C'était aujourd'hui !
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Re: C'était aujourd'hui !
13 juillet 1380 : mort de Bertrand du Guesclin Connétable de France
Bertrand Du Guesclin meurt d’une maladie au cours du siège de Châteauneuf-de-Randon.
Ayant entendu dire que le Connétable de France s’apprête à rendre l’âme, le capitaine Anglais de la place de Châteauneuf vient lui-même lui remettre les clés de la ville.
Profondément affecté par la mort de son Connétable, le Roi Charles V lui accorde l’insigne honneur d’être enseveli en la Basilique des Rois de France à Saint-Denis ; honneur partagé dans l’histoire avec Arnault Guilhem de Barbazan et le Maréchal de Turenne.
Il participe à de nombreuses batailles : guerre de Cent Ans, guerre de Succession de Bretagne, première guerre civile de Castille, etc. au service de la Navarre et de la France.
Né en 1320 à La Motte-Broons, en Bretagne, fils de Robert II du Guesclin, vassal du Duc de Bretagne, Bertrand du Guesclin a pour devise : « Le courage donne ce que la beauté refuse ». Elle s’explique par sa laideur, qui lui vaut le surnom de «Dogue Noir de Brocéliande». Dans la Guerre de Succession de Bretagne, Bertrand du Guesclin prend fait et cause pour le camp français contre le parti breton pro-Anglais de Jean de Montfort. Il sert donc d’abord Charles de Blois, cousin du Roi de France, prétendant à la couronne du Duché de Bretagne.
Il soutient le siège de Rennes en 1357. L’un de ses faits d’armes les plus célèbres est la prise de la forteresse du Grand-Fougeray, non loin de Rennes après y avoir pénétré avec plusieurs compagnons déguisés en bûcherons. Efficace et novateur, du Guesclin utilise de nouvelles techniques de combat rompant avec la guerre chevaleresque : pratique la guérilla, coups de mains, embuscades et sièges de forteresses. Le « Dogue Noir de Brocéliande » interdit tout pillage et violence contre les non-combattants, tout en s’assurant que ses hommes soient bien rétribués après les combats.
En 1364, il bat les Anglo-Navarrais à Cocherel ; puis est fait prisonnier à la bataille d’Auray la même année ; une fois libéré par Charles V, contre rançon, il libère le Royaume des grandes compagnies de mercenaires ou écorcheurs, en les menant en Castille pour se placer au service de Henri de Trastamare, alors en guerre contre Pierre le Cruel. Bertrand du Guesclin a porté de nombreux titres : Chevalier de Pontorson, Capitaine de Normandie et du mont Saint-Michel, Seigneur de La Motte-Broons, Duc de Longueville, Chambellan, Connétable de France et Connétable de Castille, roi de Grenade et duc de Molina, etc.
Charles V le Sage, grâce à son Connétable de Bretagne, a récupéré presque toutes les terres françaises prises par Édouard III après le Traité de Brétigny et laisse un Royaume de France unifié et pacifié.
Bertrand Du Guesclin meurt d’une maladie au cours du siège de Châteauneuf-de-Randon.
Ayant entendu dire que le Connétable de France s’apprête à rendre l’âme, le capitaine Anglais de la place de Châteauneuf vient lui-même lui remettre les clés de la ville.
Profondément affecté par la mort de son Connétable, le Roi Charles V lui accorde l’insigne honneur d’être enseveli en la Basilique des Rois de France à Saint-Denis ; honneur partagé dans l’histoire avec Arnault Guilhem de Barbazan et le Maréchal de Turenne.
Il participe à de nombreuses batailles : guerre de Cent Ans, guerre de Succession de Bretagne, première guerre civile de Castille, etc. au service de la Navarre et de la France.
Né en 1320 à La Motte-Broons, en Bretagne, fils de Robert II du Guesclin, vassal du Duc de Bretagne, Bertrand du Guesclin a pour devise : « Le courage donne ce que la beauté refuse ». Elle s’explique par sa laideur, qui lui vaut le surnom de «Dogue Noir de Brocéliande». Dans la Guerre de Succession de Bretagne, Bertrand du Guesclin prend fait et cause pour le camp français contre le parti breton pro-Anglais de Jean de Montfort. Il sert donc d’abord Charles de Blois, cousin du Roi de France, prétendant à la couronne du Duché de Bretagne.
Il soutient le siège de Rennes en 1357. L’un de ses faits d’armes les plus célèbres est la prise de la forteresse du Grand-Fougeray, non loin de Rennes après y avoir pénétré avec plusieurs compagnons déguisés en bûcherons. Efficace et novateur, du Guesclin utilise de nouvelles techniques de combat rompant avec la guerre chevaleresque : pratique la guérilla, coups de mains, embuscades et sièges de forteresses. Le « Dogue Noir de Brocéliande » interdit tout pillage et violence contre les non-combattants, tout en s’assurant que ses hommes soient bien rétribués après les combats.
En 1364, il bat les Anglo-Navarrais à Cocherel ; puis est fait prisonnier à la bataille d’Auray la même année ; une fois libéré par Charles V, contre rançon, il libère le Royaume des grandes compagnies de mercenaires ou écorcheurs, en les menant en Castille pour se placer au service de Henri de Trastamare, alors en guerre contre Pierre le Cruel. Bertrand du Guesclin a porté de nombreux titres : Chevalier de Pontorson, Capitaine de Normandie et du mont Saint-Michel, Seigneur de La Motte-Broons, Duc de Longueville, Chambellan, Connétable de France et Connétable de Castille, roi de Grenade et duc de Molina, etc.
Charles V le Sage, grâce à son Connétable de Bretagne, a récupéré presque toutes les terres françaises prises par Édouard III après le Traité de Brétigny et laisse un Royaume de France unifié et pacifié.
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
14 juillet 1790 : Fête de la Fédération
La Fête de la Fédération du 14 juillet 1790 marqua le point culminant d’un mouvement commencé depuis quelques mois dans les différentes provinces du pays. C’est un intense moment d’unité nationale dont l’écho résonna au-delà de nos frontières. Les municipalités et les gardes nationaux, de proche en proche, décidèrent de se « fédérer », afin d’accompagner la transformation du pays et de suppléer au délitement des structures de l’Ancien Régime. Un premier grand rassemblement, pour tout le sud-est, avait eu lieu à Lyon le 31 mai 1790.
Le 14 juillet 1790 le rassemblement se fit à Paris, au Champ de Mars, en présence du Roi et de l’Assemblée, de délégations de fédérés venues des différentes provinces, avec de nombreux gardes nationaux, et une forte participation militaire. Une procession de 50.000 Fédérés et 300.000 personnes -dit-on- venue de la Bastille en passant par les Tuileries s’installa devant l’Ėcole militaire. Tout le monde prêta serment au roi, à la loi et à la nation et une messe fut célébrée par Talleyrand, évêque d’Autun. Ce fut un grand moment d’enthousiasme dans cette première phase non-violente de la Révolution. N’était-ce qu’un mouvement éphémère ? Marquait-il le zénith et le début de la fin des « années heureuses » de la Révolution ? La fraternité serait-elle née ce jour-là ?
