TOUT VA BIEN

[EUKINI]

Voici un petit texte écrit voici bien 15 ans...Comme le temps passe vite et comme la vie s'effiloche...

Horace face au déclin de son pays;

Vous n’êtes sans savoir mon cousin que depuis bien 25 années, je vous rabâche la même chose;
Plus rien ne va dans ce qui était notre douce France.. Déjà, alors que je n’étais point encore né, mais juste un regard de lubricité sur la croupe de ma mère découvrant le mâle reproducteur , raisonnait chaque soir après le couvre feu, le bruit des bottes aux semelles armées de clous des patrouilles de l’occupant .

C’est que dans cette république , (la troisième déjà je crois) quelque chose n’allait pas vraiment. Des millions de jeunes hommes morts pour leur pays , un traité de Versailles humiliant, une occupation violente d’un pays devenu miséreux et nos dirigeants incapables de comprendre que cela ne pouvait que déboucher sur l’ascension dans ce pays perdu d’un sauveur fut il implacable et sanguinaire. L’intelligence est décidément un don rare de la nature. Hors la rapide parenthèse de 1958 à 1968, la leçon n’a pas suffit!

Comme vous le vivez depuis bien 30 ans mon cousin, parmi la multitude de prétendants à la fonction suprême, si la plupart n’arrivent pas à franchir ce Rubicon, ceux qui y arrivent souvent clopin clopan grâce à des alliances très souvent douteuses se retrouvent complètement incapables d’assurer la tâche qu’ils ont pourtant convoitée toute leur vie!

Je le vois bien moi aussi puisque je fais commerce de bien des choses et durant ces 30 années de gestion calamiteuse des affaires de notre pays, j’ai vu la plupart des mes fabricants tirer leur rideau , fermer leurs usines sous la consécration d’un syndicat rouge ne connaissant que les couronnes de Chrysanthème pour toute réussite mortifère Dès qu’ils agitent leurs drapeaux rouge, je sais que je vais devoir rechercher d’autres fabriques, d’autres usines et de plus en plus hélas à l’étranger car dans ce conglomérat de pays se disant européens, pas un ne respecte l’autre et c’est à celui qui vendra le plus à l’autre! TOUT le reste est sans importance…

La vie est très dure pour bien des membres de ce conglomérât, Ils n’ont pas comme nous des centaines de fleuves et rivières, des centaine de barrages, La maîtrise de l’atome ni des turbines électrique mues par cette vapeur sous très haute pression si bon marché grâce à l’atome, du grain riche à ne pas savoir qu’en faire … Que dire de ce lait et produits laitiers qui envahissent nos étals! L’opulence en a fait oublier que tout cela n’est qu’une infime partie de ce que ce pays sans cette Europe peut produire .

Au fil des années ,ceux qui nous nourrissent se sont retrouvés en esclavage grâce aux coopératives supposées bien gérer leur travail, mais qui en fait le leur vole!

Pire, celles ci se retrouvent en otage de ces monstres de la distribution qui , au nom d’un pouvoir d’acheter totalement illusoire décident de qui va vivre et de qui va mourir en les référençant ou…PAS!
Ceci sans préavis et sans humanisme… Souvent pour quelques centimes pourtant indispensables à leur survie économique.

Depuis plus de 30 années c’est au distributeur qui est le moins cher avec la complicité d’un Etat ne prenant absolument pas la mesure de ce mal ruinant l’équilibre social du pays qu’ils sont sensés savoir gérer!
Ce cancer car s’en est un, était supportable même si très dommageable tant que ces Présidents, réunis autour d’une grande table n’ont pas signé des marchés de dupe avec le reste du monde.

Là, notre déclin inéluctable a commencé.

