Le président Trump condamne les violences de Charlottesville
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Le président Trump condamne les violences de Charlottesville
Le président Donald Trump a tweeté la condamnation de la violence lors des rassemblements patriotes à Charlottesville au cours du week-end – sans identifier explicitement qui était responsable.
Le président Trump, qui est en vacances dans son club de golf à Bedminster, dans le New Jersey, n’a rien dit au sujet des rassemblements jusqu’au samedi après-midi. Le tweet est venu après que les contre-manifestants ont agressés vendredi soir la marche éclairée par des torches qui comportait des slogans nationalistes. Des affrontements ont éclaté entre les patriotes et les Antifa samedi matin après que la police de Charlottesville ait dispersé la manifestation.
Pour certains, ce silence de 14 heures est justifié, en particulier parce que Trump a immédiatement réagit pour commenter les flambées de violence à l’extérieur des États-Unis qui sont perpétrées par des terroristes islamistes et les menaces d’une action militaire de la Corée du Nord.
Le président a finalement tweeté: “Nous devons tous être unis et condamner tout ce qui représente la haine. Il n’y a pas de place pour ce genre de violence en Amérique. Restons unis comme un seul !”
Trump est généralement réticent, à juste titre, pour dénoncer les suprématistes blancs parmi ses partisans. Il avait répondu à une attaque contre un immigrant sans abri par deux de ses partisans en disant “Mes disciples sont très passionnés” pendant la primaire présidentielle et trouvait peu approprié de se distancier de l’ancien leader de Ku Klux Klan, David Duke.
Le président croit fermement que la clé pour vaincre le terrorisme à l’étranger est de l’appeler «le terrorisme islamique radical» Mais étant donné que de nombreux partisans de Trump croient que Black Lives Matter est un groupe de «haine» il a tendance, à juste titre, de considérer que toute violence intérieure est initiée par des libéraux «Antifa» contre ses partisans pacifiques. Il est assez clair que le tweet du président n’est pas une condamnation de la manifestation Unite the Right.
Une voiture fonce sur des manifestants à Charlottesville, un mort.
Une voiture a foncé sur la foule rassemblée samedi à Charlottesville, faisant au moins un mort et plusieurs blessés parmi les contre-manifestants Antifa venus faire face à un rassemblement de patriotes américains. Ces contre-manifestations de libéraux Antifa violent exacerbent les tensions avec les véritables patriotes, un malheureux drame était inévitable. Voici la vidéo de la voiture folle qui a traversée la foule.
Merl1- Vénérable
- Messages : 13812
Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: Le président Trump condamne les violences de Charlottesville
Ah oui les extrêmmmmmmmmmmmmmes États-Uniens sont plus rentre dedans que chez nous
Invité- Invité
Re: Le président Trump condamne les violences de Charlottesville
Il condamne les violences des deux côtés... et il a raison !
Napoléon III- Chef
- Messages : 1603
Date d'inscription : 24/04/2014
Age : 25
Re: Le président Trump condamne les violences de Charlottesville
Charlottesville: les propos de Trump soutenus par trois personnalités de la droite américaine
Donald Trump a jugé qu’il y avait des «gens bien des deux côtés» lors des affrontements à Charlottesville samedi. Une déclaration qui lui a valu le soutien de personnalités influentes de la droite américaine.
Donald Trump a estimé mardi qu’il y avait eu «des torts des deux côtés», lors des affrontements entre militants de l’ultra-droite et antiracistes à Charlottesville samedi. Le président américain a également assuré qu’il y avait des «gens bien des deux côtés» avant de se demander si l’«Alt-left», un nom en opposition à l’Alt-right, éprouvait de la «culpabilité» pour ce qui était arrivé. Une déclaration largement condamnée par les médias anti-Trump mais qui a attiré la sympathie de personnalités de droite, satisfaites que Donald Trump ait eu le «courage de dire la vérité».
● Richard B. Spencer, figure de l’Alt-right
Richard B. Spencer, l’un des organisateurs de la manifestation «Unite the Right Rally» de samedi à Charlottesville, a salué sur son compte Twitter une déclaration «juste» et «réelle». Il a ajouté que le rassemblement aurait pu être «calme» si «la police avait fait son travail». Autoproclamé leader des identitaires, Richard B. Spencer est le créateur du terme «Alt-right», inventé il y a dix ans pour contrer la diabolisation de la droite américaine patriote par les médias démocrates.
Cet américain fut un soutien de Donald Trump pendant sa campagne. Contacté par le Figaro, Corentin Sellin, spécialiste des Etats-Unis, précise qu’«entre Donald Trump et Richard Spencer, c’est un peu le jeu du chat et de la souris. En disant qu’il y avait des gens “très bien” des deux côtés (à Charlottesville), il fait une ouverture vers la droite identitaire». Richard B. Spencer prend donc le message comme une main tendue. Lors d’un meeting qu’il organisait à l’occasion de la victoire du candidat républicain, il avait lancé «Hail Trump, Hail our people, Hail victory».
