Redémarrage des pénuries de médocs.

[Jeannot Lapin]

C'est assez simple : la France naguère couverte le labos privés et produisant toute le nécessaire pour elle et les autres, ne produit plus rien aujourd'hui (les labos privés rachetés ou ayant quitté la France championne des impôts et taxes).
Alors on a décidé de relocaliser les génériques à coups d'implantations et d'extensions, avec la garantie d'être recommandés et remboursés au moins en partie par la sécu. Une obligation au passage : avoir des stocks en cas de pic de demande.
Or voilà ce qui se passe. On est dans un marché ouvert européen et par vases communicants les génériques produits en France ne le sont plus ailleurs en Europe et donc l'UE importe autant. Et donc les fabricants de ces génériques approvisionnent les plus offrants de l'UE plutôt que les impératifs nationaux au prix négocié. Le France a beau distribuer des amendes (ridicules), ça ne chargera pas le fait que le problème est qu'il n'est pas intéressant de produire en France hors grosse subvention et de vendre en France hors prix spéculatif libre, ce qui est la cas du reste de l'UE, du moins en partie. L'Europe du Nord de l'UE, plus riche, est prête à payer plus pour éviter les pénuries...
Ainsi la grosse pénurie d'amoxicilline, par exemple, en France, se résout très simplement en téléphonant à ma pharmacie allemande habituelle, et en lui commandant les médocs sous ordonnance (on envoie le scan de l'ordonnance). Ca a été le cas à chaque pénurie, notamment pour des médicaments cardiaques pour les vieux de ma famille. Ces pénuries ont réellement commencé au milieu de la décennie 2010/2020. Je pense que ce sont les premiers effets de la délocalisation totale de notre industrie pharmaceutique en Asie et du rachat de nos labos par des groupes étrangers (vous savez au moment de la transmission les héritiers ne peuvent pas conserver l'entreprise à moins de payer la moitié de sa valeur là où dans beaucoup d'autres pays même de l'UE c'est 0% ce qui permet de garder les entreprises entre des mains autochtones). En général ces groupes achèvent la production française assez vite, voire stoppent le médicament qui faisait de l'ombre au leur. Sur ce dernier point l'affaire s'est produit avec le traitement de la DMLA humide. Le traitement le plus radical, par phytothérapie dynamique, d'une société Suisse, a été racheté par une société américaine qui l'a enterré, ouvrant la voie aux injections intra-vitréennes régulière à vie, bien plus juteuses et dont le prix a du coup augmenté, avec des pénuries régulières pour bien mettre aux assureurs et systèmes sociaux, le couteau sous la gorge des malades...

Donc attention aux maladies respiratoires, notamment graves, à la rentrée : vous n'aurez pas de traitement. Il y en a un alternatif, la pyostacine, mais encore faut-il le supporter (une partie importante de personnes ne supportent pas ce médicament).

[Crapouille la vinasse]

C'est assez simple : la France naguère couverte le labos privés et produisant toute le nécessaire pour elle et les autres, ne produit plus rien aujourd'hui (les labos privés rachetés ou ayant quitté la France championne des impôts et taxes).
Alors on a décidé de relocaliser les génériques à coups d'implantations et d'extensions, avec la garantie d'être recommandés et remboursés au moins en partie par la sécu. Une obligation au passage : avoir des stocks en cas de pic de demande.
Or voilà ce qui se passe. On est dans un marché ouvert européen et par vases communicants les génériques produits en France ne le sont plus ailleurs en Europe et donc l'UE importe autant. Et donc les fabricants de ces génériques approvisionnent les plus offrants de l'UE plutôt que les impératifs nationaux au prix négocié. Le France a beau distribuer des amendes (ridicules), ça ne chargera pas le fait que le problème est qu'il n'est pas intéressant de produire en France hors grosse subvention et de vendre en France hors prix spéculatif libre, ce qui est la cas du reste de l'UE, du moins en partie. L'Europe du Nord de l'UE, plus riche, est prête à payer plus pour éviter les pénuries...
Ainsi la grosse pénurie d'amoxicilline, par exemple, en France, se résout très simplement en téléphonant à ma pharmacie allemande habituelle, et en lui commandant les médocs sous ordonnance (on envoie le scan de l'ordonnance). Ca a été le cas à chaque pénurie, notamment pour des médicaments cardiaques pour les vieux de ma famille. Ces pénuries ont réellement commencé au milieu de la décennie 2010/2020. Je pense que ce sont les premiers effets de la délocalisation totale de notre industrie pharmaceutique en Asie et du rachat de nos labos par des groupes étrangers (vous savez au moment de la transmission les héritiers ne peuvent pas conserver l'entreprise à moins de payer la moitié de sa valeur là où dans beaucoup d'autres pays même de l'UE c'est 0% ce qui permet de garder les entreprises entre des mains autochtones). En général ces groupes achèvent la production française assez vite, voire stoppent le médicament qui faisait de l'ombre au leur. Sur ce dernier point l'affaire s'est produit avec le traitement de la DMLA humide. Le traitement le plus radical, par phytothérapie dynamique, d'une société Suisse, a été racheté par une société américaine qui l'a enterré, ouvrant la voie aux injections intra-vitréennes régulière à vie, bien plus juteuses et dont le prix a du coup augmenté, avec des pénuries régulières pour bien mettre aux assureurs et systèmes sociaux, le couteau sous la gorge des malades...