Ce fut d’abord cet exode lent mais continu des habitants de nos villages car leurs enfants n’ayant plus d’usine sur place, n’ayant plus de fabriques sur place, furent abusés par une équipe de guignols distribuant des « baccalauréats » comme des billets de tombola . Quasi tous y crurent, délaissant l’apprentissage , fruit de plusieurs siècles de connaissances et de savoir faire manuel .Munis de ce parchemin qu’ils pensaient leur assurer un bel avenir radieux, les voilas faisant leur valise pour quitter leurs villages en quête d’une Université.
Bien sur , dans leur infinie incompétence, pas un seul Ministre de l’éducation ,aidé de son homologue au logement n’a fait construire intra muros ou a l’extérieur des chambres d’étudiants munis de sanitaires et douches communes à minima… Que les parents se débouillent pour leur progéniture et au nom de la liberté, on enterre ainsi l’égalité car déjà qui paye commande ou réussi avant même de débuter dans la vie…

Comme vous le lisez mon cousin ,je suis vraiment mécontent de ces imposteurs en col blanc!
Certains même enlèvent cravate et relèvent les manches… Hélas c’est juste posture de circonstance et rien ne change mon cousin , rien ne change…

Cette foule de candidats universitaires disparate mal formée, au vocabulaire limité à peine à 500 mots se pressent dans le amphis Si les 4 premiers rangs comprennent quelque chose, les 20 suivants n’entendent rien…L’illusion possède cette force que même l’absurde doit se cacher derrière les paravents de vertu!

Pas de microphones, pas de haut parleur , juste un pauvre prof « de conférence » qui de toute façon, blasé et vacciné, fait son job à minima puis passe à la fournée suivante…

Des centaines de milliers de gamins et gamines abusés et sans espoir de trouver grand chose sinon des mots pour masquer la réalité. Il n’y a plus de femmes de ménage mais des techniciennes de surface, plus de surveillants mais des agents d’ambiance et c’est le bal des faux culs qui entame sa farandole stérile…

Tout ceci ne serait pas dramatique si la nature était clémente… Mais ce n’est pas le cas! Agacée par la prolifération anarchique de ces bipèdes se pensant supérieurs assassinant pour leur goinfrerie quasi toutes les espèces que la nature avait patiemment inventée et mise au monde, que ce soit sur terre, dans les airs ou sous la mer, elle décida d’y mettre un frein. Ce ne fut pas grâce à de grands prédateurs mais grâce à l’infiniment petit qu’elle décida d’agir… Et voici qu’elle favorisa l’émergence des corona virus,
Il se reconnaissent grâce à leur structure hérissée de pustules en couronnes.

Elle les dota d’intelligence basique leur permettant des mutations rapides et dont certaines semblent terrifiantes, En un siècle, nous étions passé de moins de 1,7 milliard de bipèdes à plus de 6 milliards.
Pour l’instant, elle n’en a supprimé que quelques millions… La suite risque d’être très différente

Je ne sais mon cousin si vous ne vous endormirez pas en lisant cette missive si peu positive, ce qui est sur c’est que ce déclin dont je vous parlais ne fait que commencer et je vous expliquerai très bientôt pourquoi.
Bonnes vacance mon cousin et au plaisir de vous lire.

Ici c’est a suivre si cela vous plait

[Edouard de Montmonrency]

...
Ce fut d’abord cet exode lent mais continu des habitants de nos villages car leurs enfants n’ayant plus d’usine sur place, n’ayant plus de fabriques sur place, furent abusés par une équipe de guignols distribuant des « baccalauréats » comme des billets de tombola . Quasi tous y crurent, délaissant l’apprentissage , fruit de plusieurs siècles de connaissances et de savoir faire manuel .Munis de ce parchemin qu’ils pensaient leur assurer un bel avenir radieux, les voilas faisant leur valise pour quitter leurs villages en quête d’une Université.
...

Il est drole, mais lucide ton cousin ;-)

[EUKINI]

Drôle, je ne sais pas trop.  Cependant...On peut rire de TOUT à défaut de pouvoir changer les choses...
Mon cousin, ce bavard, en a rajouté une couche...Ce sera tout.