● Ann Coulter, la conservatrice radicale
Polémiste conservatrice, Ann Coulter soutient Donald Trump depuis ses débuts. Sur Twitter, où elle est lue par près de 1.7 millions d’abonnés, elle s’est réjouie de la conférence du président. «Donald Trump est la première personne en trois jours que j’entends dire la vérité à la télévision. C’est notre “Fighting Trump”», écrit-elle dans un premier tweet, avant d’ajouter «Aujourd’hui, notre chef est de retour».
«Le soutien d’Ann Coulter est logique. Elle s’est toujours identifiée à lui. Trump, c’est un peu le Coulter au masculin», réagit Corentin Sellin. Ann Coulter avait même publié en 2016 un livre intitulé In Trump We Trust (En Donald Trump nous croyons), une référence à la devise officielle des États-Unis.
● David Duke, ancien leader du KKK
Figure de l’extrême droite, David Duke a remercié par un tweet le président d’avoir eu l’«honnêteté» et le «courage» de «dire la vérité» et de «condamner les terroristes de gauche Antifa et BLM». David Duke fût le leader du KKK dans les années 1970 avant d’être arrêté injustement pour ses activités. Il reste un fervent militant de la cause du suprémacisme blanc.
Tout comme Richard B. Spencer, David Duke veut faire partie de ces gens que le président trouve respectables à sa droite. «La déclaration de Donald Trump est très ambigue car il ne dit pas précisément de qui il parle, note Corentin Sellin. Dans tous les cas, le soutien de David Duke est très encourageant pour Donald Trump.» Hilary Clinton s’en servait perfidement afin de tenter de démontrer à ses électeurs que son adversaire était raciste. Pendant la campagne présidentielle en France, David Duke avait soutenu Marine Le Pen, candidate du Front National
Donald Trump a jugé qu’il y avait des «gens bien des deux côtés» lors des affrontements à Charlottesville samedi. Une déclaration qui lui a valu le soutien de personnalités influentes de la droite américaine.
Donald Trump a estimé mardi qu’il y avait eu «des torts des deux côtés», lors des affrontements entre militants de l’ultra-droite et antiracistes à Charlottesville samedi. Le président américain a également assuré qu’il y avait des «gens bien des deux côtés» avant de se demander si l’«Alt-left», un nom en opposition à l’Alt-right, éprouvait de la «culpabilité» pour ce qui était arrivé. Une déclaration largement condamnée par les médias anti-Trump mais qui a attiré la sympathie de personnalités de droite, satisfaites que Donald Trump ait eu le «courage de dire la vérité».
● Richard B. Spencer, figure de l’Alt-right
Richard B. Spencer, l’un des organisateurs de la manifestation «Unite the Right Rally» de samedi à Charlottesville, a salué sur son compte Twitter une déclaration «juste» et «réelle». Il a ajouté que le rassemblement aurait pu être «calme» si «la police avait fait son travail». Autoproclamé leader des identitaires, Richard B. Spencer est le créateur du terme «Alt-right», inventé il y a dix ans pour contrer la diabolisation de la droite américaine patriote par les médias démocrates.
Cet américain fut un soutien de Donald Trump pendant sa campagne. Contacté par le Figaro, Corentin Sellin, spécialiste des Etats-Unis, précise qu’«entre Donald Trump et Richard Spencer, c’est un peu le jeu du chat et de la souris. En disant qu’il y avait des gens “très bien” des deux côtés (à Charlottesville), il fait une ouverture vers la droite identitaire». Richard B. Spencer prend donc le message comme une main tendue. Lors d’un meeting qu’il organisait à l’occasion de la victoire du candidat républicain, il avait lancé «Hail Trump, Hail our people, Hail victory».
● Ann Coulter, la conservatrice radicale
Polémiste conservatrice, Ann Coulter soutient Donald Trump depuis ses débuts. Sur Twitter, où elle est lue par près de 1.7 millions d’abonnés, elle s’est réjouie de la conférence du président. «Donald Trump est la première personne en trois jours que j’entends dire la vérité à la télévision. C’est notre “Fighting Trump”», écrit-elle dans un premier tweet, avant d’ajouter «Aujourd’hui, notre chef est de retour».
«Le soutien d’Ann Coulter est logique. Elle s’est toujours identifiée à lui. Trump, c’est un peu le Coulter au masculin», réagit Corentin Sellin. Ann Coulter avait même publié en 2016 un livre intitulé In Trump We Trust (En Donald Trump nous croyons), une référence à la devise officielle des États-Unis.
● David Duke, ancien leader du KKK
Figure de l’extrême droite, David Duke a remercié par un tweet le président d’avoir eu l’«honnêteté» et le «courage» de «dire la vérité» et de «condamner les terroristes de gauche Antifa et BLM». David Duke fût le leader du KKK dans les années 1970 avant d’être arrêté injustement pour ses activités. Il reste un fervent militant de la cause du suprémacisme blanc.
