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L'Equateur bascule t'il dans la guerre civile ?
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L'Equateur bascule t'il dans la guerre civile ?
Le président équatorien Daniel Noboa a déclaré le pays en état de «conflit armé interne» et ordonné la «neutralisation» des groupes criminels impliqués dans le narcotrafic, au troisième jour d'une crise sécuritaire sans précédent qui a fait au moins 10 morts en Équateur, selon un premier bilan. Des hommes armés ont fait irruption mardi après-midi sur le plateau d'une télévision publique à Guayaquil (sud-ouest), prenant brièvement en otage journalistes et autres employés de la chaîne. La France demande à ses ressortissants qui envisageraient de se rendre en Equateur de «différer leurs projets», selon le site du ministère des Affaires étrangères.
«Ne tirez pas, s'il vous plaît, ne tirez pas!», crie une femme au milieu des coups de feu, tandis que les assaillants, munis de pistolets, fusils à pompe et grenades, frappent et forcent les personnes terrorisées à se mettre au sol. Encagoulés, sous des capuches ou en casquettes à visage à découvert, plusieurs se filment et font avec les doigts des deux mains les habituels signes de reconnaissance des bandes criminelles liées au narcotrafic qui font régner la terreur en Équateur.
Ce décret présidentiel reconnaît «l'existence d'un conflit armé interne» et ordonne «la mobilisation et l'intervention des forces armées et de la police nationale (...) pour garantir la souveraineté et l'intégrité nationale contre le crime organisé, les organisations terroristes et les belligérants non étatiques». Le président Noboa ordonne également la «neutralisation» de tous ces groupes criminels, dont il fournit une liste exhaustive : «Aguilas, AguilasKiller, Ak47, Caballeros Oscuros, ChoneKiller, Choneros, Covicheros, Cuartel de las Feas, Cubanos, Fatales, Ganster, Kater Piler, Lagartos, Latin Kings, Lobos, Los p.27, Los Tiburones, Mafia 18, Mafia Trébol, Patrones, R7, Tiguerones».
Ces bandes criminelles, pour la plupart de simples gangs de rues il y a encore quelques années, sont devenues les acteurs sanglants du narcotrafic aux tentacules internationales, à mesure que l'Équateur s'est converti en principal point d'exportation de la cocaïne produite au Pérou et en Colombie voisine. Le chef de l'État souligne, dans le dernier point de son décret, la nécessité pour les forces armées d'agir «en vertu du droit humanitaire international et dans le respect des droits de l'Homme».
«Mon Dieu protégez-nous»
«Ils sont entrés pour nous tuer, mon Dieu protégez-nous», a envoyé à un correspondant de l'AFP, dans un message WhatsApp, l'un des journalistes captifs. Au milieu des coups de feu, la diffusion de ces images surréalistes s'est poursuivie en direct pendant de longues minutes, malgré l'extinction des lumières sur le plateau et la caméra qui se fige. Jusqu'à apparemment l'intervention des forces de l'ordre aux cris de «Police ! Police !».
Les heurts de mardi ont fait au moins 10 morts, dont deux policiers, selon un premier bilan, a annoncé mardi soir la police. Huit morts et trois blessés ont été recensés dans la ville portuaire de Guayaquil (sud-ouest), fief des gangs de narcotrafiquants, a déclaré un chef de la police locale lors d'une conférence de presse. La police a indiqué sur le réseau social X que deux agents avaient également été «vicieusement assassinés par des criminels armés» dans la ville voisine de Nobol.
Avec ce nouvel incident retentissant, culmine une crise sécuritaire que rien ne semble pouvoir endiguer, après trois jours marqués par l'évasion d'un dangereux chef de gang, des mutineries en cascade dans les prisons, la proclamation de l'état d'urgence et l'enlèvement de policiers notamment. «Ce sont des jours extrêmement difficiles», l'exécutif ayant pris «la décision importante de lutter de front contre ces menaces terroristes», a commenté mardi le secrétaire à la communication de la présidence, Roberto Izurieta. La crise a débuté dimanche avec la spectaculaire évasion d'Adolfo Macias, alias «Fito», 44 ans, le chef des «Choneros». Un gang d'environ 8000 hommes, selon les experts, devenu le principal acteur du trafic de drogue florissant en Équateur.
Souvent décrit comme l'ennemi public numéro 1, soupçonné d'être impliqué dans le retentissant assassinat de l'un des principaux candidats à la présidentielle en août 2023, l'homme s'est volatilisé d'un établissement de haute sécurité dans le vaste complexe de Guayaquil où il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de privation de liberté pour crime organisé, trafic de stupéfiants et meurtre. Il s'était déjà évadé, en 2013, d'une prison de haute sécurité et avait été repris trois mois après. Son évasion a été suivie de plusieurs mutineries et prises en otage de gardiens dans diverses prisons, le tout relayé par d'effrayantes vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrant les captifs menacés par les couteaux de détenus masqués.
