La première voture produite en amsse à l'hydrogène était une Lada.
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La première voture produite en amsse à l'hydrogène était une Lada.
Oui elle roulait grâce à l'eau. J'arrive pas à trouver le nom du modèle.
Putain l'URSS avait la gaz 16/ Les problèmes d'entretien des routes pour le quidam moyen c'est réglè.
Putain l'URSS avait la gaz 16/ Les problèmes d'entretien des routes pour le quidam moyen c'est réglè.
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
Re: La première voture produite en amsse à l'hydrogène était une Lada.
Le demeuré n'est même pas foutu de faire une recherche google :
https://fr.rbth.com/tech/93310-voiture-sovietique-reacteur-eau
Et elle n'a jamais été produite en série...
https://fr.rbth.com/tech/93310-voiture-sovietique-reacteur-eau
Et elle n'a jamais été produite en série...
Couillatris Mouchabière- Maître
- Messages : 2632
Date d'inscription : 28/07/2020
Age : 56
Localisation : Champagne !
Re: La première voture produite en amsse à l'hydrogène était une Lada.
Quand on pense à toutes les recherches pour fabriquer un moteur qui soit performant à l'hydrogène, et donc il s'agit soit d'une turbine, soit d'une pile à combustible... Les soviétique ont uniquement réussi à faire ce qu'un amateur français avait réussi à faire (avant eux) en transformant un véhicule de série (je sais plus lequel - disons un Simca pour être dans l'air du temps) et en l’approvisionnant en hydrogène qu'il avait lui même réussi à fabriquer avec du solaire (je ne sais plus s'il avait utilisé des panneaux solaires - bien plus chers à l'époque et hydrolisé l'eau). Il pouvait avec une bonbonne installée dans sa voiture rouler dans la région, donc une autonomie de quelques dizaines de km probablement. Article de Science et Vie l'époque. Aujourd'hui ce qu'il a fait est franchement illégal, lui vaudrait la prison. A l'époque tout ce qui n'était pas explicitement interdit était autorisé... c'était une autre France.
Les bons moteurs, à part une adaptation lourde du moteur à explosion, sont :
- soit une turbine avec récupération de l'énergie par l'électricité. Enorme avantage : c'est très très compact. Désavantage : l’échappement est très chaud et il faut donc le refroidir. Autre désavantage : c'est marginalement pas efficace que si on ne lui colle pas une système d'hybridation à batterie parce que le moteur a une plage optimum très restreinte.
- soit le système de pile à combustible. Le plus performant, il est par contre lourd et cher, s'use à l'usage et dans le temps. On estime qu'il faut le régénérer tous les 80 000 km sur une voiture moyennement doté et viable économiquement (genre Toyota Mirai).
- soit par une moteur à combustion destiné à compenser le fort pouvoir détonnant de l'hydrogène. On pense au moteur rectilinéaire (invention française), qui n'a pas eu de suite malheureusement malgré les tentatives de son inventeur, mais qui serait idéal dans ces conditions, notamment du fait qu'il est surtout destiné à convertir l'énergie en électricité. Ce moteur possède ainsi une chambre de combustion à double piston de part et d'autre ce qui permet de mieux récupérer l'énergie d'une détonation, et enfin le couple est transféré à un système hydraulique et non des vilebrequins, avec une récupération de l’électricité par le piston lui-même sur une dynamo montée autour du cylindre.
Les meilleurs moteurs à explosion classiques, actuels, à hydrogène sont très loin d'approcher les solutions citées plus haut.
Pourquoi c'est important de consommer très peu avec l'hydrogène ? Voire être capable de stocker l'énergie produite sur une batterie. Parce que le meilleur moyen de le stocker c'est de le comprimer dans des bouteille de 700 bars, qui prennent quand même beaucoup de place et conservent peu d'hydrogène... et ces bouteilles sont très très spéciales et coûteuses à fabriquer.
A titre d'exemple la Toyota Mirai, que Toyota vend à perte, a des qualité routières et une confort intérieur identique à une Prius 4 à 25 000 euros (pas le modèle actuel plus doté et cher), une autonomie maximum de 500km (en pratique plutôt dans les 350km), coûte 70 000 euros, en plus des problème d'entretien évoqués. C'est une voiture à pile à combustible, vraiment ce qu'il y a de plus optimisé.
Le cycle de production d'hydrogène et de stockage est une galère en terme de pertes d'énergie et de sécurité.
