Malgré un non-lieu , le policier sera finalement jugé.
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Malgré un non-lieu , le policier sera finalement jugé.
Malgré un non-lieu requis par le parquet, le policier qui a porté des coups à Lamine Ba à Sevran en 2019, sera finalement jugé ce jeudi.
Jeudi prochain, un gardien de la paix comparaît au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour avoir porté des coups à Lamine Ba(39 ans), un ancien médiateur de Sevran, en septembre 2019.
Dans le quartier des Beaudottes à Sevran, on voit le fonctionnaire tenter d’attraper les jambes de Lamine Ba. Le médiateur de la ville parvient à échapper à la prise et saisit son adversaire par le cou. Dans la foulée, le gardien de la paix assène des coups de poing. L’employé réplique et sonne le policier qui se met en garde façon boxeur.
Après quelques échanges, la fin de la bagarre est sifflée par une collègue du policier qui tire au pistolet à impulsion électrique dans la fesse de Lamine Ba. Ce dernier est emmené au commissariat. Cinq jours d’ITT lui seront délivrés.
Le contexte de cette bagarre : intervention de police près du RER, une voiture sérigraphiée bloque la rue, un automobiliste se met en colère et Lamine Ba intervient pour apaiser la situation.
Le policier et le médiateur portent plainte chacun de leur côté.
Le parquet de Bobigny estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre le fonctionnaire pour violences. L’affaire est classée.
Mais Diane de Condé, l’avocate de Lamine Ba, n’abandonne pas et porte plainte avec constitution de partie civile. Ce qui permet l’ouverture d’une instruction. Après plusieurs mois, le parquet requiert un non-lieu pour le policier d’Aulnay-sous-Bois. Pas de « preuves suffisantes » établissant des « violences illégitimes ».
Un renvoi surprise au tribunal dont se félicite l’avocate de Lamine Ba. « Mon client a été mis à l’index pendant des années, dénonce Diane de Condé. Il a fallu aller au bout du processus judiciaire pour qu’il soit a minima reconnu comme une victime. Dans cette affaire, la force utilisée par le policier a été détournée de son usage public. Il en a fait un usage privé. »
Jeudi prochain, un gardien de la paix comparaît au tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis) pour avoir porté des coups à Lamine Ba(39 ans), un ancien médiateur de Sevran, en septembre 2019.
Dans le quartier des Beaudottes à Sevran, on voit le fonctionnaire tenter d’attraper les jambes de Lamine Ba. Le médiateur de la ville parvient à échapper à la prise et saisit son adversaire par le cou. Dans la foulée, le gardien de la paix assène des coups de poing. L’employé réplique et sonne le policier qui se met en garde façon boxeur.
Après quelques échanges, la fin de la bagarre est sifflée par une collègue du policier qui tire au pistolet à impulsion électrique dans la fesse de Lamine Ba. Ce dernier est emmené au commissariat. Cinq jours d’ITT lui seront délivrés.
Le contexte de cette bagarre : intervention de police près du RER, une voiture sérigraphiée bloque la rue, un automobiliste se met en colère et Lamine Ba intervient pour apaiser la situation.
Le policier et le médiateur portent plainte chacun de leur côté.
Le parquet de Bobigny estime qu’il n’y a pas lieu de poursuivre le fonctionnaire pour violences. L’affaire est classée.
Mais Diane de Condé, l’avocate de Lamine Ba, n’abandonne pas et porte plainte avec constitution de partie civile. Ce qui permet l’ouverture d’une instruction. Après plusieurs mois, le parquet requiert un non-lieu pour le policier d’Aulnay-sous-Bois. Pas de « preuves suffisantes » établissant des « violences illégitimes ».
Un renvoi surprise au tribunal dont se félicite l’avocate de Lamine Ba. « Mon client a été mis à l’index pendant des années, dénonce Diane de Condé. Il a fallu aller au bout du processus judiciaire pour qu’il soit a minima reconnu comme une victime. Dans cette affaire, la force utilisée par le policier a été détournée de son usage public. Il en a fait un usage privé. »
Vladimir de Volog- Vénérable
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