Il lui raconta tout ce que Cécile lui avait dit.
Urbain, étendant alors les mains vers le ciel, s'écrie, les yeux pleins de larmes :
''Seigneur Jésus-Christ, l’auteur des chastes résolutions,
recevez les fruits des semences que vous avez jetées dans le sein de Cécile ;
Seigneur Jésus-Christ, le bon pasteur, Cécile, votre servante, vous a servi comme une éloquente abeille ;
car cet époux, qu'elle a reçu comme un lion féroce, elle vous l’a dressé comme on fait de l’agneau le plus doux.''
Et voici que tout à coup apparut un vieillard couvert de vêtements blancs comme la neige,
et tenant à la main un livre écrit, en lettres d'or. En le voyant, Valérien, saisi de terreur, tombe comme mort.
Relevé par le vieillard, il lit les mots :
''Un Dieu, une foi, un baptême ;
un seul Dieu, père de toutes choses,
qui est au-dessus de nous tous, et au-dessus de tout et en nous tous.''
Quand Valérien eut achevé de lire, le vieillard lui dit :
''Crois-tu qu'il en soit ainsi, ou doutes-tu encore ?''
Valérien s'écria :
''Sous le ciel, aucune vérité n'est plus croyable.''
Urbain, en voyant Valérien, rendit grâce à Dieu en ces termes (résumés) :
''Seigneur Jésus-Christ, toi qui sèmes de chastes désirs,
voici le fruit de la semence que tu as enfouie dans le cœur de Cécile.
L'époux qu'elle a reçu comme un lion féroce,
elle te l'a amené comme un agneau très doux.''
Urbain le prépare au baptême et le baptise à Pâques…
Valérien et son frère Tiburce,
devenus chrétiens, furent martyrisés avant Cécile,
mais non sans avoir eux-mêmes converti d'autres païens,
parmi lesquels un fonctionnaire nommé Maxime, et plusieurs de leurs bourreaux.
https://www.vaticannews.va/fr/saint-du-jour/04/14/saints-tiburce--valerien-et-maxime--martyrs-a-rome-sur-la-via-ap.html
SAINTS TIBURCE, VALÉRIEN ET MAXIME, MARTYRS À ROME SUR LA VIA APPIA
Quant à Cécile, elle répondit à l'interrogatoire d'Almachius, le préfet de la ville,
avec un courage et une sagesse qui réalisent la prophétie du Seigneur :
Lorsqu'on vous livrera, ne cherchez pas avec inquiétude
comment parler ou que dire ;
ce que vous aurez à dire vous sera donné sur le moment,
car ce n'est pas vous qui parlerez,
mais l'Esprit de votre Père qui parlera en vous.
À son juge qui s'étonnait de son intrépidité et lui disait:
''Ignores-tu ma puissance?''
elle répondit :
''Toute puissance humaine est comme une outre gonflée de vent,
qu'un simple trou d'aiguille peut dégonfler.''
Almachius la somma de sacrifier aux idoles sous peine de mort.
Elle lui fit remarquer que son droit de vie et de mort lui permettait de faire mourir,
mais qu'il n'avait pas, comme Jésus-Christ, la puissance de faire ressusciter.
Elle subit divers tourments, et elle fut mise à mort.
C'est ainsi qu'elle rejoignit ceux que Jean avait contemplés dans sa vision,
et desquels il dit : Heureux les invités au repas des noces de l'Agneau.
Un détail du récit de sa passion en a fait la patronne céleste des musiciens.
Elle est fêtée ce même jour dans l'Église orthodoxe,
avec Valérien, Tiburce et Maxime.
-----.
---.
L'Église reconnait et honore dans sainte Cécile
trois caractères dont la réunion la distingue souverainement
au sein de cette admirable famille des Bienheureux
qui resplendit au ciel et en fait descendre les grâces et les exemples .
Ces trois caractères sont :
la virginité ,
le zèle apostolique, et
le courage surhumain qui lui a fait braver la mort et les supplices ;
triple enseignement que nous apporte cette seule histoire chrétienne .
(en intro à l'œuvre référée à la fin)-
Voir, entre autres, dans les occurrences à la fin,
son enseignement à Tiburce sur la Trinité...
------
Cécile est issue de la noble Familia Coecilia, (les CÆCILIUS )
dont sont issus nombre de sénateurs.
Elle dut se marier avec un jeune patricien romain, Valérien, qu'elle convertit,
ainsi que le frère de celui-ci, Tiburce (Tiburtius),
tous subissant le martyre (Valérien et Tiburce les premiers) en 230 sous l'empereur Alexandre Sévère.
L'Église orthodoxe fête ces trois saints (Cécile, Valérien et Tiburce)
ensemble ce même jour...
Plusieurs faits et gestes sont relatés dans la biographie référée à la fin du texte;
il sera loisible de retrouver par occurrences tout le contexte de cette histoire...
D'aristocratie romaine,
elle l'est ce celle céleste des saints ayant remporté la palme du martyre,
et l'une des plus célèbres saintes vénérées à Rome.
Son culte a été attesté dès le 3e siècle.
D'après ses Actes elle fut mariée par ses parents
à un jeune patricien païen nommé Valérien,
alors qu'elle s'était consacrée secrètement au Seigneur.
Toutes les mentions par occurrences viennent de la même biographie indiquée à la fin...
-''Valérien'' 136 occurrences / (Ce nom peut comprendre d'autres individus de même nom...(?))
-textuellement facile à retrouver:
''CHAPITRE III .
FAMILLE DES CÆCILIUS. SAINTE CÉCILE. ELLE CONSACRE A DIEŲ
SA VIRGINITÉ , ses PARENTS LA PROMETTENT EN MARIAGE.
VALÉRIEN ET TIBURCE .''
''Valérien était le nom du jeune Romain appelé,
selon la pensée des hommes, à recevoir la main de
Cécile. Sa noblesse, sa beauté, les qualités de son
âme semblaient le rendre digne d'un tel honneur,
et il aspirait avec ardeur au jour où il possèderait
enfin celle que tant d'autres jeunes patriciens lui
enviaient.'' (page 36)-
Le soir des noces, (voir les occurrences avec le mot ''noces''; et toutes les autres occurrences proposées...)
elle révéla à Valérien sa promesse de virginité.
Puis elle obtint sa conversion après l'avoir envoyé au pape Urbain –pape 17e pape 223- 230-
qui se cachait dans les catacombes à cause des persécutions.
---.
-une fois rendu mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=xWM8XCth7q4C&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''Valérien'' 136 occurrences / ''noces'' 5 occurrences /
/ ''Urbain'' 112 occurrences / ''Tiburce'' 118 occurrences / ''baptême'' 13 occurrences /
/ + ''baptisé'' + ''baptismal'' et dérivés 12 autres occurrences /
/''martyr'' 431 occurrences / ''Cécile'' plus de 400 occurrences (909 si on inclut les débuts en entête des pages)/
/ ''Almachius'' le préfet persécuteur 80 occurrences / ''idole'' 20 occurrences / ''pape'' 85 occurrences /''Trinité'' 4 occurrences /
/ ''hérésie'' 6 occurrences / ''hérétique'' 4 occurrences / ''dogme'' 6 occurrences / ''persécution'' 48 occurrences / // ////////////////// etc. /
-enseignement de Cécile à Tiburce sur la Trinité: (pages 65-66)-
... '' ...l'Esprit-Saint, qui procède du Père', l'a animé?.
