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concernant les prochains postes dans la commission européenne
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concernant les prochains postes dans la commission européenne
Le président Emmanuel Macron et la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le 13 juin 2024 à Savelletri, en Italie
Ludovic MARIN
Le camp de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni est bien parti pour dépasser celui du président français Emmanuel Macron au Parlement européen, au moment où la dirigeante d'extrême droite entend donner de la voix sur la répartition des postes-clés dans l'UE.
Le Parti Fratelli d'Italia de Mme Meloni et d'autres forces d'extrême droite ont augmenté leur nombre de députés à Strasbourg après les élections européennes du 9 juin.
En revanche, le groupe Renew Europe, où se retrouvent libéraux et centristes, dont les élus français de Renaissance, a perdu des sièges. Il en a même encore perdu vendredi, avec le départ annoncé des eurodéputés du parti tchèque Ano, du milliardaire eurosceptique et ancien chef du gouvernement Andrej Babis.
Le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR), où siège Fratelli d'Italia, revendique aujourd'hui la troisième place au Parlement européen, avec 83 députés contre 81 pour Renew (74 sans les sept eurodéputés tchèques qui n'ont pas encore totalement officialisé leur départ).
Un écart qui change tout, selon la cheffe du gouvernement italien. Par tradition, les postes-clés dans l'Union européenne doivent être attribués en tenant compte des résultats des élections européennes.
Or, les forces politiques arrivées en tête le 9 juin, les chrétiens démocrates du PPE, suivis des socio-démocrates du groupe S&D, entendent bien reconstituer la majorité dont ils disposaient avec les centristes de Renew lors de la législature précédente.
Ensemble, ces trois groupes politiques disposent d'une majorité confortable d'environ 400 sièges sur un total de 720 eurodéputés.
Forts de ce calcul, les dirigeants européens PPE, S&D et Renew, ont commencé à discuter entre eux lundi soir, lors d'un sommet informel des 27, de l'attribution des "top jobs" de l'UE.
- "Surréaliste" -
Au grand dam de Mme Meloni qui a jugé "surréaliste" de ne pas être invitée à la table des négociations. "Les élections ont clairement déplacé le centre de gravité de l'Europe vers la droite", sans que cela ne change rien à la table des 27, a-t-elle déploré dans un entretien au quotidien italien Il Giornale.
Et la dirigeante compte bien se rattraper à l'occasion du prochain round de négociations, prévu les 27 et 28 juin à Bruxelles lors d'un nouveau sommet européen.
La bataille pour la troisième place n'est toutefois pas terminée. Il faudra attendre mercredi pour mesurer avec exactitude le rapport de forces entre ECR et Renew, à l'issue de la constitution formelle des groupes, et des derniers ralliements toujours possibles avant cette date.
Le paysage devrait donc être éclairci pour le sommet des 27 qui doit désigner les présidents de la Commission européenne, du Conseil européen, ainsi que le chef de la diplomatie européenne.
Ursula von der Leyen, soutenue par le PPE, paraît bien placée pour se voir confier un second mandat à la tête de la Commission européenne. Un accord s'est largement dessiné sur son nom lundi soir. Si ce choix est confirmé jeudi ou vendredi, elle devra encore recevoir l'approbation du Parlement européen.
La présidence du Conseil européen, qui rassemble les dirigeants des 27, devrait revenir à l'ancien Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa, et le poste de cheffe de la diplomatie européenne à la Première ministre estonienne Kaja Kallas, membre de Renew.
- "Surprises" -
Ces décisions se prennent à la majorité qualifiée entre les 27 et Mme Meloni n'a, a priori, pas les moyens de s'y opposer. "Elle n'est pas faiseuse de rois, en aucune circonstance", a résumé un diplomate européen rompu aux négociations entre les Etats membres de l'UE.
Au Parlement européen, le camp de Mme Meloni, même associé au reste de l'extrême droite, dont le Rassemblement national français de Jordan Bardella ou le Fidesz de Viktor Orban, n'a pas la majorité.
Même si l'ECR devait confirmer sa troisième place, cela ne changerait pas l'équilibre au sein du Parlement, fait valoir une source parlementaire du PPE.
