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Message par Ryanne Mar 26 Oct - 19:55

Les multinationales ne font plus rêver. Lors du dernier forum de recrutement organisé en octobre par l’EPFL, beaucoup de jeunes diplômés semblaient vouloir décrocher un premier emploi dans une start-up. Celles-ci donnent certes l’image d’entreprises plus attirantes, fonctionnant avec une hiérarchie aussi plate que possible et partageant les responsabilités avec les employés. Elles attirent aussi les moins de 35 ans pour leur environnement décontracté et leurs horaires de travail souvent plus flexibles.

D’après les estimations du cabinet de conseil Accenture Strategy, les jeunes diplômés étaient moins d’un quart à envisager de démarrer leur carrière dans une grande entreprise l’an passé, contre 33% un an plus tôt. Même constat dans une étude de Deloitte Suisse qui révèle que la jeune génération souhaite conjuguer travail, plaisir, apprentissage et indépendance.

Mais ces start-up répondent-elles à cette soif de liberté et de bonheur au travail? De plus en plus de témoignages d’employés de start-up évoquent le revers de la médaille. La culture du «cool» ne serait parfois qu’un trompe-l’œil.

Jusqu’à l’asservissement
Employé d’une start-up lausannoise, Alexandre évoque une certaine liberté dans ses horaires. «Dans les faits, il n’y a pas de contrôle mais, dans la pratique, c’est mal vu de louper un apéro improvisé, de partir avant 18h pour aller chercher mon fils à la garderie ou de ne pas répondre à mes e-mails après 20h, week-end compris.» Selon cet ingénieur, intégrer une start-up, c’est intégrer une nouvelle famille avec laquelle on n’a pas le droit de couper le cordon ombilical. «On lui doit un dévouement qui pousse à l’asservissement.»

Beaucoup de jeunes employés se plient à ce diktat, persuadés de travailler dans une entreprise exceptionnelle, à la pointe de la technologie et de l’innovation. Il n’y a plus de distance affective. Les collègues deviennent les meilleurs amis, le chef – s’il y en a un – se transforme en confident.

Une précarité généralisée
Et si ces liens entre salariés avaient une vocation purement financière, celle d’accroître le rendement des collaborateurs et de les rendre plus captifs? Certaines start-up et PME n’hésitent d’ailleurs pas à engager des Chief Happiness Officer, des responsables de la joie de vivre en entreprise.

Des jeunes pousses masqueraient également une certaine précarité. «Des salaires ridicules, des périodes d’essai à rallonge et des heures supplémentaires jamais comptabilisées. Sans compter l’instabilité des boîtes dont on ne sait jamais ce qu’elles vont devenir», énumère Mathilde Ramadier, dans son livre Comment j’ai survécu à la coolitude des start-up. Un autre ouvrage, Brotopia, d'Emily Chang, a également révélé le machisme du secteur tech dans la Silicon Valley, qui manque encore largement de diversité – qu’il s’agisse de genres ou de minorités.

Tout le monde contrôle tout le monde
Enfin, beaucoup de start-up mettent en place une gouvernance sans chef, ce qu’on appelle le modèle holacratique. La domination n’est plus palpable ni hiérarchisable. La gouvernance n’est plus l’apanage d’un seul dirigeant, mais fonctionne grâce à un processus continu intervenant au niveau de chaque équipe lors de «réunions de gouvernance».

L’holacratie minimise la hiérarchie et permet de responsabiliser les employés. Or, dans les faits, tout le monde contrôle tout le monde. La hiérarchie n’est certes plus pyramidale mais tribale. Sans qu'elles aient été nommées officiellement cheffes, ce sont les personnalités leaders qui prennent automatiquement le dessus. Certains reprochent aussi à l’entreprise libérée d'inciter les salariés à la servitude volontaire. Poussés au dépassement de soi, ils vont développer de nouvelles compétences, innover sans forcément gagner plus.
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Message par Ryanne Mer 27 Oct - 16:49

Pas étonnant que personne ne réponde, lorsqu'on diffuse la vérité peu de gens aiment la voir en pleine lumière..
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