- « Comment ! s'écria Tiburce, tout à l'heure tu disais , ô Cécile ! que l'on ne doit croire qu'un
seul Dieu qui est dans le ciel , et maintenant tu parles de trois Dieux ! »
Cécile répondit :
« Il n'est qu'un seul Dieu dans sa majesté, et si tu veux concevoir
comment il existe dans une Trinité sainte ,
écoute cette comparaison .
Un homme possède la sagesse;
par sagesse nous entendons le génie , la mémoire et l'intelligence;
le génie qui découvre les vérités ,
la mémoire qui les conserve ,
l'intelligence qui les explore.
Reconnaîtrons-nous pour cela plusieurs sagesses dans le même homme?
Si donc un mortel possède trois facultés dans une seule sagesse,
devrons-nous hésiter à reconnaître une Trinité majestueuse
dans l'unique essence du Dieu tout-puissant'? »
Tiburce , ébloui de l'éclat d'un si haut mystère, s'écria :
« 0 Cécile ! la langue humaine ne saurait s'élever à de si lumineuses explications ;
c'est l'Ange de Dieu qui parle par ta bouche » ...
tant était vive la reconnaissance du jeune homme envers cette divine lumière
dont les rayons commençaient à descendre jusqu'à lui . ''
---.
-----.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
23 novembre
saint Clément de Rome (commémoraison) -mise à jour-
né 1er siècle - Rome 102 Chersonèse cité grecque dont, aujourd'hui, les ruines se trouvent
au bord de la mer Noire (ville de Sébastopol, en Crimée).
-lectures - 1 Pierre 5: 1-4; Jean 21: 15-17
-bréviaire – - - --- --Lettre saint Clément de Rome -
-ouvrir le spoiler:
---.
-1er témoin de l'Église postapostolique;
-il exhorte à l'unité, tel le rôle compris du successeur de Pierre;
-il évoque avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul,
colonnes dont l'Église demeure UNE pour rester unie;
-ouvrir les spoilers:
-----------------------
Troisième successeur de Pierre (pontificat de Pierre de 30 –ou 33- — 64/67)
sur le siège de Rome,
Clément est nommé dans la première prière eucharistique,
après Lin (2e pape : pontificat de 64/67- — 76/79)
et Clet, -ou Anaclet-(3e pape : pontificat de 76/79- — 88/92)
et avant Sixte, -(7e pape : pontificat de 115/116- — 125)
Corneille et Cyprien. –Corneille et Cyprien fêtés ensemble 16 septembre-
--Corneille -(21e pape : pontificat de 251 — 253)
--(Cyprien évêque de Carthage v 200 — 258)
Au témoignage d'Irénée et de Jérôme, il a vu et fréquenté les Apôtres.
Il gouverna l'Église de l'an 92 environ à l'an 102. –ou de 88-98-
D'après un récit dont la valeur historique est à vérifier,
il aurait été exilé près de la mer Noire par Trajan, -empereur- 98-117—
avant de mourir martyr, noyé.
Clément nous est surtout connu par
une longue lettre adressée aux chrétiens de Corinthe,
et qui constitue l'un des documents les plus anciens et les plus précieux de l'Antiquité chrétienne.
Bien qu'elle n'ait jamais été considérée comme inspirée à l'égal des écrits du Nouveau Testament,
on la lisait dans les réunions liturgiques.
Son analyse nous permet de mieux connaître la personnalité de son auteur ;
d'autant plus que Clément ne cherche pas à faire de la littérature
Il parle simplement, de l'abondance de son cœur de pasteur.
Il apparaît comme un homme cultivé, possédant surtout une bonne culture biblique,
car il cite abondamment l'Écriture,
mais il connaît aussi les auteurs profanes classiques.
L'intérêt de ce document vient également
de ce qu'il témoigne de l'autorité dont jouissait déjà le siège de Rome
en ces débuts de l'Église.
-ouvrir le spoiler:
Il écrit : ''Nous vous disons cela, bien-aimés,
non seulement pour vous avertir, mais pour nous le remémorer à nous aussi,
car nous sommes au bord de la même arène,
et le même combat nous attend'' (allusion au martyre).
''Cela'', c'est un appel du pasteur à l'unité dans la communauté.
La justice et la paix sont compromises chez ces chrétiens,
par la jalousie surtout.
Il leur faut faire pénitence pour ces fautes du passé,
puis cultiver l'humilité, la douceur, la sincérité.
Pour que le schisme ne se produise pas,
Clément n'hésite pas à inviter ses correspondants
à chasser les fauteurs de troubles s'ils ne se corrigent pas.
Clément est le premier témoin de l'Église postapostolique,
et par cette épître aux Corinthiens, il a transmis aux âges suivants
l'essentiel du message chrétien sur la vie dans la communauté des croyants :
le service désintéressé,
la charité qui doit exister entre tous les membres du peuple de Dieu,
quels que soient leur place et leur rôle dans l'Église.
Saint Clément est fêté le 25 de ce mois par les chrétiens orthodoxes.
-----.
Uni aux premiers Apôtres, il est l'un des 1ers témoins de l'Église apostolique,
qui nous confirment que l'Église est constituée de liens vivants jusqu'à aujourd'hui,
et que ces liens sont incontournables et inaliénables...
-il exhorte à l'unité, tel le rôle compris du successeur de Pierre;
en évoquant avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul,
colonnes dont l'Église demeure UNIE et reste UNE, par ce ministère,
qui demeure celui qui veille bien concrètement, par les lumières de l'Esprit Saint,
et dont la voix se fait entendre pour l'entendement
de l'unité de l'Église écho de l'universalité de sa mission au sein des nations-
----.
-----.
-une fois rendu, mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=YnCahYli5BsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique des matières''/ ''table alphabétique des noms propres'' /''table des citations'' /
/''Clément'' 341 occurrences / ''Clément de Rome'' 20 occurrences /
« Ayant donc fondé et édifié l'Église , les bienheureux apôtres
confièrent la charge de l'épiscopat à Lin : c'est ce Lin dont
Paul fait mention dans ses lettres à Timothée. Anaclet lui succède.
Après lui , en troisième lieu à partir des apôtres, Clément obtient
l'épiscopat : il a vu les apôtres et a vécu avec eux; il a encore entendu
leur enseignement et avait sous les yeux leur tradition. Il n'était
pas le seul; beaucoup de ceux qui avaient été instruits par les
apôtres survivaient encore... À ce Clément succède Évariste ; à
Évariste, Alexandre; ensuite Sixte est institué sixième à partir des
apôtres et après lui Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage.» (saint Irénée)-
/ ''Irénée'' plusieurs occurrences (dans des phrases... sans les nombreuses références de paragraphes...) /
/ ''père'' plusieurs occurrences (pour père(s) apostolique(s) ou Dieu... ) /
/''Constantin'' 8 occurrences / ''pape'' 50 occurrences / ''Marie'' 19 occurrences / ''trinité'' 4 occurrences /
/''controverse arienne'' page 21:
«Il arrivera même, au début de la controverse arienne, qu'un homme, aussi mal renseigné des réalités chrétiennes
que le sera alors l'empereur Constantin, puisse s'y tromper et assimiler l'Église à une école. Une erreur aussi
monumentale n'est possible qu'à un ignorant ou à un distrait :
dès la période des origines, une Église est tout autre chose qu'une école.
