6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
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6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
En juillet 1936, la lie de la société espagnole (officiers félons, fascistes, évêques, grands propriétaires, patronat autocratique) entreprend un coup d’état militaire contre la république du Frente Popular. Leur objectifprincipal, c’est évidemment la prise de la capitale : Madrid.
Les volontaires madrilènes organisés en milices des partis de gauche et syndicats réussissent à stopper l’armée fasciste du Nord commandée par le général Mola ( troupes coloniales, légion étrangère espagnole, milices carlistes et phalangistes soutenus par des unités régulières mussoliniennes et ).
Cet échec sur la capitale devient évident fin novembre 1936.
Franco élabore alors un nouveau plan consistant à élargir sa base de départ au Sud. En effet, il dispose seulement du port d’Algésiras pour accueillir d’une part les unités coloniales venues d’Afrique, d’autre part les forces considérables et très bien armées envoyées en renfort par Mussolini.
Le 17 janvier 1937, l’armada franquiste du Sud se met en branle vers Malaga.
la suite sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article11769
En juillet 1936, la lie de la société espagnole (officiers félons, fascistes, évêques, grands propriétaires, patronat autocratique) entreprend un coup d’état militaire contre la république du Frente Popular. Leur objectifprincipal, c’est évidemment la prise de la capitale : Madrid.
Les volontaires madrilènes organisés en milices des partis de gauche et syndicats réussissent à stopper l’armée fasciste du Nord commandée par le général Mola ( troupes coloniales, légion étrangère espagnole, milices carlistes et phalangistes soutenus par des unités régulières mussoliniennes et ).
Cet échec sur la capitale devient évident fin novembre 1936.
Franco élabore alors un nouveau plan consistant à élargir sa base de départ au Sud. En effet, il dispose seulement du port d’Algésiras pour accueillir d’une part les unités coloniales venues d’Afrique, d’autre part les forces considérables et très bien armées envoyées en renfort par Mussolini.
Le 17 janvier 1937, l’armada franquiste du Sud se met en branle vers Malaga.
la suite sur : https://www.gauchemip.org/spip.php?article11769
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
Ne pas oublier que Franco doit en grande partie son pouvoir à Hitler et à Mussolini, qui l'ont aidé pendant la guerre civile espagnole. Le IIIe Reich a notamment envoyé 16 000 hommes, des chars et la tristement célèbre légion Condor, unité d'aviation qui a participé au bombardement de la ville de Guernica. Au défilé organisé par Franco pour fêter sa victoire en 1939, un bataillon de Chemises noires italien ouvre le cortège, qui est fermé par des soldats de la légion Condor.
André de Montalembert- Vénérable
- Messages : 10554
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Age : 81
Localisation : Lucciana
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
André de Montalembert a écrit:Ne pas oublier que Franco doit en grande partie son pouvoir à Hitler et à Mussolini, qui l'ont aidé pendant la guerre civile espagnole. Le IIIe Reich a notamment envoyé 16 000 hommes, des chars et la tristement célèbre légion Condor, unité d'aviation qui a participé au bombardement de la ville de Guernica. Au défilé organisé par Franco pour fêter sa victoire en 1939, un bataillon de Chemises noires italien ouvre le cortège, qui est fermé par des soldats de la légion Condor.
Franco d'ailleurs n'a pas tellement rendu la pareille, il a envoyé quelques troupes pour faire plaisir mais ça le faisait clairement chier.
crapulax- Postulant
- Messages : 330
Date d'inscription : 04/02/2024
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
André de Montalembert a écrit:Ne pas oublier que Franco doit en grande partie son pouvoir à Hitler et à Mussolini, qui l'ont aidé pendant la guerre civile espagnole. Le IIIe Reich a notamment envoyé 16 000 hommes, des chars et la tristement célèbre légion Condor, unité d'aviation qui a participé au bombardement de la ville de Guernica. Au défilé organisé par Franco pour fêter sa victoire en 1939, un bataillon de Chemises noires italien ouvre le cortège, qui est fermé par des soldats de la légion Condor.