«Déclaration de guerre»
Le plus jeune président de l'histoire de l'Équateur, le président Noboa, 36 ans, a décrété lundi l'État d'urgence pendant 60 jours dans l'ensemble de l'Équateur. L'armée est ainsi autorisée à assurer le maintien de l'ordre dans les rues (avec un couvre-feu nocturne) et les prisons.
Avec manifestement peu d'effets jusqu'à présent: sept policiers ont été enlevés dans la nuit de lundi à mardi. Des explosions ont également été signalées dans une attaque contre un commissariat de police, le domicile du président de la Cour nationale et des véhicules ont été incendiés. La presse locale a évoqué une «nuit de terreur» et un «État failli». Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre trois des policiers enlevés contraints, sous la menace d'armes de poing, de lire un message adressé au chef de l'État: «Vous avez déclaré la guerre, vous allez avoir la guerre (...). Vous avez déclaré l'état d'urgence, nous déclarons la police, les civils et les militaires butins de guerre».
Nouvelle humiliation mardi, les autorités ont annoncé l'évasion d'un autre narcotrafiquant, Fabricio Colon Pico, l'un des chefs de Los Lobos, une bande criminelle rivale des Choneros. Il avait été arrêté vendredi pour le délit d'enlèvement et sa responsabilité présumée dans un complot visant à assassiner le procureur général. Le gouvernement a déploré un «niveau d'infiltration» des groupes criminels au sein de l'État «très élevé» et qualifié le système pénitentiaire équatorien d'«échec». «Nous ne négocierons pas avec les terroristes et on ne s'arrêtera pas tant que nous n'aurons pas rendu la paix à tous les Équatoriens», a insisté lundi le président Noboa.
En sous-vêtements
Dès dimanche, des policiers et des soldats ont pénétré lourdement armés dans plusieurs prisons, notamment où des gardiens ont été séquestrés. Les forces de sécurité ont diffusé de spectaculaires images de ces interventions, montrant des centaines de détenus en sous-vêtements, mains sur la tête et allongés sans ménagement sur le sol. L'administration pénitentiaire (SNAI) a affirmé que personne n'avait été blessé à la suite de ces «incidents». Ces images rappellent en tout point la communication du président salvadorien Nayib Bukele, crédité d'avoir rétabli, grâce à sa «guerre» contre les gangs, la sécurité dans son pays, au prix cependant d'une restriction des droits des prisonniers selon les organisations des droits de l'Homme.
Le département d'État américain s'est dit mardi «extrêmement préoccupé» par la violence en Équateur. «Nous sommes extrêmement préoccupés par la violence d'aujourd'hui et la prise d'otage en Équateur», a déclaré le chef de la diplomatie américaine pour l'Amérique latine, Brian Nichols sur X (anciennement Twitter). Pékin a de son côté annoncé suspendre les activités de son ambassade.
Autrefois un havre de paix, l'Équateur est devenu un centre logistique pour l'expédition de cocaïne vers les États-Unis et l'Europe. Le pays est aujourd'hui ravagé par la violence des gangs et des narcotrafiquants. Le nombre des homicides a augmenté de près de 800% entre 2018 et 2023, passant de 6 à 46 pour 100.000 habitants. Les prisons, surpeuplées et comptant plus de 31.000 détenus, connaissent des massacres récurrents entre bandes rivales, au moins douze depuis février 2021 qui ont fait plus de 460 morts parmi les détenus.
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Bientôt en France !?
«Ne tirez pas, s'il vous plaît, ne tirez pas!», crie une femme au milieu des coups de feu, tandis que les assaillants, munis de pistolets, fusils à pompe et grenades, frappent et forcent les personnes terrorisées à se mettre au sol. Encagoulés, sous des capuches ou en casquettes à visage à découvert, plusieurs se filment et font avec les doigts des deux mains les habituels signes de reconnaissance des bandes criminelles liées au narcotrafic qui font régner la terreur en Équateur.
Ce décret présidentiel reconnaît «l'existence d'un conflit armé interne» et ordonne «la mobilisation et l'intervention des forces armées et de la police nationale (...) pour garantir la souveraineté et l'intégrité nationale contre le crime organisé, les organisations terroristes et les belligérants non étatiques». Le président Noboa ordonne également la «neutralisation» de tous ces groupes criminels, dont il fournit une liste exhaustive : «Aguilas, AguilasKiller, Ak47, Caballeros Oscuros, ChoneKiller, Choneros, Covicheros, Cuartel de las Feas, Cubanos, Fatales, Ganster, Kater Piler, Lagartos, Latin Kings, Lobos, Los p.27, Los Tiburones, Mafia 18, Mafia Trébol, Patrones, R7, Tiguerones».