Les deux organismes s'opposent l'un à l'autre comme l'unité à la pluralité. »
/''tradition'' 136 occurrences / ''Corinthiens'' ''Corinthe'' 146 occurrences /
/''secte'' 14 occurrences; ''sectateurs'' 1 occurrence /
/ ''hérésie'' ; ''hérétique'' ; '''schisme'' ''schismatique'' plusieurs occurrences /
/ noms de plusieurs Apôtres (écrire le nom de chacun) / // ///////////////////////// etc. /
----.
-une fois rendu, mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=5N1HAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Clément de Rome'' occurrence /''Jérôme'' 24 occurrences /
/''Irénée'' 50 occurrences / /// //////////////////////////////////// etc. /
---.
-----.
À suivre
23 novembre
saint Clément de Rome (commémoraison) -mise à jour-
né 1er siècle - Rome 102 Chersonèse cité grecque dont, aujourd'hui, les ruines se trouvent
au bord de la mer Noire (ville de Sébastopol, en Crimée).
-lectures - 1 Pierre 5: 1-4; Jean 21: 15-17
-bréviaire – - - --- --Lettre saint Clément de Rome -
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- Lettre saint Clément de Rome :
« Mes bien-aimés, comme les dons de Dieu sont bénis et admirables!
La vie dans l'immortalité,
la splendeur dans la justice,
la vérité dans la liberté de parole,
la foi dans la confiance,
la maîtrise de soi dans la sanctification
et tout cela est mis à la portée de notre intelligence !
Quels sont donc les biens préparés pour ceux qui l'attendent?
Le créateur et le père des siècles, le Très-Saint, en sait le nombre et la beauté.
Luttons donc afin d'être au nombre de ceux qui attendent,
afin de participer aux dons qu'il a promis.
Mais comment cela se fera-t-il. mes bien-aimés?
Si notre pensée s'attache à Dieu avec foi,
si nous recherchons ce qui lui plaît et ce qu'il approuve,
si nous accomplissons ce qui convient à sa volonté irréprochable,
et si nous suivons le chemin de la vérité
en rejetant loin de nous toute injustice et perversité,
l'amour des richesses,
les disputes,
les méchancetés
et les fourberies,
les murmures et les médisances,
la haine de Dieu, l'orgueil et la jactance, la vanité et la dureté pour l'étranger.
Voilà quel est le chemin, mes bien-aimés, par lequel nous avons trouvé le salut:
Jésus Christ, le grand prêtre qui présente nos offrandes,
le protecteur et le soutien de notre faiblesse.
Par lui, nous fixons nos regards sur les hauteurs des cieux;
par lui, nous contemplons comme dans un miroir le visage pur et sublime du Père ;
par lui se sont ouverts les yeux de notre cœur;
par lui, notre intelligence bornée et ténébreuse s'épanouit à la lumière;
par lui, le Maître a voulu nous faire goûter la connaissance immortelle,
lui qui est la lumière éclatante de la gloire du Père,
placé bien au-dessus des anges, car il possède par héritage
un nom bien plus grand que les leurs.
Servons en soldats, mes frères, de toute notre ardeur, sous les commandements de ce chef irréprochable.
Dans l'armée, les grands ne peuvent rien faire sans les petits, ni les petits sans les grands:
en toutes choses ils sont mélangés, et c'est ainsi qu'ils sont efficaces.
Prenons l'exemple de notre corps:
la tête n'est rien sans les pieds, et de même les pieds ne sont rien sans la tête.
Les moindres de nos membres sont nécessaires et bienfaisants pour le corps entier;
et même, tous servent le salut du corps entier en collaborant dans une soumission qui les unifie.
Assurons donc le salut du corps entier que nous formons dans le Christ Jésus,
et que chacun se soumette à son prochain, selon le charisme que celui-ci a reçu.
Que le fort se préoccupe du faible, que le faible respecte le fort.
Que le riche subventionne le pauvre,
que le pauvre rende grâce à Dieu qui lui a donné
quelqu'un pour compenser son indigence.
Que le sage montre sa sagesse non par des paroles, mais par de bonnes actions;
que l'humble ne se rende pas témoignage à lui-même, mais qu'il en laisse le soin à un autre.
Puisque nous tenons de Dieu tout cela, nous devons lui rendre grâce pour tout.
À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen. »
---.
-1er témoin de l'Église postapostolique;
-il exhorte à l'unité, tel le rôle compris du successeur de Pierre;
-il évoque avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul,
colonnes dont l'Église demeure UNE pour rester unie;
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- 1 Pierre 5:
1 Pierre 5
«1- Les anciens qui sont parmi nous, je les exhorte, moi, ancien comme eux,
témoin des souffrances du Christ, et qui dois participer à la gloire qui va être révélée.
2- Paissez le troupeau de Dieu qui vous est confié, veillant sur lui, non par contrainte,
mais de bon gré, selon Dieu ;
non pour un gain sordide, mais avec l'élan du cœur ;
3- non pas en faisant les seigneurs à l'égard de ceux qui vous sont échus en partage,
mais en devenant les modèles du troupeau.
4- Et quand paraîtra le Chef des pasteurs,
vous recevrez la couronne de gloire qui ne se flétrit pas.»
- 2 Pierre 1:
-bréviaire 2 Pierre 1 : 12-21 Rester fidèle à la parole des Apôtres et des prophètes
--intro : C’est sur le témoignage de ceux qui l’ont ‘’vu de leurs yeux’’ que repose notre foi.
«Bien-aimés :
12 Je tiendrai toujours à vous remettre cela en mémoire, bien que vous le sachiez
et que vous soyez affermis dans la vérité qui est déjà là.
13 Et il me paraît juste, tant que je suis ici-bas, de vous tenir éveillés par ces rappels,
14 car je sais que bientôt je partirai d’ici-bas,
comme notre Seigneur Jésus Christ me l’a fait connaître.
15 Mais je veillerai personnellement pour qu’après mon départ
vous puissiez en toute occasion
conserver le souvenir de ces enseignements.
16 En effet, ce n’est pas en ayant recours à des récits imaginaires sophistiqués
que nous vous avons fait connaître la puissance et la venue de notre Seigneur Jésus Christ,
mais c’est pour avoir été les témoins oculaires de sa grandeur.
17 Car il a reçu de Dieu le Père l’honneur et la gloire quand,
depuis la Gloire magnifique,
lui parvint une voix qui disait :
Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé ; en lui j’ai toute ma joie.
18 Cette voix venant du ciel, nous l’avons nous-mêmes entendue
quand nous étions avec lui sur la montagne sainte.
19 Et ainsi se confirme pour nous la parole prophétique ;
vous faites bien de fixer votre attention sur elle,
comme sur une lampe brillant dans un lieu obscur
jusqu’à ce que paraisse le jour et que l’étoile du matin se lève dans vos cœurs.
