Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas
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Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas
Choquant ?
Allons donc.
Si t'es gosse de ministre ou de PDG du CAC 40, même dans un bahut pour bourges, il faut que tu t'entraines assez tôt à vivre comme un hyper privilégié.
C'est dur..
Faut de l'aide !!
MEDIAPART.FR
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Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas
A ce que je lis, Parcoursup c'est pour l'enseignement public. Si du privé y laisse des places, il n'est certainement pas astreint de les caser toutes.Vladimir de Volog a écrit:Choquant ?
Allons donc.
Si t'es gosse de ministre ou de PDG du CAC 40, même dans un bahut pour bourges, il faut que tu t'entraines assez tôt à vivre comme un hyper privilégié.
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Le fils de la ministre Oudéa-Castéra a bénéficié d’un système de contournement de Parcoursup à Stanislas
La polémique me parait bien stérile.
J'avoue que je connais pas le système actuel mais pour faire une bonne prépa, de mon temps, il fallait être très bon, ou bon mais friqué.
Pour intégrer une prépa moyenne, il fallait être bon et moyen mais friqué...
Les moyens d'intégrer c'était soit sur dossier scolaire, soit sur un autre concours d'entrée pour les prépas intégrées notamment.
Le problème c'est que ça se décidait avant le passage du Bac.
Déjà, l'approximation du dossier scolaire qui devait tenir compte du niveau mais aussi du niveau et de la sévérité du lycée était déjà très sujet à discussion.
Mais de toute façon ça ne change rien puisqu'à la fin il y a un concours, qu'on passe en anonyme pour intégrer une école.
C'est une seconde chance qui peut facilement se résumer en une perte de temps si on intègre pas par la suite suite à un échec au concours.
A noter que la somme à payer était fonction des revenus des parents (je sais que c'était le cas à Ginette - donc cycle catholique aussi).
En principe ce n'est pas anodin d'être reçu ou pas et pas anodin d'être dans une bonne prépa ou pas. on est reçu à notre niveau pour aller plus loin. A noter qu'il n'est pas du tout obligatoire de faire une prépa. On peut passer en candidat libre et/ou avoir des cours à domicile.
Maintenant l'affaire des facs c'est différent. J'ai l'impression que la sélection se fait à la louche quand il y en a une. D'après ce qu'on m'en dit c'est extrêmement mal foutu. Mais de mon temps c'était forcément pire. Il fallait dans les zones demandées, demander à un membre de la famille ou à un très bon ami de faire la queue en attendant d'avoir les résultats du bac, avec une feuille de résultats en attente à l'autre bout de la ville (donc attente et queue aussi). Et il n'y avait pas de portable de mon temps pour savoir où chacun en était. le dernier arrivé était le dernier servi dans la matière qu'on souhaitait faire. Sans oublier des barbus récalcitrants chéguévaristes, qui se mettaient en grève dès que la queue était trop grosse à leurs yeux et qu'ils allaient avoir trop de bout. J'ai jamais sur si c'était pour faire fuir les gens de la queue pour avoir moins de monde effectivement ou juste faire renter leur pote. Ce sport d'inscription en fac était aussi destiné aux gens des prépas qui voulaient avoir une équivalence en cas d'échec pour intégrer une école. Donc, en gros, si on avait les résultats du bac trop tard, on ne pouvait pas s'inscrire partout.
Mais on avait aussi inventé un rattrapage oral pour ceux qui avaient moins de 10 de moyenne, et même un deuxième rattrapage de septembre (made in Mitterrand). Du coup ces cancres avaient droit au reliquat et pour septembre à rien du tout, un an d'attente (au pire ils pouvaient repasser et essayer d'améliorer leur score)...
Donc, ce ne serait pas de refus que quelqu'un de neutre puisse me résumer comment ça se passe ces entrées et, notamment avec ce Parcoursup.
En navigant dans les sites du gouvernement, ça me parait bien compliqué, avec un tas d'initiales inconnues. N'oubliez pas que de mon temps la seconde scientifique se nommait seconde C et le tri se faisait après le 3e, et lorsque je suis passé en 6e c'était le première année où il n'y avait plus d'examen général pour entrer en 6e mais juste quelques interros de niveau général (on était pris sur dossier avec 3 choix de collèges publics à intégrer). Intégrer médecine se nommait "médecine" et basculait après la première année entre dentiste ou médecin avec sélection sur résultat au concours distincts. Et les prépas, en dehors de certaines prépas techniques, c'était math Sup/math Spé M ou P (2 ans) avec les techniques nommées T et prépa HEC, un an à l'époque, ou hypokhagnes et khagnes (2 ans). Le cursus des facs était le Deug (2ans), la License (+1an), la Maîtrise (encore + 1 an soit donc BAC+4), le DEA (encore + 2 ans ) ou le DESS (encore + 1 an), et le Doctorat. Les écoles étaient d'un tenant avec un diplôme au bout, avec éventuellement des options. Pour les grandes écoles il y avait les corps d'Etat : une spécialisation dans un domaine qui donnait droit à des avantages administratifs et de bénéficier de postes offerts (avec pantouflage à vie). Ces études dans les corps étaient associés avec une obligation de "servir" un certain nombre d'années dans l'administration (j'en vois déjà qui comprendront "se servir" ). Dans le cas contraire il fallait qu'ils rachètent la pantoufle.
Il y a aussi les parcours dans la justice et architecture, ou autres métiers et vocations post-Baccalauréat que je détaille pas, et aussi les courts à Bac+2, comme les DUT ou les BTS. Dans l'architecture ça a complètement changé et l'Architecte dit DPLG n'existe plus, remplacé par une sorte d'études universitaires et de stages diplômants plus une sorte de doctorat qui ne relève plus forcément d'un projet pour pouvoir exercer...
Ce que je note justement en architecture, c'est qu'avec plus d'années d'étude demandées et un niveau supérieur en entrée (de mon temps le bac suffisait et il n'y avait quand même pas assez d'étudiants inscris), aujourd'hui, les étudiants sortis ont l'air moins bons et surtout beaucoup moins débrouillards, ne savent pas se documenter. Leur rêve semble être d'aller travailler dans la fonction publique ou intégrer une grosse entreprise à faire autre chose, du commerce par exemple...
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9223
Date d'inscription : 31/07/2021
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32814
Date d'inscription : 22/01/2018
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