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D’où vient la violence islamique ?
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dany26
zarathustra
heureux
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D’où vient la violence islamique ?
A travers divers interviews accordés à des journalistes de la presse internationale et à quelques sites français, Hamid Zanaz nous donne les clés nécessaires à la compréhension de l’islamisme et son bras armé : le terrorisme. Ce spécialiste de l’islam déconstruit un mythe partagé en France par les médias et les politiques qui, par opportunisme et lâcheté, refusent de voir en l’islamisme l’ombre portée de l’islam. L’auteur passe au scalpel le slogan du « rien à voir », démontrant aux journalistes algériens, russes, suisses, arabes, kurdes, italiens l’impossibilité d’adapter le dogme islamique aux exigences des temps modernes. Une pensée à contrecourant du politiquement correct français. Les réponses d’Hamid Zanaz aux questions posées apportent un nouveau regard sur les problèmes posés par l’islam à la laïcité, aux droits de l’homme, à la démocratie, au rôle de la femme, à l’esprit critique…Au fil des interviews, l’auteur évoque nombre de questions brûlantes souvent esquivées ou censurées dans les débats médiatiques : l’islam peut-il être réformé ? La théorie du choc des civilisations est-elle fondée ? Est-il vrai que ce sont certains États arabes et d’autres pays musulmans qui islamisent les sociétés et enseignent l’intégrisme à l’école Peut-on se demander si le djihad guerrier, loin d’être une déviance de l’islam, n’en serait pas le coeur ? Qu’en est-il des « révolutions arabes » : manipulation ou mouvement populaire récupéré ? Qu’en est-il enfin de la menace islamiste pesant sur l’Europe, des porteurs de valises français de l’intégrisme terroriste ?À la différence de la plupart des chercheurs, l’auteur ne s’interdit pas de pointer dans l’islam les raisons endogènes qui facilitent l’apparition d’une religiosité violente.Ce livre, comme les précédents livres d’Hamid Zanaz, est un manifeste libertaire contre la doxa imposée par la gauche et la droite pour tout ce qui touche à l’islam et à ses dérives sectaires en France et en Europe. Un livre qui s’attaque à la racine du mal islamiste et dénonce les illusions des peuples comme les rassurantes explications des élites au pouvoir.
HAMID ZANAZ
Traducteur et journaliste algérien indépendant, Hamid Zanaz collabore à différentes publications arabes et françaises. Contributeur permanent à Al Awan, revue de la ligue des rationalistes arabes, il donne aussi des conférences sur l’islam. Il est l’auteur de nombreux essais, tant en arabe qu’en français, sur différents problèmes sociétaux touchant à la religion, à la sexualité, à la politique ou à la science dans le monde islamique. Notamment, en 2012 et 2013, aux Éditions de Paris : L’islamisme, vrai visage de l’islam, et Islamisme. Comment l’Occident creuse sa tombe. Ce n’est pas le moindre paradoxe que ce soit des femmes et des hommes issus du monde musulman qui affirment la critique la plus radicale de l’islamisme et de son emprise sur le monde et la pensée, au moment même où l’Occident, intellectuellement, démissionne.
La violence islamiste en Afrique a établi de nouveaux records en termes d'événements violents et de décès au cours de l'année 2022. Cette évolution s'inscrit dans une tendance à la hausse ininterrompue qui dure depuis dix ans. Pour donner une idée du rythme accéléré de cette menace, les événements violents et les décès ont presque doublé depuis 2019.
Dans une récente analyse du Centre d'études stratégiques de l'Afrique (CESA), nous avons constaté qu'il y avait eu 6 859 cas de violence impliquant des groupes islamistes militants en Afrique en 2022. Il s'agit d'une augmentation de 22 % par rapport à 2021. Les décès liés à ces événements ont augmenté de 48 % pour atteindre 19 109 morts. Cela reflète une forte augmentation du nombre de décès par événement.
En particulier, le regain de violence a été marqué par une augmentation de 68 % des décès impliquant des civils. Ce chiffre est significatif : ces groupes militants ne cherchent pas tant à gagner les cœurs et les esprits qu'à intimider les populations locales pour qu'elles se conforment à leurs engagements.
