Ceci est une prévisualisation d'un thème de Hitskin.com
Installer le thème • Retourner sur la fiche du thème
Il n’y a pas de fatalité
+5
Edgar de Phelps
Ombeline de Beaurivage
Revanchisti
Maledico Proditores
Vladimir de Volog
9 participants
Page 1 sur 3
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Il n’y a pas de fatalité
La pente glisse vers le Rassemblement National ? En effet. Mais il n’y a pas de fatalité. L’histoire reste ce que les hommes et les femmes en font : nous pouvons gagner. Nous le devons.
Depuis deux ans, c’est une vérité qu’il nous faut affronter : Marine Le Pen s’installe tranquillement dans la République. Tous les sondages le disent : son parti gagne des points, elle-même paraît moins « inquiétante ».
Dans l’hémicycle, ses députés le répètent à l’envi : « Quand nous gouvernerons en 2027… » et insidieuse, la petite musique finit par rentrer. A la télévision, du matin au soir, une chaîne lui déroule le tapis rouge, clive le pays sur les origines, la confession, construit des plus ou moins Français.
Quant au président, élu pour « faire barrage », il lui sert au contraire de marchepied : par les vice-présidences que, à l’Assemblée, il donne au Rassemblement national, désormais respectable, dans l’institution. Par le ressentiment, surtout, la rancœur qu’il enfonce dans les cœurs, humiliant le pays avec la retraite à 64 ans, sans action contre l’inflation, méprisant constamment mouvements populaires et corps intermédiaires.
Jusqu’à, enfin, la « victoire » offerte cette semaine au RN :
le droit du sol remis en cause, partiellement, la préférence nationale inscrite dans un bout de loi, sous les ovations, les applaudissements des lepénistes.
Au-delà des principes, ce sont des vies dures qui vont encore être durcies. Surtout, c’est un raisonnement qui est emprunté, validé : en soignant moins les étrangers, est-ce ainsi que l’hôpital sera guéri ?
En grattant sur eux des mois d’APL, voilà comme le pouvoir d’achat des Français va augmenter ? En mettant une caution sur les étudiants, la France va-t-elle rayonner ?
C’est une ambiance qui est posée : « Vous n’êtes pas les bienvenus. Vous êtes de trop. Faites-vous petits. » Et par ricochet, les Français immigrés ou enfants de, en sont heurtés dans leur humanité.
Voilà la pente.
Et du coup, les esprits glissent.
la suite sur : https://francoisruffin.fr/pas-de-fatalite/
Depuis deux ans, c’est une vérité qu’il nous faut affronter : Marine Le Pen s’installe tranquillement dans la République. Tous les sondages le disent : son parti gagne des points, elle-même paraît moins « inquiétante ».
Dans l’hémicycle, ses députés le répètent à l’envi : « Quand nous gouvernerons en 2027… » et insidieuse, la petite musique finit par rentrer. A la télévision, du matin au soir, une chaîne lui déroule le tapis rouge, clive le pays sur les origines, la confession, construit des plus ou moins Français.
Quant au président, élu pour « faire barrage », il lui sert au contraire de marchepied : par les vice-présidences que, à l’Assemblée, il donne au Rassemblement national, désormais respectable, dans l’institution. Par le ressentiment, surtout, la rancœur qu’il enfonce dans les cœurs, humiliant le pays avec la retraite à 64 ans, sans action contre l’inflation, méprisant constamment mouvements populaires et corps intermédiaires.
Jusqu’à, enfin, la « victoire » offerte cette semaine au RN :
le droit du sol remis en cause, partiellement, la préférence nationale inscrite dans un bout de loi, sous les ovations, les applaudissements des lepénistes.
Au-delà des principes, ce sont des vies dures qui vont encore être durcies. Surtout, c’est un raisonnement qui est emprunté, validé : en soignant moins les étrangers, est-ce ainsi que l’hôpital sera guéri ?
En grattant sur eux des mois d’APL, voilà comme le pouvoir d’achat des Français va augmenter ? En mettant une caution sur les étudiants, la France va-t-elle rayonner ?
C’est une ambiance qui est posée : « Vous n’êtes pas les bienvenus. Vous êtes de trop. Faites-vous petits. » Et par ricochet, les Français immigrés ou enfants de, en sont heurtés dans leur humanité.
Voilà la pente.