Donc attention aux maladies respiratoires, notamment graves, à la rentrée : vous n'aurez pas de traitement. Il y en a un alternatif, la pyostacine, mais encore faut-il le supporter.

La France après avoir abandonné la métallurgie et la sidérurgie, le nucléaire, la construction ferroviaire, européanisé l'aviation, a désormais liquéfié le pharmaceutique ??
J'en suis sur les fesses ....

[patatisanspatata]

C'est assez simple : la France naguère couverte le labos privés et produisant toute le nécessaire pour elle et les autres, ne produit plus rien aujourd'hui (les labos privés rachetés ou ayant quitté la France championne des impôts et taxes).
Alors on a décidé de relocaliser les génériques à coups d'implantations et d'extensions, avec la garantie d'être recommandés et remboursés au moins en partie par la sécu. Une obligation au passage : avoir des stocks en cas de pic de demande.
Or voilà ce qui se passe. On est dans un marché ouvert européen et par vases communicants les génériques produits en France ne le sont plus ailleurs en Europe et donc l'UE importe autant. Et donc les fabricants de ces génériques approvisionnent les plus offrants de l'UE plutôt que les impératifs nationaux au prix négocié. Le France a beau distribuer des amendes (ridicules), ça ne chargera pas le fait que le problème est qu'il n'est pas intéressant de produire en France hors grosse subvention et de vendre en France hors prix spéculatif libre, ce qui est la cas du reste de l'UE, du moins en partie. L'Europe du Nord de l'UE, plus riche, est prête à payer plus pour éviter les pénuries...
Ainsi la grosse pénurie d'amoxicilline, par exemple, en France, se résout très simplement en téléphonant à ma pharmacie allemande habituelle, et en lui commandant les médocs sous ordonnance (on envoie le scan de l'ordonnance). Ca a été le cas à chaque pénurie, notamment pour des médicaments cardiaques pour les vieux de ma famille. Ces pénuries ont réellement commencé au milieu de la décennie 2010/2020. Je pense que ce sont les premiers effets de la délocalisation totale de notre industrie pharmaceutique en Asie et du rachat de nos labos par des groupes étrangers (vous savez au moment de la transmission les héritiers ne peuvent pas conserver l'entreprise à moins de payer la moitié de sa valeur là où dans beaucoup d'autres pays même de l'UE c'est 0% ce qui permet de garder les entreprises entre des mains autochtones). En général ces groupes achèvent la production française assez vite, voire stoppent le médicament qui faisait de l'ombre au leur. Sur ce dernier point l'affaire s'est produit avec le traitement de la DMLA humide. Le traitement le plus radical, par phytothérapie dynamique, d'une société Suisse, a été racheté par une société américaine qui l'a enterré, ouvrant la voie aux injections intra-vitréennes régulière à vie, bien plus juteuses et dont le prix a du coup augmenté, avec des pénuries régulières pour bien mettre aux assureurs et systèmes sociaux, le couteau sous la gorge des malades...

Donc attention aux maladies respiratoires, notamment graves, à la rentrée : vous n'aurez pas de traitement. Il y en a un alternatif, la pyostacine, mais encore faut-il le supporter.

La France après avoir abandonné la métallurgie et la sidérurgie, le nucléaire, la construction ferroviaire, européanisée l'aviation, a désormais liquéfiée le pharmaceutique ??
J'en suis sur les fesses ....

la France est complètement désindustrialisée , on devient un pays du tiers monde .

[Edouard de Montmonrency]

Les Fric First ont tout délocalisé (en Chine et ailleurs) ... Leur mantra: Délocaliser plus pour gagner plus.

Ne reste plus en gros, que des boulots d'improductifs en France, de normes et législations à la noix et de paperasseries numériques ou papiers inutiles mais chronophages, et le business de la drogue.

[Jeannot Lapin]

Les Fric First ont tout délocalisé (en Chine et ailleurs) ... Leur mantra: Délocaliser plus pour gagner plus.