20 Car vous savez cette chose primordiale :
pour aucune prophétie de l’Écriture il ne peut y avoir d’interprétation individuelle,
21 puisque ce n’est jamais par la volonté d’un homme
qu’un message prophétique a été porté :
c’est portés par l’Esprit Saint que des hommes ont parlé de la part de Dieu. »
-----------------------
Troisième successeur de Pierre (pontificat de Pierre de 30 –ou 33- — 64/67)
sur le siège de Rome,
Clément est nommé dans la première prière eucharistique,
après Lin (2e pape : pontificat de 64/67- — 76/79)
et Clet, -ou Anaclet-(3e pape : pontificat de 76/79- — 88/92)
et avant Sixte, -(7e pape : pontificat de 115/116- — 125)
Corneille et Cyprien. –Corneille et Cyprien fêtés ensemble 16 septembre-
--Corneille -(21e pape : pontificat de 251 — 253)
--(Cyprien évêque de Carthage v 200 — 258)
Au témoignage d'Irénée et de Jérôme, il a vu et fréquenté les Apôtres.
Il gouverna l'Église de l'an 92 environ à l'an 102. –ou de 88-98-
D'après un récit dont la valeur historique est à vérifier,
il aurait été exilé près de la mer Noire par Trajan, -empereur- 98-117—
avant de mourir martyr, noyé.
Clément nous est surtout connu par
une longue lettre adressée aux chrétiens de Corinthe,
et qui constitue l'un des documents les plus anciens et les plus précieux de l'Antiquité chrétienne.
Bien qu'elle n'ait jamais été considérée comme inspirée à l'égal des écrits du Nouveau Testament,
on la lisait dans les réunions liturgiques.
Son analyse nous permet de mieux connaître la personnalité de son auteur ;
d'autant plus que Clément ne cherche pas à faire de la littérature
Il parle simplement, de l'abondance de son cœur de pasteur.
Il apparaît comme un homme cultivé, possédant surtout une bonne culture biblique,
car il cite abondamment l'Écriture,
mais il connaît aussi les auteurs profanes classiques.
L'intérêt de ce document vient également
de ce qu'il témoigne de l'autorité dont jouissait déjà le siège de Rome
en ces débuts de l'Église.
-ouvrir le spoiler:
- tiré partiellement du missel:
Clément avait vu les Apôtres eux-mêmes,
il avait été en relation avec eux,
leur prédication résonnait à ses oreilles,
leur tradition était encore devant ses yeux. »
C'est en ces termes que saint Irénée de Lyon -né v 130- 202-
est le deuxième évêque de Lyon au 2e siècle entre 177 et 202.
Il est l'un des Pères de l'Église et le premier occidental
à réaliser une œuvre de théologien systématique.
Défenseur de la gnose , il s'est illustré par sa dénonciation du gnosticisme.
Vénéré comme saint, il est fêté le 28 juin dans l'Église catholique
et le 23 août dans l'Église orthodoxe.
présente, un siècle plus tard, celui qui,
après les épiscopats effacés de Lin et de Clet,
fait figure de premier successeur de Pierre.
Son intimité avec les Apôtres avait certainement contribué
à imposer Clément au choix de la communauté romaine,
même s'il est impossible de reconnaître à coup sûr son nom
parmi ceux dont Paul atteste qu'ils sont inscrits au «Livre de Vie» (Philippiens 4 : 3).
'' - Et toi de ton côté, Syzyge, vrai 'compagnon',
je te demande de leur venir en aide :
car elles m'ont assisté dans la lutte pour l'Évangile,
en même temps que Clément
et mes autres collaborateurs,
dont les noms sont écrits au livre de vie.''
Dans la lettre que, vers l'an 95, il adressa au nom de
''l'Église de Dieu qui séjourne à Rome à l'Église de Dieu qui séjourne à Corinthe'',
afin de rappeler les chrétiens de Corinthe à l'unité et à la charité,
Clément évoque avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul.
L'âme qui se révèle dans cette lettre est celle d'un homme tout nourri de l'Écriture,
d'un citoyen qui se trouve très à l'aise dans le monde gréco-romain
de qui il a reçu sa culture,
d'un chrétien à qui Paul avait appris à prier.
Saint Clément fut-il appelé à verser son sang pour le Christ? —
-C'est ce qu'atteste la tradition depuis la fin du 4e siècle (P 1).
''Le Christ, a-t-il écrit, appartient aux âmes humbles
et non à ceux qui s'élèvent au-dessus du troupeau.''-
Il écrit : ''Nous vous disons cela, bien-aimés,
non seulement pour vous avertir, mais pour nous le remémorer à nous aussi,
car nous sommes au bord de la même arène,
et le même combat nous attend'' (allusion au martyre).
''Cela'', c'est un appel du pasteur à l'unité dans la communauté.
La justice et la paix sont compromises chez ces chrétiens,
par la jalousie surtout.
Il leur faut faire pénitence pour ces fautes du passé,
puis cultiver l'humilité, la douceur, la sincérité.
Pour que le schisme ne se produise pas,
Clément n'hésite pas à inviter ses correspondants
à chasser les fauteurs de troubles s'ils ne se corrigent pas.
Clément est le premier témoin de l'Église postapostolique,
et par cette épître aux Corinthiens, il a transmis aux âges suivants
l'essentiel du message chrétien sur la vie dans la communauté des croyants :
le service désintéressé,
la charité qui doit exister entre tous les membres du peuple de Dieu,
quels que soient leur place et leur rôle dans l'Église.
Saint Clément est fêté le 25 de ce mois par les chrétiens orthodoxes.
-----.
Uni aux premiers Apôtres, il est l'un des 1ers témoins de l'Église apostolique,
qui nous confirment que l'Église est constituée de liens vivants jusqu'à aujourd'hui,
et que ces liens sont incontournables et inaliénables...
-il exhorte à l'unité, tel le rôle compris du successeur de Pierre;
en évoquant avec émotion le souvenir de Pierre et de Paul,
colonnes dont l'Église demeure UNIE et reste UNE, par ce ministère,
qui demeure celui qui veille bien concrètement, par les lumières de l'Esprit Saint,
et dont la voix se fait entendre pour l'entendement
de l'unité de l'Église écho de l'universalité de sa mission au sein des nations-
----.
-----.
-une fois rendu, mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=YnCahYli5BsC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table analytique des matières''/ ''table alphabétique des noms propres'' /''table des citations'' /
/''Clément'' 341 occurrences / ''Clément de Rome'' 20 occurrences /
« Ayant donc fondé et édifié l'Église , les bienheureux apôtres
confièrent la charge de l'épiscopat à Lin : c'est ce Lin dont
Paul fait mention dans ses lettres à Timothée. Anaclet lui succède.
Après lui , en troisième lieu à partir des apôtres, Clément obtient
l'épiscopat : il a vu les apôtres et a vécu avec eux; il a encore entendu
leur enseignement et avait sous les yeux leur tradition. Il n'était
pas le seul; beaucoup de ceux qui avaient été instruits par les
apôtres survivaient encore... À ce Clément succède Évariste ; à
Évariste, Alexandre; ensuite Sixte est institué sixième à partir des
apôtres et après lui Télesphore, qui rendit glorieusement témoignage.» (saint Irénée)-
/ ''Irénée'' plusieurs occurrences (dans des phrases... sans les nombreuses références de paragraphes...) /
/ ''père'' plusieurs occurrences (pour père(s) apostolique(s) ou Dieu... ) /
/''Constantin'' 8 occurrences / ''pape'' 50 occurrences / ''Marie'' 19 occurrences / ''trinité'' 4 occurrences /
/''controverse arienne'' page 21:
«Il arrivera même, au début de la controverse arienne, qu'un homme, aussi mal renseigné des réalités chrétiennes
que le sera alors l'empereur Constantin, puisse s'y tromper et assimiler l'Église à une école. Une erreur aussi
monumentale n'est possible qu'à un ignorant ou à un distrait :
dès la période des origines, une Église est tout autre chose qu'une école.