Cette analyse s'appuie sur des données compilées par le Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED) - une organisation à but non lucratif de collecte de données et de cartographie des crises. Ce projet rassemble des événements violents provenant de sources d'information locales et internationales, ainsi que de rapports des Nations unies, de gouvernements et d'ONG. Le CESA corrobore ensuite les données à l'aide de sources indépendantes. Il s'agit notamment du groupe de surveillance des djihadistes SITE Intelligence, de l’International Crisis Group et du Projet de cartographie des militants de l'université de Stanford.
HAMID ZANAZ
Traducteur et journaliste algérien indépendant, Hamid Zanaz collabore à différentes publications arabes et françaises. Contributeur permanent à Al Awan, revue de la ligue des rationalistes arabes, il donne aussi des conférences sur l’islam. Il est l’auteur de nombreux essais, tant en arabe qu’en français, sur différents problèmes sociétaux touchant à la religion, à la sexualité, à la politique ou à la science dans le monde islamique. Notamment, en 2012 et 2013, aux Éditions de Paris : L’islamisme, vrai visage de l’islam, et Islamisme. Comment l’Occident creuse sa tombe. Ce n’est pas le moindre paradoxe que ce soit des femmes et des hommes issus du monde musulman qui affirment la critique la plus radicale de l’islamisme et de son emprise sur le monde et la pensée, au moment même où l’Occident, intellectuellement, démissionne.
La violence islamiste en Afrique a établi de nouveaux records en termes d'événements violents et de décès au cours de l'année 2022. Cette évolution s'inscrit dans une tendance à la hausse ininterrompue qui dure depuis dix ans. Pour donner une idée du rythme accéléré de cette menace, les événements violents et les décès ont presque doublé depuis 2019.
Dans une récente analyse du Centre d'études stratégiques de l'Afrique (CESA), nous avons constaté qu'il y avait eu 6 859 cas de violence impliquant des groupes islamistes militants en Afrique en 2022. Il s'agit d'une augmentation de 22 % par rapport à 2021. Les décès liés à ces événements ont augmenté de 48 % pour atteindre 19 109 morts. Cela reflète une forte augmentation du nombre de décès par événement.
En particulier, le regain de violence a été marqué par une augmentation de 68 % des décès impliquant des civils. Ce chiffre est significatif : ces groupes militants ne cherchent pas tant à gagner les cœurs et les esprits qu'à intimider les populations locales pour qu'elles se conforment à leurs engagements.
Cette analyse s'appuie sur des données compilées par le Armed Conflict Location and Event Data Project (ACLED) - une organisation à but non lucratif de collecte de données et de cartographie des crises. Ce projet rassemble des événements violents provenant de sources d'information locales et internationales, ainsi que de rapports des Nations unies, de gouvernements et d'ONG. Le CESA corrobore ensuite les données à l'aide de sources indépendantes. Il s'agit notamment du groupe de surveillance des djihadistes SITE Intelligence, de l’International Crisis Group et du Projet de cartographie des militants de l'université de Stanford.
heureux- Postulant
- Messages : 309
Date d'inscription : 06/06/2023
Re: D’où vient la violence islamique ?
C'est un harki comme toi! Qui a vendu son âme. C'est peut être pour ça aussi que ta femme et ta fille t'ont quitté.
zarathustra- Sage
- Messages : 3689
Date d'inscription : 12/02/2023
Re: D’où vient la violence islamique ?
La violence dans le Coran
Les musulmans – savants et pratiquants, il va sans dire – considèrent le Coran comme la parole incréée d’Allah. Chaque verset est donc éternellement inscrit dans le Paradis. « Nul n’en connaît l’interprétation, sinon Allah » (Coran 3,7).
Or, en matière de violence et de liberté religieuse, de nombreux versets sont contradictoires. Par exemple, « vous avez votre religion, et moi j’ai la mienne » (109,6), ou « quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut, qu’il mécroie » (18,29). Dans le sens de la violence, nous trouvons : « et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association » (8,39), l’association (sirk) étant le péché par excellence qui consiste à associer quelque chose d’humain à Dieu, ce que font précisément les chrétiens lorsqu’ils affirment la divinité du Christ, ou encore « O Prophète, incite les croyants au combat » (8,65), « tuez les polythéistes (mushrikun) partout où vous les trouvez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades » (9,5).