Ce mouvement fédérateur présenta, ce jour-là, une face lumineuse et fraternelle de la Révolution en marche. Il souhaita offrir une dimension religieuse, solennelle et pure à la nouvelle société mise en place depuis un an en organisant cette grande procession des délégations des nouveaux départements français et aussi des délégations étrangères qui le souhaitaient. La fraternité révolutionnaire s’adressa à tous « les citoyens du monde ». Depuis l’abolition des titres de noblesse le 19 juin 1790, le royaume de France était devenu une société d’individus aux droits égaux : c’est ce que traduisit le terme « citoyen » dont la Révolution fit un si grand usage comme pour effacer définitivement le monde des titres et des rangs.
e roi, la reine et l’Assemblée étaient inquiets. Les souverains, depuis la prise de la Bastille l’année précédente, se défiaient de la spontanéité révolutionnaire. L’Assemblée, quant à elle, craignait un mouvement incontrôlé qui eut permis aux éléments antirévolutionnaires de réagir. En fait tout le monde s’en remit à Lafayette, le Commandant de la garde nationale. Ce héros des deux- mondes, aristocrate aux idées avancées, révélateur et symbole de la noblesse libérale et de ses illusions perdues fut le pivot de la cérémonie. Talleyrand, maître de la cérémonie religieuse, concélébra avec une centaine de prêtres la « Sainte fraternité » et cautionna, ainsi, le nouveau rite collectif de la Nation du serment d’honneur démocratisé. Ce fut un événement majeur de la vie politique française au XVIIIe siècle suivi avec un grand intérêt par l’Empire germanique, les réseaux franco-américains et la Grande Bretagne.
Cette cérémonie, entre fêtes de l’ancienne monarchie et les futures fêtes républicaines, fut plus qu’une cérémonie. Mona Ozouf et le regretté François Furet ont évoqué sa religiosité, sa dimension « métapolitique ». La Révolution sembla terminée le 14 juillet 1790… Fête d’une égalité nouvelle, soit ! Mais égalité si fragile et si abstraite qu’avec le recul du temps nous savons que ce fut l’histoire de la société bourgeoise qui commença et non celle du paradis fraternel.
La Fête de la Fédération du 14 juillet 1790 marqua le point culminant d’un mouvement commencé depuis quelques mois dans les différentes provinces du pays. C’est un intense moment d’unité nationale dont l’écho résonna au-delà de nos frontières. Les municipalités et les gardes nationaux, de proche en proche, décidèrent de se « fédérer », afin d’accompagner la transformation du pays et de suppléer au délitement des structures de l’Ancien Régime. Un premier grand rassemblement, pour tout le sud-est, avait eu lieu à Lyon le 31 mai 1790.
Le 14 juillet 1790 le rassemblement se fit à Paris, au Champ de Mars, en présence du Roi et de l’Assemblée, de délégations de fédérés venues des différentes provinces, avec de nombreux gardes nationaux, et une forte participation militaire. Une procession de 50.000 Fédérés et 300.000 personnes -dit-on- venue de la Bastille en passant par les Tuileries s’installa devant l’Ėcole militaire. Tout le monde prêta serment au roi, à la loi et à la nation et une messe fut célébrée par Talleyrand, évêque d’Autun. Ce fut un grand moment d’enthousiasme dans cette première phase non-violente de la Révolution. N’était-ce qu’un mouvement éphémère ? Marquait-il le zénith et le début de la fin des « années heureuses » de la Révolution ? La fraternité serait-elle née ce jour-là ?
Ce mouvement fédérateur présenta, ce jour-là, une face lumineuse et fraternelle de la Révolution en marche. Il souhaita offrir une dimension religieuse, solennelle et pure à la nouvelle société mise en place depuis un an en organisant cette grande procession des délégations des nouveaux départements français et aussi des délégations étrangères qui le souhaitaient. La fraternité révolutionnaire s’adressa à tous « les citoyens du monde ». Depuis l’abolition des titres de noblesse le 19 juin 1790, le royaume de France était devenu une société d’individus aux droits égaux : c’est ce que traduisit le terme « citoyen » dont la Révolution fit un si grand usage comme pour effacer définitivement le monde des titres et des rangs.
e roi, la reine et l’Assemblée étaient inquiets. Les souverains, depuis la prise de la Bastille l’année précédente, se défiaient de la spontanéité révolutionnaire. L’Assemblée, quant à elle, craignait un mouvement incontrôlé qui eut permis aux éléments antirévolutionnaires de réagir. En fait tout le monde s’en remit à Lafayette, le Commandant de la garde nationale. Ce héros des deux- mondes, aristocrate aux idées avancées, révélateur et symbole de la noblesse libérale et de ses illusions perdues fut le pivot de la cérémonie. Talleyrand, maître de la cérémonie religieuse, concélébra avec une centaine de prêtres la « Sainte fraternité » et cautionna, ainsi, le nouveau rite collectif de la Nation du serment d’honneur démocratisé. Ce fut un événement majeur de la vie politique française au XVIIIe siècle suivi avec un grand intérêt par l’Empire germanique, les réseaux franco-américains et la Grande Bretagne.
Cette cérémonie, entre fêtes de l’ancienne monarchie et les futures fêtes républicaines, fut plus qu’une cérémonie. Mona Ozouf et le regretté François Furet ont évoqué sa religiosité, sa dimension « métapolitique ». La Révolution sembla terminée le 14 juillet 1790… Fête d’une égalité nouvelle, soit ! Mais égalité si fragile et si abstraite qu’avec le recul du temps nous savons que ce fut l’histoire de la société bourgeoise qui commença et non celle du paradis fraternel.
Merl1- Vénérable
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Re: C'était aujourd'hui !
Vive la Vendée, Nom de Dieu !
Alpha55- Connaisseur
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Re: C'était aujourd'hui !
15 juillet 1796 : fin de la Guerre de Vendée.
Après l’exécution des derniers généraux de l’armée Royale Catholique, Charette et Stofflet, le Directoire annonce la fin des troubles dans l’ouest. La région, victime d’un génocide, toujours pas reconnu par le régime républicain français, met de nombreuses années à s’en remettre.
L’holocauste Vendéen, dû à la fin des libertés religieuses, aura fait 117 000 morts/815 000 habitants ; 10 000 maisons détruites sur 50 000 existantes selon Reynald Sécher dans Le génocide franco-français, la Vendée Vengée.
Après l’exécution des derniers généraux de l’armée Royale Catholique, Charette et Stofflet, le Directoire annonce la fin des troubles dans l’ouest. La région, victime d’un génocide, toujours pas reconnu par le régime républicain français, met de nombreuses années à s’en remettre.
L’holocauste Vendéen, dû à la fin des libertés religieuses, aura fait 117 000 morts/815 000 habitants ; 10 000 maisons détruites sur 50 000 existantes selon Reynald Sécher dans Le génocide franco-français, la Vendée Vengée.
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
17 juillet 1867
Karl Marx publie à Londres le premier tome de son "œuvre" principale, Das Kapital (Le Capital). Les deux tomes suivants sont publiés par Engels après la mort de leur auteur, le 14 mars 1883. Cet ouvrage volumineux et indigeste va devenir pendant plus d'un siècle la référence obligée des socialistes et révolutionnaires du monde entier.
Karl Marx publie à Londres le premier tome de son "œuvre" principale, Das Kapital (Le Capital). Les deux tomes suivants sont publiés par Engels après la mort de leur auteur, le 14 mars 1883. Cet ouvrage volumineux et indigeste va devenir pendant plus d'un siècle la référence obligée des socialistes et révolutionnaires du monde entier.
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
Stéphane Courtois se verra exclu de "l'historiquement correct" par toute la gauche menée par... les communistes !
Mais il faut lire aussi "L'Histoire intérieure du parti communiste" de Philippe Robrieux (Ed. Fayard). Cet homme, ancien aparatchik du PCF, a été lui aussi comme Stéphane Courtois, mis au ban des historiens !
Et pourtant ! Il faut avoir le courage de lire les 4 tomes de ce livre, chacun en moyenne de 500 pages pour savoir, tout ou presque , sur ce que fut l'histoire du PCF et de ses leaders !
Mais il faut lire aussi "L'Histoire intérieure du parti communiste" de Philippe Robrieux (Ed. Fayard). Cet homme, ancien aparatchik du PCF, a été lui aussi comme Stéphane Courtois, mis au ban des historiens !
