5 mai 1981 : Assassinat de Bobby Sands par Margaret Thatcher et les conservateurs britanniques
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5 mai 1981 : Assassinat de Bobby Sands par Margaret Thatcher et les conservateurs britanniques
Con Bobby Sands, hasta la victoria siempre
L’histoire humaine couve chaque jour d’innombrables tragédies. Ainsi, Bobby Sands, de famille catholique, habitait enfant dans un quartier protestant (ce qui veut dire très majoritairement réactionnaire en Irlande du Nord), avait de jeunes amis protestants et jouait au football en portant des couleurs nationalistes protestantes, parce que Bobby était un bon gars et ses parents de braves gens sans histoire.
Mais voilà, un jour leur maison est attaquée par de sinistres abrutis protestants couverts par la police et l’administration anglaise. Il doivent donc quitter leur monde pour le quartier de Twinbrook qui a poussé au fil des drames permanents de milliers d’Irlandais obligés comme les Sands de fuir la sauvagerie. Bobby devient apprenti carrossier mais se voit menacé de mort par de sinistres abrutis protestants couverts par la police et l’administration anglaise.
Il rejoint alors l’IRA, apprend la langue gaélique, devient un excellent militant. Incarcéré pour quatorze ans sans raison évidente, il subit le traitement habituel des adversaires politiques des libéraux anglais, à savoir l’inhumanité la plus totale. Porteur de revendications humanitaires minimes, Margaret Thatcher refuse tout.
Bobby engage une grève de la faim qui ne touche pas le coeur de pierre de Maggy... et Bobby meurt le 5 mai 1981 après soixante-six jours de grève de la faim, le 5 mai 1981, sans avoir recouvré le statut de prisonnier politique. Bobby Sands est donc décédé selon la volonté de la droite britannique.
Le journaliste Sorj Chalandon a parfaitement rendu compte de la première nuit suivant ce drame : Une nuit de mai comme seul novembre en ose. Une nuit de brouillard glacé, d’anoraks humides, d’écharpes relevées et de poings dans les poches. L’émeute avait cessé. Belfast chuchotait. La ville avait sa gueule grise. Celle des jours mauvais. Juste avant le drame, ou alors juste après. Tout allait renaître avec l’aube, les cris, les pierres et les bruits du feu. Bientôt, les vieilles reprendraient leur place sur les trottoirs, à genoux, leur rosaire à la main, nous le savions. Mais ce soir, tout se taisait. Tout se taisait parce que Bobby Sands était mort. Et que c’était impossible.
« Ne pose pas de questions. Ne prends pas de notes », avait dit notre accompagnateur. « Ne parle plus », a commandé un autre.
Que savons-nous de Bobby Sands ? En fait, rien. Ou peu. Ce que chacun savait de lui. Son visage, d’abord. Un sourire en noir et blanc sur les murs nationalistes, son regard à chaque fenêtre, au-dessus des cheminées, dans les portefeuilles, sur les agendas d’écoliers, piqué au revers des vestes, imprimé sur les maillots d’enfants, dans les pubs, les magasins, tatoué sur des peaux, brodé sur des drapeaux, en affiches, en calicots, en banderoles. Une photo. La même, toujours. La seule presque, prise en 1976 à la prison de Long Kesh. L’image unique que nous avions de lui.
« Respecte le silence », avait dit notre accompagnateur. C’était la nuit du 7 mai 1981. Nous étions à Twinbrook, un quartier catholique du sud-ouest de Belfast. Au coin des rues, dans les jardinets, contre les murs, adossés aux réverbères orangés, assis à quatre dans des voitures mornes, des femmes et des hommes faisaient le guet. Des combattants de l’IRA, des amis, des gamins larmes aux yeux, des jeunes dents serrées, des mères en peignoir, des voisins. La maison des Sands était de brique. Pareille aux autres. Avec juste un ruban noir accroché sur le seuil.
« Ne parle plus », avait dit l’homme. Il a frappé à la porte. Une entrée minuscule de papier peint, et l’escalier qui mène aux chambres. La chaleur, la maison. Ces endroits familiers où l’on se dit qu’on a la vie devant. Qu’il y aura des portes, et d’autres portes après, et des pièces à n’en plus finir jusqu’à croiser la mort. Et qu’on aura le temps. Le temps de s’y faire. Tout le temps. Et voilà que le salon s’ouvre. Et voilà que Bobby Sands est là.