L’interprétation du Coran
Comment donc interpréter ces contradictions, puisque tout verset est sacré ? En fait, tout comme les épîtres de s. Paul, les sourates du Coran ne sont pas rangées dans l’ordre chronologique d’écriture, mais par ordre de taille. Les musulmans cherchent donc à déterminer l’ordre chronologique des sourates. Elles sont divisées en deux périodes : la période mecquoise (610-622) et la période médinoise (622-632). Au début de chaque sourate est précisée la période pendant laquelle elle est descendue du ciel. Or, lorsque Mahomet était à la Mecque, il était en position de faiblesse et persécuté par les autres tribus arabes. Assez logiquement, les sourates mecquoises sont plutôt tolérantes, morales et spirituelles. Après l’Hégire (622), Mahomet se réfugie à Yathreb (future Médine) où il devient un chef militaire respecté. La violence du Coran provient systématiquement des sourates médinoises, plus politiques et sociales.
Il y a donc deux courants dans l’islam intellectuel. Le courant minoritaire estime que le véritable islam est mecquois, puisqu’il est plus respectueux du message original spirituel. Ce courant est d’ailleurs persécuté : aussi Mahmoud Mohamed Taha fut-il pendu par le Président du Soudan en 1985. Le courant majoritaire estime que le véritable islam est médinois, puisque Mohamed n’a pu déclarer toute la vérité que lorsqu’il était en position de force.
De plus, la théologie musulmane a développé la « théorie de l’abrogeant et de l’abrogé », selon laquelle un verset postérieur annule un verset antérieur contradictoire. Cette théorie, somme toute assez logique, tire sa légitimité du Coran lui-même : « si Nous [Allah] abrogeons un verset quelconque ou que Nous le faisons oublier, Nous en apportons un meilleur ou un semblable » (2,106 ; cf. aussi 16,101).
La vie de Mahomet
Tout bon musulman se doit d’imiter en tous points la vie de Mahomet. C’est la raison pour laquelle les hadiths, c’est-à-dire les faits et gestes du Prophète, ont tant d’importance dans leur théologie. Il ne s’agit pas seulement de s’imprégner d’un certain esprit, mais d’imiter scrupuleusement chaque geste de Mahomet, dans chaque situation particulière (d’où le port de la djellaba par exemple ou les règles très précises pour se laver). Les musulmans considèrent donc que l’agir de Mahomet est l’interprétation légitime du Coran. Or, Mahomet se révèle – après l’Hégire, évidemment – un combattant effréné et un stratège doué. En moins de 10 ans, selon les historiens musulmans, il a mené 62 incursions, razzias, suriya, etc., dont pas moins de 19 guerres et de nombreux meurtres : citons les batailles de Badr (624), d’Uhud (625), du Fossé (627) de Zat-al-Salasil et Hunan (630), l’assassinat du chef ju.if Kaab Ibn al-Ashraf qui a osé parler contre lui (625) ou de Abi-Rafa (627), le massacre des hommes et la réduction en esclavage des femmes et des enfants de la tribu de Beni Qurayzah, les punissant ainsi d’avoir pris part à la bataille du Fossé…
Après la mort de Mahomet, ses disciples, à commencer par Abu Bakr, ont largement continué le djihad dans des pays qui ne représentaient aucune menace pour l’islam. L’armée musulmane a ainsi tué plus de quatre millions d’Egyptiens en un siècle, s’est déployée vers le Sud jusqu’au Soudan, et vers l’Ouest, conquérant toute l’Afrique du Nord et l’Espagne, avant d’être arrêtée à Poitiers en 732.
Ainsi, Mahomet a fait preuve d’une violence inouïe à partir du moment où il a été le plus fort et ses successeurs ont parfaitement suivi son exemple. Bien plus, il a condamné les musulmans qui refusaient de combattre : « le combat vous a été prescrit alors qu’il vous est désagréable. Or il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien » (2,216). Aujourd’hui, le récit de toutes ces batailles imprègne profondément la culture et la fierté musulmanes, y compris parmi les non-pratiquants. Les multiples victoires de Mahomet attestent d’ailleurs de l’authenticité de sa mission à leurs yeux.