Pas de quoi cependant décourager Mme Meloni.
"Je pense que dans l'actuel parlement, sur plusieurs dossiers, nous verrons qu'il peut y avoir un changement dans les sujets traités, dans les priorités, dans la façon de considérer certaines politiques", a-t-elle affirmé, promettant des "surprises".
Ludovic MARIN
Le camp de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni est bien parti pour dépasser celui du président français Emmanuel Macron au Parlement européen, au moment où la dirigeante d'extrême droite entend donner de la voix sur la répartition des postes-clés dans l'UE.
Le Parti Fratelli d'Italia de Mme Meloni et d'autres forces d'extrême droite ont augmenté leur nombre de députés à Strasbourg après les élections européennes du 9 juin.
En revanche, le groupe Renew Europe, où se retrouvent libéraux et centristes, dont les élus français de Renaissance, a perdu des sièges. Il en a même encore perdu vendredi, avec le départ annoncé des eurodéputés du parti tchèque Ano, du milliardaire eurosceptique et ancien chef du gouvernement Andrej Babis.
Le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR), où siège Fratelli d'Italia, revendique aujourd'hui la troisième place au Parlement européen, avec 83 députés contre 81 pour Renew (74 sans les sept eurodéputés tchèques qui n'ont pas encore totalement officialisé leur départ).
Un écart qui change tout, selon la cheffe du gouvernement italien. Par tradition, les postes-clés dans l'Union européenne doivent être attribués en tenant compte des résultats des élections européennes.
Or, les forces politiques arrivées en tête le 9 juin, les chrétiens démocrates du PPE, suivis des socio-démocrates du groupe S&D, entendent bien reconstituer la majorité dont ils disposaient avec les centristes de Renew lors de la législature précédente.
Ensemble, ces trois groupes politiques disposent d'une majorité confortable d'environ 400 sièges sur un total de 720 eurodéputés.
Forts de ce calcul, les dirigeants européens PPE, S&D et Renew, ont commencé à discuter entre eux lundi soir, lors d'un sommet informel des 27, de l'attribution des "top jobs" de l'UE.
- "Surréaliste" -
Au grand dam de Mme Meloni qui a jugé "surréaliste" de ne pas être invitée à la table des négociations. "Les élections ont clairement déplacé le centre de gravité de l'Europe vers la droite", sans que cela ne change rien à la table des 27, a-t-elle déploré dans un entretien au quotidien italien Il Giornale.
Et la dirigeante compte bien se rattraper à l'occasion du prochain round de négociations, prévu les 27 et 28 juin à Bruxelles lors d'un nouveau sommet européen.
La bataille pour la troisième place n'est toutefois pas terminée. Il faudra attendre mercredi pour mesurer avec exactitude le rapport de forces entre ECR et Renew, à l'issue de la constitution formelle des groupes, et des derniers ralliements toujours possibles avant cette date.
Le paysage devrait donc être éclairci pour le sommet des 27 qui doit désigner les présidents de la Commission européenne, du Conseil européen, ainsi que le chef de la diplomatie européenne.
Ursula von der Leyen, soutenue par le PPE, paraît bien placée pour se voir confier un second mandat à la tête de la Commission européenne. Un accord s'est largement dessiné sur son nom lundi soir. Si ce choix est confirmé jeudi ou vendredi, elle devra encore recevoir l'approbation du Parlement européen.
La présidence du Conseil européen, qui rassemble les dirigeants des 27, devrait revenir à l'ancien Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa, et le poste de cheffe de la diplomatie européenne à la Première ministre estonienne Kaja Kallas, membre de Renew.
- "Surprises" -
Ces décisions se prennent à la majorité qualifiée entre les 27 et Mme Meloni n'a, a priori, pas les moyens de s'y opposer. "Elle n'est pas faiseuse de rois, en aucune circonstance", a résumé un diplomate européen rompu aux négociations entre les Etats membres de l'UE.
Au Parlement européen, le camp de Mme Meloni, même associé au reste de l'extrême droite, dont le Rassemblement national français de Jordan Bardella ou le Fidesz de Viktor Orban, n'a pas la majorité.