Que savons-nous de lui ? Condamné à quatorze années de prison pour une arme de poing découverte sur lui à une époque où la police et l’armée britanniques ne protègent pas les républicains contre les agressions des "loyalistes". Bobby Sands devient un droit commun. Comme les autres, il refuse le costume carcéral. Comme les autres, il vit nu, recouvert de sa seule couverture de lit. Plus de visite, plus de courrier, plus rien.
Nous savons que le jeune homme s’improvise alors professeur de gaélique. Les mains en porte-voix, visage contre le mur de sa cellule, il hurle les mots de sa langue, il les chante, et les prisonniers récitent après lui. Tout cela, nous le savons.
Un matin de 1978, alors que des centaines de républicains vivent nus depuis deux ans, les Britanniques décident de confisquer leurs tinettes. Sands et les autres urinent sur le sol et répandent leurs excréments sur les murs des cellules. Les douches leur sont interdites. Ils sont lavés au jet.
En mars 1981, cela fait cinq ans que les hommes sont nus, et trois années qu’ils vivent dans leurs excréments. Nous savons que, sans l’aval de l’IRA, les hommes de Long Kesh entrent en grève de la faim. Bobby Sands a 26 ans. Nous savons qu’il prend le commandement des détenus républicains, et qu’il mène le jeûne. Les prisonniers ont cinq revendications. Simples à fendre l’âme, nous les savons. Les enfants les récitent, elles griffent les murs des villes, elles labourent les gorges à force d’être scandées. Pas d’uniforme carcéral, pas de travail obligatoire, libre association, une visite, un colis, une lettre par semaine et remise normale des peines.
C’est alors que nous avons rencontré son visage sur les murs. Ce regard et ce nom. Ses poèmes ont été récités, chantés, ses écrits brusquement découverts. « Notre revanche sera le rire de nos enfants », disait Bobby Sands. Nous savons que l’alouette, son emblème, est devenue symbole de résistance.
Après Bobby, Francis s’est porté volontaire. Et puis Ray, et Patsy, et Joe, Martin, Kevin, Kieran, Thomas et Michael. Nous le savons.
« Respecte le silence », nous avait dit cet homme. Le cercueil de Bobby Sands était levé, posé contre le mur, gardé par deux hommes de l’IRA en uniforme. Sur le satin blanc, un visage de cire. Poudré, maquillé de vie, du coton dans les joues. Ses os perçaient. Il était translucide. Entre ses doigts, le petit crucifix envoyé par le pape. Un visage, deux mains et puis rien. Un corps en creux. Posé sur son torse, le drapeau de la république, son béret noir et ses gants de soldat. Derrière, un canapé. Des amis, des proches. Ils parlaient bas. Ils parlaient dignes. Ils étaient soulagés. Depuis plus de deux mois, chaque regard irlandais portait sa mort en lui.
Nous savons beaucoup de Sands. Son visage, ses poèmes, son alouette, son combat pour la république et son espoir en la justice. Nous savons qu’il est mort le 5 mai 1981 à 1h17, après 66 jours de supplice. Nous savons qu’il avait 27 ans. Qu’il venait d’être élu député à Westminster. Nous savons que ses neuf camarades l’ont suivi dans l’agonie. Nous savons que Margaret Thatcher n’a pas cédé. Nous savons que jamais ce jeune homme n’a baissé la tête. Nous savons aujourd’hui le processus de paix.
« Ne prends pas de notes », avait dit l’homme, et nous avons gardé les mains vides. Pourtant, un mot nous reste. Un mot de plus, encore. Une phrase, écrite sur une carte pieuse déposée sur le corps, au milieu des autres, des saints éparpillés qui recouvraient sa mort. C’était une Vierge colorée et signée par plusieurs. En bas, à droite et au stylo rouge, il y avait une question : « Est-ce que demain se souviendra ? » Oui.