Et pourtant ! Il faut avoir le courage de lire les 4 tomes de ce livre, chacun en moyenne de 500 pages pour savoir, tout ou presque , sur ce que fut l'histoire du PCF et de ses leaders !
Alpha55- Connaisseur
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Localisation : Les Angles
Re: C'était aujourd'hui !
18 juillet 1870 : le Concile de Vatican I définit le dogme de l’infaillibilité pontificale.
Le 1er concile œcuménique du Vatican se tient du 8 décembre 1869 au 20 octobre 1870. Convoqué par Pie IX, il condamne le modernisme et définit l’infaillibilité pontificale ; mais il est interrompu, quand les troupes italiennes envahissent Rome. Suspendu sine die, il n’est jamais re-convoqué. Le 18 juillet 1870, Pie IX peut malgré tout définir que le double dogme de la primauté universelle de droit divin et l’infaillibilité pontificale étaient des vérités de foi divinement révélées.
Le pape Pie IX
Le 1er concile œcuménique du Vatican se tient du 8 décembre 1869 au 20 octobre 1870. Convoqué par Pie IX, il condamne le modernisme et définit l’infaillibilité pontificale ; mais il est interrompu, quand les troupes italiennes envahissent Rome. Suspendu sine die, il n’est jamais re-convoqué. Le 18 juillet 1870, Pie IX peut malgré tout définir que le double dogme de la primauté universelle de droit divin et l’infaillibilité pontificale étaient des vérités de foi divinement révélées.
Le pape Pie IX
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
Oui, mais c'était en 1870 ! Aujourd'hui cette infaillibilité doit être largement mise en cause !
Alpha55- Connaisseur
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Localisation : Les Angles
Re: C'était aujourd'hui !
Il faut distinguer des propos lancés à une journaliste dans un avion et une déclaration ex cathedra dont les conditions ne sont pas si simples à définir.
Il doit clairement s'exprimer sur le les mœurs, le dogme ou la foi en le déclarant au nom de tout les chrétiens en affirmant sa fonction apostolique. Ce ne peut être une bribe de phrase mais un enseignement, ce qui mérite donc un développement explicatif minimum.
Avouez qu'une interview passée à la moulinette journalistique ne réunit pas toutes ces conditions.
Là je me réfère à un exemple du "Dieu Wikipédia" :
Je me souvient pas d'une interview télé qui se termine par se genre de conclusion....
Rappelons donc que le pape quand il n'enseigne pas ex cathedra peut dire des absurdités et même pécher.
PS : Tu veux vraiment pas venir sur le Gros Fopo ??? Ils viennent de changer tout après un gros plantage, il y a donc une nouvelle équipe d'admins.
Je passe ici parce-que c'est une habitude et j'ai pris un minimum d'engagement, par exemple bannir l'IP du troll du PCRF qui m'a traqué jusqu'ici (Parti Communiste Révolutionnaire de France). Je le taquine je lui en veux pas...
Mais franchement tu devrais ouvrir un compte là bas juste pour voir (à moins que tu y soit déjà ?)
Là bas je suis "merl1", oui je sais je manque d'imagination.
https://forum-politique.org/d/140126-rt-france/79
PS2 : Là je sent le PA qui disparait....
Il doit clairement s'exprimer sur le les mœurs, le dogme ou la foi en le déclarant au nom de tout les chrétiens en affirmant sa fonction apostolique. Ce ne peut être une bribe de phrase mais un enseignement, ce qui mérite donc un développement explicatif minimum.
Avouez qu'une interview passée à la moulinette journalistique ne réunit pas toutes ces conditions.
Là je me réfère à un exemple du "Dieu Wikipédia" :
Par exemple, dans Munificentissimus Deus, la définition infaillible de Pie XII concernant l'Assomption de la Vierge Marie, les formules suivantes sont indiquées en conclusion :
« Qu'il ne soit permis à qui que ce soit de détruire ou d'attaquer ou contredire, par une audacieuse témérité, cet écrit de Notre déclaration, décision et définition. Si quelqu'un avait la présomption d'y attenter, qu'il sache qu'il encourrait l'indignation du Dieu Tout-Puissant et des bienheureux apôtres Pierre et Paul. »
Je me souvient pas d'une interview télé qui se termine par se genre de conclusion....
Rappelons donc que le pape quand il n'enseigne pas ex cathedra peut dire des absurdités et même pécher.
PS : Tu veux vraiment pas venir sur le Gros Fopo ??? Ils viennent de changer tout après un gros plantage, il y a donc une nouvelle équipe d'admins.
Je passe ici parce-que c'est une habitude et j'ai pris un minimum d'engagement, par exemple bannir l'IP du troll du PCRF qui m'a traqué jusqu'ici (Parti Communiste Révolutionnaire de France). Je le taquine je lui en veux pas...
Mais franchement tu devrais ouvrir un compte là bas juste pour voir (à moins que tu y soit déjà ?)
Là bas je suis "merl1", oui je sais je manque d'imagination.
https://forum-politique.org/d/140126-rt-france/79
PS2 : Là je sent le PA qui disparait....
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
J'y suis !
Alpha55- Connaisseur
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Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Les Angles
Re: C'était aujourd'hui !
Qui êtes vous mystérieux membre ?
Merl1- Vénérable
- Messages : 13812
Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
Mystérieux ? Mais nous nous connaissons Merl, et depuis fort longtemps où nous fréquentons les mêmes fora ! Cherchez et vous me retrouverez !
Alpha55- Connaisseur
- Messages : 855
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Les Angles
Re: C'était aujourd'hui !
Désolé mais je vois pas.....
Merl1- Vénérable
- Messages : 13812
Date d'inscription : 12/07/2011
Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
Réponse par MP.
Alpha55- Connaisseur
- Messages : 855
Date d'inscription : 22/01/2018
Localisation : Les Angles
Re: C'était aujourd'hui !
21 juillet 1242 : victoire française de Taillebourg.
Ayant appris l’existence d’un complot, le Roi Louis IX rassemble son armée à Chinon, dès le 28 avril 1242. Une grande partie de ses vassaux répond présent. De son côté, le 13 mai, le roi Henri III d’Angleterre débarque à Royan, c’est le début de la guerre de Saintonge. Parcourant le Poitou et la Saintonge en direction du fief d’Hugues X de Lusignan, saint Louis s’empare de plusieurs châteaux rebelles : Fontenay-le-Comte, Vouvant, Niort ou encore Saint-Jean-d’Angély.
Son armée se dirige vers Taillebourg, qui dispose d’un pont sur la Charente. L’endroit est stratégique, ce qui explique la présence d’une forteresse. Pendant deux jours, les deux Ost s’observent sans s’affronter. Le 21 juillet, le Saint Roi chevauchant à la tête de la cavalerie française vainc les Anglo-poitevins sur le pont de Taillebourg et au-delà les forçant à se replier.
Deux jours plus tard, le 23 juillet, l’armée royale inflige aux Anglais et à leurs alliés une sévère défaite à Saintes. Le roi Henri III d’Angleterre accepte une trêve de cinq ans à Pons, le 1er août 1242.
L’année suivante, c’est le comte Raymond VII de Toulouse qui se soumet au Roi Louis IX et accepte de lui rendre l’hommage féodal, conformément au traité de paix signé le 30 octobre 1242 à Lorris. Avec ce traité, Raymond VII renonce aussi à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux cathares.