Ces bandes criminelles, pour la plupart de simples gangs de rues il y a encore quelques années, sont devenues les acteurs sanglants du narcotrafic aux tentacules internationales, à mesure que l'Équateur s'est converti en principal point d'exportation de la cocaïne produite au Pérou et en Colombie voisine. Le chef de l'État souligne, dans le dernier point de son décret, la nécessité pour les forces armées d'agir «en vertu du droit humanitaire international et dans le respect des droits de l'Homme».
«Mon Dieu protégez-nous»
«Ils sont entrés pour nous tuer, mon Dieu protégez-nous», a envoyé à un correspondant de l'AFP, dans un message WhatsApp, l'un des journalistes captifs. Au milieu des coups de feu, la diffusion de ces images surréalistes s'est poursuivie en direct pendant de longues minutes, malgré l'extinction des lumières sur le plateau et la caméra qui se fige. Jusqu'à apparemment l'intervention des forces de l'ordre aux cris de «Police ! Police !».
Les heurts de mardi ont fait au moins 10 morts, dont deux policiers, selon un premier bilan, a annoncé mardi soir la police. Huit morts et trois blessés ont été recensés dans la ville portuaire de Guayaquil (sud-ouest), fief des gangs de narcotrafiquants, a déclaré un chef de la police locale lors d'une conférence de presse. La police a indiqué sur le réseau social X que deux agents avaient également été «vicieusement assassinés par des criminels armés» dans la ville voisine de Nobol.
Avec ce nouvel incident retentissant, culmine une crise sécuritaire que rien ne semble pouvoir endiguer, après trois jours marqués par l'évasion d'un dangereux chef de gang, des mutineries en cascade dans les prisons, la proclamation de l'état d'urgence et l'enlèvement de policiers notamment. «Ce sont des jours extrêmement difficiles», l'exécutif ayant pris «la décision importante de lutter de front contre ces menaces terroristes», a commenté mardi le secrétaire à la communication de la présidence, Roberto Izurieta. La crise a débuté dimanche avec la spectaculaire évasion d'Adolfo Macias, alias «Fito», 44 ans, le chef des «Choneros». Un gang d'environ 8000 hommes, selon les experts, devenu le principal acteur du trafic de drogue florissant en Équateur.
Souvent décrit comme l'ennemi public numéro 1, soupçonné d'être impliqué dans le retentissant assassinat de l'un des principaux candidats à la présidentielle en août 2023, l'homme s'est volatilisé d'un établissement de haute sécurité dans le vaste complexe de Guayaquil où il purgeait depuis 2011 une peine de 34 ans de privation de liberté pour crime organisé, trafic de stupéfiants et meurtre. Il s'était déjà évadé, en 2013, d'une prison de haute sécurité et avait été repris trois mois après. Son évasion a été suivie de plusieurs mutineries et prises en otage de gardiens dans diverses prisons, le tout relayé par d'effrayantes vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrant les captifs menacés par les couteaux de détenus masqués.
«Déclaration de guerre»
Le plus jeune président de l'histoire de l'Équateur, le président Noboa, 36 ans, a décrété lundi l'État d'urgence pendant 60 jours dans l'ensemble de l'Équateur. L'armée est ainsi autorisée à assurer le maintien de l'ordre dans les rues (avec un couvre-feu nocturne) et les prisons.
Avec manifestement peu d'effets jusqu'à présent: sept policiers ont été enlevés dans la nuit de lundi à mardi. Des explosions ont également été signalées dans une attaque contre un commissariat de police, le domicile du président de la Cour nationale et des véhicules ont été incendiés. La presse locale a évoqué une «nuit de terreur» et un «État failli». Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux montre trois des policiers enlevés contraints, sous la menace d'armes de poing, de lire un message adressé au chef de l'État: «Vous avez déclaré la guerre, vous allez avoir la guerre (...). Vous avez déclaré l'état d'urgence, nous déclarons la police, les civils et les militaires butins de guerre».
Nouvelle humiliation mardi, les autorités ont annoncé l'évasion d'un autre narcotrafiquant, Fabricio Colon Pico, l'un des chefs de Los Lobos, une bande criminelle rivale des Choneros. Il avait été arrêté vendredi pour le délit d'enlèvement et sa responsabilité présumée dans un complot visant à assassiner le procureur général. Le gouvernement a déploré un «niveau d'infiltration» des groupes criminels au sein de l'État «très élevé» et qualifié le système pénitentiaire équatorien d'«échec». «Nous ne négocierons pas avec les terroristes et on ne s'arrêtera pas tant que nous n'aurons pas rendu la paix à tous les Équatoriens», a insisté lundi le président Noboa.