Et du coup, les esprits glissent.
la suite sur : https://francoisruffin.fr/pas-de-fatalite/
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
Je rassure tout de suite Ruffin: Marine ne sera jamais élue présidente de la République
Maledico Proditores- Chef
- Messages : 1298
Date d'inscription : 18/10/2023
Revanchisti aime ce message
Re: Il n’y a pas de fatalité
Ça sera Edouard Philippe Banquier proche de Bildeberg et American young Leader.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Il n’y a pas de fatalité
et pourquoi pas ???Maledico Proditores a écrit:Je rassure tout de suite Ruffin: Marine ne sera jamais élue présidente de la République
Ombeline de Beaurivage- Expert
- Messages : 949
Date d'inscription : 27/11/2023
Re: Il n’y a pas de fatalité
Ombeline de Beaurivage a écrit:et pourquoi pas ???Maledico Proditores a écrit:Je rassure tout de suite Ruffin: Marine ne sera jamais élue présidente de la République
Elle ne recherche pas le pouvoir ... et puis, je la trouve "limitée" pour un tel rôle. Cela étant dit, je ne trouve aucun personnage politique capable de redresser la France.
Nos politiciens sont à l'image de nos chères petites têtes
Maledico Proditores- Chef
- Messages : 1298
Date d'inscription : 18/10/2023
Crapouille la vinasse et Jacques Cartier aiment ce message
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
.
Dernière édition par Vladimir de Volog le Mer 27 Déc 2023 - 19:36, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
Parce-que l'oligarchie qui dirige ce pays ne le veut pas et elle a bien savoir à marine que si elle restait pas à sa place d’épouvantail de la ripoublique elle risquait d’avoir des petit accidentés,Ombeline de Beaurivage a écrit:et pourquoi pas ???Maledico Proditores a écrit:Je rassure tout de suite Ruffin: Marine ne sera jamais élue présidente de la République
L’oligarchie lui préféra Édouard Philippe.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
Les esprits ne glissent pas que dans la France d’en bas, « Marine, on ne l’a pas essayé ».
Les esprits glissent aussi dans la France diplômée, des ministères, des installés : on se fait à l’idée. On ponctue par des « de toute façon », des « c’est comme ça », des « c’est son tour ». On s’abandonne, par mollesse, par lâcheté.
Non, il n’y a pas de fatalité.
Dans Histoire d’un Allemand, Sebastian Haffner, jeune étudiant à Berlin dans les années trente, décrit la montée du national-socialisme :
« À l’instant du défi, quand des peuples se lèvent spontanément comme un seul homme, les Allemands, comme un seul homme, se sont effondrés. Ils ont molli, cédé, capitulé. »
Si les nazis ont triomphé, nous dit-il, c’est moins par leur volonté que par la passivité des autres :
« Ils ont sombré par millions dans la dépression. »
C’est cette dépression, en nous, dans le pays, ce laisser-aller, qui est notre pire adversaire. La résignation, l’abattement qu’il nous faut vaincre.
Il n’y a pas de fatalité.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
L’histoire demeure ce que les hommes et les femmes en font. La crise de 1929 a certes abouti sur le nazisme en Allemagne, mais aux Etats-Unis elle a mené au New Deal, au Front populaire en France.
Chez nous, la seule fois où l’extrême droite est arrivée au pouvoir, c’est par la défaite, par l’humiliation de 1940, par la collaboration. Jamais par les urnes. Et ce ne fut pas pour écrire une page de gloire dans nos mémoires.
Il n’y a pas de fatalité, non.
Mais il s’agit d’ouvrir une issue au pays. Que se passe-t-il ? Que se passe-t-il, politiquement, dans la durée ?
Le fait marquant, c’est l’effritement du « bloc central-libéral ».
Longtemps, il était assez puissant pour avoir le luxe de se diviser entre centre-droit et centre-gauche, offrir une alternance avec des nuances, mais sans alternative.
Le référendum de 2005 en a sonné le glas : 55% des Français, mais 80% des ouvriers, 71% des employés, votaient « non » à la « concurrence libre et non faussée », « non » à la « libre circulation des capitaux et des marchandises ».
Le bloc au pouvoir a néanmoins poursuivi, poursuit toujours le même projet, de mondialisation, de libre-échange : en « démocratie », mais sans le « démos », voire contre le « démos ».
Il lui a fallu, dès lors, pour se maintenir, unir centre-gauche et centre-droit, et ce fut autour de la figure d’Emmanuel Macron.