Quelques lignes du récit de Joinville sur la bataille:
« La vint li roys d’Angleterre et li cuens de la Marche, pour combatre devant un chastel que on appelle Taillebourc, qui siet sus une male riviere que l’on appelle Carente, là où on ne puet passer que à un pont de pierre mout estroit. Si tost comme li roys vint à Taillebourc, et li host virent li uns l’autre, nostre gent qui avoient le chastel devers aus, se esforcièrent a grant meschief, et passèrent perillousement par neis et par pons, et coururent sur les Anglois, et conmenca li poingnayz forz et grans. Quand li roys vit ce, il se mist ou peril avec les autres ; car pour un home que li roys avoit quant il fu passez devers les Anglois, li Anglois en avoient bien vingt. Toutevoiz avint-il, si comme Diex vout, que quant li Anglois virent le roy passer, il se desconfirent et mistrent dedens la citei de Saintes, et plusour de nos gens entrèrent en la citei mellei avec auss et furent pris.»
La bataille de Taillebourg, Histoire de l’armée française, Paul Lehugeur, XIXe siècle.
Ayant appris l’existence d’un complot, le Roi Louis IX rassemble son armée à Chinon, dès le 28 avril 1242. Une grande partie de ses vassaux répond présent. De son côté, le 13 mai, le roi Henri III d’Angleterre débarque à Royan, c’est le début de la guerre de Saintonge. Parcourant le Poitou et la Saintonge en direction du fief d’Hugues X de Lusignan, saint Louis s’empare de plusieurs châteaux rebelles : Fontenay-le-Comte, Vouvant, Niort ou encore Saint-Jean-d’Angély.
Son armée se dirige vers Taillebourg, qui dispose d’un pont sur la Charente. L’endroit est stratégique, ce qui explique la présence d’une forteresse. Pendant deux jours, les deux Ost s’observent sans s’affronter. Le 21 juillet, le Saint Roi chevauchant à la tête de la cavalerie française vainc les Anglo-poitevins sur le pont de Taillebourg et au-delà les forçant à se replier.
Deux jours plus tard, le 23 juillet, l’armée royale inflige aux Anglais et à leurs alliés une sévère défaite à Saintes. Le roi Henri III d’Angleterre accepte une trêve de cinq ans à Pons, le 1er août 1242.
L’année suivante, c’est le comte Raymond VII de Toulouse qui se soumet au Roi Louis IX et accepte de lui rendre l’hommage féodal, conformément au traité de paix signé le 30 octobre 1242 à Lorris. Avec ce traité, Raymond VII renonce aussi à Narbonne et Albi et promet de faire la chasse aux cathares.
Quelques lignes du récit de Joinville sur la bataille:
« La vint li roys d’Angleterre et li cuens de la Marche, pour combatre devant un chastel que on appelle Taillebourc, qui siet sus une male riviere que l’on appelle Carente, là où on ne puet passer que à un pont de pierre mout estroit. Si tost comme li roys vint à Taillebourc, et li host virent li uns l’autre, nostre gent qui avoient le chastel devers aus, se esforcièrent a grant meschief, et passèrent perillousement par neis et par pons, et coururent sur les Anglois, et conmenca li poingnayz forz et grans. Quand li roys vit ce, il se mist ou peril avec les autres ; car pour un home que li roys avoit quant il fu passez devers les Anglois, li Anglois en avoient bien vingt. Toutevoiz avint-il, si comme Diex vout, que quant li Anglois virent le roy passer, il se desconfirent et mistrent dedens la citei de Saintes, et plusour de nos gens entrèrent en la citei mellei avec auss et furent pris.»
La bataille de Taillebourg, Histoire de l’armée française, Paul Lehugeur, XIXe siècle.
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
22 juillet 1832 : mort de Napoléon II, dit « l’Aiglon ».
Napoléon François Joseph Charles Bonaparte ou Napoléon II, né le 20 mars 1811, est le fils de Napoléon Ier et de l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche. Roi de Rome à sa naissance, duc de Reichstadt à partir de 1818, et empereur des Français du 4 avril au 6 avril 1814 et du 22 juin au 7 juillet 1815 (son père ayant abdiqué en 1814 puis en 1815), il meurt loin de sa patrie, prisonnier de son grand-père, l’empereur d’Autriche, au palais de Schönbrunn.
Napoléon François Joseph Charles Bonaparte ou Napoléon II, né le 20 mars 1811, est le fils de Napoléon Ier et de l’archiduchesse Marie-Louise d’Autriche. Roi de Rome à sa naissance, duc de Reichstadt à partir de 1818, et empereur des Français du 4 avril au 6 avril 1814 et du 22 juin au 7 juillet 1815 (son père ayant abdiqué en 1814 puis en 1815), il meurt loin de sa patrie, prisonnier de son grand-père, l’empereur d’Autriche, au palais de Schönbrunn.
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
23 juillet 1945 : ouverture du procès du maréchal Pétain.
Trois mois se sont écoulés depuis son retour en France. Le vieil homme, qui a bientôt 90 ans, est accusé « d'attentat contre la sûreté intérieure de l'État et d'intelligence avec l'ennemi, en vue de favoriser ses entreprises en corrélation avec les siennes. »
L'ancien président du conseil Reynaud sans aucune honte ose l'accuser : «d'avoir fomenté un complot en 1940 pour "trahir la France". » Lui qui avec tous ces comparses ont désarmé le pays et l'ont livré à l'ennemi, fuyant lâchement devant l'avancée des troupes allemandes !
L'accusé est introduit vers 13 h 30, il porte l'uniforme avec pour seule décoration la médaille militaire. Contrairement aux usages, il n'est pas précédé d'un officier, mais seulement d'un sous-officier de la garde républicaine. La salle pleine à craquer. Les jurés, les témoins, les journalistes, l'assistance entassée sur des bancs et des gradins forment une masse compacte qui d'un seul homme se lève à la vue du Maréchal.
Alors que la parole lui est enfin donnée, Philippe Pétain se lève, «aucun tic du visage, aucun tremblement des mains, son impassibilité garde de l'allure» note l'écrivain Jean Schlumberger, il commence la lecture d'une déclaration rédigée. D'une voix ferme, le vainqueur de Verdun commence par s'en prendre au tribunal et à la légitimité de la Cour :
«C'est le peuple français qui, par ses représentants réunis en Assemblée nationale le 10 juillet 1940, m'a confié le pouvoir, c'est à lui que je suis venu rendre des comptes.
La Haute Cour, telle qu'elle est constituée, ne représente pas le peuple français, et c'est à lui seul que s'adresse le Maréchal de France, chef de l'État »
Je ne ferai pas d'autre déclaration. Je ne répondrai à aucune question.» Mes défenseurs ont reçu de moi la mission de répondre à des accusations qui veulent me salir et n'atteignent que ceux qui les profèrent.
J'ai passé ma vie au service de la France. Aujourd'hui, âgé de près 90 ans, jeté en prison, je veux continuer à la servir, en m'adressant à elle une fois encore. Qu'elle se souvienne ! J'ai mené ses armées à la victoire en 1918. Puis, alors que j'avais mérité le repos, je n'ai cessé de me consacrer à elle.
J'ai répondu à tous ses appels, quels que fussent mon âge et ma fatigue. Le jour le plus tragique de son Histoire, c'est encore vers moi qu'elle s'est tournée.
Je ne demandais rien, je ne désirais rien. On m'a supplié de venir : je suis venu. Je devenais ainsi l'héritier d'une catastrophe dont je n'étais pas l'auteur. Les vrais responsables s'abritaient derrière moi pour écarter la colère du peuple.
Lorsque j'ai demandé l'armistice, d'accord avec nos chefs militaires, j'ai rempli un acte nécessaire et sauveur.
Oui, l'armistice a sauvé la France et contribué à la victoire des Alliés en assurant une Méditerranée libre et l'intégrité de l'Empire.
Le pouvoir m'a été confié et légitimement reconnu par tous les pays du monde, du Saint-Siège à l'U.R.S.S. De ce pouvoir, j'ai usé comme d'un bouclier pour protéger le peuple français. Pour lui, je suis allé jusqu'à sacrifier à mon prestige. Je suis demeuré à la tête d'un pays sous l'occupation.