En sous-vêtements
Dès dimanche, des policiers et des soldats ont pénétré lourdement armés dans plusieurs prisons, notamment où des gardiens ont été séquestrés. Les forces de sécurité ont diffusé de spectaculaires images de ces interventions, montrant des centaines de détenus en sous-vêtements, mains sur la tête et allongés sans ménagement sur le sol. L'administration pénitentiaire (SNAI) a affirmé que personne n'avait été blessé à la suite de ces «incidents». Ces images rappellent en tout point la communication du président salvadorien Nayib Bukele, crédité d'avoir rétabli, grâce à sa «guerre» contre les gangs, la sécurité dans son pays, au prix cependant d'une restriction des droits des prisonniers selon les organisations des droits de l'Homme.
Le département d'État américain s'est dit mardi «extrêmement préoccupé» par la violence en Équateur. «Nous sommes extrêmement préoccupés par la violence d'aujourd'hui et la prise d'otage en Équateur», a déclaré le chef de la diplomatie américaine pour l'Amérique latine, Brian Nichols sur X (anciennement Twitter). Pékin a de son côté annoncé suspendre les activités de son ambassade.
Autrefois un havre de paix, l'Équateur est devenu un centre logistique pour l'expédition de cocaïne vers les États-Unis et l'Europe. Le pays est aujourd'hui ravagé par la violence des gangs et des narcotrafiquants. Le nombre des homicides a augmenté de près de 800% entre 2018 et 2023, passant de 6 à 46 pour 100.000 habitants. Les prisons, surpeuplées et comptant plus de 31.000 détenus, connaissent des massacres récurrents entre bandes rivales, au moins douze depuis février 2021 qui ont fait plus de 460 morts parmi les détenus.
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Bientôt en France !?
Maledico Proditores- Chef
- Messages : 1298
Date d'inscription : 18/10/2023
Re: L'Equateur bascule t'il dans la guerre civile ?
Maledico Proditores a écrit:....
Autrefois un havre de paix, l'Équateur est devenu un centre logistique pour l'expédition de cocaïne vers les États-Unis et l'Europe. Le pays est aujourd'hui ravagé par la violence des gangs et des narcotrafiquants. Le nombre des homicides a augmenté de près de 800% entre 2018 et 2023, passant de 6 à 46 pour 100.000 habitants. Les prisons, surpeuplées et comptant plus de 31.000 détenus, connaissent des massacres récurrents entre bandes rivales, au moins douze depuis février 2021 qui ont fait plus de 460 morts parmi les détenus.
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Bientôt en France !?
L'appât du gain n'a pas d'odeur. Même si c'est la chienlit après.
Edouard de Montmonrency- Vénérable
- Messages : 20684
Date d'inscription : 02/01/2022
Re: L'Equateur bascule t'il dans la guerre civile ?
Depuis le passage de Correa et de sa clique, l'Equateur se bat avec les narco-trafficants qui ont profité de la clémence de Correa et son successeur Moreno (prénom révélateur : Lénine), mais aussi avec la vente de quasiment toutes les mines et droits de prospections pour une bouchée de pain aux Chinois par ces deux compères qui soi-disant oeuvraient dans l'intérêt des pauvres, de divers métaux et surtout de lithium (premières réserves mondiales). Ce sont les chinois, qui reçoivent une main d'oeuvre bon marché garantie par les contrats d'exploitation passées, qui exigent désormais que le gouvernement leur assure la paix vis-à-vis des narcotrafiquants sous peine de dommages et intérêts vis à vis des cours commerciales internationales.
C'est une situation héritée inextricable.
Ca ressemble beaucoup à la "bonne" gestion des réserves naturelles du Vénézuela (premières réserves mondiales d'hydrocarbures) qui n'arrive même pas à nourrir sa population, et qui désormais s'intéresse à annexer les territoires limitrophes des pays qui pourraient devenir leurs concurrents pour peu qu'ils gèrent bien l'extraction.
C'est une situation héritée inextricable.
Ca ressemble beaucoup à la "bonne" gestion des réserves naturelles du Vénézuela (premières réserves mondiales d'hydrocarbures) qui n'arrive même pas à nourrir sa population, et qui désormais s'intéresse à annexer les territoires limitrophes des pays qui pourraient devenir leurs concurrents pour peu qu'ils gèrent bien l'extraction.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
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