Les seuls qui y ont gagné quelque chose c'est les PDG du moment, en général des marchands de tapis issus d'HEC, qui ont collecté les primes après avoir soldé toute la base industrielle de leur entreprise. Les emmerdes, c'est les suivants qui se les sont prises, mais quelques uns ont subi ces emmerdes eux-mêmes, et ont été foutus à la porte, mais avec un parachute doré qu'ils s'étaient fait inscrire dans leur contrat qu'ils n'ont pas négligé de toucher à coups d'avocats contre leur ancien employeur qui a été dupé tout du long. Il faut noter que les politiques et l'UE a largement accompagné et incité à cette mode des années 2000. Au passage notre éducation nationale s'est adaptée aussi : on ne forme plus aucun ouvrier. Pour être ouvrier en France, vous suivez les études comme tout le monde, c'est à dire un niveau très rabaissé et où tout le monde passe. Une fois votre BAC+2 voire +5 en poche, ne sachant pas faire grand chose, si vous trouvez aucun boulot, vous pourrez faire ouvrier, pour ce qui reste d'industrie ou larbin, laver les sols, car vous passerez devant un immigré analphabète pour le job, même si vous êtes un de ces bras cassés bons à rien. BAC+5 et un boulot de base : ça génère du mécontentement par rapport à ce qu'on nous promet.
Pour avoir des ouvriers et satisfaire des boulots de base, il faut faire sortir de la voie générale de l'éducation nationale, vers le professionnel, pas mal de monde déjà après le CM2 (la 7e), puis aussi après la 3e pour les futurs ouvriers qualifiés et petits techniciens. Le faire permet de forcer sur les programmes et le niveau des élèves restants et d'avoir une élite mondiale qui monte des sociétés leaders de leur marché.

Pour remettre tout ce qu'on a défait en place, il faudra beaucoup de boulot. Personnellement je ne sais pas comment faire parce que le serpent se mord la queue: il faut une industrie pour pouvoir caser des ouvriers formés et des ouvriers formés pour pouvoir faire fonctionner l'industrie. Par ailleurs pour avoir des entreprises de pointe il faut avoir une élite bien formée qui se dégage depuis l'enfance, mais pour avoir des entreprises de pointe il faut avoir une industrie sur laquelle elles se basent. C'est toute la complexité pour un pays d'évoluer et de s'industrialiser. Quand on a déjà tout, il ne faut surtout pas le casser.

Un pays entièrement basé sur les services, c'est à dire le commerce, est un pays qui n'aura pas l'expertise pour ce commerce d'un pays qui possède les produits qui seront commercés. Ce sera donc un pays qui sera moins développé et beaucoup plus pauvre. L'illusion d'être un grand pays financier avec des services consiste à penser qu'on va tromper son monde indéfiniment. Ca durera quelques années avant de faire pschitt.
Un très bon exemple c'est le Royaume-Uni. Les socialistes ont vendu aux anglais ce type de société dans les années 70 (gouvernement soutenu par des grands financiers). Le résultat ne s'est pas fait attendre. A l'arrivée de Thatcher, le Royaume-Uni n'avait plus qu'un peu plus de la moitié du PIB de la France malgré une population plus nombreuse.
Contrairement à ce qu'elle affichait, Thatcher a mené une politique dirigiste économiquement. Pour se réindustrialiser elle a invité des entreprises étrangères pour s'implanter aux Royaume-Uni contre subventions et promesses de crédit d'impôt.

C'est exactement ce qu'on nous a vendu depuis 20 ans. Les premiers à nous l'avoir vendu, les yeux fermés, c'est le gouvernement Jospin. Sous Jospin, on a fermé Super-phénix, stoppé le programme nucléaire, on s'est foutu des voitures électriques Peugeot, remis à sa place sur l'électrique avant l'heure (mais on s'y soumettra quand il sera étranger), on a baissé les dépenses militaires, on a fait fermer à peu près toutes les fabriques d'armement traditionnels (munitions, fusils dont le Famas - ce qui nous a obligé plus tard à acheter un fusil allemand moins pratique), on a fait la guerre aux fabriques de vêtements, pas assez sociales, ce qui a mis fin à la domination mondiale de la France sur la mode, on a mis en place les 35h, ce qui a totalement mis hors compétition toutes nos industries, déjà sur le brèche avec nos impôts parmi les plus élevés (pas encore les champions toutes catégories comme aujourd'hui mais pas loin), qui ont du s'organiser pour fermer et se vendre (pour être démantelées de l'étranger en échappent aux obligations sociales françaises)... et Chirac est co-responsable car il aurait pu mettre son véto et ne pas laisser faire Jospin.

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