Voudra-t-on comprendre la difficulté de gouverner dans de telles conditions ? Chaque jour, un poignard sur la gorge, j'ai lutté contre les exigences de l'ennemi. L'Histoire dira tout ce que je vous ai évité, quand mes adversaires ne pensent qu'à me reprocher l'inévitable.
L'occupation m'obligeait à ménager l'ennemi, mais je ne le ménageais que pour vous ménager vous-mêmes, en attendant que le territoire soit libéré.
L'occupation m'obligeait aussi, contre mon gré et contre mon cœur, à tenir des propos, à accomplir certains actes dont j'ai souffert plus que vous, mais devant les exigences de l'ennemi, je n'ai rien abandonné d'essentiel à l'existence de la patrie.
Au contraire, pendant quatre années, par mon action, j'ai maintenu la France, j'ai assuré aux Français la vie et le pain, j'ai assuré à nos prisonniers le soutien de la Nation.
Que ceux qui m'accusent et prétendent me juger s'interrogent du fond de leur conscience pour savoir ce que, sans moi, ils seraient peut-être devenus. *
Pendant que le Général De Gaulle, hors de nos frontières, poursuivait la lutte, j'ai préparé les voies de la libération, en conservant une France douloureuse mais vivante.
A quoi, en effet, eût-il servi de libérer des ruines et des cimetières ?
C'est l'ennemi seul qui, par sa présence sur notre sol envahi, a porté atteinte à nos libertés et s'opposait à notre volonté de relèvement.
J'ai réalisé, pourtant, des institutions nouvelles ; la Constitution que j'avais reçu mandat de présenter était prête, mais je ne pouvais la promulguer.
Malgré d'immenses difficultés, aucun pouvoir n'a, plus que le mien, honoré la famille et, pour empêcher la lutte des classes, cherché à garantir les conditions du travail à l'usine et à la terre.
La France libérée peut changer les mots et les vocables. Elle construit, mais elle ne pourra construire utilement que sur les bases que j'ai jetées.
C'est à de tels exemples que se reconnaît, en dépit des haines partisanes, la continuité de la Patrie. Nul n'a le droit de l'interrompre.
Pour ma part, je n'ai pensé qu'à l'union et à la réconciliation des Français. Je vous l'ai dit encore le jour où les Allemands m'emmenaient prisonnier parce qu'ils me reprochaient de n'avoir cessé de les combattre et de ruiner leurs efforts.
Je sais qu'en ce moment, si certains ont oublié, depuis que je n'exerce plus le pouvoir, ce qu'ils ont dit, écrit ou fait.
Des millions de Français pensent à moi, qui m'ont accordé leur confiance et me gardent leur fidélité.
Ce n'est point à ma personne que vont l'une et l'autre, mais pour eux comme pour bien d'autres, à travers le monde, je représente une tradition qui est celle de la civilisation française et chrétienne, face aux excès de toutes les tyrannies.
En me condamnant, ce sont des millions d'hommes que vous condamnerez dans leur espérance et leur foi. Ainsi, vous aggraverez ou vous prolongerez la discorde de la France, alors qu'elle a besoin de se retrouver et de s'aimer pour reprendre la place qu'elle tenait autrefois parmi les nations.
Mais ma vie m'importe peu. J'ai fait à la France le don de ma personne. C'est à cette minute suprême que mon sacrifice ne doit plus être mis en doute.
Si vous deviez me condamner, que ma condamnation soit la dernière et qu'aucun Français ne soit plus jamais détenu pour avoir obéi aux ordres de son chef légitime.
Mais, je vous le dis à la face du monde, vous condamneriez un innocent en croyant parler au nom de la justice et c'est un innocent qui en porterait le poids, car un Maréchal de France ne demande de grâce à personne.
A votre jugement répondront celui de Dieu et celui de la postérité. Ils suffiront à ma conscience et à ma mémoire.
Je m'en remets à la France ! »
Tiré du livre Message d'outre-tombe du Maréchal Pétain : Textes officiels, ignorés ou méconnus, consignes secrètes (Aux Nouvelles Editions Latines. Pages 272, 273, 274,275.) rédigé par Philippe Pétain, Monique Paillard, Jean Paillard.
La confusion des débats et telle, qu'elle ne permet pas de lever le voile sur les vraies responsabilités entre le maréchal et les institutions de la IIIème République. Philippe Pétain est condamné à mort le 15 août, radié de l'Académie française, laquelle n'élit personne jusqu'à sa mort, et démuni de tous ses biens. De Gaulle lui accorde la grâce présidentielle et commue sa peine en détention à perpétuité. Incarcéré sur l'île d'Yeu, il y meurt six ans plus tard.
Président du tribunal : Paul Mongibeaux
Il avait prêté serment en 1941 et appliqué les lois de Vichy avec sérénité....
Procureur : André Mornet
Retraité, il est néanmoins président honoraire de la Cour de cassation en 1940. Il est nommé directeur de la Justice militaire en mai de la même année. En septembre 1940, il devient vice-président de la commission pour la révision des naturalisations, qui est chargée de priver en particulier les juifs de la nationalité française et participe à l'élaboration du statut des juifs, voté le 3 octobre 1940.
En novembre 1944, il est appelé comme procureur général près la Haute Cour de justice. À ce titre, il est partie prenante des procès de Philippe Pétain pour lequel il réclame et obtient la peine de mort.
Les jurés : (après récusations.....)
Pour les parlementaires :
-Gabriel Delattre : Parti républicain, radical et radical-socialiste (PRRRS) très à gauche à cette époque, une des composantes du "Front Populaire"
-Émile Bender : PRRRS
-Georges Lévy-Alphandéry :....PRRRS
-Michel Tony-Révillon : PRRRS
-Émile Bèche : SFIO
-Adrien Mabrut : SFIO
-Louis Prot : PCF
-René Renoult : PRRRS
-Jean Pierre-Bloch :....Membre du comité directeur de la LICRA de 1934 à 1968
-Pétrus Faure : SFIO, ancien du PUP...
-Paul Sion :....SFIO
-Léandre Dupré : SFIO
Trois mois se sont écoulés depuis son retour en France. Le vieil homme, qui a bientôt 90 ans, est accusé « d'attentat contre la sûreté intérieure de l'État et d'intelligence avec l'ennemi, en vue de favoriser ses entreprises en corrélation avec les siennes. »
L'ancien président du conseil Reynaud sans aucune honte ose l'accuser : «d'avoir fomenté un complot en 1940 pour "trahir la France". » Lui qui avec tous ces comparses ont désarmé le pays et l'ont livré à l'ennemi, fuyant lâchement devant l'avancée des troupes allemandes !
L'accusé est introduit vers 13 h 30, il porte l'uniforme avec pour seule décoration la médaille militaire. Contrairement aux usages, il n'est pas précédé d'un officier, mais seulement d'un sous-officier de la garde républicaine. La salle pleine à craquer. Les jurés, les témoins, les journalistes, l'assistance entassée sur des bancs et des gradins forment une masse compacte qui d'un seul homme se lève à la vue du Maréchal.
Alors que la parole lui est enfin donnée, Philippe Pétain se lève, «aucun tic du visage, aucun tremblement des mains, son impassibilité garde de l'allure» note l'écrivain Jean Schlumberger, il commence la lecture d'une déclaration rédigée. D'une voix ferme, le vainqueur de Verdun commence par s'en prendre au tribunal et à la légitimité de la Cour :
«C'est le peuple français qui, par ses représentants réunis en Assemblée nationale le 10 juillet 1940, m'a confié le pouvoir, c'est à lui que je suis venu rendre des comptes.