Même si l'ECR devait confirmer sa troisième place, cela ne changerait pas l'équilibre au sein du Parlement, fait valoir une source parlementaire du PPE.
Pas de quoi cependant décourager Mme Meloni.
"Je pense que dans l'actuel parlement, sur plusieurs dossiers, nous verrons qu'il peut y avoir un changement dans les sujets traités, dans les priorités, dans la façon de considérer certaines politiques", a-t-elle affirmé, promettant des "surprises".
Frère apOTRE- Chef
- Messages : 1300
Date d'inscription : 26/02/2024
Re: concernant les prochains postes dans la commission européenne
Frère apOTRE a écrit:Le président Emmanuel Macron et la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le 13 juin 2024 à Savelletri, en Italie
Ludovic MARIN
Le camp de la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni est bien parti pour dépasser celui du président français Emmanuel Macron au Parlement européen, au moment où la dirigeante d'extrême droite entend donner de la voix sur la répartition des postes-clés dans l'UE.
Le Parti Fratelli d'Italia de Mme Meloni et d'autres forces d'extrême droite ont augmenté leur nombre de députés à Strasbourg après les élections européennes du 9 juin.
En revanche, le groupe Renew Europe, où se retrouvent libéraux et centristes, dont les élus français de Renaissance, a perdu des sièges. Il en a même encore perdu vendredi, avec le départ annoncé des eurodéputés du parti tchèque Ano, du milliardaire eurosceptique et ancien chef du gouvernement Andrej Babis.
Le groupe des Conservateurs et réformistes européens (ECR), où siège Fratelli d'Italia, revendique aujourd'hui la troisième place au Parlement européen, avec 83 députés contre 81 pour Renew (74 sans les sept eurodéputés tchèques qui n'ont pas encore totalement officialisé leur départ).
Un écart qui change tout, selon la cheffe du gouvernement italien. Par tradition, les postes-clés dans l'Union européenne doivent être attribués en tenant compte des résultats des élections européennes.
Or, les forces politiques arrivées en tête le 9 juin, les chrétiens démocrates du PPE, suivis des socio-démocrates du groupe S&D, entendent bien reconstituer la majorité dont ils disposaient avec les centristes de Renew lors de la législature précédente.
Ensemble, ces trois groupes politiques disposent d'une majorité confortable d'environ 400 sièges sur un total de 720 eurodéputés.
Forts de ce calcul, les dirigeants européens PPE, S&D et Renew, ont commencé à discuter entre eux lundi soir, lors d'un sommet informel des 27, de l'attribution des "top jobs" de l'UE.
- "Surréaliste" -
Au grand dam de Mme Meloni qui a jugé "surréaliste" de ne pas être invitée à la table des négociations. "Les élections ont clairement déplacé le centre de gravité de l'Europe vers la droite", sans que cela ne change rien à la table des 27, a-t-elle déploré dans un entretien au quotidien italien Il Giornale.
Et la dirigeante compte bien se rattraper à l'occasion du prochain round de négociations, prévu les 27 et 28 juin à Bruxelles lors d'un nouveau sommet européen.
La bataille pour la troisième place n'est toutefois pas terminée. Il faudra attendre mercredi pour mesurer avec exactitude le rapport de forces entre ECR et Renew, à l'issue de la constitution formelle des groupes, et des derniers ralliements toujours possibles avant cette date.
Le paysage devrait donc être éclairci pour le sommet des 27 qui doit désigner les présidents de la Commission européenne, du Conseil européen, ainsi que le chef de la diplomatie européenne.
Ursula von der Leyen, soutenue par le PPE, paraît bien placée pour se voir confier un second mandat à la tête de la Commission européenne. Un accord s'est largement dessiné sur son nom lundi soir. Si ce choix est confirmé jeudi ou vendredi, elle devra encore recevoir l'approbation du Parlement européen.
La présidence du Conseil européen, qui rassemble les dirigeants des 27, devrait revenir à l'ancien Premier ministre socialiste portugais Antonio Costa, et le poste de cheffe de la diplomatie européenne à la Première ministre estonienne Kaja Kallas, membre de Renew.