Mais il en est qui ont la mémoire courte, ou qui ne veulent même pas le savoir . ............ par pure idéologie ...
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
Le 20 février 2011, une marche a été organisée et une stèle inaugurée sur les lieux de la Desbanda.
Nous devons tous garder trois objectifs majeurs :
- que les crimes franquistes contre l’humanité ne soient jamais oubliés
- que les crimes franquistes contre l’humanité soient un jour jugés
- que le courage et les souffrances des républicains restent au coeur de la mémoire de tous les républicains, de tous les socialistes, de tous les antifascistes.
Jacques Serieys
Nous devons tous garder trois objectifs majeurs :
- que les crimes franquistes contre l’humanité ne soient jamais oubliés
- que les crimes franquistes contre l’humanité soient un jour jugés
- que le courage et les souffrances des républicains restent au coeur de la mémoire de tous les républicains, de tous les socialistes, de tous les antifascistes.
Jacques Serieys
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
Récit de la "Desbanda" publié dans L’Humanité du 6 mai 2011 :
" Imaginez 150 000 hommes et femmes, vieux et enfants, fuyant à pied, à bicyclette, à dos d’âne et sur de rares véhicules, à la recherche d’un refuge vers la ville d’Almeria, distante de 200 kilomètres. Sans nourriture, souvent sans chaussures et gelant de froid, les réfugiés forment un flot humain qui s’étire de Malaga à Almeria. La petite route côtière qu’ils empruntent ouvre un passage étroit entre la côte méditerranéenne et la Sierra Nevada.
À la droite du chemin, côté mer, les canons des bateaux –le Canarias, le Baleares et le Velasco– de Franco crachaient le feu. Depuis le ciel, les avions italiens et allemands bombardaient et mitraillaient ces civils sans défense. À leur gauche, la montagne était tenue par les fascistes...
À l’arrière, les troupes fascistes faisaient preuve d’une sauvagerie inhumaine et massacraient tous les malheureux civils désarmés qui se trouvaient devant elles, fuyant terrorisés.
Cette route vers Almeria était un couloir organisé par les fascistes pour y pousser les populations civiles afin de les exterminer depuis la mer, l’air et la terre. Un vrai crime contre l’humanité qui reste un des épisodes les plus cruels et inhumains de cette maudite guerre. Un crime méthodique, annonçant Guernica, mais que l’histoire officielle espagnole a totalement occulté de la mémoire collective.
Des témoins gardent pourtant le douloureux souvenir de cet exode sous les bombes. Leon Cuenca avait treize ans en février 1937 :
« Les avions lâchaient des bombes incendiaires et les canons des navires énormes de Franco ne cessaient de nous bombarder. Nous voyions parfaitement les mariniers se déplacer sur le pont des navires, les canons qui étaient dirigés vers nous. C’est quelque chose de difficile à comprendre quand on ne l’a pas vécu. Les bateaux ne pouvaient pas être plus proches de nous, sinon ils risquaient de se déchirer sur les rochers, et ils nous tuaient comme si nous étions des insectes. »
" Imaginez 150 000 hommes et femmes, vieux et enfants, fuyant à pied, à bicyclette, à dos d’âne et sur de rares véhicules, à la recherche d’un refuge vers la ville d’Almeria, distante de 200 kilomètres. Sans nourriture, souvent sans chaussures et gelant de froid, les réfugiés forment un flot humain qui s’étire de Malaga à Almeria. La petite route côtière qu’ils empruntent ouvre un passage étroit entre la côte méditerranéenne et la Sierra Nevada.
À la droite du chemin, côté mer, les canons des bateaux –le Canarias, le Baleares et le Velasco– de Franco crachaient le feu. Depuis le ciel, les avions italiens et allemands bombardaient et mitraillaient ces civils sans défense. À leur gauche, la montagne était tenue par les fascistes...
À l’arrière, les troupes fascistes faisaient preuve d’une sauvagerie inhumaine et massacraient tous les malheureux civils désarmés qui se trouvaient devant elles, fuyant terrorisés.