Par ailleurs, les musulmans modérés proposent souvent une distinction entre le « petit djihad » (c’est-à-dire la guerre sainte) et le « grand djihad » qui serait ce que les chrétiens appellent le « combat spirituel ». Malheureusement, cette distinction repose sur un hadith dont beaucoup doutent de l’authenticité (cheikh Al-Albâni le classe parmi les hadiths « faibles ») et n’est fondée sur aucun verset coranique (lesquels emploient généralement le verbe qital, c’est-à-dire « tuer dans une bataille »). Il est vrai cependant, que le jus ad bellum musulman condamne l’attaque de personnes qui ne portent pas d’armes, tout comme le suicide (2,195 ; 4,29).
Conclusion
Heureusement, de nombreux musulmans ignorent ou rejettent cette interprétation du Coran. La cohabitation pacifique avec les musulmans n’est donc pas impossible, mais il faut avoir conscience que la violence est encouragée par les textes sacrés ainsi que le comportement de Mahomet et de ses successeurs. Nous rencontrons par ailleurs dans la rue de nombreux musulmans qui, sans être prêts à utiliser personnellement la violence, ne condamnent pas et même encouragent les auteurs des attentats.
Mon propos n’a considéré que la violence guerrière proprement dite, mais il faudrait aussi réfléchir à la violence de la charia, à la considération de la femme, au châtiment des apostats, à la place de la raison, etc.
Cependant, il ne faut pas oublier que cette violence islamique a été stimulée par une autre violence, souvent ignorée : celle de notre monde occidental athée. A une civilisation décadente qui nie toute référence à la transcendance et à la loi naturelle, qui autorise l’avortement et le mariage homosexuel, qui considère le blasphème comme un droit de l’homme, les musulmans rappellent la primauté de Dieu y compris dans le domaine public, l’importance de la famille et la beauté de la transmission de la vie
Les musulmans – savants et pratiquants, il va sans dire – considèrent le Coran comme la parole incréée d’Allah. Chaque verset est donc éternellement inscrit dans le Paradis. « Nul n’en connaît l’interprétation, sinon Allah » (Coran 3,7).
Or, en matière de violence et de liberté religieuse, de nombreux versets sont contradictoires. Par exemple, « vous avez votre religion, et moi j’ai la mienne » (109,6), ou « quiconque le veut, qu’il croie, et quiconque le veut, qu’il mécroie » (18,29). Dans le sens de la violence, nous trouvons : « et combattez-les jusqu’à ce qu’il ne subsiste plus d’association » (8,39), l’association (sirk) étant le péché par excellence qui consiste à associer quelque chose d’humain à Dieu, ce que font précisément les chrétiens lorsqu’ils affirment la divinité du Christ, ou encore « O Prophète, incite les croyants au combat » (8,65), « tuez les polythéistes (mushrikun) partout où vous les trouvez ; capturez-les, assiégez-les, dressez-leur des embuscades » (9,5).
L’interprétation du Coran
Comment donc interpréter ces contradictions, puisque tout verset est sacré ? En fait, tout comme les épîtres de s. Paul, les sourates du Coran ne sont pas rangées dans l’ordre chronologique d’écriture, mais par ordre de taille. Les musulmans cherchent donc à déterminer l’ordre chronologique des sourates. Elles sont divisées en deux périodes : la période mecquoise (610-622) et la période médinoise (622-632). Au début de chaque sourate est précisée la période pendant laquelle elle est descendue du ciel. Or, lorsque Mahomet était à la Mecque, il était en position de faiblesse et persécuté par les autres tribus arabes. Assez logiquement, les sourates mecquoises sont plutôt tolérantes, morales et spirituelles. Après l’Hégire (622), Mahomet se réfugie à Yathreb (future Médine) où il devient un chef militaire respecté. La violence du Coran provient systématiquement des sourates médinoises, plus politiques et sociales.
Il y a donc deux courants dans l’islam intellectuel. Le courant minoritaire estime que le véritable islam est mecquois, puisqu’il est plus respectueux du message original spirituel. Ce courant est d’ailleurs persécuté : aussi Mahmoud Mohamed Taha fut-il pendu par le Président du Soudan en 1985. Le courant majoritaire estime que le véritable islam est médinois, puisque Mohamed n’a pu déclarer toute la vérité que lorsqu’il était en position de force.