- "Surprises" -
Ces décisions se prennent à la majorité qualifiée entre les 27 et Mme Meloni n'a, a priori, pas les moyens de s'y opposer. "Elle n'est pas faiseuse de rois, en aucune circonstance", a résumé un diplomate européen rompu aux négociations entre les Etats membres de l'UE.
Au Parlement européen, le camp de Mme Meloni, même associé au reste de l'extrême droite, dont le Rassemblement national français de Jordan Bardella ou le Fidesz de Viktor Orban, n'a pas la majorité.
Même si l'ECR devait confirmer sa troisième place, cela ne changerait pas l'équilibre au sein du Parlement, fait valoir une source parlementaire du PPE.
Pas de quoi cependant décourager Mme Meloni.
"Je pense que dans l'actuel parlement, sur plusieurs dossiers, nous verrons qu'il peut y avoir un changement dans les sujets traités, dans les priorités, dans la façon de considérer certaines politiques", a-t-elle affirmé, promettant des "surprises".
Il faut déjà commencer par la voiture électrique.
2035 repoussé à 2040 avec assimilation de la voiture hybride rechargeable en tant qu'électrique. On va dire autonomie minimale 100km voire plus.
Par exemple pour être assimilée, en 2035, autonomie 50km, en 2040 autonomie 100km, en 2050, 200km WLTP électrique ou 0 CO2 (par exemple hydrogène) mini si hybride (pas de limite si n'émet pas de CO2). Ca voudra dire qu'une mairie ou un état de l'UE ne pourra pas faire la distinction pour ses places de parking, ou poids, ou limiter dans certaines zones, entre électrique et hybride rechargeable ou polycarburant dont sans émission CO2.
On pourra par exemple avoir une voiture à moteur à explosion qui aura aussi une bombonne hydrogène 700 bars suffisante pour l'alimenter à faire 200km WLTP par le moteur à explosion partagé entre carburants (moins efficace que la pile à combustible mais nettement plus léger et nettement moins cher).
Bref, on peut refaire ces obligation de façon intelligente.
Dans la construction, arrêter la promotion absurde et outrancière du bois, qui n'est pas plus écologique que de nombreux autres matériaux classiques. L'interprétation du "stockage carbone" par l'usage du bois de construction est une ânerie sans nom. C'est même l'inverse. Du fait de la durée de ces bâtiments on déstocke en fait du carbone qui serait resté au pire dans une boucle naturelle et qui est placée dans une boucle industrielle beaucoup plus rapide avant de finir dans les airs sous forme de CO2 ou de méthane (bois pourri). Et en plus à l'UE on appelle ça retour à la construction traditionnelle qui n'a jamais été le cas en France et dans l'Europe du sud, par ailleurs bien plus peuplée que le nord.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: concernant les prochains postes dans la commission européenne
Il y a un problème de distance idéologique entre ECR et ID qui serait une alliance contre nature en matière économique.Frère apOTRE a écrit:
Ursula von der Leyen, soutenue par le PPE, paraît bien placée pour se voir confier un second mandat à la tête de la Commission européenne. Un accord s'est largement dessiné sur son nom lundi soir. Si ce choix est confirmé jeudi ou vendredi, elle devra encore recevoir l'approbation du Parlement européen.
...
Ces décisions se prennent à la majorité qualifiée entre les 27 et Mme Meloni n'a, a priori, pas les moyens de s'y opposer. "Elle n'est pas faiseuse de rois, en aucune circonstance", a résumé un diplomate européen rompu aux négociations entre les Etats membres de l'UE.
Au Parlement européen, le camp de Mme Meloni, même associé au reste de l'extrême droite, dont le Rassemblement national français de Jordan Bardella ou le Fidesz de Viktor Orban, n'a pas la majorité.
Même si l'ECR devait confirmer sa troisième place, cela ne changerait pas l'équilibre au sein du Parlement, fait valoir une source parlementaire du PPE.
Le groupe Id (identitaire) du RN est socialiste au niveau économique, alors que le groupe ECR est libéral anti-socialiste, même s'il est souverainiste concernant le commerce extérieur à l'UE. Et encore c'est avec un bémol - les hongrois ont clairement dit qu'ils préféraient les russes dans le nucléaire et les chinois dans la voiture plutôt que les français qui ont disloqué le pays en 1918 - et les polonais préfèrent s'associer dans l'armement aux groupes Sud-Coréens plutôt qu'à la France qui a connu Napoléon et à l'Allemagne qui a connu Hitler).