Mais la désagrégation se poursuit, s’accélère même, du « Nuit debout » des centres-villes aux « Gilets jaunes » des périphéries, jusqu’aux puissantes manifestations de ce printemps sur les retraites.
Des bouts entiers décrochent du bloc central.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
Mais par quoi sont-ils accrochés ? Vers quoi sont-ils attirés ? Par rien. Pour beaucoup, ils demeurent en suspension, dans l’abstention.
Par quoi seront-ils aimantés ?
C’est la course en cours, c’est la bataille entre deux pôles : entre le bloc « national-autoritaire » et le bloc « social-écologiste ».
Et disons-le : pour l’instant, nous perdons. Nous perdons largement.
Pourquoi ?
Déjà, parce que nous ne sommes pas un « bloc ». Il ne s’agit pas, seulement, des quatre listes aux élections européennes, mais bien pire :
toutes les invectives entre les chefs, tous les étalages de rancœur sur Twitter, toutes les querelles avec les bruits de vaisselle… Franchement : est-ce à la hauteur du danger ?
La force va à la force, et nous ne donnons pas le sentiment d’en être une. Ce lamentable spectacle doit cesser.
Ensuite, brandir les Le Pen comme un épouvantail, comme un repoussoir, crier au cauchemar, ne suffira pas : nous ne gagnerons pas avec ça.
C’est un travail respecté, par les horaires et les salaires, par les statuts et les revenus, qu’il faut aux classes populaires, c’est l’hôpital pilier de l’Etat social, c’est l’école pilier de la République, c’est l’Egalité pas qu’au fronton des mairies, c’est la souveraineté retrouvée, c’est un impôt où « les gros paient gros et les petits paient petit ».
Ce sont des ruptures économiques, démocratiques, écologiques, qu’il faut acter, sans reculer : avec la concurrence, la croissance, la mondialisation, avec le pouvoir concentré à l’Elysée. Sinon, la « gauche » replongera dans ses déboires, ses trahisons, ses faux-semblants du passé.
Par quoi seront-ils aimantés ?
C’est la course en cours, c’est la bataille entre deux pôles : entre le bloc « national-autoritaire » et le bloc « social-écologiste ».
Et disons-le : pour l’instant, nous perdons. Nous perdons largement.
Pourquoi ?
Déjà, parce que nous ne sommes pas un « bloc ». Il ne s’agit pas, seulement, des quatre listes aux élections européennes, mais bien pire :
toutes les invectives entre les chefs, tous les étalages de rancœur sur Twitter, toutes les querelles avec les bruits de vaisselle… Franchement : est-ce à la hauteur du danger ?
La force va à la force, et nous ne donnons pas le sentiment d’en être une. Ce lamentable spectacle doit cesser.
Ensuite, brandir les Le Pen comme un épouvantail, comme un repoussoir, crier au cauchemar, ne suffira pas : nous ne gagnerons pas avec ça.
C’est un travail respecté, par les horaires et les salaires, par les statuts et les revenus, qu’il faut aux classes populaires, c’est l’hôpital pilier de l’Etat social, c’est l’école pilier de la République, c’est l’Egalité pas qu’au fronton des mairies, c’est la souveraineté retrouvée, c’est un impôt où « les gros paient gros et les petits paient petit ».
Ce sont des ruptures économiques, démocratiques, écologiques, qu’il faut acter, sans reculer : avec la concurrence, la croissance, la mondialisation, avec le pouvoir concentré à l’Elysée. Sinon, la « gauche » replongera dans ses déboires, ses trahisons, ses faux-semblants du passé.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
Enfin, c’est une psychologie, un état d’esprit qu’il faut modifier :
en avant, du panache, de l’audace !
Nous ne sommes pas une citadelle assiégée, condamnée à « résister » dans un pays raciste, moisi.
Nous sommes la majorité, nous sommes le peuple qui désire autre chose, autre chose que la concurrence des égoïsmes, qui demande justice et égalité :
nous voulons gagner.
Il nous faut passer de l’esprit de défaite à une force de conquête.
Il n’y a pas de fatalité.
en avant, du panache, de l’audace !
Nous ne sommes pas une citadelle assiégée, condamnée à « résister » dans un pays raciste, moisi.
Nous sommes la majorité, nous sommes le peuple qui désire autre chose, autre chose que la concurrence des égoïsmes, qui demande justice et égalité :
nous voulons gagner.
Il nous faut passer de l’esprit de défaite à une force de conquête.