La Haute Cour, telle qu'elle est constituée, ne représente pas le peuple français, et c'est à lui seul que s'adresse le Maréchal de France, chef de l'État »
Je ne ferai pas d'autre déclaration. Je ne répondrai à aucune question.» Mes défenseurs ont reçu de moi la mission de répondre à des accusations qui veulent me salir et n'atteignent que ceux qui les profèrent.
J'ai passé ma vie au service de la France. Aujourd'hui, âgé de près 90 ans, jeté en prison, je veux continuer à la servir, en m'adressant à elle une fois encore. Qu'elle se souvienne ! J'ai mené ses armées à la victoire en 1918. Puis, alors que j'avais mérité le repos, je n'ai cessé de me consacrer à elle.
J'ai répondu à tous ses appels, quels que fussent mon âge et ma fatigue. Le jour le plus tragique de son Histoire, c'est encore vers moi qu'elle s'est tournée.
Je ne demandais rien, je ne désirais rien. On m'a supplié de venir : je suis venu. Je devenais ainsi l'héritier d'une catastrophe dont je n'étais pas l'auteur. Les vrais responsables s'abritaient derrière moi pour écarter la colère du peuple.
Lorsque j'ai demandé l'armistice, d'accord avec nos chefs militaires, j'ai rempli un acte nécessaire et sauveur.
Oui, l'armistice a sauvé la France et contribué à la victoire des Alliés en assurant une Méditerranée libre et l'intégrité de l'Empire.
Le pouvoir m'a été confié et légitimement reconnu par tous les pays du monde, du Saint-Siège à l'U.R.S.S. De ce pouvoir, j'ai usé comme d'un bouclier pour protéger le peuple français. Pour lui, je suis allé jusqu'à sacrifier à mon prestige. Je suis demeuré à la tête d'un pays sous l'occupation.
Voudra-t-on comprendre la difficulté de gouverner dans de telles conditions ? Chaque jour, un poignard sur la gorge, j'ai lutté contre les exigences de l'ennemi. L'Histoire dira tout ce que je vous ai évité, quand mes adversaires ne pensent qu'à me reprocher l'inévitable.
L'occupation m'obligeait à ménager l'ennemi, mais je ne le ménageais que pour vous ménager vous-mêmes, en attendant que le territoire soit libéré.
L'occupation m'obligeait aussi, contre mon gré et contre mon cœur, à tenir des propos, à accomplir certains actes dont j'ai souffert plus que vous, mais devant les exigences de l'ennemi, je n'ai rien abandonné d'essentiel à l'existence de la patrie.
Au contraire, pendant quatre années, par mon action, j'ai maintenu la France, j'ai assuré aux Français la vie et le pain, j'ai assuré à nos prisonniers le soutien de la Nation.
Que ceux qui m'accusent et prétendent me juger s'interrogent du fond de leur conscience pour savoir ce que, sans moi, ils seraient peut-être devenus. *
Pendant que le Général De Gaulle, hors de nos frontières, poursuivait la lutte, j'ai préparé les voies de la libération, en conservant une France douloureuse mais vivante.
A quoi, en effet, eût-il servi de libérer des ruines et des cimetières ?
C'est l'ennemi seul qui, par sa présence sur notre sol envahi, a porté atteinte à nos libertés et s'opposait à notre volonté de relèvement.
J'ai réalisé, pourtant, des institutions nouvelles ; la Constitution que j'avais reçu mandat de présenter était prête, mais je ne pouvais la promulguer.
Malgré d'immenses difficultés, aucun pouvoir n'a, plus que le mien, honoré la famille et, pour empêcher la lutte des classes, cherché à garantir les conditions du travail à l'usine et à la terre.
La France libérée peut changer les mots et les vocables. Elle construit, mais elle ne pourra construire utilement que sur les bases que j'ai jetées.
C'est à de tels exemples que se reconnaît, en dépit des haines partisanes, la continuité de la Patrie. Nul n'a le droit de l'interrompre.
Pour ma part, je n'ai pensé qu'à l'union et à la réconciliation des Français. Je vous l'ai dit encore le jour où les Allemands m'emmenaient prisonnier parce qu'ils me reprochaient de n'avoir cessé de les combattre et de ruiner leurs efforts.
Je sais qu'en ce moment, si certains ont oublié, depuis que je n'exerce plus le pouvoir, ce qu'ils ont dit, écrit ou fait.
Des millions de Français pensent à moi, qui m'ont accordé leur confiance et me gardent leur fidélité.
Ce n'est point à ma personne que vont l'une et l'autre, mais pour eux comme pour bien d'autres, à travers le monde, je représente une tradition qui est celle de la civilisation française et chrétienne, face aux excès de toutes les tyrannies.
En me condamnant, ce sont des millions d'hommes que vous condamnerez dans leur espérance et leur foi. Ainsi, vous aggraverez ou vous prolongerez la discorde de la France, alors qu'elle a besoin de se retrouver et de s'aimer pour reprendre la place qu'elle tenait autrefois parmi les nations.
Mais ma vie m'importe peu. J'ai fait à la France le don de ma personne. C'est à cette minute suprême que mon sacrifice ne doit plus être mis en doute.
Si vous deviez me condamner, que ma condamnation soit la dernière et qu'aucun Français ne soit plus jamais détenu pour avoir obéi aux ordres de son chef légitime.
Mais, je vous le dis à la face du monde, vous condamneriez un innocent en croyant parler au nom de la justice et c'est un innocent qui en porterait le poids, car un Maréchal de France ne demande de grâce à personne.
A votre jugement répondront celui de Dieu et celui de la postérité. Ils suffiront à ma conscience et à ma mémoire.
Je m'en remets à la France ! »
Tiré du livre Message d'outre-tombe du Maréchal Pétain : Textes officiels, ignorés ou méconnus, consignes secrètes (Aux Nouvelles Editions Latines. Pages 272, 273, 274,275.) rédigé par Philippe Pétain, Monique Paillard, Jean Paillard.
La confusion des débats et telle, qu'elle ne permet pas de lever le voile sur les vraies responsabilités entre le maréchal et les institutions de la IIIème République. Philippe Pétain est condamné à mort le 15 août, radié de l'Académie française, laquelle n'élit personne jusqu'à sa mort, et démuni de tous ses biens. De Gaulle lui accorde la grâce présidentielle et commue sa peine en détention à perpétuité. Incarcéré sur l'île d'Yeu, il y meurt six ans plus tard.
Président du tribunal : Paul Mongibeaux
Il avait prêté serment en 1941 et appliqué les lois de Vichy avec sérénité....
Procureur : André Mornet
Retraité, il est néanmoins président honoraire de la Cour de cassation en 1940. Il est nommé directeur de la Justice militaire en mai de la même année. En septembre 1940, il devient vice-président de la commission pour la révision des naturalisations, qui est chargée de priver en particulier les juifs de la nationalité française et participe à l'élaboration du statut des juifs, voté le 3 octobre 1940.
En novembre 1944, il est appelé comme procureur général près la Haute Cour de justice. À ce titre, il est partie prenante des procès de Philippe Pétain pour lequel il réclame et obtient la peine de mort.
" Nous ne sommes pas des historiens, il appartiendra à ceux-ci, dans l’avenir, de faire des recherches soigneuses (...) ; il ne convient pas de s’attacher à des dépouillements d’archives trop poussés. Dans une affaire, il suffit de rassembler un ou deux documents apportant la preuve de un ou deux faits pour lesquels il est impossible d’opposer la preuve contraire ".
André Mornet
" Oui, j'ai accepté d'explulser de la nation ceux qui étaient ses ennemis, ceux qui étaient indignes, ceux qui formaient une collectivité dans la collectivité française "
André Mornet
Les jurés : (après récusations.....)