Tout militant de longue date croit porter tant de répulsion contre les puissants qu’une seule goutte supplémentaire ne trouverait pas de place. Pourtant, ce 5 mai 1981, je ne suis pas le seul à avoir grossi d’un litre de haine contre cette ignoble classe capitaliste britannique, aussi incapable d’humanité pour des irlandais socialistes sur la fin du 20ème siècle que pour des Kenyans, des Hindoux ou plus tôt des paysans anglais. Money is money, voilà leur seule raison de vivre et que meurent les jeunes sincères, demandant le respect de leur peuple et de sa langue, demandant seulement à ne pas être considérés comme des droits communs.
Quelle honte pour une nation de se donner comme premier ministre une conservatrice autoritaire typique, cousine germaine de Mussolini et Franco !. Ce genre de dirigeant s’octroie le droit d’écraser des populations de façon totalitaire puis de traiter en criminel enfin tuer comme à Dachau quiconque résiste.
L’histoire humaine comptera Margaret Thatcher parmi les salauds du 20ème siècle. Nous devons tout faire pour qu’elle n’oublie pas Bobby Sands, son sourire resplendissant sur sa photo de prisonnier pour que "notre revanche soit le rire de nos enfants".
J’ai confiance ! la mémoire des vaincus est bien plus forte dans le coeur des peuples que l’actualité factice servie par les actualités télévisées au service des milliardaires. Nous n’oublierons pas ce "gars de la classe ouvrière" qui se battait pour une "république d’Irlande souveraine, indépendante et socialiste" (écrits de prison).
Jacques Serieys
Bobby Sands en 7 dates
1954 Naissance à Belfast.
1972 Sa famille est expulsée du quartier par les protestants.
1972 Rejoint l’IRA.
1973 Condamné à cinq ans de prison.
1977 Condamné à quatorze ans de prison.
Avril 1981 Elu député à Westminster.
5 mai 1981 Meurt en grève de la faim.
3 mai 1979 : Margaret Thatcher, incarnation de la droite libérale implacable, devient première ministre britannique
L’histoire humaine couve chaque jour d’innombrables tragédies. Ainsi, Bobby Sands, de famille catholique, habitait enfant dans un quartier protestant (ce qui veut dire très majoritairement réactionnaire en Irlande du Nord), avait de jeunes amis protestants et jouait au football en portant des couleurs nationalistes protestantes, parce que Bobby était un bon gars et ses parents de braves gens sans histoire.
Mais voilà, un jour leur maison est attaquée par de sinistres abrutis protestants couverts par la police et l’administration anglaise. Il doivent donc quitter leur monde pour le quartier de Twinbrook qui a poussé au fil des drames permanents de milliers d’Irlandais obligés comme les Sands de fuir la sauvagerie. Bobby devient apprenti carrossier mais se voit menacé de mort par de sinistres abrutis protestants couverts par la police et l’administration anglaise.
Il rejoint alors l’IRA, apprend la langue gaélique, devient un excellent militant. Incarcéré pour quatorze ans sans raison évidente, il subit le traitement habituel des adversaires politiques des libéraux anglais, à savoir l’inhumanité la plus totale. Porteur de revendications humanitaires minimes, Margaret Thatcher refuse tout.
Bobby engage une grève de la faim qui ne touche pas le coeur de pierre de Maggy... et Bobby meurt le 5 mai 1981 après soixante-six jours de grève de la faim, le 5 mai 1981, sans avoir recouvré le statut de prisonnier politique. Bobby Sands est donc décédé selon la volonté de la droite britannique.
Le journaliste Sorj Chalandon a parfaitement rendu compte de la première nuit suivant ce drame : Une nuit de mai comme seul novembre en ose. Une nuit de brouillard glacé, d’anoraks humides, d’écharpes relevées et de poings dans les poches. L’émeute avait cessé. Belfast chuchotait. La ville avait sa gueule grise. Celle des jours mauvais. Juste avant le drame, ou alors juste après. Tout allait renaître avec l’aube, les cris, les pierres et les bruits du feu. Bientôt, les vieilles reprendraient leur place sur les trottoirs, à genoux, leur rosaire à la main, nous le savions. Mais ce soir, tout se taisait. Tout se taisait parce que Bobby Sands était mort. Et que c’était impossible.
« Ne pose pas de questions. Ne prends pas de notes », avait dit notre accompagnateur. « Ne parle plus », a commandé un autre.