Il n’y a pas de fatalité.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
Pourquoi je suis entrée en politique ?
Je vous raconte un déclic : à l’automne 2015, je prends le TER entre Paris et Amiens.
C’est la campagne des régionales, Marine Le Pen a rassemblé près de 50% dès le premier tour.
Dans le train, deux militants s’interpellent d’un bout à l’autre du wagon :
« Où tu vas coller où ce soir ? Ça y est, dimanche c’est bon, elle va l’emporter ! »
Et nous, les gens ordinaires, ou de gauche, juste les pas-fachos, on regardait nos pompes, silencieux.
Il fallait relever la tête, retrouver de la fierté.
Nous avons lancé « le réveil des betteraves » pour ça, en fanfare, dans la joie, avec la foi qu’on pouvait retrouver et retourner des gens, renverser la vapeur.
Et on l’a fait, par deux fois, aux législatives en 2017 et 2022, retourner les scores du RN entre présidentielles et législatives, ramenez à nous, à la gauche, bien rouge et bien verte, les résignés, les désabusés, les révoltés, dans un bassin ouvrier, désindustrialisé.
Comme l’écrivait l’historien Henri Lefebvre :
« Rien de grand dans notre histoire ne s’est fait sans joie, rien de grand ne s’est fait sans désir. On fait la révolution, d’abord parce que c’est une fête ».
A ces conditions, nous pouvons l’emporter.
Et nous sommes nombreux, hommes et femmes de gauche, militants, élus, députés, maires, nous sommes nombreux à vouloir ce chemin. Nous le serons encore plus à le porter demain.
Sur ce bonnes fêtes, pleines de joie : profitez bien !
https://francoisruffin.fr/pas-de-fatalite/
Je vous raconte un déclic : à l’automne 2015, je prends le TER entre Paris et Amiens.
C’est la campagne des régionales, Marine Le Pen a rassemblé près de 50% dès le premier tour.
Dans le train, deux militants s’interpellent d’un bout à l’autre du wagon :
« Où tu vas coller où ce soir ? Ça y est, dimanche c’est bon, elle va l’emporter ! »
Et nous, les gens ordinaires, ou de gauche, juste les pas-fachos, on regardait nos pompes, silencieux.
Il fallait relever la tête, retrouver de la fierté.
Nous avons lancé « le réveil des betteraves » pour ça, en fanfare, dans la joie, avec la foi qu’on pouvait retrouver et retourner des gens, renverser la vapeur.
Et on l’a fait, par deux fois, aux législatives en 2017 et 2022, retourner les scores du RN entre présidentielles et législatives, ramenez à nous, à la gauche, bien rouge et bien verte, les résignés, les désabusés, les révoltés, dans un bassin ouvrier, désindustrialisé.
Comme l’écrivait l’historien Henri Lefebvre :
« Rien de grand dans notre histoire ne s’est fait sans joie, rien de grand ne s’est fait sans désir. On fait la révolution, d’abord parce que c’est une fête ».
A ces conditions, nous pouvons l’emporter.
Et nous sommes nombreux, hommes et femmes de gauche, militants, élus, députés, maires, nous sommes nombreux à vouloir ce chemin. Nous le serons encore plus à le porter demain.
Sur ce bonnes fêtes, pleines de joie : profitez bien !
https://francoisruffin.fr/pas-de-fatalite/
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
.
Dernière édition par Vladimir de Volog le Jeu 28 Déc 2023 - 11:06, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Il n’y a pas de fatalité
Vladimir de Volog a écrit:Pourquoi je suis entrée en politique ?
Je vous raconte un déclic : à l’automne 2015, je prends le TER entre Paris et Amiens.
C’est la campagne des régionales, Marine Le Pen a rassemblé près de 50% dès le premier tour.
Dans le train, deux militants s’interpellent d’un bout à l’autre du wagon :
« Où tu vas coller où ce soir ? Ça y est, dimanche c’est bon, elle va l’emporter ! »
Et nous, les gens ordinaires, ou de gauche, juste les pas-fachos, on regardait nos pompes, silencieux.
Il fallait relever la tête, retrouver de la fierté.
Nous avons lancé « le réveil des betteraves » pour ça, en fanfare, dans la joie, avec la foi qu’on pouvait retrouver et retourner des gens, renverser la vapeur.
