En Finlande, on a commencé à faire du pain à base d'insectes

[jacques]

Chaque pain contient 70 grillons. La boulangerie envisage de fabriquer ce pain pour tout le pays.

Les fabricants, comme toujours, se plaignent de la réduction des émissions nocives dans l'atmosphère, en s'appuyant sur la doctrine des partisans de la consommation d'insectes plutôt que de viande animale. Et peu importe que les insectes soient pathogènes pour les humains et les animaux..

Bon appétit.

[Anaëlle de Saint-Bris]

Ca marche pas avec les punaises ? un cauchemar ces bestioles.

[Edouard de Montmonrency]

Ils vont bientôt pouvoir rajouter dans la farine d'insectes, les puces de lit ;-)

[Anaëlle de Saint-Bris]

et les moustiques

[Jeannot Lapin]

La classe...
... bon mais la scandinavie est très "en avance" (la Suède historiquement en tête) : ça fait des années qu'ils savent pas ce qu'ils ont dans leurs assiette, si tant est qu'ils utilisent encore des assiettes et des couverts.
Ca ressemble plus à des rations, façon rasquette américaine: des espèces de cakes ou autres biscuits avec des ingrédients comportant les calories et les nutriments nécessaires. Bientôt tout ça fixé par la loi.
Il faut savoir qu'il y a une morale pesante sur le sujet dans ces pays (et le Royaume-Uni ou les pays-Bas n'en sont pas distants) : il faut "manger pour vivre" et donc personne ne doit se préoccuper de ce qu'il mange, tant qu'il y a à manger. C'est aussi des pays où on était traditionnellement mal nourris.
Je peux en attester, même au début des années 70 : aux pays-Bas et au Royaume-Uni (et au passage en Irlande) on mangeait pas à sa faim, comme en France, même quand on était cadre. La viande, au Royaume-Uni c'était une petite tranche ultrafine, une fois par semaine. Je me souviens qu'à l'époque ça coûtait exactement le double du prix en France au kg alors qu'un anglais gagnait 2 à 3 fois moins qu'un français pendant qu'il était assommé d'impôts. En Irlande, pareil : la viande était rare et chère et les irlandais étaient encore plus pauvres que les anglais, voire parfois totalement dans la dèche. Aux Pays-Bas, il n'y avait qu'une marque de restaurants : les Wimpy. Mais rien avoir avec Jacques Borel : l'enseigne locale servait un hambourger desséché et carbonisé car ils regrillaient ceux de la veille tous les jours, et les frites idem, carbonisées et grasses. Les pires frites que j'ai jamais mangé de ma vie. Et la portion était ridicule. Et des Wimpy il y en avait à chaque coin de rue et c'était pas donné puisqu'il y avait monopole. Les hotels faisaient pas restaurant, que petit déjeuner servi jusqu'à 8h00 du matin précise (on s'est pointé un peu avant 9h : désolé Monsieur nous ne servons plus le petit déjeuner... dans leur langue parce qu'ils parlaient pas français). On a fini par s'acheter du pain et ce qu'on a trouvé de fromage et de pâté pour se nourrir. C'est le seul pays où ça nous est arrivé durant les anneés 70. En Italie, ils étaient pauvres, ça chapardait partout, les maisons étaient moyennement entretenus et le tout avec un salubrité discutable, mais la bouffe était bonne. Et en Grèce aussi, de mémoire en 1973. Les grecs étaient pas de bons cuistots. La bonne cuisine grecque, elle se trouve chez les arméniens, mais c'est très mangeable comparativement à ce qu'on trouvait dans le nord de l'Europe.
D'ailleurs c'était une des grosses différences entre les Pays-Bas et la Belgique. Pays-bas, pays du nord, on mange mal; Belgique, pays du sud, on mange bien.

Pour la Suède, on m'a raconté dans les années 80, les excursions professionnelles de mes amis. On n'y mangeait tout que sous forme de biscuit avec des noms bizarres sans qu'on sache ce qu'il y avait dedans. C'était comestible mais pas digne d'un vrai repas. Dans tous les bars le soir, les femmes et les hommes se séparaient, une moitié pour les femmes entre elles, l'autre pour les hommes entre eux. Alcool interdit, sauf le vendredi soir quand tout le monde se torchait le gueule. Pendant la nuit, la police n'intervenait pas : c'était chacun pour soi, surtout sur la route. Cette tradition a migré aux USA et nous reviens chez nos jeunes, qui boivent pas de vin au cours du repas, parce que l'alcool c'est mal,  mais se torchent avec des alcools forts et des cocktails improbables quand ils se rencontrent, entre deux joints.

Je vous raconte ça sur les pays du nord de l'Europe, pour bien comprendre d'où nous viennent ces idées bizarres. C'est culturel et économique. Les Pays-Bas produisent la moitié des calories qu'ils mangent. Ils vivent en pénurie permanente de nourriture : il faut qu'ils exportent autre chose pour pouvoir importer de quoi se nourrir, ou alors se serrer la ceinture. Ils ne pourraient pas survivre décemment en autarcie, comme nous en France (ou dans les autres pays du Sud).

Tout cette mentalité de gestion de la pénurie sur la bouffe est inhumaine. L'homme est un omnivore : il chasse, il cultive et a besoin de savoir ce qu'il mange, il boit. D'ailleurs le cerveau réagit par rapport à ça. Quand vous lui donnez un biscuit de grillons, vous le trompez, et vous trompez votre organisme.

C'est un peu comme l'encouragement à rester chez soi et à travailler par internet, en visio.
C'est pas du travail et la contribution n'est pas complète.
C'est un peu comme si on vous disait : au lieu d'aller vous promener, et en émettant du CO2 lors de votre marche, envoyez plutôt votre drone électrique avec sa caméra et regardez tout ça depuis votre chaise. C'est pas la même chose.

A ce petit jeu, pourquoi est-ce qu'on se nourrirait pas par intraveineuse directement, pendant qu'on fait autre chose... on s'emmerde à avaler tout ça et à la mâcher; quelle perte de temps.

[Revanchisti]

Greta-ed
gretaisé Davossisé.
Klaus Shwabed/Klauss Shwabisé !

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