Les deux organismes s'opposent l'un à l'autre comme l'unité à la pluralité. »
/''tradition'' 136 occurrences / ''Corinthiens'' ''Corinthe'' 146 occurrences /
/''secte'' 14 occurrences; ''sectateurs'' 1 occurrence /
/ ''hérésie'' ; ''hérétique'' ; '''schisme'' ''schismatique'' plusieurs occurrences /
/ noms de plusieurs Apôtres (écrire le nom de chacun) / // ///////////////////////// etc. /
----.
-une fois rendu, mettre en pdf pour chercher par occurrence-
https://books.google.ca/books?id=5N1HAQAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
''table des matières'' occurrence / ''Clément de Rome'' occurrence /''Jérôme'' 24 occurrences /
/''Irénée'' 50 occurrences / /// //////////////////////////////////// etc. /
---.
-----.
À suivre
François d'Assise- Maître
- Messages : 2680
Date d'inscription : 10/03/2023
Localisation : Limitrophe toutes les nations
Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
23 novembre
saint Colomban (commémoraison) -mise à jour-
né v 530 Navan, Irlande - v 615 Bobbio Italie
-béatifié 627;
-canonisé 23 novembre 642-
-lectures -1 Rois 16 : 16-21 ; Matthieu 7 : 21-27 -
-bréviaire – - - --- --Instruction spirituelle de saint Colomban-
-ouvrir le spoiler:
Nous commençons cette histoire avec la vision qu'eut un jour la mère de Colomban,
qui lui annonçait quel serait cet enfant dont elle prît grand soin de son éducation.
-Les références sont, en bonne partie, dans le livre indiqué... : cf Saint Colomban de l'abbé Martin.
Le lien de l'an passé ne fonctionne plus... en pdf
«Elle, (la mère) aussitôt, de se demander ce que signifiait cette vision et de chercher,
auprès des sages, confirmation de l'heureux augure que sa fierté maternelle en tirait.
Et il lui fut répondu qu'il lui naîtrait un fils, lequel projetterait
sur le monde une bienfaisante clarté
et montrerait à ses frères le chemin du salut .
Aussi , avec quelle sollicitude ne veilla- t- elle point
sur la première formation de cette âme qu'elle sentait prédestinée par le Seigneur
à de grandes, à de fécondes entreprises .
Elle ne laissait à personne le soin de garder et d'élever son fils :
elle craignait tant qu'une fâcheuse influence ne vînt ternir cette vertu naissante !
Et , sous une direction si vigilante , selon toute apparence, au logis familial,
Colomban se livra aux études qui convenaient à son âge et à sa condition ,
car il semble avoir appartenu à une noble et riche maison .
Il parcourut le cycle obligé des sept arts libéraux et,
l'esprit mûri et discipliné par la grammaire, la rhétorique , la géométrie,
il aborda les saintes Écritures ' .» (pages 13-14)-
Évoluant et grandissant dans l'esprit d'un saint enseignement,
encouragé par une pieuse et mystique personne il part un jour définitivement de la maison
pour devenir étudiant de Semell à Cluain Inis dans le comté de Donegal.
Vers 20 ans, il devient moine, sous la direction de Comgall,
au monastère de Bangor près de Belfast.
«Comgall , disciple du grand saint Finnian , le patriarche de Clonard ,
venait de fonder en Ultonie, l'Ulster actuel , dans une baie profonde,
sur la côte nord est de l'Irlande, la cité cénobitique de Bangor.
L'abbé était réputé pour l'austérité de sa vie et la sévérité de sa direction ;
la règle était dure et les études y florissaient '.
Ce fut à Bangor que l'insatiable amant de pénitence et d'abnégation
vint chercher la voie de la perfection . » (page 18)-
Un jour, avec la permission de l'Abbé,
il lui fut accordé de choisir «... douze compagnons,
... et la caravane partit , suivie de la bénédiction de l'Abbé et des vœux de tous les frères. »
Il ne savait pas où sa destinée le conduirait. Il partit de sa patrie
comme le fit Abraham avec la Providence comme guide...
C'est ainsi que Colomban abandonna son Irlande natale et débarqua sur le continent.
L'idée de mission dans cet exil pour Dieu fût permanente :
à l'époque, les moines pratiquaient l'apostolat direct.
Notre futur saint travailla ainsi à l'évangélisation des terres encore en grande partie païennes :
La Gaule bénéficia de son inestimable prédication.
Colomban arriva sur le continent dans les années de la décennie 580-590.
Dans les écrits répertoriés,
Colomban et ses compagnons débarquent sur la plage du Guesclin
en Saint-Coulomb près d'Alet (Saint-Malo) en Bretagne.
Une croix en marquerait le souvenir et un lieu-dit portant le nom d'ermitage
serait une trace que le groupe a séjourné en ce village.
Ensuite, ils se dirigent vers Reims, en passant par Rouen et Noyon.
Colomban souhaite rencontrer Childebert II, le roi d'Austrasie pour solliciter un lieu de séjour.
Il obtient le droit de s'installer dans ce royaume.
Le groupe repart alors vers Châlons-en-Champagne, Langres,
à la recherche d'un endroit propice à leur installation.
Cet homme, dont on a écrit qu'il ne fut pas un saint facile,
devait inévitablement se heurter aux pouvoirs, civil et religieux...
et même au pape (qui était saint Grégoire le Grand).
Mais ce n'était pas par un esprit de rébellion. Une opposition done suite aux dialogues et aux ententes,
question de bien éprouver le test dans une entente de bonne volonté...
«...il appelait le souverain pontife : ''le plus bel ornement de l'Église ,
la fleur très auguste de toute l'Europe ... ,
le garde éminent, le maître de la doctrine divine ... » (page 86)-
Il y eut cependant entre Colomban et l'Église franque,
une mésentente (qui date bien avant lui) au sujet de la date de la fête de Pâques,
non encore officiellement fixée. Mésentente qui aboutit devant le Souverain Pontife...
- (voir page 77 du livre de l'an passé)-
Ses relations avec le roi montrent en lui un homme courageux.
Il reprocha à Thierry II sa conduite dissolue, refusant de bénir ses illégitimes.
Son intransigeance l'obligea à un nouvel exil, non volontaire celui-là.
Il se réfugia en Italie, et c'est là qu'il mourut, vers 615.
Colomban et ses disciples jouèrent un rôle
considérable dans l'évangélisation de l'Europe.
Ils fondèrent une centaine d'abbayes; des foyers de vie spirituelle,
qui furent aussi des pépinières de missionnaires, tel le célèbre monastère de Luxeuil.
-une fois rendu, mettre en pdf pour chercher par occurrences:
https://books.google.ca/books?id=-8Eued4TAmAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Les occurrences sont pour une période plus vaste que de la vie de saint Colomban...