ECR tend à s'associer au PPE sur beaucoup de questions et il pourrait en ressortir une alliance.
L'ID du RN (et de la Ligue en Italie) restera vraiment à part et il est quasiment condamné à s'allier à l'AFD, un parti soutenu de façon claire par la Russie et la Chine.
Il y a beaucoup d'incompatibilités et d'impossibilités en dehors d'une alliance de fait entre PPE et ECR, même si non officielle, sur beaucoup de questions.
Du coup Von Leyen, du PPE, je la sent mal passer à moins de piocher en contrepartie d'autres membres directement chez ECR et notamment chez les Frères d'Italie. Je verrai plutôt un vrai souverainiste du PPE (il y en a) pour éviter de passer par ECR, et Renouveau va l'accepter.
L'ECR goberait même Ursula s'il était officiellement intégré à l'alliance PPE, Renouveau, ce qui est parfaitement possible et plausible.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
Re: concernant les prochains postes dans la commission européenne
Visible ment pour abroger l'obligation de la voiture électrique en 2035, tout a été verrouillé, absolument tout :
- d'abord il faudra que le prochaine président ou plutôt apparemment présidente (Von Leyen) accepte de remette sur le tapis l'affaire, malgré une majorité du parlement pour,
- que la Commission accepte de revoir les textes (donc des fonctionnaires nommés qui peuvent faire obstacle),
- et après selon les statuts de l'UE, il faut que l'UE renégocie pour revoir un accord de "pacte" climatique sous l'égide de l'ONU et totalement défavorable à l'Europe (sous peine que l'Europe aurait à elle seule détruit le climat mondial et qu'elle doit payer seule) et donc que tous les autres pays acceptent, ce qu'ils ne feront pas. Pour pouvoir le faire, il faudrait quasiment revoir les traités constitutionnels de l'UE pour ne plus être soumis aux traités internationaux.
Les gauchistes ont bien verrouillé l'affaire. Le centre, les verts et les socialistes, sous le regard des autres (notamment le PPE) qui n'ont pas réagi et laissé faire.
Il faut voir que le passage à l'électrique, en dehors de devoir obligatoirement tout importer de Chine commence à devenir de moins en moins réalisable. On n'a pas la capacité pour fabriquer les batteries en Europe, ni les matériaux ni les mines (y compris pas la technologie minière sur ces matériaux), l'évolution des batteries ne se fait pas comme escompté en théorie et on voit qu'ils n'y aura plus beaucoup de progrès ni en coût ni en capacité ni en emploi de matériaux plus disponibles que les terres rares aux mains de la Chine, les passage de la technologie thermique à l'électrique va mettre au tapis une partie des commerces et de la main d'oeuvre dans les transports, sans capacité et temps nécessaire pour en former de nouveaux sur l'électrique. C'est un peu comme si on demandait à un mécanicien, un ingénieur et un ouvrir de passer de la mécanique du moteur à explosion, du soudage, de l'ingénieur mécanicien à l'ingénieur électricien, au réparateur électronique et à l'assemblage de circuits électroniques... un tout autre métier en 5/10 ans. On parle pas d'évolution, comme les métiers qui se sont informatisés, mais de changer de branche de métier complètement. Et tout ça, pas à cause de la demande, naturellement mais de par l'obligation de la loi, comme en Union Soviétique.
Par ailleurs on n'a pas la capacité pour distribuer le courant et les chargeurs en cas de pic. Ca va limiter les voyages de 1500km dans la journée, en voiture, parfaitement réalisables à des voyages de maximum 200/300km pendant les vacances faisant s'effondrer une partie de l'industrie menant à des stresses sur les compagnies aériennes hors normes, des stresses sur les locations de voitures et un effondrement des trajets longs... en somme un retour progressif au Moyen Age en Europe.