Que savons-nous de Bobby Sands ? En fait, rien. Ou peu. Ce que chacun savait de lui. Son visage, d’abord. Un sourire en noir et blanc sur les murs nationalistes, son regard à chaque fenêtre, au-dessus des cheminées, dans les portefeuilles, sur les agendas d’écoliers, piqué au revers des vestes, imprimé sur les maillots d’enfants, dans les pubs, les magasins, tatoué sur des peaux, brodé sur des drapeaux, en affiches, en calicots, en banderoles. Une photo. La même, toujours. La seule presque, prise en 1976 à la prison de Long Kesh. L’image unique que nous avions de lui.
« Respecte le silence », avait dit notre accompagnateur. C’était la nuit du 7 mai 1981. Nous étions à Twinbrook, un quartier catholique du sud-ouest de Belfast. Au coin des rues, dans les jardinets, contre les murs, adossés aux réverbères orangés, assis à quatre dans des voitures mornes, des femmes et des hommes faisaient le guet. Des combattants de l’IRA, des amis, des gamins larmes aux yeux, des jeunes dents serrées, des mères en peignoir, des voisins. La maison des Sands était de brique. Pareille aux autres. Avec juste un ruban noir accroché sur le seuil.
« Ne parle plus », avait dit l’homme. Il a frappé à la porte. Une entrée minuscule de papier peint, et l’escalier qui mène aux chambres. La chaleur, la maison. Ces endroits familiers où l’on se dit qu’on a la vie devant. Qu’il y aura des portes, et d’autres portes après, et des pièces à n’en plus finir jusqu’à croiser la mort. Et qu’on aura le temps. Le temps de s’y faire. Tout le temps. Et voilà que le salon s’ouvre. Et voilà que Bobby Sands est là.
Que savons-nous de lui ? Condamné à quatorze années de prison pour une arme de poing découverte sur lui à une époque où la police et l’armée britanniques ne protègent pas les républicains contre les agressions des "loyalistes". Bobby Sands devient un droit commun. Comme les autres, il refuse le costume carcéral. Comme les autres, il vit nu, recouvert de sa seule couverture de lit. Plus de visite, plus de courrier, plus rien.
Nous savons que le jeune homme s’improvise alors professeur de gaélique. Les mains en porte-voix, visage contre le mur de sa cellule, il hurle les mots de sa langue, il les chante, et les prisonniers récitent après lui. Tout cela, nous le savons.
Un matin de 1978, alors que des centaines de républicains vivent nus depuis deux ans, les Britanniques décident de confisquer leurs tinettes. Sands et les autres urinent sur le sol et répandent leurs excréments sur les murs des cellules. Les douches leur sont interdites. Ils sont lavés au jet.
En mars 1981, cela fait cinq ans que les hommes sont nus, et trois années qu’ils vivent dans leurs excréments. Nous savons que, sans l’aval de l’IRA, les hommes de Long Kesh entrent en grève de la faim. Bobby Sands a 26 ans. Nous savons qu’il prend le commandement des détenus républicains, et qu’il mène le jeûne. Les prisonniers ont cinq revendications. Simples à fendre l’âme, nous les savons. Les enfants les récitent, elles griffent les murs des villes, elles labourent les gorges à force d’être scandées. Pas d’uniforme carcéral, pas de travail obligatoire, libre association, une visite, un colis, une lettre par semaine et remise normale des peines.
C’est alors que nous avons rencontré son visage sur les murs. Ce regard et ce nom. Ses poèmes ont été récités, chantés, ses écrits brusquement découverts. « Notre revanche sera le rire de nos enfants », disait Bobby Sands. Nous savons que l’alouette, son emblème, est devenue symbole de résistance.
Après Bobby, Francis s’est porté volontaire. Et puis Ray, et Patsy, et Joe, Martin, Kevin, Kieran, Thomas et Michael. Nous le savons.
« Respecte le silence », nous avait dit cet homme. Le cercueil de Bobby Sands était levé, posé contre le mur, gardé par deux hommes de l’IRA en uniforme. Sur le satin blanc, un visage de cire. Poudré, maquillé de vie, du coton dans les joues. Ses os perçaient. Il était translucide. Entre ses doigts, le petit crucifix envoyé par le pape. Un visage, deux mains et puis rien. Un corps en creux. Posé sur son torse, le drapeau de la république, son béret noir et ses gants de soldat. Derrière, un canapé. Des amis, des proches. Ils parlaient bas. Ils parlaient dignes. Ils étaient soulagés. Depuis plus de deux mois, chaque regard irlandais portait sa mort en lui.