Le principe de fabriquer de l'essence à partir de CO2 dégagé ou extrait de l'atmosphère, et d'hydrogène produit par électrolyse ou tout autre principe électrochimique, est beaucoup plus futé et pratique, même si le coût semble extravagant et impactant le prix de cette essence.
Concernant le stockage. Le véhicule soviétique ne fonctionnait pas à l'eau mais surtout avec un produit chimique qui réagissant avec l'eau, transformais l'eau et le produit en autre chose et dégageait de l'hydrogène. Bref, ça relavait de la chimie amusante, mais avec une intérêt économique nul, caractéristique des économies communistes. Par exemple c'est ce que fait le lithium en réagissant avec l'eau (ce pourquoi les batteries doivent être très bien protégées), mais le produit obtenu d'hydroxyde de lithium est dangereux et en extraire le lithium pour un nouvel usage, coûteux en terme d’énergie.
Les bons moteurs, à part une adaptation lourde du moteur à explosion, sont :
- soit une turbine avec récupération de l'énergie par l'électricité. Enorme avantage : c'est très très compact. Désavantage : l’échappement est très chaud et il faut donc le refroidir. Autre désavantage : c'est marginalement pas efficace que si on ne lui colle pas une système d'hybridation à batterie parce que le moteur a une plage optimum très restreinte.
- soit le système de pile à combustible. Le plus performant, il est par contre lourd et cher, s'use à l'usage et dans le temps. On estime qu'il faut le régénérer tous les 80 000 km sur une voiture moyennement doté et viable économiquement (genre Toyota Mirai).
- soit par une moteur à combustion destiné à compenser le fort pouvoir détonnant de l'hydrogène. On pense au moteur rectilinéaire (invention française), qui n'a pas eu de suite malheureusement malgré les tentatives de son inventeur, mais qui serait idéal dans ces conditions, notamment du fait qu'il est surtout destiné à convertir l'énergie en électricité. Ce moteur possède ainsi une chambre de combustion à double piston de part et d'autre ce qui permet de mieux récupérer l'énergie d'une détonation, et enfin le couple est transféré à un système hydraulique et non des vilebrequins, avec une récupération de l’électricité par le piston lui-même sur une dynamo montée autour du cylindre.
Les meilleurs moteurs à explosion classiques, actuels, à hydrogène sont très loin d'approcher les solutions citées plus haut.
Pourquoi c'est important de consommer très peu avec l'hydrogène ? Voire être capable de stocker l'énergie produite sur une batterie. Parce que le meilleur moyen de le stocker c'est de le comprimer dans des bouteille de 700 bars, qui prennent quand même beaucoup de place et conservent peu d'hydrogène... et ces bouteilles sont très très spéciales et coûteuses à fabriquer.
A titre d'exemple la Toyota Mirai, que Toyota vend à perte, a des qualité routières et une confort intérieur identique à une Prius 4 à 25 000 euros (pas le modèle actuel plus doté et cher), une autonomie maximum de 500km (en pratique plutôt dans les 350km), coûte 70 000 euros, en plus des problème d'entretien évoqués. C'est une voiture à pile à combustible, vraiment ce qu'il y a de plus optimisé.
Le cycle de production d'hydrogène et de stockage est une galère en terme de pertes d'énergie et de sécurité.
Le principe de fabriquer de l'essence à partir de CO2 dégagé ou extrait de l'atmosphère, et d'hydrogène produit par électrolyse ou tout autre principe électrochimique, est beaucoup plus futé et pratique, même si le coût semble extravagant et impactant le prix de cette essence.
Concernant le stockage. Le véhicule soviétique ne fonctionnait pas à l'eau mais surtout avec un produit chimique qui réagissant avec l'eau, transformais l'eau et le produit en autre chose et dégageait de l'hydrogène. Bref, ça relavait de la chimie amusante, mais avec une intérêt économique nul, caractéristique des économies communistes. Par exemple c'est ce que fait le lithium en réagissant avec l'eau (ce pourquoi les batteries doivent être très bien protégées), mais le produit obtenu d'hydroxyde de lithium est dangereux et en extraire le lithium pour un nouvel usage, coûteux en terme d’énergie.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9226
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: La première voture produite en amsse à l'hydrogène était une Lada.
Donc à produire en masse ce n'est pas impossible mais quand même très difficile?
Revanchisti- Vénérable
- Messages : 10026
Date d'inscription : 04/09/2022
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