Le tsunami d'une sévère politique de rigueur est en vue

[Jean-Louis de Toqueville]

Le débat sur l'état réel de nos finances publiques et de notre endettement abyssal est sans cesse remis à demain par les politiques de tous bords, un imbécile d'entre eux, adepte du conflit permanent, ayant même déclaré qu'on ne rembourserait pas la dette !

Mais en dépit des silences complices et autres dénégations, la maladie de la dette progresse, au même rythme que la colossale hausse du montant de nos emprunts. Cette maladie résulte de l'incapacité de nos dirigeants, de quelque bord qu'ils soient, à équilibrer le budget de l'État, voire à n'emprunter que pour l'investissement.

Les politiques ont distribué des sucres d'orge à crédit à tous les groupes sociaux qui quémandaient, y compris au patronat, qui n'en avait guère besoin.

Mais il semblerait que la vie facile soit terminée, ou en voie de l'être. Le prochain budget (et son vote...) va être saignant et des coupes sombres sont attendues, très sombres. Du jamais vu ! Tous les budgets vont être drastiquement réduits, les prestations, les allocs, les retraites, les salaires des fonctionnaires, les soutiens à l'économie, les subventions aux assos, les interventions publiques, etc....

On va penser à la peste de Camus: "tous ne moururent pas, mais tous furent touchés".

Voilà pourquoi le prochain poste de Premier ministre va être particulièrement lourd et agité. Voilà pourquoi également, par temps difficiles, Macron ne nommera pas un Premier ministre de gauche ou d'EG (d'EG on sait que c'est non, il n'en veut pas et il a raison). Une politique de gauche est incompatible avec une politique de rigueur.

Le montant d'économies visées cette année de 10 Md*€ sera nettement insuffisant, il faudrait faire 40 Md au moins l'an prochain pour donner un signal aux marchés, à l'UE et au FMI. Ça fait un peu plus de 10% des recettes, c'est donc atteignable.

Ceux qui vivent de fonds ou subsides publics peuvent se préparer à jeûner !

A suivre.....