Bonjour mon cousin, comme je vous le narrais la semaine dernière, cette peste blanche n’en fini pas de prospérer… Elle devient multiforme et de plus en plus dangereuse,  non pas pour les vieux comme on parle de nos anciens de nos jours… Mais aussi, elle s’attaque aux jeunes adultes et même à nos enfants!
Lentement mais sûrement, elle progresse et infecte une grande partie de notre humanité. Les rares contrées où elle ne sévit pas sont la plus souvent très peu peuplées d’humains bipèdes.  
Le reste est infecté sans qu’en fait l’on sache trop comment et pourquoi.  Nos scientifiques sont de plus en plus partagés et déroutés .

Chaque jour ils se contredisent et notre monarque du moment ne sait plus trop quoi faire. Dans ses îles où des centaines de milliers exotiques qui y ont étés importés d’Afrique voici bien 250 ans pour y travailler la canne à sucre (car les pauvres gaulois y faisant souche se révélaient incapables de supporter de telles chaleurs et cette humidité qui les terrassaient en pas même quelques années)

Cette importation forcée  permis à notre pays de s’affranchir du sucre que la perfide Albion nous vendait fort cher ou en échange de notre si bon vin ainsi que de notre viande de bœuf ou de vaches laitières réformées… Las mon cousin , avec la découverte de la betterave sucrière ce fut la faillite dans ces îles ne trouvant plus preneur pour cette pourtant précieuse canne à sucre…

Nous aurions dû ramener  en Afrique cette population africaine devenue inutile dès ce moment , mais vous savez comme sont les hommes , la force de l’habitude fit que les propriétaires de ces vastes culture continuèrent à récolter cette canne à sucre,  ils les firent fermenter dans d’énormes cuves importées de notre pays pour, après distillation, en faire ce qu’ils appelaient du Rhum!  

Un alcool de plus de 50 degrés qui vous met le feu dans la gorge… Aussi , après ingestion on avale un grand verre d’eau fraîche si l’on dispose d’une glacière . Ceci permis à ces petites îles de vivoter misérablement, même si la culture de la banane (subventionnée grâce à nos impôts) tenta un moment d’aider à la survie de cette économie… Je  me suis rendu lors d’un très grand voyage dans les deux principales îles françaises de ces régions , la Martinique est la plus civilisée car les propriétaires terriens, tous de race Noble en général, choisissaient les plus belles esclaves et les hommes les plus doux pour les faire travailler à leur service, le reste de ces livraisons filait alors ensuite vers la Guadeloupe  où le tout venant pouvait bien faire l’affaire.

Il en reste des traces qui ne s’effaceront pas avant plusieurs siècles, ils sont très méfiants des hommes blancs et si, pris un par un ils semblent très aimables, dès qu’ils sont en groupe ce n’est que rancœurs, revendications et réclamations d’indépendantisme…

Notre Monarque qui a à peine 40 ans ne peux connaître ces choses et on le vit lors d’un de ses voyages dans ces îles tenter d’amadouer quelques trublions qui, dès ses talons tournés lui faisaient la nique et continuaient leurs chapardages et leur petits trafics.

Étrangement, point de poissonnerie ni de flotte de pêche dans ces îles  car ces africains déracinés n’étaient point pêcheurs mais cueilleurs et chasseurs. La mer ne le intéresse pas, donc guère de revenus dans ces îles avec les produits de la mer.

J’ai appris par un marchand de beaux coquillages que leurs plages depuis plus de 10 ans sont infectées par des algues vertes qui se décomposent et étouffent tous les poissons et crustacés.
Personne ne fait rien,  pas de machines pour les récolter pour en faire du gaz et de l’énergie à bon compte…Ils regardent cette catastrophe dramatique, attendant que l’homme blanc s’occupe du problème… Ou pas.

Ce marchand en est catastrophé, les plongeurs ne lui ramènent plus rien de bon et pire, à présent que les blancs leur ont construit de grands aéroports,  ils importent quasiment TOUT!  Le lait, les fruits et surtout de la viande, des produits d’entretien divers ainsi que les vêtements… Sans parler des carrosses! Ces îles nous coûtent à présent une petite fortune,  même que le gamin qui nous sert de Président , voyant toute ces aides qu’il est obligé de distribuer au nom de l’égalité et de la fraternité, voyant le montant de la note s’écria désespéré, "mais ils NOUS coûtent un fric de dingue!" Il ne croit pas si bien dire mais NOUS, mon cousin, ne l’oublions jamais, les "contribuables!"

