22 avril 1961 Putsch des généraux d’Alger.
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22 avril 1961 Putsch des généraux d’Alger.
Depuis les années 1830, le capitalisme français vivote des surprofits tirés des colonies. Depuis les années 1830, le militarisme français place un orgueil démesuré dans cet "empire" qui s’étend sur presque 13 millions de km2 (sans la métropole).
En 1940, les troupes françaises sont écrasées par l’armée nazie. Pour maintenir les "colonies" dans le giron de la France libre le général de Gaulle leur promet des lendemains qui chantent :
" « […] En Afrique française, comme dans tous les autres territoires ou des hommes vivent sous notre drapeau, il n’y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n’en profitaient pas moralement et matériellement, s’ils ne pouvaient s’élever peu à peu jusqu’au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires.
C’est le devoir de la France de faire en sorte qu’il en soit ainsi.
Tel est le but vers lequel nous avons à nous diriger. Nous ne nous dissimulons pas la longueur des étapes. Vous avez Messieurs les Gouverneurs généraux et Gouverneurs, les pieds assez bien enfoncés dans la terre d’Afrique pour ne jamais perdre le sens de ce qui y est réalisable et, par conséquent, pratique. Au demeurant, il appartient à la nation française et il n’appartient qu’à elle, de procéder, le moment venu, aux réformes impériales de structure qu‘elle décidera dans sa souveraineté . […] » (30 janvier 1944, discours d’ouverture de la conférence de Brazzaville par le général de Gaulle).
De 1945 à 1958, les luttes de libération se développent mais l’armée française leur oppose sans cesse la loi du plus fort, au prix de massacres que l’on peut qualifier au moins de crimes de guerre. Seule, l’Indochine réussit à se rendre indépendante.
https://www.gauchemip.org/spip.php?article6048
En 1940, les troupes françaises sont écrasées par l’armée nazie. Pour maintenir les "colonies" dans le giron de la France libre le général de Gaulle leur promet des lendemains qui chantent :
" « […] En Afrique française, comme dans tous les autres territoires ou des hommes vivent sous notre drapeau, il n’y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n’en profitaient pas moralement et matériellement, s’ils ne pouvaient s’élever peu à peu jusqu’au niveau où ils seront capables de participer chez eux à la gestion de leurs propres affaires.
C’est le devoir de la France de faire en sorte qu’il en soit ainsi.
Tel est le but vers lequel nous avons à nous diriger. Nous ne nous dissimulons pas la longueur des étapes. Vous avez Messieurs les Gouverneurs généraux et Gouverneurs, les pieds assez bien enfoncés dans la terre d’Afrique pour ne jamais perdre le sens de ce qui y est réalisable et, par conséquent, pratique. Au demeurant, il appartient à la nation française et il n’appartient qu’à elle, de procéder, le moment venu, aux réformes impériales de structure qu‘elle décidera dans sa souveraineté . […] » (30 janvier 1944, discours d’ouverture de la conférence de Brazzaville par le général de Gaulle).
De 1945 à 1958, les luttes de libération se développent mais l’armée française leur oppose sans cesse la loi du plus fort, au prix de massacres que l’on peut qualifier au moins de crimes de guerre. Seule, l’Indochine réussit à se rendre indépendante.
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Vladimir de Volog- Vénérable
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