Pour les parlementaires :
-Gabriel Delattre : Parti républicain, radical et radical-socialiste (PRRRS) très à gauche à cette époque, une des composantes du "Front Populaire"
-Émile Bender : PRRRS
-Georges Lévy-Alphandéry :....PRRRS
-Michel Tony-Révillon : PRRRS
-Émile Bèche : SFIO
-Adrien Mabrut : SFIO
-Louis Prot : PCF
-René Renoult : PRRRS
-Jean Pierre-Bloch :....Membre du comité directeur de la LICRA de 1934 à 1968
-Pétrus Faure : SFIO, ancien du PUP...
-Paul Sion :....SFIO
-Léandre Dupré : SFIO
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
Alpha55 a écrit:Vive la Vendée, Nom de Dieu !
Vive la France. Souhaitons qu'elle échappe à la mahométisation
Re: C'était aujourd'hui !
Le 7 août 1830: le duc d’Orléans devient Louis-Philippe Ier, roi des Français.
Lieutenant-général du royaume, le duc d’Orléans devait revenir à une pratique institutionnelle plus conforme aux vœux du pays et au rapport de force politique s’il envisageait de sauver la monarchie. Le 6 août, assuré de monter sur le trône, il fit cette réflexion, mi-fataliste, mi-réaliste, à son épouse: "Nous sommes les derniers rois possibles en France.".
Le 7 août 1830, tandis que s'apaise dans les rues de Paris la Révolution des « Trois Glorieuses », la Chambre des pairs et la Chambre des députés se réunissent malgré l'ordonnance de dissolution dont les a gratifiées le roi Charles X.
Les parlementaires écartent la perspective d'une République. Ils écartent de même le remplacement du roi par son petit-fils le duc de Bordeaux (10 ans) sous la régence du duc Philippe d'Orléans. Ce dernier se laisse convaincre d'accepter la couronne. C'est ainsi que les parlementaires, constatant la vacance du trône, décernent au duc d'Orléans le titre de « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe 1er.
Deux jours plus tard, en guise de sacre, le roi prête serment sur la Charte constitutionnelle au Palais-Bourbon. De cette "trahison" va résulter une solide inimitié entre les royalistes « légitimistes », partisans du duc de Bordeaux, et les « orléanistes ».
Le 7 août 1830, au palais royal, la Chambre des pairs lit au duc d’Orléans, futur Louis-Philippe Ier, l’acte qui l’appelle au trône.
Tableau de Francois Joseph Heim.
Son règne dura dix-huit ans. Louis-Philippe dut affronter les critiques et les attentats contre sa personne et sa famille, les complots, les mouvements quasi insurrectionnels, les actions séditieuses.
Parmi les nombreux attentats, le plus dangereux eut lieu le 28 juillet 1835 lorsque le roi échappa à l’explosion d’une "machine infernale" alors qu’il passait en revue la garde nationale sur les grands boulevards; l’attentat tua dix-huit personnes. Les auteurs Giuseppe Fieschi et deux activistes républicains membres de la Société des droits de l’homme, furent interpellés et condamnés à mort.
Tous les souverains d'Europe envoient des messages de sympathie à Louis-Philippe, dont le sang-froid fait remonter en flèche la popularité.
Le régime tomba en trois jours, comme il était apparu. Louis-Philippe abdiqua le 24 février 1848. Lamartine était-il satisfait? Avec la révolution, la France ne s’ennuyait plus. Mais à quel prix? De février à juin, le pays continua à se déchirer avant d’opter pour une république impuissante et divisée, dont le sort fut tranché trois ans plus tard par un coup d’État. "Sa grande faute, la voici: il a été modeste au nom de la France", conclut Victor Hugo au sujet du roi des Français.
Pourtant Louis-Philippe n’était pas seulement le dernier roi possible; il était le dernier roi nécessaire. Les Français d’alors, malades de gloire et de révolution, ne le comprirent pas.
Lieutenant-général du royaume, le duc d’Orléans devait revenir à une pratique institutionnelle plus conforme aux vœux du pays et au rapport de force politique s’il envisageait de sauver la monarchie. Le 6 août, assuré de monter sur le trône, il fit cette réflexion, mi-fataliste, mi-réaliste, à son épouse: "Nous sommes les derniers rois possibles en France.".
Le 7 août 1830, tandis que s'apaise dans les rues de Paris la Révolution des « Trois Glorieuses », la Chambre des pairs et la Chambre des députés se réunissent malgré l'ordonnance de dissolution dont les a gratifiées le roi Charles X.
Les parlementaires écartent la perspective d'une République. Ils écartent de même le remplacement du roi par son petit-fils le duc de Bordeaux (10 ans) sous la régence du duc Philippe d'Orléans. Ce dernier se laisse convaincre d'accepter la couronne. C'est ainsi que les parlementaires, constatant la vacance du trône, décernent au duc d'Orléans le titre de « roi des Français » sous le nom de Louis-Philippe 1er.
Deux jours plus tard, en guise de sacre, le roi prête serment sur la Charte constitutionnelle au Palais-Bourbon. De cette "trahison" va résulter une solide inimitié entre les royalistes « légitimistes », partisans du duc de Bordeaux, et les « orléanistes ».
Le 7 août 1830, au palais royal, la Chambre des pairs lit au duc d’Orléans, futur Louis-Philippe Ier, l’acte qui l’appelle au trône.
Tableau de Francois Joseph Heim.
Son règne dura dix-huit ans. Louis-Philippe dut affronter les critiques et les attentats contre sa personne et sa famille, les complots, les mouvements quasi insurrectionnels, les actions séditieuses.
Parmi les nombreux attentats, le plus dangereux eut lieu le 28 juillet 1835 lorsque le roi échappa à l’explosion d’une "machine infernale" alors qu’il passait en revue la garde nationale sur les grands boulevards; l’attentat tua dix-huit personnes. Les auteurs Giuseppe Fieschi et deux activistes républicains membres de la Société des droits de l’homme, furent interpellés et condamnés à mort.
Tous les souverains d'Europe envoient des messages de sympathie à Louis-Philippe, dont le sang-froid fait remonter en flèche la popularité.
Le régime tomba en trois jours, comme il était apparu. Louis-Philippe abdiqua le 24 février 1848. Lamartine était-il satisfait? Avec la révolution, la France ne s’ennuyait plus. Mais à quel prix? De février à juin, le pays continua à se déchirer avant d’opter pour une république impuissante et divisée, dont le sort fut tranché trois ans plus tard par un coup d’État. "Sa grande faute, la voici: il a été modeste au nom de la France", conclut Victor Hugo au sujet du roi des Français.
Pourtant Louis-Philippe n’était pas seulement le dernier roi possible; il était le dernier roi nécessaire. Les Français d’alors, malades de gloire et de révolution, ne le comprirent pas.
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Re: C'était aujourd'hui !
9 août 1945 : bombardement de Nagasaki par les États-Unis avec une bombe au plutonium : 74 000 morts.
Trois jours après le lancement de la première bombe atomique américaine sur le Japon à Hiroshima, c’est la ville de Nagasaki qui est touchée. Cinq jours plus tard, l’empereur Hiro-Hito accepte une reddition sans condition.
Trois jours après le lancement de la première bombe atomique américaine sur le Japon à Hiroshima, c’est la ville de Nagasaki qui est touchée. Cinq jours plus tard, l’empereur Hiro-Hito accepte une reddition sans condition.
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
12 août 1943 : première commission d’épuration.
Le rôle de ces commissions est confirmé rétroactivement par décret du 6 novembre 1943.... Le 23 juin précédent le général Giraud écrit à De Gaulle :
« Selon l’expression de certains de vos collaborateurs « la France doit subir une épuration qu’aucun pays, en aucun temps, n’a jamais connue ».