De plus, la théologie musulmane a développé la « théorie de l’abrogeant et de l’abrogé », selon laquelle un verset postérieur annule un verset antérieur contradictoire. Cette théorie, somme toute assez logique, tire sa légitimité du Coran lui-même : « si Nous [Allah] abrogeons un verset quelconque ou que Nous le faisons oublier, Nous en apportons un meilleur ou un semblable » (2,106 ; cf. aussi 16,101).
La vie de Mahomet
Tout bon musulman se doit d’imiter en tous points la vie de Mahomet. C’est la raison pour laquelle les hadiths, c’est-à-dire les faits et gestes du Prophète, ont tant d’importance dans leur théologie. Il ne s’agit pas seulement de s’imprégner d’un certain esprit, mais d’imiter scrupuleusement chaque geste de Mahomet, dans chaque situation particulière (d’où le port de la djellaba par exemple ou les règles très précises pour se laver). Les musulmans considèrent donc que l’agir de Mahomet est l’interprétation légitime du Coran. Or, Mahomet se révèle – après l’Hégire, évidemment – un combattant effréné et un stratège doué. En moins de 10 ans, selon les historiens musulmans, il a mené 62 incursions, razzias, suriya, etc., dont pas moins de 19 guerres et de nombreux meurtres : citons les batailles de Badr (624), d’Uhud (625), du Fossé (627) de Zat-al-Salasil et Hunan (630), l’assassinat du chef ju.if Kaab Ibn al-Ashraf qui a osé parler contre lui (625) ou de Abi-Rafa (627), le massacre des hommes et la réduction en esclavage des femmes et des enfants de la tribu de Beni Qurayzah, les punissant ainsi d’avoir pris part à la bataille du Fossé…
Après la mort de Mahomet, ses disciples, à commencer par Abu Bakr, ont largement continué le djihad dans des pays qui ne représentaient aucune menace pour l’islam. L’armée musulmane a ainsi tué plus de quatre millions d’Egyptiens en un siècle, s’est déployée vers le Sud jusqu’au Soudan, et vers l’Ouest, conquérant toute l’Afrique du Nord et l’Espagne, avant d’être arrêtée à Poitiers en 732.
Ainsi, Mahomet a fait preuve d’une violence inouïe à partir du moment où il a été le plus fort et ses successeurs ont parfaitement suivi son exemple. Bien plus, il a condamné les musulmans qui refusaient de combattre : « le combat vous a été prescrit alors qu’il vous est désagréable. Or il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien » (2,216). Aujourd’hui, le récit de toutes ces batailles imprègne profondément la culture et la fierté musulmanes, y compris parmi les non-pratiquants. Les multiples victoires de Mahomet attestent d’ailleurs de l’authenticité de sa mission à leurs yeux.
Par ailleurs, les musulmans modérés proposent souvent une distinction entre le « petit djihad » (c’est-à-dire la guerre sainte) et le « grand djihad » qui serait ce que les chrétiens appellent le « combat spirituel ». Malheureusement, cette distinction repose sur un hadith dont beaucoup doutent de l’authenticité (cheikh Al-Albâni le classe parmi les hadiths « faibles ») et n’est fondée sur aucun verset coranique (lesquels emploient généralement le verbe qital, c’est-à-dire « tuer dans une bataille »). Il est vrai cependant, que le jus ad bellum musulman condamne l’attaque de personnes qui ne portent pas d’armes, tout comme le suicide (2,195 ; 4,29).
Conclusion
Heureusement, de nombreux musulmans ignorent ou rejettent cette interprétation du Coran. La cohabitation pacifique avec les musulmans n’est donc pas impossible, mais il faut avoir conscience que la violence est encouragée par les textes sacrés ainsi que le comportement de Mahomet et de ses successeurs. Nous rencontrons par ailleurs dans la rue de nombreux musulmans qui, sans être prêts à utiliser personnellement la violence, ne condamnent pas et même encouragent les auteurs des attentats.
Mon propos n’a considéré que la violence guerrière proprement dite, mais il faudrait aussi réfléchir à la violence de la charia, à la considération de la femme, au châtiment des apostats, à la place de la raison, etc.