Cette route vers Almeria était un couloir organisé par les fascistes pour y pousser les populations civiles afin de les exterminer depuis la mer, l’air et la terre. Un vrai crime contre l’humanité qui reste un des épisodes les plus cruels et inhumains de cette maudite guerre. Un crime méthodique, annonçant Guernica, mais que l’histoire officielle espagnole a totalement occulté de la mémoire collective.
Des témoins gardent pourtant le douloureux souvenir de cet exode sous les bombes. Leon Cuenca avait treize ans en février 1937 :
« Les avions lâchaient des bombes incendiaires et les canons des navires énormes de Franco ne cessaient de nous bombarder. Nous voyions parfaitement les mariniers se déplacer sur le pont des navires, les canons qui étaient dirigés vers nous. C’est quelque chose de difficile à comprendre quand on ne l’a pas vécu. Les bateaux ne pouvaient pas être plus proches de nous, sinon ils risquaient de se déchirer sur les rochers, et ils nous tuaient comme si nous étions des insectes. »
Dernière édition par Vladimir de Volog le Dim 18 Fév 2024 - 19:00, édité 1 fois
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32866
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
Vivi j'ai été censuré.
Revanchisti- Vénérable
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Date d'inscription : 04/09/2022
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
Les rives du Guadalfeo ont été un piège mortel pour les réfugiés. Miguel se souvient :
« Il était environ minuit ou 1 heure du matin, il faisait un froid exténuant sous une pluie incessante, les fascistes avaient détruit le pont sur le Guadalfeo. De manière précaire, avec des morceaux de bois, des cordages et en utilisant les restes du pont, s’improvisa, de manière très dangereuse, la traversée de la rivière, à 200 mètres de la mer.
Alors que la rivière est en crue en raison des fortes pluies, les cadavres flottant sur ses rives accroissent les craintes, cependant nous traversions avec d’innombrables difficultés quand nous sentons comme un tremblement de terre accompagné d’un bruit assourdissant toujours croissant, plus terrible. On entendait des cris d’enfants et de femmes terrorisés…
Les fascistes avaient ouvert les vannes du barrage situé plus haut dans la montagne. Le flot énorme ainsi créé emporta avec lui des centaines de personnes, noyées ou enterrées entre la boue et les débris, tandis que d’autres victimes flottaient jusqu’à la mer.
Cette rivière a été le point de séparation de nombreuses familles qui, désormais, ne se retrouveront jamais. Il n’est pas possible que les jeunes générations, nos enfants, continuent de ne pas connaître notre histoire car cela les condamnerait à ce qu’elle se reproduise. »
« Il était environ minuit ou 1 heure du matin, il faisait un froid exténuant sous une pluie incessante, les fascistes avaient détruit le pont sur le Guadalfeo. De manière précaire, avec des morceaux de bois, des cordages et en utilisant les restes du pont, s’improvisa, de manière très dangereuse, la traversée de la rivière, à 200 mètres de la mer.
Alors que la rivière est en crue en raison des fortes pluies, les cadavres flottant sur ses rives accroissent les craintes, cependant nous traversions avec d’innombrables difficultés quand nous sentons comme un tremblement de terre accompagné d’un bruit assourdissant toujours croissant, plus terrible. On entendait des cris d’enfants et de femmes terrorisés…
Les fascistes avaient ouvert les vannes du barrage situé plus haut dans la montagne. Le flot énorme ainsi créé emporta avec lui des centaines de personnes, noyées ou enterrées entre la boue et les débris, tandis que d’autres victimes flottaient jusqu’à la mer.
Cette rivière a été le point de séparation de nombreuses familles qui, désormais, ne se retrouveront jamais. Il n’est pas possible que les jeunes générations, nos enfants, continuent de ne pas connaître notre histoire car cela les condamnerait à ce qu’elle se reproduise. »
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 6 au 8 février 1937 : les assassins franquistes se surpassent lors de la prise de Malaga
Vivi merci le renseignement fournis par les anars.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
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