Nous savons beaucoup de Sands. Son visage, ses poèmes, son alouette, son combat pour la république et son espoir en la justice. Nous savons qu’il est mort le 5 mai 1981 à 1h17, après 66 jours de supplice. Nous savons qu’il avait 27 ans. Qu’il venait d’être élu député à Westminster. Nous savons que ses neuf camarades l’ont suivi dans l’agonie. Nous savons que Margaret Thatcher n’a pas cédé. Nous savons que jamais ce jeune homme n’a baissé la tête. Nous savons aujourd’hui le processus de paix.
« Ne prends pas de notes », avait dit l’homme, et nous avons gardé les mains vides. Pourtant, un mot nous reste. Un mot de plus, encore. Une phrase, écrite sur une carte pieuse déposée sur le corps, au milieu des autres, des saints éparpillés qui recouvraient sa mort. C’était une Vierge colorée et signée par plusieurs. En bas, à droite et au stylo rouge, il y avait une question : « Est-ce que demain se souviendra ? » Oui.
Tout militant de longue date croit porter tant de répulsion contre les puissants qu’une seule goutte supplémentaire ne trouverait pas de place. Pourtant, ce 5 mai 1981, je ne suis pas le seul à avoir grossi d’un litre de haine contre cette ignoble classe capitaliste britannique, aussi incapable d’humanité pour des irlandais socialistes sur la fin du 20ème siècle que pour des Kenyans, des Hindoux ou plus tôt des paysans anglais. Money is money, voilà leur seule raison de vivre et que meurent les jeunes sincères, demandant le respect de leur peuple et de sa langue, demandant seulement à ne pas être considérés comme des droits communs.
Quelle honte pour une nation de se donner comme premier ministre une conservatrice autoritaire typique, cousine germaine de Mussolini et Franco !. Ce genre de dirigeant s’octroie le droit d’écraser des populations de façon totalitaire puis de traiter en criminel enfin tuer comme à Dachau quiconque résiste.
L’histoire humaine comptera Margaret Thatcher parmi les salauds du 20ème siècle. Nous devons tout faire pour qu’elle n’oublie pas Bobby Sands, son sourire resplendissant sur sa photo de prisonnier pour que "notre revanche soit le rire de nos enfants".
J’ai confiance ! la mémoire des vaincus est bien plus forte dans le coeur des peuples que l’actualité factice servie par les actualités télévisées au service des milliardaires. Nous n’oublierons pas ce "gars de la classe ouvrière" qui se battait pour une "république d’Irlande souveraine, indépendante et socialiste" (écrits de prison).
Jacques Serieys
Bobby Sands en 7 dates
1954 Naissance à Belfast.
1972 Sa famille est expulsée du quartier par les protestants.
1972 Rejoint l’IRA.
1973 Condamné à cinq ans de prison.
1977 Condamné à quatorze ans de prison.
Avril 1981 Elu député à Westminster.
5 mai 1981 Meurt en grève de la faim.
3 mai 1979 : Margaret Thatcher, incarnation de la droite libérale implacable, devient première ministre britannique
Vladimir de Volog- Vénérable
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 5 mai 1981 : Assassinat de Bobby Sands par Margaret Thatcher et les conservateurs britanniques
Source : Jacques Serieys Sélection 67
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32730
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
Re: 5 mai 1981 : Assassinat de Bobby Sands par Margaret Thatcher et les conservateurs britanniques
Ducoup vous militez pour le rattachement de l'Irlande du nord au nord de l'Irlande?
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: 5 mai 1981 : Assassinat de Bobby Sands par Margaret Thatcher et les conservateurs britanniques
Revanchisti a écrit:Ducoup vous militez pour le rattachement de l'Irlande du nord au nord de l'Irlande?
Simplement pour une république d’Irlande souveraine, indépendante et socialiste, mais n'étant pas Irlandais, c'est à eux, et à eux seuls de le décider.
Vladimir de Volog- Vénérable
- Messages : 32730
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Nouvelle Aquitaine
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