Cependant, il ne faut pas oublier que cette violence islamique a été stimulée par une autre violence, souvent ignorée : celle de notre monde occidental athée. A une civilisation décadente qui nie toute référence à la transcendance et à la loi naturelle, qui autorise l’avortement et le mariage homosexuel, qui considère le blasphème comme un droit de l’homme, les musulmans rappellent la primauté de Dieu y compris dans le domaine public, l’importance de la famille et la beauté de la transmission de la vie
heureux- Postulant
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Date d'inscription : 06/06/2023
Re: D’où vient la violence islamique ?
Violence et Islam
Adonis
Houria Abdelouahed
"J'ai découvert que toute notre histoire était falsifiée, fabriquée de toutes pièces et que ceux qui avaient créé la civilisation arabe et sa grandeur furent bannis, condamnés, rejetés, emprisonnés, voire crucifiés. Il faut relire cette civilisation et la revoir autrement : avec un nouveau regard et avec une nouvelle humanité."
Adonis
Adonis
Houria Abdelouahed
"J'ai découvert que toute notre histoire était falsifiée, fabriquée de toutes pièces et que ceux qui avaient créé la civilisation arabe et sa grandeur furent bannis, condamnés, rejetés, emprisonnés, voire crucifiés. Il faut relire cette civilisation et la revoir autrement : avec un nouveau regard et avec une nouvelle humanité."
Adonis
heureux- Postulant
- Messages : 309
Date d'inscription : 06/06/2023
Re: D’où vient la violence islamique ?
La femme musulmane n’a aucun droit
Soumise à son père, son oncle ou son époux, écartée de la succession, elle ne possède rien en propre et la loi lui interdit d’être scolarisée. Mahomet renforcera cette inégalité : faux
La femme est l’égale de l’homme en tout, et cela pour une raison simple : le Coran ne s’adresse pratiquement jamais aux hommes sans leur associer les femmes, autant pour montrer la responsabilité qui incombe aux uns et aux autres que pour définir leurs prérogatives et l’assiette des avantages pécuniaires, moraux et sociaux qui sont accolés à leur statut. L’une des manières utilisée pour s’adresser aux deux sexes, sans les discriminer, a été de les aborder non pas par le biais des appartenances de sexe, d’ethnie ou de langue, mais par le biais de la croyance. C’est en tant que croyant que le musulman, homme ou femme, jeune ou vieux, riche ou pauvre, est jugé en islam, et non pas sur sa fortune personnelle ou sur le clan auquel il se rattache. Bien sûr, dans la pratique, ce principe vertueux a été souvent dévoyé, puisque le riche a plus de considération que le pauvre, et le puissant l’emporte, hélas, trop souvent sur le plus humble. De la même manière, les rapports de force, les mauvaises habitudes et la tentation de dominer sont à l’œuvre entre les hommes et les femmes.
Il n’empêche qu’en droit, la femme a tous les droits qui reviennent à l’homme. La question qui persiste est de savoir si ces droits ne sont pas bafoués dans nombre de pays conservateurs et si dans les couples et dans les familles le sentiment d’exclusion n’agit pas en doublure à la posture fondamentaliste. En réalité, toutes ces pratiques dévoyées ne relèvent pas de l’islam, mais seulement de l’autorité directe d’un autocrate, le chef de famille et de ses émules, frères, « grands frères » ou parents de la lignée masculine. Les faits sont persistants, surtout lorsqu’on sait que la force économique est encore, aux deux tiers de la population arabe et musulmane, un fait masculin. Ceci étant, on peut avancer sans trop de risque qu’en l’absence de règles plus équitables entre les sexes et tant que l’homme est en charge de la marche du foyer, ne serait-ce que par le salaire qu’il rapporte, il aura toujours la tentation d’en réguler la marche. De ce premier niveau de contrainte on peut en distinguer un deuxième, plus diffus, car il relève des items culturels à l’œuvre dans cette région du monde et cela depuis fort longtemps. La femme arabe – et plus largement musulmane – ne cesse de se battre pour conquérir de nouveaux droits, c’est-à-dire tous ses droits. On connaît le chemin qu’elle a parcouru depuis plus d’un siècle : abolition de la répudiation, contrôle très strict de la polygamie, dénonciation de l’héritage inégal entre frères et sœurs, accès à l’école, au travail, enfin accès à la vie politique.
