Grace aux tergiversations de Macron, l'Europe du nucléaire de demain est en train d'exclure la France de ses projets.
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Grace aux tergiversations de Macron, l'Europe du nucléaire de demain est en train d'exclure la France de ses projets.
D'abord, la France ne vend pas ses EPR qui sont un catastrophe. Pourquoi ?
Bien trop chères ces EPR sont destinés à répondre à des normes allemandes excessives, visant à rendre le nucléaire impossible. Elles résultent de l’absorption de Siemens, en déconfiture autour d'un projet Franco-allemand sans objectif autre que l'arrêt du nucléaire.
Cette affaire est grave, parce qu'un EPR coûte deux fois trop cher, à sécurité égale aux anciennes centrales si ce n'est moindre à cause de système de sécurité superflus qui peuvent davantage tomber en panne. L'abandon de toute offre nucléaire autre, du temps de mme Lauvergeon, une copine de Jospin, un premier anti-nucléaire notoire qui a arrêté et détruit Super-Phénix et toute sa base de connaissances (pour qu'on n'y revienne plus), à exlcu les éventuels marchés. Du coup la France, qui avait des marchés acquis les à perdu. L'un des plus notoires était celui des Emirats, perdu à l'avantage des Coréens. Un marché chiffré en dizaine de milliards mais bien plus de 100 milliards sur le long terme.
Mais ça ne s'arrête pas là.
Les Coréens, ont vu la faiblesse de la France et intransigeance des allemands sur la partie Siemens du groupe franco-allemand, dont je souligne que l'existence avait pour but de vendre des centrales à l'Allemagne et de faire disparaitre la concurrence allemande qui de toute façon allait disparaître d'elle-même... et donc les Coréens on créé un consortium avec l'Italie et le Canada, visant à réparer et entretenir les centrales européennes. Aujourd'hui ce sont eux qui réparent toutes les centrales européennes, comparables à nos anciennes centrales et à celles de type Candu canadiennes. Normal, la France n'en fait plus (et d'ailleurs n'arrive même plus à réparer les siennes). De quoi parle-t-on : non seulement de l'entretien mais de l’amélioration du process de retraitement et du combustible nucléaire.
Pour information, EDF qui n'avait plus d'ouvriers dans ses usines à produire des centrales et à les entretenir a dû passer un contrat délirant au niveau du coût pour faire (mal) entretenir ses centrales (en fait même pas défectueuses) par Westinghouse : une entreprise américaine concurrente en déconfiture et qui voyait l'avenir en sombre et qui en tire une capacité de revitalisation alors que le marché du nucléaire se relance.
Mais depuis l'arrivée de Macron se posait la question de la mise en oeuvre des nouvelles centrales compactes. Rapides à construire et le plus autonomes possible (avec des circuits caloporteurs autres que l'eau de source (pas besoin de mer ni de rivière à côté).
Après de nombreuses tergiversations administratives sur le nucléaire ou pas qui emportait tout un consortium et les dilemmes Macroniens, on avait autour de la table le France, les Etats-Unis avec Westinghouse (un société en déconfiture qui faisait rire tout le monde), la Belgique, l'Italie.
Durant les reprises loufoques de l'industrie nucléaire française avec les turbines vendues pour rien à Général Electric, rachetées pour on sait pas combien par EDF, on a fini de se fixer sur une mini-centrale récupérée de nos sous-marins nucléaires et toujours refroidie par eau, avec macron qui a donné pour objectif la mise en place du prototype pour 2030. Pendant ce temps, Macron, imposant à EDF tout ce qu'on sait au niveau de ses prix et règles absurdes européennes (que seule la France respecte vraiment) fait des projets et des solutions pour son successeur, mais s'arroge volontiers en public la paternité, alors qu'il n'a fait que retarder l'exécution indispensable.
Oui mais pendant ce temps Westinghouse dont les finances ont été améliorées par EDF, sort un réacteur nucléaire compact et le vend potentiellement à la Roumanie puis à la Pologne. Aujourd'hui on a une bonne idée de ce qui se tramait. Ce réacteur compact qui est déjà tout prêt et n'a pas besoin d'attendre 2030 et de futurs investissements de recherche, est refroidi au plomb (pas besoin de la proximité d'un rivière) va être construit, entretenu et organisé par une consortium qui vient d'être signé par les USA (Westinghouse) la Belgique, l'Italie, et la Roumanie. Ce réacteur sera le futur réacteur compact Européen que tout le monde installera chez lui (les pays du Nord sont intéressés, pour la Pologne c'est acté... Exit la France qui aura peut-être le sien dans les années 2030 (mais qui lui coûtera bien cher car peu de chances d'être vendu ailleurs).
La Macronie c'est l'art de rien comprendre et de ne pas être dans le coup.
Le camouflet Hongrois.
La Hongrie avait choisi la Russie pour ses réacteurs parce que ça coûtait moins cher et c'était réalisable rapidement contrairement à la galère engagée autour du EPR qui coûtait le peau des fesses. La France, en plus commençait à demander à la Hongrie pourquoi elle voulait tant de nucléaire...
Le résultat c'est que les russes on eu le marché. Il reste des réacteurs à construire et à entretenir et alors, le nucléaire n'étant pas sous embargo, la Hongrie propose à la EDF de réaliser une partie de la sous-traitance pour Rosatom. Gros problème : la partie de l'ancienne Siemens construite en Allemagne (pour faire plaisir aux allemands sous Jospin on a démantelé la partie française concurrente pourtant plus rentable à l'époque) reçoit pour l'instant un véto de l'Allemagne. Donc non seulement on en est réduits à être des sous-traitants des russes dans l'UE mais on n'y a même pas l'autorisation. Et il n'est même pas clair que la sanctions des allemands n'est pas dirigée contre la Hongrie ou le déploiement du nucléaire français en Europe. Conclusion : tout porte à croire que les Russes construiront les deux réacteurs seuls en Hongrie.
Elle est belle l'UE ! Et Macron, entouré de blancs-becs inexpérimentés comme lui, toujours le meilleur atout pour nous faire perdre des marchés.
Donc en gros, pour les gros réacteurs nucléaires européens, l'avenir est aux russes ou au italo-coréens, et pour les petits réacteurs l'avenir est au belges, italiens et roumains.
On peut remarquer la présence des italiens dans les deux camps. L'Italie a conservé toute son industrie, la deuxième d'Europe derrière l'Allemagne et elle se lance de plus en plus dans les projets visant à remplacer la France dans ses anciens domaines de prédilection.
Je suis toujours étonné par la mauvaise note italienne et la bonne note française en ce qui concerne les dettes. Ca ne saurait durer.
Tout est au vert en Italie, tout est au rouge en France depuis au moins une bonne décennie. La France ne tient pas la comparaison avec l'Italie.
Au niveau des projets c'est encore bien pire.
La France n'a pas les moyens de rembourser ses 120% de PIB officiels, alors que l'Italie gère très bien des 140% environ stabilisés depuis 20 ans (ils étaient déjà à près de 100% au début des années 80 quand la France était à un peu plus de 0%).
Une petit coup de rein et l'Italie rembourse, alors que la France sombrerait dans la guerre civile si elle ne continuait pas à s'endetter pour subventionner son social duquel la majorité de la population (notamment immigrée) vit.
Bien trop chères ces EPR sont destinés à répondre à des normes allemandes excessives, visant à rendre le nucléaire impossible. Elles résultent de l’absorption de Siemens, en déconfiture autour d'un projet Franco-allemand sans objectif autre que l'arrêt du nucléaire.
Cette affaire est grave, parce qu'un EPR coûte deux fois trop cher, à sécurité égale aux anciennes centrales si ce n'est moindre à cause de système de sécurité superflus qui peuvent davantage tomber en panne. L'abandon de toute offre nucléaire autre, du temps de mme Lauvergeon, une copine de Jospin, un premier anti-nucléaire notoire qui a arrêté et détruit Super-Phénix et toute sa base de connaissances (pour qu'on n'y revienne plus), à exlcu les éventuels marchés. Du coup la France, qui avait des marchés acquis les à perdu. L'un des plus notoires était celui des Emirats, perdu à l'avantage des Coréens. Un marché chiffré en dizaine de milliards mais bien plus de 100 milliards sur le long terme.
Mais ça ne s'arrête pas là.
Les Coréens, ont vu la faiblesse de la France et intransigeance des allemands sur la partie Siemens du groupe franco-allemand, dont je souligne que l'existence avait pour but de vendre des centrales à l'Allemagne et de faire disparaitre la concurrence allemande qui de toute façon allait disparaître d'elle-même... et donc les Coréens on créé un consortium avec l'Italie et le Canada, visant à réparer et entretenir les centrales européennes. Aujourd'hui ce sont eux qui réparent toutes les centrales européennes, comparables à nos anciennes centrales et à celles de type Candu canadiennes. Normal, la France n'en fait plus (et d'ailleurs n'arrive même plus à réparer les siennes). De quoi parle-t-on : non seulement de l'entretien mais de l’amélioration du process de retraitement et du combustible nucléaire.
Pour information, EDF qui n'avait plus d'ouvriers dans ses usines à produire des centrales et à les entretenir a dû passer un contrat délirant au niveau du coût pour faire (mal) entretenir ses centrales (en fait même pas défectueuses) par Westinghouse : une entreprise américaine concurrente en déconfiture et qui voyait l'avenir en sombre et qui en tire une capacité de revitalisation alors que le marché du nucléaire se relance.
Mais depuis l'arrivée de Macron se posait la question de la mise en oeuvre des nouvelles centrales compactes. Rapides à construire et le plus autonomes possible (avec des circuits caloporteurs autres que l'eau de source (pas besoin de mer ni de rivière à côté).
Après de nombreuses tergiversations administratives sur le nucléaire ou pas qui emportait tout un consortium et les dilemmes Macroniens, on avait autour de la table le France, les Etats-Unis avec Westinghouse (un société en déconfiture qui faisait rire tout le monde), la Belgique, l'Italie.
Durant les reprises loufoques de l'industrie nucléaire française avec les turbines vendues pour rien à Général Electric, rachetées pour on sait pas combien par EDF, on a fini de se fixer sur une mini-centrale récupérée de nos sous-marins nucléaires et toujours refroidie par eau, avec macron qui a donné pour objectif la mise en place du prototype pour 2030. Pendant ce temps, Macron, imposant à EDF tout ce qu'on sait au niveau de ses prix et règles absurdes européennes (que seule la France respecte vraiment) fait des projets et des solutions pour son successeur, mais s'arroge volontiers en public la paternité, alors qu'il n'a fait que retarder l'exécution indispensable.
Oui mais pendant ce temps Westinghouse dont les finances ont été améliorées par EDF, sort un réacteur nucléaire compact et le vend potentiellement à la Roumanie puis à la Pologne. Aujourd'hui on a une bonne idée de ce qui se tramait. Ce réacteur compact qui est déjà tout prêt et n'a pas besoin d'attendre 2030 et de futurs investissements de recherche, est refroidi au plomb (pas besoin de la proximité d'un rivière) va être construit, entretenu et organisé par une consortium qui vient d'être signé par les USA (Westinghouse) la Belgique, l'Italie, et la Roumanie. Ce réacteur sera le futur réacteur compact Européen que tout le monde installera chez lui (les pays du Nord sont intéressés, pour la Pologne c'est acté... Exit la France qui aura peut-être le sien dans les années 2030 (mais qui lui coûtera bien cher car peu de chances d'être vendu ailleurs).
La Macronie c'est l'art de rien comprendre et de ne pas être dans le coup.
Le camouflet Hongrois.
La Hongrie avait choisi la Russie pour ses réacteurs parce que ça coûtait moins cher et c'était réalisable rapidement contrairement à la galère engagée autour du EPR qui coûtait le peau des fesses. La France, en plus commençait à demander à la Hongrie pourquoi elle voulait tant de nucléaire...
Le résultat c'est que les russes on eu le marché. Il reste des réacteurs à construire et à entretenir et alors, le nucléaire n'étant pas sous embargo, la Hongrie propose à la EDF de réaliser une partie de la sous-traitance pour Rosatom. Gros problème : la partie de l'ancienne Siemens construite en Allemagne (pour faire plaisir aux allemands sous Jospin on a démantelé la partie française concurrente pourtant plus rentable à l'époque) reçoit pour l'instant un véto de l'Allemagne. Donc non seulement on en est réduits à être des sous-traitants des russes dans l'UE mais on n'y a même pas l'autorisation. Et il n'est même pas clair que la sanctions des allemands n'est pas dirigée contre la Hongrie ou le déploiement du nucléaire français en Europe. Conclusion : tout porte à croire que les Russes construiront les deux réacteurs seuls en Hongrie.
Elle est belle l'UE ! Et Macron, entouré de blancs-becs inexpérimentés comme lui, toujours le meilleur atout pour nous faire perdre des marchés.
Donc en gros, pour les gros réacteurs nucléaires européens, l'avenir est aux russes ou au italo-coréens, et pour les petits réacteurs l'avenir est au belges, italiens et roumains.
On peut remarquer la présence des italiens dans les deux camps. L'Italie a conservé toute son industrie, la deuxième d'Europe derrière l'Allemagne et elle se lance de plus en plus dans les projets visant à remplacer la France dans ses anciens domaines de prédilection.
Je suis toujours étonné par la mauvaise note italienne et la bonne note française en ce qui concerne les dettes. Ca ne saurait durer.
Tout est au vert en Italie, tout est au rouge en France depuis au moins une bonne décennie. La France ne tient pas la comparaison avec l'Italie.
Au niveau des projets c'est encore bien pire.
La France n'a pas les moyens de rembourser ses 120% de PIB officiels, alors que l'Italie gère très bien des 140% environ stabilisés depuis 20 ans (ils étaient déjà à près de 100% au début des années 80 quand la France était à un peu plus de 0%).
Une petit coup de rein et l'Italie rembourse, alors que la France sombrerait dans la guerre civile si elle ne continuait pas à s'endetter pour subventionner son social duquel la majorité de la population (notamment immigrée) vit.
Jeannot Lapin- Sage
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Date d'inscription : 31/07/2021
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