''table des matières'' occurrence / ''Colomban'' 425 occurrences / ''saint Colomban'' 215 occurrences /
/''Irlande'' 54 occurrences /''Gaule'' 206 occurrences / ''plage'' 11 occurrences /''Saint Malo'' 6 occurrences /
/''monastère'' 410 occurrences / ''abbaye'' 101 occurrences /''Luxeuil'' 189 occurrences /
/''Bretagne'' 40 occurrences /''Reims'' 7 occurrences /
/''Childebert'' 51 occurrences /''Grégoire le Grand'' 127 occurrences /''Thierry'' 62 occurrences /
/''exil'' 41 occurrences / ''Brunehaut'' 44 occurrences /''Bangor'' 10 occurrences /
/''compagnon'' 40 occurrences /''Pâque'' 7 occurrences /''Italie'' 101 occurrences /
-----.
Le lien de l'an passé ne fonctionne plus pour mise en pdf...
https://books.google.ca/books?id=pm83AAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
23 novembre
saint Colomban (commémoraison) -mise à jour-
né v 530 Navan, Irlande - v 615 Bobbio Italie
-béatifié 627;
-canonisé 23 novembre 642-
-lectures -1 Rois 16 : 16-21 ; Matthieu 7 : 21-27 -
-bréviaire – - - --- --Instruction spirituelle de saint Colomban-
-ouvrir le spoiler:
- Instruction spirituelle de saint Colomban:
« Moïse a écrit dans la Loi:
Dieu fit l'homme à son image et à sa ressemblance.
Considérez, je vous prie, l'importance de cette parole.
Dieu, le tout-puissant, l'invisible, l'incompréhensible, l'indicible, l'inestimable,
en façonnant l'homme avec de la glaise,
l'a ennobli
de l'image de sa propre grandeur.
Quoi de commun entre l'homme et Dieu, entre la glaise et l'esprit?
Car Dieu est esprit.
C'est donc une grande marque d'estime pour l'homme,
que Dieu l'ait gratifié de l'image de son éternité
et de la ressemblance de sa propre vie.
La grandeur de l'homme c'est sa ressemblance avec Dieu,
pourvu qu'il la garde.
Tant que l'âme fera bon usage des vertus semées en elle, elle sera semblable à Dieu.
Toutes les vertus que Dieu a mises en nous lors de notre création,
il nous a enseigné que nous devions les lui rendre.
Il nous demande d'abord d'aimer Dieu de tout notre cœur,
car Il nous a aimés le premier, dès le commencement, avant même que nous soyons.
Aimer Dieu, c'est donc rénover en nous son Image.
Or, il aime Dieu, celui qui garde ses commandements.
Il a dit en effet :
Si vous m'aimez, gardez mes commandements.
Son commandement, c'est l'amour mutuel, selon cette parole :
Mon commandement, c'est que vous vous aimiez
les uns les autres comme moi je vous ai aimés.
Et l'amour véritable ne consiste pas seulement en paroles et discours,
mais en actes et en vérité.
À nous donc, par notre sainteté, de refléter pour notre Dieu,
pour notre Père, son image inviolée, car il est saint et il a dit :
Soyez saints comme je suis saint.
À nous de la refléter avec amour, car il est amour,
et Jean a dit:
Dieu est amour.
Avec tendresse et en vérité, car Dieu est bon et vrai.
Ne soyez pas les peintres d'une image étrangère.
De fait, il peint l'image d'un tyran, celui qui se montre violent, colérique, ou orgueilleux.
Aussi pour au moins ne pas introduire en nous d'images de tyrans,
laissons le Christ peindre en nous son image.
Il l'a peinte lorsqu'il a dit :
Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix.
Mais à quoi nous sert-il de savoir que cette paix est bonne,
si nous ne veillons pas bien sur elle?
Ce qui est très bon est habituellement très fragile
et les biens précieux réclament de plus grands soins et une garde plus vigilante.
Très fragile est la paix qui peut être perdue par une parole légère
ou une infime blessure faite à un frère.
Or, rien ne plaît davantage aux hommes que de parler hors de propos
et de s'occuper de ce qui ne les regarde pas,
de proférer de vains discours et de critiquer les absents.
Dès lors, que ceux qui ne peuvent pas dire:
Le Seigneur m'a donné la langue d'un disciple
pour que je sache réconforter par la parole celui qui est abattu,
que ceux-là se taisent ou, s'ils disent un mot,
que ce soit un mot de paix. »
Nous commençons cette histoire avec la vision qu'eut un jour la mère de Colomban,
qui lui annonçait quel serait cet enfant dont elle prît grand soin de son éducation.
-Les références sont, en bonne partie, dans le livre indiqué... : cf Saint Colomban de l'abbé Martin.
Le lien de l'an passé ne fonctionne plus... en pdf
«Elle, (la mère) aussitôt, de se demander ce que signifiait cette vision et de chercher,
auprès des sages, confirmation de l'heureux augure que sa fierté maternelle en tirait.
Et il lui fut répondu qu'il lui naîtrait un fils, lequel projetterait
sur le monde une bienfaisante clarté
et montrerait à ses frères le chemin du salut .
Aussi , avec quelle sollicitude ne veilla- t- elle point
sur la première formation de cette âme qu'elle sentait prédestinée par le Seigneur
à de grandes, à de fécondes entreprises .
Elle ne laissait à personne le soin de garder et d'élever son fils :
elle craignait tant qu'une fâcheuse influence ne vînt ternir cette vertu naissante !
Et , sous une direction si vigilante , selon toute apparence, au logis familial,
Colomban se livra aux études qui convenaient à son âge et à sa condition ,
car il semble avoir appartenu à une noble et riche maison .
Il parcourut le cycle obligé des sept arts libéraux et,
l'esprit mûri et discipliné par la grammaire, la rhétorique , la géométrie,
il aborda les saintes Écritures ' .» (pages 13-14)-
Évoluant et grandissant dans l'esprit d'un saint enseignement,
encouragé par une pieuse et mystique personne il part un jour définitivement de la maison
pour devenir étudiant de Semell à Cluain Inis dans le comté de Donegal.
Vers 20 ans, il devient moine, sous la direction de Comgall,
au monastère de Bangor près de Belfast.
«Comgall , disciple du grand saint Finnian , le patriarche de Clonard ,
venait de fonder en Ultonie, l'Ulster actuel , dans une baie profonde,
sur la côte nord est de l'Irlande, la cité cénobitique de Bangor.
L'abbé était réputé pour l'austérité de sa vie et la sévérité de sa direction ;
la règle était dure et les études y florissaient '.
Ce fut à Bangor que l'insatiable amant de pénitence et d'abnégation
vint chercher la voie de la perfection . » (page 18)-
Un jour, avec la permission de l'Abbé,
il lui fut accordé de choisir «... douze compagnons,
... et la caravane partit , suivie de la bénédiction de l'Abbé et des vœux de tous les frères. »
Il ne savait pas où sa destinée le conduirait. Il partit de sa patrie
comme le fit Abraham avec la Providence comme guide...
C'est ainsi que Colomban abandonna son Irlande natale et débarqua sur le continent.
L'idée de mission dans cet exil pour Dieu fût permanente :
à l'époque, les moines pratiquaient l'apostolat direct.
Notre futur saint travailla ainsi à l'évangélisation des terres encore en grande partie païennes :
La Gaule bénéficia de son inestimable prédication.
Colomban arriva sur le continent dans les années de la décennie 580-590.
Dans les écrits répertoriés,
Colomban et ses compagnons débarquent sur la plage du Guesclin
en Saint-Coulomb près d'Alet (Saint-Malo) en Bretagne.