Et on l’a fait, par deux fois, aux législatives en 2017 et 2022, retourner les scores du RN entre présidentielles et législatives, ramenez à nous, à la gauche, bien rouge et bien verte, les résignés, les désabusés, les révoltés, dans un bassin ouvrier, désindustrialisé.
Comme l’écrivait l’historien Henri Lefebvre :
« Rien de grand dans notre histoire ne s’est fait sans joie, rien de grand ne s’est fait sans désir. On fait la révolution, d’abord parce que c’est une fête ».
A ces conditions, nous pouvons l’emporter.
Et nous sommes nombreux, hommes et femmes de gauche, militants, élus, députés, maires, nous sommes nombreux à vouloir ce chemin. Nous le serons encore plus à le porter demain.
Sur ce bonnes fêtes, pleines de joie : profitez bien !
https://francoisruffin.fr/pas-de-fatalite/
C est beau c est des jolie mots , après c est un peu comme un gars qui fume 40 ans et le médecin lui dit la mon gars faut arrêter sinon ta plus pour longtemps à vivre.
Ils peuvent repousser le plus longtemps les problèmes reste la et grandisse avec le temps , un moment les gens seront obliger de ce remettre en question ce sera une question de vie ou de mort , les belle phrase joyeuse ça suffira plus , faudra des mesure même encore plus ferme que ce que propose des groupe comme le RN ou d autre en Europe sinon ……..
_________________
https://mrphelps.forumactif.com/
https://1789-com.forum-actif..com/
https://jeux-et-debats.forumactif.com/
Edgar de Phelps- Vénérable
- Messages : 10345
Date d'inscription : 13/12/2022
Jacques Cartier aime ce message
Re: Il n’y a pas de fatalité
Ombeline de Beaurivage a écrit:et pourquoi pas ???Maledico Proditores a écrit:Je rassure tout de suite Ruffin: Marine ne sera jamais élue présidente de la République
Parce qu'il n'y a pas de fatalité !!!!
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Ombeline de Beaurivage- Expert
- Messages : 949
Date d'inscription : 27/11/2023
Re: Il n’y a pas de fatalité
Maledico Proditores a écrit:Ombeline de Beaurivage a écrit:et pourquoi pas ???Maledico Proditores a écrit:Je rassure tout de suite Ruffin: Marine ne sera jamais élue présidente de la République
Elle ne recherche pas le pouvoir ... et puis, je la trouve "limitée" pour un tel rôle. Cela étant dit, je ne trouve aucun personnage politique capable de redresser la France.
Nos politiciens sont à l'image de nos chères petites têtesblondescrépues à l'école, des nuls.
Pour moi, elle sera élue présidente. Si ce n'est par adhésion à son programme ou sa personne, ce sera pour endiguer la chienlit.
Après tout, foutriquet non plus n'a pas bénéficié d'un vote d'adhésion...
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
Date d'inscription : 28/07/2020
Age : 56
Localisation : Champagne !
Re: Il n’y a pas de fatalité
Vladimir de Volog a écrit:
Il dit quoi Gogol dans le placard qui sert d'entête au forum ?
"Soyons zentils pour 2024 et faisons-nous des bisous pour cette nouvelle année !" Ou une connerie dans le genre.
Pauvre cuistre !
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
Date d'inscription : 28/07/2020
Age : 56
Localisation : Champagne !
Jean-Louis de Toqueville aime ce message
Re: Il n’y a pas de fatalité
Pour moi, elle sera élue présidente. Si ce n'est par adhésion à son programme ou sa personne, ce sera pour endiguer la chienlit.
Et s'ils truquent les élections et que cette Pétasse conteste pas le résultat tu fais comment?
T'es baisé. Édouard Philippe est élu.
https://cdn.discordapp.com/attachments/934175375548874822/968097842851897344/20220425_123328.jpg?ex=659bcfe0&is=65895ae0&hm=c1114fe4d7e8b8d8740bb1417cb3b9a2b27aaae53cc1cbe058220b6ce9767fc4&
Et puis même elle changerait quoi par rapport à Édouard Philippe?
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Il n’y a pas de fatalité
P.S Bizarrement là c'est le silence.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: Il n’y a pas de fatalité
Désolé de tarder à répondre, parfois. Tout le monde n'est pas une loche oisive vivant aux crochets de la société, certains sont obligés de bosser pour entretenir des parasites puants dans ton genre !
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
Date d'inscription : 28/07/2020
Age : 56
Localisation : Champagne !
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Page 1 sur 3
Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum