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Dimanche tragique à
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Dimanche tragique à
Alfortville
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C’est d’un pas tremblant que les policiers du commissariat d’Alfortville, dans le Val-de-Marne, ont pénétré ce dimanche, vers 14h30, dans cet appartement situé en bordure de Seine. Après avoir forcé l’entrée du logement fermé à clé, ils ont découvert les corps sans vie de trois petites filles, âgées de 4, 10 et 11 ans, a appris Le Figaro de sources policières et judiciaires concordantes.
Selon nos informations, deux petites victimes gisaient sous une couverture, une autre était étendue sur le canapé. Deux des fillettes ont été tuées à l'arme blanche. L'arme du crime doit encore être déterminée pour la troisième victime. Une enquête de flagrance pour «meurtre» a été ouverte par le parquet de Créteil et confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.
Un peu plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans - vraisemblablement leur père - s’était présenté au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à quelque 200 kilomètres du lieu du crime. Il a expliqué avoir tué ses trois enfants. Younes E., originaire du Maroc et bénéficiant d’un titre de séjour valable jusqu’en 2025, a été placé en garde à vue à Dieppe.
Le nom du suspect est loin d’être inconnu de la justice. «Il avait fait l’objet d’une enquête pour viol par conjoint, classée sans suite» le 5 juillet 2021, l’infraction étant «insuffisamment caractérisée». Younes E. avait par ailleurs été condamné le 29 avril 2021 à Créteil pour des «violences conjugales avec usage d’une arme (un bâton)» et des «violences par ascendant sur mineur de 15 ans». Le quadragénaire avait écopé d’une «peine de 18 mois d'emprisonnement dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans, la partie ferme ayant été exécutée sous bracelet électronique», précise le parquet de Créteil. Et d’ajouter : «Le sursis probatoire a pris fin le 28 août 2023. Il n'était donc plus sous main de justice.»
Une interdiction de s'approcher de sa compagne et de leurs enfants avait également été prononcée avant d’être levée, selon une source proche de l’enquête au Figaro. Les enfants étaient depuis en garde alternée entre leur père et leur mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et domiciliée à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, n’a pas encore été retrouvée par les forces de l’ordre. Le suspect a indiqué ne pas savoir où elle se trouvait, nous précise une source policière.
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Y'a pas à dire, le maghrébin adore jouer du couteau
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C’est d’un pas tremblant que les policiers du commissariat d’Alfortville, dans le Val-de-Marne, ont pénétré ce dimanche, vers 14h30, dans cet appartement situé en bordure de Seine. Après avoir forcé l’entrée du logement fermé à clé, ils ont découvert les corps sans vie de trois petites filles, âgées de 4, 10 et 11 ans, a appris Le Figaro de sources policières et judiciaires concordantes.
Selon nos informations, deux petites victimes gisaient sous une couverture, une autre était étendue sur le canapé. Deux des fillettes ont été tuées à l'arme blanche. L'arme du crime doit encore être déterminée pour la troisième victime. Une enquête de flagrance pour «meurtre» a été ouverte par le parquet de Créteil et confiée à la police judiciaire du Val-de-Marne.
Un peu plus tôt dans la journée, un homme de 41 ans - vraisemblablement leur père - s’était présenté au commissariat de Dieppe, en Seine-Maritime, à quelque 200 kilomètres du lieu du crime. Il a expliqué avoir tué ses trois enfants. Younes E., originaire du Maroc et bénéficiant d’un titre de séjour valable jusqu’en 2025, a été placé en garde à vue à Dieppe.
Le nom du suspect est loin d’être inconnu de la justice. «Il avait fait l’objet d’une enquête pour viol par conjoint, classée sans suite» le 5 juillet 2021, l’infraction étant «insuffisamment caractérisée». Younes E. avait par ailleurs été condamné le 29 avril 2021 à Créteil pour des «violences conjugales avec usage d’une arme (un bâton)» et des «violences par ascendant sur mineur de 15 ans». Le quadragénaire avait écopé d’une «peine de 18 mois d'emprisonnement dont 12 mois assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans, la partie ferme ayant été exécutée sous bracelet électronique», précise le parquet de Créteil. Et d’ajouter : «Le sursis probatoire a pris fin le 28 août 2023. Il n'était donc plus sous main de justice.»
Une interdiction de s'approcher de sa compagne et de leurs enfants avait également été prononcée avant d’être levée, selon une source proche de l’enquête au Figaro. Les enfants étaient depuis en garde alternée entre leur père et leur mère. Cette dernière, âgée de 36 ans et domiciliée à Marolles-en-Brie dans le Val-de-Marne, n’a pas encore été retrouvée par les forces de l’ordre. Le suspect a indiqué ne pas savoir où elle se trouvait, nous précise une source policière.
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Y'a pas à dire, le maghrébin adore jouer du couteau
Maledico Proditores- Chef
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