Dividendes versés aux actionnaires entre avril et juin 2023 (en milliard de $) :

[Vladimir de Volog]

Dividendes versés aux actionnaires entre avril et juin 2023 (en milliard de $) :
USA : 148,0
France : 53,9
Allemagne : 44,7
Japon : 36,7
UK : 30,7
Suisse : 27,3o
Canada : 17,4
Suède : 14,0
Espagne : 9,4
Italie : 9,2
Chine : 6,2
Inde : 4,7
Au total, les grandes entreprises ont versés 568 milliards de dollars de dividendes dans le monde au deuxième trimestre 2023, un record.
La France, qui a représenté près de 30 % des dividendes en Europe, a également battu un nouveau record avec 53,9 milliards de $ versés en un trimestre, une hausse de 13,3 %.
Dans son rapport trimestriel, le gestionnaire d'actifs Janus Henderson note que "Engie est le principal contributeur [de cette hausse] augmentant son dividende de deux tiers grâce à l’explosion de ses bénéfices, sur fond de hausse des prix de l’énergie".

[Edgar de Phelps]

Dividendes versés aux actionnaires entre avril et juin 2023 (en milliard de $) :
USA : 148,0
France : 53,9
Allemagne : 44,7
Japon : 36,7
UK : 30,7
Suisse : 27,3o
Canada : 17,4
Suède : 14,0
Espagne : 9,4
Italie : 9,2
Chine : 6,2
Inde : 4,7
Au total, les grandes entreprises ont versés 568 milliards de dollars de dividendes dans le monde au deuxième trimestre 2023, un record.
La France, qui a représenté près de 30 % des dividendes en Europe, a également battu un nouveau record avec 53,9 milliards de $ versés en un trimestre, une hausse de 13,3 %.
Dans son rapport trimestriel, le gestionnaire d'actifs Janus Henderson note que "Engie est le principal contributeur [de cette hausse] augmentant son dividende de deux tiers grâce à l’explosion de ses bénéfices, sur fond de hausse des prix de l’énergie".

Et la Belgique ?

[Edgar de Phelps]

C est beaucoup plus que le Japon qui sont plus que vous ils sont 120 million d habitant

[Jeannot Lapin]

Dividendes versés aux actionnaires entre avril et juin 2023 (en milliard de $) :
USA : 148,0
France : 53,9
Allemagne : 44,7
Japon : 36,7
UK : 30,7
Suisse : 27,3o
Canada : 17,4
Suède : 14,0
Espagne : 9,4
Italie : 9,2
Chine : 6,2
Inde : 4,7
Au total, les grandes entreprises ont versés 568 milliards de dollars de dividendes dans le monde au deuxième trimestre 2023, un record.
La France, qui a représenté près de 30 % des dividendes en Europe, a également battu un nouveau record avec 53,9 milliards de $ versés en un trimestre, une hausse de 13,3 %.
Dans son rapport trimestriel, le gestionnaire d'actifs Janus Henderson note que "Engie est le principal contributeur [de cette hausse] augmentant son dividende de deux tiers grâce à l’explosion de ses bénéfices, sur fond de hausse des prix de l’énergie".

Ce tableau est un gloubi-boulga médiatique. Les sociétés ont des capitalisations croisées, sont basées dans des pays tiers et ont des succursales basées à l'étranger. Il est actuellement impossible de dire où se font ces prises de bénéfices et vers quel actionnaire, situé dans quel pays.
Si on me donne les données initiales, je parie que je peux faire dire ce que je veux, placer ces sommes dans les pays que je veux avec de très bons justificatifs.

Le seul qui pourrait avancer des chiffres en France, c'est le fisc. Les sommes déclarées issues des dividendes d'actions chez les français domiciliés en France (c'est plus compliqué pour les étrangers) et peut-être même pouvoir diviser entre les dividendes issues d'actions perçus en France ou sur un compte étranger. Bien sûr ces chiffres incluent les dividendes d'actions de sociétés étrangères sur des places étrangères, détenues par des français.
A noter que ces actions étrangères peuvent aussi être détenues par des sociétés françaises et que celle-ci peuvent être à capital étranger.
L'autre chose que pourrait voir le fisc c'est d'avoir les dividendes distribuées des sociétés basées en France, mais là encore ces sociétés peuvent être à capital étranger, des filiales de groupes étrangers ou avec des actionaires étrangers.

Dans tout ce mélange, il est très difficile d'attribuer à un pays les dividendes et surtout de l'affirmer avec une telle précision, comme si cette attribution était une donnée comptable claire.

[Jean-Louis de Toqueville]

Pour les ignares en économie (les mêmes que les ignares en droit...), il faut préciser que la rémunération de l'actionnaire dans une économie de marché est complètement légitime et légale.

Dans certaines sociétés industrielles, commerciales ou de services, les salariés reçoivent eux aussi une partie des bénéfices sous forme de dividendes ou de dotations en actions. Une récente loi a même obligé les grandes entreprises à distribuer une partie de leur bénéfices aux salariés et l'on ne peut que s'en réjouir.

L'État est aussi intéressé par la distribution de dividendes, puisqu'il prélève l'impôt de bourse sur les transactions financières et l'impôt sur les dividendes d'actions.

Enfin, les dividendes des actionnaires constituent une manne pour les propriétaires d'actions, qui les réinvestissent dans l'économie (théorie du ruissellement).

Le pactole que constitue chaque année la masse des dividendes distribués aux actionnaires et aux salariés est une excellente nouvelle pour l'économie et profite aux actionnaires, aux salariés, à l'État et, par ricochet, à l'ensemble de l'économie.

Ainsi fonctionne l'économie de l'entreprise et des marchés, en France comme dans tous les pays du monde développé.

[Jeannot Lapin]

Pour les ignares en économie (les mêmes que les ignares en droit...), il faut préciser que la rémunération de l'actionnaire dans une économie de marché est complètement légitime et légale.

Dans certaines sociétés industrielles, commerciales ou de services, les salariés reçoivent eux aussi une partie des bénéfices sous forme de dividendes ou de dotations en actions. Une récente loi a même obligé les grandes entreprises à distribuer une partie de leur bénéfices aux salariés et l'on ne peut que s'en réjouir.

L'État est aussi intéressé par la distribution de dividendes, puisqu'il prélève l'impôt de bourse sur les transactions financières et l'impôt sur les dividendes d'actions.

Enfin, les dividendes des actionnaires constituent une manne pour les propriétaires d'actions, qui les réinvestissent dans l'économie (théorie du ruissellement).

Le pactole que constitue chaque année la masse des dividendes distribués aux actionnaires et aux salariés est une excellente nouvelle pour l'économie et profite aux actionnaires, aux salariés, à l'État et, par ricochet, à l'ensemble de l'économie.

Ainsi fonctionne l'économie de l'entreprise et des marchés, en France comme dans tous les pays du monde développé.

Oui d'ailleurs je ne vois pas pourquoi on ne met pas en parallèle le marché obligataire. L'obligation c'est comme une action, sauf que c'est un crédit remboursable selon des règles avec un taux, et au bout, le possesseur n'a aucun droit de vote. Par exemple le marché obligataire au Japon est l'un des plus élevés du monde (après les USA) juste derrière la zone euro entière. Les entreprises japonaises ne veulent pas donner leur contrôle et préfèrent être certaines de rembourser (sinon le PDG se fait Hara Kiri).

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