Variole du singe 2.0

[Héloïse de Salm]

Les coïncidences existent... ! A peine le nouveau vaccin contre la variole du singe est-il prêt que le service marketing de l'industrie des vaccins s'en mêle. Son président, Ghebreyesus Tedros, également chef de l'OMS à temps partiel, déclare l'urgence mondiale.
Nos médias sponsorisés se font un devoir de couvrir l'événement et les États s'approvisionnent en vaccins pour plusieurs millions d'euros.

En 2022, on avait déjà tenté d'envoyer la variole du singe dans la course. Mais le calendrier était trop proche de celui de la dernière pandémie, si bien que ni les citoyens ni les médias n'ont voulu sauter par-dessus la haie d'honneur. Dans l'espoir que la mémoire populaire oublie rapidement, une nouvelle tentative est en cours.

J'espère qu'il existe désormais une masse critique de citoyens qui ne se laisseront pas à nouveau berner à si bon compte. Pour tous les autres, c'est le darwinisme qui prévaut.

[Lysliane.]

Vous sous entendez que l'urgence est factice et correspond comme par hasard , a la sortie du vaccin ?
Les citoyens se laissent toujours berner .Le contraire se saurait .

[Jeannot Lapin]

Primo, il y a déjà un sujet, et deuxièmement, il n'y a pas de nouveau vaccin prêt. Il s'agit de l'ancien vaccin de la variole, ou plutôt sa variante moderne datent il me semble des années 80 pour remplacer le vaccin a virus vivant de la variole de la vache.

Ce vaccin permet d'éviter la mortalité et dans beaucoup de cas, les symptomes de la variole du singe. Il marche selon les sources à 80/85% sans qu'on explique exactement ce que veut dire marcher.
On sait pas non plus ce que vaut le vaccin à virus vivant. Certaines sources disent que ce vaccin réalisé il y a 50 ans et plus protège encore à 85% ceux qui l'ont fait. Protéger dans ce cas semble dire qu'en cas d'infection, le corps est à même de produire rapidement des anti-corps et donc on a des symptômes modérés et on s'en sort.
D'autres sources disent que ce vaccin ancien, si on le refaisait, ne protègerait qu'à 50% contre le virus du singe. Dans ce cas ça semble dire qu'on n'aurait pas de symptômes visibles dans 50% des cas...
Bref, c'est pas un vaccin contre la variole du singe spécifiquement et il protège pas complètement, mais les différents virus de varioles semblent se ressembler et le système immunitaire protégé contre l'un semble plus prêt à se protéger contre l'autre.
Tout ça tombe sous le sens.

L'intérêt du vaccin c'est qu'il aide à freiner l'épidémie, pas forcément à protéger directement à coup sûr. On ne diffuse le virus que pendant la phase où on est couvert de cloques, c'est à dire jusqu'à une durée de 4 semaines. Après, soit on meurt, donc le corps reste infecté, soit on guérit et donc les anti-corps ont eu raison des virus.

En théorie vous pouvez allez vous faire vacciner contre la variole si l'envie vous en prend. Je me souviens m'y être intéressé en 2022. Le vaccin moderne, danois, il me semble, coûte la peau du cul. De mémoire autour de 600 euros. L'ancien dans les 150 euros. Par ailleurs il n'y a pas 0 risques, notamment avec l'ancien. Il peut déclencher des céphalites voire des méningites chez les enfants. C'est pour ça qu'on l'a arrêté dès la variole a été considérée éteinte.
Le vaccin fait des poussées de psioriasis ou maladies de la peau auto-immunes de cette nature, très importantes chez les personnes qui ont ce genre d'affection cutanée, qui ressemble un peu à la variole elle-même.

Tiens... je viens de trouver pourquoi on considère que le vaccin protège à plus de 80%.
On l'a testé sur des groupes de macaques avec survie entre 0 et 40% en cas de Mpox. Ces groupes de macques vaccinés ont alors survécu à 80 et 100% selon le groupe.
Donc 80% à prendre avec des pincettes !
De même des expériences sur les humains au niveau des anti-corps, a permis de voir que les sujets vaccinés il y a 50 ans produisent une immunité à partir du 7e jour (dès le premier test) que les sujets non vaccinés produisent qu'entre 28 à 42j après.
Donc si vous vous vaccinez, sachez qu'il faut attendre jusqu'à un mois et demi avant de vous considérer protégés.

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