Deux syndicalistes sont tabassés par un cadre

[Vladimir de Volog]

Deux syndicalistes sont tabassés par un cadre, dans la chambre froide de l'abattoir où il les avait enfermés.

Ces 2 délégués syndicaux de la CFTC sont embauchés par Arc Prestation, une entreprise sarthoise de la Ferté-Bernard, qui fournit du personnel à plusieurs abattoirs bretons.

Le 22 septembre dernier, les deux salariés sont en visite sur le site de la Guerche-de-Bretagne, pour rencontrer leurs collègues. Ils se présentent à l'accueil, mais rapidement, dans le couloir qui mène aux ateliers de découpe, un cadre de chez Arc Prestation, présent ce jour-là sur le site, les interpelle.

"Il nous a dit de le suivre jusqu'à la chambre froide. Il a fermé la porte et nous a menacé, en nous disant qu'on n'avait rien à faire ici, que les salariés n'avaient pas besoin de nous, et qu'il fallait qu'on parte vite" témoigne Kamal.

Le délégué raconte qu'il vient à peine de dire qu'il compte rester là, qu'il reçoit un coup de poing, "j'ai été frappé violemment, j'ai chuté au sol et je suis resté inconscient" dit-il. Son collègue, Roméo ajoute qu'il est, lui aussi, menacé "vient te battre" lui lance le cadre qui lui attrape le cou. Roméo réussit à éviter un coup. Le cadre finit par prendre la fuite, "alors que Kamal était toujours inconscient au sol". Les secours interviennent. Kamal est transporté à l'hôpital de Vitré. Le médecin prescrit 21 jours d'ITT. Pour Roméo, ce sera 17 jours d'ITT.

Les deux syndicalistes ont déposé plainte au lendemain des faits.

Roméo, le premier à avoir eu une délégation syndicale dans l'entreprise sarthoise il y a trois ans, assure qu'il subit des intimidations "lors d'une réunion, on nous a jeté dehors en nous disant, dégagez, on n'a pas besoin de vous. Depuis que j'ai monté le syndicat dans l'entreprise, ils me disent que ça ne va pas bien se passer".

[Vladimir de Volog]

Il s'agit de 2 délégués syndicaux de la CFTC sont embauchés par Arc Prestation, une entreprise sarthoise de la Ferté-Bernard, qui fournit du personnel à plusieurs abattoirs bretons.

[André de Montalembert]

Ca rappelle
Pierrot Overney.
Licencié par la direction de l'usine Renault où il est entré pour faire du militantisme maoïste en milieu ouvrier, Pierre Overney participe à une action de la Gauche Prolétarienne (GP) à la sortie de l'usine de Billancourt. Il s'agit d'inciter les ouvriers à commémorer le massacre de la station de métro Charonne de février 1962.

Dans un contexte de violence et de tension, il est abattu par Jean-Antoine Tramoni, agent de sécurité de Renault, le 25 février 1972 à 14 h 30, devant les grilles de l'avenue Émile-Zola, alors qu'il cherchait à entrer dans l'usine avec un groupe de militants. L'événement eut lieu en présence de plusieurs personnes venues accompagner les maoïstes dans leurs opérations dont le journaliste Claude-François Jullien du Nouvel Observateur et Christophe Schimmel, un photographe de l'APL qui prend des photographies, dont celles du meurtre.
Le 4 mars 1972, 200 000 personnes ont suivi le cercueil de Pierre Overney porté à l’épaule à travers Paris jusqu’au cimetière du Père-Lachaise. En janvier 1973, Jean-Antoine Tramoni fut condamné à quatre ans de prison et le 23 mars 1977, il fut exécuté par les NAPAP (Noyaux armés pour l’autonomie populaire).

[Crapouille la vinasse]

Deux syndicalistes sont tabassés par un cadre, dans la chambre froide de l'abattoir où il les avait enfermés.

Ces 2 délégués syndicaux de la CFTC sont embauchés par Arc Prestation, une entreprise sarthoise de la Ferté-Bernard, qui fournit du personnel à plusieurs abattoirs bretons.

Le 22 septembre dernier, les deux salariés sont en visite sur le site de la Guerche-de-Bretagne, pour rencontrer leurs collègues. Ils se présentent à l'accueil, mais rapidement, dans le couloir qui mène aux ateliers de découpe, un cadre de chez Arc Prestation, présent ce jour-là sur le site, les interpelle.

"Il nous a dit de le suivre jusqu'à la chambre froide. Il a fermé la porte et nous a menacé, en nous disant qu'on n'avait rien à faire ici, que les salariés n'avaient pas besoin de nous, et qu'il fallait qu'on parte vite" témoigne Kamal.

Le délégué raconte qu'il vient à peine de dire qu'il compte rester là, qu'il reçoit un coup de poing, "j'ai été frappé violemment, j'ai chuté au sol et je suis resté inconscient" dit-il. Son collègue, Roméo ajoute qu'il est, lui aussi, menacé "vient te battre" lui lance le cadre qui lui attrape le cou. Roméo réussit à éviter un coup. Le cadre finit par prendre la fuite, "alors que Kamal était toujours inconscient au sol". Les secours interviennent. Kamal est transporté à l'hôpital de Vitré. Le médecin prescrit 21 jours d'ITT. Pour Roméo, ce sera 17 jours d'ITT.

Les deux syndicalistes ont déposé plainte au lendemain des faits.

Roméo, le premier à avoir eu une délégation syndicale dans l'entreprise sarthoise il y a trois ans, assure qu'il subit des intimidations "lors d'une réunion, on nous a jeté dehors en nous disant, dégagez, on n'a pas besoin de vous. Depuis que j'ai monté le syndicat dans l'entreprise, ils me disent que ça ne va pas bien se passer".

Au moins, eux ils ont portés leurs burnes, ça change des mecs qui détruisent des emplois et des familles et qui ne les portent pas ...

[Vladimir de Volog]

Ca rappelle
Pierrot Overney.
Licencié par la direction de l'usine Renault où il est entré pour faire du militantisme maoïste en milieu ouvrier, Pierre Overney participe à une action de la Gauche Prolétarienne (GP) à la sortie de l'usine de Billancourt. Il s'agit d'inciter les ouvriers à commémorer le massacre de la station de métro Charonne de février 1962.

Dans un contexte de violence et de tension, il est abattu par Jean-Antoine Tramoni, agent de sécurité de Renault, le 25 février 1972 à 14 h 30, devant les grilles de l'avenue Émile-Zola, alors qu'il cherchait à entrer dans l'usine avec un groupe de militants. L'événement eut lieu en présence de plusieurs personnes venues accompagner les maoïstes dans leurs opérations dont le journaliste Claude-François Jullien du Nouvel Observateur et Christophe Schimmel, un photographe de l'APL qui prend des photographies, dont celles du meurtre.
Le 4 mars 1972, 200 000 personnes ont suivi le cercueil de Pierre Overney porté à l’épaule à travers Paris jusqu’au cimetière du Père-Lachaise. En janvier 1973, Jean-Antoine Tramoni fut condamné à quatre ans de prison et le 23 mars 1977, il fut exécuté par les NAPAP (Noyaux armés pour l’autonomie populaire).

Peu s'en souviennent, et peu le savent.

[André de Montalembert]

...ou font semblant d'oublier!

[Vladimir de Volog]

...ou font semblant d'oublier!

Ils sont moins causant pour défendre le droit syndical face à un patronat fascisant, ou carrément fasciste, le passé le prouve.

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