Une croix en marquerait le souvenir et un lieu-dit portant le nom d'ermitage
serait une trace que le groupe a séjourné en ce village.
Ensuite, ils se dirigent vers Reims, en passant par Rouen et Noyon.
Colomban souhaite rencontrer Childebert II, le roi d'Austrasie pour solliciter un lieu de séjour.
Il obtient le droit de s'installer dans ce royaume.
Le groupe repart alors vers Châlons-en-Champagne, Langres,
à la recherche d'un endroit propice à leur installation.
Cet homme, dont on a écrit qu'il ne fut pas un saint facile,
devait inévitablement se heurter aux pouvoirs, civil et religieux...
et même au pape (qui était saint Grégoire le Grand).
Mais ce n'était pas par un esprit de rébellion. Une opposition done suite aux dialogues et aux ententes,
question de bien éprouver le test dans une entente de bonne volonté...
«...il appelait le souverain pontife : ''le plus bel ornement de l'Église ,
la fleur très auguste de toute l'Europe ... ,
le garde éminent, le maître de la doctrine divine ... » (page 86)-
Il y eut cependant entre Colomban et l'Église franque,
une mésentente (qui date bien avant lui) au sujet de la date de la fête de Pâques,
non encore officiellement fixée. Mésentente qui aboutit devant le Souverain Pontife...
- (voir page 77 du livre de l'an passé)-
Ses relations avec le roi montrent en lui un homme courageux.
Il reprocha à Thierry II sa conduite dissolue, refusant de bénir ses illégitimes.
Son intransigeance l'obligea à un nouvel exil, non volontaire celui-là.
Il se réfugia en Italie, et c'est là qu'il mourut, vers 615.
Colomban et ses disciples jouèrent un rôle
considérable dans l'évangélisation de l'Europe.
Ils fondèrent une centaine d'abbayes; des foyers de vie spirituelle,
qui furent aussi des pépinières de missionnaires, tel le célèbre monastère de Luxeuil.
-une fois rendu, mettre en pdf pour chercher par occurrences:
https://books.google.ca/books?id=-8Eued4TAmAC&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
Les occurrences sont pour une période plus vaste que de la vie de saint Colomban...
''table des matières'' occurrence / ''Colomban'' 425 occurrences / ''saint Colomban'' 215 occurrences /
/''Irlande'' 54 occurrences /''Gaule'' 206 occurrences / ''plage'' 11 occurrences /''Saint Malo'' 6 occurrences /
/''monastère'' 410 occurrences / ''abbaye'' 101 occurrences /''Luxeuil'' 189 occurrences /
/''Bretagne'' 40 occurrences /''Reims'' 7 occurrences /
/''Childebert'' 51 occurrences /''Grégoire le Grand'' 127 occurrences /''Thierry'' 62 occurrences /
/''exil'' 41 occurrences / ''Brunehaut'' 44 occurrences /''Bangor'' 10 occurrences /
/''compagnon'' 40 occurrences /''Pâque'' 7 occurrences /''Italie'' 101 occurrences /
-----.
Le lien de l'an passé ne fonctionne plus pour mise en pdf...
https://books.google.ca/books?id=pm83AAAAMAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
---.
À suivre.
François d'Assise- Maître
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Re: Enseignement supérieur et magistral: HISTOIRE DE L'ÉGLISE: L'Église est bel et bien née en 33 (recalcul entre 2 et 4 ans selon les hypothèses ) au Jour de la Pentecôte: née pour grandir à la face des nations
Les saints du mois de novembre -
24 novembre
sainte Flore
et sainte Maria de Cordoue () -mise à jour-
- 859 24 novembre
---.
Flore et Maria de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 novembre 851,
sous le règne d'Abd al-Rahman II durant la persécution
des Maures contre les chrétiens en l’Espagne du 9e siècle.
Abd ar-Rahman II
--Abû al-Mutarraf `Abd ar-Rahman ben al-Hakam (arabe : أبو المطرف عبد الرحمن بن الحكم),--
est né en octobre 792 à Tolède.
Il succède à son père Al-Hakam 1er comme quatrième émir omeyyade de Cordoue en 822.
Il mourra le 22 septembre 852 à Cordoue.
Il est l'arrière-petit-fils d'Abd al-Rahman 1er .
Son règne est marqué par un essor culturel
mais également par l'apparition de tensions internes et externes au sein du territoire de l'émirat de Cordoue.
Durant son règne, il impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes.
Des chrétiens adoptent de gré ou de force à la culture musulmane et s'arabisent,
au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants.
Les pressions exercées par le pouvoir vont jusqu'à la persécution,
ainsi que le démontrent les martyres wisigothes Élodie et Nunilone 851 fête 22 octobre
et de l'évêque Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
parmi les premiers martyrisés
Comme dans l'empire romain, le chef d'accusation est toujours le même:
Les chrétiens sont des semeurs de troubles...
Certains sont accusés de perturber les prières dans les mosquées
ou de prendre à partie les religieux islamiques, les frappant et les insultant.
Abd el-Rahman puis son fils réprimeront durement ces troubles....
Sainte Flore et sainte Marie, honorées ensemble aujourd'hui,
L'Église les commémore comme vierges et martyres.
En Espagne, on les nomme Flora et Maria.
Sainte Flore née à Cordoue, en Espagne, d'un père musulman et d'une mère chrétienne
préféra le martyre à l’abjuration de sa foi.
Abd al-Rahman II (822-852) décréta apostat par le fait même d'être les enfants chrétiens nés de couples mixtes.
La loi islamique la reconnaissait musulmane,
mais en secret, elle avait été élevée dans la foi chrétienne.
Cela ne restera pas secret indéfiniment…
Comme on devait s’y attendre dans ces temps et lieux de conquêtes islamistes,
toujours intolérants et de fanatismes de soumission à leur charia...
Au IXe siècle, c'est ainsi que les musulmans envahirent et conquirent
une grande partie de ce qui est aujourd'hui l'Espagne.
Un vaste territoire était connue sous le nom d'Al-Andalus.
C'est de cette région conquise que 49 chrétiens furent mis à mort pour leur foi.
Ceux-ci sont connus comme les martyrs de Cordoue .
Ces personnes ont été exécutées de 851 à 859.
Ils ont tous été reconnus coupables d'avoir enfreint la charia;
leurs crimes allant de l'apostasie au blasphème
(l'apostasie proclame une autre foi que l'islam
et le blasphème est dénoncé pour ne pas reconnaître Mahomet comme leur seul prophète,
Mahomet ou tout ce qui est musulman.
Tous les contrevenants sont passibles de la peine de mort.
Son frère, qui avait été élevé musulman, ayant appris que sa sœur Flora pratiquait la foi chrétienne
ne parvenant pas à la convaincre la dénonça au juge (le cadi)
qui tenta de forcer son apostasie.
Devant toujours son refus, elle fut d'abord condamnée à être fouettée.
Les coups qu'elle reçut la blessèrent à la tête au point de mettre à nu les os de son crâne.
Puis ensuite relâchée, elle fut remise à son frère, chargé de la convaincre de revenir à l'islam.
Flore réussit à tromper la vigilance de son frère et s'échappa pour aller se réfugier chez une sœur
où elle put reprendre ses forces et guérir ses blessures.