Et en application de tout ceci, en août 1944, Marcel Villard, ministre de la Justice à la Libération, déclare dans une célèbre interview :
« Désormais, le signe de la Justice ne sera plus la balance mais la mitraillette. »
Villard, communiste, avait placé près du Procureur général un certain Midol, qui, depuis son bureau voisin était chargé de surveiller ce « haut magistrat ».
En février 1945, Adrien Texier, ancien ministre de l’Intérieur, et alors chef de la police politique du général De Gaulle (DGER), fait une confidence au capitaine Dewarin, plus connu sous le nom de résistance de colonel Passy, sur le nombre d’exécutions sommaires, s’appuyant sur les rapports des préfets qu’il reçoit. Le chiffre de 105 000 exécutions sommaires, entre juin 44 et février 45, ne sera pas contesté !
Le rôle de ces commissions est confirmé rétroactivement par décret du 6 novembre 1943.... Le 23 juin précédent le général Giraud écrit à De Gaulle :
« Selon l’expression de certains de vos collaborateurs « la France doit subir une épuration qu’aucun pays, en aucun temps, n’a jamais connue ».
Et en application de tout ceci, en août 1944, Marcel Villard, ministre de la Justice à la Libération, déclare dans une célèbre interview :
« Désormais, le signe de la Justice ne sera plus la balance mais la mitraillette. »
Villard, communiste, avait placé près du Procureur général un certain Midol, qui, depuis son bureau voisin était chargé de surveiller ce « haut magistrat ».
En février 1945, Adrien Texier, ancien ministre de l’Intérieur, et alors chef de la police politique du général De Gaulle (DGER), fait une confidence au capitaine Dewarin, plus connu sous le nom de résistance de colonel Passy, sur le nombre d’exécutions sommaires, s’appuyant sur les rapports des préfets qu’il reçoit. Le chiffre de 105 000 exécutions sommaires, entre juin 44 et février 45, ne sera pas contesté !
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Re: C'était aujourd'hui !
J'aimerai que tu envoies çà sur le forum "franceenguerres"...
forumfrance-en-guerres.xooit.fr
Merci pour eux !
forumfrance-en-guerres.xooit.fr
Merci pour eux !
Alpha55- Connaisseur
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Localisation : Les Angles
Re: C'était aujourd'hui !
Le 12 août prochain ?
Non, çà nécessite un sujet si il n'y en a pas. Et il faut que je m'inscrive, je le ferai.
Non, çà nécessite un sujet si il n'y en a pas. Et il faut que je m'inscrive, je le ferai.
Merl1- Vénérable
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Localisation : La Géhenne ou presque...
Re: C'était aujourd'hui !
17 août 1661 : Nicolas Fouquet donne une somptueuse réception à Vaux-le-Vicomte.
Le surintendant des finances Nicolas Fouquet donne une grande fête dans son château de Vaux-le-Vicomte en l’honneur de Louis XIV.
Il fête l’achèvement du château qu’il s’est fait construire à Vaux-le-Vicomte. Il a fait appel aux meilleurs artistes : le buffet est organisé par Vatel ; Molière et Lully présentent une comédie-ballet dans les jardins (dessinés par Le Nôtre) Les Facheux, créée pour l’occasion. Un grand feu d’artifice est donné au-dessus du château. Cet étalage de luxe suscite des questions du Roi, car les caisses du Royaumes sont vides. Louis XIV suspecte des détournements de fonds. Il fait arrêter Fouquet le 5 septembre, à Nantes.
Nicolas Fouquet
Le surintendant des finances Nicolas Fouquet donne une grande fête dans son château de Vaux-le-Vicomte en l’honneur de Louis XIV.
Il fête l’achèvement du château qu’il s’est fait construire à Vaux-le-Vicomte. Il a fait appel aux meilleurs artistes : le buffet est organisé par Vatel ; Molière et Lully présentent une comédie-ballet dans les jardins (dessinés par Le Nôtre) Les Facheux, créée pour l’occasion. Un grand feu d’artifice est donné au-dessus du château. Cet étalage de luxe suscite des questions du Roi, car les caisses du Royaumes sont vides. Louis XIV suspecte des détournements de fonds. Il fait arrêter Fouquet le 5 septembre, à Nantes.
Nicolas Fouquet
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Re: C'était aujourd'hui !
18 août 1304 : bataille de Mons-en-Pévèle.
En 1296, le comte Guy de Dampierre, comte de Flandre depuis le Roi Saint Louis, se fait confisquer les principales villes de Flandre par Philippe le Bel, qui ensuite nomme Jacques de Châtillon gouverneur. Une révolte fiscale éclate à Bruges et dans la nuit du 17 au 18 mai 1302, une centaine de soldats français sont égorgés dans leur sommeil, ce sont les « Matines de Bruges ». Toutes les villes se regroupent autour des révoltés ; les Français sont chassés.
Philippe le Bel rassemble son ost, qu'il confie à Robert d'Artois. Le 8 juillet les deux armées sont face à face. La lourde cavalerie française, sans appui des arbalétriers, charge et s'embourbe. Les Flamands ne font pas de prisonniers ; des centaines de chevaliers sont égorgés. La déroute est totale ; c'est la retentissante défaite lors de bataille de Courtrai le 11 juillet 1302, dite bataille des «Éperons d'Or». De plus, le Roi de France doit affronter aussi le roi d'Angleterre, qui veut se défaire du lien de vassalité. Deux ans plus tard, le 18 août 1304, le Roi prend sa revanche sur les Flamands à Mons en Pévèle.
Ces derniers, en fin de journée, fuient vers Lille, que le Roi assiège et conquiert au bout d'un mois. Philippe IV le Bel attribue la victoire à la protection de la Vierge et dans la nef de Notre-Dame de Paris, il fait dresser une statue équestre en bois en ex-voto face à l'autel de Marie qui se trouve (encore ?) à côté du premier pilier oriental côté sud.
La bataille de Mons-en-Pévèle, par Charles Philippe Larivière, Galerie des Batailles du château de Versailles
En 1296, le comte Guy de Dampierre, comte de Flandre depuis le Roi Saint Louis, se fait confisquer les principales villes de Flandre par Philippe le Bel, qui ensuite nomme Jacques de Châtillon gouverneur. Une révolte fiscale éclate à Bruges et dans la nuit du 17 au 18 mai 1302, une centaine de soldats français sont égorgés dans leur sommeil, ce sont les « Matines de Bruges ». Toutes les villes se regroupent autour des révoltés ; les Français sont chassés.
Philippe le Bel rassemble son ost, qu'il confie à Robert d'Artois. Le 8 juillet les deux armées sont face à face. La lourde cavalerie française, sans appui des arbalétriers, charge et s'embourbe. Les Flamands ne font pas de prisonniers ; des centaines de chevaliers sont égorgés. La déroute est totale ; c'est la retentissante défaite lors de bataille de Courtrai le 11 juillet 1302, dite bataille des «Éperons d'Or». De plus, le Roi de France doit affronter aussi le roi d'Angleterre, qui veut se défaire du lien de vassalité. Deux ans plus tard, le 18 août 1304, le Roi prend sa revanche sur les Flamands à Mons en Pévèle.
Ces derniers, en fin de journée, fuient vers Lille, que le Roi assiège et conquiert au bout d'un mois. Philippe IV le Bel attribue la victoire à la protection de la Vierge et dans la nef de Notre-Dame de Paris, il fait dresser une statue équestre en bois en ex-voto face à l'autel de Marie qui se trouve (encore ?) à côté du premier pilier oriental côté sud.
La bataille de Mons-en-Pévèle, par Charles Philippe Larivière, Galerie des Batailles du château de Versailles
Merl1- Vénérable
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