En théorie aujourd’hui, la femme musulmane jouit de tous les droits et prérogatives dévolus à l’homme, mais il lui reste à les conforter, non seulement en les inscrivant dans les constitutions des États, mais surtout en les mettant en pratique. Le plus difficile est de convaincre les juges de province, les cadis, les imams et tous les féodaux qui ont la mainmise sur les villages, autrement dit sur plus de deux tiers des populations arabes et musulmanes. Chacun sait, pourtant, que seul l’accès au travail, sans doute le facteur le plus déterminant pour toute émancipation, saura libérer les femmes de leur joug. Force est de constater que le chemin est encore long.
Soumise à son père, son oncle ou son époux, écartée de la succession, elle ne possède rien en propre et la loi lui interdit d’être scolarisée. Mahomet renforcera cette inégalité : faux
La femme est l’égale de l’homme en tout, et cela pour une raison simple : le Coran ne s’adresse pratiquement jamais aux hommes sans leur associer les femmes, autant pour montrer la responsabilité qui incombe aux uns et aux autres que pour définir leurs prérogatives et l’assiette des avantages pécuniaires, moraux et sociaux qui sont accolés à leur statut. L’une des manières utilisée pour s’adresser aux deux sexes, sans les discriminer, a été de les aborder non pas par le biais des appartenances de sexe, d’ethnie ou de langue, mais par le biais de la croyance. C’est en tant que croyant que le musulman, homme ou femme, jeune ou vieux, riche ou pauvre, est jugé en islam, et non pas sur sa fortune personnelle ou sur le clan auquel il se rattache. Bien sûr, dans la pratique, ce principe vertueux a été souvent dévoyé, puisque le riche a plus de considération que le pauvre, et le puissant l’emporte, hélas, trop souvent sur le plus humble. De la même manière, les rapports de force, les mauvaises habitudes et la tentation de dominer sont à l’œuvre entre les hommes et les femmes.
Il n’empêche qu’en droit, la femme a tous les droits qui reviennent à l’homme. La question qui persiste est de savoir si ces droits ne sont pas bafoués dans nombre de pays conservateurs et si dans les couples et dans les familles le sentiment d’exclusion n’agit pas en doublure à la posture fondamentaliste. En réalité, toutes ces pratiques dévoyées ne relèvent pas de l’islam, mais seulement de l’autorité directe d’un autocrate, le chef de famille et de ses émules, frères, « grands frères » ou parents de la lignée masculine. Les faits sont persistants, surtout lorsqu’on sait que la force économique est encore, aux deux tiers de la population arabe et musulmane, un fait masculin. Ceci étant, on peut avancer sans trop de risque qu’en l’absence de règles plus équitables entre les sexes et tant que l’homme est en charge de la marche du foyer, ne serait-ce que par le salaire qu’il rapporte, il aura toujours la tentation d’en réguler la marche. De ce premier niveau de contrainte on peut en distinguer un deuxième, plus diffus, car il relève des items culturels à l’œuvre dans cette région du monde et cela depuis fort longtemps. La femme arabe – et plus largement musulmane – ne cesse de se battre pour conquérir de nouveaux droits, c’est-à-dire tous ses droits. On connaît le chemin qu’elle a parcouru depuis plus d’un siècle : abolition de la répudiation, contrôle très strict de la polygamie, dénonciation de l’héritage inégal entre frères et sœurs, accès à l’école, au travail, enfin accès à la vie politique.
En théorie aujourd’hui, la femme musulmane jouit de tous les droits et prérogatives dévolus à l’homme, mais il lui reste à les conforter, non seulement en les inscrivant dans les constitutions des États, mais surtout en les mettant en pratique. Le plus difficile est de convaincre les juges de province, les cadis, les imams et tous les féodaux qui ont la mainmise sur les villages, autrement dit sur plus de deux tiers des populations arabes et musulmanes. Chacun sait, pourtant, que seul l’accès au travail, sans doute le facteur le plus déterminant pour toute émancipation, saura libérer les femmes de leur joug. Force est de constater que le chemin est encore long.
heureux- Postulant
- Messages : 309
Date d'inscription : 06/06/2023
Re: D’où vient la violence islamique ?
Nottingham (G-B) : 3 personnes tuées au couteau en pleine rue, 3 autres blessées, renversées volontairement par un camion ; un migrant d’Afrique de l’Ouest interpellé (MàJ)
LePanacheFrançais14/06/2023 à 22h54
LePanacheFrançais14/06/2023 à 22h54
heureux- Postulant
- Messages : 309
Date d'inscription : 06/06/2023
Re: D’où vient la violence islamique ?