Après un certain temps, elle retourna à Cordoue pour aller prier publiquement
dans l'église Saint-Aciscle, un martyr des premiers siècles.
-ouvrir l'encadré:
Là, Flore rencontra Marie, une chrétienne, sœur du diacre Valabonsus (mort martyr depuis peu).
Les deux vierges, emplies de zèle, décidèrent de se présenter
ensemble devant leur juge pour confesser leur foi.
Elles furent immédiatement arrêtées et emprisonnées mises dans un cachot obscur
où on avait déjà mis en captivité des femmes grossières et des prostituées attendant leur sort.
Après un dernier interrogatoire, elles furent condamnées à être décapitées
pour avoir, selon le cadi (mot signifiant ''juge'') et selon la loi,
abjuré l'islam et d'être chrétiennes.
Leurs corps furent exposées pendant quelque temps aux chiens et aux oiseaux, puis jetés dans le fleuve.
C'est pour elles que l'évêque de Tolède, Euloge de Cordoue, témoigne de ce martyre
survenu à Cordoue le 24 novembre 851: il rédigea son Exhortation au martyre.
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Le martyre de Flore et Marie de Cordoue est rapporté par la mystique Maria Valtorta,
dans la vision du 23 juillet 1945 (Les Cahiers de 1945 à 1950).
https://www.maria-valtorta.org/Quaderni/450723.htm
----------------.
À SUIVRE.
24 novembre
sainte Flore
et sainte Maria de Cordoue () -mise à jour-
- 859 24 novembre
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Flore et Maria de Cordoue ont accompli leur martyre ensemble à Cordoue le 24 novembre 851,
sous le règne d'Abd al-Rahman II durant la persécution
des Maures contre les chrétiens en l’Espagne du 9e siècle.
Abd ar-Rahman II
--Abû al-Mutarraf `Abd ar-Rahman ben al-Hakam (arabe : أبو المطرف عبد الرحمن بن الحكم),--
est né en octobre 792 à Tolède.
Il succède à son père Al-Hakam 1er comme quatrième émir omeyyade de Cordoue en 822.
Il mourra le 22 septembre 852 à Cordoue.
Il est l'arrière-petit-fils d'Abd al-Rahman 1er .
Son règne est marqué par un essor culturel
mais également par l'apparition de tensions internes et externes au sein du territoire de l'émirat de Cordoue.
Durant son règne, il impose l'apostasie des enfants chrétiens nés de couples mixtes.
Des chrétiens adoptent de gré ou de force à la culture musulmane et s'arabisent,
au grand dam de la hiérarchie épiscopale et des chrétiens opposants.
Les pressions exercées par le pouvoir vont jusqu'à la persécution,
ainsi que le démontrent les martyres wisigothes Élodie et Nunilone 851 fête 22 octobre
et de l'évêque Euloge de Cordoue, (( né v 801 - 859 - fête 11 mars ))
parmi les premiers martyrisés
Comme dans l'empire romain, le chef d'accusation est toujours le même:
Les chrétiens sont des semeurs de troubles...
Certains sont accusés de perturber les prières dans les mosquées
ou de prendre à partie les religieux islamiques, les frappant et les insultant.
Abd el-Rahman puis son fils réprimeront durement ces troubles....
Sainte Flore et sainte Marie, honorées ensemble aujourd'hui,
L'Église les commémore comme vierges et martyres.
En Espagne, on les nomme Flora et Maria.
Sainte Flore née à Cordoue, en Espagne, d'un père musulman et d'une mère chrétienne
préféra le martyre à l’abjuration de sa foi.
Abd al-Rahman II (822-852) décréta apostat par le fait même d'être les enfants chrétiens nés de couples mixtes.
La loi islamique la reconnaissait musulmane,
mais en secret, elle avait été élevée dans la foi chrétienne.
Cela ne restera pas secret indéfiniment…
Comme on devait s’y attendre dans ces temps et lieux de conquêtes islamistes,
toujours intolérants et de fanatismes de soumission à leur charia...
Au IXe siècle, c'est ainsi que les musulmans envahirent et conquirent
une grande partie de ce qui est aujourd'hui l'Espagne.
Un vaste territoire était connue sous le nom d'Al-Andalus.
C'est de cette région conquise que 49 chrétiens furent mis à mort pour leur foi.
Ceux-ci sont connus comme les martyrs de Cordoue .
Ces personnes ont été exécutées de 851 à 859.
Ils ont tous été reconnus coupables d'avoir enfreint la charia;
leurs crimes allant de l'apostasie au blasphème
(l'apostasie proclame une autre foi que l'islam
et le blasphème est dénoncé pour ne pas reconnaître Mahomet comme leur seul prophète,
Mahomet ou tout ce qui est musulman.
Tous les contrevenants sont passibles de la peine de mort.
Son frère, qui avait été élevé musulman, ayant appris que sa sœur Flora pratiquait la foi chrétienne
ne parvenant pas à la convaincre la dénonça au juge (le cadi)
qui tenta de forcer son apostasie.
Devant toujours son refus, elle fut d'abord condamnée à être fouettée.
Les coups qu'elle reçut la blessèrent à la tête au point de mettre à nu les os de son crâne.
Puis ensuite relâchée, elle fut remise à son frère, chargé de la convaincre de revenir à l'islam.
Flore réussit à tromper la vigilance de son frère et s'échappa pour aller se réfugier chez une sœur
où elle put reprendre ses forces et guérir ses blessures.
Après un certain temps, elle retourna à Cordoue pour aller prier publiquement
dans l'église Saint-Aciscle, un martyr des premiers siècles.
-ouvrir l'encadré:
- saint Aciscle:
Acisclus, canonisé par l'Église comme saint Aciscle fête le 17 novembre
(parfois orthographié Assiscle)
est un saint martirisé à Cordoue (Hispania), probablement en 304 sous Dioclétien.
Il est, avec sa sœur sainte Victoire de Cordoue, fête le 17 novembre
le Saint Patron de cette ville.
Sa vie est écrite par saint Euloge (†11 mars 859 dans le Cordoue califal). Selon la tradition, il fut décapité tandis que sa sœur était criblée de flèches[1]. Toute une martyriologie est rédigée au Xe siècle, où le frère et la sœur souffrent sous les quatre éléments, psalmodient dans les flammes d'un four à métaux, flottent sur les eaux du fleuve Guadalquivir…
Une chapelle est bâtie sur le lieu supposé de leur demeure. Leur culte se répand ensuite à travers Hispania et la Provence. Une petite église dédiée au saint existe encore sur les contreforts du massif de la Montserrat.
À Perpignan, dans la partie catalane de la France, une église porte son nom (sous la variante orthographique Assiscle) et a donné son nom au quartier Ouest de la ville.
Là, Flore rencontra Marie, une chrétienne, sœur du diacre Valabonsus (mort martyr depuis peu).
Les deux vierges, emplies de zèle, décidèrent de se présenter
ensemble devant leur juge pour confesser leur foi.
Elles furent immédiatement arrêtées et emprisonnées mises dans un cachot obscur
où on avait déjà mis en captivité des femmes grossières et des prostituées attendant leur sort.
Après un dernier interrogatoire, elles furent condamnées à être décapitées
pour avoir, selon le cadi (mot signifiant ''juge'') et selon la loi,
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François d'Assise- Maître
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