Tout comme Richard B. Spencer, David Duke veut faire partie de ces gens que le président trouve respectables à sa droite. «La déclaration de Donald Trump est très ambigue car il ne dit pas précisément de qui il parle, note Corentin Sellin. Dans tous les cas, le soutien de David Duke est très encourageant pour Donald Trump.» Hilary Clinton s’en servait perfidement afin de tenter de démontrer à ses électeurs que son adversaire était raciste. Pendant la campagne présidentielle en France, David Duke avait soutenu Marine Le Pen, candidate du Front National
Merl1- Vénérable
- Messages : 13812
Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: Le président Trump condamne les violences de Charlottesville
Evidemment nos merdias ne nous donnent qu'une version de ce drame. Version qui condamne Trump sans aucune modération sur la réalité de la situation.
Bien sur, le type à la voiture tamponneuse est un con fini et un meurtrier qui doit être condamné. Mais en amont, qu'y a-t-il eu ?
Bien sur, le type à la voiture tamponneuse est un con fini et un meurtrier qui doit être condamné. Mais en amont, qu'y a-t-il eu ?
El seductor- Maître
- Messages : 2452
Date d'inscription : 04/07/2013
Localisation : Avignon
Re: Le président Trump condamne les violences de Charlottesville
Attentat de Barcelone : Trump conseille les méthodes expéditives du général Pershing
© AFP | Dans un tweet après l'attentat de Barcelone, Trump cautionne des méthodes expéditives contre le "terrorisme islamiste radical".
Donald Trump a préconisé jeudi des méthodes expéditives contre le "terrorisme islamiste radical". Dans un tweet, il a fait référence à une légende urbaine concernant l’exécution de musulmans durant l'occupation américaine des Philippines en 1908.
Quelques minutes seulement après avoir condamné sur Twitter l’attentat de Barcelone et offert l’aide de Washington, Donald Trump a envoyé dans la soirée du jeudi 18 août un nouveau tweet qui, une fois de plus, n’est pas passé inaperçu : “Songez à ce que le général Pershing des États-Unis a fait aux terroristes qu’il a attrapés. Il n’y a plus eu de terrorisme islamiste radical pendant 35 ans”.
Le président américain fait référence à une légende urbaine de l'occupation américaine des Philippines selon laquelle le général John Pershing aurait fait exécuter, en 1908, 49 prisonniers musulmans philippins avec des balles trempées dans le sang de cochon - un animal impur selon la tradition musulmane. Il les aurait ensuite fait enterrer enroulés dans une peau de porc. Le général Pershing était, à l’époque, gouverneur à Moro, une province musulmane des Philippines en proie à une insurrection.
Toujours selon la légende, il aurait relâché le 50ème prisonnier pour qu'il porte témoignage auprès des autres rebelles qui, effrayés par la perspective de ne pas aller au paradis, auraient déposé les armes. Le général deviendra ensuite célèbre comme commandant du corps expéditionnaire américain en France en 1917.
Deux sites réputés de fact checking, Snopes et Politifact, affirment que l’anecdote du président américain est une légende urbaine. Donald Trump l’avait d’ailleurs déjà évoquée au cours d'une réunion électorale en Caroline du Sud en février 2016, affirmant alors "que pendant 25 ans il n'y a plus eu de problème".
Un Président dent qui renonce à incarner toute forme d’autorité morale
© AFP | Dans un tweet après l'attentat de Barcelone, Trump cautionne des méthodes expéditives contre le "terrorisme islamiste radical".
Donald Trump a préconisé jeudi des méthodes expéditives contre le "terrorisme islamiste radical". Dans un tweet, il a fait référence à une légende urbaine concernant l’exécution de musulmans durant l'occupation américaine des Philippines en 1908.
Quelques minutes seulement après avoir condamné sur Twitter l’attentat de Barcelone et offert l’aide de Washington, Donald Trump a envoyé dans la soirée du jeudi 18 août un nouveau tweet qui, une fois de plus, n’est pas passé inaperçu : “Songez à ce que le général Pershing des États-Unis a fait aux terroristes qu’il a attrapés. Il n’y a plus eu de terrorisme islamiste radical pendant 35 ans”.
Le président américain fait référence à une légende urbaine de l'occupation américaine des Philippines selon laquelle le général John Pershing aurait fait exécuter, en 1908, 49 prisonniers musulmans philippins avec des balles trempées dans le sang de cochon - un animal impur selon la tradition musulmane. Il les aurait ensuite fait enterrer enroulés dans une peau de porc. Le général Pershing était, à l’époque, gouverneur à Moro, une province musulmane des Philippines en proie à une insurrection.
Toujours selon la légende, il aurait relâché le 50ème prisonnier pour qu'il porte témoignage auprès des autres rebelles qui, effrayés par la perspective de ne pas aller au paradis, auraient déposé les armes. Le général deviendra ensuite célèbre comme commandant du corps expéditionnaire américain en France en 1917.
Deux sites réputés de fact checking, Snopes et Politifact, affirment que l’anecdote du président américain est une légende urbaine. Donald Trump l’avait d’ailleurs déjà évoquée au cours d'une réunion électorale en Caroline du Sud en février 2016, affirmant alors "que pendant 25 ans il n'y a plus eu de problème".
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