27 sondages sur 27 ont menti à 100 %
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27 sondages sur 27 ont menti à 100 %
27 sondages sur 27 ont menti à 100 %
L’erreur historique des instituts de sondage en 2022
Ce n’est pas la première fois que les sondeurs se plantent magistralement sur le score de la gauche de rupture. Il faut se souvenir de l’écart abyssal qui séparait les prédictions des sondages pour Jean-Luc Mélenchon. Pendant près d’un an, les instituts de sondages lui prédisaient un score de seulement 10 %. À deux jours du premier tour, il était donné dans le meilleur des cas à 18 %. Deux jours plus tard, le tribun réalisait un score historique de 22 %. 5,5 points au-dessus de la moyenne des derniers sondages.
Quelques mois plus tard, lors des législatives 2022, les mêmes instituts de sondage avaient diffusé des projections de siège qui annonçaient l’élection d’une trentaine de députés RN. Loin des 89 députés d’extrême droite finalement élus.
Les sondages font l’objet depuis toujours de nombreuses critiques, et comportent beaucoup de limites : tailles des échantillons, nature des questions, prise en compte des personnes seulement sûres d’aller voter qui exclue de fait les classes populaires, etc. Les insoumis ont eu de nombreuses occasions de les expliciter depuis plusieurs années.
Malgré cela, ils sont de fait des constructeurs d’opinion. « Par simple agrégation statistique » , les sondeurs produisent cet « artefact » qu’ils appellent « opinion publique. » Les sondages ont un rôle central dans la construction du récit médiatique dominant. Sur les plateaux, éditorialistes, politistes, et journalistes suivent les courbes sondagières, comme des traders suivraient les cours de la Bourse. Ils sont à l’affût de la moindre oscillation, d’une légère dynamique ascendante ou descendante, pour en faire des conclusions souvent très hâtives sur la situation politique du pays. Elles sont ensuite reprises par leurs confrères, et par la « circulation circulaire de l’information » (Pierre Bourdieu), passent d’une oreille à une autre pour être diffusée comme des vérités brutes.
Durant les trois dernières semaines, ces sondages mensongers ont servi d’appui à un récit médiatique qui a gravité presque exclusivement autour du Rassemblement national : son programme, ses revirements, sa « capacité à gouverner ». Le Nouveau Front populaire et son programme de rupture, pourtant bien plus sérieux et étayé, étaient relégués au second plan.
L’erreur historique des instituts de sondage en 2022
Ce n’est pas la première fois que les sondeurs se plantent magistralement sur le score de la gauche de rupture. Il faut se souvenir de l’écart abyssal qui séparait les prédictions des sondages pour Jean-Luc Mélenchon. Pendant près d’un an, les instituts de sondages lui prédisaient un score de seulement 10 %. À deux jours du premier tour, il était donné dans le meilleur des cas à 18 %. Deux jours plus tard, le tribun réalisait un score historique de 22 %. 5,5 points au-dessus de la moyenne des derniers sondages.
Quelques mois plus tard, lors des législatives 2022, les mêmes instituts de sondage avaient diffusé des projections de siège qui annonçaient l’élection d’une trentaine de députés RN. Loin des 89 députés d’extrême droite finalement élus.
Les sondages font l’objet depuis toujours de nombreuses critiques, et comportent beaucoup de limites : tailles des échantillons, nature des questions, prise en compte des personnes seulement sûres d’aller voter qui exclue de fait les classes populaires, etc. Les insoumis ont eu de nombreuses occasions de les expliciter depuis plusieurs années.
Malgré cela, ils sont de fait des constructeurs d’opinion. « Par simple agrégation statistique » , les sondeurs produisent cet « artefact » qu’ils appellent « opinion publique. » Les sondages ont un rôle central dans la construction du récit médiatique dominant. Sur les plateaux, éditorialistes, politistes, et journalistes suivent les courbes sondagières, comme des traders suivraient les cours de la Bourse. Ils sont à l’affût de la moindre oscillation, d’une légère dynamique ascendante ou descendante, pour en faire des conclusions souvent très hâtives sur la situation politique du pays. Elles sont ensuite reprises par leurs confrères, et par la « circulation circulaire de l’information » (Pierre Bourdieu), passent d’une oreille à une autre pour être diffusée comme des vérités brutes.
Durant les trois dernières semaines, ces sondages mensongers ont servi d’appui à un récit médiatique qui a gravité presque exclusivement autour du Rassemblement national : son programme, ses revirements, sa « capacité à gouverner ». Le Nouveau Front populaire et son programme de rupture, pourtant bien plus sérieux et étayé, étaient relégués au second plan.
Invité- Invité
Re: 27 sondages sur 27 ont menti à 100 %
Durant les trois dernières semaines, ces sondages mensongers ont servi d’appui à un récit médiatique qui a gravité presque exclusivement autour du Rassemblement national : son programme, ses revirements, sa « capacité à gouverner ». Le Nouveau Front populaire et son programme de rupture, pourtant bien plus sérieux et étayé, étaient relégués au second plan.
Invité- Invité
Re: 27 sondages sur 27 ont menti à 100 %
Comment les chaînes influencent le vote : 44 % des téléspectateurs du JT de TF1 ont voté RN :
Plusieurs études et chercheurs confirment que chaque JT a son public et que, dans les moments de grande tension politique, telle la campagne des législatives anticipées, certains médias « se mettent à défendre plus ouvertement les intérêts de leurs patrons ».
Les rédactions se sont retrouvées sur le pied de guerre à la suite de la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, le 9 juin. Des journalistes n’ont pas hésité à outrepasser le métier pour influer sur les scrutins.
« Cette campagne des législatives s’est présentée comme un récit feuilletonnant », explique Céline Ségur, enseignante-chercheuse au Centre de recherche sur les médiations à l’université de Lorraine.
« C’était un gros bazar, le débat s’est exacerbé avec des mensonges proférés à l’antenne »,
pointe Pierre Mouchel, délégué syndical central CGT à France Télévisions.
Une situation dans laquelle les chaînes se sont repliées sur des publics déjà acquis, en confortant leur positionnement politique.
Plusieurs études et chercheurs confirment que chaque JT a son public et que, dans les moments de grande tension politique, telle la campagne des législatives anticipées, certains médias « se mettent à défendre plus ouvertement les intérêts de leurs patrons ».
Les rédactions se sont retrouvées sur le pied de guerre à la suite de la dissolution surprise de l’Assemblée nationale, le 9 juin. Des journalistes n’ont pas hésité à outrepasser le métier pour influer sur les scrutins.
« Cette campagne des législatives s’est présentée comme un récit feuilletonnant », explique Céline Ségur, enseignante-chercheuse au Centre de recherche sur les médiations à l’université de Lorraine.
« C’était un gros bazar, le débat s’est exacerbé avec des mensonges proférés à l’antenne »,
pointe Pierre Mouchel, délégué syndical central CGT à France Télévisions.
Une situation dans laquelle les chaînes se sont repliées sur des publics déjà acquis, en confortant leur positionnement politique.
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