A la question posée ............du coran , tout simplement
amicalement
amicalement
dany26- Vénérable
- Messages : 10050
Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
Re: D’où vient la violence islamique ?
dany26 a écrit:A la question posée ............du coran , tout simplement
amicalement
Plus des hadiths...
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: D’où vient la violence islamique ?
pour moi les hadiths sont des commentaires du coranRevanchisti a écrit:
Plus des hadiths...
amicalement
dany26- Vénérable
- Messages : 10050
Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
Re: D’où vient la violence islamique ?
Violence islamique :
https://www.fdesouche.com/2024/05/31/mannheim-un-activiste-anti-islamisation-et-un-policier-poignardes-par-un-islamiste-maj/
Paul Daumier- Impétrant
- Messages : 667
Date d'inscription : 23/10/2023
Re: D’où vient la violence islamique ?
pour répondre à la question de départ, de l’intégrisme et du fondamentalisme religieux qui se fanatise !!A cause d'une lecture littérale du coran !!
Cette folie qui consiste à croire simplement et à vouloir prouver aux autres par la force que seul sa religion est vérité .
donc pour faire simple cela vient de la bêtise humaine
Amicalement
Cette folie qui consiste à croire simplement et à vouloir prouver aux autres par la force que seul sa religion est vérité .
donc pour faire simple cela vient de la bêtise humaine
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dany26- Vénérable
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Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
Re: D’où vient la violence islamique ?
en croisant le coran et la vie de mahomet par les hadiths et autres , selon moi le coran est inspiré de la vie ne mahomet et par l'interprétation comment il voit Dieu !dany26 a écrit:pour répondre à la question de départ, de l’intégrisme et du fondamentalisme religieux qui se fanatise !!A cause d'une lecture littérale du coran !!
Cette folie qui consiste à croire simplement et à vouloir prouver aux autres par la force que seul sa religion est vérité .
donc pour faire simple cela vient de la bêtise humaine
Frère apOTRE- Chef
- Messages : 1300
Date d'inscription : 26/02/2024
Re: D’où vient la violence islamique ?
Là ou il y a urgence , en France , avec toutes ces dames qui arrivent d'Afrique , c'est dans leurs habitudes de se cacher derrière des voiles , lorsqu'elles conduisent leurs voitures , car ce voile qui couvre leurs têtes , est aussi très dangereux pour elles comme pour ceux qui les croisent , car ce voile est très souvent devant leurs yeux et leur cache une partie importante de la vision indispensable qu'elles doivent conserver , ne serait ce que pour leur vie et celles de ceux qu'elles croisent !!!!!
Darbut- Sage
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Date d'inscription : 16/05/2021
Re: D’où vient la violence islamique ?
Ce Dimanche 9 JUIN 2024 , nous allons voter , et aurons l'opportunité de faire comprendre si , en France , nous allons continuer de constater que nous , Français , sommes en train de devenir les moins nombreux .........sauf dans nos prisons , ou de plus en plus de ceux qui y sont , se sont adaptés , ils y ont leurs bureaux , leurs téléphones , et décident du jour ou ils vont prendre l'air.....en tuant des gardiens !!!!!!!!!
Darbut- Sage
- Messages : 3790
Date d'inscription : 16/05/2021
Re: D’où vient la violence islamique ?
attention c'est raciste ce que tu dis !!!Darbut a écrit:Ce Dimanche 9 JUIN 2024 , nous allons voter , et aurons l'opportunité de faire comprendre si , en France , nous allons continuer de constater que nous , Français , sommes en train de devenir les moins nombreux .........sauf dans nos prisons , ou de plus en plus de ceux qui y sont , se sont adaptés , ils y ont leurs bureaux , leurs téléphones , et décident du jour ou ils vont prendre l'air.....en tuant des gardiens !!!!!!!!!
et oui cela fait 40 ans que l'on nous musèle avec cela , et maintenant cela nous pete à la g ......
qui osera dire que certains avaient raison il y a 40 ans ?
Amicalement
dany26- Vénérable
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Date d'inscription : 26/10/2022
Localisation : plein sud
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