Aucun pays et continent ne s'oblige à ça, en dehors de l'UE, premier fabricant mondial de véhicules thermiques aujourd'hui. Les fabricants ont d'ailleurs averti : les véhicules électriques vont survivre partout hors d'Europe et donc l'industrie automobile quittera l'Europe.
Remplacer un réservoir d'essence de 50l qui se recharge en 2 minutes contre des batteries de 500kg particulièrement coûteuses (et qui prennent dangereusement feu) avec la quart de l'autonomie et qui se chargent en 2h à la queue derrière les autres en cas de pics (on peut attendre la journée son tour lors des grands départs), est juste débile.
Et contrairement aux promesses, la technologie ne permet pas d'améliorer cette situation.
- d'abord il faudra que le prochaine président ou plutôt apparemment présidente (Von Leyen) accepte de remette sur le tapis l'affaire, malgré une majorité du parlement pour,
- que la Commission accepte de revoir les textes (donc des fonctionnaires nommés qui peuvent faire obstacle),
- et après selon les statuts de l'UE, il faut que l'UE renégocie pour revoir un accord de "pacte" climatique sous l'égide de l'ONU et totalement défavorable à l'Europe (sous peine que l'Europe aurait à elle seule détruit le climat mondial et qu'elle doit payer seule) et donc que tous les autres pays acceptent, ce qu'ils ne feront pas. Pour pouvoir le faire, il faudrait quasiment revoir les traités constitutionnels de l'UE pour ne plus être soumis aux traités internationaux.
Les gauchistes ont bien verrouillé l'affaire. Le centre, les verts et les socialistes, sous le regard des autres (notamment le PPE) qui n'ont pas réagi et laissé faire.
Il faut voir que le passage à l'électrique, en dehors de devoir obligatoirement tout importer de Chine commence à devenir de moins en moins réalisable. On n'a pas la capacité pour fabriquer les batteries en Europe, ni les matériaux ni les mines (y compris pas la technologie minière sur ces matériaux), l'évolution des batteries ne se fait pas comme escompté en théorie et on voit qu'ils n'y aura plus beaucoup de progrès ni en coût ni en capacité ni en emploi de matériaux plus disponibles que les terres rares aux mains de la Chine, les passage de la technologie thermique à l'électrique va mettre au tapis une partie des commerces et de la main d'oeuvre dans les transports, sans capacité et temps nécessaire pour en former de nouveaux sur l'électrique. C'est un peu comme si on demandait à un mécanicien, un ingénieur et un ouvrir de passer de la mécanique du moteur à explosion, du soudage, de l'ingénieur mécanicien à l'ingénieur électricien, au réparateur électronique et à l'assemblage de circuits électroniques... un tout autre métier en 5/10 ans. On parle pas d'évolution, comme les métiers qui se sont informatisés, mais de changer de branche de métier complètement. Et tout ça, pas à cause de la demande, naturellement mais de par l'obligation de la loi, comme en Union Soviétique.
Par ailleurs on n'a pas la capacité pour distribuer le courant et les chargeurs en cas de pic. Ca va limiter les voyages de 1500km dans la journée, en voiture, parfaitement réalisables à des voyages de maximum 200/300km pendant les vacances faisant s'effondrer une partie de l'industrie menant à des stresses sur les compagnies aériennes hors normes, des stresses sur les locations de voitures et un effondrement des trajets longs... en somme un retour progressif au Moyen Age en Europe.
Aucun pays et continent ne s'oblige à ça, en dehors de l'UE, premier fabricant mondial de véhicules thermiques aujourd'hui. Les fabricants ont d'ailleurs averti : les véhicules électriques vont survivre partout hors d'Europe et donc l'industrie automobile quittera l'Europe.
Remplacer un réservoir d'essence de 50l qui se recharge en 2 minutes contre des batteries de 500kg particulièrement coûteuses (et qui prennent dangereusement feu) avec la quart de l'autonomie et qui se chargent en 2h à la queue derrière les autres en cas de pics (on peut attendre la journée son tour lors des grands départs), est juste débile.
Et contrairement aux promesses, la technologie ne permet pas d'améliorer cette situation.
Jeannot Lapin- Sage
- Messages : 9233
Date d'inscription : 31/07/2021
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