Tout ceci pour vous expliquer que là bas, surtout en Guadeloupe où on se méfie des blancs, quasiment personne n’a voulu des remèdes proposés par ce qu’ils appellent la Métropole… Le résultat est catastrophique et ils sont tant infectés par cette peste blanche que c’est par tonnes que nos avions doivent leur apporter de l’oxygène à grand frais pour qu’ils ne meurent pas tous!

Croyez bien mon cousin qu’ils ne nous diront pas merci ou du bout de lèvres et juste aux quelques touristes de Métropole venant dépenser leurs sous en échange d’un Paradis totalement artificiel !

Ainsi est la vie et rien ne changera sur ce point. Ici ce n’est guère mieux, comme je vous l’expliquais dans ma précédente missive mon cousin, le travail manuel fut tellement dévalorisé qu’on n’entretient plus nos forêts et ce n’est que broussailles jamais nettoyées et résineux qui poussent avec anarchie, étouffant les autres arbres… Qu’un peu de sécheresse arrive comme tous les ans et ces broussailles prennent feu comme de l’étoupe lorsque vous battez votre briquet!

Que le vent se lève et ce ont des dizaines, voir des centaines d’hectares qui partent en fumée , même les petits villages pourtant centenaires y passent ! Rentrant du Port de Toulon pour rallier Lyon en calèche, j’y ai traversé des étendues calcinées où plus rien ne vit, du jamais vu chez les personnes là-bas ayant plus de 80 ans.

Tout ceci mon cousin n’est que la conséquence de la désertification des villages  de l’incurie de notre administration imaginant la France comme Paris puisque pour la plupart n’ayant jamais vécu ailleurs que sur le bitume! Remarquez  mon cousin, que pour les voyages en carrosse c’est plus confortable que sur les routes romaines pavées de bonnes intentions!

Le problème de ce manque de travail dont je vous écrivais le drame n’est que la conséquence d’une très mauvaise organisation de la fiscalité du travail .

Faisant reposer mes chevaux dans un relais de poste pour trois jours, laissant mes canassons se remplir la panse dans une des rare prairie capable encore de les nourrir je discutais avec l’aubergiste… Il se confia à moi, déplorant ne plus trouver de personnel.  "j’ai ce relais de poste et une petite auberge gastronomique dans la ville d’Aix. j’ai dû le fermer faute de personnel…"

Comme je m’en étonnais il m’expliqua; "que voulez vous mon bon monsieur, not Président les a tous priés de rentrer chez eux et de n’en point sortir,  bientôt, les malades devront agiter crécelles afin de prémunir les gens encore sains de leur contact .

Pour obtenir obéissance il leur a assuré des salaires à minima sans rien faire… Comme cela a duré plus d’une année… Le pli est pris et retourner travailler pour à peine 350 sols de plus que rester à rien faire… Ils ont vite compris où était leur intérêt!  De plus, pas de pétrole lampant à acheter pour leur pétrolettes et venir au travail qui ne sers plus que pour aller chercher quelques provisions dans les boutiques géantes que ce gouvernement a laissé prospérer, ayant toutes autorisations sans connaître grand chose des mesures sanitaires! Les petits commerces eux,  ont dû fermer et la plupart ne rouvriront pas!

Et ce n’est pas que cela mon cousin qui est le plus grave, mais je vous en reparlerai dans ma prochaine missive.  Ne vous pendez surtout pas entre temps.

Votre cousin Horace.

[Edouard de Montmonrency]

Drôle, je ne sais pas trop.  Cependant...On peut rire de TOUT à défaut de pouvoir changer les choses......

Ben oui, les rires sont surtout jaunes en ces temps troublés.

[EUKINI]

Exact, mais QUI s'en soucie?

[EUKINI]

Bonsoir Lorsque j'affirme que TOUT VA BIEN, je le prouve

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